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 youngsters — nino

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MessageSujet: youngsters — nino   youngsters — nino 1400359500-clockSam 23 Juil 2016 - 22:25
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Tu plies le petit bout de papier entre tes doigts, regardant avec dépit les sandwichs, les chips et les quelques parts de gâteaux que tu as mis dans un panier - tu en fais peut-être trop ? tu rajoutes des bouteilles d'eau ; le soleil tape fort aujourd'hui. Tu laisses un soupire las sortir d'entre tes lèvres alors que tu fermes le livre que tu lisais avant de t'atteler à faire des accolades, enfilant un gilet malgré la température et mettant ton casque sur tes oreilles, prenant ton panier avant de sortir de ton bungalow. Nino te fait comme toujours faire n'importe quoi. Nino Nino Nino Nino elle elle oh oui elle
((Lui))
ressemble tellement - et tu ne peux rien y faire, c'est plus fort que toi. Elle est rentrée dans ta vie par irruption - elle le fait toujours, pour tout. Elle a le sourire au bout des lèvres, elle a les yeux qui pétillent, elle brille Nino - rien que son prénom est un petit bout de Soleil. Et toi tu te sens obligée de veiller sur elle ((tristement)) pathétique ((toi qui)) ne peux rien faire oh oui vraiment Pryam
((Quelle ironie))
à quoi ça te sert de faire ça ? Tu veux te faire pardonner, peut-être - mais elle ne peut pas t'excuser, elle. Au fond, tu ne fais que te souvenir - et ça pique ça fait mal ça te tord un peu le coeur quand tu la vois quand tu observes sa risette qui au fond rallume une petite flamme éteinte en toi depuis longtemps alors
((Tu es faible))
et tu te laisses emporter par cette tornade, encore une fois. Tu mets un pas devant l'autre quand bien même on dirait toujours que ça va être le dernier, passant un doigt sur le pansement au coin de tes lèvres. Direction le terrain de baseball. Il ne te faut pas longtemps pour arriver - au final, tu es un peu en avance alors tu t'assoies sur une base
((Seule))
recroquevillée sur toi-même, comme toujours ; fragile fragile fragile petite Pryam qui se tordrait entre les doigts de la chaleur. Il ne reste plus qu'à attendre son arrivée - la tempête qui viendra te rafraîchir un peu, amoindrir la lumière qui brûle ta peau.





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MessageSujet: Re: youngsters — nino   youngsters — nino 1400359500-clockMar 26 Juil 2016 - 0:25




ft. pryam

C'était le genre de nouvelle qui la faisait sourire, d'une joie aussi fluette qu'elle.
Une journée trépidante s'offrait donc à elle, Pryam c'était tout ce qu'elle aimait; quelqu'un qui l'aidait à assouvir ses envies de sport et qui lui apportait de quoi se nourrir. Très suffisant pour être une grande amie à cette jeune pousse blonde. Et parfois même, elle se plaisait à penser que Pryam aussi, elle appréciait passer du temps à ses côtés, à jouer au baseball. Elle tenait à l'iradier du même plaisir, et parfois ça semblait presque être suffisant, mais ça ne l'était pas. Impossible à dire, bien trop difficile de lire sur le visage de Pryam. Ah, cette Pryam, elle parrait si vide et pourtant Nino ne l'a voit qu'immensément pleine, pleine de vie, pleine d'étoiles.

Après cette attente qui semblait infinie, elle s'enfuya de la salle de retenue dont elle avait prit le pli de surnommer "prison de l'ennui". Le plus rapidement possible, sa batte à la main, ses balles en poches et son embrâsement au visage. Elle n'a séché aucun cours pour cette occasion, pour ne pas être privée du terrain de baseball, car jouer au jardin lui causait quelques problèmes : il lui arrivait, la plupart du temps, d'assomer des gens à l'aide de ses lancés inprécis. Ils n'étaient pas inprécis à cause de son manque de niveau, bien au contraire, mais le fait de devoir se lancer la balle seule à elle-même et de tirer aussi rapidement ne l'aidait pas à s'améliorer.
C'est là où Pryam fit son entré et lui présenta son utilité.
Alors oui, il est vrai qu'au départ Pryam n'était qu'un lanceur de balle, et rien de plus, pour la jeune blonde. Mais au fil du temps, elle s'attacha à cette adorable fleur qu'était Pryam.

Après avoir trouvé un endroit parfait pour jouer, et ultérierement boustifailler, elle se mit à patienter pour son amie. Car oui, c'était son amie. Alors elle s'étira quelques membres, ésperant qu'elle n'arrive pas le nez plein de sang ou l'oeil gonflé.
Nino ne supporte pas qu'on lui fasse de mal, mais Nino ne peut pas toujours être là pour la défendre.
Et Nino s'en veut pour ça.
Elle s'en veut quand elle la voit toute saignée, quand elle voit ce corps marqué de brutalité, elle en a la gorge nouée.

Elle arrive enfin, elle n'a pas l'air d'aller mal. Visage inexpressif, comme d'habitude, mais cet habitude suffirait pour que Nino se sente rassurée.

Coucou Pryam ! Tu peux poser la nourriture ici, à l'ombre. Tu me lances quelques balles avant qu'on se goinfre ?

À peine le temps de terminer sa phrase qu'elle prit sa batte à deux mains et plia les genoux : elle était prête à recevoir. Les deux balles qu'elle avait prit la peine de se trimbaler dans les poches toute la journée étaient aux pieds de sa jeune amie. Elle avait même prit la peine de sortir l'équipement de baseball du club : un panier plein de balles, à ras bord.


Ah au fait !

Elle prit sa batte à une main afin de libérer la seconde un instant, décrocha cette autre casquette qu'elle avait accroché à l'arrière de son short et lui lanca dessus.

Je t'ai prit ça, il fait chaud aujourd'hui hein ?  

Une casquette chacune.
Puis, de nouveau en position, prête à tirer les balles.


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MessageSujet: Re: youngsters — nino   youngsters — nino 1400359500-clockMer 27 Juil 2016 - 13:06
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A peine arrivée, la D est déjà en position. Obéissante et docile, tu poses ton panier à l'ombre d'un arbre non loin, ayant du mal à supporter la chaleur avec la masse de cheveux que tu te trimbales et ton gilet - mais tu as l'habitude, heureusement pour toi. C'est difficile de la regarder - elle brille. Notamment parce qu'elle est en contre-jour, certes, mais elle est toujours comme ça Nino ; elle resplendit dans tes petits yeux mornes. Tu la trouves jolie, Nino, terriblement belle et gentille - c'est un peu une princesse Nino. Une princesse au fort caractère, un peu simplette et avec une batte de baseball. Disney n'a qu'à apprendre.
Quelque part, tu l'admires plus que tu ne l'aimes - tu sais pas apprécier, c'est pas fait pour toi ; tu la hais, aussi - elle ravive en toi une cicatrice que t'avais calmée avec l'alcool - des litres que tu ne comptes plus. Et tu sais que c'est injuste de la haïr - elle n'a rien fait, elle ne sait même pas que t'as un frère et que dans ta tête, c'est plus fort que toi les mots les images son sourire et ses rires tout tout tout tu ne peux t'empêcher de comparer et ça te mine de te dire que tu la hais alors pour que ça soit plus juste, tu te hais toi ; parce que tu ne peux t'en prendre qu'à toi.
Tu regardes le panier de balles rempli à ras-bord et les deux qui se sont mises à tes pieds et tu te dis que t'es pas encore tirée d'affaire. Sa voix te ramène un peu sur terre et tu rattrapes maladroitement la casquette qu'elle te lance pour mieux la regarder - dubitative. Finalement, tu détaches tes couettes pour à la place faire une queue de cheval que tu fais passer dans la casquette bien fixée sur ta tête. Quel look d'enfer - ridicule. Tu hoches la tête en guise de remerciement - toujours quand tu t'y attends le moins, Nino, elle se montre concernée et elle te bouscule dans ton monde invraisemblable.
Tu te penches à terre, attrapant une balle et tu te mets en position - tu commences à prendre l'habitude et à force d'être frustrée à ne pas pouvoir tirer correctement, t'as fini par t'y mettre un peu plus, y donner du tien. T'as jamais détesté le sport, au fond. Jamais eu l'occasion de pratiquer ou d'en trouver un qui te plaît, tout simplement. Tu lances la balle rapidement - un peu basse, toutefois. Tu continues d'en lancer quelques unes gentilles va-t-on dire pour que toi comme elle vous mettiez dedans avant d'en prendre une que tu lances à pleine vitesse pour lui faire comprendre que ça commençait maintenant.

Tu trouverais presque ça amusant.
Même si à la fin de la journée t'auras mal au bras.





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MessageSujet: Re: youngsters — nino   youngsters — nino 1400359500-clockVen 29 Juil 2016 - 23:21




ft. pryam

Et ce qui était agréable avec Pryam, c'est qu'elle ne se faisait jamais désirer. Elle ne perdait pas de temps à donner à offrir tout ce qu'elle avait, le peu qu'elle avait. Elle ne souriant pas, scrutant silencieusement les autres, discrète cachée presque. Bien plus profonde qu'elle ne pouvait paraitre, Nino était bien loin de lui ressembler. Pryam c'était tout à l'intérieur, qui bouillit lentement en elle, Nino c'est ce qui explose directement, c'est l'extérieur. Et pour cette simple différence, l'une souffre et non l'autre.

L'insouciante qu'était cette jeune blonde n'avait pas la moindre idée de ce qu'endurait son amie lorsqu'elle lui faisait face. Elle ne savait rien, rien de ce passé, rien de tous ces gens, rien de ce petit-frère à qui elle ressemble tant.

Nino ne savait -pratiquemment- rien de Pryam.

Elle ne la connaissait pas vraiment. Elle le savait, mais elle s'en fichait. Nino se disait que ce n'était pas nécessaire, nul besoin d'en savoir tant pour apprécier quelqu'un. Elle gardait à l'esprit ce qui lui semblait être l'essentiel, elle savait de Pryam qu'elle avait beau être faible elle restait quelqu'un d'infiniment gentil, et c'était déjà bien plus que suffisant.
Elle n'avait d'ailleurs aucune idée du pouvoir qu'avait obtenue son amie dès l'adolescence, mais Nino se souvenait d'elle, et elle n'était pas prête de l'oublier.
C'est le plus important, non ?
Chanceuse, Nino, très chanceuse. Elle restait, malgré elle, l'une des rares personnes à ne pas être oubliée, à avoir droit à son lot de souvenirs, de chaque minute, chaque seconde passée à ses côtés. Grand privilège.

Elle agitait ses hanches, une, deux, puis trois fois. La tête haute, le regarde droit, les genoux pliés, la batte empoignée, c'est toujours le même rituel.  Pryam lui fit comprendre que la partie commençait pour de bon, c'était du sérieux. Et les barres volaient, plus haut les unes que les autres. Si ça avait été un vrai match, Nino n'aurai sûrement au aucun mal à courir à plusieurs bases, voire même, à faire un Homerun. Mais ce n'était que des lancers.

Dis Pryam, tu ne me parles jamais de toi.

Incapable de garder pour elle, crever l'abcès c'était sa spécialité.

D'où tu viens ? Qu'est-ce que tu aimes ? Qu'est-ce que tu détestes ?

Elle essayait de poser des questions assez vague afin de ne pas trop la froisser. Elle n'était pas curieuse de nature, mais il est vrai que Pryam l'intriguait vachement.

Et ton pouvoir, c'est quoi ?

Et toc.



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MessageSujet: Re: youngsters — nino   youngsters — nino 1400359500-clockSam 30 Juil 2016 - 13:56
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Klank. Le bruit des balles qui tapent la batte et qui s'envolent - haut, si haut que tu es éblouie quand tu tentes de les regarder.  Elle renvoie tous tes lancers, elle les fait décoller comme des oiseaux qui migrent ; si légères. Tu trouves ça magique un peu, quelque part. C'est beau. Tu aimes quand c'est comme ça - quand tu n'as rien à dire, rien à penser, juste suivre un mouvement qui se répète encore et encore ; ça ne te lasse pas, ça te détend même, parce que tu n'es pas une personne débrouillarde, alors que l'on te dise quoi faire ça te rassure. Tu as besoin d'être dirigée constamment pour vivre. Ou pour survivre, tu ne sais pas trop la différence.
Tu aimes bien le baseball.
A dire vrai, tu aimes bien le sport de manière générale sans pour autant avoir pu pratiquer quoi que ce soit réellement. Tu aimes sentir la sensation du bitume sous tes pieds quand tu marches ou la vibration des roulettes d'un skate ou de rollers, tu aimes la texture des balles de baseball que tu envoies tout comme tu te plairais surement à couper l'air de la batte, tu aimes le crissement du fer qui marque la glace quand tu as pu essayer le patin, tu aimes pratiquer un effort physique. Un jour peut-être tu t'y mettras. Peut-être même que ça te réussira, quelque part.
Prise dans tes rêveries, il te faut un temps pour capter la mélodie qui sort des lèvres de la blonde en face de toi. Ses mots te submergent et tu as un peu de mal à tout calculer. Dis Pryam, tu ne me parles jamais de toi. Tu ne parles jamais, en fait. D'où tu viens ? Qu'est-ce que tu aimes ? Qu'est-ce que tu détestes ? Tu ne scilles pas, la regardant simplement de ton air fermé. Et ton pouvoir, c'est quoi ? Tu plisses un peu tes yeux sous ta casquette. Tu n'aimes pas converser - tu n'es pas douée pour ça. Tu détournes les talons, prenant quelques balles dans le panier avant de lui en lancer une - un peu forte, peut-être. Tu rajustes ta casquette sur le haut de ton crâne. Tu n'as rien à lui dire à Nino. Autant tu te laisses emporter, autant n'as-tu pas envie que le courant se mélange et que vous vous liez - ça te fait peur. Pourtant, tu finis par poser tes balles sur le sable du terrain et tu prends un bout de bois qui traîne. Et tu marques le sol. Londres. Famille. Rien. Amnésie. Tu vas à l'essentiel, comme tes LMS et tu te relèves sans lui jeter un regard. Tu as l'impression qu'elle a marché sur tes plates bandes, un peu.
Mais tu es incapable de lui en vouloir.





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MessageSujet: Re: youngsters — nino   youngsters — nino 1400359500-clockLun 1 Aoû 2016 - 18:49




ft. pryam

Londres. Famille. Rien. Amnésie.

Ne pouvant s'empêcher de sourire, parce que c'était peut-être fou, mais c'était amplement suffisant à ses yeux. À vrai dire, c'était bien plus que ce qu'elle imaginait, certaine de recevoir l'un des innombrables silence de la jeune bleue. Elle décida de ne plus lui poser une seule question, elle savait quel énorme effort Pryam venait de faire, et ça représentait déjà beaucoup pour la jeune blonde.
Puis le silence revint à la charge.  Mais ce n'était pas l'un de ces silences qui dérangait, qui provoquait une gêne ou un embarras, loin de là. C'était le silence qui prouvait que chacune d'entre elle prenait du plaisir à être avec l'autre sans même avoir à dire le moindre mot. Et les balles volaient de plus belle.

Nino avait beau se concentrer pour ne pas les manquer, elle ne pouvait s'empêcher de penser à autre chose, là tout de suite. La dernière balle, elle termina par la manquer, frappant alors l'air. Elle n'était plus dedans, elle ne pouvait plus s'en empecher, elle avait beau s'être promit de ne plus l'embêter avec ces questions c'était plus fort qu'elle.
Elle posa le bout de sa batte sur le sol, s'appuyant dessus, toute souriante et sûre d'elle.

Je n'sais pas grand chose de toi Pryam.

Eclintante d'amour pour sa passion, elle continua.

Mais, je sais une chose : tu apprécies le baseball.

Elle pointa sa batte en direction de son amie, comme pour la rendre coupable de ce fait.

Et tu sais comment je le sais ?
Demanda-t-elle, scrutant les mains de son amie, sans vraiment attendre de réponse. Je le sens dans tes lancers.
C'est comme si que chaque balle que tu lances est ta dernière, tu les lances avec force et détermination, alors qu'on est même pas en compétition.
Même quand je me dis que tu en as marre, tu en revoies une avec plus de puissance, c'est génial.


Puis, elle le voit dans ses yeux, mais ça elle ne lui dira pas. Elle est certaine de ce qu'elle dit, bien qu'elle passait sûrement pour une autre folle à assurer des choses de ce genre avec tant de confiance. Elle riait un peu, puis s'étira et bailla bruyamment.

J'ai envie de continuer, mais j'ai trop faim !


Elle s'assit en tailleur, arborant l'une de ses mines impatientes. Un bon sportif se doit d'avoir une bonne alimentation.



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MessageSujet: Re: youngsters — nino   youngsters — nino 1400359500-clockMar 2 Aoû 2016 - 12:59
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Nino est imprévisible. Quand tu penses qu'elle n'a plus d'énergie, elle a déjà rechargé la batterie. Quand tu te dis qu'elle n'a plus faim, elle va recommander trois plats. Quand tu te dis qu'elle est enfin fatiguée, elle saute partout. Et quand tu penses qu'elle va enfin te lâcher les baskets, elle revient aussitôt fourrer son nez dans tes affaires. Nino, c'est un peu un doigt d'honneur levé gracieusement en direction de toute logique. C'est un peu ce qui la rend à la fois éblouissante et terriblement agaçante.
Nino elle est imprévisible, mais on peut lire en elle comme dans un livre ouvert - surtout avec le baseball. Et tu sens dans les balles qu'elle renvoie qu'elle n'a pas encore débité toutes les âneries qui traversent son esprit. Quand elle manque la dernière, tu ne te mets même pas en position pour en relancer une - tu as compris que ça allait encore être ta fête. Je n'sais pas grand chose de toi Pryam. On le sait déjà ça. Mais, je sais une chose : tu apprécies le baseball. Elle te pointe du doigt, jugée coupable par le tribunal. Et tu sais comment je le sais ? Non - tu ne jugeras pas que pour une fois elle ait correct sur le sujet - mais tu dois avouer que tu t'en fous quand même pas mal. Je le sens dans tes lancers. Ca y est, Nino a atteint le septième sens. Tout va bien. C'est comme si que chaque balle que tu lances est ta dernière, tu les lances avec force et détermination, alors qu'on est même pas en compétition. Même quand je me dis que tu en as marre, tu en revoies une avec plus de puissance, c'est génial. Tu la laisses parler - ce n'est pas comme si tu pouvais faire autre chose au fond. Qui plus est, la blonde n'a pas tout à fait tord que tu veuilles l'admettre ou non, le baseball, ça te fait quand même bien kiffer, Pryam. Et avec de l'entraînement, tu pourrais peut-être même être un tantinet douée pour la chose. Tu écoutes son rire si doux à tes oreilles et tu la regardes bailler, une envie irrésistible de lui dire de mettre la main devant la bouche te taraudant. Et à sa remarque tu reposes tes balles, te dirigeant vers l'arbre où tu as posé ton panier. Tu t'assois par terre et lui fais signe de faire de même, commençant à sortir le drap que tu poses par terre pour ne pas avoir à poser la nourriture sur l'herbe et tu sors les sandwichs, les chips, les boissons, gardant les gâteaux encore un peu au frais. Tu ouvres un paquet de chips et tu déballes un sandwich que tu tends à la blonde.
Son préféré, évidemment.





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MessageSujet: Re: youngsters — nino   youngsters — nino 1400359500-clockMar 9 Aoû 2016 - 18:34




ft. pryam

Elle aggripa le sandwich tendu par son amie, bavant presque. Débordante d'amour à ce moment là, elle pouvait lui hurler qu'elle l'aimait.
Je t'aime trop t'es parfaite on s'épouse quand tu veux !
Et le pire c'est qu'elle était sincère, ça faisait parti dont elle ignorait la gravité. Elle était donc posée là, à dévorer son sandwich après lui avoir insérer quelques chips à l'intérieur. Silencieuse à son tour, le temps d'engloutir tout ce qu'elle pouvait, elle se mit en suite à mendier pour en avoir davantage, en esperant qu'il y en ai. Elle le savait qu'il y en avait, Pryam faisait toujours plusieurs sandwich parce qu'elle connaissait l'importance de sa faim, tout comme elle savait ce que la blonde voulait avoir à l'intérieur du sandwich. Elle savait qu'elle préferait le poulet au thon, qu'elle n'aimait pas les tomates, qu'elle adorait les cornichons. Pryam, parfois, était la seule à connaitre ce genre de détail. Mais c'est loin d'être important.

Après avoir terminé de se remplir le ventre, bien avant sa voisine, Nino s'allonga, le bouton de son short détaché, ainsi que sa braguette. Prions pour qu'elle porte une culotte aujourd'hui. C'était l'heure de sa sieste, la sieste qui lui permettait de digérer, enfin, cétait ce qu'elle se tuait à repéter. Mais cette sieste était en réalité provoquée par son pouvoir, il agissait sur Pryam maintenant qu'elle était à ses côtés, proche. Ainsi elle restera dans sa mémoire, mais c'était tout de même épuisant. Et dommage, elle qui se faisait une joie de passer sa journée à jouer avec la jeune bleue.

On fait une petite sieste et on recommence d'accord ?



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