Sujet: Shark meets the Dog : Cleverness against Chaos Sam 26 Mar 2016 - 19:25
Tranquillement à base de tranquillade, à l’aise comme Fatal. Je m’étais aventuré de nuit dans l’école. Bonnet sur la tête, gants en cuir, aucune trace de laissée comme mon père me l’a appris. Je fouillais dans les bureaux, je prenais tout mon temps. J’avais la nuit devant moi. Je prenais des notes, en utilisant la technique du masque jetable, c’est un algro de cryptographie que j’ai appris en bossant pour mon père aux archives, le triage ne me prenait qu’une matinée au lieu de la journée entière pour laquelle on me payait. Du coup je squattais quelques bureaux, dont le laboratoire d’analyse et d’informatique… J’y ai appris plein de truc… Dont cet algorithme.
Je commençais par fouiller dans le dossier de la vice-directrice. Quelques informations intéressantes, je les garderai pour plus tard. Pendant ce temps je lançai mon petit programme d’attaque par la méthode du dictionnaire sur le pc du bureau pendant que je m’occupais des tiroirs. Je regardais attentivement l’état de chaque chemise cartonnée, certaines étaient plus usées que d’autres. Je les étudiais avec précaution, notais quelques mots clefs, des flèches par-ci, par-là, ma mémoire s’occupera du reste. J’en profitais pour glisser un dossier monté de toute pièce intitulé « Hadès Oscar Stone », avec une histoire tourmentée, et son passée de jeune fille avant son voyage au Brésil pour changer de sexe. Petite private joke entre nous.
Sourire en coin, méfait accompli.
Je pris une profonde inspiration, et je me glissais dans un mur, je descendis l’immeuble dans ce mur, et je m’échappais sans être vu. Il fallait que je parle à Gautier maintenant. Je lui avais donné rendez-vous aux dortoirs. Sous un lampadaire, bonnet enfoncé sur le crâne, capuche enfilée. J’attendais mon rendez-vous. Je ne lui avais jamais parlé, jamais vu non plus. Parler de choses aussi délicates et compliquées avec un parfait inconnu… Je devais avoir une confiance aveugle en Hadès pour faire ça… Je n’étais pas serein. Mais je savais ce que j’avais à faire.