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| Petit chaperon rose & wolf. - PV ALEXANDER. | |
| InvitéInvité | Sujet: Petit chaperon rose & wolf. - PV ALEXANDER. Dim 27 Jan 2013 - 18:16 | | CHAPERON ROSE & LE LOUP. ❝ Il faisait terriblement moche aujourd'hui. Le ciel était grisâtre, beaucoup trop de nuage, le mauvais temps allait bientôt s'annoncer. J'étais en cours, je regardais par la fenêtre le ciel, les élèves dehors, les arbres et j'en passe. La tête appuyée sur ma paume de ma main, je soupirais un bref instant de fatigue, d'ennui. Puis je rêvassais, ou du moins, je songeais. J'entendais ce que le professeur nous disait mais je n'écoutais rien, seulement quelques mots. Comme le début de notre sommeil : on entend, mais on ne comprend pas. c'était la même chose. Je pensais à ce que j'allais faire dans quelques minutes, qu'est-ce que je pourrai bien m'acheter à bouffer, ou demander à quelqu'un ami ou pas s'il voudrait bien s'barrer du pensionnat pendant quelques heures histoire de prendre l'air. enfin... que JE prenne l'air. Je commençais à avoir mal à la tête, les journées devenaient de plus en plus longues, pas que le pensionnat m'agaçait, au contraire le système est bien meilleur que chez les humains normaux et les liens sont plus faciles à tisser ici. mais... le temps. C'était le temps trop long, et les saisons. Ma famille me manquait, Daniel mon p'tit frère aussi. énormément. aucune nouvelle. J'espérais sincèrement que tout allait bien pour lui. Vingt plus tard, la sonnerie retentit dans tout le pensionnat. Tous se précipitèrent vers la sortie, les chaises grinçaient contre le sol, on pouvait entendre les élèves qui papotaient dans le couloir. Tandis que moi, j'avais les bras croisés, la tête enfouie à l'intérieure, les yeux fermés. Je dormais à moitié. Forcément j'avais comprit que le cours était fini, mais mon corps n'avait pas la volonté de faire un geste, j'étais définitivement K.O, je ne savais même quoi foutre, là. Il était 18h. Il n'y avait plus du tout cours jusqu'à demain. Lorsque le professeur vint me toucher l'épaule je me redressais vivement, lançant un regard noir, puis je soufflais, me levant tout en prenant mon sac par la même occasion. Je me dépêchais de sortir d'ici pour me rendre à l'extérieure. Il se mit à pleuvoir quelques goûtes seulement, d'après ce que je voyais le ciel était devenu plus sombre pendant que je dormais. C'est d'un pas décidé que je sortis du pensionnat pour me rendre aux alentours, juste un peu plus loin à pied et seule. Je trouverai bien quelque chose à foutre de toute manière. Même après quelques minutes (30 minutes tu veux dire) de marche, je continuais, cherchant désespérément de quoi trouver pour m'occuper avant d'aller me coucher à la cabane du pensionnat. Disons que. qu'il était trop tôt pour le moment. Mais j'étais quand même la pire des connes. la conne des connes des plus connes qui puisse exister sur cette putain de planète de shit. Ecoutez bien, vous allez rire. Moi, Elyah Nawix, la rebelle, la BG, mais la bouffonne de service en classe D, n'avait aucun sens de l'orientation. Bingoo, j'me suis paumée sans savoir où je me trouvais. Cool pas vrai ? C'drôle pas vrai ? HAHAHA bah non. J'vous jure, ça m'fait mais alors pas du tout rire. Traîner à cette heure sans savoir où je suis, ça fou les jetons, surtout que l'endroit n'était pas... comment dire. C'était pratiquement vide, pratiquement aucun passant ou alors ils étaient chelou, il y avait notamment une odeur bizarre, l'odeur des ruelles, vous savez, quand ça sent le renfermé mais en pire. L'ambiance, la luminosité... il n'y en avait pas, ça semblait être sombre, comme dans les films d'horreur (omg film d'horreur j'ai peur). Il y avait quelques boutiques, l'une ressemblait à un truc de voyance : ouvert à minuit. j'avais déjà entendu parlé de ça tiens. Ce n'était pas la boutique de l'autre sorcière paraît-il ? Si c'était bien le cas, c'est que je me trouvais vers la rue Ouest. Au moins, c'était déjà ça, sauf si j'me goure encore. Putain, ce n'était pas vraiment ma soirée. - Oih, viens on va s'bourrer la gueule hehe !- Mais t'as vus ta *hic* tronch *hic* on vient de sortir du *hic* hahaha ! oh, j'ai rêvé ? il y a quelqu'un on dir- *hic* j'ai vu une ombre, c'est p- *hic* sorci- *hic* !J'entendis plusieurs venant vers ma direction, la voix de ces hommes étaient graves, ils étaient bien ivre. Mon coeur battait à cent à l'heure, je me précipitais à me trouver une cachette, ouais parce que quand même, on ne sait jamais avec des bourrer. J'optais alors pour me faufiler dans une autre ruelle, derrière une poubelle. Problème, ils semblaient venir vers ma direction, tout ça en rigolant d'un air complètement débile. Je déglutis. Je mis mes deux mains devant la bouche pour vraiment ne rien laisser sortir. putain, putain, pourquoi je suis si peureuse ? Sérieux, à me voir j'ai l'air d'une fille so dangereous et tout mais mon cul ! Peureuse de nature, j'ai vraiment du mal à l'assumer. - P'tain, cassez-vous... venez pas vers là, venez pas vers là, venez pas vers là, venez pas vers là. chuchotais-je en me mordant la lèvre inférieure. Puis il se mit à pleuvoir, un peu plus brusquement et violemment. Me voilà coincé, paumé, perdu, angoissé sous cette tonne de pluie. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Petit chaperon rose & wolf. - PV ALEXANDER. Mar 29 Jan 2013 - 21:58 | | Ce monde était si ennuyeux, si insignifiant quand il ne fallait pas se moquer de quelqu’un. Comme quoi, traumatiser les gens était une chose qui lui tenait particulièrement à cœur. C’était son passe-temps favoris, une occupation à laquelle il vouait beaucoup de son temps libre, pour une seule et bonne raison : il ne s’en lassait jamais. Jamais encore il n’avait trouvé quelque chose d’aussi amusant dans sa vie que de rendre des personnes effrayer au point même de se mettre à pleurer. Oui, c’était déjà arrivé, à maintes reprises. À Prismver ? Bien sûr ! Il y avait d’ailleurs cette fille, qui avait énormément peur de lui.
Il ne se souvenait pas vraiment de son nom, mais il savait exactement à quoi elle pouvait ressembler. Après tout, c’était tout simplement inoubliable. Une fille qui partait en courant à une vitesse aussi surprenante rien qu’en l’apercevant, c’était tout simplement exceptionnel, voir même magnifique en fait. Il avait toujours eu beaucoup de mal à retenir le nom de ses « victimes ». Mais en ce qui concernait leur apparence, c’était une toute autre histoire, bien évidemment. D’ailleurs est-ce qu’il aurait la chance de la voir aujourd’hui ? Si oui, il prendra sans doute le temps de jouer plus longtemps avec elle, comme il aurait toujours dû le faire.
Alexander était ailleurs, les cours ne l’intéressant pas plus que cela. Il faut dire que les remarques général de ses professeurs n’étaient pas toujours très bonnes, allons-nous dire. La tête ailleurs, il observait le ciel nuageux en soupirant, se demandant ce qu’il pourrait bien faire après les cours. Il n’avait pas l’impression qu’il ferait très beau, mais le moins que l’on puisse dire, c’était qu’il ne comptait pas s’ennuyer même si le temps en déciderait autrement. C’est alors que la sonnerie de la libération se fit entendre dans tout le pensionnat, laissant ensuite un vacarme incessant de chaises qui grincent se faire entendre.
Rien que cela était assez assourdissant et énervant. S’ils n’étaient pas aussi nombreux, et surtout si le professeur n’était pas présent, peut-être qu’il aurait usé de sa faculté assez spécial pour leurs faire comprendre qu’il n’était pas du tout d’humeur à entendre ce bruit atroce. Mais bon, pour une fois il évitera de faire un quelconque scandale. Restons donc calme. Il sortit de la classe une fois que celle-ci fut totalement déserte, histoire que personne ne l’ennuie. Dans sa main se trouvait un livre de mathématique, qui était le cours par lequel il venait tout juste de terminer. C’était bien trop ennuyeux de le garder sur lui, alors il se dirigea vers son cabanon.
Oui, pour l’y déposer et retourner ensuite se balader à sa guise. De toute façon, il n’avait pas l’intention d’aller en cours le lendemain, il pourra ainsi faire ce qu’il souhaite pour le reste de la soirée. S’amuser, faire peur à certains innocents, et surtout chercher cette fille qui l’avait déjà à plusieurs reprises bien fait rire. Arrivant assez rapidement à son cabanon, il entra pour ensuite y déposer son livre, et par la même occasion se changer rapidement. Porter un uniforme à longueur de journée, c’était beaucoup trop ennuyeux pour lui. Autant s’habiller dans un style plus décontracté, histoire d’être à son aise.
Une veste blanche sans manche, avec de la fourrure brune à l’intérieur. Sous cette veste qu’il avait laissée ouverte, il portait un t-shirt à longues manches noirs. Il portait également des mitaines blanches, ainsi qu’un pantalon noir. Ce même pantalon étant « déchiré » à plusieurs endroits au niveau des cuisses. Pour chaussures, il portait des petites bottes noires, assez larges. Il était désormais prêt pour sortir et, pourquoi pas, faire peur à quelques demoiselles. Elles étaient si amusantes contrairement aux hommes, qui n’étaient pas aussi réactif. C’était plutôt bas, il fallait l’avouer, mais des femmes sont toujours plus délicates et plus sensibles par conséquent. C’était ce qui faisait d’elles, des cibles parfaites.
Les mains dans les poches, il se dirigea vers la ville, le ciel commençant petit à petit à s’assombrir. Il aimait plutôt bien cette ambiance assez obscure, où l’on ne savait pas réellement ce qui pouvait arriver, ni même quand cela pourrait avoir lieu. Oui, car en ville, il se passait beaucoup de choses, durant la nuit. Il en avait déjà été témoin, ce qui s’était avéré être une expérience assez enrichissante pour lui… Et peut-être moins pour les pauvres personnes qui avaient goûtés à son horrible pouvoir. D’ailleurs, ce soir, il avait envie de se rendre dans des quartiers encore plus sombres, des endroits très peu conseillers par le grand public.
La pluie commençant à tomber par fines gouttes, Alexander se décida à se diriger vers le côté ouest de la galerie marchande. Un lieu plutôt effrayant pour des jeunes étudiants. Il espérait y trouver une brebis égarée, histoire de se divertir lui aussi. Et histoire d’effrayer une personne de plus dans ce vaste monde. En parlant d’une brebis égarée, alors qu’il se trouvait non loin d’une ruelle assez sombre, il constata avec joie qu’une personne, sans doute assez jeune et effrayée, était en train de se cacher derrière une poubelle, espérant échapper à un groupe de personnes qui se trouvaient être… Totalement bourrés.
« Ala ? Mais tu essaies de te cacher de ces gentils messieurs ivres ? Quel dommage, tu pourrais beaucoup t’amusées avec eux ! » Il souriait, de son air niais, mais pourtant si incompréhensible. Un sourire qui cachait bien des mystères à dire vrai. Mais bien évidemment, il n’avait pas l’intention de l’aider, malgré cet air bien sympathique. Il en profita donc pour déplacer la poubelle, avant de faire de grands signes des mains à ces gentils bonhommes qui se dirigeaient vers eux. « Heeeeeeeey ! Venez par ici ! Il y a une jolie demoiselle qui ne demande qu’à être victime de vos abuuuuuuuus ! » Il continuait bien évidemment de sourire en disant cela.
« -Sérieux ?! Où ça ! -Laisses-la moi en prem-*hic*-er ! Je veux m’amuser ! *hic* »
De son côté, il riait. Le jeune homme aux cheveux argentés riait de bon cœur, trouvant la situation si désespérée, mais pourtant si amusant. Mais malgré tout, il avait décidé qu’il allait aussi faire peur à ces pauvres idiots totalement saouls. « C’était une blague ! Et maintenant… » Il s’abaissa lentement, avant de ramasser au sol un petit morceau de bois. « Je vais te jeter ceci en plein cœur… » Son regard était devenu tout de suite bien plus froid, laissant de marbre les deux hommes, qui eux, ne voyaient pas un simple morceau de bois : mais un couteau affuté. Et la seconde qui suivit, Alexander le lança. Oui, ce couteau partit tout droit vers le cœur d’un des deux hommes… Qui n’avait finalement rien eut ; et bien sûr, la jeune fille se trouvant encore au sol, avait également un couteau. Jusqu’à ce que cette « arme » ne touche le torse de l’ivrogne. Celui-ci étant redevenu un simple bout de bois.
« Ahahaha ! On dirait que je t’ai bien eu ! Heureusement que ta plus grande peur était la mort, sinon ça n’aurait jamais marché ! C’était amusant ! » Il riait de nouveau, tandis que l’homme avait eu tellement peur, qu’il s’était lui-même fait dessus… Plutôt pitoyable, mais encore une fois, c’était plus que suffisant pour l’effrayer. Lui, ainsi que son ami, qui partirent assez rapidement. De son côté, le jeune homme à la chevelure argentée s’avança vers la fille, avant de s’abaisser, pour être à son niveau, lui relevant le visage d’une main, la tenant par le menton à l’aide de son index et de son pouce.
« Ne t’aurais-je pas déjà vu quelque part, petite pleurnicheuse ? » Il dit cela sur un ton plutôt calme, le tout en souriant. Oui, elle lui faisait beaucoup penser à cette fille qui tremblait de peur rien qu’en le voyant… Serait-ce elle ?
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Petit chaperon rose & wolf. - PV ALEXANDER. Ven 1 Fév 2013 - 19:09 | | CHAPERON ROSE & LE LOUP. ❝ J'essayai tant bien que mal de ne pas faire de bruit. J'avais envie de fuir et me lever surtout, l'odeur était horrible, ça puait le chat, la bouffe périmé et j'en passe. Je me pinçai le nez un instant. Pourquoi je ne me levais pas d'abord, faire comme si de rien était ? Si ça se trouvait ils n'avaient pas l'alcool mauvais. C'était moi le problème, moi et ma putain de paranoïa. Comment je vais vivre avec ça sérieux ?! Boh, de toute manière il faut que je me dise que je pourrai toujours leur foutre un coup de pied aux bijoux de famille, vu que j'ai même pas besoin d'apprendre à bien me défendre avec mon pouvoir. Ils auront de quoi rester par terre en chialant de douleur. Mais bon, d'un côté c'était encore plus risquer. Arg, je ne sais pas, je ne sais plus. Je rapprochai lentement mes jambes et me recroquevillai sur moi-même. Alors j'attendis, comme une idiote. Et là, j'entendis à nouveau des pas qui semblait venir en ma direction. Je ne bougeai pas, je restai totalement figé dans ma position pour ne pas commettre une erreur. Je déglutis de peur qu'ils m'aient vu. Je priai pour qu'ils étaient suffisamment ivre pour ne pas avoir l'idée de passer ici. « Ala ? Mais tu essaies de te cacher de ces gentils messieurs ivres ? Quel dommage, tu pourrais beaucoup t’amusées avec eux ! »...Mon coeur perdit un battement lorsque j'entendis la voix. Je... j'avais peur de comprendre. peur de reconnaître. Ce n'était. ce n'était tout de même pas lui. Ale... Non non non. C'est mon imagination, putain, j'y crois pas, ça s'est aggravé. Attendez, depuis quand avoir peur nous faisait entendre des voix ? Pourtant je n'ai pas pensé à lui une seule seconde. Qu'est-ce qui vient foutre dans ma tête ? DÉJÀ QU'IL HANTE MES JOURNÉES QU'EST-CE QU'IL VENAIT SQUATTER MA TÊTE LE CONNARD. Je relevai légèrement le visage en soufflant, la tournant de côté pour quand même vérifier, et là. Là. l-l-l-l-là... - AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !Je bloquai rapidement ma bouche à l'aide de mes deux mains. C'était VRAIMENT UN FILM D'HORREUR. Ma respiration s'accélérait. C'était bel et bien lui, en chair et en os, debout en me souriant d'une manière ironique. Ce qui m'effrayait encore plus. Je me mis à trembler, à me coller brusquement contre le mur de peur. Mes yeux s'agrandissaient, devenaient tout rond. Tout mais pas lui, tout mais pas lui, tout mais pas lui, putain putain putain. Il... c-comment se fait-il qu'il soit là putain de merde ?! D'où il sortait ma parole, D'OU ?! Il m'avait suivit ? Ou il avait un autre don celui de chercher les gens au mauvais moment pour leur faire une crise cardiaque ?! Franchement je l'avais, mais alors super bien frôlé là. Évidement que ce n'était pas une illusion que je me faisais. Ce sale monstre... venait de retirer la poubelle, faisant de grands signes qui plus est, histoire de bien les attirer vers moi. " une demoiselle qui ne demande qu'à être victime de vos abus " qu'il a dit. Mais putain putain putain il était COMPLÈTEMENT taré ! Il s'est rendu compte de ce qu'il venait de dire là ?! C'est pas marrant mais alors du tout, surtout si ces deux autres cons y croyaient dur comme fer. Il fallait enfermer ce type dans un hôpital psychiatrique je vous jure. J'étais déjà assez mal comme ça, je m'étais caché, voilà qu'il était lui aussi ici, et en plus de ça il veut que je me fasse repérer. - Comment t.. tu peux dire une chose pareille...Putain... fait chier. Alexander pourrissait mes journées, lorsque je le croisais je prenais directement la fuite. Parler avec lui n'en valait pas la peine, c'était une chose auquel j'en étais quasiment certaine. Il me hantait. Les soirs n'en parlons même pas, je pensais à lui, j'avais son visage en tête, je réfléchissais à comment l'éviter, à trouver assez de personnes pour ne pas qu'il vienne vers moi, des tas de truc dans le genre. Je ne le croyais pas aussi manipulateur, aussi méchant et flippant. Je n'aurai jamais du le chercher ni le sous-estimer, jamais, ce jour là, j'aurai seulement du fermer ma grande gueule. Je n'aurai alors été qu'une élève parmi tant d'autres à ses yeux. Non pas comme une victime et jouer avec sa peur. Il m'angoissait. - A-Arrête.. Putain, pourquoi... pourquoi tu fais ça ?! Comme si... ce n'était pas suffisant !J'avais la voix qui tremblait. Je me retins de pleurer. Parce qu'il arrivait facilement à ça. Je détestais verser des larmes pour ce genre de personne qui n'en prenait que plaisir et n'avait aucun scrupule. J'ai toujours détesté pleurer. Et rare où l'on me voyait dans un état aussi désastreux et minable. Mais j'étais dans une situation terrible, parfois je me consolais en me disant que s'il y aurait eu mon frère, il m'aurait été encore plus difficile de gérer la situation et je me serai beaucoup trop inquiété. Mais là, je ne pouvais pas me rassurer ne serait-ce qu'une seconde. Je ne savais pas ce qui allait se passer. Saleté de mec, de monstre, je le haïssais plus que tout. Lui posé la question a été très idiote. Alexander n'avait pas forcément une bonne raison pour ses actes, je pensais seulement que ça devait l'amuser de me voir dans la panique. - Sérieux ?! Où ça !- Laisses-la moi en prem-*hic*-er ! Je veux m’amuser ! *hic* »Je fronçai les sourcils et ma main droite se fermait pour en faire un poing. Même ces deux là à côté ne... tss. J'avais tout de même bien penser : leur intention été mauvaise. Tandis que j'étais dans un mélange de colère et de peur, Alexander se mit à rire à plein poumon. Je n'aimais pas ça, le fait qu'il éclate comme ça, d'une manière aussi détendue et machiavélique me répugnait. Quelques soit pour la raison. Si je ne craignais pas autant je lui aurai sûrement cassé la figure sans hésitation et pourtant... ce n'est malheureusement pas le cas, je n'ai pas essayé une seule fois depuis. C'était vraiment une ordure, la pire des pires. Pourtant je n'osais toujours pas faire un seul geste, j'étais paralysé, sa présence me bloquait. Je ne savais plus trop quoi faire ni comment réagir. Jusqu'à ce que finalement, il leur annonça que c'était une blague. Il se penchant et prit... un couteau. Un couteau ? Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu, il n'était pas sérieux là si ?! D'où il sortait ? Je me collais sur le coin de la poubelle et du mur, comme si je voulais me cacher me faire vraiment toute petite dans cette situation. Je me sentais en danger, bien que son attention était portée sur les deux hommes, je n'étais pas spécialement soulagée, encore moins avec ce qu'il avait dans sa main. Je me contentai de regarder, effrayée, me posant des tas de question avant qu'il ne le lance sur la poitrine d'un des deux hommes. Le couteau qui n'en était finalement pas un retomba, ce n'était d'un bout de bois. C'est vrai.. j'avais oublié ce détails. Ce type devait vraiment terroriser son entourage. « Ahahaha ! On dirait que je t’ai bien eu ! Heureusement que ta plus grande peur était la mort, sinon ça n’aurait jamais marché ! C’était amusant ! » Et il riait. Ce petit tour l'avait visiblement bien amusé, il jubilait tellement de faire peur, faire mal aux autres. Ce type n'était rien d'autre qu'un monstre voilà comment je le qualifiais. Je ne savais absolument pas s'il avait un peu de coeur, ou un bon côté caché : j'avais pourtant un grand mal à l'imaginer, à voir son comportement, sa manière de regarder et de parler aux autres, ses gestes, il était impossible de penser qu'il pouvait être sympathique. Je ne savais pratiquement rien de lui, parfois je me demande même comment il se comporte envers sa famille et les gens qu'il aime s'il en a... Alexander être normal ? Non, c'était impossible. Monstre le décrivait bien. Ce sale fourbe. Moi-même je ressentais un peu de peine pour ces deux hommes, ils avaient vraiment du flipper leur race, mais c'était quand même bien fait pour leur sale gueule d'merde de connard. Ainsi, j'entendis leur pas, les deux s'éloignaient. Merde. Non. non. Ce qui voulait dire, que je me retrouvais toute seule avec ce psychopathe ? hahaha ! haha.. NON NON NON REVENEZ PITIÉ JE VOUS FERREZ UN BISOU SUR LA JOUE JE VEUX PAS MOURIR JEUNE. pas le moment de déconner, je n'étais pas bien. Je crois que je vais faire un malaise si ça continue... Puis comme je m'y attendais son attention se reporta sur moi, il s'avança, s'abaissa à mon niveau pour être à la même taille et finit par relever mon visage. Mes yeux fixaient les siens, totalement perturbés. Je n'aimais pas regarder cette chose dans les yeux, il était déstabilisant et surtout, ce que dégageait son regard n'avait rien d'agréable. Mon coeur battait rapidement, je respirais beaucoup trop vite, j'essayais tant bien que mal de me calmer, de reprendre normalement mais il m'était impossible. pas maintenant. pas avec et si proche de lui. « Ne t’aurais-je pas déjà vu quelque part, petite pleurnicheuse ? »Voyant bien que ce salaud m'avait reconnu, je détournai le regard sur le côté, déjà, évitant de voir sa tête et cet air souriant qui montrait si bien son ironie, me calmerait peut-être un minimum. Je préférais encore le voir tirer la gueule que d’apercevoir ce genre d'expression narquoise. Petite pleurnicheuse... bordel mais qu'il aille bien s'faire foutre. J'ai vraiment envie de lui en coller une, sale arrogant. Putain, pourquoi. pourquoi j'ai chialé devant lui mainte et mainte fois. Sérieusement, il avait suffisamment vu que j'avais les jetons il a fallut qu'il voit qu'il arrive jusqu'à me faire chialer. Ridicule. Je me sentais si impuissante, tellement inférieure et faible. Je n'étais plus la Elyah qui se montrait forte pour qu'elle ait plus confiance en elle, pour que les autres la respecte comme il se doit, et qu'elle puisse briser le cliché de la fille naïve, influençable et soumise. De nos jours encore, les mentalités n'ont pas toutes évolués, certains avait cette image de la femme, et moi, c'est ce que je voudrais contre-dire. Heureusement que les filles rebelles et avec caractère, il y en a et pas qu'un peu. On fait plein de conneries, comme les mecs. Mais là, je me sentais comme rien du tout. Je ne savais pas quoi faire face à une situation si désespéré. J'avais pourtant un espoir, celui qu'il préfère se barrer que de perdre son temps avec moi. D'autant plus que j'en avais très envie, je n'aurai jamais du sortir. J'avais froid, je n'étais pas franchement très couverte et la pluie semblait ne plus vouloir s'arrêter. Toujours sans réponse, je posai mes deux mains devant les yeux, comme si je m'interdisais de regarder quoi que ce soit, de me dire que ce n'était qu'un mauvais cauchemar. Du moins, j'le niais plutôt. Je me mordis la lèvre jusqu'à en saigner. - Qu'est-ce.. ça peut t'f-faire ? Pourquoi tu me.. fous pas la paix... Sors... sors... MAAAAAMAN J'EN PEUX PLUS DE LUI. J'avais toujours les yeux cacher. Je sentis déjà que j'allais encore craquer. Je ne voulais pas qu'il s'en amuse une énième fois. Je devais faire quelque chose, vite vite vite vraiment vite. Finalement, je pris mon courage à deux mains et le repoussai brusquement en voulant me lever, je pris ensuite la poubelle et la jetai au sol, lui lançant les cochonneries qu'il y avait, sur lui, de quoi le ralentir le temps qu'il se dégage de quelques trucs. Je pris immédiatement la fuite. Je me dépêchai, courrai comme si le chemin qui se trouvait derrière moi se fissurer petit à petit, comme si un fantôme ou un tueur me poursuivait. Je serrai les dents, regardai en face de moi, je n'avais jamais autant courus de toute ma vie, surtout que je ne me sentais absolument pas en sécurité, je n'étais plus protégé : je n'étais pas au pensionnat. - AAAAAH MAIS QU'EST-CE QUE J'AI FAIS QUEL CONNE P'TAIN JE VAIS MAIS MOURIR ! CONNE CONNE CONNE T'ES UNE GROSSE CONNE.Je continuai, malgré que je me rendais bien compte de mon erreur. Mais à ma place, qu'auriez-vous fait ? Je préférais fuir que le frapper, c'était déjà moins grave et de toute façon je n'en aurai pas eu le courage. J'empirais bien mon cas, moi qui souhaitait vraiment que tout ceci cessait au plus vite. Je n'osais même pas regarder derrière moi, sérieusement si j'cours et que je me retourne et que je le vois me poursuivre... mais je vais me pisser dessus comme jamais. j'vous jure. déjà que ça m'fait flipper de savoir que quelqu'un me cours après. mais en même temps, je n'allais pas rester à rien faire, si la chance était de mon côté, je pouvais l'échapper. Je cherchai rapidement un coin pour m'arrêter. J'étais beaucoup trop.. essoufflée, p'tain... promis j'ferai le cours d'athlétisme la prochaine fois et avec motivation. Je me laissai aller contre le mur, tentant de reprendre le rythme normal de mon souffle. J'espérais qu'il n'était pas fort en orientation, qu'il ne m'ait pas vu et surtout qu'il ne courrait pas vite, enfin, pas sûre de tout ça... Surtout que je ne savais maintenant vraiment plus où je me trouvais, où était le bon chemin pour en sortir, et encore... - C'est quand que j'vais avoir le courage de me défendre... quand... quand... j'en ai marre, j'en peux plus d'lui putain. putain...Je posai ma tête contre le mur, posant par la même occasion mes deux mains, et cette fois-ci je n'arrivai plus à me contrôler, je profitai qu'il ne soit pas là pour me lâcher, chialer en paix. Encore une fois. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Petit chaperon rose & wolf. - PV ALEXANDER. Dim 3 Fév 2013 - 17:09 | | Se nourrir de la souffrance d’autrui, c’était ce que faisait de mieux le jeune homme. Il n’avait pas pour habitude de se limiter à seulement une ou deux personnes, en général cela prenait toujours de plus grandes mesures. Même si le nombre de victimes simultanées étaient toujours comptables sur le bout des doigts. Bah oui, certes c’était possible de s’attaquer à plus de dix personnes, mais si ces personnes décidaient de lui casser la gueule, il finirait dans un bien piteux état. Alors autant se montrer plus raisonnable, n’est-ce pas ? Quoi qu’il en soit, les deux ivres n’allaient pas être des proies très divertissantes.
La preuve, un simple « semblant » de couteau les avait faits, en plus que l’un d’entre eux s’était fait dessus. De vraies tapettes… Même s’il faut l’avouer, cela avait bien fait rire le jeune homme à la chevelure argentée. D’ailleurs, vous devez sans doute vous demandez pourquoi il savait que la plus grande peur de cette homme était la mort, n’est-ce pas ? Et bien, c’est très simple. Qui dans ce monde n’a pas peur de finir sa vie dans un cercueil ? Personne. Même un ivrogne ne faisait exception à la règle. Malgré l’effet de l’alcool sur son cerveau, il restait dans son corps de la peur.
C’était simplement ça, qui avait permis à Alexander de jouer ce petit tour assez mesquin. Un tour qui ne demandait pas une intelligence inouïe… Sauf peut-être dans certains cas en fait. Les cas en question, c’était pour les imbéciles. Il y en avait pas mal dans Prismver, ce qui n’était pas pour déplaire à notre jeune étudiant, qui passait son temps à se jouer d’eux également. Mais bon. Pendant son petit numéro de salaud, il avait beaucoup entendu la demoiselle se trouvant près des poubelles se plaindre, encore et encore, alors que lui, il commençait à se dire que c’était vraiment une grosse couillonne.
Au final, ils ne se retrouvaient plus qu’eux deux, dans un endroit assez dangereux pour les étudiants habituellement, mais dans ce genre de situation, c’était plutôt un endroit dangereux pour quiconque s’approcherait d’Alexander dans l’état actuel des choses. En effet, il voulait s’amuser, tuer le temps, et surtout faire regretter à quiconque se trouvant dans les environs, d’avoir pris se chemin. Mais maintenant qu’il était en face de cette pleurnicheuse, il ne pouvait plus reculer, il se devait simplement de la faire pleurer, encore et encore. Oui, il l’avait bel et bien reconnue, mais il avait envie de faire durer le suspense un peu plus. De jouer avec sa proie. Il lui avait relevé le visage, la regardant dans les yeux. Elle semblait réellement avoir peur de lui. C’était vraiment génial de ressentir ce genre de choses. Cela le faisait sourire évidemment, et toujours avec cet air fort peu compréhensible évidemment. Beaucoup de personnes considéraient ce sourire comme hypocrite. Ce qui n’était pas tout à fait tort en fait, étant donné qu’il n’avait jamais souris d’un air « sincère » et amical. Il n’avait jamais été qu’un menteur, depuis les problèmes qu’il avait eus avec ses parents, du coup, il a pris l’habitude de faire « bonne figure » et ensuite, utiliser ça pour se jouer des autres.
Elyah, oui c’était le nom de cette fille, n’était autre qu’une de ses personnes qui s’étaient fait avoir par le piège assez bien réfléchis d’Alexander. Quoi qu’il en soit, il avait l’intention de prendre son temps cette fois. Plutôt que de la laisser courir dans tous les sens, il allait la pourchasser, comme un prédateur chassant sa proie. En tout cas, elle ne semblait pas être très rassurée à l’idée de se retrouver aussi près de lui. Ce qui était forcément compréhensible, vu ce qu’il lui avait déjà fait endurer par le « passé ». C’était vraiment devenu son attraction favorite, il fallait l’avouer.
Il était d’ailleurs temps pour lui de jouer, de s’amuser un peu plus et surtout, de passer à un niveau supérieur par rapport à d’habitude. Il l’avait déjà vue pleurer, mais il voulait voir s’il pouvait la « briser » mentalement, la faire tomber. C’était peut-être méchant, mais après tout, qui avait dit qu’il avait déjà été amical avec qui que ce soit ? Elle en tout cas, elle était certaine de finir sa soirée perturbée. Tellement qu’elle se cachait le visage de ses mains, ou plutôt les yeux. Oh ? Pleurerait-elle ? D’ailleurs, elle ajouta ensuite quelques mots, assez intéressants. Pourquoi est-ce qu’il ne lui foutait pas la paix ? Mais parce que c’était drôle !
« Parce que c’est drôle, justement ! ♪ »
Finalement, elle semblait avoir craqué. Tellement qu’elle commença à lui jeter toutes les cochonneries qui se trouvaient au sol sur lui… Bon sang, lui qui était propre à la base, elle allait lui salir toutes ses fringues ! Fort heureusement, elle ne semblait pas être en mesure de viser correctement, elle n’avait pas réussi à le toucher tant que ça. Tant mieux dans un sens, sinon bonjour l’odeur qu’il dégagerait. La pluie quant à elle, ne s’arrêtait pas. Ce qui devenait petit à petit, assez gênant. Surtout que quand elle avait repoussé Alexander, celui-ci s’était retrouvé allongé au sol… Donc, il commençait à être bien mouillé.
Cependant, pendant le « feu de l’action », elle avait pris la peine de partir en courant. Ce qu’elle faisait de mieux visiblement, c’était prendre la fuite. On va donc jouer au chat et à la souris… Cela risquait d’être fort amusant pour lui, qui adorait faire peur. Vu le temps, et le fait qu’il faisait sombre, c’était la situation parfaite pour effrayer cette jeune fille. Enfin, jeune fille, elle devait tout de même avoir le même âge que lui, quasiment… Mais si c’était le cas, elle était vraiment peureuse pour son âge… Ce qui la rendait encore plus particulière et d’autant plus intéressante.
Il se releva lentement, alors que ses cheveux commençaient à être totalement trempés, retombant légèrement sur son visage, laissant de fines gouttes d’eaux perlées en nombre sur son visage ; il gardait toujours ce même sourire qui donnait un air amical, alors que ce n’était pas du tout le cas. Un véritable malade mental après tout. Quoi qu’il en soit, marchant lentement, il venait de glisser ses mains dans ses poches, sifflotant par la même occasion. Cela le rendait encore bien plus énervant, ce qui n’était pas pour plaire généralement. Sans doute qu’elle allait encore prendre la fuite rien qu’à revoir son visage, ce qui serait plutôt normal.
Selon ce qu’il avait souvent constaté chez ses proies féminines : elles avaient tendances à courir tout droit… On ne sait pas vraiment pourquoi, mais visiblement, c’était un réflexe… Et depuis qu’il avait commencé à la terroriser, elle n’avait pas fait exception à cette logique qu’il venait tout juste de se « créer ». Bon et bien, autant s’avancer tout droit, peut-être qu’il la rattrapera à un moment ou à un autre. Tout du moins c’était ce qu’il espérait, bien sûr, et cela n’allait pas être très amusant s’il ne la retrouvait pas ; il devrait la faire souffrir encore plus la prochaine fois et s’il exagérait un peu trop, il risquerait de la forcer à se suicider… Et ça, il n’en avait pas envie : sinon son jouet préféré serait cassé…
Avançant sans cesse, et sans vraiment réfléchir, il finit par entendre une voix, sur sa gauche. Tiens, cette voix lui était familière… Il tourna lentement la tête, et afficha un grand sourire. Elle avait vraiment l’air dépité, comme c’était dommage. Ou pas quoi. Il allait en profiter, surtout qu’elle lui tournait le dos : grossière erreur de sa part. D’un simple coup de son index, il toucha le bas de son dos, affichant un large sourire. Il avait évidemment entendu ses dires. Alors comme ça elle n’en pouvait plus de lui ? Comme c’était amusant, lui il ne faisait que commencer à s’amuser pourtant ! Elle devra s’habituer à sa présence !
« PAN ! Je t’ai trouvé… Et si j’avais un fusil j’aurais pu te faire très mal. » Bien évidemment, il n’avait pas de fusil, mais il n’avait pas non plus l’intention de se montrer doux avec elle. Quoi que du moins, faire semblant un petit instant peut-être. « Oh mais, tu es en train de pleurer ? Pauvre petite… Aller, ça va, ne t’inquiète pas, les méchants ivrognes sont partis ! ♪ » Les méchants ivrognes ? Le problème ici c’était lui ! D’ailleurs, histoire de bien se jouer d’elle, il l’avait même pris contre lui, tout en riant légèrement.
« Je me demande de quelle façon je devrais te terroriser… Avec des monstres peut-être ? Ça pourrait être drôle aussi, n’est-ce pas ? Elyah-chan~♪ » Oui, il avait fait exprès de prononcer son nom, histoire qu’elle comprenne qu’il l’ait bien évidemment reconnue depuis tout ce temps, la petite pleurnicheuse qui courait à toute allure dès qu’elle croisait son regard. « Aujourd’hui j’ai envie de jouer un peu plus avec toi, alors je ne te laisserai pas courir Elyah-chan. ♥ » Et oui, il avait directement annoncé la couleur.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Petit chaperon rose & wolf. - PV ALEXANDER. Sam 9 Fév 2013 - 20:19 | | CHAPERON ROSE & LE LOUP. ❝ Connard. Connard. Ce n'était qu'un connard. Je le détestais. Détestais pratiquement plus que tout. Toujours là à vouloir me pourrir mes journées, toujours là à m'angoisser, toujours là à me faire pleurer. Qu'est-ce... d'où il sortait ? Comment pouvait-on accepter un tarée ici ? Il ne devrait même pas être là à ce moment mais enfermer dans une pièce. Jusqu'à ce qu'il finit par prendre conscience de ce qu'il fait. Bordel. Il ne s'est jamais mit à la place de quelqu'un ? Ne me dîtes pas qu'il serait capable de torturer un gosse où de faire peur à un vieux à deux doigts de la mort quand même ? Non. Enfin, j'espère... sinon il a beaucoup plus de problèmes que je ne le pensais. Pourquoi moi d'ailleurs ? Qu'avais-je de plus AMUSANT à ses yeux que ces autres victimes ? Les autres aussi devaient pleurer, fuir, non ? Alors pourquoi moi bordel, je veux qu'il me fout la paix. Marre de torturer mon esprit à cause d'un salaud comme lui. Rire et se réjouir de la peur, tristesse, haine, des sentiments des autres c'est si... mauvais. Pourquoi je me laissais autant aller ? Peut-être il arrivait assez bien à manipuler ses paroles pour me rendre dans un tel état ? Peut-être qu'il a juste la tronche d'un malade mental ? J'sais pas. Je n'arrive pourtant pas à me dire qu'il est comme moi : deux bras, deux jambes, des cheveux, un nez, une bouche... Juste avec une manière de penser différente. Des comportements flippant mais. Je pouvais faire la même chose. Du moins, si je l'imitais. On était donc pareille. Humain et humain. Comment voyait-il la vie d'ailleurs... ? Pourtant dans ce monde, il y a ceux qui se sur-estime qui sous-estime les autres. Et ça, ça m'est juste insupportable. Je pense savoir ce qui me fait peur au fond. Il y a quelques années mon petit frère se faisait sans cesse racketter par une bande. Il n'a rien dit. Il revenait avec des bleus partout. Quand je l'ai deviné et que je m'y suis rendue. J'étais face à eux. J'avais peur d'eux. Peur de la violence, des coups, du sang sûrement. Tétaniser je vous dit. Et je me rappelle toujours de leur sourire sur les lèvres, ils étaient juste amusés de voir que la grande soeur se ramène. une fille qui plus est... Alexander. C'était pareille mais totalement différent à la fois. Il ne rackettait pas, du moins, il ne m'a jamais menacé contre quelque chose. Mais il sourit. Parfois d'un air faussement niais, parfois d'un air mesquin. Je détestais ça. Un sourire face à une personne terrorisée n'a rien de rassurant. de plus, je le voyais comme un : t'es foutu. Aimer faire peur. Il avait ça en commun. Le fait de se régaler de voir les autres effrayés par sa personne. Le sentiment de se sentir puissant, tyran et de voir les autres aussi craintifs. Néanmoins lui était toujours seul, il n'avait pas besoin de chiens pour foutre les jetons. Même solo il y arrive très bien. La preuve... Il a soudainement déclenché en moi une terreur, des morceaux de souvenirs qui refont surface. J'ai l'impression de revivre ça... Et le mélange n'a rien de super. Rien. Non seulement j'étais prise par la peur mais également les quelques points communs que je pouvais apercevoir m'en rendrait presque folle. D'où le fait que je craquais tout le temps. Se sentir poursuivre, se sentir inférieure, menacer est plus que déprimant. Mon dieu, je ne saurai jamais le vrai pourquoi du comment... Inutile de dire qu'être seule avec ce taré était... je n'ai même plus les mots. Je ne pensais qu'à fuir encore et encore, à me contrôler pour ne pas chialer et à me demander les mêmes choses : pourquoi je n'osais pas faire bouger les choses par mes propres moyens. Une bonne patate ça pourrait calmer, pourtant, c'est niet. Je me connais, je me fais un scénario pas cool dans ma tête, j'anticipe ce qui pourrait se passer. Vus que je ne savais même pas si monsieur s'attaquait physiquement aux filles, je restais sur mes gardes. Peut-être qu'il en a déjà frappé... ouais j'en sais rien, je préfère ne même pas savoir. C'est qu'un monstre. Et pourtant j'avais la folie de me poser des questions à son sujet dans un moment pareil : pourquoi il prenait autant plaisir ? Je me demande si... il avait vécu lui aussi... certaine chose qui le poussait à faire du mal aux autres. Bien sûr que plein le ferait pour le fun, sauf que c'est souvent à partir de deux personnes. Vous savez, l'intimidation. Mais ils ne le feraient pas sans arrêt. Et serait plutôt du genre à balancer les insultes, donner quelques coups. Alexander n'en était pas encore là et j'espérais bien qu'il n'irait pas jusqu'ici. j'ai comme un doute quand même. Il a réussit à éveiller ma curiosité en me faisant ressentir la peur. Forcément, quand on a un type chelou dont vous aviez peur qui ne vous lâche plus, vous vous demandez pourquoi ? et moi je vais beaucoup plus loin que ce pourquoi. Je compte bien faire quelques choses un jour... enfin, si j'en serai capable. Je parle je parle mais j'fou jamais rien. P'tain. C'est bien moi ça. « Parce que c’est drôle, justement ! ♪ »Enflure. T'es bien certain ? Heureusement que tu ne lis pas dans mes pensées parce que tu saurais bien trop de chose et tu m'ferai souffrir bien plus. Parce que c'est drôle. C'est ce que je me disais aussi. Non mais, je vais vraiment finir par croire que je l'ai connu par le passé et que je lui ai fait un truc atroce et que j'ai fini amnésique et qu'il cherche à se venger pour autant me faire chie- ok ok, stop, stop mon imagination. J'le connaissais pas. Enfin maintenant oui. J'risque pas de l'oublier celui-là... Williaaaaaam vient à mon secours ! Non non, aucune chance, ils sont tous en Amérique... putain. putain. Il lui aurait cassé la gueule. ts... bon vite Elyah. Elyah. Tu restes une seconde de plus ici j'te jure que tu perds la boule. Regarde, lèèève ta tête, voilà. Non non cache toi cache tes yeux vite vite le regarde paaaas tu vas encore faire des cauchemars. je dois respirer je dois respirer je dois respirer je dois respirer je dois respirer je dois me calmer no panic, no stress, p'tain p'tain p'tain. I win. Pour le moment. Voilà, j'me suis barrée. J'ai réussi. J'ai enfin fait un de mes premiers geste : lui lancer des trucs de la poubelle. Ouah comme c'est méchant ça ! Bon, je ne dois pas autant me rabaisser. c'est déjà pas mal... vraiment pas mal... Je cours. Je ne me retourne pas. Je fonce tout droit. Droit droit droit. Go go go go. J'essai de faire le vide dans ma tête et ne penser qu'à trouver un coin. Assez loin. Si je trouve... Mon coeur bats beaucoup trop vite, je commence à perdre mon souffle, cette pluie sauvage me déboussolait et rendait mes vêtements lourds, moulants, désagréable. Je m'arrête pratiquement en tombant sur le sol. Mais je me tiens contre le mur. en pleurant. Essoufflée, fatiguée, sans force. Je ne savais plus quoi faire. Désespérer de la situation. J'essorai mes cheveux inutilement toujours en sanglotant. C'est certain, je vais tomber malade après. Avec cette pluie et le cerveau à deux doigt de péter. D'autant plus que j'étais totalement perdue. Je tremblai comme une malade. J'avais froid, avoir une énorme boule au ventre, le fond de la gorge comme bloqué. Ce mec, je jure de me venger, même si ce sera bien tard, dans un an ou deux, m'en fou. Seule ou avec plusieurs personnes. Pour toute les nuits blanches et les jours de stress où je ne m'en remets pas qu'il me donne. Je le haïs. Il me dégoûte. Je reposai ma tête contre le mur, les yeux fermés. Je tentai de respirer normalement, de me calmer. Me dire que tout ira bien demain... jusqu'à ce que je sentis quelque chose me toucher le bas du dos. Je sursautai en me retournant avec un cris. Il... il...i... comment... comm.. comment... encore... ce n'était pas possible. C'était un fantôme. ce mec avait un détecteur sur lui. Je le regardai avec de gros yeux, les larmes qui descendaient le long des joues. Ne m'attendant pas à le revoir aussi... rapidement. Toujours avec ce foutu de putain de merde de sourire aux lèvres. « PAN ! Je t’ai trouvé… Et si j’avais un fusil j’aurais pu te faire très mal. » puis il continue. « Oh mais, tu es en train de pleurer ? Pauvre petite… Aller, ça va, ne t’inquiète pas, les méchants ivrognes sont partis ! ♪ » - Tu... comment... te fous pas de moi, sale monstre...J'avais dit le dernier mot légèrement à voix basse. Taré. Complètement barge. Je me collai contre le mur, fermant mes poings. Regardant une fois de plus sur le côté. Puis je remis mes mains devant le visage. Il n'existe pas. Il n'existe pas. Ce mec n'est pas réel. Ok ? Si seulement j'avais le pouvoir de m'éclipser. Je l'aurai fait sans hésitation... Puis il s'avançait. Et finit par me prendre dans ses bras tout en riant légèrement. Je me laissais faire. Pas la force de le repousser et de fuir encore une fois. Il me retrouvera. Il me... retrouvera... encore... Le fait qu'il m'ait prit contre lui ironiquement faisait de lui quelqu'un d'encore plus mauvais qu'il ne l'est déjà, il renforcer sa mauvaise image, ce n'était vraiment qu'une ordure... Il ne fallait jamais jouer avec ça, pas avec ce genre de geste... je me sentais mal. - Ordure... ordure... ordure... Murmurais-je toujours en sanglotant. Sans pourtant le repousser. Je n'avais qu'une envie. De lui en foutre une. De le frapper. Mon dieu que ça me démangeait. Se coller à moi de cette manière, tentant de jouer faussement le type rassurant pour me faire ressentir un dégoût encore plus fort, c'était inhumain. Monsieur n'a visiblement, jamais su ce que c'était d'être blesser, dégoûter... Monsieur s'en contre fiche. Monsieur ose la prendre dans ses bras sans avoir aucune idée de ce que ça pouvait dire réellement. Car Monsieur à bien l'air de ne rien savoir du bien. Mais Mademoiselle rira bien le jour où il finira par tomber bien bas. Comme on le dit souvent la roue tourne, et personnellement, moi, j'y crois. « Je me demande de quelle façon je devrais te terroriser… Avec des monstres peut-être ? Ça pourrait être drôle aussi, n’est-ce pas ? Elyah-chan~♪ » Je finis par me dégager sans plus attendre, repoussant brusquement ses bras. Lui lançant un regard à la fois haineux et vide. Plutôt étrange. J'étais juste désespérée. Me terroriser, avec des monstres... Il parlait de son pouvoir, c'est ça ? Il compte en rajouter avec tout ce qui vient de se passer ? Comme si je n'étais pas SUFFISAMMENT perturbée ? Comme si j'avais eu trop peu d'émotion ? Comme si je n'étais qu'un jouet ? Ah... mais que j'suis conne. A ses yeux, je ne devais même pas être vivante. D'où le fait qu'il compte s'amuser encore et encore. Je devais lui montrer que ce qu'il me disait là n'était rien à côté. Évidement, c'était surtout pour qu'il ne le fasse pas. J'avais beaucoup trop craquée, je ne supporterai pas une chose en plus... - Non... non.. j'crois pas non... j'en ai déjà un en face de moi.Finis-je en mâchant mes mots. Il fallait trouver autre chose. S'il comptait m'en faire baver encore plus, je ne saurai même plus quoi faire, je vais perdre la boule, je vous jure... Il va finir par m'envoyer à l'hôpital si ça continue. Et ça, c'est non. Rester sans rien faire n'arrangera pas les choses. Absolument pas. Fuir était la seule bonne méthode que j'avais en tête : il ne pouvait ni me faire du mal et je ne le voyais pas. Disons que je gagnais chaque fois un peu de temps. Même si ça attirait encore plus ce foutu prédateur de jour en jour. De toute manière, il finira bien par se lasser de moi, au bout d'un moment je n'aurai plus d'intérêt, il a carrément vu ce qu'il voulait voir : ma peur. Et là, je vivrai enfin en paix. Je vais paraître encore plus minable que lui mais... je souhaite qu'il trouve bien rapidement une autre victime. Je n'en peux plus. « Aujourd’hui j’ai envie de jouer un peu plus avec toi, alors je ne te laisserai pas courir Elyah-chan. ♥ »Je relevai la tête, puis me battais pour le regarder un bon moment dans les yeux, sans ne rien dire. Je devrais peut-être affronter son regard au lieu de penser à faire autre chose comme fuir en regrettant d'être aussi faible.... mais je le suis. putain que je le suis... Je n'y arrive pas. Je baisse les yeux. Les mains tremblent encore. Je m'écroule bêtement par terre. Fermant les yeux. Non. arrêtes-toi... t'as pas fini de chialé... il a encore rien fait de mal et tu chiales déjà... mais. mais il ne me fichera pas la paix. Je montre encore à quel point je suis tellement facile, sensible. Je lui donne la possibilité de jouer avec. Je suis vraiment conne. Je souffle un bon coup. Tournant et levant la tête vers lui : je le voyais debout, la pluie qui tombait, le ciel grisâtre et sombre derrière, qui contrastait avec lui physiquement, mais mentalement... Un parfait scénario. Je me mordis la lèvre me relevai et finis par hurler de toute mes forces : - Ton... C'est quoi... ton... Je respirai un bon coup et serrai les poings. C'est quoi ton problème ?! Tu crois que ça m'amuse moi ?! T'as quoi dans... dans la tête ?! T'as un souci comme ça depuis que t'es gosse ou quoi ?!! Putain je plains tes proches si t'es comme ça tout l'temps ! J'aimerai pas être l'une des leurs ! Ça doit... ça doit être horrible de supporter un type pareille... vraiment...Je... Mon dieu... mon dieu... j'étais tellement déterminée que j'avais réussis à dire plus d'un mot. J'avais certes buguée à certain moment. Mais j'ai hurlée. J'ai gueulée de toute mes forces, de tout ce que j'avais. Je savais que les paroles étaient plus blessantes que les gestes. Il m'avait suffisamment blessé. Je lui rendais la pareille. D'autant plus que... quelqu'un comme lui, me semblait trop insensible... je ne savais pas si ça lui ferait effet ou non. J'aurai aimé observé son visage pour voir la tête qu'il tirait mais. pas après ce que je viens de dire... pas après ça... j'avais jamais autant parlé devant lui. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Petit chaperon rose & wolf. - PV ALEXANDER. Dim 10 Fév 2013 - 13:46 | |
Il l’avait poursuivi assez longtemps, jusqu’à finalement la retrouver, totalement désemparée. Était-il si monstrueux à ses yeux ? Il ne s’était pas encore montré sous son vrai jour pourtant. Certes il s’amusait de la voir réagir à ses moindres faits et gestes, il s’amusait même de ses différentes réactions et de ses plaintes multiples. Mais il fallait l’avouer, c’était marrant pour lui. Mais salaud pour elle. Elle n’avait rien fait qui nécessitait une telle hargne et un tel entêtement à s’en prendre à elle. Lui, il n’avait pas de réel raison pour s’en prendre à elle. Elyah, c’était juste son petit jouet préféré.
Comme chaque enfant, il y en avait toujours un que le dit enfant favorisait aux autres : pour Alexander, c’était Elyah. Elle était si fragile, et ses réactions étaient si amusantes… Il ne pouvait pas s’en passer, tout simplement. Bref, elle aurait été un peu plus différente, peut-être qu’il l’aurait laissé tranquille. Mais non, elle était ce qu’elle était, il ne pouvait tout simplement pas la laisser vivre une journée bien sympathique, sans faire la moindre apparition horrible dans cette même journée qu’elle passerait. Un trou du cul ? Oui, un sacré connard qui n’avait pas peur de lui pourrir la vie. C’était comme ça qu’il avait décidé de faire sa vie.
Ce temps était vraiment pourri en tout cas, mais c’était une situation parfaite pour rendre la pauvre petite demoiselle encore plus effrayé. C’était presque une situation semblable à celle d’un film d’horreur, ou bien d’une scène de crime, c’était parfait. Surtout qu’il avait décidé de se montrer encore bien plus impitoyable qu’habituellement… Ce n’était pas très gentil, mais que voulez-vous, c’était sa façon d’être. Rien ni personne ne pourra changer cela : sauf si quelqu’un venait à parler de son passé ou autre. À partir de cet instant-là, il sera encore bien plus horrible qu’il ne l’avait jamais été. Mais bon, personne ne pourrait tomber sur ça de toute façon.
Quoi qu’il en soit, après l’avoir poursuivi assez longtemps, ou pas en fait, il la retrouva, en train de pleurer contre un mur. Elle semblait vraiment être à bout, ce qui était compréhensible, mais lui s’en moquait, il aimait bien jouer avec elle en fait. Il lui avait bien fait comprendre et il n’était pas prêt de s’arrêter en cour de chemin. Après tout, c’était si drôle de voir ses réactions. Surtout les siennes en fait. Les autres, parfois c’était laçant. Il avait même l’impression qu’ils étaient vraiment simples d’esprit… D’ailleurs, pourquoi est-ce que Elyah était si différente ? Il n’en savait rien. Même si c’était –il faut l’avouer- une véritable soumise, son comportement était vraiment parfait. Il s’était encore joué d’elle d’ailleurs, en ayant simplement posé son index et son majeur sur le bas de son dos, tout en faisant semblant de lui tirer dessus. Elle avait tellement bien réagit, qu’il en avait à nouveau rit. Franchement, cette fille, c’était la crème des jouets ! THE super toy dont il avait toujours rêvé, en fait. Bon d’accord, à un moment de sa vie, il n’avait pas vraiment pensé à ce genre de choses, mais c’était loin et surtout, enterré depuis un bon moment. Ce genre de sentiments, il ne les avait qu’à un seul moment : quand il dormait.
Alexander venait de se moquer littéralement de la jeune demoiselle qui semblait toujours effrayé, oui parce qu’il avait même été jusqu’à lui dire qu’elle était en sécurité maintenant que les deux ivrognes étaient partis : ENOOOOOOOOOOOOOOOORME BLAGUE ! S’il y avait bien quelqu’un d’effrayant ici, c’était lui, et certainement pas ces pervers qui ne marchaient même plus droit. Mais bien sûr, lui, il adorait toujours tirer profit des situations, et faire comme si de rien n’était. D’ailleurs, elle venait de l’insulter de sale monstre… Oho… Serait-elle énervée ? Énervée par le comportement de ce jeune garçon assez sadique ? Peut-être qu’il était temps qu’elle se rebelle, en effet.
« Ala ? Ce n’est pas très gentil. ♪ »
Il venait de dire justement cela en gardant le sourire, tout en la fixant longuement dans ses yeux. Du moins, il la fixa jusqu’à ce qu’elle ne cache à nouveau son regard, comme pour essayer d’échapper à l’emprise « mental » qu’il avait sur elle. Mais ce serait bien trop insuffisant pour l’arrêter dans son élan. Il était bien trop présent dans sa tête, après tout ; il la hantait depuis qu’ils s’étaient rencontrés. Finalement, il la serra dans ses bras, sans rien ajouter dans un premier temps. Elle ne semblait pas se débattre : sans doute qu’elle n’en avait pas la force. Elle devait vraiment le détester, ça c’était le moins que l’on puisse dire.
Elle prononçait des mots qu’il n’avait pas entendu, de toute façon il se doutait bien que ce ne serait que des insultes à son égard, il en avait l’habitude avec elle. Chaque fois elle lui jetait une petite insulte, tout bas. Parfois il arrivait à réceptionner l’information qu’elle laissait filtrer, parfois non, comme ici donc. Mais pas grave : il savait que dans le fond, il pouvait continuer tant qu’il le souhaitait avec elle. Elyah n’avait certainement pas le courage de se montrer bien plus méchante que ce qu’elle n’était d’habitude. Il avait tout pouvoir sur elle… Du moins, c’était ce qu’il pensait, étant donné que c’était le pire des enfoirés qui puisse exister.
Finalement, il avait décidé de prononcer quelques mots de plus, concernant la façon dont il allait la terroriser : avec des monstres. Dès qu’il en avait parlé, elle s’était directement dégagée de son emprise, comme si elle avait peur qu’il ne soit déjà en train de commencer à réaliser ce petit « tour ». S’il avait réellement souhaité agir ainsi, elle serait déjà prise dans le cauchemar, mais non, il voulait faire durer le plaisir un minimum, juste pour observer ses actions, et aussi voir ce qu’elle allait dire face à ce genre de situation. Et évidemment, elle avait dit qu’elle avait déjà un monstre face à elle : ce qui fit rire le jeune garçon.
« Moi un monstre ? Je reste tout de même plus beau que ces bêtes affreuses ! Mais je vais prendre ça pour un compliment ! Au moins je te fais peur, Elyah-chan. ♥ »
Oui, cela voulait bien signifier qu’il était source de peur pour elle, bien plus que n’importe quoi d’autre. Quoi que peut-être moins que son pire cauchemar, qu’il pensait avoir trouvé lui-même en réalité. Elle ne semblait pas vouloir s’échapper à nouveau, visiblement elle avait compris que ce serait inutile. D’ailleurs, elle semblait prendre assez mal le fait qu’il ait l’intention de s’amuser encore plus avec elle en ce jour ; bah quoi, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas joué avec son jouet préféré ! Maintenant qu’ils étaient seuls tous les deux, il avait bien l’intention de s’amuser un peu !
Finalement, il fut surpris de la voir se laisser « aller ». Oui, elle tomba au sol, d’elle-même, conne une feuille. Elle se tenait sur ses genoux, et évitait le regard du jeune homme qui continuait de sourire depuis tout à l’heure. Elle semblait être en train de pleurer… Était-ce son imagination ou bien elle était réellement en train de craquer. Cela lui faisait presque de la peine en fait, pendant un instant… J’ai bien dis presque. Finalement, toute cette peine qu’il avait ressenti l’espace d’une fraction de seconde, venait de disparaître, et ce totalement. Oui, en un si petit laps de temps, elle avait réussi à faire disparaître tout cela.
Il ne souriait plus. Ses paroles venaient en effet de le « toucher », mais ce n’était pas pour le calmer… Oooooh que non. Elle avait osé parler de son enfance, de ses proches. Même si elle ne savait rien, elle venait de viser le seul point sensible qu’avait ce jeune garçon : il détestait que l’on vienne remuer le couteau dans la plaie. Son enfance l’avait marqué à jamais et c’était d’ailleurs à cause de cette même vie passée qu’il était devenu ce qu’il était, là, face à elle. Mais quoi qu’il en soit, pour le moment, il aurait préféré qu’elle ne dise rien, il aurait simplement préféré qu’elle continue de l’insulter simplement, comme d’habitude.
« Hey… Toi… Regardes-moi… Lève la tête vers moi, tout de suite. » Elle ne semblait pas vouloir l’écouter, alors comme il n’était pas d’humeur à attendre, il se mit à sa hauteur, avant de lui faire tourner son visage vers lui. Elle pouvait voir un regard glacial, un sourire qui venait de disparaître ; tout chez lui était totalement différent. Il était devenu d’un seul coup, beaucoup plus compréhensible quant à ses futures actions : il allait lui montrer qu’elle aurait mieux fait de se taire, sur le coup. « Tu sais que ce que tu viens de dire, c’était la seule chose à ne pas dire devant moi ? »
Comme il semblait s’être approprié son attention un peu, il se releva lentement, pour ensuite la fixer de son air toujours aussi malveillant. Il ouvrit sa veste lentement qu’il avait fermée à cause de la pluie, avant de la retirer même. Il n’était plus qu’en t-shirt, avant de lui tourner le dos. Quand il lui tourna le dos, il souleva lentement son t-shirt, afin qu’elle puisse voir quelque chose de bien spécial. Un pistolet : oui un pistolet. Ce qu’elle ignorait bien évidemment, c’était qu’il ne s’agissait que d’un cauchemar qu’il était en train de matérialiser. Oui, elle avait peur de mourir, c’était ce qu’il avait conclu.
Cependant, quelque chose qu’il n’avait pas vraiment pris en compte, c’était le fait qu’en prenant le pistolet, il avait laissé ses longues cicatrices visibles dans son dos êtres… Bah visible justement. Mais bon, il s’en moquait un peu, il pensait sincèrement qu’elle était en train de penser à autre chose, et par conséquent qu’elle n’avait pas fait attention à ces cicatrices plus qu’énormes qui se trouvaient dans son dos. Quoi qu’il en soit, il se retourna ensuite vers elle, silencieux comme jamais, avant de finalement lui tirer une balle, pile entre les deux yeux. Mais au final, rien de tout cela n’était réel et par conséquent : elle n’était pas morte, elle venait juste de voir sa mort à l’instant.
« Savais-tu que la solitude pouvait changer littéralement quelqu’un ? Et que des évènements supplémentaires pouvaient causer certains comportements étranges ? » Il remit sa veste lentement, fermant les yeux un court instant, avant de la regarder à nouveau. « Peut-être qu’un jour tu comprendras ça. Et avant que tu ne me poses la question : oui. J’ai déjà été à votre place. Souffrir… Je connais cette sensation bien mieux que toi. Je ne fais que rendre à ce monde ce que je pense qu’il mérite. » Une fois qu’il eut terminé de remettre sa veste, il tourna sa tête sur le côté, comme s’il n’avait pas l’intention d’en faire plus, mais c’était faux. En fonction de ses réponses, il pourrait à nouveau se montrer bien effrayant.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Petit chaperon rose & wolf. - PV ALEXANDER. Sam 16 Fév 2013 - 16:03 | | CHAPERON ROSE & LE LOUP. ❝ Ordure. Pensait-il vraiment finir sa vie en restant comme ça ? Avec cet amusement ? Non mais sérieux j'le voyais juste trop mal vieux en train de terroriser les autres quoi. Non non, je pense qu'il se rendra enfin compte de ce qu'il a fait c'est plus que dégueulasse. Qu'il n'a rien fait d'autre qu'emmerder son monde. Là, il ressentira le besoin de se faire aider. Franchement... encore heureux que je ne reste pas ici jusqu'à la fin de ma vie, sinon j'me tue avant. Oui, la famille comptait énormément pour moi, même si, Prismver était un endroit juste unique au monde. Des personnes exceptionnels et sympathiques d'autres... pas du tout et vraiment de gros connards. C'est le cas de monsieur. Hélas. De toute manière on a toujours des ennemis et amis partout, des gens que l'on apprécie d'autres moins. Et heureusement j'ai envie de dire, sinon on vivrait beaucoup trop bien sans connaître ce qu'est une vie pimenté. Mais bon, c'est certain qu'il vaudrait mieux préférer la paix... Alexander est un mauvais exemple, lui ennemi ou non, il avait l'air de pas mal s'en foutre. Il les faisait flipper ou s'amusait avec, point. Il me voyait peut-être comme une victime - c'est même très certain - mais moi je le voyais comme un de mes pires ennemis et mon cauchemar. Un mélange des deux. En même temps quand il voit les personnes pleurer et fuir par sa faute, ça ne m'étonne pas qu'il en devient fier. Après tout, qui ne rêve pas de faire flipper quelqu'un ? Même moi j'aimerai. enfin, seulement avec ceux que je hais. Pas avec un pauvre inconnu du coin. Mais voilà, vous voyez j'fais pas peur. Enfin. Quand je ne me m'énerve pas genre à 100% parce qu'à ce stade faut m'enfermer dans une chambreee je pète les plooooombs. Avec Alexander, je n'ai juste, aucune chance de l'faire flipper avec ma bouille, mes pleurnicheries, et mes comportements de trouillarde. même énervé. Je pense même qu'il en rirait en fait. D'façon ça n'arrivera pas donc bon. Gentil. Je t'en foutrai de la gentillesse. D'où il osait prononcer ce mot ? Et c'est lui qui parlait... Non non, évidement c'est du sarcasme, je sais quel genre de type il est maintenant. Tout ce qui sort de ça bouche n'était pour moi ni sincère, ni rassurant, ni. rien de positive en fait. D'façon faut pas que je m'y attende pour qu'il me fout la paix. Je pense que ça n'arrivera pas pendant un petit moment. J'aimerai bien jouer la chialeuse tout le temps, bien que je le fais assez, juste pour qu'il s'en lasse et se barre. Voir les mêmes choses se répéter n'est pas forcément amusant, n'est-ce pas... ? Enfin j'espère pour lui. Sinon j'suis vraiment dans la merde. Je n'en pouvais déjà plus. Il me hantait déjà assez alors non. stop. STOP. Je devrais peut-être demander de l'aide ? J'ai toujours eu peur de ça. Disons que, on dit souvent que ça règle les problèmes. Mais j'ai comme un doute. Je suis le genre de fille à appréhender énormément de chose dans sa tête. Qui s'inquiète toujours. Qui est paranoiaque. Qui pense aux conséquences et dans mon point de vue ça ne fera qu'empirer. Surtout si je lui montre à quel point j'vais jusqu'à ramener des gens. C'est la chochotte d'merde de base, celle qui ne sait pas se défendre, celle qui finit toujours mal dans l'histoire. Je reste muette. Jusqu'au jour où je finirai par carrément craquer. Peut-être aujourd'hui, demain, dans une semaine ou encore dans six mois. « Moi un monstre ? Je reste tout de même plus beau que ces bêtes affreuses ! Mais je vais prendre ça pour un compliment ! Au moins je te fais peur, Elyah-chan. ♥ »Même si mes paroles l'avait visiblement réjouit et fait monter son égo pour ce qui concernait la crainte que j'avais envers lui, je ne le regrettais pas. Disons que, si j'avais répondu par un même pas peur ou encore, vas-y. Il y avait beaucoup de chance pour que cette enflure le fasse... Et si je le contredisais, il se fera un plaisir de matérialiser ces monstres dans ma tête. Alors, mieux vaut ne pas en faire plus. J'avais dit, à mon avis, ni trop ni moins, juste ce qu'il fallait. Autant ne pas se mentir. Quand on nie, ça nous retombe dessus. Alors c'est pourquoi j'avais opté de lui dire qu'il en était déjà un lui-même. Ça résumait tout, sans pourtant lui donner une réponse. Je lui lançai à nouveau un regard de dégoût. Seulement, c'était bien après que j'avais l'impression d'avoir dit une certaine chose qu'il ne fallait pas. J'en avais prit clairement conscience lorsqu'il ne souriait plus. C'était quasiment l'une des premières fois que je le voyais dans cet état. Il n'avait plus ce foutu sourire mesquin sur ses lèvres, non, il devenait peu à peu irrité, je sentais comme s'il contrôlait ses nerfs. Je me sentis extrêmement mal à l'aise. Je mis rapidement mes deux mains devant ma bouche, me rendant compte de ma grossière erreur. C'est à ce moment là, que je me suis dit que je venais d'empirer mon cas, que j'avais dit une chose complètement interdite à dire pour lui. Je l'ai remarquée, je l'ai vu dans son visage, ça ne lui avait pas du tout plu, mais alors vraiment pas. C'est comme si je venais de dire la pire chose. J'étais à la fois fière de mon coup pour que ça lui fasse effet mais énormément inquiète et effrayée sur ce qui pouvait suivre. J'avais donc enfin touchée dans le mille, je ne savais pas quoi exactement, mais j'avais déjà la petite source. Néanmoins, je n'avais vraiment pas à m'en réjouir, non, je retirai d'ailleurs ce que j'avais dit un peu plus tôt : j'aurai finalement préféré le voir dans son état habituel. J'avais l'impression de faire face à un tueur en série maintenant... je n'aimais pas ce regard. A cet instant j'avais vraiment de quoi flipper plus qu'en temps normal. Je tournai le visage encore une fois, fixant le sol, j'étais terriblement mal... « Hey… Toi… Regardes-moi… Lève la tête vers moi, tout de suite. »Mon coeur battait tellement vite. Qu'on dirait que j'allais en mourir. Je sentis le stress, même plus que ça - me contrôlait. C'était la peur encore une fois. Ses paroles non, c'était carrément un ordre. Il n'y avait pas de sarcasme ni d'ironie, pas de petit rire. D'autant plus qu'il était passé du Elyah-chan au Toi. Montrant bien que ça ne déconnait plus. Tout a été dit froidement dans un ton menaçant. Merde. Vraiment grosse merde... pourquoi j'ai ouvert la bouche putain ? Je suis vraiment idiote. Vraiment. Moi qui réfléchissais ou anticipais à mes actions dans ce genre de situation, je ne me suis même pas rendu compte de la gaffe. C'est vrai, après tout je ne connaissais rien de lui. Je ne savais pas quel genre de vie il avait vécu, et à mon avis, au vu de ses mots, cette réaction, il n'avait pas l'air de l'avoir vécu tranquillement. J'étais minable. Au fond, je ne faisais que m'enfoncer, encore et encore. tout en perdant. Je n'aimais pas cette manière de parler, elle était beaucoup trop. terrifiante. Je ne levai surtout pas les yeux. surtout pas. Je tremblai encore, même mon regard ne voulait pas décoller du sol. Je me l'interdisais, je ne devais pas. Je sentais qu'il allait m'arriver une chose. Il se baissa finalement à ma hauteur, me forçant à tourner mon visage vers lui. Ce geste me glaça le sang. Je le regardai cette fois-ci bien dans les yeux, voyant un regard noir et haineux. Un regard dont je n'aimais pas, dont je craignais encore plus qu'un sourire malsain. Comme s'il allait me tuer, là, sur le champ. Je n'étais même pas très certaine sur le coup pour me dire que demain, tout sera normal. Non, j'avais vraiment l'impression que ma vie allait se terminer ici. Je peux vous paraître minable, mais croyez moi, ça ne déconne vraiment pas avec ce genre de monstre. vraiment pas. Je ne savais absolument pas à quoi m'attendre, peut-être que si quelques idées rapide : me faire casser la gueule, me torturer et j'en passe. Je ne savais pas grand chose, voir rien du tout sur lui. Comment je pouvais anticiper la moindre des choses dans l'état qu'il était ? Je le regardai avec les yeux grand ouvert, la machoire qui tremblait sous la peur, je ne savais vraiment rien contrôler. La peur, était vraiment quelque chose de très fort. C'est vraiment horrible de la ressentir à ce point là, jusqu'à ne plus savoir quoi faire, perdre tout ses moyens. « Tu sais que ce que tu viens de dire, c’était la seule chose à ne pas dire devant moi ? » Je n'arrivais même pas à balancer une excuse, ni à sortir un quelconque mot. Je me sentais beaucoup trop victime, minable et horrible à la fois. J'avais eu l'audace de parler sur des choses dont je n'en avais aucune idée. Une chose qui m'aurait également plus que toucher. J'aurai vraiment cassé la gueule si quelqu'un parlait de mes proches et de ma vie sans ne rien savoir. Et pourtant je l'avais fait, j'étais vraiment tombée bien bas sur ce coup là... Je m'en voulais. Je me détestais d'avoir dit une chose aussi débile. Mais sur le moment, je n'avais même pas cherché à comprendre ni à réfléchir. J'étais à deux doigts de craquer, ne rien faire n'arranger pas les choses, j'en avais ras le bol. Alors voilà, ce qui est fait est fait... malheureusement... s'il ne m'avait pas autant perturbée et hanter, il n'aurait jamais eu à entendre ce genre de chose. Il l'avait cherché lui-même, ce qu'il me faisait subir était beaucoup plus pire que ce que je venais de dire. Mais je sais. Je savais bien que les paroles pouvait être blessante. Et il y avait une part de vérité dans ce que je pensais : comment un être, normalement constitué pouvait supporter ce mec ? Il était invivable, l'entourage est certainement à plaindre. Du moins, ce n'était ce que je pensais et ce que j'en déduisais. Mais peut-être il y avait-il au fond une raison qui le rendait aussi terrible, pour qu'au final il soit irrité par de simple paroles dîtes sur un coup de panique? Je savais une chose, mais je le regrettais. J...j... je... D...Je bégayais beaucoup trop. La seule chose à ne pas dire devant lui... ça semblait vraiment l'avoir touché, d'où le fait qu'il ait changé aussi soudainement de comportement. Je n'y arrivais pas. Je n'arrivais pas à parler normalement. Le fait qu'il reste planter en bien face de moi, me laissant dans un flou sous un air de menace ne me plaisait pas. J'angoissai énormément. Je crois que je vais faire une crise... vraiment... je ne me sens pas bien... Surtout lorsqu'il se releva. Ma tête suivait son mouvement, je me relaissai tomber sur le sol, me reculant au maximum. Contre un mur, encore une fois. Totalement bloquée entre lui et le béton. Moi par terre, me tournant légèrement vers le côté, je me tins la tête comme pour me protéger. Je fermai les yeux un instant et je pleurai. je ne savais faire vraiment que ça. Regarder cette pauvre victime qui n'a absolument aucun avantage, aucun courage. Ma position inférieure montrait bien que j'étais la proie, la cible en danger dans cette histoire. Même un simple passant ayant ouvert les yeux une seule fois aurait pu le comprendre. J'ouvris finalement les yeux, tournant légèrement la tête vers lui. Il commença à enlever sa veste puis son haut. Sur le coup, je ne comprenais pas, voir même du tout. Ou peut-être que je ne cherchais même pas à savoir. je voulais juste qu'il me laisse tranquille. Rien qu'aujourd'hui, s'en était trop... Je le regardai, il tourna son dos. J'aperçus en premier temps, les cicatrices plus que flagrante, ça me laissait bien supposer qu'elles devaient avoir un rapport avec sa vie quotidienne, ou son passé. Mais en baissant les yeux plus bras, j'aperçus un pistolet. J'ai cru que j'allais mourir par moi-même sur le coup. Ce mec avait... une arme caché sur lui. Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu. Je me sentais vraiment en danger, j'avais en face de moi un taré mental, un psychopathe, un fou. Il comptait faire quoi... non. Quand même pas... pas à ce point là.. il n'irait pas jusque. Je n'arrivais pas à le croire. Il allait pas quand même... non... alors pourquoi il me le faisait voir. J'allais. putain ce n'est pas vrai... Qu'est... qu... qu'est-ce... que... T'es vraiment un taré... Au départ, je pensais qu'il voulait juste me faire peur. Comme il le faisait toujours, sans m'attaquer physiquement. Mais une question se posait : il avait donc une arme caché sur lui, cependant, il ne pouvait pas prédire que j'étais là, ni mes futurs actions et paroles. Alors, il avait toujours un revolver sur lui ? Ce qui me laissait penser qu'il menaçait ou t...tuer des per...personnes ? Non, dîtes moi que ce n'est pas vrai. Dîtes moi que je vis un cauchemar. Dîtes moi que j'allais pas en finir ici... ce n'était juste pas possible. Pourtant je me rendis compte de la gravité de la situation, ce monstre ne semblait plus vraiment vouloir rire, il avait l'air très sérieux, j'étais plus qu'en danger. Je sentais la mort arrivée. Lorsqu'il se retourna en face de moi l'arme à la main, ma respiration s'accélérait, j'étais totalement paralysée... Les larmes continuaient de me montaient au yeux, je ne savais pas comment réagir, j'étais désespéré, je pensais vraiment que j'allais y passer. Je ne pensais à plus rien. Désormais, je n'avais plus à retenir. Mes yeux devaient être rouge tellement j'avais beaucoup trop pleurer. Tellement j'avais trop souffert en une heure et quelque. Je continuai à sangloter tout en haletant, cherchant à reprendre mon souffle je commençai à manquer d'air. Non... non... Déconne pas a... avec ça... Ne m...me fais ri...rien... s'il te plaît... ne me... fais rien... je t'en su...pplie... piti..é... ar...arrête ça... range ce...Je me dis que c'est la fin. Que je n'avais aucune chance pour le résonner, ce mec est malade... malade... Qu'il aille crever comme un chien dans la rue, d'une manière encore plus salace. Pourtant j'avais comme un espoir, je ne savais pas lequel. J'ai toujours eu du mal à croire à la mort, je ne savais pas ce que c'était ni ce que ça pouvait faire quand ça touchait quelqu'un. Me dire que j'y passerai un jour tôt ou tard ne m'effrayait pas. Si ça ne m'arrivait pas, si quelque chose ne se produisait pas sous mes yeux. Je n'y croirais pas. Mais là, je sentais la vie me filer au bout des doigts. Je m'imaginais morte ici, dans ce coin pourrit, c'était bien moi qui allait mourir comme un chien errant du coup. C'était le vide dans ma tête, je perdis tous mes espoirs après quelques courtes secondes, juste au moment où il appui sur le la partie déclencheur de l'arme. Il tire. Il tire. J'entends un bruit puissant. Pendant ces quelques secondes, je fermai les yeux me jetant à peine sur le côté, pour ne même pas savoir où elle va me toucher. AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !*** 2 minutes plus tard Je suis... morte ? Je vis encore ? Il avait mal tiré ? C'est bien vrai ? Je n'en savais rien, j'étais seulement consciente d'être allongée vulgairement au sol. Je sentis mon corps si lourd que j'avais vraiment l'impression d'être bien morte. Pourtant je respirai encore. Je n'avais pas mal. Je ne comprenais pas. Que s'était-il passé bordel ? Qu'est-ce qu'il m'est arrivé ? Je n'osais plus bouger, j'avais peur de savoir. J'avais peur de voir ce détraqué mental, peur de savoir si je voyais mon sang au sol. Je ne faisais plus rien. Je n'attendais rien. Je n'entendais rien. Je n'arrivais même plus à parler. J'avais comme un blocage. normal... ? « Savais-tu que la solitude pouvait changer littéralement quelqu’un ? Et que des évènements supplémentaires pouvaient causer certains comportements étranges ? »Connard. Connard. Connard. Pauvre enflure. Pauvre con. La putain de toi. La putain de toi. Je te hais. Je te déteste. Tu me répugnes, tu n'es qu'un sale monstre, une ordure, une merde. Ce petit tour t'as bien amusé ? Ça y est, tu t'es bien vengé ? T'es content de m'avoir fait flipper ma race ? T'es content d'en avoir rajouter encore plus ? Voir même beaucoup trop ? Tu veux me voir pété un câble ? Ça t'amuse de jouer avec la vie des autres ? J'étais bien vivante. Je l'entendais, il me parlait. J'étais tout de même fort soulagée, j'inspirai un bon coup puis expirai. Encore heureuse que ce n'était que pour me le faire regretter mais ce qu'il a fait... ce qu'il a fait... c'était. tss... Je me soulevai légèrement, juste de quoi n'avoir plus la tête contre le sol. Je relevai ensuite la tête, lui lançant un regard plein de haine. Je le détestais. Il était fou, trop. Bien sûre que je savais que la solitude n'avait rien de bon, bien sûr que des évènements supplémentaires pouvaient changer le mental d'une personne. Forcément, ce qu'il venait de se passer un un TROP pour moi, je vais devenir folle. folle. folle. folle. folle. Je vais péter un câble. calme toi. calme toi. A cause de lui. De ce barge. Connard.Je serrai les poings. Je me mordis la lèvre tout en continuant à le regarder comme si j'avais envie de le tuer. Ce n'était pas une raison. Ce n'était absolument pas une bonne raison pour m'avoir flanquer autant la trouille. Matérialiser ma mort. C'est vrai. Quel conne. Quel conne. Quel conne. QUEL CONNE PUTAIN DE MERDE. mais merde. merde. Bien entendu, l'arme était fausse, comme il l'avait fait avec ces deux ivres un peu plutôt. Mais putain. Sur le coup, je vous assure que l'on y pense pas. Ça aurait pu être vrai. Je me disais bien que c'était beaucoup trop, mais en même temps avec un malade comme lui... « Peut-être qu’un jour tu comprendras ça. Et avant que tu ne me poses la question : oui. J’ai déjà été à votre place. Souffrir… Je connais cette sensation bien mieux que toi. Je ne fais que rendre à ce monde ce que je pense qu’il mérite. » Je le regardai remettre sa veste, puis je baissai les yeux à ses paroles. Je ne savais pas vraiment de quel solitude il parlait. Mais c'est vrai, la vrai de vrai solitude je ne l'avais pas vraiment connu. Mais quand même... A mon enfance, je me rappelle avoir était rejetée par toute une classe, tout ça pour une histoire montée contre moi. J'étais seule pendant une période, j'avais même peur des cours. Je ne voulais plus y retourner. J'avais personne. Aucune envie. Jusqu'au jour où j'ai décidée de prendre les choses en main. Je me suis mit à tabasser les gens qui me faisaient chier. J'me suis senti forte à l'époque et soulagée. Il est vrai que se défouler ça fait du bien. Surtout quand on frappe en fait. Les mots ne marchaient pas avec moi. J'ai comprit que l'attaque et la défense, il ne fallait jamais les laisser de côté. La preuve dans ce genre de situation avec Alexander. Je n'ai jamais rien fait et il a toujours continué. Mais rendre au monde ce qu'il mérite, certes, il avait peut-être, voir même vécu des choses très désagréable, mais ce n'était pas une raison pour se mettre aux niveaux des autres et être encore plus bas que les personnes qui nous font souffrir. débile. Je me redressai, courant en sa direction, activant mon pouvoir et lui mit une gifle bien forte. - Pauvre connard ! Tu crois quoi ?! Si t'as souffert à cause de certaines personnes, tu veux reproduire ce qu'ils font, c'est ça ?! Tu veux autant te rabaisser à leur niveau ? Tu crois qu'en faisant du mal à de pauvre innocents et à des personnes faibles les choses s'arrangeront ?! Non... moi je ne crois pas non... Si ça se trouve, tu viens de faire souffrir une fille qui a été maltraitée à son enfance, qui a aussi connu la solitude, qui se faisait toujours agresser, qu'on se moquait d'elle, qui ne pensait qu'au suicide, que ses parents sont mort... tout n'est pas le cas pour moi, mais ça aurait pu GROS CON ! Tu ne connais rien de tes victimes mais tu les enfonces encore plus, alors qu'ils ont peut-être eu aussi une vie horrible que la tienne ! Tu dis que des évènements en plus nous perturbe, tu crois que ce que tu me fais subir ce n'est pas des choses en plus ça ?! Encore... tu t'en serais prit à ceux qui blessent les autres je n'aurai rien dit, je t'aurai même encouragé... mais tu le fais pour tous. pour tous... tu me fais vivre ta souffrance...Je baissai les yeux, je venais enfin de dire tous ce que je pensais. J'étais soulagée. Je savais que certaine chose allait lui rentrer d'une oreille et sortir par l'autre, mais je savais également que ce que je disais n'était autre que vrai. Je ne souhaitais pas le faire changer, ni à le rendre sage comme un petit chiot non, évidement que nous avons tous certaine cicatrices dans notre mémoire et que l'on cherche toujours à se venger des autres peu importe qui ils sont. Je savais ce qu'était ce ressentiment. Mais s'en était trop pour moi, surtout ce qu'il venait de faire. sur le coup, j'ai perdu la boule. Il croit quoi... je n'avais peut-être pas eu une vie aussi déprimante que la sienne, mais moi aussi certaine chose m'ont fait mal, beaucoup trop mal. C'est sont aveuglement et son envie de pouvoir qui me dégoûtait le plus. Tu... me dégoûtes... monstre..C'est à mes derniers mots que je posai ma tête contre son torse les larmes aux yeux, donnant de petits coups désespérant par la même occasion. Je le détestai. Je me détestai aussi d'être aussi faible et si peu méchante face à un monstre comme lui. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Petit chaperon rose & wolf. - PV ALEXANDER. Dim 24 Fév 2013 - 0:05 | | Lui, une ordure ? Sans doute. Voir même très certainement en fait. Il ne faisait jamais les choses à moitié. Un homme comme pas deux en fait. Il était tout simplement exceptionnel dans son genre, mais aussi une sorte de personne à éviter, absolument. En général, on préfère se trouver très loin de lui, plutôt qu’à ses côtés. On ne sait jamais ce qui pourrait arriver avec lui. Son don, sa façon d’agir, voir les personnes qui l’entourent souffrir, c’était tout ce qu’il voulait depuis sa naissance. Une horreur née. Il n’avait rien d’autre comme avenir, juste servir de cauchemar visiblement.
C’était ainsi que ses parents l’avaient fait devenir, ainsi que les autres enfants avec qui il avait toujours souhaité joué quand il était petit. Ils avaient juste créés le monstre qui se trouvait face à Elyah, dans cette petite ruelle. Lui s’en moquait bien, désormais. C’était comme s’il s’était lui-même fait un lavage de cerveau : il ne voulait plus ressentir quoi que ce soit pour les autres. Ce monde, cette vie, toutes ces choses si essentielles pour beaucoup d’autres personnes, ne représentait plus rien pour lui. Il n’avait même plus peur de la mort. Ce serait presque un soulagement parfois.
Mais il avait encore beaucoup trop de choses à faire avant de rendre l’âme. Comme par exemple, faire craquer cette pauvre Elyah. Pauvre… Oui, il n’y avait pas meilleur terme pour elle. Elle avait franchi la ligne qu’il ne fallait pas franchir, elle allait longuement le regretter. Il allait tellement la perturber qu’il ferait en sorte que même à sa sortie de Prismver, elle se souvienne de lui et que son nom lui fasse faire des cauchemars. Il sera « son monstre » qui sort toutes les nuits de son placard pour l’effrayer : comme les enfants pensaient souvent qu’il s’agissait de cela.
Sauf qu’ici, il serait réellement un monstre. Il n’avait pas l’intention de la hanter avec un tas de vêtement dont l’ombre ressemblerait à quelque chose d’horrible, non : il sera juste tellement présent dans son esprit, qu’elle ne pourra plus jamais l’oublier. C’était son objectif et il comptait bien y arriver. Quitte à se mettre tout le monde à dos, son jouet favori sera sans doute l’une des rares personnes avec qui il se comportera différemment, désormais. Il sera encore plus impitoyable, oh que oui. Mais il n’y avait pas de quoi la plaindre, elle était entrée sur un terrain miné, un point c’est tout.
Il comptait bien lui faire comprendre à travers ce qu’il préparait réellement. Après qu’elle se soit excité sur lui et qu’elle ait laissé s’échapper les quelques mots qu’il ne fallait surtout pas prononcer, Alexander avait décidé de lui montrer la façon dont elle pouvait mourir, s’il le souhaitait. Oui, un cauchemar qu’il était en train de préparé lui-même, d’une façon plutôt… Sombre cette fois. Habituellement, il avait tendance à juste faire peur avec des petits détails, mais cette fois, il avait envie d’aller beaucoup plus loin. Lui faire mouiller ses vêtements tellement elle aurait peur quoi. Bref, c’était simplement ce qu’il appelait, une vengeance.
Elle semblait réellement perturbée par le fait qu’il ait changé d’expression, au départ. Ce qui semblait logique et qui plus est, elle était en train de stresser de plus en plus, comme si elle s’attendait à ce qu’il commence à la frapper ou quelque chose de ce genre. Mais non, ce n’était bien évidemment pas son genre. Il allait simplement lui faire peur un bon coup, et pourquoi pas s’amuser. Mais cela n’était qu’optionnel. Tout ce qu’il avait en tête, c’était la vengeance. Il allait lui montrer qu’il n’avait pas que ce côté « je te fais chier et ça me fait rire », mais aussi lui montrer un côté impitoyable et surtout : encore plus horrible.
Il lui avait finalement tourné le dos, alors qu’il commençait à soulever son t-shirt à longues manches, pour finalement laisser se dessiner une arme. Un pistolet plus précisément. Il la sortit, pour ensuite la braquer vers la demoiselle et quelques secondes plus tard, tirer. Elle avait paniqué pendant un long moment, elle n’avait même pas réussi à parler, ce qui dans un sens était assez surprenant. Mais logique : qui n’aurait pas pris peur en voyant une arme à feu ? Personne. Tout être vivant normalement constitué aurait pu pleurer et même se faire dessus sous la peur. Un sentiment de crainte et d’infériorité totalement compréhensible après tout.
Soit. Le moins que l’on puisse dire, c’était qu’elle avait vraiment eu peur. Elle avait pris conscience après quelques secondes de ce qu’il s’était réellement passé, et elle avait compris qu’il ne s’agissait que de l’un de ses tours de passe-passe, comme il l’avait fait avec les deux ivrognes. Elle devait avoir honte, mais aussi être en colère envers lui. Quoi de plus légitime n’est-ce pas ? Bien évidemment, histoire de lui faire comprendre qu’elle s’était rendu compte de la supercherie, elle lui offrit un magnifique « Connard ». Bien envoyé, c’était le moins que l’on puisse dire ! Après, même si elle y avait cru, il était certes cruel, mais pas assez pour voler la vie d’autrui.
Il avait ensuite ajouté quelques paroles, pour lui faire comprendre pourquoi il agissait ainsi. Peut-être qu’elle saisirait, ou peut-être pas. Cela restait à voir en fait. En tout cas, une chose était sûre… Il avait réussi à la foutre en rogne sur le coup, avec sa petite boutade. Il y avait de quoi après tout il faut dire. Qui n’aurait pas réagi aussi mal face à sa mort ? Personne, mais alors vraiment personne. Ce n’était qu’une réaction naturelle qui suivait le court des évènements, rien de bien grave à ses yeux en réalité. Donc ce qu’elle venait de lui faire, il n’allait pas s’en plaindre. Il l’avait peut-être mérité, non ?
Ce qu’elle avait fait plus exactement ? Elle lui avait collé THE claque dans la gueule. Oh que oui, une motha’ fuckin’ claque qu’il avait bien sentit. Par contre, c’était un peu trop douloureux, surtout provenant d’une fille… Sur le coup, il avait même eu l’impression de se faire frapper par un marteau… Était-ce là son don ? En tout cas, cette douleur était vraiment horrible… Sur le coup, il avait même réussi à se mordre la lèvre inférieur jusqu’à en saigner. Et bah dit donc, c’était qu’elle n’avait pas raté son coup… Il posa une main à sa joue en fermant l’un de ses yeux, grimaçant légèrement.
Il avait légèrement perdu l’équilibre, parce qu’après tout, frappé aussi fort au niveau de la mâchoire, généralement, ça fait tourner la tête. Il avait l’impression d’avoir tourné sur lui-même pendant une bonne vingtaine de minutes. Atroce. Enfin soit… C’était bizarre comme sensation. D’ailleurs il n’avait pas que mordu sa lèvre, mais aussi l’intérieur de sa joue… Encore plus de sang, génial ! Bon heureusement, ce n’était pas encore une si grande quantité que cela, mais bon. Cela restait tout de même embêtant et heureusement que ce n’était pas tombé sur ses vêtements encore. Il cracha évidemment au sol, regardant ce liquide pourpre qui venait de s’écraser au sol, avant de l’entendre lui faire la morale.
Oui, carrément, lui faire la morale, à lui. Comme c’était étrange… Et tellement stupide à la fois. Venant de quelqu’un qu’il pensait moins stupide tout du moins. Quoi qu’il en soit, il écoutait ses paroles, qui ressemblaient plus à des plaintes qu’à autre chose. Elle parlait de tout ce qu’elle aurait pu vivre, du moins si cela était vrai et en réalité, que cela le soit ou non, il s’en moquait un peu tout de même : elle avait fait tombé la goutte d’eau qui fait déborder le vase, il ne pouvait donc plus rester silencieux avec elle. Et encore moins la laisser tranquille.
Il avait attendu, qu’elle ait terminé, pour ensuite la regarder dans les yeux. Elle semblait ailleurs, ou plutôt perturbée, à ce qu’il pouvait en déduire. Mais que voulez-vous, elle avait cherché la petite bête en le provoquant sans doute sans le vouloir, mais bon. Elle l’avait encore insulté de monstre, sans qu’il ne relève ce point-là d’ailleurs, contrairement à tout à l’heure. Dans un sens, cela ne le touchait pas, mais la voir agir ainsi, le frappant de ses petits points, d’un air désespérée et tout en apposant sa tête à son torse, cela le faisait légèrement réfléchir. Oui, légèrement.
« Ne parles pas comme si tu savais ce que je peux réellement ressentir, Elyah. Je sais qu’il existe partout dans le monde des personnes qui souffrent continuellement, et d’autres qui ont juste eu un passé compliqué, mais cela ne change rien à mes yeux. Bien que je sois humain, je déteste cette race du plus profond de mon cœur. On est tous pareil, peu importe notre vécu. » Il marqua une légère pause, avant d’enlever lentement sa veste et de la poser sur les épaules de la demoiselle, à cause de la pluie qui commençait à se faire plus forte. « J’ai perdu espoir en ce monde depuis bien longtemps déjà… Tout n’est qu’une toile de fond vide et sans intérêt à mes yeux. Si je le pouvais, je déclencherai même une guerre mondiale ! Mais bien sûr, c’est tout simplement impossible. Actuellement, je souhaite juste une chose : pourrir la vie des autres. N’avoir aucun ami ? Je m’en moque, c’est pas comme si j’en avais déjà eu. » Il soupira avant de mettre la capuche de sa veste sur la tête de Elyah, fermant par la même occasion. « Tu penses vraiment qu’un enfant qui a été renié toute sa vie même par ses parents, pourrait être normal ? Non, je pense pas personnellement. » Il s’écarta ensuite légèrement, la fixant longuement, se frottant les lèvres par la même occasion, après tout, il saignait encore un peu. « En tout cas… Tu frappes fort. »
Il commença à masser lentement la mâchoire, fermant les yeux toujours, évitant de regarder son sang qu’il avait sur les mains à cause du fait qu’il s’était blessé suite à la claque de la demoiselle. Bah oui, elle l’avait quand même pris par surprise le pauvre… Enfin, pas vraiment pauvre. Quoi qu’il en soit, il était hors de question pour lui qu’il regarde son sang à nouveau. Même s’il l’avait déjà fait en crachant en fait… Oui : il ne supportait pas la vue du sang, pour une raison bien simple : ses cicatrices dans son dos.
« La prochaine fois… Essaie de pas m’faire saigner… » Il dit cela sur un ton… Plutôt simplet.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Petit chaperon rose & wolf. - PV ALEXANDER. Sam 2 Mar 2013 - 20:51 | | CHAPERON ROSE & LE LOUP. ❝ Je venais de tout juste m'apercevoir que j'avais peut-être un peu trop mal contrôlé mon pouvoir. Il est vrai qu'en mettant un poing ou une gifle ça fait très vraiment... très très mal. Mais sur le coup, ce n'était pas possible, limite j'aurai pu lui péter la mâchoire. Mais mon dieu que ça faisait du bien.. Depuis le temps, depuis le temps que je n'avais pas osé lever la main sur lui, je l'avais enfin fait, enfin. En même temps, après ce qu'il venait de me faire ma réaction semblait être absolument normal... Jouer avec ça n'était absolument pas amusant, mais alors du tout. Il était terrible d'avoir eu le culot pour le faire, vraiment. C'était juste impardonnable. Même si, je voyais combien je tenais à la vie, et je savais enfin comment je réagirai face à ce genre de situation. J’espérais seulement qu'il n'y aura jamais de prochaine fois. Bref, mais ma colère et mon dégoût étaient tellement fort que ça y est, c'est parti tout seul. Ce que néanmoins, je venais de remarquer c'était qu'il saignait. Quoi ? C'est.. moi qu'est fait ça ? Il grimaçait tout en fermant un oeil, espérant certainement que la douleur partirait vite. Promis je ne sécherai plus les cours concernant les pouvoirs... Je le regardai. Je me sentirai presque un peu mal, juste un tout petit peu, mais de toute manière il l'avait bien mérité celle-là. Cette claque venait enfin de me soulager. Avant que je ne lui engueulais dessus, celui-ci se mit à cracher le sang : ce qui me dégoûtait un peu. Je n'aimais pas spécialement voir ça.. Je tournai légèrement la tête en fermant les yeux, embarrassé. Ne t'en veux pas, ne t'en veux pas, de toute manière ce monstre l'a juste cherché... il l'a cherché... Il fallait bien le remettre à sa place parfois. Mais la crainte était toujours là, je ne pouvais de toute manière jamais deviner ses gestes, mais tant pis. Je l'avais fait point, pas d'excuse et pas de regret pour si peu. Je tournai finalement ma tête vers lui, un peu perdue. Pourquoi lui parler ? Je n'étais certainement pas la seule à lui faire ce genre de remarque et discours, qu'est-ce qu'il en avait à foutre après tout ? Il agissait comme il le souhaitait, peu importe qui se trouvait en face de lui et c'était bien ça qui me répugnait. C'était injuste. C'était mal. Quel était l'intérêt ? Avait-il vraiment besoin de se venger de cette manière, en foutant tout le monde dans le même sac ? Cas désespérant... j'avais dit ce que je pensais, parce que ça me libérait en quelques sortes. Mais je n'étais pas aussi bien que je le pensais, j'étais perdue. Avec tout ce qui venait de se passer... je ne saurai même plus d'où donner de la tête. Je devais me calmer. Je tremblai encore bien que j'étais nettement moins angoisser qu'un peu plus tôt. Je m'étais avancé et continuai à lui montrer à quel point je le haïssais pour ce qu'il me faisait subir à moi et probablement aux autres. J'avais beau m'en vouloir pour mon manque de courage et de ma frayeur mais ce sont des choses que je ne pouvais pas forcément contrôler ou faire. Je ne pouvais pas me la jouer guerrière, c'était juste impossible pour moi. J'étais faible dans ce genre de moment, ouais. Je n'étais plus celle qui aimait insulter les filles pots de peinture pour les clasher, ni celle qui frappait les mecs qui se la jouaient machos, ni celle qui critiquait ou se plaignait de n'importe quoi. Là j'étais vraiment livré à moi-même, où je ne réfléchissais que peu à quoi faire, où je manquais de temps, où j'étais face à un cauchemar, où je ne faisais que chialer, où je n'avais que très peu d'espoir. Au final je n'étais ni différente ni comme tout le monde. « Ne parles pas comme si tu savais ce que je peux réellement ressentir, Elyah. Je sais qu’il existe partout dans le monde des personnes qui souffrent continuellement, et d’autres qui ont juste eu un passé compliqué, mais cela ne change rien à mes yeux. Bien que je sois humain, je déteste cette race du plus profond de mon cœur. On est tous pareil, peu importe notre vécu. » J'arrêtai de donner des petits coups et relevai lentement ma tête vers lui. Il.. n'avait ni l'air énervé, ni l'air.. il venait de me parler normalement... ? Je le regardai dans les yeux d'un air surprit et attristé à la fois. Ses dernières paroles me restaient en tête. Il détestait cette race ? J'avais l'impression de ressentir son désespoir et sa haine en même temps. Donc.. il était bien conscient de ce qu'il faisait et de qui il s'en prenait, mais préférait nier ce qu'il y avait derrière pour continuer de se venger ? Il était vrai que je ne le comprenais pas de ce côté là, pour ses actes, mais en même temps lui et moi sommes deux personnes totalement différentes, nous n'avions pas les mêmes manières d'agir et de penser. De toute façon, tôt ou tard il finira bien par arrêter lorsqu'il verra enfin que les choses ne changeront rien, mis à part le fait de voir des personnes traumatisés qui, plus tard souhaiterons aussi se désir de vengeance. Faut dire ce qu'il en est : c'est un cercle vicieux. Il enleva sa veste pour me la mettre sur mes épaules. Je fus drôlement surprise de ce geste qui.. me paraissait pour une fois, vraiment sincère de sa part. Peut-être qu'au fond, il avait tout de même une toute petite part de gentillesse cacher, et qu'il préférait se montrer totalement effrayant pour masquer ça? Mouais, enfin, c'était une possibilité. Je tins fermement la veste contre moi et osai à nouveau d'un petit regard vers lui. Il était seulement en t-shirt : je me sentais encore plus mal à l'aise pour lui et pour moi d'avoir un.. une chose lui appartenant. Alors pourquoi tu ne le lui rends pas, idiote ? « J’ai perdu espoir en ce monde depuis bien longtemps déjà… Tout n’est qu’une toile de fond vide et sans intérêt à mes yeux. Si je le pouvais, je déclencherai même une guerre mondiale ! Mais bien sûr, c’est tout simplement impossible. Actuellement, je souhaite juste une chose : pourrir la vie des autres. N’avoir aucun ami ? Je m’en moque, c’est pas comme si j’en avais déjà eu. »Il s'ouvrait à une fille comme moi, qui pourtant ne faisait que partie des personnes qu'il aimait bien hanter. Je fronçai légèrement les sourcils en regardant de côté. Pourrir la vie des autres.. mais bordel à part de la vengeance, que tu ne fais que ça, ça ne t'amènera à rien d'autre ! Je voyais bien qu'il semblait désespéré, je me disais également qu'il y avait une raison mais.. à ce point là ? Il était autant haineux et rancunier ? Je me demandais vraiment ce qu'il lui était arrivé pour en venir jusqu'ici, néanmoins ça me montrait qu'il n'avait pas eut une vie paisible et qu'il était aussi dégoûté que moi de c'côté là. A l'entendre dire, j'avais l'impression qu'il aimerait mettre un terme à l'humanité, ou la vie en elle-même. Seulement, avec tout ce qu'il faisait déjà, il en aura beaucoup trop sur la conscience après, si ce n'est que c'est déjà l'cas ? De toute manière je ne pouvais pas rajouter un mot de plus, je savais bien qu'une personne avec ce genre de besoin et de pensées négatives ne s'arrêtera pas en un claquement de doigt. Ce serait tout bonnement impossible et inimaginable pour quelqu'un comme lui. Mais je pris tout de même la parole malgré tout : Écoute, ce n'est pas comme si.. notre existence servait à quelque chose. Si tu penses que des amis c'est inutile, bien.. ce besoin que t'as pour pourrir la vie des autres, mis à part pour ta propre personne, elle ne sert à rien non plus.. rien ne changera..J'étais un peu rassurée de voir qu'il était capable de me parler sans me jeter vulgairement en me disant de la fermer - c'est ce que j'aurai pu penser au début de notre rencontre - il était humain et élève à Prismver après tout, comme moi. Je me sentais tellement différente et isolée au départ, je pensais que j'étais seule à ne pas être " normal ", c'était donc un peu rassurant d'être dans un pensionnat avec des personnes qui ont certainement eu ce genre de ressentiment à un certain moment. Du moins, j'en déduisais par ce qu'on appelait, l'âme humaine. Alexander prit ensuite la capuche de sa veste pour me la poser sur la tête. J'étais toujours incapable de le remercier, mais j'appréciais énormément ses petits gestes : il remontait légèrement dans mon estime bien que j'avais toujours autant cette image de monstre qui ne pensait qu'à faire du mal aux autres. Ce n'était pas pour autant que je ne devais pas m'en méfier, mais après tout il me faisait part de ses sentiments, qui avait-il de faux ? rien, pour une fois. Je voyais un peu plus mieux son côté humain. « Tu penses vraiment qu’un enfant qui a été renié toute sa vie même par ses parents, pourrait être normal ? Non, je pense pas personnellement. Il se recule légèrement tout en s'essuyant les lèvres par la même occasion. En tout cas… Tu frappes fort. »Je me reculai et fixai le sol d'un air pensif. Alors.. il avait donc été rejeté par ses parents ? J'avais enfin eu une petite réponse des questions que je ne faisais que me poser depuis un moment, c'est arrivé plus vite que prévu. J'eus tout de même un pincement au coeur. J'avais beau le détesté, je ne pouvais nier le fait que ça me faisait du mal d’entendre tout ceci. Au final, je me plaignais pour peu, alors qu'il y avait toujours pire. Mais ce n'était pas comme si l'on pouvait comparer avec le malheur des autres. Je ne savais plus trop quoi penser, je devais admettre j'avais un peu mal pour lui. T'es vraiment.. idiot de.. je relevai la tête. vouloir te faire détester encore plus..Finis-je en affichant un léger sourire compatissant. Je préférais encore ce genre d'ambiance que celle de tout à l'heure d'ailleurs.. Même si je me disais que les jours suivant on oubliera certainement tout, et ça repartira comme toujours. Mais là, il serait préférable que je me calme et.. lui aussi je pense. Peu après il se massa sa mâchoire tout en fermant les yeux, ça avait vraiment l'air d'être vraiment douloureux. Au moins je savais que mêmes mes gifles faisaient leur effet. « La prochaine fois… Essaie de pas m’faire saigner… » La prochaine fois, évite d'autant m'foutre les putain d'jetons aussi et on verra.. moi qui pensait qu'il avait plutôt l'habitude du sang, ou qu'il était du genre à se battre souvent, le sang ce n'était pas grand chose, bien que j'étais très mal placer pour dire ça : je ne le supportais pas non plus, déjà que voir du sang sur une vitre dans un film d'horreur ça me dégoûtait à mort, alors en vrai voilà quoi.. Bref, il était vrai que je n'étais pas très couverte, mais il devait avoir encore plus froid que moi en t-shirt ? Ce fou-imbécile j'vous jure, un mélange des deux... bon d'accord, c'est vrai, son geste m'a énormément.. marqué je dirai. Mais voilà, j'étais certaine qu'au fond il devait se les peler grave... Je soupirai discrètement, je le regardai un instant avant de lui attraper - avec une énorme hésitation, mon dieu - le poignet. Je le tirai de force avec moi pour qu'il me suive : nous n'allions tout de même pas rester.. planter là. Et vu que j'étais perdue, je n'allais pas non plus lui demander... " Oh, tiens tu pourrai me raccompagner je me suis paumée ? " de un ; car il était tout bonnement impossible que je lui demande ce genre de question et au grand jamais j'le ferai, de deux ; parce que lui dire que j'me suis perdue, c'est... honteux. J'étais suffisamment minable pour aujourd'hui, autant ne pas me rabaisser encore plus. Je faisais un bon bout de chemin avant de trouver un espèce de.. de garage ou je ne sais quoi abandonné. Pas la peine de réfléchir : je me dépêchai d'y entrer avec lui. Avec lui. AVEC LUI. Bordel, quoi de plus normal et cool de se retrouver à attendre que ça se calme, avec un type qui a voulu jouer avec ma vie en quelque sorte et qui, tous les jours m'emmerde ? Non, tout à fait normal. La situation était plutôt très ironique et un peu marrant aussi, dans un sens. Bref, je lui lâchai le poignet et me précipitai pour m'asseoir contre le mur, levant la tête vers le plafond pour souffler un bon coup en fermant les yeux. J'enlevai ensuite la veste et la lui jetai à la figure : elle était mouillée et valait mieux ne pas la garder sur moi. - M.. merci pour ça d'ailleurs. je marquai une pause de quelques minutes avant de reprendre. on.. va attendre que ça se calme.Bien qu'on était protégé de la forte pluie, il ne faisait pas aussi chaud dans ce garage plutôt... très vide ? Il y avait un certain petit courant frais, quoi de mieux pour faire encore plus frisonner tiens. Enfin, ce n'était pas comme si j'allais toquer chez les gens et faire la clocharde pour des vêtements non plus. Et maintenant ? Je regardai bêtement mes bottes. - J'espère qu'il n'est pas tard non plus, je n'ai pas envie de passer la nuit ici.. et encore moins avec toi.bon ok, j'avais toujours b'soin d'en rajouter quand même. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Petit chaperon rose & wolf. - PV ALEXANDER. Ven 8 Mar 2013 - 17:21 | | Cette gifle l’avait quelque peu… Réveillé. Oui, à la fois douloureuse et surtout radicale. Après tout, il avait tout de même réussi à se mordre l’intérieur de la joue et à cracher de son sang au sol. Comme c’était triste… Certes il l’avait sans doute mérité, mais bon. Il y avait des limites… Et visiblement, son don devait avoir un rapport avec le coup qu’elle venait de lui porter. C’était impossible autrement, du moins, il ne voyait pas d’autres possibilité. De toute façon, il s’en moquait un peu. Si cela lui plaisait de le frapper ainsi, alors qu’il en soit ainsi.
Ce n’était pas comme s’il n’avait pas connu pire en même temps. Dans son enfance, son père lui avait fait ressentir ce qu’était la véritable douleur, et aussi ce qu’était la solitude. Sa mère y avait beaucoup contribué également. Il n’avait pourtant encore rien fait de mal à l’époque : ils n’avaient juste pas souhaité avoir d’enfant, tout simplement. Mais de là à s’en prendre à lui, c’était assez dégueulasse tout de même… Ce n’était pas comme s’il avait cherché tout ce qu’il avait récolté jusqu’à lors… Certes maintenant, si on devait le tabasser, ce serait mérité, mais avant, c’était une toute autre histoire.
Après ce coup qu’il avait bien mérité, elle s’était quelque peu acharnée sur lui. De ses petits poings. Certes ils faisaient moins mal que la gifle qu’elle lui avait offerte, mais cela n’empêchait point le fait qu’elle faisait mal à force de frapper à répétition au même endroit. Il l’avait évidemment laissé faire, tout en lui laissant sa veste par la même occasion. Pas qu’il s’inquiétait pour elle, mais étant donné qu’elle avait réussi à frapper dans le mile, il s’était quelque peu calmer. Encore heureux d’ailleurs, elle ne lui avait pas posé plus de questions. Il en avait de toute façon, trop dit.
Finalement, elle s’était arrêtée, elle ne donnait plus le moindre coup, elle avait sans doute compris ce qu’il ressentait ? Du moins, en partie ? Non, c’était impossible. Rien ni personne ne pouvait le comprendre. C’était tout simplement… Inimaginable. Son comportement était tel que personne ne pouvait le « saisir », ni même agir de manière à ignorer son côté « sadique ». Non personne n’était capable de le faire. C’était en quelque sorte, peine perdue d’essayer de le comprendre. Autant l’ignorer et continuer à vivre sa vie tranquillement, c’était ainsi que devait penser les autres personnes présentes dans ce foutu établissement.
Il resta silencieux un moment, ne trouvant rien d’autres à ajouter en fait. Il n’avait pas grand-chose à dire ou à faire il faut dire… Quoi qu’il en soit, il n’avait qu’une seule envie, c’était qu’elle ne voit plus ce visage pathétique. Il n’avait pas du tout envie de finir comme un déchet ou de lui faire pitié, en réalité. La pluie elle, ne semblait pas vouloir s’arrêter. Du coup il lui avait « gracieusement » offert sa veste pour la protéger un peu plus. Il s’en fichait de son côté, s’il tombait malade. Au moins cela lui donnerait peut-être une raison de manquer les cours. Et une raison valable pour une fois !
Bref, après avoir terminé les quelques mots qu’il venait d’adresser à la demoiselle, celle-ci s’empressa de lui répondre. Enfin « s’empressa » n’était qu’une expression, évidemment. Elle ne semblait pas vraiment rassurée pour autant de lancer une discussion aussi délicate que cela avec une personne telle qu’Alexander. Quoi de plus normal en même temps. Elle avait peur de lui, alors c’était tout à fait logique qu’elle évite de lui adresser la parole trop souvent. Les quelques mots qu’elle avait prononcé ne lui avait pas vraiment « remonté » le moral, on va dire. Il savait que cela ne servait à rien, mais il était ainsi, que voulez-vous donc faire pour changer cela ?
Il ne dit rien cependant, face à cette remarque du moins. Il reprit parole après quelques secondes de silences, pour en rajouter un peu plus, mais cette fois, il en avait déjà trop dit lui-même, il était donc hors de question qu’il explique plus exactement ce qu’il avait vécu par le passé. Il ajouta par la même occasion une petite pointe d’humour, pour essayer de changer de sujet par la même occasion. Cependant, les paroles d’Alexander semblaient l’avoir frappée. Elle ne se doutait pas qu’il puisse avoir en quelques sortes, eu une vie aussi « dégueulasse » ? Et bien si ! Lui aussi il n’avait pas eu la vie facile ! Mais bon.
« Je ne veux pas être aimé. Ce serait trop dur pour moi de me faire trahir à nouveau, tout simplement. »
Et il avait raison ! Après tout, qui souhaiterait se faire aimer pour finalement se faire jeter comme une vieille chaussette pourrie ? Personne, mais alors vraiment personne. Il lui avait dit par la même occasion d’éviter de le faire saigner, la prochaine fois. Bah oui, étant donné qu’il ne supportait plus la vue du sang, à partir du moment où il était réel, depuis qu’il s’était fait « massacrer » par son père… Bref, c’était toujours horrible pour lui, de devoir voir du sang humain, ou même animal. C’était sans doute la seule phobie qu’il possédait. Et oui, même lui avait sa propre phobie…
Alors qu’il s’était écarté quelque peu, histoire de la laisser en confiance et surtout de se mettre à l’abri d’une autre gifle, elle lui attrapa le poignet. Il fut surpris de son geste : n’avait-elle pas peur qu’il lui fasse quelque chose encore une fois ? Ce qui était certain, c’était qu’il pouvait lire de l’hésitation dans son regard. Quoi de plus normal en même temps ? Il se laissa ensuite « traîner » par la demoiselle, qui semblait vouloir aller quelque part. Bravo capitaine constat ! Hum. Bref, il se contentait de la suivre, calmement et toujours dans le silence. Il n’avait pas envie d’en dire plus après tout, avec tout ce qu’il avait déjà dit, c’était beaucoup trop.
Après un certain temps à marcher ensemble, ils arrivèrent face à un garage qui semblait être abandonné. Elyah semblait vouloir se dépêcher et se précipita vers celui-ci, tout en attirant Alexander avec elle. Une fois à l’abri, elle alla directement se mettre dos au mur, assise au sol, tandis qu’elle lui jeta ensuite sa veste trempée au visage, tout en le remerciant. Surprenant que quelqu’un lui dise ce genre de choses… Il haussa les épaules simplement, sans rien dire à nouveau. Elle disait également qu’il valait mieux attendre que cela se calme : pas faux. Ce serait sans doute plus pratique ainsi.
« Pas de quoi. Et oui, attendons simplement… »
Il alla ensuite s’asseoir à l’opposer de la demoiselle, secouant rapidement sa veste toute trempée avant de la déposée au sol, délicatement. Il baillait, la fatigue qui pointait sans nul doute le bout de son nez. Et ensuite, il observait à nouveau Elyah, lorsqu’elle ouvrit à nouveau la bouche. Cette fois, c’était pour « se plaindre » en quelque sorte. Du moins, c’était ainsi qu’il le prenait, lui. Elle espérait qu’il ne serait pas trop tard, et aussi qu’elle n’aurait pas à passer la nuit ici avec lui. Bien, si ce n’était que ce qui la dérangeait, il pouvait tout simplement s’en aller et la laisser seule dans cet endroit pourri…
« Si tu le souhaites tant, suffit de le dire et je te laisse seule. » Il leva lentement son poignet gauche vers lui, pour ensuite regarder l’heure. Il commençait effectivement à se faire tard, mine de rien. « Si ça t’intéresse tant que ça, il est 19h43. Enfin, j’dis ça j’dis rien. » Il tourna ensuite la tête vers l’entrée du garage, fixant la pluie qui tombait depuis longtemps maintenant… Il espérait juste une chose, c’était qu’elle n’allait pas se venter dans tout Prismver de l’exploit qu’elle avait réalisé en ce jour. « Au fait, j’aimerai que t’évites de parler de l’état pitoyable dans lequel tu m’as mis aujourd’hui, au pensionnat. Ce serait sympa… » Bon par contre, il commençait réellement à se les geler lui, la preuve, il en tremblait légèrement, tout en regardant l’extérieur toujours. De plus le petit courant d’air frais qui venait les « narguer » n’était pas du tout agréable, surtout avec une température si basse qui plus est… « Foutu soirée… » Lui aussi, il pouvait se plaindre !
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Petit chaperon rose & wolf. - PV ALEXANDER. Dim 24 Mar 2013 - 15:05 | | CHAPERON ROSE & LE LOUP. ❝ Je ne veux pas être aimé. Ce serait trop dur pour moi de me faire trahir à nouveau, tout simplement.C'est vrai. Quel intérêt de se faire aimer pour que l'on nous abandonne par la suite ? Les gens aiment pour finalement se lasser des personnes à qui ils tenaient tous. La raison ? Tellement simple, le temps, les influences, les fréquentations, le remplacement... Ah oui, le remplacement, quand on vous remplace par quelqu'un d'autre, parce que celle-ci a plus de valeur aux yeux de quelqu'un. Mais nous n'avions pas tous nos propres valeur d'une part ? Il suffisait de les découvrir, c'est juste que... on ne cherche plus vraiment à voir, à chercher plus loin que le bout de son nez. Mais bon, en même temps qu'est-ce qu'on y pouvait ? Personnellement je savais très bien que les amis qui m'entouraient, finiraient tous bien par m'oublier à un moment où à un autre, et peut-être bien que moi aussi. c'est ça, qui était moche. [..] « Pas de quoi. Et oui, attendons simplement… » Un lieu abandonné, tous les deux. Inutile de cacher que j'étais un peu mal à l'aise, mais bon, il fallait faire avec de toute manière. Attendre que la pluie s'arrête était une bonne solution, enfin, j'espérais tout de même qu'elle ne stoppera pas le lendemain. Sinon je serai obligé de quitter le lieu même sous cette tonne de pluie. Arh, rien que de voir ses goûtes me donnait vraiment froid, j'en avais des frissons, sérieusement. Je tournai la tête sur le côté, fixant le sol d'un regard vide. Alexander partit s'asseoir plus loin, en face de moi. Je l'observai, il bailla. Il venait de m'influençait alors moi aussi du coup. Je me demandais s'il était tard, le ciel semblait de plus en plus s'assombrir à cause du mauvais temps. Sinon, à cette heure-ci il serait un peu plus éclairé en temps normal. « Si tu le souhaites tant, suffit de le dire et je te laisse seule. » Je levai la tête vers lui un instant. Je finis par me recroqueviller sur moi-même et souffler. Je lâchai tout simplement un petit hm. Je ne savais pas trop... oui, je le détestais, mais là... après tout ce que j'ai pu entendre, je ressentais un peu de sympathie pour lui, et pour me tenir compagnie n'était pas mal. Je n'avais pas envie de me retrouver à nouveau toute seule ici, dans ce lieu flippant là, surtout que bordel, je serai perdue encore une fois. Sinon quand il partira, je me mettrai à le suivre discrètement, il finira bien par retourner à Prismver non ? Oui, c'est ça que j'ferai. Houhou, que je suis intelligente parfois. Sauf s'il me remarque mais je ferai attention, très. Il m'annonça ensuite l'heure. Je me mordis la lèvre. Ouais, bientôt 2oh quoi en fait... merde. Bientôt nuit, non, nooooooon. « Au fait, j’aimerai que t’évites de parler de l’état pitoyable dans lequel tu m’as mis aujourd’hui, au pensionnat. Ce serait sympa… » Je souris discrètement en me passant ma main dans mes cheveux. Ah ? Alors comme ça monsieur craignait pour sa réputation ? En même temps, si j'en parlais, les personnes soient, ne le verrait plus de la même manière et aurait moins peur ? Du coup, il arrêtera en se rendant compte que ça ne fera plus rien à personne ? Mais peut-être on ira le faire du mal en connaissant sa faiblesse... et si je n'en parlais pas, il continuera. Merde, dilemme. A vrai dire, j'étais pour ni l'un, ni l'autre. C'est vrai, il avait l'air d'y tenir, et ce serait une revanche pour moi. Mais en même temps, devrais-je être aussi bas que lui ? C'était plus une histoire de vengeance, mais bon. Je n'en ai plus vraiment envie maintenant, pui avec tout ce qui venait de se passer, c'était suffisant. Je soupirai. - Ce serait sympa ? Parce que tu l'es toi peut-être ? D'accord, je te le promets, seulement si tu me promet de faire un un effort de ton côté, au moins envers moi.Bah, comme ça, s'il me fait aussi suer les prochaines semaines, j'aurai cette petite carte en main, je sais, c'était vachement moche ce que je disais là. C'était un peu du chantage mais pour la bonne cause. Puis, de toute manière je ne le dirai jamais quoiqu'il arrivait, c'était juste pour lui faire croire. Comme ça, je serai un peu plus tranquille. Pas bête non ? Quelque minutes après un silence régnait de nouveau. Je l'entendais se plaindre à son tour. Foutu soirée ? Attends tu veux rire, parle pour moi là. Non mais je rêvais ! Je le regardai à nouveau, longuement, plissant légèrement les yeux. En le regardant comme ça, avec la tête qu'il tirait et dans cette situation, il me paraissait un peu plus normal et moins flippant. Ça aurait pu être vachement quelqu'un de bien, dommage que ce n'était pas trop vraiment le cas.. Je finis par me lever lentement et m'avançai vers lui. Je m'assis bien à côté. Je me montrais moins en victime, moins hésitante. Peut-être qu'il allait vraiment me foutre la paix étant donner que ce soir, je commençais à l'approcher de moi-même. En même temps, je venais de découvrir une part de lui que je ne connaissais pas, mais qui venait de changer un peu mon point de vue sur celui-ci. Je tendis mes jambes sur le sol et posai mon épaule contre lui. En enlaçant son bras gauche. - Si tu me repousses j'te gifle.C'était une affirmation, pas une menace. C'est vrai, mon geste était incompréhensible et je ne vous cache pas que ce que je venais de faire était EXTRÊMEMENT gênant, mais je voulais lui montrer que j'osais l'approcher et le toucher, je ne le méprisais pas. Et que même en étant une victime, j'osais et je pensais pouvoir le calmer avec ce genre de chose. Le contact humain était assez important, et j'étais plutôt habituée avec mon entourage alors j'avais plus de facilité. Je pose ma main sur son cou et l'attire vers moi jusqu'à ce que sa tête se pose sur mes jambes. - Reste comme ça et bouge plus, puis en plus ça me réchauffe les jambes comme ça..Je disais ça sur un ton un peu amusé et je m'amusai à toucher ses cheveux pour passer le temps, normal. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Petit chaperon rose & wolf. - PV ALEXANDER. Dim 31 Mar 2013 - 18:55 | | Il avait l’impression d’avoir trop parlé, une impression bien trop inconfortable pour quelqu’un tel que lui. À dire vrai, il aurait même préféré laisser Elyah tranquille, pour une fois. Peut-être que ça aurait été plus judicieux pour lui sans doute. Il s’était trop dévoilé à elle, ce qui dans un sens le désavantageait beaucoup étant donné qu’il avait en quelque sorte… Une image a préservé. Et oui, là, il venait tout simplement de tuer une grosse partie de son côté « badass » qui fait peur à tout le monde et ce… Devant son jouet préféré. Si ce n’était pas ridicule !
De son côté, il aurait simplement préféré être muet, ne jamais réussir à parler, ni quoi que ce soit d’autres en fait. Peut-être que le simple fait d’avoir décidé de sortir aujourd’hui était une mauvaise idée en soit ? Peut-être que spécialement, aujourd’hui, il aurait mieux faire de rester dans sa cabane et dormir comme un vieux déchet ? Sans doute que cela lui aurait été bien plus bénéfique, mais bon… Il était du genre à toujours vouloir faire chier son monde, alors il avait encore opté pour l’option « aujourd’hui je suis un enculé et je vais faire chier une pauvre petite fille ».
Et c’était ce qu’il avait fait ! Elyah avait une fois de plus, été sa victime. Sauf que cela avait été un peu différent par rapport à d’habitude. Elle n’avait pas eu droit aux petites frayeurs habituelles, non, mais carrément à une matérialisation de sa mort, qui était entre autre, un cauchemar comme un autre. Le plus basique d’entre tous et comme tout le monde avait peur de la mort, il avait pensé que c’était également le cas pour elle. Et visiblement cela avait plutôt bien marché étant donné qu’elle s’était fait avoir comme une pauvre petite débutante. Mais il fallait l’avouer : ce n’était pas du tout gentil de sa part en fait, d’avoir agi de la sorte.
Bref, ils étaient désormais à l’abri, protégés de cette pluie qui n’avait de cesse de tomber. Il y avait de quoi pété les plombs d’ailleurs. Ce qu’il avait envie de faire d’ailleurs mais ça, il allait tout simplement évité. Il se plaignait bêtement et ce, ouvertement. Oui, pour lui c’était une soirée/journée de merde. Non pas parce qu’il n’avait pas eu l’occasion d’ennuyer beaucoup de personnes, mais bien parce que cette fois, Elyah avait réussi à viser juste et que comme un imbécile, il avait osé dire quelques petits détails sur son passé. Il aurait réellement dû la fermer pour une fois, mais non, c’était plus fort que lui.
Il lui avait demandé un peu avant de se plaindre, si elle pouvait garder tout ce qu’il venait de dire sous silence, que ce serait « sympa de sa part ». Et évidemment, comme il aurait dû s’y attendre, sa réponse n’était pas très positive et encore moins bonne à entendre… Bon d’accord, elle lui avait promis qu’elle ne dirait rien, mais uniquement s’il faisait un effort envers elle… Ce sera assez difficile, mais il fallait bien s’en tenir à cela, s’il souhaitait éviter de « perdre » ses victimes. Ce serait bien trop embêtant pour lui, qui n’avait pas d’autre passe-temps.
« Et bien faisons ainsi… Je promets de te laisser tranquille alors… Mais uniquement si tu ne dis rien. »
Il ne la regardait pas, préférant éviter son regard qui devait être rempli de joie, et surtout victorieux, alors que lui de son côté, se sentait énormément ridicule de devoir tomber aussi bas pour réussir à préserver son image. M’enfin soit, ce n’était pas une si mauvaise affaire… Il trouvera bien un autre moyen pour l’ennuyer… Même si cela risquait d’être assez compliqué. Au pire il s’y rendra dès ce soir en fait, peut-être qu’il trouvera un moyen bien rapide pour lui faire croire qu’elle n’était pas encore tranquille pour l’instant. Par contre, comment… C’était là qu’il allait devoir se servir de son crâne.
Soudainement, alors qu’il ne s’y attendait mais alors vraiment pas, il vit la demoiselle se lever. Que comptait-elle faire au juste ? Il ne se sentait pas vraiment à l’aise et puis en plus de tout cela, il commençait sérieusement à avoir froid… Il allait sans doute tomber malade à cause de cette foutue météo à la con… M’enfin soit. Fini de se plaindre, restons sérieux un instant. Après avoir quitté sa place, elle vint carrément… S’asseoir à côté de lui. Oui, à côté du grand méchant pas beau Alexander ! Ce cauchemar vivant qui n’avait de cesse d’effrayer les pauvres demoiselles !
Elle enlaça même son bras, bizarrement, elle était devenue un peu plus sûre d’elle depuis qu’elle lui avait fait promettre de ne plus l’emmerder avec son pouvoir… Il n’aurait jamais dû accepter, en fait. Mais le fait qu’elle l’approche ainsi, de cette façon, l’avait surpris. Il l’observait du coin de l’œil, jusqu’à ce qu’elle ne lui adresse la parole à nouveau. S’il la repousse elle le gifle ? Bon sang… Encore une claque de dingue qui défonce la mâchoire ? Non merci ! Je pense qu’il s’en passera volontiers de ce genre de petit cadeau inutile à ses yeux. Bref, il soupira légèrement.
« J’ai pas vraiment envie de me refaire déboiter la mâchoire tu vois… »
Finalement, après ces quelques mots, elle l’attrapa par le cou avant de l’allonger sur ses jambes, qu’elle avait étendues sur le sol, sans doute qu’elle avait déjà prémédité tout ce qu’elle allait faire ? Bah en tout cas, elle avait réussi au moins une chose : le surprendre. Si c’était son objectif principal et bien elle s’était plutôt bien débrouillé il faut dire. Il ferma cependant les yeux en constatant qu’elle était en train de jouer avec ses cheveux… Comme si c’était quelque chose d’amusant en fait… Encore heureux qu’elle ne jouait pas avec des ciseaux, ce serait beaucoup plus embêtant pour lui. Elle lui demanda littéralement de ne plus bouger et de rester ainsi… Comme s’il allait l’écouter d’abord ! Faut pas rêver.
« J’ai bien promis d’arrêter de te terroriser, n’est-ce pas ? » il tourna lentement la tête vers elle avant de la fixer longuement dans les yeux, esquissant un léger sourire séducteur. « Mais je n’ai pas dit que je ne t’embêterai plus jamais pour autant. » Suite à ces quelques mots, il leva la main vers la joue d’Elyah, qu’il commença à caresser avec tendresse. Toujours aussi souriant, sa main se déplaça lentement sur la nuque de la demoiselle, avant qu’il ne se redresse légèrement, tout en attirant la demoiselle vers lui. Dans le même élan, il alla poser délicatement ses lèvres sur celles d’Elyah, tout en fermant les yeux et débutant ainsi un baiser, tendre.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Petit chaperon rose & wolf. - PV ALEXANDER. Mer 10 Avr 2013 - 20:28 | | CHAPERON ROSE & LE LOUP. ❝ « Et bien faisons ainsi… Je promets de te laisser tranquille alors… Mais uniquement si tu ne dis rien. » Je souris. Un sourire de victoire. Mon dieu. Mon. Dieu. Il allait définitivement me foutre la paix, je pourrai enfin dormir l'esprit tranquille, il pouvait me passer devant je ne ressentirai plus cette maudite boule au ventre, ce stress, cet angoisse. Je n'aurai plus besoin de courir, de fuir ni de pleurer. Je pouvais enfin respirer, enfin. Finalement, je me dis que j'avais bien fait de sortir, malgré tout ce qui s'était passé un peu plus tôt, toute les fois où j'ai énormément souffert, voilà ce que j'en récoltais au final. J'en conclus que si nous faisons jamais face à notre peur, on restait dans le cercle vicieux. Et là, j'étais enfin débarrassé. Je posais la tête contre le mur, fermais les yeux et souriais. - Il était temps.Il détournait la tête, comme si ça l'embêtait. En même temps, c'est vrai, ça devait drôlement lui faire bizarre de dire ça, d'être dans ce genre de situation, il avait tellement cet habitude de m'emmerder, de m'effrayer, de m'harceler que voilà. Néanmoins toutes choses ont une fin. Celle-ci était venu plus tôt que je ne l'espérais, m'enfin, après, je n'étais pas très sûre, j'avais un petit doute, je ne ferai jamais confiance à ce type. Mais même malgré ça, j'avais fini par m'installer auprès de lui. « J’ai pas vraiment envie de me refaire déboiter la mâchoire tu vois… »Je ris légèrement. Haha, alors maintenant on craignait mes poings, hein ? N'empêche, je ne l'avais pas fait exprès... au moins il pouvait se méfier à son tour, c'était assez avantageux pour moi. Je lui posais ensuite la tête sur mes jambes, je le faisais sur mes amis lorsqu'il fait beau, dehors, sous un arbre, on se repose tranquille. Sauf que là, quand même, c'était bien différent. Surtout niveau décor et ambiance. C'était tout de même drôle, et ironique de nouveau, jamais je n'aurai pu penser, ne serait-ce qu'une seule fois, toucher un cheveux ou une parcelle de peau. Bah, quand quelqu'un me pourrit la vie vous savez, même un seul regard j'avais l'impression d'en mourir. Alors oui mine de rien, c'était un détail assez important pour moi. J'observais Alexander les yeux fermés lorsque ma main s'amusait avec ses cheveux, je ne savais pas ce que ça pouvait signifier mais en tout cas je pensais que ça ne devait pas lui déplaire. Non mais sérieux vous n'allez pas me croire, mais on dirait un chaton comme ça. Finalement, il tourna la tête vers moi tout en me fixant longuement. « J’ai bien promis d’arrêter de te terroriser, n’est-ce pas ? »- Heu...J'arrêtais mon geste. Heu. Heu. Bah ouais ? Oula, ça ne sentait pas bon tout ça. Pourquoi cette question/affirmation ? Je levais un sourcil, l'observant un peu perplexe. Qu'est-ce qu'il y a ? Bordel. Je n'aimais vraiment pas ça. Et j'vous jure, mais alors j'vous jure de j'vous jure que je ne me sentais abso-lu-ment pas à l'aise du tout, mais alors du tout DU TOUT quand il a commencé à me sourire d'une manière... PLUS OU MOINS LOUCHE. What the fuck ? Mais je ne m'en faisais pas, si problème y'a, mes poings sont là. Peace. « Mais je n’ai pas dit que je ne t’embêterai plus jamais pour autant. » Comment ? Il se fichait de moi là j'espère ? Pardon mais je ne savais pas que le mot " embêter " existait dans son vocabulaire, ou alors nous n'avions PAS DU TOUT la même définition de CE MOT. Non parce qu'avec MONSIEUR CHEVEUX BLANCS, embêter, amuser, et tout le tralala devait signifier JE TE FOU LES BOULES. Alors si, pour moi c'était absolument la même chose d'un point de vue. Après, après... qu'est-ce qu'il voulait dire par là, je n'en savais rien. ...Enfin. Je crois. Alexander commençait sérieusement à devenir super flippant, mais pas dans... la manière que tout le monde pourrait penser de ce mot, genre, flippant. Flippant de ce qu'il était en train de me faire. Il me caressait la joue. Rien que ça, oui ça, bordel de merde, je me sentais encore plus mal à l'aise. Mes yeux s'écarquillaient. Il. venait. de. me. toucher. la. joue. quand même. Non, je sais, il voulait seulement me déstabiliser, comme quoi, son embêter marchait plutôt bien.. pourtant, je restais là à le regarder. Là où ça commençait vraiment à devenir what the fuck oh my god I'm rougir, c'est lorsqu'il passait sa main sur ma nuque. Oh putain, non non là ça n'allait pas du tout, du tout de du tout. Mon coeur battait énormément vite. Ma gêne devait clairement se voir. Alexander n'était pas n'importe qui, il a été longtemps celui que j'ai hais et craint, surtout en étant une victime et été légèrement méprisé. Alors j'étais extrêmement surprit, voir plus, j'étais choqué, je n'en revenais pas. Je ne pensais pas que, malgré le fait qu'il cherchait seulement à me taquiner, il était capable de faire ça avec douceur. Du moins, je ne l'avais jamais vu comme ça. Et là, il se redressait tout en m'attirant vers lui. Oh mon dieu oh mon dieu oh mon dieu, non non c'était quoi ça ? Je regardais à droite et à gauche, un peu perdue, non, en panique TOTALE, je perdais mes moyens, je ne savais même pas ce que j'étais en train de recherché au juste. Peut-être cacher ma gêne ? Mais là je rougissais trop, beaucoup trop et c'était pour moi, plus honteux que de pleurer. Ça n'allait pas, du tout. J'étais énormément mal à l'aise. Alors je le repoussais légèrement avec mes mains, mais c'était à peine s'il devait sentir quelque chose. Et là. BOOM. Bombe nucléaire. Fusée. Guerre mondiale. Tout ce que vous voulez. Il venait de m'embrasser. Il. venait. lui. de. m'embrasser. LUI. j'avais les yeux tout rond tellement je n'en revenais ABSOLUMENT pas. Avec le rouge pétant aux joues pour couronner le tout. Il était capable d'aller jusque... là pour me faire déstabiliser ? MAIS CE TYPE ÉTAIT UN FOU. Et encore, les choses devenaient de plus en plus gênante lorsque le vrai baiser démarrait quelques courtes secondes après, avec la langue. Mon coeur battait énormément. Je me sentais toute rouge. Et pourtant, j'avais la fâcheuse habitude à me laisser entraîner. Forcément, ça dépendait de qui, le baiser avait une signification énorme, même pour déconner, pour un paris, pour exprimer son amour, pour faire rager, il en avait tellement. Mais sachant là, que ce n'était que dans l'unique but de m'embêter, j'étais censé le repousser et lui en foutre une, lui hurlant que je ne rigolais pas avec ça. Mais je ne réagissais pas le moins du monde. Difficile d'y nier, mais je ne trouvais ça absolument pas désagréable, et c'était ça, le pire. J'étais pleine d'émotion en ce moment même, entre le malaise, la colère, l'envie, je ne savais moi-même pas ce que je faisais. Pourquoi avait-il fallu qu'il en arrive là ? Voilà ce que j'en décidais. Je voulais tout simplement entrer dans son jeu, non seulement parce que c'était une bonne excuse mais en même temps ça ne le permettait pas de voir mon malaise. Ainsi, m'embêter ne sera plus d'aucune utilité. Alors je répondis au baiser en fermant les yeux. Ce n'était vraiment pas une bonne chose, j'en étais sérieusement consciente, d'autant plus que généralement, nous savions tous que même pour déconner, ça ne finissait pas vraiment comme on le voudrait. Non JE n'ai pas les idées mal placés. J'étais seule, avec lui, dans un lieu paumé. Vous voyez la gêne, vous comprenez mieux maintenant ? c'était perturbant. Mais depuis quand une fille effrayée, ayant hait un type comme lui pouvait entrer dans un jeu pareille débuté par lui-même ? un jeu qui pouvait être dangereux ? J'avais tellement envie de montrer autre que la fille trouillarde, autre que la crainte et la peine. Parce que j'faisais pitié à certain moment. Parce que j'ai tout simplement envie de m'en foutre une dans ce genre de situation. Mais parce qu'au final, je n'en étais pas peut-être pas moins indifférente, les contacts m'entraînaient. Je lui attrapais le haut et le repoussais contre le mur. Je glissais mes mains dans ses cheveux en accélérant le baiser. Je me redressais, étant légèrement plus haute que lui. C'était comme si j'avais besoin de me sentir puissante à cet instant, besoin de montrer que ça ne m'embêtait pas plus que ça, et que j'étais tout simplement gagnante pour le coup. Mais peu de temps après je rompe le baiser brutalement et le relâchais. N'ayant même plus la même confiance qu'il y a quelques secondes. Je regardais de gauche à droite, sur les côtés un peu paniquer. - He.. Je relevais finalement les yeux vers lui, un peu plus ferme. Laisse tomber, tu n'as plus de matière à m'embêter maintenant.Doucement ok ? Ça n'avait rien de provoquant. Je le pensais vraiment, enfin, du moins, c'était surtout parce que je voulais m'en convaincre, être certaine qu'il ne me fera plus rien du tout. Mais c'était bien vrai et il devait lui même le penser, comment réussir de nouveau à m'effrayer et me pourrir les journées après tout ce qu'il venait de se passer du début jusqu'à maintenant ? C'était inimaginable, il aura l'air bête s'il tentait de jouer à nouveau avec ma mort, ça n'aura absolument plus les mêmes effets si vous me suivez. Je jetais un œil à l'extérieur. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Petit chaperon rose & wolf. - PV ALEXANDER. Dim 12 Mai 2013 - 13:19 | | Il avait décidé de se montrer un peu moins agressif dans sa manière d’agir avec elle, finalement. En fait, non, elle ne lui avait pas réellement laissé le choix. Il devait le faire pour la sauvegarde de son image. Il n’avait pas du tout envie de finir comme un petit joueur aux yeux de tous. Il ne voulait surtout pas retomber à un niveau de petit faiblard et encore moins pour lui faire plaisir à elle. Cependant, il n’empêchait qu’il avait toujours cette petite envie de l’ennuyer dès qu’il en avait l’occasion. Ce n’était en soit, pas bien méchant étant donné qu’il ne voulait plus la faire pleurer.
En tout cas, s’il voulait simplement l’embêter, il avait trouvé un bon moyen, du moins pour le moment. Elle ne devait pas se sentir très à l’aise, avec ce qu’il était en train de préparer. Surtout qu’elle ne voyait rien venir. Elle ne savait pas ce qu’il pourrait lui faire subir et comme il l’avait habituée à avoir peur lorsqu’elle croisait son regard, elle devait sérieusement se sentir mal. Et encore plus surprise du fait qu’il ne se montrait pas brutal, mais doux. Oui, doux, tout simplement. Peut-être qu’elle finirait par lui en coller une à nouveau, mais il ne pouvait s’en empêcher.
L’embêter, c’était plus fort que lui. Il le devait. Même s’il ne lui ferait plus peur, il voulait continuer de jouer avec elle, d’une autre façon. Elle sera sans doute la seule à avoir ce… Traitement de faveur allons-nous dire. Elyah semblait réellement perturbée, comme elle ne l’avait jamais été encore en sa présence. Cela l’amusait, le rendait heureux même, et peut-être même que ça le sensibilisait un peu, de la voir sous un autre jour ; car oui, mine de rien, elle était mignonne, sous cet air de petite fille innocente et toute perdue. En tout cas, lui, ça le faisait bien rire.
Finalement, plutôt que de se limiter à ce genre de petites futilités, il visa plus haut, un niveau au-dessus allons-nous dire. Il l’embrassa. Et pas un simple « baiser » tout bref, non, ce fut bien plus que ça. Langoureux même. Il avait bien évidemment l’intention de s’arrêter pour voir la réaction de la demoiselle, mais au final, il se fit avoir à son propre jeu, étant donné qu’elle répondit carrément à ce baiser. Il était lui-même surpris, ne s’attendant guère à ce genre de développement au départ. Surprenant que le grand Alexander se fasse avoir comme un véritable débutant n’est-ce pas ?
Et bien comme quoi, il existe des jours ainsi, où l’on se retrouve à être victime de ses propres jeux, ce qui était bien évidemment le cas d’Alexander cette fois. Par contre, plutôt que de la repousser, il n’allait pas cracher sur ce genre d’occasion. On n’avait pas droit de profiter des lèvres de cette fille tous les jours~. Et encore moins lorsque l’on se comporte comme le faisait le blanc bec habituellement avec elle. C’était d’ailleurs surprenant qu’elle se laisse faire et qu’elle prolonge même ce petit jeu. Comme quoi, elle était pleine de surprises et elle n’était pas son jouet favoris pour rien.
Elle allait même jusqu’à le « plaquer » contre le mur, tout en se positionnant de manière à le « dominer ». Elle ? Le dominer ? Si elle aimait agir ainsi, alors qu’il en soit ainsi. Après tout, ce n’était pas comme s’il allait se débattre, bien au contraire. Mais malheureusement, elle ne laissa pas ce jeu durer bien longtemps, étant donné qu’elle finit par rompre ce baiser. De son côté lui, il souriait. Il l’observa un instant, avant d’écouter les quelques mots qu’elle lui adressa. Ironique d’ailleurs. Il n’avait plus de quoi l’embêter ? C’était mal le connaître ! Il trouvera bien quelque chose d’autre à faire, après tout, c’était un véritable petit fourbe.
« C’est ce que je demande à voir, tiens. » Avait-il dit, ironiquement.
Il remarqua qu’elle semblait observer l’extérieur, regrettait-elle de s’être prise au jeu ? Pensait-elle qu’Alexander allait s’imaginer des choses ? Il ne pouvait pas le deviner, il n’était pas dans sa tête. Même s’il la connaissait assez bien sur certains points, il ne pouvait tout simplement pas dire du tac au tac ce qu’elle pensait. Après tout, il n’avait été qu’un vulgaire cauchemar pendant un certain temps pour elle. Il n’avait pas réellement discuté avec elle, ni même fait en sorte qu’ils puissent devenir amis. Au contraire, elle devait sans doute le détester. Elle le fuyait un peu comme la peste en même temps.
Il soupira un court instant, avant de tourner la tête vers l’extérieur lui aussi. Visiblement, la pluie commençait à se calmer, ce qui n’était pas une si mauvaise chose en soit. Il retourna ensuite le visage vers la demoiselle, qui ne s’était pas déplacé : elle se trouvait toujours aussi dominante, sur lui. Sans doute fière de son « poste actuel » allons-nous dire. Il approcha légèrement son visage, avant de finalement se diriger vers son oreille. Non, il n’allait rien faire de bien spécial, juste la taquiner un peu plus, histoire de… Voir comment elle pourrait réagir face à ce genre d’acte. Ou plutôt de… Compliment.
« La façon dont tu viens d’agir, Elyah, m’a beaucoup plut… Tu es d’ailleurs plutôt douée pour embrasser ma belle~. » Bien sûr qu’il était franc, bien sûr qu’il pensait ce qu’il disait, mais peut-être que venant de lui, cela paraissait plus comme étant un mensonge qu’autre chose. Il posa lentement ses lèvres sur la joue de la demoiselle, rien que pour l’embêter, pour finalement reculer sa tête et l’appuyer contre le mur. Elle devait sans doute en avoir marre de traîner avec lui, pour ce soir. Elle voulait sans doute rentrer chez elle, ce qui était compréhensible vu ce qu’il lui avait fait subir ce soir…
« Tu veux peut-être que je te raccompagne ? Je dois sans doute t’avoir agacée aujourd’hui~. » Il tourna à nouveau la tête pour observer l’extérieur, souriant légèrement, même si ce sourire n’était pas vraiment… Un sourire amusé. Assez surprenant de sa part, mais bon. Il en profita pour glisser une main dans sa chevelure argentée, fermant les yeux un court instant, comme s’il était embarrassé.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Petit chaperon rose & wolf. - PV ALEXANDER. Mer 10 Juil 2013 - 17:47 | | Je jette ce rp dans les limbes de la poubelle suite à la supression de Alexander ~ (c'est dommage, j'aimais trop ce rp QWQ) |
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