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 comme une âme qui s’éraille dans ce monde qui déraille •• o w a i n

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Anonymous
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MessageSujet: comme une âme qui s’éraille dans ce monde qui déraille •• o w a i n   comme une âme qui s’éraille dans ce monde qui déraille •• o w a i n 1400359500-clockVen 15 Juin 2018 - 19:30
2:06 du matin, personne dans les rues.
Le silence dans l’air semble peu rassurant, la fraîcheur de la nuit apaisante pourtant. Service terminé, “j’pars devant la limace !” gueulé au seul et au meilleur ami que la Terre ait pu lui offrir et la porte de service claque tranquillement au rythme de ses pas qui se meuvent sur le pavé. Des pas qui dansent, calmement, la silhouette qui bouge gracieusement, Othello fatigué mais heureux, toujours après de telles soirées, qui ne peut empêcher son âme de vibrer à l’écoute du son de son casque branché aux oreilles. Pas de monstre pour cette fois, seulement un adolescent épuisé qui, une fois encore sembla prendre le mauvais chemin. Regard rivé sur sa playlist, qui se ferme une seconde, se réouvre puis se lève. Enfin.

Oh.
La vision de la sortie qui se brouille par les ombres, menaçantes ombres qui ricanent sous son nez. À fronce-t-il les sourcils lorsque des ses mains habiles il débranche son casque, le glisse à sa nuque pour mieux appréhender le mauvais pressentiment qui l’agresse violemment. “Vous cherchez un truc les gars ?

Des ricanements, encore.

— On l’a trouvé.
Ah, bien. Du coup, vous devriez rentrer chez vous, c’est qu’c’est dangereux les rues à cette heure…

Nonchalance suggestive au corps et aux lèvres, pas effrayer le moins du monde par les pas qui s’approchent. Il ne recule pas, jette brièvement un oeil en arrière pour comprendre que de toute façon c’est peine perdue. Il est entouré. De brutes. Aux regards mauvais. Assoiffées. De violence et de sang. De vengeance. Sans comprendre.

Quelle merde…

— Othello Heikkinen, élève à prismver.
— Classe A.
— Les meilleurs des meilleurs.
— L’élite !

Oh ça siffle si mauvais sous leur langue qui brûlent. Comme des serpents.
C’est donc ça.

— Mon cul l’élite, on va t’montrer !
Les gars sérieux ? La jalousie ça s’soigne 'savez.
— Ta gueule.

Ok.

2:11 du matin, et c’est la guerre qui débute.
Au centre il inspire, se sent étrangement calme avant que les premiers coups ne pleuvent, qu’il ne les rende, légitime défense après tout -et Owain qui ne devrait pas tarder à rappliquer. Il y comptait bien, c’était toujours plus amusant à deux. En attendant il allait les calmer, se concentrer pour les forcer à chuter, se concentrer pour contrôler. Les statistiques. Les leurs. Les siennes. Aller tombe ! Seulement…

Hein ?

C’est lui au sol à l’instant. Sous une pluie de coups, une pluie de griffes et de hurlements rageux. Des ours.

C’est lui au sol qui met un temps avant de comprendre.

Aujourd’hui ça ne marchera pas.
Pas comme ça Othello.
Va falloir faire sans.
Pouvoir.

Bande d’enfoirés !

Alors il se relève malgré la douleur et frappe à son tour, frappe sans arrêt sans savoir trop où, peu importe, l’instinct de survie l’empêche d’y penser. Il s’en fout, il veut juste se casser, juste se sauver, juste. Vivre.

(((i m p o  s s i b l e)))
qui se murmure.

Gémissements retenus sous les lames, deux gars inconscients sur 20 c’est trop peu pour survivre il le sait. Putain. Manquait plus que ça.

— Aaaah c’est bizarre, j’aurai juré qu’tu pouvais nous défoncer !

Un rire à glacer le sang. Une chute encore qu’ils rendent définitive en lui écrasant les bras. Ça craque, ça crie, ça pleure. De colère et d’adrénaline.

(((i m p o s s i b l e)))
qui se réalise.

— C’est bon les gars écartez-vous.

Ils s’exécutent alors il s’approche, s’abaisse, murmure des mots sales et écoeurants avant de cracher, sur son corps immobile, sur son âme enragée, sa fiertée défoncée. Othello lui ne dit rien, cherche seulement, dans un ultime réflexe à se relever. Pour dégager. S’évader. Pour.

Vivre.
Vivre.
Vivre.

V i v r e.

Seulement.

(((i m p o s s i b l e)))
on le retient soudain. On ricane encore, on le frappe encore, lui tire les cheveux si fort pour lui relever la tête. Pour qu’il voit vers le ciel ces ombres au-dessus qui fondent, s’effritent sous la vue qui se brouille. Il fait pitié. Le regard mauvais.

Putain !

— Vous êtes tous pareils dans cette école. Des monstres, tu sais ? Sans vos pouvoirs vous servez à rien. Vous êtes des nuls. Et on va continuer à t'le prouver.
Tch.
— Y paraît qu’t’es handicapé ?
— Ouuuuh pas bien !

Des rires toujours.
Il le sent mal mais il est bien incapable de repousser la main qui se pose sur sa jambe. Sur sa prothèse quelle tapote presque amicalement.

— La jambe c’est ça ?

Les iris se dilatent, sueurs froides en pagaille.
Ça sent pas bon, pas bon du tout.
Parce qu’il a un sourire mauvais, si mauvais. Cruel.
Et.
E f f r a y a n t.
Le méchant.

— Aller, t’as l’air en forme on va s’amuser encore un peu.

Pas besoin d’être intelligent pour deviner ce qu’il s’est passé ensuite. Une prothèse qu’on utilise comme un club de golf, droit dans la tête, et c’est le signe de départ d’une nouvelle pluie de poings qui s’abattent sans aucune défense à percer. Othello est sonné, trop faible désormais pour penser, trop effrayé pour réfléchir, trop abîmé pour se sauver.

Abîmé sur le bitume d’une petite rue en pleine nuit, le sang qui suinte sous l’inconscience de l’esprit.

— Cassez-vous d'cette île.

Avant qu'ils ne partent eux aussi, pour disparaître dans le silence de la nuit.

2:26 du matin, et c’est l’horreur qu’on découvre.
Owain si tu savais.
À quel point il est désolé.

Sans savoir pourquoi.
hrp | 16 juin
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Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Re: comme une âme qui s’éraille dans ce monde qui déraille •• o w a i n   comme une âme qui s’éraille dans ce monde qui déraille •• o w a i n 1400359500-clockJeu 21 Juin 2018 - 23:58


comme une âme qui s’éraille dans ce monde qui déraille

f t .  O t h e l l o

comme une âme qui s’éraille dans ce monde qui déraille •• o w a i n RrHlKnP
comme une âme qui s’éraille dans ce monde qui déraille •• o w a i n NlXv5ys


Tard au Remains - ce qu'il reste de toi ne sont que  des fragments de qui tu es. De bonne humeur mais fatigué, mentalement physiquement - tu t'étires, dans l'espoir que ces maux quittent ton corps à ta volonté, mais tout ne se passe tel que tu l'aurais souhaité, tu le sais. Là éparpillés sous l'ombre d'un corps argenté, fenêtre ouverte pour l'intérieur aérer tu t'absentes une touche. Othello part devant trop rapidement pour que tu ne puisses l'attraper ((et qu'est ce que tu aurais aimé)). Eros est toujours avec toi, vous discutez de plats. Innover, créer, presque des artistes en oeuvre - c'est ce à quoi vous ressemblez.

Trois heures moins vingt lorsque vous finissez de ranger. Tu te demandes si Othello dort à cette heure, sceptique d'abord, conscient de vos escapades tard le soir devienus excuses pour se dévoiler aux bras de Morphée, excuses pour ne pas affronter ses peurs. Pas  tranquille dans les rues, fraicheur contre ton épiderme habitué à l'atmosphère un peu plus chaleureuse mais confortable de l’intérieur du Remains. ((Tu n'y es pas depuis assez longtemps pour dire que c'est ta maison comme l'auraient fait Orion, ou ton A préféré))

Tu le trouves contre un mur, Owain.

Murmures te disent de pas t'en mêler d'abord, incapable de complètement reconnaître ((ou d'admettre voir)) qui tu vois dans cette pénombre. Tu veux te cacher les yeux, te boucher les oreilles, ne rien dire - fuir comme t'as tant l'habitude à faire face aux confrontations qui te touchent directement. Les reflets de lueurs éclairent ce semblant de confusion t'habitant ((celui qui fait que tu détournes d'un regard l'air dépité)), te font voir ce que tu n'aurais pas aimé.

-"Mckain-"

Annoncé, hésitant, tu ne sais pas à quoi tu t'attends.

-"Mckain ?"

Il est à quelques mètres devant toi, et tu t'assures de son état, il ne te répond pour l'instant pas.

-"Mckain...! Qu'est ce qui s'est passé ?"

T'es là cette fois, lui tient les épaules - tes tentatives pour le réveiller n'ont pas l'effet que tu aurais souhaité. Plus que ça tu remarques maintenant seulement que sa prothèse n'est plus.

-"...C'pas vrai." Entre deux expirations exaspérées. Tu n'abandonnes pas D - insiste, demande s'il t'entend, s'il remarque ta présence qu'il te signale. T'es dans cet étrange état de calme et panique en même temps, parce que ça aurait pu être pire - du moins c'est ce que tu as l'habitude de te dire, dans cette optique de self-preservation. Ainsi espères-tu qu'aussi amoché soit le A là dans tes bras, qu'il ne va pas pas se réveiller - dénigre de tout ton cœur cette possibilité. Content seulement de le trouver, bêtement, à croire qu'il y avait une chance que tu sois arrivé à temps.

Faut que t'appelles les urgences, Owain.

((Tu ne le dis pas, car toi même tu ne comprends pas mais tu pleures ce soir là.))


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