Même dans le noir on arrive encore à se croiser [PV Damon]

Incompréhension

▬ Je ne te prendrais PAS la main. Tu vas me foutre la paix.

Je ne la comprenais pas. Je ne la comprenais pas. Merde. J'étais le pire des cons. Elle avait eu une multitude de gestes que je ne comprenais pas, j'étais un peu sous le choc, je ne savais plus du tout quoi faire. J'avais brisé quelque chose, peut-être que ma relation avec elle avait définitivement changé, les nerfs me montaient, j'avais envie de fracasser la table qui se tenait à mes côtés, à cause de cette incompréhension. Elle me hurlait dessus, c'était insoutenable. Je faisais un pas en avant, elle me répondit au bord des larmes


▬ Ne t'approche pas.

Elle se laissait tomber sur les genoux. Terminé Cette fois je serais pas le mec qui la réconforte je ne serais pas ce foutu con je crachai à son visage en colère :

▬ Look, if you had one shot, one opportunity, to seize everything you ever wanted, in one moment Would you capture it or just let it slip ?

It's over - je savais que si je fermai les yeux et que je les ré-ouvrer nous serions ce matin, 7 heures, avec une Elissy qui vient de faire un cauchemar, c'était la meilleure chose à faire, mais j'avais cette sensation d'amer dans ma bouche, ainsi que cette sensation de sang, la meilleure chose, ouais. J'ai envie de lui dire désolée, mais désolée de quoi ? Non je ne m'excuserais pas, le temps je le contrôle et j'allais le remonter.

▬ don't cry it's over, over.

Les yeux fermés, je me concentrai, je sentais cette pression venant de mon coeur montait jusqu'à ma tête, je sentais le décor changé et comme un choc je revenais subitement dans la réalité. Sept heures du matin. J'avais tri-buché sur cette marche, mais pas cette fois. J'étais heureux j'avais réussi à remonter le temps à ce moment précis, au moment où elle m'avait vu. Désolée. Je détournai la direction, ce matin je ne serais pas celui qui la console. C'est comme un lâche que je détournais donc les talons, elle ne m'avait vu, jamais elle serait que ce matin j'étais là, près d'elle, le seul problème ? Moi je m'en rappellerais, je me rappellerai de chacune des paroles qu'elle m'avait crachées au visage. Dans le couloir noir, ma gorge se serrait et je murmurai en tapant mon poing contre un mûr

Je vais te foutre la paix

Je sentais mon front se mettre à bruler - j'avais un mal de tête, je titubai dans les couloirs, je m'effondrai, mais je tenais bon, je courais jusqu'à voir la porte en bois de mon studio, un soulagement. j'ouvrai cette porte comme une furie complètement à bout de souffle et en saignant encore un peu du nez. Belle vue, hein. L'un de mes colocataires réveillé, était surpris, il venait me prendre dans ses bras pour ne pas que je ne m'effondre comme une crêpe sur le sol, mais je le rejetai avec des mots violents, je n'avais besoin de personne dans ce genre de situation. Je commençai à enlever ma veste cette putain de veste qui bizarrement puait le parfum d'Elissy, on me demandait ce qui n'allait pas, mais je n'arrivais plus à réfléchir et tout ce qui sortait de ma bouche était

▬ Abus de pouvoir.

Et je prenais la direction de ma chambre, une fois à l'intérieur, j'enlevai d'un coup ma cravate, cette cravate qui me serrait la gorge, je sentais des perles de sueurs coulées le long de mon front et je m'effondrais sur le lit. Le noir.

4 jours d'absence.