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 BAMBOLEO BAMBOLEA • libre

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MessageSujet: BAMBOLEO BAMBOLEA • libre   BAMBOLEO BAMBOLEA • libre 1400359500-clockVen 21 Fév 2014 - 1:36


HERE AMONG THE SEWER RATS
A BREATH AWAY FROM HELL

— BAMBOLEOOOOOO, BAMBOLEAAAAAAAAAAA.

Ses pas étaient guillerets. Son allure fébrile. Son déhanchement gracile.
Pieds nus dans la boue noire, il arpentait les longs boyaux sombres sans autre lumière que celle de ses yeux brillants. Sa voix acapella se heurtait à tous les murs et explosait de plus belle à chaque fois qu'elle ricochait quelque part. On appelait ça l'écho, lui appelait là ses jumeaux, dix, puis cent, puis mille Zafiro qui s'époumonaient sous terre.

L'idée le ravissait - être une chorale à soi tout seul, c'était quand même grandiose. Il ne manquait qu'une bonne instru qui envoyait bien pour que la fresque soit parfaite. Qu'importe ! Zafiro était heureux.

— PORQUE MI VIDA, YO LA PREFERIO VIVIR ASI.

Et quand Zafiro est heureux, rien ne l'arrête. Rien ne l'écoeure. À vrai dire, il se fait comme imperméable. Il se ferme à la laideur du monde et à ce qu'il a de plus sale - la pénombre glissait sur sa peau brune et se faisait lumière. Il était un convertisseur ambulant qui transformait la crasse en bonheur.

Même l'eau croupie dans laquelle il pataugeait allègrement ne semblait le gêner : son pantalon était moucheté de salissures qu'il ne voyait pas. Et l'odeur qui flottait tout autour, âpre et fétide, n'avait pas franchement l'air de le déranger non plus.

Il fallait voir le bon côté des choses - dans ce genre de planques, où la beauté naturelle n'était pas tout à fait l'apanage des lieux, l'important était de ne relever que ce qu'il y avait de bon. C'était à la fois spacieux et intimiste, avec une résonance très fun, et une ambiance de film horrifique low budget. De quoi faire de pures fêtes à thème si on maniait habilement la chose. Même un lieu aussi sordide n'était pas à même d'entamer sa joie intersidérale.

Zafiro sautillait un peu partout, furetant à droite à gauche, s'émerveillant d'un gros rat adipeux ou d'une canalisation douteuse.
Et puis alors qu'il traçait comme un dingue à travers un corridor crasseux.

— BAMBOLEOOO, BAMBOLEAAAAAAAAAH !!!

Si ça se trouve, quelqu'un finirait bien par l'entendre (et à fortiori lui dire de la fermer).

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MessageSujet: Re: BAMBOLEO BAMBOLEA • libre   BAMBOLEO BAMBOLEA • libre 1400359500-clockSam 22 Fév 2014 - 1:11



Le silence se brise dans un éclat phénoménal, rompue par une voix incroyablement imposante

feat : Zafiro
Color: #045FB4
Je me demandais sincèrement ce que je fabriquais dans les égouts, parfois...

Il s'agissait peut-être là d'une question de nostalgie. Oui. Avant de rencontrer mes rares et véritables amies, de rejoindre le club de musique ou même le mouvement Entropy, ma seule compagnie, celle qui était toujours présente à mes côtés, sans exception, n'était autre que la solitude. Étrange impression. Dans le fond, ce terme me plongeait dans un désespoir sans fin, m'effrayait, me faisait ressentir une sorte de malaise ; toutefois la solitude était malheureusement devenue mon quotidien durant une longue période de ma vie, une habitude qui ne me faisait pas réellement souffrir sur le moment.
Elle devenait une souffrance à long terme, néanmoins. Et chaque fois que je remarquais que j'étais isolée de tout, la tristesse s'emparait de moi.
À cette époque — il y avait un ou deux ans —, je me rendais assez fréquemment dans les égouts de la ville, loin de la population bruyante de Prismver, dans l'espoir de trouver un peu de calme. C'était en quelque sorte mon coin à moi, là où personne ne viendrait me déranger, là où j'aurais la possibilité de bénéficier des joies de l'isolement.

Vêtue de mon chandail bleu à capuche et d'un jeans, je traversais les longs couloirs des égouts. Je pouvais entendre le bruit des gouttes d'eau sale, tombant une par une sur le sol répugnant des installations. Mes vieilles baskets marchaient dans des flaques de boue, devenant plus abîmées qu'auparavant. Soupir. Je me demandais comment je pouvais supporter un tel lieu étant plus jeune, c'était absolument immonde. Qu'est-ce que je fabriquais là, encore une fois ? Ah. même si je me plaignais et grognait intérieurement contre cet endroit nauséabonde, la promenade me faisait beaucoup de bien. Paisible. Silence.

Mais...

Mais j'entendis une mélodie générant un écho assourdissant à travers les égouts, une voix imposante, chanter des paroles incompréhensibles. Je me retournai instinctivement, pour ne rien apercevoir autour de moi. Rien. Personne. La tranquillité fut simplement rompue par un indésirable dans les égouts. L'une de mes dents se planta dans ma lèvre inférieure, signe d'agacement. J'ignorais à qui appartenait cette voix, mais cela m'importait peu, en réalité.

▬ LA FERME ! ROH ! hurlai-je sur un ton méchant.

J'osais espérer être entendue du perturbateur. Je continuais à nouveau ma marche.
H.S : Je sais pas si tu me permets de poster QWQ
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MessageSujet: Re: BAMBOLEO BAMBOLEA • libre   BAMBOLEO BAMBOLEA • libre 1400359500-clockJeu 27 Fév 2014 - 19:56

you get accustomed
to the smell.

— LA FERME ! ROH !

Bingo.
Le beuglement fusa à travers les égouts et sonna les cloches du pauvre Zafiro, arrêté net dans son élan. Il se figea sur place dans un bruit humide de gadoue. Quoi ? QUOI ?! Un rabat-joie malpoli mal léché méchant venait de le moucher gratuitement sans même avoir la décence de venir à sa rencontre ? Quel genre d'individu pouvait se permettre d'ainsi stopper le flux merveilleux de la joie pure sans aucun remords ??? C'était comme retirer le dvd du superbowl de Beyonce en pleine lecture. C'était comme noyer un petit chaton dans les toilettes.

La rage monta si vite dans les artères de Zafiro qu'elle causa comme un grand circuit dans tout son corps. Sa colère déferla comme une vague hawaienne et son sang bouillant se répandit dans ses muscles plus vite encore que le flots de vase dans lequel il s'était mis, instantanément, à courir. On aurait cru une bête féroce - le mythe du crocodile dans les égouts tenait peut-être sa source.

— LA FERME ? COMMENT CA LA FERME ? À QUI TU DIS LA FERME ? À MOI PEUT ÊTRE ? LAISSE-MOI TE DIRE UNE CHOSE, PREMIÈREMENT, NON, DEUXIÈMEMENT, TOI D'ABORD, TROISIÈMEMENT, JE SUIS SUR QUE T'ES MOCHE MÊME SI J'AI PAS ENCORE VU TON VISAGE.

Traversant les ténèbres moites, il comptait frénétiquement sur ses doigts, et alors qu'il allait s'attaquer au quatrièmement - qui portait sur l'intelligence très probablement limitée de son agresseur verbal - il tomba tout à fait par hasard sur une jeune pèlerine aux cheveux bleus. Il la jaugea du regard avec un dédain typiquement zafiresque, légèrement rehaussé d'une certaine pointe de préciosité (le terme fabulous n'est pas suffisamment littéraire pour bien passer ici). Le décor était assez saugrenu et rajoutait un petit côté cocasse à cette confrontation. Le tsigane ne s'en préoccupait guère, bien trop obnubilé par le moment présent.

Tel le tourbillon d'énergie qu'il était, sourcils froncés et poings serrés, il secoua la tête à la manière des taureaux fous de rage lâchés en plein stade devant le toréador.

Ses hurlement fendirent à nouveau l'air nauséabond alors qu'il mettait avec force constance ses mains sur ses hanches.

— HÉ TOI LÀ. OUI TOI. T'AS QUELQUE CHOSE CONTRE LES GYPSY KINGS ?

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MessageSujet: Re: BAMBOLEO BAMBOLEA • libre   BAMBOLEO BAMBOLEA • libre 1400359500-clockDim 2 Mar 2014 - 15:47



Celui qui veut la paix, déclare la guerre... je n'aurais jamais cru que cette expression était vraie...

feat : Zafiro
Color: #045FB4
Le calme revint subitement après mon hurlement, pour le bonheur de mes pauvres oreilles qui ne demandaient qu'à se tenir loin du brouhaha habituel de Prismver. Je me remis à lever le regard pour regarder les murs des égouts, tout en marchant tranquillement.

▬ LA FERME ? COMMENT ÇA LA FERME ? À QUI TU DIS LA FERME ? À MOI PEUT-ÊTRE ? LAISSE-MOI TE DIRE UNE CHOSE, PREMIÈREMENT, NON, DEUXIÈMEMENT, TOI D'ABORD, TROISIÈMEMENT, JE SUIS SÛR QUE T'ES MOCHE MÊME SI J'AI PAS ENCORE VU TON VISAGE. s'énervait l'inconnu.

Je me stoppai aussitôt après avoir entendu cela, en hésitant à me boucher les oreilles tant L'écho résonnait puissamment. Intérieurement, je grognais de rage et de colère pour l'attitude insupportable de mon interlocuteur. Premièrement, il n'allait pas se taire comme je le souhaitais ; deuxièmement, je sentais venir une dispute puisqu'il m'avait ordonné de me taire ; troisièmement, il allait me chercher pour me faire regretter mes propos, puisqu'il avait dit "je n'ai pas encore vu ton visage". Un coup d'œil derrière moi, je vérifiai que personne ne me suivait avant de continuer ma route, me cacher quelque part pour ne pas le rencontrer. Cependant, je ne fis même pas un seul pas que je me retrouvai en face d'un homme à l'allure peu occidentale — je ne saurais dire sa nationalité. Chevelure noire. Peau basanée. Un pressentiment me disait tout bas qu'il s'agissait du chanteur de tout à l'heure. Celui-ci posa ses mains sur ses hanches.

▬ HÉ TOI LÀ. OUI TOI. T'AS QUELQUE CHOSE CONTRE LES GYPSY KINGS ? me demanda-t-il en colère.

Je fronçai légèrement un sourcil ; puis je reculai légèrement ma tête pour lui montrer qu'il parlait trop fort. En entendant sa voix, je reconnus l'artiste mécontent que je voulais taire. Mon expression devint soudainement impassible, je braquai mes yeux sur lui, mes yeux plongeants et vides habituels.

▬ Tss... Petite pause. Pas en particulier. déclarai-je.

Penchant très légèrement ma tête sur un côté, je le détaillais un peu pour voir un peu mieux sa figure. Non, je ne l'avais jamais vu ou remarqué de ma vie. Un élève de Prismver ? Un habitant de la cité ? Aucune idée. J'essayais alors de paraître normale, de dissimuler ma colère pour le vacarme de tout à l'heure. Mes bras se croisèrent pour me donner un air sérieux.

▬ J'ai juste quelque chose contre les gens bizarres qui choisissent des endroits bizarres pour chanter des chansons bizarres. Je tournai légèrement la tête en direction de la rivière d'eau sale et nauséabonde qui s'écoulait à côté de nous. Je veux bien que les artistes aient besoin de trouver des lieux particuliers pour leur inspiration mais... Mon regard se tourna à nouveau vers lui, en laissant échapper un soupir. Personnellement j'étais venue ici pour le calme, alors merci d'arrêter ton récital horripilant, ou va ailleurs.

Suite à ces mots, je passai à côté de lui, sans un regard de plus, dans le but de m'éloigner, retrouver un peu de solitude.
H.S : Sorry, je connais pas ton code couleur ;;
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MessageSujet: Re: BAMBOLEO BAMBOLEA • libre   BAMBOLEO BAMBOLEA • libre 1400359500-clockLun 3 Mar 2014 - 21:28

Well someone's got
to clean 'em up, my friends
(hrp : pardoooon, ma couleur c'est indianred !)

— Pas en particulier.

Girl, tu n'as pas compris, il n'y a pas de demi-mesure avec les Gypsy Kings, soit tu mets toutes tes tripes et ton cœur avec eux soit tu retournes dans ton cabanon réfléchir au sens du mot jazz manouche.
Ça fait deux mots ? On s'en fout.

Zaf agita sa tête dans tous les sens possibles pour témoigner de sa virulente désapprobation. L'incrédulité et la colère se mêlaient admirablement sur son faciès pour former une expression étrange mais très éloquente. Il la détaillait des pieds à la tête comme un critique de mode bas de gamme. Il fallait absolument lui dire que cheveux bleus, c'est complètement 2013, et que si elle voulait être trendy il allait falloir passer à une teinture qui respirait l'été, la joie et le fuego de la pasion.

— J'ai juste quelque chose contre les gens bizarres qui choisissent des endroits bizarres pour chanter des chansons bizarres.

Elle continua de déblatérer, mais le tsigane était si consterné que ses tympans refusèrent d'eux-mêmes tout interaction avec le monde extérieur. Oui, Zafiro possédait cette capacité très énervante de déni où il n'était plus réceptif à aucune de vos paroles. Quand ce qu'il entendait était trop froid, trop méchant, trop ennuyeux ou les trois à la fois, il entrait en hibernation auditive. C'était comme une espèce de court-circuit volontaire pour dire NO à la réalité.

Le gitan se tenait bien droit, bras croisés sur son torse bombé, le port de tête altier,  l'air solennel, tapant du pied dans la boue avec insistance - les paroles de l'inconnue glissaient fluidement sur son imperméable personne.

Et puis soudain,
il bondit sur la jeune fille.

— BON. Ça y est t'as fini ton speech gurl ?

Il la prit dans ses bras avec la fougue d'une bête féroce qui referme ses serres sur sa proie. Elle croyait pouvoir filer à l'anglaise comme ça ? Mais on ne se débarrassait pas ainsi de Zafiro Esteban Tieban. Jamais. Même pas dans tes rêves. Mêmes pas dans un monde parallèle. Il l'empêcha de partir, la serrant contre lui de toute ses forces.

Et inexplicablement il devint aussi radieux qu'un petit chiot devant une balle, ou qu'un Zafiro qui se promenait dans les égouts avec sa nouvelle amie. Parce qu'il venait de se faire une pote, à l'instant, juste là. Oui oui.

— Je crois qu'on s'est pas compris toi et moi. Y'a eu un gros malentendu. Si si. Moi j'étais venu trouver le bonheur et la paix intérieure et la beauté cachée quelque part dans ce lieu de rêve, et puis en fait... toi aussi. Ce qui fait de nous des alliés jusqu'à la fin de la vida. Des potos à la vie à la muerte. Capiche ? Tu me reçois ?

Il eut un sourire à vous aveugler l'astre du jour alors qu'il se blottissait de plus belle contre Elise, trépignant sur place. Il s'était radicalement transformé et n'était plus le même Zafiro qu'il y avait.......... trois minutes. Et oui.
Pour Zaf, il ne s'agissait pas de rectifier le tir. Il s'agissait de faire preuve de bon sens.

— Je suis Zafiro, ton frère d'une autre dimension. DIS-MOI TON NOM.

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MessageSujet: Re: BAMBOLEO BAMBOLEA • libre   BAMBOLEO BAMBOLEA • libre 1400359500-clockMar 4 Mar 2014 - 20:09
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BAMBOLEO BAMBOLEA


À la base, Felicia s'était juste levée avec trois heures de retard. Une journée bien engagée, la veille, et bien terminée d'ailleurs : elle était partie dans la ville en agitant son ampli, si bien qu'elle avait réveillé la plupart des gens. Elle aurait d'ailleurs prit tarif si les gamins n'avaient pas aimé sa prestation musicale : elle avait donc dansé et chanté avec des gosses toute la journée, si bien qu'elle n'avait pas réussi à s'extirper de son lit pour la matinée suivante. Danser la moitié de la nuit, c'était quelque chose à ne pas refaire. L'avantage au moins, c'est que les D n'auraient pas à la supporter pendant les cours : eux, passeraient une journée sans problème et sans Felicia.

Pour elle c'était plus difficile : si c'était l'occasion parfaite pour sécher en feintant d'être malade, puisque on l'avait sûrement vue en train de roupiller et dans l'impossibilité de se réveiller, elle devait en revanche se forcer à ne faire aucun bruit en sortant. Essayez simplement d'imaginer à quel point c'est difficile pour elle de ne pas réagir à tout ce qui se passe autour : elle marchait en militaire, tendue, et finalement, quand elle fut dans la cour, elle ne put résister à un cri de joie suite à sa réussite : pas un bruit. Jusqu'à maintenant en tout cas, car là, elle avait alerté tout le pensionnat et dut courir à l'extérieur. Une fois le mur passé, elle fila dans la rue adjacente et, faute d'une issue correcte, souleva la bouche d'égout juste devant elle et s'enfonça dans les torpeurs des abysses - quelle phrase incroyable. C'est une fois dedans qu'elle se rendit compte que le toit était la seconde option... quelle idiote quelques fois.

Et là une chanson. Une voix de mec qui chantait à tue-tête - acte qui attira immédiatement l'attention de la demoiselle perdue. Elle courut pour rattraper la voix qui s'était tue peu après, sous la pression d'une autre personne mécontente. Si t'es pas contente, sors des égouts, pensa-t-elle, blasée. Felicia commença finalement à voler, allant bien plus vite et finit par retrouver le duo : pas bien difficile du fait qu'ils gueulaient comme pas deux...

▬ Hey vous deux. C'est qui qui chantait tout à l'heure ? MOI AUSSI JE VEUX CHANTER.

Wait. Un câlin. Il fallut environ 2,8 secondes à Felicia pour observer, réfléchir, déduire et enfin imaginer un scénario concernant les deux personnes présentes. La demoiselle cligna des yeux et leva une main solennelle. Elle balbutia quelques mots.

▬ Pardon pour. Intrusion de moi. Je. Savais pas que. Amour.
CODE DE PHOENIX O'CONNELL POUR NEVER UTOPIA

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MessageSujet: Re: BAMBOLEO BAMBOLEA • libre   BAMBOLEO BAMBOLEA • libre 1400359500-clockMer 5 Mar 2014 - 17:11



Un surexcité, c'est trop, alors en avoir deux, c'est juste insupportable...

feat : Zafiro et Felicia
Color: #045FB4
▬ BON. Ça y est t'as fini ton speech gurl ? demanda-t-il.

▬ Ouais j'ai fini. confirmai-je, un sourire sarcastique aux lèvres.

Les égouts étaient vastes et s'entendaient à des kilomètres. J'allais facilement pouvoir échapper à cet énergumène agaçant qui me criait dessus sans raison. Ah, enfin. Les bras derrière la nuque, je repris ma marche dans les souterrains de la cité. Mais, je sentis soudainement une étreinte autour de moi, qui m'empêchait d'avancer plus loin. Un sursaut. Je compris quelques secondes après qu'il me serrait contre lui, de plus en plus fort.

▬ Je crois qu'on s'est pas compris toi et moi. Y'a eu un gros malentendu. Si si. Moi j'étais venu trouver le bonheur et la paix intérieure et la beauté cachée quelque part dans ce lieu de rêve, et puis en fait... toi aussi. Ce qui fait de nous des alliés jusqu'à la fin de la vida. Des potos à la vie à la muerte. Capiche ? Tu me reçois ? expliqua-t-il.

Lieu de rêve... Personnellement, même si je venais ici régulièrement dans le passé, je n'avais jamais considéré ce lieu comme étant magnifique, loin de là. Je n'avais simplement pas le choix si je voulais de la tranquillité. Échapper au bruit. Échapper aux gens. Échapper à des gens comme lui. Il me comparait même à sa personne, alors que je ne voyais aucune ressemblance entre nous. Entre une personne qui venait ici pour chanter et une personne qui voulait trouver le silence, je ne voyais pas de point commun. Entre temps, sa marque d'affection me répugnait et m'énervait à un point inimaginable. Il avait changé d'humeur si vite que cela en devenait plutôt effrayant.

▬ Je suis Zafiro, ton frère d'une autre dimension. DIS-MOI TON NOM. se présenta Zafiro.

Étranglée par son emprise, je me débattais légèrement, tout en essayant de me glisser comme une anguille à travers ses bras. Tentative échouée.

▬ Elise... balbutiai-je.

Je stoppai toute tentative de résistance, comprenant que c'était inutile avec lui. Il n'allait pas me lâcher de sitôt et je n'aurais d'autre choix que d'utiliser la force, après toutefois quelques explications.

▬ Écoute... Je pense qu'il y a effectivement un malentendu. Je suis venue chercher la paix, mais seule. Totalement seule. La solitude est la seule forme de paix que je peux trouver en me réfugiant ici, alors je n'ai pas besoin d'être en ta compagnie, ni que nous soyons des alliés. En gros, adios... expliquai-je.

J'ignorais s'il était espagnol, mais comme il avait prononcé le terme "vida" signifiant "vie" dans cette langue, je m'étais dit qu'il était de cette nationalité. Dans le passé, j'avais déjà eu l'occasion d'entendre cette langue dite poétique et merveilleuse par mon père argentin. Néanmoins contrairement à ce dernier, mon vocabulaire était très restreint, même voir inexistant. À l'exception de quelques mots, je ne savais pas parler cette langue. Puisque je venais de lui dire au revoir, je me préparais à lui échapper en usant de mon pouvoir cette fois-ci, mais quelque chose arriva de nulle part.

▬ Hey vous deux. C'est qui qui chantait tout à l'heure ? MOI AUSSI JE VEUX CHANTER. hurla une voix.

Nouveau sursaut. Je tournai rapidement la tête pour découvrir la nouvelle arrivante. Une fille aux cheveux roses. Vu ce qu'elle venait d'annoncer, je la soupçonnais fortement d'être de nature aussi bruyante que Zafiro. Grognement. Je voulais la chasser, mais son comportement était assez étrange à l'instant. Elle nous observait avec un air quelque peu étonné. Alors à la place de me montrer aussi peu chaleureuse qu'à mon habitude, je démontrai toute mon interrogation sur mon visage.

▬ Pardon pour. Intrusion de moi. Je. Savais pas que. Amour. balbutia l'inconnue.

Hein ?
À l'entente du dernier mot, je fronçai un sourcil ; mon visage dessina une expression absolument magnifique, comme si elle venait de dire la plus grande absurdité du monde. Quoi ? Amour ? Moi ? Avec lui ? Et puis quoi encore ? J'utilisai alors ma force sur-développée pour dégager le bras de Zafiro avec une extrême facilité, pour me libérer enfin — pourquoi ne l'avais-je pas fait plus tôt ? Je fis un demi-tour sur moi-même pour me retrouver en face des deux.

▬ Ouais mais non. Il n'y a jamais eu d'amour entre nous et il n'y en aura jamais, ma chère. déclarai-je en grognant.

Je croisais les bras en prenant un air très sérieux, juste pour prouver que je ne plaisantais pas là-dessus.
H.S : Felicia tu m'as tuée XD
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MessageSujet: Re: BAMBOLEO BAMBOLEA • libre   BAMBOLEO BAMBOLEA • libre 1400359500-clockJeu 6 Mar 2014 - 20:04

BODIES ON
THE HIGHWAY



— Écoute... Je pense qu'il y a effectivement un malentendu. Je suis venue chercher la paix, mais seule. Totalement seule. La solitude est la seule forme de paix que je peux trouver en me réfugiant ici, alors je n'ai pas besoin d'être en ta compagnie, ni que nous soyons des alliés. En gros, adios...

— WOW !! TU PARLES ESPAGNOL TOI AUSSI ?? Oh mon dieu mais on a trop de points communs je te jure c'est trop FOU. Tu vas aux cours d'Elena ? Elle a trop la classe non ? Bon t'inquiète je te promets qu'on fera quelque chose pour tes cheveux mais pour l'instant j'ai faim. T'as pas faim toi ? Ah et puis Elise c'est trop joli comme prénom ça Elise ça me rappelle que j'ai fait un remix électro de la lettre à Elise je te montrerais la choré que j'ai fait dessus.

Zafiro était un professionnel du genre - omettre quatre vingt dix pourcent des informations d'une phrase pour n'en conserver que la substantifique moelle. Autrement dit, ce qui l'arrangeait.

Bien entendu, il n'était pas dupe. Il était le premier à savoir quand sa présence était appréciée ou pas. Mais ce n'était pas au premier rejet qu'il se rebutait, parce qu'on n'arrive jamais à rien comme ça. Zafiro mettait un point d'honneur à s'immiscer dans les petites vies des gens : il partait de zéro pour se frayer un chemin de rire, de joie et de couleurs dans les quotidiens de ceux qui croisaient le sien.

En l'occurrence, il percevait très bien le malaise de la jeune fille, bien sûr, et il sentait plus encore la tension qui se diffusait sous ses bras alors qu'il l'avait entourée des siens. C'était un signe qu'elle n'était pas franchement très heureuse de cette soudaine promiscuïté physique. Mais pour le tsigane, aucune espèce d'importance. Quand quelqu'un n'était pas heureux de quelque chose, il suffisait d'inverser la tendance, c'est tout.

Un grand sourire en forme de banane s'esquissa sur son visage. Il respirait la bonne humeur au milieu de ces eaux poisseuses et des mauvaises ondes de la grognonne mais adorable Elise.
Et puis tout à coup.

— Hey vous deux. C'est qui qui chantait tout à l'heure ? MOI AUSSI JE VEUX CHANTER.

La réaction de Zafiro fut immédiate.
Sa tête se retourna comme un ressort, et bientôt tout son corps gracile fit volte-face dans un joyeux clapotis de boue. Comme il n'avait pas lâché son acolyte, il l'entraîna aussi dans la manœuvre, qui ressemblait plus à un pas de danse épileptique qu'autre chose.

Quelqu'un - une apparition divine, la voix de la raison, le rayon de soleil ultime qui venait resplendir sous terre pour les gorger de sa perfection. Cette perfection avait des cheveux roses et une voix qui vibrait comme un tambourin manouche. Des frissons de bonheur parcoururent l'échine de Zafiro, qui tremblait comme un petit animal euphorique sous sa chemise en flanelle.

— Pardon pour. Intrusion de moi. Je. Savais pas que. Amour.

Elle parut un peu décontenancée en disant ça - mais ça ne gêna pas le garçon une seconde. Alors qu'il allait lui répondre une tirade enflammée pour lui déclarer que pour elle aussi, il y avait de l'AMOURRR, Elise le dégagea brusquement, comme un vulgaire sac à patates.

Waow. C'était quoi cette force surhumaine ? Zafiro s'était fait chasser comme une petite mouche tsé-tsé sans rien pouvoir faire. Sa puissance dépassait l'entendement, et au lieu d'être apeuré, le C était ravi. Il frappa toniquement dans ses mains pour saluer la performance, et puis - il se mit à rire.
Frénétiquement.
Un rire frais et franc qui se heurta aux parois des égouts pour éclater en l'air comme un feu de joie.

Il n'attendit pas une seconde de plus pour filer droit, droit vers la nouvelle arrivante, et ni une ni deux, armé de son plus beau sourire et de ses yeux où virevoltaient quelques étoiles, il posa un genou à terre et ouvrit grand ses bras. Il avait le visage couvert de gadoue - mais il ne s'en rendait pas vraiment compte.

— EST-CE SANTA MARIA QUI T'A AMENÉE ICI, BELLE ÉTRANGÈRE ?! No intrusion, no rien du tout. En fait on n'attendait que toi.

Il se remit debout pour la prendre subitement par la main, fébrile, et l'emmena avec lui un peu plus près de son amie autoproclamée aux cheveux bleus.

— Je te présente Elise. Elise, une inconnue. Une inconnue, Elise. Maintenant belle inconnue, tu peux te présenter à Elise et moi ?! Après avoir fini son speech insensé à deux cent à l'heure, il renchérit. Moi c'est Zafiro. Oh et n'écoute pas ce que dit Elise - elle est folle de moi. Elle a du mal à exprimer ses sentiments, c'est tout.

Zafiro avait un véritable don pour créer les situations les plus improbables.

Il conclut par un clin d’œil appuyé, donnant un petit coup de coude entendu à Elise qui restait plantée là bras croisés. Peut-être allait-elle l'envoyer valser d'un poing dans le visage, et peut-être qu'il se retrouverait les quatre fers en l'air dans la vase.
Il ne s'en souciait guère - il était heureux.

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MessageSujet: Re: BAMBOLEO BAMBOLEA • libre   BAMBOLEO BAMBOLEA • libre 1400359500-clockSam 8 Mar 2014 - 20:52
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BAMBOLEO BAMBOLEA


Bien qu'elle soit remarquablement impassible à la surface, Felicia rougissait à l'intérieur. Non, elle était devenu, d'un point de vue faciès, un four ambulant - et se tordait dans tous les sens en répétant qu'elle était stupide et s'en voulait terriblement de son intervention durant un rendez-vous amoureux. Bien que le lieu soit mal choisi, à son goût, mais elle avait déjà croisé quelques maniaques dans ce pensionnat - dont un groupe de trois écologiques habillés en vrai avec des bandeaux verts style naruto, répétant dans leur slogan stupide qu'ils "nettoieraient les égouts pour le confort de tous". Au moins, la théorie de l'amour de cet endroit répugnant était possible, d'autant qu'il était isolé de tous.

Enfin, les deux n'avaient pas une tête à kiffer passer leur vie dans des endroits crades pour défendre une planète condamnée - non parce que, le développement durable, c'est comme soigner un mec atteint d'une maladie incurable ; ça prolonge, ça donne bonne image, mais sur le long terme c'est inutile. Bref, tout ça pour dire que la demoiselle avait fini par faire face à la fille présente - impassible, bras croisés, presque furieuse en fait. La théorie de la suédoise tomba à l'eau au moment où elle termina sa phrase et bien que ça la soulageait de la honte qu'elle aurait eu, elle était incroyablement déçu - un bien pour un mal dirons-nous.

Elle voulut finalement intervenir mais c'était sans compter l'intervention du mec présent - Felicia n'eut pas le temps de réagir qu'il était déjà présent, genou à terre, lui offrant son corps les bras tendus comme si elle était une messagère de dieu. Désaxée, elle haussa les sourcils et eut un mouvement de recul, ses yeux passant de la demoiselle au garçon. Il était aussi taré qu'elle, sinon davantage. Elle voulut répliquer mais ce type était une vraie furie - il l'entraîna avec elle jusqu'à la demoiselle pour qui Felicia commençait à compatir. Elle s'appelait Elise - et lui Zafiro, du moins c'est ce qu'elle comprit dans le baratin qu'il leur lâcha.

▬ EUH. Moi c'est Felicia ! Je suis en D, j'ai 17 ans, et je sais voler ! J'ai pas la moyenne en quoi que ce soit, sauf en sport, j'habitais en Suède avant, mon deuxième prénom c'est Zlatan comme le footballeur trop fort qui marque des buts du nez... d'ailleurs le foot c'est génial j'ai trop voulu en faire mais maman voulait pas... et je suis suédoise comme PewDiePie aussi, même s'il habite plus dans notre pays il est quand même fier représentant, il a pleiiiiiiin d'abonnés avec ses vidéos trop cool, et celles sur South Park sont géniales !! Par contre dommage que Beyond Two Souls soit fini, c'était mes préférées... ah oui mince je me suis encore perdue, je disais que j'étais suédoise, et que mon nom de famille c'est Boström, c'est cool non ? Et aussi j'aime bien la musique, la guitare, le piano et même que Fall Out Boy c'est mes préférées ! Par contre je... oui bon c'est fini parce que j'ai oublié ce que je voulais dire après.

Interminable, elle sautillait en énonçant son discours sans fin, elle avait même choppé la seconde main de l'inconnu et lui secouait les bras presque violemment. Rien à faire, elle avait presque trouvé son alter-ego masculin, si bien qu'elle en oublia presque la demoiselle avec. Mince, et s'ils masquaient leur couple ? Elle lâcha donc Zafiro et posa son regard sur la demoiselle - pas très grand, yeux bleus, cheveux bleus, visage d'enfant. Elle cligna des yeux lentement en l'observant, laissant filer un "oooh.." de surprise et lui sauta dessus pour lui faire un câlin mémorable qui resterait dans les mémoires de cet égout.

▬ TROP MIGNONNEEEEEEEEEEE
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MessageSujet: Re: BAMBOLEO BAMBOLEA • libre   BAMBOLEO BAMBOLEA • libre 1400359500-clockMar 11 Mar 2014 - 15:00



Un Espagnol et un moulin à paroles

feat : Zafiro et Felicia
Color: #045FB4
J'espérais tout de même faire un peu peur à Zafiro en lui montrant que je n'étais pas une fille faible et fragile ; au lieu de cela il fit un léger applaudissement tout en riant. C'était raté. Mon visage s'endurcit pour montrer mon mécontentement. Il alla vers l'inconnue et se mit à genoux par terre, tout en ouvrant grands ses bras pour accueillir la fille aux cheveux roses.

▬ EST-CE SANTA MARIA QUI T'A AMENÉE ICI, BELLE ÉTRANGÈRE ?! No intrusion, no rien du tout. En fait on n'attendait que toi. s'exclama Zafiro.

Mes yeux roulèrent tant j'étais énervée. Mon regard ainsi que mon attention se perdirent dans le vide, préférant scruter les fissures des murs des égouts plutôt que de se concentrer sur les deux surexcités de service.

▬ Je te présente Elise. Elise, une inconnue. Une inconnue, Elise. Maintenant belle inconnue, tu peux te présenter à Elise et moi ?! Moi c'est Zafiro. Oh et n'écoute pas ce que dit Elise - elle est folle de moi. Elle a du mal à exprimer ses sentiments, c'est tout. nous présenta Zafiro.

▬ Dans tes rêves... soupirai-je.

Une folle envie de lui donner une baffe dont il se souviendrait me démangea alors en entendant les deux dernières phrases. Heureusement je parvins à bien garder mon calme mais tirai tout de même une tête blasée pour lui faire comprendre que ses bêtises ne m'amusaient pas. S'il continuait avec ses âneries, il finirait dans la rivière d'eau crasseuse. Il me fit un clin d'œil tout en me donnant un coup de coude taquin. Un sourire moqueur fendit mon visage tandis que je lui fis le même geste, mais avec l'aide de mon don. La force que j'avais mise devait être suffisante pour le surprendre ou lui faire perdre son équilibre. Mais je ne vis pas le résultat puisque la rose venait de prendre la parole.

▬ EUH. Moi c'est Felicia ! Je suis en D, j'ai 17 ans, et je sais voler ! J'ai pas la moyenne en quoi que ce soit, sauf en sport, j'habitais en Suède avant, mon deuxième prénom c'est Zlatan comme le footballeur trop fort qui marque des buts du nez... d'ailleurs le foot c'est génial j'ai trop voulu en faire mais maman voulait pas... et je suis suédoise comme PewDiePie aussi, même s'il habite plus dans notre pays il est quand même fier représentant, il a pleiiiiiiin d'abonnés avec ses vidéos trop cool, et celles sur South Park sont géniales !! Par contre dommage que Beyond Two Souls soit fini, c'était mes préférées... ah oui mince je me suis encore perdue, je disais que j'étais suédoise, et que mon nom de famille c'est Boström, c'est cool non ? Et aussi j'aime bien la musique, la guitare, le piano et même que Fall Out Boy c'est mes préférées ! Par contre je... oui bon c'est fini parce que j'ai oublié ce que je voulais dire après. se présenta Felicia.

Oh punaise, elle parlait trop. On aurait dit une sorte de Zafiro version féminine, toute aussi bavarde, toute aussi énergique, toute aussi exaspérante. Tout ce que j'avais retenu de sa longue présentation d'elle était son prénom, sa détestable classe — j'avais beau faire partie d'Entropy, j'avais toujours un peu de mal avec les jaunes —, sa nationalité et son talent pour la guitare et le piano. Réflexion. Les élèves qui aimaient jouer d'un instrument en général rejoignaient le club de musique pour continuer à pratiquer. Oh non. Cela signifiait qu'elle allait nous rejoindre très probablement. Cela signifiait que j'allais peut-être devoir supporter cette chose durant mes moments de détente. Enfin, elle ne l'avait pas mentionné, alors j'osais espérer que non. Je continuai de la regarder et remarquai finalement qu'elle en faisait de même.

▬ TROP MIGNONNEEEEEEEEEEE s'écria Felicia.

Elle s'élança sur moi pour me serrer dans ses bras affectueusement. Décidément, il s'agissait bel et bien du portrait craché de Zafiro — j'espérais qu'elle n'allait pas vouloir "faire quelque chose pour mes cheveux" comme l'autre Espagnol malgré tout. Comme pour celui-ci, je saisis le membre de la demoiselle pour me permettre de me délivrer de son étreinte, ignorant son compliment. Geste froid, mais un peu moins que pour le tsigane. C'était une fille et je ne voulais pas lui briser un membre.

▬ Je ne suis pas une poupée que tu peux câliner, compris ? grognai-je un peu durement:

Vue la réaction de Zafiro tout à l'heure, j'en conclus que toute tentative de fuite serait inutile désormais, surtout avec la D. Le bout de mon pied tapota le sol, alors que mes yeux parcouraient les lieux, avant de se plonger dans ceux de Felicia.

▬ Tu t'es perdue ? Tu veux de l'aide ? lui demandai-je.

On peut t'aider à trouver la sortie et tu pourras partir... Ce qui pouvait ressembler à une aide de ma part n'était qu'en réalité un plan pour la chasser. Je souhaitais vraiment la voir s'en aller si possible, car connaissant mes capacités, je n'allais pas tenir longtemps en compagnie de ces deux piles électriques. J'allais craquer. Je supportai si mal la bonne humeur lorsque celle-ci était excessive. De plus, c'était de vrais pots de colle.
H.S : J'ai mis un peu long pour répondre sorry ;w; ♥
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MessageSujet: Re: BAMBOLEO BAMBOLEA • libre   BAMBOLEO BAMBOLEA • libre 1400359500-clockDim 16 Mar 2014 - 14:31

LAW AND ORDER
UPSIDE DOWN

Elise se débarrassa à nouveau du gitan avec sa super force : de nouveau interloqué, il ne laissa pas la surprise le submerger que l'allégresse pure avait déjà repris le dessus. Il éprouvait beaucoup trop de choses en même temps pour rester dans un état stable ; sa tête ne pouvait absolument pas tenir la cadence. Il préféra dans une joie transcendantale, comme d'habitude.

Pendant toute la longue tirade de Felicia, Zafiro hocha frénétiquement la tête de bas en haut, buvant ses paroles comme de la sangria. Elle était au moins aussi volubile que lui lui - mais Zafro ne s'en rendit même pas compte, parce qu'il était persuadé d'être très subtil et discret - il savait juste que ce qu'il entendait lui plaisait grandement et que mademoiselle Félicia était en bonne voie pour devenir sa femme et porter ses enfants. Ils s'envoleraient tous les deux vers l'horizon, genre peut-être aux Caraïbes ou aux Îles Canaries pour boire des cocktails et faire de la planche à voile. Oh ça lui rappelait qu'il n'avait jamais fini Beyond Two Souls - il avait revendu le jeu parce qu'il était en dèche de Prism. Freud avait un peu l'air d'un geek sur les bords, si ça se trouve il en avait un exemplaire dans sa chambre ? Il s'en irait le quérir tout à l'heure. Ouais.

— ARRÊTE JE VAIS FAIRE UNE OVERDOSE. Comment est-ce que tu peux cumuler autant de perfection ? T'es sûre que c'est légal ???

Zafiro se mit à piaffer comme un fou, les mains jointes à celle de Felicia. Elle était comme son prolongement et il se sentait particulièrement euphorique à ses côtés ; comme si son propre don se diffusait comme une rafale de bonne humeur dans ses veines. Il ne comprit d'ailleurs par pourquoi elle rompit le contact, ils auraient pu se mettre à danser.
Ooooh, il avait super envie de danser le mambo, là, tout de suite.

— TROP MIGNONNEEEEEEEEEEE

Felicia se jeta sur Elise, Elise toujours profondément atterrée - elle avait l'air de s'amuser au moins autant qu'un vieux pépé à une kermesse de fin d'année. C'était sans doute parce qu'elle réfutait son évident coup de foudre pour lui, il était certes difficile d'accepter ses sentiments. Ca viendrait, ça viendrait. Mais c'est vrai qu'elles étaient trop mignonnes toutes les deux !! Ca faisait un duo assez singulier, ce mélange de cheveux roses et bleus, et de petites bouilles adorables chacune à leur façon.

Mais, holalaaaaa, Elise était une telle rabat-joie. Elle repoussa la E sans ménagements, incapable de se laisser aller à leur bonne humeur commune. C'était peut-être l'odeur un peu désagréable ou le cadre pas forcément romantique qui la rebutait ? Il fallait aller au-delà des apparences un petit peu dans la vie quand même.

— Tu t'es perdue ? Tu veux de l'aide ?

Tiens ? Léger revirement dans le ton. La jeune fille était sur la bonne voie : aider son prochain, c'était un pas de plus vers la positive attitude.
Mais, Zafiro estima que la demoiselle avait besoin d'un coup de pouce. D'une petite poussée d'Archimède pour émerger de son océan de grisaille. Le tsigane se caressa sournoisement le menton, un petit rictus lui striant les lèvres. Allez, il voulait bien lui donner un petit coup de pouce !!

— Tu sais, il te manque un tout petit truc, là.

Ni une ni deux, il se rua une énième fois sur la jeune fille aux cheveux azur et la prit dans ses bras. Les clapotis de l'eau se levèrent sous ses pieds rieurs, et il se mit à tourner, tourner, tourner comme une carrousel vertigineux, Elise tout contre elle, faisant voler un écran de boue et de rire aux éclats. Son don s'activait. Il se diffusait dans l'air quelque chose d'étrange, quelque chose d'enivrant et de doux, qui rentrait par la plante des pieds et s'instillait le long les veines. Un ruisseau de bonne humeur coulait maintenant dans les esprits et les coeurs, les harmonisant comme un diapason enchanté.

— UN PEQUEÑO DE ALEGRIAAAA.

Etourdi par son propre tourbillon, il reposa Elise sur le sol, un sourire grand comme une banane au visage. Elle devait maintenant respirer l'euphorie et le bonheur.

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MessageSujet: Re: BAMBOLEO BAMBOLEA • libre   BAMBOLEO BAMBOLEA • libre 1400359500-clockJeu 3 Avr 2014 - 17:58
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BAMBOLEO BAMBOLEA


Elle n'aurait vraiment pas pu tomber sur meilleure compagnie que Zafiro. Qu'avait-il de mauvais ? À proprement parler, rien - de bonne humeur, souriant, compréhensif, c'était à ce jour la seconde personne qui le supportait avec Pytha. Elle avait du mal à trouver des personnes avec suffisamment de patience, mais ce type-là, c'était tout le contraire : perfection qu'il avait dit. Elle cumulait de la perfection. Si elle avait prit la peine d'envoyer une plus grande part de son cerveau analyser cette phrase, elle aurait sûrement mourut de honte, abattue par une avalanche de feels.

Seulement elle avait changé d'intérêt en une fraction de secondes et prêtait maintenant une attention quasi-parfaite à Elise au détriment du pauvre Zafiro. L'information envoyée allait sûrement ressortir d'ici une dizaine de minutes, après qu'elle ait enfin lâché la E. C'était le plan en tout cas... puisqu'il ne fallut qu'une main à la demoiselle pour l'écarter. Quoi, sérieusement ? Pourtant elle était certaine d'y être allée de la même façon qu'avec le chien du voisin - ce dernier en aurait même crevé étouffé si le papy en question n'était pas sorti pour la chasser à ce moment.

Elle cligna des yeux et revient à la réalité, sortant de sa tête ce vieux débris qui courait vers elle avec sa batte de baseball antique - tout autant que lui d'ailleurs. Elle réussit tout de même à chasser de ses pensées ce vieux sénile et en revient à la bleue qui la grondait pour son acte pourtant tellement affectif. Misanthrope la nana ? Franchement, vu les spécimens du lieu, ça n'aurait pas étonné Felicia - mais la suédoise n'en avait rien à faire, elle se sentait d'une humeur prête à conquérir la bonne humeur des plus grognons ; et, pour être honnête, Elise lui aurait presque ressemblé comparé aux types qu'elle avait déjà rencontré. Bon, ça s'était pas toujours bien terminé pour elle, mais bon...

Elle écouta avec une moue presque vexée les paroles de la E qui semblait mécontente de sa présence... non, elle était si désagréable ? Felicia voulut la pousser pour cette méchanceté mais étrangement, elle sentait qu'elle se ferait plus mal à elle-même qu'à Elise. De toute façon, Zafiro venait de l'attraper pour faire une toupie plus ou moins spectaculaire qui aurait sûrement assommé Zlatan si elle n'avait pas eu le réflexe de se reculer plutôt que de prendre le coude d'Elise dans la face. La main c'était déjà dangereux, elle ne voulait pas faire l'expérience du reste... sans y voir le moindre malentendu. Ou peut-être était-ce celui du C, ça allait tellement vite. Son regard se posa sur la pauvre E.

▬ J'ai ramené un sac de vomi en souvenir de la grande roue en ville. J'ai pas vomis alors j'ai gardé le sac... donc si t'en a besoin. Bon, je l'aurai peut-être quand même gardé dans tous les cas parce qu'il est joli.

Charmant. Elle lui sortit tout de même le petit sac rose Daisy qu'elle lui tendit avec son habituel sourire dégoulinant de bonne humeur - c'était quand même un grand sacrifice. Elle retira le paquet qui se trouvait à l'intérieur, et le briquet par la même occasion, ne voulant pas mettre le feu à l'éventuelle mixture verte si Elise ne supportait pas les sensations... moyennement fortes ?

▬ Je fume pas mais j'ai quand même un paquet de cigarettes sur moi. J'sais plus à qui je l'ai volé, mais si un jour c'est la fin du monde et qu'on survit quand même et qu'on est plus que... pas beaucoup, je pourrai le vendre trop trop cher et je serai la plus riche du monde !
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MessageSujet: Re: BAMBOLEO BAMBOLEA • libre   BAMBOLEO BAMBOLEA • libre 1400359500-clockSam 5 Avr 2014 - 20:49



Je me sens légère

feat : Zafiro et Felicia
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J'attendais gentiment, bien patiemment la réponse positive ou négative de Felicia, parce qu'elle dirait allait m'indiquer si sa présence en ces lieux allait durer encore longtemps ou non. Mais, j'espérais. J'espérais avoir à supporter une hystérique de moins dans très peu de temps ; et ensuite je ferais le nécessaire pour chasser Zafiro, et enfin retrouver la paix. J'avais besoin d'être seule, de me promener seule, de traverser ces longs couloirs boueux seule, de m'éloigner autant que possible de Prismver ; mais Prismver m'harcelait, avait envoyé deux de ses élèves pour m'empêcher à nouveau de retrouver la solitude. Et ce n'était pas terminé, parce que Zafiro s'approcha de moi, et je sentais que la suite allait très mal tourner. Méfiance.

▬ Tu sais, il te manque un tout petit truc, là. fit remarquer Zafiro.

Je ne daignais pas vraiment tourner la tête vers lui, mais seulement le regarder du coin de l'œil, l'air complètement indifférente à ses propos. Avec le peu que je connaissais de lui, je sentais qu'il se préparait à faire quelque chose que je n'apprécierais pas du tout, mais alors pas du tout ! Je voulais organiser la prochaine riposte, pour l'empêcher de m'énerver davantage, cependant le garçon à la peau basané me prit violemment dans ses bras — encore — et se mit à tourner sur place tel une toupie. Rage. Mes pieds ne touchaient plus le sol, volait dans les airs sans avoir la possibilité de se poser ; la sensation de vitesse était vraiment fulgurante, mais très désagréable à la fois. J'avais vraiment l'impression d'être l'un de ces projectiles, une de ces grosses boules que l'on mettait dans un filet, pour que le lanceur tournât sur place afin de le projeter très loin, dans un sport olympique.

▬ UN PEQUEÑO DE ALEGRIAAAA. déclara Zafiro.

Cela m'importait si peu, à ce moment-là, de savoir qu'il parlait "d'un peu de joie" en espagnol. Je ne cherchai pas à comprendre ce qu'il manigançait. Je tentais en vain d'empoigner n'importe quel membre de son corps pour le briser violemment, possédée par une fureur noire qui me hurlait de l'anéantir, et faire stopper cette tornade.

▬ ARRÊTE ÇA SALE IMBÉCILE ET LÂCHE-M... criai-je comme une demeurée.

À se moment précis, toute la colère que je ressentais, qui bouillonnait en moi telle un volcan sur le point d'entrer en éruption, se dissipa et se calma d'un seul coup, sans raison. La haine que j'éprouvais pour la conduite insupportable de Zafiro — et aussi de Felicia, mais pas en ce moment —, était partie, disparue de je ne sais quelle manière. Le vide complet. Quand il s'arrêta, et que mes pieds firent enfin de joyeuses retrouvailles avec le sol boueux des égouts, je manquai tout d'abord de tomber à cause du vertige avant de me redresser. Les paysages se penchaient dans tous les sens et ma vue se troublait, devenaient floues. J'attendis alors de retrouver tous mes esprits, restant immobile.

▬ J'ai ramené un sac de vomi en souvenir de la grande roue en ville. J'ai pas vomis alors j'ai gardé le sac... donc si t'en a besoin. Bon, je l'aurai peut-être quand même gardé dans tous les cas parce qu'il est joli.

Je mis assez peu de temps à retrouver une vue normale et baissai la tête doucement pour détailler le sac rose. Un large sourire orna mes lèvres, sympathique, sans une once d'hypocrisie.

▬ Non t'inquiète, tout va bien maintenant ! Merci quand même, c'est trop gentil. remerciai-je en gloussant.

Je respirais la bonne humeur à plein nez tout d'un coup, et je ne me rappelai même plus pourquoi j'éprouvais de la haine envers une fille comme Felicia, que je trouvais si gentille. J'avais envie de montrer toute ma gaieté et ma joie, tant je me sentais bien. La fille aux cheveux roses sortit un briquet ainsi qu'un paquet de cigarettes du sac que je venais de refuser.

▬ Je fume pas mais j'ai quand même un paquet de cigarettes sur moi. J'sais plus à qui je l'ai volé, mais si un jour c'est la fin du monde et qu'on survit quand même et qu'on est plus que... pas beaucoup, je pourrai le vendre trop trop cher et je serai la plus riche du monde ! expliqua Felicia.

▬ Mais pourquoi parler de fin du monde ? C'est triste la fin du monde ! Je fis un grand geste avec mes bras pour accompagner mes paroles, avant de les ramener vers moi. Je dois avouer par contre que c'est pas bête comme théorie. C'est qu'il y en a dans cette tête Hihi ~ ris-je joyeusement.

Je ne me reconnaissais plus du tout, mais j'avais envie d'agir ainsi, comme si mon humeur me dictait des actions et des paroles complètement différentes d'habituellement. Pourquoi être de mauvaise humeur sans cesse ? Pourquoi être froide avec n'importe quelle personne croisant mon chemin ? Pourquoi haïr la vie et le destin en oubliant ce qu'ils nous offraient de bien ? Pourquoi chercher une raison de vivre au lieu de simplement vivre comme ça, pour s'amuser et rire et rien d'autre ? Toutes ces questions apparaissaient dans mon esprit lorsque je me questionnai à propos de ce changement radical, et m'empêchaient de broyer du noir comme d'habitude.

Ce n'était pas moi en ce moment, mais c'était plus fort que moi.
H.S : Ça me fait bizarre de jouer une Elise joyeuse x)
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