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| HOLD MY HAND ft. Killiam | |
| InvitéInvité | Sujet: HOLD MY HAND ft. Killiam Sam 2 Déc 2017 - 16:40 | | never say never Fumée blanchâtre qui s'échappe de tes lèvres et tes prunelles ne le lâche pas du regard ; et vous marchez, marchez dans ce paysage qui accueille vos marques de pas - t'es engloutis sous les couches de chaleur et tu serres un peu plus fort sa main que tu retiens -- et peut-être que tes paupières s'abaissent, s'affaissent, comme trop fatiguées, comme trop exténuées, comme trop éreintées ; et pourtant, pourtant, tu marches, tu marches. Guérit - c'est en tout cas ce que l'ont dit ; plus de maladie, mais l'apathie terrible, attendu, qui te donnait envie de dormir, dormir, encore et encore de façon horrible qui t'embrouillait l'esprit, qui coupait court à ton énergie habituelle, qui te rendais si tranquille, peut-être d'autant plus silencieux ; qui te faisait bailler à répétition, frotter les yeux, battre les paupières et peut-être un peu tanguer. Pourtant tu marches, tu marches à ses côtés parce que tu voulais y aller, plus que le besoin de se reposer, tu voulais profiter, plus encore maintenant qu'il était (tien) - serein. Alors, alors, les lumières viennes éblouir la ville, décorations accompagnées des sapins, des traditionnelles cabanes en bois, de la vapeur chaleureuse, de ces gens heureux, émerveillés, cachant ceux qui protègent, qui instaurent cette protection comme si vous étiez une menace - qu'importe. — T'as des choses précises à acheter ? et ça sort comme ça, tout léger, savoir s'il avait des cadeaux précis à aller chercher ; tout simplement - tout justement et tu te demandes à toi aussi, ce que tu devais faire, sachant que son cadeau était déjà acheté, plié -- à qui devais-tu offrir, pour cette nouvelle année ? Bonne question. — Ooooh... regarde la vitrine ! lances-tu doucement, tout en pointant du doigt la devanture d'un magasin où des jouets traditionnelles s'animaient sous le joug d'un mécanisme complexe ; et peut-être, peut-être qu'il te tire un peu pour aller regarder ; juste comme ça. -- c'est doux, c'est lent, c'est amoureux.
(( c'est vous deux )) |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: HOLD MY HAND ft. Killiam Sam 2 Déc 2017 - 17:46 | | ❝ Hold my hand
C'est doux, cette main dans la sienne, les deux si froides à cause de la neige, et pourtant si chaudes l'une contre l'autre. Y'a toute cette douceur, entre toi et lui, y'a tous ces moments où tu as l'impression que ça va, que ça va vraiment. Et même si les tests avaient prouvés qu'il n'y avait plus rien, plus de maladie, plus de problèmes, plus d'hallucinations, plus rien, tu avais quand même cette peur, que ça réapparaisse soudain, que ça revienne, et que cette fois-ci, tu ne puisses rien y faire, que tu n'arrives pas à réagir, que tu n'arrives pas à le faire aller mieux, à le soigner, à le guérir. Alors peut-être que le fait que ça aille, que ça aille vraiment, ça te rendait si heureux que le sourire ne quittait pas tes lèvres, que ta main tenait fermement la sienne, que ton regard vagabondait avec joie sur les petits chalets en bois du marché, de vitrines en vitrines et peut-être que tu t'émerveillais un peu plus que la normale.
Parce que normalement, ce n'est pas vraiment ton truc, tout ça. Il y avait souvent trop de monde, et tu n'aimais pas spécifiquement la neige ; et pourtant avec lui, avec lui, les vitrines pleines de jouets et le marché rempli d'objets en tout genre te font sourire, te rendent heureux. Et peut-être y'a qu'avec lui que t'as eu ce bonheur enfantin depuis que tu es ici.
Sa voix parvient à tes oreilles et tu secoues la tête de gauche à droite, souriant un peu plus, lui lâchant que tu as déjà son cadeau. A vrai dire, tu as son cadeau depuis quelques semaines déjà, tu l'avais acheté dès que tu l'avais vu, de peur qu'il disparaisse, de peur de ne pas avoir le temps de le faire ensuite ; les boutiques étaient toujours blindées à Noël.
— Ooooh... regarde la vitrine !
Il te tire vers la vitrine et tu le suis sans hésitation, le tirant à ton tour quand deux trois personnes passent devant vous et vous voilà devant la vitrine, à détailler les jouets qui s'animent et sur ton visage s'étale un regard émerveillé d'enfant. Tu aperçois un énorme ours blanc en peluche, de presque un mètre de hauteur et tu le pointes du doigt en te tournant vers lui :
— Tu le veux ?
Parce que tu pourrais le lui offrir, là, maintenant, tout de suite, rien que pour lui faire plaisir, rien que pour le faire sourire un peu plus.
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