Les escaliers, ça marche! [PV Caleb Awen]

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Il était là, gracieux dans chacun de ses mouvements, à monter une à une les marches de ce long escaliers, sur la pointe des pieds tel un athlète. Son souffle était régulier, du à un entrainement sportif extrêmement poussé, dont son corps en était d'ailleurs marqué par des muscles saillants. Son regard était rivé droit devant lui, mettant en valeur toute sa virilité et son charisme indéniable. Il progressait avec une vitesse impressionnante, et avec une facilité déconcertante. ... Vous y avez cru? Trololo. En vérité, Mykos était presque à quatre pattes dans les escaliers, essoufflé comme un vieux et gros morse atteint de rhumatismes, alors qu'il n'était qu'au deuxième étage. Mykos sportif? Peut-être dans une vie antérieure, et encore. Il aimait le sport, mais plus comme un jeu, et non comme une discipline, et même dans les jeu au bout de cinq ou dix minutes il suffoquait comme une baleine échouée. Son regard était hagard, dénué de tout sens de la motivation, il affichait un léger air blasé. Quelle idée aussi de faire des escaliers aussi haut, personne n'avait donc assez de jugeote pour mettre en place des tires-fesses ou un ascenseur? Ou un hélicoptère même, pourquoi pas? Et comble du comble, Mykos n'avait rien emmené à manger. Il avait l'impression, par la forme circulaire des escaliers, qui indiquent une boucle qui ne sera sans doute jamais fermée, de subir une condamnation, comme Sisyphe qui serait voué à pousser un rocher sur le haut d'une montagne, et que cet ingrat de rocher, une fois au sommet, roule inéluctablement au pied de la montagne, et Sisyphe doit sans cesse remonter ce (putain) de rocher. Et Mykos ne voyait pas le bout de son périple. Il montait, de manière automatique, bien que même si cet escalier devait mesurer 30 kilomètres de hauteur on entendrait du haut le touffu brun haleter comme un boeuf. Ses bras tombaient, et son visage annonçait une mort prochaine, symbolisé par des cernes si longues qu'on pourrait les rouler en bigoudi.

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Can I Eat You Please ?

"L'instinct de survie ? Plus que nécessité !"

Bordel, si un jour un con m'avait dit que j'avais le vertige, franchement j'l'aurais pas cru. M'voyez le silverstar ? Hé bin ce truc ne m'a jamais rien fait, sûrement parce que j'en crains plus pour ma vie pour me soucier de la hauteur, mais ceci n'est qu'un infime détail. Alors expliquez-moi pourquoi je me retrouvais là comme un vieux krakoukasse des montagnes en train de bader ma race sur cette pauvre marche de merde ? Recroquevillé sur moi-même comme je ne l'avais jamais fait ; je ressemblais plus à une bouboule difforme lourdement avachie, limite fusionnant avec le mur de derrière pour être vraiment sûr ne pas trop s'approcher du bord. Qu'est-ce que je foutais là hein ? Prendre de la hauteur ? Haha nix prendre de la hauteur, t'en prends déjà assez quand tu crèves. Moi j'préfère garder le pied sur la terre ferme, c'est genre tellement plus rassurant pour ma personne. De plus que : un plot + hauteur = crash intersidéral de la mort qui tue. M'enfin, ça n'dit toujours pas pourquoi j'm'enracine ici moi ! Et bien en fait, tantôt j'ai aperçu un escalier, déjà j'me suis demandé c'qu'il foutait là, et de deux j'me suis interrogé sur sa destination. Du coup, bah j'me suis dit aller ! Pourquoi pas, partons découvrir le monde par diverses aventures rocambolesques (j'suis tellement content, j'voulais trop placer ce mot) ! Et voilà comment j'me suis retrouvé là, comme un gueux, pour un méga tripe. Quand j'y pense, j'vois pas très bien c'que j'pourrais faire mis à part chialer sur mon triste sort. Jusqu'à c'que quelqu'un se décide à grimper dans cette direction, j'avais large le temps de m'faire de vieux os. De crever donc. M'enfin, là j'vous avoue que j'me tâtais à redescendre. Ou du moins tenter de redescendre. Nan mais en fait, j'suis pas si con, j'avais un but bien précis clair et défini avant d'entamer mon périple de paysan, j'voulais juste faire style. Pour tout vous dire j'étais à la recherche d'un endroit calme et posé histoire de lâcher quelques notes de violon. Mais maintenant que j'suis là, j'me demandais juste si ces escaliers n'étaient pas qu'une énorme blague. Du genre qui monte qui monte qui monte qui moonte... Et qui redescende de l'autre côté en un troll monumental, en mode : yeuh ! J't'ai bien eu klein kinder <3 NEIN ! NIX KLEIN KINDER ! Encore tout ceci soulevait un autre problème : bouger ma molle fesse, donc de prendre le risque d'me casser la gueule comme le dernier des pecnots et donc de m'écraser sur le sol tel une molle crêpe en voie de disparition (nan nan, j'vous rassure même moi j'ai du mal à me suivre). Moral de l'histoire, je n'ai pas envie de crever, pire que de la mauvaise herbe.

Quand j'entendis non loin de là, une soufflerie. Une climatisation. Nan, qu'était-ce ? Un sauveteur ? Une âme humaine compatissante venue à mon secours ? Nan, vu sa respiration de malade c'est moi qui allait encore devoir le sauver. Douce connerie, moi sauver quelqu'un ? Oh c'est mignon... Nan. M'occuper de moi c'est déjà un emplois à plein temps. N'empêche que... J'me sentais tellement moins seul d'un seul coup et ça fait tellement du bien ! En prenant soin de ne pas trop bouger afin de minimiser les risques, je me contorsionnais de manière tout de même étrange afin d'apercevoir le nouveau venu (si c'est une nana qui respire comme ça, mais la pauvre... Elle a pire que raté sa vie). J'étais aux aguets, craignant une chute inopinée de mon sauveteur. Avec la chance que j'ai ça ne m'étonnerait même pas tiens. Plus bas (jsuis vraiment trop haut à mon goût soit dit en passant), je crus apercevoir... Une touffe. GOD SAVE THE QUEEN UNE TOUFFE CHLOROPHYLLIENNE VOLE A MON SECOURS ! Wait, y'a un truc qui colle pas... Scheisse, j'suis vraiment pas aidé. Pourquoi y'a une fratz de cadavre en dessous de cette touffe ? Les revenants ne vont pas en revenir... C'était un gugusse, j'ne le voyais pas bien, mais vu la dégaine de ouf qu'il avait, j'agis presque en une poussée d'instinct de survie en gueulant comme le voulait mon statut de plot :

"HOY ! SI TU CREVES ICI, TU ME LAISSERAS TE BOUFFER ? I NEED LAWERWURSCHT !"

C'est officiel, son surnom sera Touffe-Touffe.

By Caleb'

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Mykos, loin de se douter qu'un malheureux pécor était coincé au sommet d'une marche, comme ces pauvres aviateurs crashés en haut de l'Everest, à songer au cannibalisme pour tenter de sauver sa vie, s'était mit finalement à monter les escaliers à quatre pattes, mettant ainsi l'accent sur toute cette classe d'athlète qu'il n'avait pas. Et même si c'était un mec, à souffler comme ça, on pouvait aussi considérer qu'il avait raté sa vie. Face à lui, il y avait une grille. Des traits horizontaux faits par les marches d'escaliers, des traits verticaux dus à ses cheveux. Ce mec était une laitue ambulante, fallait le dire. Sauf qu'une laitue noire on a pas très envie de la manger. Et pourtant...

"HOY ! SI TU CREVES ICI, TU ME LAISSERAS TE BOUFFER ? I NEED LAWERWURSCHT !"

Le petit gringalet touffu leva les yeux vers l'escaliophobe, laissant voir ses magnifiques cernes dignes d'un d ces chiens qui font la pub pour Télé Z, son visage pâle à cause de la fatigue d'avoir escaladé quelques étages, et son air ma foi fort intelligent. Vous savez, cette air encré d'un profond savoir, caractérisé par la bouche entrouverte comme celle de Bella, laissant voir ses deux dents de devant telle une souris (Stewart Little par exemple... Bon, donc oui, la porte, la porte...), et les yeux que font les gosses avec un faciès bien débile quand ils ont le Soleil en pleine gueule. A ce moment là tout le monde peut comprendre que Mykos a l'étoffe d'un génie, ou les touffes... (Bon, donc oui, la fenêtre, la fenêtre...) Le jeune touffu ne s'attendait pas vraiment à trouver quelqu'un ici, et c'est vrai que voir quelqu'un avec un air aussi con que lui le remplissait de joie. L'un suffoquait comme un boeuf, l'autre était coincé sur une marche d'escalier. Mais ça Mykos le voyait pas qu'ils avaient l'air con, il était juste content de voir quelqu'un. Il fit alors un grand sourire, le contraste entre sa tronche de maccabé et son sourire ravi pouvant éventuellement inspirer la peur ou la méfiance, puis grimpa le reste des marches restantes à quatre pattes avec un peu plus d'entrain, comme un toutou qui vient faire la fête à son maitre, même si là tout ce que le maître risque de voir c'est une espèce de serpillère qui vient à sa rencontre.

" Je veux bien mais je sais pas si tu vas avoir beaucoup à manger, tu attends les gens ici pour faire un pique nique avec eux?"

Il avait retrouvé son air jovial, en même temps qu quelqu'un daigne lui parler ça rendait trop heureux, il se sentait aimé, il lui en faut peu pour être heureux. Il était donc venu s'installer à côté de Caleb, enthousiaste, si enthousiaste qu'on aurait presque pu voir une queue de chien remuer gaiement derrière lui.

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Sauvetage en hauteur.

"Bienvenue chez nous, bienvenue chez les fous ! "

BGCFDIHSOHDDIH Qu'est-ce que j'avais fait encore comme connerie ?! Je me retrouvais avec quoi... Un furet heureux qui accourait dans ma direction ! Mais cherchez la logique ! J'venais de lui dire que j'voulais le bouffer, narmol, et lui il se pressait de gravir la distance qui nous séparait comme un petit papillon heureux de crever le lendemain ! C'est lui qui devrait avoir la trouille d'être victime de cannibalisme ! Pas moi qui devrait craindre l'arrivée d'une serpillière mutante prête à coloniser la planète. Alors pourquoi est-ce que j'avais tous mes poiles et mes cheveux qui s'hérissaient ?! Un peu plus et je feulais comme un petit chaton de salon qui tentait de se donner un air menaçant. J'eus même ce crétin de geste de panique, qui se voulait être une position d'attaque pour contrer l'ennemi. Ce fut un épique fail. Mon corps qui s'était soulevé d'un seul coup dans le but de se mouvoir allégrement quelques marches plus haut afin de faire face à la mégatouffe, trouva le moyen de se chier dessus. Mon pied glissa sur un rebord, mes mains ne surent comment me rattraper et mon fessier prit extrêmement cher. Ma position d'attaque se transforma donc en dégringolade d'un pleutre qui avait voulu se donner un air de gangster. J'avais l'air bien malin, moi, maintenant. Atterri comme une pâquerette quelques marches plus bas, je n'osais plus bouger un seul muscle. La bouche entrouverte, on pouvait presque apercevoir mon âme qui tentait de se faire la malle en vieille juive sournoise qu'elle était. J'étais pour ainsi dire littéralement pétrifié, momifié, mort ! Mort ? Oui MORT Bleh. Finalement c'est moi qu'on allait bouffer (dude, j'ai failli écrire touffer, j'deviens fou). ARRH et puis quoi encore ?! Avec tout ça, Touffe-Touffe avait eu largement le temps de réduire la distance qui nous séparait au niveau zéro. Vu d'ici, on aurait dit un petit clebs en quête de croquette. Tournant machinalement la tête vers le petit énergumène, un air blafard sur le visage, ma réaction ne se fit pas attendre. On aurait pu caractériser mon geste par une énième péripétie de mon fuckeur d'instinct de survie. Tu parles, c'est surtout que j'avais eu les boules de ma vie et qu'à ce moment précis je me serais accroché à n'importe quoi de vivant susceptible de me venir en aide d'une manière ou d'une autre. Accroché ? EXACTEMENT ! C'est ce que je venais de faire, à peine Touffe-Touffe avait-il terminé sa phrase -que je n'avais écouté qu'à moité- que je me jetai littéralement sur lui enroulant mes bras tentaculaires autours de son cou ans un élan de désespoir immense. Disgrâce infâme qui inonde mon âme... Sentir un brin de chaleur humaine, animale, chlorophyllienne on sait pas trop, dans un moment si pitoyable était si réconfortant que finalement je remerciais le bon dieu d'avoir guidé cette touffe jusqu'à moi. Touffe qui, pour le moment, n'était pas prête d'être libérée des mes tentacules (mettons-nous d'accord, tout ceci n'est qu'une image, une comparaison, une métaphore, toutes personnes me décrivant muni de tentacule, je la bouffe). Et je ne cessais de geindre aux oreilles de mon pauvre vis-à-vis qui sans doute aurait préférée ne jamais me croiser. Je n'vous fait pas un dessin sur ce que je racontais...

« J'ai peeuuurrr, j'ai le vertiiiiiiige, j'suis accroché à une tooouuffeeee, commprend pas fait moi redesceeeennddrree... »

Nan, plus pitoyable que moi, tu meurs. Dieu merci il n'y avait que ce petit enfant pour me voir dans un état si déplorable qui nuirait à mon image... Wait, quelle image ? J'ai pas d'image moi. Qu'est-ce que j'peux être con des fois... On aurait pu s'arrêter à ce niveau d’imbécillité et de niaiseries, mais vous me connaissez, c'est impossible. Voilà pourquoi, après maintes et maintes gérémiades semblables à la précédente, je parus retrouver un semblant de calme. Arborant un air plus ou moins perplexe et toujours en mode ventouse trop cool avec mon nouvel ami ; je passais ma main dans ses cheveux et lâcha la the remarque perspicace du siècle.

« Quelle touffeur tu as là mon ami. »

APPLAUSE PLEASE !

By Caleb'

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Ainsi donc, Mykos se retrouva avec un visage inconnu qui pleurnichait sur son torse, menaçant de faire une lessive à son t-shirt. Enfin, un visage, il y avait un corps en dessous quand même, bien que même si ça n'aurait pas été le cas Mykos aurait aussi été ravi de se faire un nouvel ami. Ouais avec ou sans corps on est pas à ça près après tout, c'est totalement normal hein, après tout les barbies aussi se déboitent, c'est pas comme si nous n'étions pas confrontés à la décomposition dès notre plus tendre enfance, alors pourquoi s'alerter si ce brave garçon n'avait pas de corps? M'enfin passons, ce débat n'a aucune importance puisque ce garçon est pourvu d'une enveloppe charnelle complète. Avant que notre chère face d'algue n'ait le temps de réagir, Caleb s'était calmé, et passé la main dans la crinière de Mykos, qui lui demeurait avec autant de réactivité qu'une carpe coi. Voilà c'est ça, son regard, bien qu'on pouvait tout de même y lire une certaine surprise, était rempli de la même vivacité que celui d'un magicarpe. Je me demande si ce poisson est triste d'être aussi stupide, fusse-t-il encore un miracle qu'il s'en rende compte.

« Quelle touffeur tu as là mon ami. »

Ah bah voilà. Ca y est, Caleb a dompté la bête féroce qu'est Mykos, qui lui affichait un air aussi qu'un chaton quand on lui caresse le menton après lui avoir offert de nouvelles croquettes Whiskas spécialement adaptées à ses besoins, parce qu'il sait ce qui est bon pour lui. Il se laissait alors docilement ébouriffer la touffe (comme c'est charmant), le menton arrivant au milieu de ses épaules, avec un grand sourire.

-Oui ! ~ T'as vu c'est tout doux hein ? ~

Il avait posé le plat de ses mains contre la marche sur laquelle il était, comme un animal, réjoui d'avoir quelqu'un pour passer ses doigts dans sa crinière. Malgré toute son innocence, faut quand même avouer que Mykos est flippant dans son sens de la sociabilité.

Invité**Invité**

Allez, entre potes.

Caleb&Mykos. ♥

"Ha tu verras tu verras..."

OH MY CARRADA ! Quel est cet être pour le moins étrange ? QUI ES-TU MORTE BLEU ? On dirait... Un animal non identifié, bxkjqsgdqsjhd, stop, on ne mélange pas les carottes et les pommes de terres. Différence qualité / prix. BWEF, ce qui ne va pas ? C'est-à-dire qu'après avoir mentionner une quelconque remarque sur une quelconque perruque faite à partir d'algue sous-marines, je m'attendais plus à.. A... Je ne sais pas moi, un mouvement de recul, un simple "ha ben oui effectivement, maintenant que tu le dis euh...", mais pas, surtout pas à c'que ça lui fasse plaisir et que je me retrouve avec un caniche en manque de caresses sur les bras ! Mais c'est moi qui a peur la, naméoh ! Et puis pourquoi est-ce que j'suis accroché à lui ? Aow bordel j'aime pas les caniches... Un schapz passerait bien là, histoire de se donner du courage. Fucking life ! Quand j'y pense avec ce schnapz je l'aurais déjà descendu ton escalier de ***** ! Ouais, z'avez vu, c'est une toute nouvelle option limitée que j'ai réussie à obtenir grâce à mon charisme naturel. Maintenant : on peut se censurer soi-même. C'est très utile quand tu veux dire quelque chose, mais que tu manques cruellement de vocabulaire. Tu mets "*****" et les gens se disent "c'est dingue il emploie des mots tellement badass qu'il ne peut même pas se permettre de les écrire". Un peu comme quand j'écris "ect" dans un contrôle. Ça donne l'impression que je sais tellement de choses folles que j'arrive pas à tout dire, alors qu'en fait je sais rien du tout. Z'AVEZ VU LES IDEES DE MALADE ? Tout est une question de classe et de comédie. Là, la classe, elle me fait gravement défaut. Au point de fonder ses espoirs les profonds dans un caniche délaissé, on ne va pas se mentir mais on est sur le point de trouver du pétrole (remarquer mon phrasé mûrement réfléchi et mes métaphores qu'il faut savoir déceler et comprendre). Si un jour quelqu'un me demande si je comprendre un traître mot de c'que je raconte dans mon fort intérieur, j'suis pas dans la merde. Comprenez, j'suis tellement heureux que des gens s'intéressent à ma vie que j'm'emporte facilement. Des gens normaux que je peux saouler parce que je ne suis pas normal. C'qui n'est pas le cas de la chose que je serre actuellement dans mes bras. Voilà pourquoi je déglutis, avant de rabattre mes mains sur les épaules du garçon pour l'éloigner de ma si somptueuse personne. Oh, je me love. Je tentai d'effectuer ma manœuvre le plus naturellement du monde, mais quelque chose clochait dans mon expression du visage. Mon air dépité, mes yeux qui se posaient sur le garçon d'un air dédaigneux, ma bouche entrouverte qui laissait s'échapper le son de mes dents qui sifflaient, y'aurait marqué "ok d'accooooooorrd" sur mon front que ce serait la même chose. Toujours les mains sur ses épaules, bien que me voilà écarté de lui, je ne pus m'empêcher d'évoquer une autre remarque, p't'être pas la meilleure des idées. J'crois qu'avec ce jeune homme, ne pas parler c'est le début du bonheur. Hum, quelle étrange élucubration...

"D'accord, tout-à-fait normal. Ecoute petit, on va faire quelque chose toi et moi."

J'avoue qu'arrêter ma phrase ici lui donne une connotation pour le moins étrange (ha j'ai d'ja dit, j'me répète)... Mais HE, j'suis bi', pas zoophile, non de non. Et puis je n'avais en aucun cas oublié ce que j'espérais faire en mettant ma main sur lui (au sens propre). Afin d'appuyer le discours que je m'apprêtais à tenir, je pris soin de m'asseoir en tailleur bien en face de lui, un peu comme quand on fait avec les gosses quand on veut les réprimander en faisant semblant de s'mettre à leur niveau. Technique by Super Nany copyright. Les bras reposant sur mes genoux et le bout des doigts joints au milieu, j'me donnais un air trop intelligent et ridiculement sérieux pour c'que j'm'apprêtais à raconter. En fait, j'me demande qui est le plus évolué des deux....

"Tu vois où on est ? Tu sais que j'ai le vertige ? Donc ce qu'on va faire, c'est que tu va m'aider à redescendre et après on ira manger ou boire quelque chose entre amis , ok ? C'est comme tu veux."

Allez savoir pourquoi, mais j'avais le sentiment qu'avec lui le mot magique était "amis".

By Caleb'

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Les escaliers, ça marche! [PV Caleb Awen] Tumblr_mjwmxat4wn1ql6xgdo1_500

Amis? Rhowiiii~

Faire quelque chose tout les deux? Rho oui trop chouette! Mykos, lui, n'avait en rien saisi cette connotation du double sens, il n'avait pas du tout l'esprit perverti. Quelle chance il a. Il regardait donc Caleb avec de grandes mirettes attentives, dans l'espoir que Caleb ne lui explique un nouveau jeu auquel ils joueraient tout les deux. Le garçon avait ses deux mains sur les épaules du petit touffu, qui était ravi d'avoir une possibilité de rapprochement social avec le monde extérieur. Mykos se sentait déjà super enthousiaste, jusqu'au moment où effectivement Caleb prononçait le mot magique, ce merveilleux mot qui sonnait autant que la beauté des chants de noel aux oreilles de Mykos, qui était en manque de relation sociales amicales. Le petit brun scrutait alors son nouvel ami avec grands yeux tout joyeux, avec un sourire réjoui.

-D'accord !! ~

Autre détail de la phrase de Caleb, il était coincé. Certes c'était pathétique mais Mykos ne voulait en rien se moquer du copain qu'il venait de se faire. Du moins dans sa tête, parce qu'il n'est pas tellement sûr que ce soit réciproque. Il regarda les escaliers, puis Caleb, se demandant bien en quoi il allait lui être utile. C'était un plaisir pour Mykos de rendre service, mais là, à moins de le porter sur son dos et de descendre avec cette manière gracieuse qu'ont les koalas à se déplacer. Son sourire s'effaça alors légèrement pour prendre un air plus sérieux, comme embêté, puis regarda son nouvel ami.

-M... Mais comment tu veux que je fasse pour t'aider à descendre?.. Je te porte sur mon dos?...

Faut excuser Mykos, malgré toute sa bonne volonté il n'est pas très dégourdi comme garçon. Il est gentil mais il a pas inventé la poudre. Mais il est gentil.

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Well, one by one..

C'était comme parler à un mur. Ou parler dans le vide. Oh, certes il avait l'air adorable comme garçon, mais il n'allait pas me servir à grand chose. Non... Je suis... Dépité. Toujours en tailleur, le regard rivé sur mon vis-à-vis, il y eut comme un blanc. Ce masque grave toujours imprégné sur mon visage, je crus me transformer en statue de sel. Niente, Caleb va dormire. Mon corps était présent, mais mon esprit lui était loin d'ici, s'étant une fois de plus enfuit dans le monde merveilleux de Caleb où les oiseaux n'ont pas d'ailes et ne peuvent pas voler -paye ta référeeeeence- et où les humains se dopent au Redbull. Finalement je m'avisai et revins à moi, m'exclamant d'un soupir de désespoir. Oh que oui, il venait du coeur. Mon nez me chatouilla. Je reniflai. Ouais je sais, on s'enfout que j'ai mon nez qui me gratte, mais je dois relater toutes mes actions sinon je pourrais foutre en l'air toute la storyline. Machinalement, je vins passer le revers de mon index sous mon nez, du genre j'ai envie de me gratter le nez mais je trouve ça pas trop classe. Alors je transforme ça en un geste classe et je suis classe tout simplement ! Nan sérieux, un d'ces quatre j'vais me faire arrêter pour manque de swag.

_ Didadidadou...

Onomatopée qui exprime la réflexion de Caleb. Habitude à connaître si on veut avoir une chance de comprendre son comportement. Je relevai le regard sur cette drôle de touffe. Mouais, finalement je crois que je vais abandonner. Ce garçon semblait presque embarrassé de ne pouvoir me venir en aide, dieu sait qu'il en était presque mignon. Mais là n'est pas la question. Il pouvait être le plus mignon des cornichons que j'en étais toujours autant embêté. Pour lui cela semblait être une réelle contrainte de me venir en aide, étant donné qu'il ne semblait pas être dans la capacité de combler mes attentes. Je finis donc par me résigner, lui affichant un air plutôt amicale histoire de l'apaiser. Ouais ça m'arrive d'être gentil. Ou civilisé. Mais je n'allais tout de même pas perturber ce garçon qui ne demandait rien de plus que de se faire des amis. C'est ainsi que je vins à lui tapoter amicalement l'épaule, en un geste de réconfort, quoique j'affichai tout de même un air plutôt résigné.

_ T'inquiète pas va. J'vais de me débrouiller, merci quand même mon pote.

Et oui, il était temps pour moi d'entamer le périple ultime. Avec grande prudence et méfiance je contournai légèrement le garçon sans trop m'approcher du bord. C'est ainsi que le fessier toujours posé sur les marches, je les descendais une par une à la vitesse d'un escargot un peu trop flemmard. D'abord mes pieds qui tâtaient le terrain, mes mains qui restaient accrochées à la marche précédente et mon fessier qui glissait paisiblement d'une à l'autre, bien que cela ne soit pas très agréable. A cette vitesse, je serais peut-être en bas avant la troisième guerre mondiale. Dude, si seulement ce garçon pouvait avoir une illumination.

Désolée pour ce rp merdique et pour le temps de réponse, j'ai été un peu plus occupé que prévu et sur le coup j'n'ai pas beaucoup d'inspiration. J'espère que ça te convient quand même, sinon j'en suis désolée. D'ailleurs oui je gif n'a rien à voir mais osef =33

Invité**Invité**

Les escaliers, ça marche! [PV Caleb Awen] Tumblr_mkgp4mf24v1ro8cnpo1_500

Mykos regardait alors son nouvel ami entamer une descente périlleuse et héroique, sur son fessier. Il se mordit l"intérieur de la joue, se disant que quand même ce type était étrange. Pourquoi ne descendait-il pas simplement sur ses pieds ? Il avait le vertige d'accord, mais alors dans ces cas là pourquoi être monté? Le petit brun se gratta la tempe en affichant un air perplexe, se demandant pourquoi son nouveau pote se barrait tout seul. Il resta un moment comme ça sans rien dire, et là, illumination. Il avait enfin compris ce que voulait vraiment Caleb. Mais quel imbécile il faisait ! Il lâcha un bref soupire embêté de ne pas avoir compris tout de suite, puis descendit près de Caleb en le regardant, l'air vraiment sérieux et compréhensif, il esquissa un petit sourire chaleureux.

-Excuse moi, je n'avais pas compris...

Puis, il se mit près de Caleb, assis, le plat des mains sur la marche d'escalier sur laquelle il venait de poser son postérieur, ses mèches cachaient son visage. Il tourna alors le visage droit vers lui avec un big smile, heureux d'avoir pu comprendre son nouvel ami, et à participer activement à ce qu'il attendait de lui. Très sérieusement.

-Tu veux faire la course c'est ça ? ~ ^o^

Epic fail, Mykos n'avait en réalité rien compris du tout. L'adorable petit mongole, faut pas lui en vouloir. Il avait seulement du mal à concevoir avec sérieux qu'on puisse avoir peur de descendre des escaliers si on montait, l'un ne pouvait pas aller sans l'autre.

Spoiler:

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