Happy Valentine's Day ─ Luke

Happy Valentine's Day ─ Luke

Tu te levais à l'aube ce matin-là. Plutôt rare pour un dimanche, mais cette année, tu serais la première. Ca faisait combien de temps que Luke te doublait? Pourtant, cette fois, tu t'étais dit que tu ne te laisserait pas faire . Saint Valentin 2016, ça serait toi qui lui amènerait le petit déjeuné au lit. Aucun moyen que ça se passe autrement. Tu vas jusqu'à la cuisine, le plus discrètement du monde. Tu ne prends pas la peine de te retourner, parce qu'au fond de toi, tu sais que tu aurais pu le réveiller, et qu'il ferait mine de rien, juste pour te faire croire que tu as réussi ton coup. Alors c'était peut-être adorable, mais tu ne voulais pas savoir si tu y étais vraiment arrivé ou pas. Voir ses yeux entre-ouvert t'absorberait toute ta motivation…

Tu t'attaqua immédiatement aux pancakes pour laisser le temps à la pâte de reposer avant cuisson. Farine, œufs, lait, levure, tu mélangeais tous les ingrédients petit à petit comme le voulait la tradition de chez toi. La base, prête, tu attrapais le minimum pour passer à la boulangerie : bas de jogging gris et hoodie rose avec une paire de basket et tu disparaissais quelques minutes au coin de la rue, revenant avec une baguette, deux chaussons aux pommes, deux croissants et deux pains aux raisin. Tu te hâtais de couper le pain en tranches, présenter les viennoiseries sur une de vos plus jolies assiettes. Bon, ça restait des assiettes blanches, mais elles étaient plutôt jolies avec leurs motifs triangulaires sur les bords, non? Tu sors une barquette de fraise et un pot de chantilly pour décorer le tours. Pourtant, la plus part des fruit partent dans le blender pour un smoothie aux couleurs de la fête.

Une petite demi-heure était passée et tu t'attela enfin à la cuisson de tes petites crêpes. Tu voulais leur donner une forme de cœur, mais toi et les action précises et délicates, ça a jamais vraiment bien marché. Le premier pancake ressemblait d'ailleurs plus à une paire de fesse qu'un véritable cœur. Tu fixais la chose avec un air consterné avant de te dire qu'il valait mieux faire en sorte qu'il ne soit jamais vu par quiconque. Un peu de sirop d'érable, et tu fais disparaître cette atrocité dans ton estomac pour toujours. Les suivants étaient plus convaincants, sûrement parce que tu t'étais plus appliquée au vu du résultat du test… Ce n'était pas encore parfait, mais c'est l'intention qui compte, non? Tu dressais tout ceci sur une petite assiette, versais une bonne dose de sirop d'érable sur la pile, ajoutait deux tasses de café sur le plateau, confiture, beurre, couteaux à beurre, cuillères. Normalement, il ne manquait rien. Sept heures et trente, tu frappais doucement à la porte de la chambre avec ton plateau bien garni.

- Joyeuse Saint Valentin ♥

Invité**Invité**

J’ai toujours eu le sommeil léger, mais avec le temps, j’ai appris à me réveiller sans me réveiller pour ne pas faire culpabiliser Skully. Et ce matin… C’était la Saint Valentin, chaque année j’arrivais à la surprendre et à la prendre par surprise. Mais cette année elle était décidée de tout faire avant moi… A un tel point qu’elle se leva aux aurores un dimanche matin…
Elle fit un effort incroyable pour ne pas faire de bruit, en se levant, elle tira la couette vers elle me laissant plus ou moins découvert, et il faisait plutôt froid, je mourrais d’envie de me recouvrir, mais je fis le mort pour ne pas décourager ma Valentine.

Elle sorti faire des courses, j’en profitais pour me lever et vérifier si tout ce que j’avais préparé la veille n’avait pas bougé. J’ai caché des enveloppes un peu partout sur l’île la veille… Et aussi dans l’appartement pendant qu’elle dormait j’annulai son pouvoir afin de préparer le début et la fin de ma chasse au trésor pour elle dans le plus grand des secrets.
Rien n’avait bougé parfait, je retournais au lit après m’être brossé les dents sans laisser aucune trace… Oui, j’ai craché l’eau de rinçage dans les toilettes qui sont toujours nickelles, que j’ai nettoyé après. Une mauvaise haleine pour le petit déjeuner de Saint Valentin qu’elle comptait me préparer… Non merci. Puis je me jetai au lit, et à ma grande surprise, je me rendormis. Enfin grande surprise… Il était six heure environ et on était dimanche…

Une odeur sucrée, elle frappe à la porte, elle s’ouvre, je me réveille voyant ma femme entrer dans la chambre avec un plateau joliment rempli. « Joyeuse Saint Valentin ! » lui souhaitais-je tout sourire. Je me redresse, dos contre le cadre du lit, prenant le plateau sur mes jambes et l’invitant à s’asseoir à côté de moi. « Tu portes ma tenue préférée ! Aller viens. » lui dis-je en riant.
Je savais qu’elle avait envie d’être la première, alors je gardai mon cadeau secret, pour le moment. « Des pancakes en forme de cœur, je suis gâté. » je lui tire la langue. « Des viennoiseries, un smoothie aux fruits rouges, des fraises, de la chantilly. Rien de mieux pour passer une bonne journée. »
Je pris du bout des doigts un croissant, je croquai dedans délicatement sans laisser tomber la moindre miette. Puis je pris une gorgée de café avant de m’attaquer au chausson. « Merchi beaucoup Skully. » lui dis-je la bouche pleine avant de lui déposer un baiser sucré sur la joue.
« Je ne sais pas si c’est moi mais… » aller il était temps de lancer mon petit jeu, j'étais trop impatient et fier de moi pour me contenir plus longtemps « Tu ne trouves pas ça drôle, le fait qu’on ne regarde jamais un objet, qu’on utilise souvent, sous tous ces angles ? », Enveloppe, sous plateau. Bon ok, j’ai pas été assez clair, elle peut regarder sur son téléphone. Pendant son sommeil, j’ai profité pour changer tous ses fonds d’écran avec des selfies disgracieux de votre serviteur dévoué. Luke Hyde Parker.

Ma première lettre comportait le mot suivant :

Citation :: « Vous ne pensez tout de même pas que toutes vos aventures et vos évasions ont été le résultat d'une pure chance à votre seul bénéfice? – Gandalf, Le Hobbit

On dirait bien que tu as été recrutée pour accomplir une quête, tu en sauras plus là où nous nous sommes retrouvés le premier soir de notre nouvelle vie, l'un perdu, l'autre aussi mais ne laissait rien paraître pour pouvoir rassurer celle qu'il aime. »

J’avais hâte qu’elle trouve ma lettre, la prochaine se trouvait à la crique, sous le banc sur lequel nous avions vu passer coucher et lever de soleil à la suite, sans avoir bougé du banc une seule fois.

« M’enfin après peut-être que je suis un boulet… C’est sûr à force de manier le même objet, c’est une perte de temps que de s’attarder dessus à chaque fois qu’on le manipule… » je levais les yeux au ciel, feintant l’agacement quant à ma propre bêtise. Je pris un pancake « Ce n’est pas contre toi petit cœur mais… » je le coupais en deux avant de porter une moitié à la bouche de Sully. « Tu sembles beaucoup trop bon pour rester en vie. » je mangeais l’autre moitié en gémissant pour lui faire comprendre qu’elle s’en était sortie comme un chef.

[quote="Sully J. O'Meara"]

Happy Valentine's Day ─ Luke

La réflexion sur ta tenue de rappelle tout à coup que tu ne t'es en effet pas changée. Tu parles d'une tenue sexy pour la Saint Valentin… Pourtant tu ne te démontes pas. Tu avances d'un pas assuré jusqu'à votre lit, posant le plateau sur ses cuisses avant de l'installer contre ton conjoint. Tu lui adresses un regard plein de sous-entendus avant de lui murmurer quelques mots à l'oreilles.

- En attendant, ils sont plus faciles à enlever.

Après en avoir profité pour déposer un baiser dans son cou, tu te recroquevillais sous la couette tout en regardant Luke avaler le contenu de son assiette, un grand sourire aux lèvres. Ca te faisait réellement plaisir d'avoir réussi accomplir ta petite mission, aussi puérile fut-elle. Mais c'était tout toi, d'agir comme une gamine à longueur de journée. Ta jalousie maladie n'en n'était qu'une énième démonstration, et peut-être pas la pire. Ca avait un petit côté mignon, après tout, bien que rarement justifiée. Et tu n'en parlais jamais au brun, te contentant de régler le problème "à la source", comme tu l'avais fait à plusieurs reprises avec Léara.

- Je sais pas si c'est moi mais Tu ne trouves pas ça drôle, le fait qu’on ne regarde jamais un objet, qu’on utilise souvent, sous tous ces angles ?

Tu fis rouler tes iris noisette vers le professeur, te doutant qu'il avait préparé quelque chose. Cette phrase était tout sauf naturelle. Tu fis un tour de la pièce du regard, cherchant où il pouvait en venir. Rien sur les armoires, rien sur les murs. La lampe de chevet ne semblait pas avoir bougée, rien sur la tête de lit. Ton analyse devenait de plus en plus précise. Tu tâtonnes la couette autour de toi, inspectes les oreillers, fouilles tes poches. Tu vas même jusqu'à vérifier sous le sommier, juste au cas où. C'est à quatre pattes sur le sol, constatant simplement la propreté de votre chambre que tu remarques le morceau de papier dissimulé sous le plateau.

- Ahh ! Trouvé !

Les genoux au sol, le buste sur le matelas, tu sors la note de sa cachette pour en lire le message manuscrit d'une écriture que tu reconnaîtrais entre mille.

«Vous ne pensez tout de même pas que toutes vos aventures et vos évasions ont été le résultat d'une pure chance à votre seul bénéfice? – Gandalf, Le Hobbit.On dirait bien que tu as été recrutée pour accomplir une quête, tu en sauras plus là où nous nous sommes retrouvés le premier soir de notre nouvelle vie, l'un perdu, l'autre aussi mais ne laissait rien paraître pour pouvoir rassurer celle qu'il aime. »

Tu te levais en une fraction de seconde, te précipitant vers Luke pour lui arracher un baiser avant de filer dans la salle de bain avec une tenue un peu plus convenable. Il était hors de question de partir pour une telle aventure dans cette tenue. Pull vert menthe, short marron et collant assorti, la tenue se prêterais presque à la fête pour laquelle tu te préparais si tu n'avais pas assorti le tout à une paire de basket. Ce n'était pas une vieille paire de chaussures de sport, venant de toi, une telle faute de style aurait été inacceptable, mais ça ne restait pas la paire de talon qui aurait complété l'ensemble de façon appropriée. Mais là, vous alliez à la crique. Tu sortais de la salle de bain dans ta nouvelle tenue, parfumée et coiffée prête à remplir ta mission.

- Je suis preeeete !

Devant le pas de la porte, t'étais au startking block. A peine sa silhouette se distingua-t-elle dans le couloir que tu sortis d'un pas plus dynamique que jamais. Tu attrapais le bras de ton époux, la tête calées contre son épaule.

- On va la crique, hein? C'est ça? Tu sais que t'es le meilleur?

Le chemin était étonnamment court. Il fallait dire que l'île n'était pas gigantesque, mais la proximité entre le pensionnat et ce qui s'apparentait le plus à un petit coin désert dépourvu de toute trace de vie humaine, tout particulièrement à cette période de l'année, te surprenait toujours. Ce lieu te rappelait plein de souvenir de ton adolescence. Combien de temps aviez-vous passé sur ce banc, tous les deux? Combien tu te rappelais avoir passé toute la nuit ici, la tête sur l'épaule de celui qui n'était encore que ton petit ami à l'époque. Tu t'étais vaguement endormis contre lui, rassurée par ses bras autours de toi et la chaleur de son corps.

- Cet endroit m'a tellement manqué…

Invité**Invité**

Elle fouillait partout, partout dans la chambre, et elle oubliait le plateau, je la regardais faire d’un œil amusé, sans pour autant me priver de regarder son arrière-train se remuer à travers la pièce pour trouver ce que j’avais caché. Best Breakfast Ever.
Je riais en la voyant galérer sous le lit. Et elle finit par trouver mon petit morceau de papier, sous le plateau. Affalée à moitié sur le matelas, elle commença la lecture de mon petit mot. Elle se releva pour se jeter à mon cou et m’embrasser. Elle fila dans la salle de bain pour se préparer. Je finissais mon petit déjeuner tranquillement, plus de fraises, plus de pancakes, plus de café, smoothie tu es le prochain sur ma liste.
Elle sortait de la salle de bain dans laquelle le cyclone Sully de force 5 venait de se déchaîner. Je souriais, posant soigneusement le plateau à côté de moi, il était quasi-vide, il restait la part de Sully. Mais elle ne finira pas. Elle veut bouger maintenant. Je me relevais avant de m’étirer, je me gratter la nuque tout en baillant, je ne portais qu’un bas de pyjama, j’étais torse nu… Sully est un vrai radiateur, mais en plus doux et plus câlin, je suis obligé de dormir torse nu si je ne veux pas me réveiller en nage. Elle m’attendait devant le pas de la porte.
J’enfilais un jean tout en me dirigeant vers la salle de bain pour me débarbouiller rapidement, j’attrapai à l’aveugle une serviette pour m’essuyer, et le t-shirt blanc qui séchait sur le radiateur que j’enfilais. J’attrapais des chaussettes, que j’enfilais d’une main pendant que je mettais ma veste en cuir. Sur le chemin de la porte j’enfilais mes chaussures, des bottines à lacets en cuirs, rien de mieux pour botter le cul d’élèves un peu trop insolents.

Elle m’attrapa par le bras et me tira vers l’extérieur, j’attrapais l’écharpe de Sully en manquant de perdre mon bras dans le cadre de la porte qu’elle venait de claquer. « Spoilers… » lui dis-je en lui faisant un clin d’œil avant de déposer un baiser sur sa tête. « Enfile ton écharpe s’il te plaît, on est en février. »
Je la lui tends.

Nous étions déjà arrivé à la Crique, il faut dire que Sully s’était soudainement découverte une passion pour la marche ~~très~~ rapide. « Cet endroit m’a tellement manqué… ».
Je souriais. Je le savais, à moi aussi il m’a manqué. Je passais mon bras autour de son épaule pour la serrer contre moi. Sous le banc où nous avions passé la nuit se trouvait une enveloppe.

Citation :: « Oui, tu as vu juste et du premier coup ! C'était bel et bien cette nuit inoubliable passé l'un blotti contre l'autre sous un plaid à regarder la mer...
Un autre bon souvenir t'attend là où tu as voulu graver notre amour au coeur de cette île. Mais avant ça, embrasse-moi.»

Cette lettre allait nous mener au clocher, plus précisément à l’arbre en face du clocher où, plus jeune, Sully avait voulu y graver nos noms. C’était un peu trop extravagant et enfantin à mon goût mais bon que voulez-vous, nous étions jeune… J’y avais caché la lettre sur une branche, j’ai dû attendre qu’il soit tard pour pouvoir monter sur l’arbre sans passer pour un fou. Je sais que cette lettre, ça allait être à moi de la décrocher, mais elle devrait me la pointer du doigt avant. Je ne dois pas trop la couver non plus…

« Nous étions sur ce banc, il est toujours là ! Tu viens on s’y assoit ? » je m’y dirigeais pour m’y poser. Je fixais la mer, j’ai toujours aimé ce banc, cette vue, mais encore plus cette fille et ce depuis que je la connais.
Sans même la regarder je répondais à l’une des nombreuses questions qu’elle avait en tête. « Oui, ce n’est pas fini, et oui il y a une autre enveloppe cachée quelque part. Mais ne compte pas sur moi pour t’aider. » je lui tirai la langue.

Sujet: Re: Happy Valentine's Day ─ Luke Ven 11 Mar 2016 - 20:09

[quote="Sully J. O'Meara"][quote="Sully J. O'Meara"]

Happy Valentine's Day ─ Luke

Du sommet de la crique, tu observais à nouveau le paysage, comme si tu pouvais voir à travers tes yeux d'adolescente à nouveau. L'heure, la période de l'année, les bâtiments de l'île avaient beau être différentes, tu pouvais clairement, d'après ce que tu voyais, te remémorer en détail la soirée. La sensation de chaleur de ses bras autours de toi, son souffle dans ton coup, ces longs silences pendant lesquels vous pouviez discuter dans avoir à prononcer le moindre mot. Le simple fait de te remémorer ces souvenirs te faisait chaud au cœur, et, comme soudain plus à l'aise, tu te laissais aller à poser ta petite tête rousse sur l'épaule de ton mari.

Et là, tu as vu l'enveloppe. En changeant de perspective, le morceau de papier est tombé sous tes prunelles mielleuses comme une évidence. Un sourire se dessine sur ton visage, mais tu attends un peu avant d'aller le chercher, trop bien installée dans les bras de Luke pour t'en séparer si vite. Combien en avait-il parsemé sur Prismver au juste? Puis, avec lenteur, tu avances jusqu'au banc.

- Je me demandes bien ce que tu aurais fait s'il y avait eu du vent aujourd'hui…

Tu soupire amusée par cette naïveté qui lui est pourtant si rare chez lui, pendant que le professeur allait s'installer, à cette même place qu'il y a des années. J'attendais qu'il y soit correctement calé pour attraper son message et m'installer lourdement à ses côtés.

- Voyons voir çaa !

Tu te débarrasser brièvement du superflu pour lire ta nouvelle épreuve. «
Oui, tu as vu juste et du premier coup ! C'était bel et bien cette nuit inoubliable passé l'un blotti contre l'autre sous un plaid à regarder la mer...
Un autre bon souvenir t'attend là où tu as voulu graver notre amour au coeur de cette île. Mais avant ça, embrasse-moi.» Tu t'exécutes avec le plus grand plaisir, attrapant celui que tu aimes par le col de sa veste pour lui offrir un long baisser. Puis, tu poses ton front contre le sien, tes yeux plongé dans ses iris grisées. Mais pas le moindre indice ne sort de cet échange silencieux.

- Celui-là est plus compliqué, constates-tu en te décollant.

Graver, ça pouvait avoir cent significations. Alors que tu passais en revues les fois où tu aurais pu marquer le coup avant de penser au sens premier de ce mot. Graver, comme avec un couteau sur un arbre? Tu as le vague souvenir d'avoir fait quelque chose d'aussi stupide quand tu étais gamine. Mais où? Tu as du mal à t'en souvenir. Ca pourrait être absolument n'importe quel arbre de Prismver.

- Oh… C'est … La fois où je t'ai fait écrire sur un arbre, hein? Ce qu'on peut être con quand on est gosse…

Tu essayes de gagner un peu de temps, mais tu n'arrives pas à t'en souvenir avec précision. Alors, tu essayes d'imaginer comment, dans quel situation, sur quelle motivation tu aurais pu en arriver à une telle requête.

- Le… Arrg, j'arrives pas à me rappeler ! C'était … au … à … près de … la … cours de Prismver ?

C'est bien le genre d'endroit où l'on trouve ce genre de marques, non? Pour montrer fièrement à tous ses petits camarades qu'on est avec son amoureux depuis six mois ! Six mois, c'est un truc de fou quand on a quinze ans. Non?

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Invité**Invité**

Elle posa sa tête sur mon épaule, je passais mon bras autour d’elle pour la sentir un peu plus près de moi. Je la regardais avec le sourire, l’espace de quelques instants j’avais de nouveau 13 ans. Je déposais un doux baiser sur le sommet de son crâne. « Hier je me suis assuré auprès des météorologue de l’île qu’il n’y aurait pas de vent les trois prochains jours. » lui expliquai-je en lui faisant un clin d’œil.
Elle venait de trouver la lettre, je l’ai vu dans son regard. Un sourire en coin. Je me laissais tirer vers le banc. Je m’y asseyais alors qu’elle ramassait l’enveloppe.

Elle se laissa tomber lourdement sur le banc. Elle ouvrit l’enveloppe avec hâte, et elle lut la lettre. Elle m’embrassa longuement en me tirant vers elle comme j’aimant tant. Elle colla son front contre le mien, me fixant dans les yeux, elle n’avait pas trouvé. Je ne comptais pas l’aider.
Elle m’avoua que c’était plus compliqué, elle cherchait trop loin, j’en étais sûr. Et révélation, elle avait trouvé. « Je te rappelle que c’est toi qui m’a forcé la main. » je lui tire la langue. Elle cherche, quel arbre, elle ne trouve pas, et tente de gagner du temps, je riais intérieurement. « Nope… N’empêche, notre premier baiser date d’il y a 8 ans, je n’ai jamais embrassé personne d’autre. Et tu as toujours eu besoin que je te montre que je n’aime que toi… » je faisais mine d’être songeur, pour lui laisser le temps de réfléchir. « On est ensemble depuis toujours… Tu as commencé à penser au mariage assez tôt d’ailleurs, comme un besoin urgent de me mettre la corde au cou. » dis-je en riant de bon cœur. Elle savait qu’il n’y avait de la place que pour elle dans mon cœur. Je venais subtilement de lui donner la réponse.
Ce n’était qu’une question de seconde pour qu’elle comprenne où se trouve la prochaine lettre. Devant le clocher de la ville, attaché à une branche, que je récupérerais sur sa seule demande.

Citation :: « Regard derrière, l'inscription y est toujours, elle a un peu morflé mais elle y est… C'est assez niais certes, mais je suis fier de dire que je t'aime.
Par moment ta jalousie me blessait, j'avais peur que tu sous-estimes l'amour que j'ai pour toi. Tu te souviens cette fois où je l'ai hurlé face au monde pour te rassurer? »

Nous menant directement au complexe sportif. Au terrain de basket plus précisément. J’y ai coincé la lettre entre le panier et l’arceau. Là encore ce sera à moi de la récupérer.

Ce n’était qu’une question de seconde pour qu’elle comprenne où se trouvait la prochaine lettre. Je me relevais et je lui tendais le bras. « Aller viens, je te suis. »

Happy Valentine's Day ─ Luke

Il te rappela que tu étais celle qui lui avait forcé la main. L'action te paraît tellement stupide que tu as un peu honte qu'il se serve de ce genre de chose pour cette occasion. C'était probablement pas le meilleur souvenir qu'il y ait à réutiliser. Il fallait pourtant que tu te concentres pour retrouver à quelle occasion tu avais fait un truc si stupide. Tu passais en revue tous les endroits où ça aurait bien pu se passer : des arbres, il y en avait juste partout à Prismver. Si ça n'était pas dans la cours de Prismver, ça ne pouvait qu'être dans le centre-ville. Vous n'alliez pas souvent à d'autres endroits. Et connaissant Luke, il avait dû faire un parcours plutôt logique. Quelque chose qui ne vous force pas à faire douze fois le tour de l'île. On ne devait fatalement pas être très loin de l'étape suivante. Tes prunelles miel se posèrent alors spontanément sur les bâtiments visibles depuis la falaise. Parmi toutes les maisonnettes sur village, seuls deux bâtiments se démarquaient : le pensionnat, avec son imposant portail et ses cinq étages, son style ancien et son gigantesque espace vert tout autours… et le clocher. Tu écarquillais les yeux en réalisant que la réponse se trouvait juste sous tes yeux. Les mots de ton mari ne font que confirmer ton hypothèse. Alors tu te lèves, comme prise d'un regain d'énergie.

- Le clocher !

Attrapant la main de ton époux au vol, tu files le long du sentier qui sépare cette vue spectaculaire de la vieille ville. Tu te félicite une fois encore d'avoir opté pour les converses plutôt que pour les talons aiguilles car il n'y avaient qu'elle pour survivre à ce chemin rocailleux au pas de course. Il n'y avait pas une seconde à perdre : ta curiosité avait déjà du mal à accepter que tu sois si longue pour aller d'un point à un autre. Et quand tu arrivais finalement au lieu-dit, tu te retrouvais face à un mystère : où avait-il bien pu mettre ce satané bout de papier ? Il n'était visiblement pas en évidence sur le tronc, ni sous le banc à proximité comme à l'étape précédente. Au fur et à mesure des petits coins visités sans rien trouvé, tu te mettais à douter, envoyant des petits coups d'œil suspicieux à Luke. Pourtant, tu reconnais le la marque, salement amochée, un peu plus haut sur le tronc. Ca ne peut être qu'ici. Au bout d'un moment, tu fini par tenter les branches. Finalement, le petit rectangle blanc apparaît, mais tu ne fais qu'effleurer le morceau de bois sur lequel il repose. Sur la pointe des pieds, tu tentes d'agiter les feuilles autours pour le faire céder. Tu as beau être plutôt grande pour une fille, tu dois avoir recours à cette technique de brute pour parvenir à tes fin à coups de jurons divers et variés : agiter la plante depuis le tronc. Et là, finalement, tu parviens à lire la note qui t'étais adressée.

« Regarde derrière, l'inscription y est toujours, elle a un peu morflé mais elle y est… C'est assez niais certes, mais je suis fier de dire que je t'aime.
Par moment ta jalousie me blessait, j'avais peur que tu sous-estimes l'amour que j'ai pour toi. Tu te souviens cette fois où je l'ai hurlé face au monde pour te rassurer? »

Tu souris, un peu niaisement. On se dit qu'au bout d'un certain temps, on finit par ne par ne plus remarquer les petites attentions, mais Luke avait cette capacité à toujours arriver à te surprendre, à refaire ta journée. Alors tu te laissais tomber dans ses bras, posant ta tête contre son épaule, tes bras tout autours de ses hanches. Te hissant sur la pointe des pieds, tu lui chuchotes quelques mots à l'oreille.

- Tu c'est très bien que c'est aux autres que je ne fais pas confiances… Même après le coup sur le terrain de basket.

Il faut dire que de tous temps, les nymphos ont toujours été une population assez présente à Prismver. Qui ne connaît pas Blaze Scott? Comment rester calme quand on a trouvé l'homme idéal et que l'ont vie dans un tel environnement? Tu sortais de tes pensées quand Luke te tendis le bras. D'un pas léger, vous rejoignirent alors le complexe sportif.

Devant la salle complètement vide, l'emplacement de la note suivante te paraît évidente. Mais cette fois, tu ne pourrais définitivement pas l'atteindre, quelque soit l'astuce que tu utiliseras.

- T'es bien mignon, Luke… Mais je suis censée aller la chercher comment?

Devant le panier, tu enchaînes les sauts, agitant tes bras dans les airs, en vain.

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Invité**Invité**

Elle attrapa ma main et m’entraîna à toute vitesse vers le clocher, elle avait trouvé. Elle était vraiment impatiente de lire la suite, ce qui me décrocha un sourire stupide. J’étais de nouveau ce gosse de 8 ans qui se laissait guider par une Sully pleine d’entrain et de fougue à travers les champs de blé de la ferme de mes parents. Nous y étions presque, elle accéléra ce qui me fit rire comme un môme. « Hé ralentis Skully ! Haha ! » dis-je en riant.
Une fois sur place, elle se mit à la recherche de l’enveloppe, fouillant partout me lançant de temps à autre des regards dans l’espoir que je me trahisse. Elle me connaît bien, elle sait qu’elle n’obtiendra rien de moi sauf si je le désire. Mais pour le moment non. Cherche donc mon cœur et regarde où tout cela nous mènera.
Elle s’intéressa à l’arbre. Elle avait trouvé l’enveloppe, et elle se mit à secouer la pauvre plante comme une brute ce qui m’amusa. Je ne puis me retenir de rire quand elle commença à proférer des insultes en secouant le tronc de l’arbre.

L’enveloppe tomba. Je pensais qu’elle allait me sollicité ça aurait été bien plus rapide et bien moins éprouvant aussi bien pour elle que pour l’arbre. Elle lut mon petit mot en souriant niaisement, je m’approchais d’elle avant de poser ma main sur son épaule. Elle se laissa glisser dans mes bras, posant sa tête contre moi, ses bras autour de mes hanches. Elle me chuchota à l’oreille ce qu’elle avait toujours dit et répété. Ce n’est pas moi mais les autres. Je souris sans rien dire. Je me contentais de lui tendre le bras et la laisser me guider vers le terrain de basket.

Elle y trouvera la note suivante :

Citation :: Tu étais venue en plein milieu d'un de mes matchs de basket, affolée, à cause d'un malentendu avec Léara. Tu te souviens de ta tête quand j'ai pris le micro du gymnase et dis à tout le monde qu'on était fiancé et que je t'aimais? Ne l'oublie jamais. Je t'aime.

En voilà une jolie balade non ? N’as-tu pas envie de rentrer et de rester au lit devant un film? C'est pour bientôt ne t'inquiète pas.

Tu te souviens de cette nuit d'été, avant la fin de nos études?

Elle risquait de râler un peu de devoir aller dans la forêt, au centre et de retrouver la souche du tronc de cet arbre bicentenaire sur laquelle nous nous étions allongé et avions passé notre dernière nuit en tant qu’étudiant de Prismver.
Le complexe était vide, elle trouva aussitôt l’enveloppe, elle bloqua face au panier. « T’es bien mignon Luke… Mais je suis censée aller la chercher comment ? » me demanda-t-elle avant d’enchaîner les sauts.
Je reculais tout en la regardant faire amusé par sa ténacité. « Recule chérie. » je pris trois pas d’élan comme en match de basket avant de sauter. J’attrapai l’arceau d’une main et je me soulevais avant d’attraper l’enveloppe, je me laissais tomber et je rejoignis Sully, je fis une révérence. « Votre Grandeur est servie. » lui dis-je avant de lui tendre l’enveloppe toujours penché en avant.

Cette fameuse nuit d’été dont je parle dans la lette, en plus d’être la dernière nuit en tant qu’étudiant c’était aussi la soir où je lui ai fait LA demande. Vous savez la bague, le genou à terre, les larmes, un million de lucioles qui éclairaient la forêt comme chaque soir en été… Bah oui, ça s’appelle la forêt étincelante pour une bonne raison, pas parce qu’elle est toujours bien rangée…
Bon ok, j’ai déjà été plus drôle. Mais vous savez, les souvenirs, les émotions, l’amour. Je reste un mec viril. Ok ?

Happy Valentine's Day ─ Luke

Luke te conseilla de reculer, et tu lui obéit sans te faire prier. Reculant jusqu'à l'estrade où tu avais l'habitude de venir le voir jouer quand vous étiez plus jeune, tu l'observe prendre de l'élan. Sa technique n'avait pas changé avec les années, et son efficacité restait la même : en un instant, il avait récupérer le morceau de papier comme s'il n'avait qu'à tendre la main pour l'atteindre. C'était typiquement le genre de trucs que tu trouvais irrésistible chez lui. Comme hypnotisée par ses mouvement, tu le suivait du regard tandis qu'il s'approchait de toi, un sourire niais sur le visage.

- Votre Grandeur est servie, fit-il avec une révérence.
- Damn, Luke, cesse d'être sexy comme ça. Rwwr

Tu attrapais l'enveloppe, tes prunelles toujours plongées dans les siennes avant de commencer ta lecture. Tu ponctuais chaque ligne d'une expression de gêne, te souvenant de ces moments un peu embarrassant de ton adolescence.

"Tu étais venue en plein milieu d'un de mes matchs de basket, affolée, à cause d'un malentendu avec Léara. Tu te souviens de ta tête quand j'ai pris le micro du gymnase et dis à tout le monde qu'on était fiancé et que je t'aimais? Ne l'oublie jamais. Je t'aime.

En voilà une jolie balade non ? N’as-tu pas envie de rentrer et de rester au lit devant un film? C'est pour bientôt ne t'inquiète pas.

Tu te souviens de cette nuit d'été, avant la fin de nos études?"

Léara, cependant, tu pouvais toujours pas te la voir. A croire que toutes les STANISLUT de Prismver décidaient de devenir surveillantes. C'était pas un mal entendu. Il était clair que cette meuf au gros seins en avait après Luke, et tu pouvais pas la laisser faire ce qu'elle désirait comme ça. Tu avais confiance en ton copain, bien sûr, mais pas en cette petite trainée. Mais au final, tu étais tout de même arrivée à la garder suffisamment loin pour pouvoir être cella à qui il proposer d'aller au lit pour voir un film. Ou faire autre chose que regarder un film - c'est la Saint Valentin après tout, non?

- Comment veux-tu que j'oublie ça? Huh?

Il y avait beau avoir eu beaucoup de soirée d'été avant la fin de vos études, tu avais de suite compris à laquelle il faisait référence. Pas compliqué en même temps, c'était LA soirée. Celle où il t'avais proposé d'aller faire un tour à la forêt étincelante, l'air de rien, pour se relaxer après la fin des dernier examen. C'était plutôt inhabituel, mais tu n'avais pas réaliser a quel point c'était louche. Et encore moins qu'il allait en profiter pour faire sa demande. Tu t'en souvenait comme si c'était hier alors que ça faisait déjà quelques années que tu avais la bague au doigt. La lumières des lucioles, le sourire sur son visage, la boîte bordeaux dans sa main. Tous ces souvenirs restent intacte et l'idée de retourner au lieu même où tout ceci est arrivée te ravie. Vous n'êtes pas retourné là-bas depuis après tout. Affichant un sourire radieux sur ton visage, tu te remet sur tes deux pieds, bien déterminée à faire le pèlerinage jusqu'à cet endroit qui vous est cher.

- Mon Dieu, ça faisait tellement longtemps.

Depuis votre retour en Juillet, vous n'étiez pas retourné à la forêt et, malgré le fait qu'elle soit clairement moins impressionnante le jour, tu éprouvais tout de même ce sentiment de nostalgie quand tes pas foulaient la terre humide du sentier qui menait droit au gros chêne devant lequel c'était arrivé.
Main dans la mains, vous avanciez silencieusement au travers de la végétation. Il semblait que rien n'avait changé depuis. Ni les petits chemins se séparant tous les cinq-cents mètres, ni le lierre s'agrippant à chaque tronc d'arbre, ni cette gigantesque souche. Dès qu'elle rentre dans ton champ de vision, tu ne peux t'empêcher de lancer un coup d'œil vers Luke et de coller tes lèvres sur les siennes.

- Je suis sûre que je peux trouver ton message du premier coup.

Invité**Invité**

Son regard planté dans le mien, j’avais beau le connaître depuis toujours, elle avait le don de remettre dans la peau de ce gosse de 8 ans timide, qui détournait le regard quand il était embarrassé de recevoir un compliment aussi puéril soit-il.
Elle lit ma lettre, je décelais une point de gêne, tu m’étonnes. Je ris intérieurement en me remémorant la scène, c’était du grand Luke. Une fois ma lettre finie elle me demande comment elle pouvait oublier ça. Je souris sans répondre et je la suis.

« Ouep… ça fait longtemps. » elle me prit la main. Elle n’avait pas oublié en effet. Elle trouvera la prochaine lettre dans une faille de la souche du tronc d’arbre immense où nous nous étions posés. Et elle pourra y lire.

Citation :: Nous étions dans la forêt, nous attendions qu'elle s'éveille, brille de mille feux. Il faisait nuit, les lucioles s'envolaient, tu étais assise sur ce tronc, et moi je posai un genou à terre...
Tu as dis oui. Et nous avions finis la nuit sur la plage, main dans la main.
Je pense qu'il est temps de rentrer... Si je devais nous faire voir tous les endroits où nous avons eu de bon moment il nous faudrait 10 ans, car chaque instant passé sur cette île à tes côtés étaient les meilleurs moments de ma vie...

Aller viens. Qui sait tu trouveras peut-être un dernier mot doux dans le coffret de notre série préférée...

En effet, dans notre studio, elle trouvera un petit mot dans le coffret de la saison 2 de Sherlock qui dit :

Citation :: Ton cadeau est caché dans un objet qui t'accompagne dans chacune de mes envies soudaines de t'emmener avec moi en weekend à travers le monde.

La réponse paraît évidente une fois dévoilée, mais sur le coup, il y a de quoi faire gamberger… Le téléphone, le portefeuille, une carte, des chaussures ?
Et bien non, tout se trouve dans sa valise. Elle y verra une jolie boîte en bois que j’ai fabriqué moi-même il y a plusieurs années. Avec une modeste note :

Citation :: C'est le tout premier objet que tu as animé, et aussi ma première cicatrice... Je l'ai toujours précieusement gardé. Parce qu'on est ensemble pour le meilleur et pour le pire.

Sully me tira par la main et me tira de mes pensées. Chaque chose en son temps, on a toute la journée devant nous. J’étais encore un peu dans les nuages, en train de me remémorer toutes les étapes de cette chasse au trésor quand soudainement, ma femme m’embrassa, surpris je sursautai. « Euh… Je ne l’ai pas spécialement caché cette fois-ci. Mais vas-y ! »

Sujet: Re: Happy Valentine's Day ─ Luke Dim 18 Sep 2016 - 19:36

Happy Valentine's Day ─ Luke

Luke ne t'avais pas menti : le message n'était pas particulièrement caché. Juste là où tu l'attendais, cachée dans la souche de l'arbre. La note avait légèrement pris la poussière que tu débarrassais en un souffle. Les quelques phrases de son mot annonçaient le terme de votre balade. Tu affichais un petit sourire, bien que tu regrettais de devoir déjà regagner le studio. Tu tournais les talons et retournais aux côtés de Luke, enfouissant l'un des derniers morceaux de papier dans la poche de ton short.

- On va passer le reste de la journée à regarder des séries du coup?

Si l'idée pouvait sembler plutôt simple, tu étais tout de même plus qu'enthousiaste à l'idée de rester collé à ton mari, sous la couette, à regarder la télévision. Les choses simples sont parfois les meilleures. Entamant le retour jusqu'au pensionnat, tu te perdais dans tes pensées. Cette promenade t'avais remis pleins de bons souvenirs en tête. Mais comme l'avais dit Luke dans son dernier indice, il vous aurai fallu une éternité pour tous se les remémorer. Et, bien que la Saint Valentin cette année soit tombée un dimanche, il te restait une quantité monstre de travail à finir dans l'après-midi, te faisant amèrement regretter de ne pas avoir refait tous les TD de l'années d'un coup, quand tu étais arrivée au mois de Juin.

Une fois rentrée, tu pris à peine le temps de laisser ta paire de chaussure dans l'entrée avant partir à la recherche du fameux coffret DVD. Tu n'as pas eu la moindre hésitation, si ce n'est pour trouver l'emplacement exact de la boîte parmi l'amoncellement de séries et films que vous aviez amenés dans vos valises. L'index effleurant les pochettes des disque, tu fini par mettre la main sur la seconde saison de Sherlock, où t'attendait le dernier message. L'emplacement d'un cadeau secret, dans ce que tu prends systématiquement avec toi dans vos voyages. Difficile à dire. Ta première pensée fût pour ta trousse à maquillage. Vu le nombres de fois où il t'avais dit que ce n'était pas nécessaire de prendre autant de choses pour deux jours, ça aurait pu. Mais, hey, qui peut se passer de sa crème de nuit pendant un week-end? Du même genre, la paire de talon aiguille que tu t'obstinais systématiquement à prendre "juste au cas où" mais qui finissais par rester dans ta valise aurait été une bonne cachette. Mais en trouvant ces deux emplacements vides et lisant l'amusement sur le visage de Luke, tu finis par te dire que l'endroit dont ton mari parlait était peut-être quelque chose de beaucoup plus évident.

- Oh, God. En fait, c'est pas une mauvaise private joke, c'est ça?

Rangée bien à sa place, au-dessus de votre armoire, la valise ne semblait pourtant pas avoir bougé d'un millimètre. Sur la pointe des pieds, tu n'avais aucune mal à attraper votre bagage habituel qui, au bruit qu'il faisait en étant remué, semblait en effet contenir quelque chose. Et ce quelque chose, c'était une boîte. Une simple, sans détail ni fioriture, avec toutes les petites imperfections qui rendait attachant tout objet artisanal. Le regard insistant du brun me poussa à ouvrir le contenant pour y trouver un objet dont tu ne pouvais pas oublier l'existence. Le premier couteau que tu avais animé, en t'énervant contre celui qui n'était à l'époque que ton voisin. Tu n'avais pas la moindre idée de ce que tu avais fait, ni comment tu l'avais fait, mais suivant les ordres donnés par ta colère, tu avais marqué le fermier d'une large cicatrice.

- Ehhhh… Tu essayes de me faire sentir coupable?

Tu n'aimais pas vraiment avoir à te rappeler de cela. Tu n'avais jamais vraiment cessé de t'en vouloir pour ça, même si tu n'étais pas tout à fait responsable. Ton don était hors de contrôle, tu ne savais d'ailleurs même pas qu'il faisait partie de toi. Pourtant, tu avais toujours, toujours, fait de ton mieux pour garder ton calme depuis ce jour. C'était peut-être l'un des objets qui vous aviez le plus approché, ou tout du moins empêché de vous perdre de vue, mais sa signification restait pour le moins mitigée pour toi.

- Enfin, je me doutes que non mais. Wow. Weird. Où est-ce que tu as gardé ce truc tout ce temps?

N'empêche que tu trouvais tout de même ça super touchant. Malgré le mauvais souvenir que ça pouvait représenter, il avait gardé cette relique pendant ces quinze dernières années. Surprenant.

- Mais c'est … inattendu. Après tout ce temps, je n'arrive pas à comprendre comment tu fais pour continuer de me surprendre!

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