Course enflammée. |Pv Mykos

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Tout s'est passé trop vite, Mykos n'avait pas eu le temps de réagir. Et dans un sens c'est tant mieux. Il avait vu ce fameux type sortir Aria, qui devait être plus que dépitée. Même si il lui en voulait, le fait d'être privée de sa bouffe devait vraiment être douloureux, il avait presque de la peine pour elle. Mais bordel elle était nerveuse comme ça avec tout le monde alors? Pour faire fermer la gueule à la connasse il aurait suffit de répondre "bah oui c'est pour ça que j'te demande c'que tu fais là", et ça aurait suffit. Mais non, elle il avait fallu qu'elle bondisse sur la gourdasse. Lui il avait eu trop de chance alors. En voyant son air dépité, Mykos haussa simplement les épaules en retournant dans le restaurant. Lui n'avait rien dit, rien fait, donc n'était pas interdit d'entrer. Quelques minutes plus tard, il ressortait calmement avec trois pizzas dans les mains, et Bébère au dessus. Il ne se sentait pas fier, Bébère savait très bien qu'il avait l'air con sur ses trois cartons de pizzas. Mykos voyait au loin Aria qui ôtait quelques affaires, avec un air intérêt en voyant la glace d'un môme. Il s'avança vers elle jusqu'à se mettre à côté d'elle avec les pizzas, l'air de rien. Finalement il les lui aura payé ses pizzas. Il avait cru comprendre que ça lui tenait à coeur, pour une fois qu'il est un peu futé il va pleuvoir des cornichons.

-Comme je savais pas c'que t'aimes j'ai pris anchois, 4 fromages et poulet. Elles sont toutes déjà coupées en 4.

Mykos savait bien qu'ils étaient deux, et il comptait partager chacune des pizzas avec Aria. Le petit Mykos commençait un peu à revenir, vu qu'il avait déjà presque oublié qu'elle venait de l'agresser, et son envie de passer un bon moment avec elle était en train de revenir. Sa naiveté revenait, il avait pas encore le smile mais c'était déjà ça.

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Alors que l’enfant attisait ta faim, l’envie et la nécessité de te lever pour partir, tu ne bougeas pas d’un poil après avoir ôter tes vêtements. L’image alléchante de la glace donnait , c’est certain l’impatience d’y goûter mais l’odeur surpuissante de Pizza encore chaude, tout juste sortie du four te prévenait sensuellement de ne pas partir. De ne pas quitter les lieux, de ne pas agir trop vite. Au fin fond de toi, tu espérais vraiment que Mykos reviendrait. Il avait évidemment toutes les chances de partir, de te cracher à la gueule, de rire sournoisement en passant devant toi. En fait, combien aurait fait ça ?

L’odeur se fit de plus en plus forte, comme si la pression augmentait. Ah non. C’était simplement ton ventre. Il s’assit alors à côté de toi. Tu en oublias la douleur qui te lançait le coude quelques secondes auparavant. Tes genoux, toujours quelques peu recroqueviller, servirent vite d’appuie à ta cervelle de moineau qui se posa de côté, dessus, pour regarder Mykos tout en humant, narine dilatées, l’odeur qui venait des boites juste à côté de toi. ‘tain, c’était trop beau.

Telle une enfant à qui on venait de céder monts et merveilles, ton regard s’illumina. Dedans, l’on pouvait y lire amour, passion, désir, joie, naïveté. Tu ne ressemblais plus à cette jeune femme qui frappait à tout va. N’était ce pas amusant de voir comment il était possible de te faire fondre ? De t’acheter ? En quelque sorte ton talon d’Achille. Il le disait implicitement, tu pouvais te servir. Il partageait ces mets délicieux avec toi. Et de la même façon que ton expression de lionne disparaissait, celui du gamin revenait. Es-ce que cette bonne entente allait durer s’il redevenait l’être sur la lune qu’il était au départ ? Personne ne pouvait l’assurer. Mais pour le moment, tout allait bien. Du moins presque.

« J’aime tout ! »

Enjouée ? Ouaiaiaiais.Petit rire de déglengué. Bref. Une droguée devant sa drogue. Mais avant toute chose, tu n’étais pas une méchante orgueilleuse qui allait lui demander ce qu’il faisait là. Tu n’étais, visiblement, pas assez idiote pour agir de la sorte, c’est pourquoi, tu repris ta veste et dans la poche tu attrapas ton porte monnaie. Il était en cuir, noir avec dessus un signe de la Marine. Tu ne l’ouvris pas mais le lui glissa.

« Prends ce que je te dois. »

Les bons comptes font les bons amis comme on dit. Personne ne l’avait forcé à t’apporter de la nourriture, tu lui devais bien ça. Il y avait cependant un léger problème. Pourquoi la tortue était elle encore sur les pizzas chaudes alors que dehors la chaleur ne manquait pas. Elle faisait obstacle à la nourriture ! Elle t’empêchait d’avoir accès à ce trésor en te regardant d’un air mort. Tu prenais tout de même cela comme un défis. Tu la quittes du regard pour croiser celui de son maître. Tu n’es pas du genre à éprouver une gêne alors tu lui souris sincèrement.

« Merci. »

Finis les séquences émotions et catastrophique. Tu décales gentiment, mais en l’aidant beaucoup à marcher sinon demain on y encore, et tu ouvres la premier boite de ton bras gauche. Les anchois. Le parfum te monte au cerveau. Ce que ces pizzas peuvent donner faim et bien que tu ne puisses agir plus vite, tu as cette impression d’aller au ralentit. Alors avec ta main gauche de nouveau tu prends une part qui se cambre.

« A table ! »

Tu la lèves plus haut que ton faciès pour que le bout vienne juste dans ta bouche. Brûlante à souhait. Exquis. Rah bordel ton ventre criait encore plus. Tu croques de nouveaux dedans. Pour que tu puisses la garder ensuite en main sans que la garniture finisse sur ta jupette. Il serait fort dommage que salisses l’uniforme n’es-ce pas ?

Comme par magie à plusieurs mètre de vous, tu vois ton lézard, blanc de peau, vous observer en se léchant les babines. Il n’allait pas en rester là, évidemment que non. Il s’approche à tout allure de ton corps, grimpe sur ta cuisse. Tu le vire immédiatement avant qu’il ne troue tes collant. Mais il est déjà sur ton ventre, te regardant avec envie. Le scélérat bouffeur de muffin. Tu l’envoie valser plus loin, et tel un chat au aguets, il reste sagement à vous regarder, à quelques mètres, les yeux cherchant le moindre signe qui puisse lui donner le feu vert d’avoir de quoi amuser ses papilles.

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Aria avait offert à Mykos un visage d'enfant, qui la trouvait maintenant beaucoup plus avenante. En fait, peut-être qu'elle était chiante parce qu'elle avait faim, mais en fait il commençait un peu à l'apprécier. Il se disait aussi surtout qu'il avait bien fait de fermer sa gueule quand elle l'avait agressé, sinon il n'aurait probablement plus de nez maintenant, et c'est vrai qu'avoir du charisme quand on ressemble à Voldemor avec une algue sur la tête c'est quand même difficile. Elle avait gentiment décalé Bébère qui lui commençait un chemin qu'il n'était pas destiné à finir, puisque Mykos le rattrapa pour le mettre entre ses jambes qu'il avait mit en tailleur, emprisonnant la tortue avec ses tibias. Bébère allait bien se faire chier à pas bouger, il resta quelques secondes inerte, se rendant bien compte qu'il allait s'emmerder, puis se résolu à dormir, pas du tout chiant pour un sou. Aria avait donné de manière aérienne son porte monnaie à Mykos, qui le regarda près de lui sans vraiment avoir envie de piocher dedans. Mais d'un autre côté si il se montrait trop attentionné, elle risquerait de le trouver chiant et lui écraser un carton dans la figure, ou peut-être chercherait-elle à lui faire manger, ou elle l'assommerait à coup de tortue. Mais en même temps ça ennuyait Mykos de ne pas offrir quelque chose, pour une fois qu'il avait l'occasion de se réconcilier avec quelqu'un. Son expression avait retrouvé sa naiveté, il n'osait plus trop parler. Pourtant, jusque là il avait ramassé quelques points, parce qu'il était énervé. Mais pourquoi c'était toujours les gens réservés qui faisaient la gueule que tout le monde aimait et trouvait classe? C'est chiant à mourir ouais! Il se décida alors à prendre de quoi payer une pizza, de toute façon elle était trop occupée à bouffer pour comprendre qu'il prenait pas ce qu'elle lui devait selon elle, puis il serait étonnant qu'elle recompte. Il remit son porte monnaie près d'elle en la gratifiant d'un petit "merci" assez timide, puis se servit un morceau de pizza, en offrant un peu de la croute à sa tortue, qui malgré son air blasé était ravie.

-Toi aussi.

Il répondait simplement au bon appétit, en essayant de garder son côté sérieux pour pas qu'elle tire la tronche. Il avait envie de redevenir naturel, mais il craignait que le Mykos trop gamin n'énerve Aria, et pourtant il était vraiment ainsi. Mais faire semblant d'être quelqu'un d'autre pour plaire à une autre personne, c'est n'importe quoi. Mais là il en allait de sa vie quand même. Il se sentit frustré d'être si faible, si seulement il savait se défendre. Il prit sa pizza et engloutit la moitié en une bouchée, fermant les yeux pour sentir chacune des saveurs danser sur ses papilles, en s'accordant comme deux partenaires de salsa. Il avala ensuite, un peu pensif, sans oser regarder de trop Aria, bien que ses cheveux roses dans son champ de vision attiraient inexorablement son attention. Il tourna juste ses yeux vers sa direction, bien qu'il n'affrontait pas directement son regard. Il visait juste un peu plus bas, près de l'endroit où Aria avait mit ses pieds. Ne pas regarder les gens en face, c'était quand même rabaissant, obligé de regarder ses pieds parce qu'il avait peur de se manger la même mandale que la connasse blonde.

-Tu... Eum... Comment t'es devenue aussi forte?...

Bah ouais, si il peut gratter quelques conseils ce serait cool, il voulait rester naturel et avoir le droit d'être lui même, ainsi que pouvoir se défendre quand on lui cherche des noises, et avec la prestation qu'Aria lui avait offert, il se disait qu'elle pourrait peut-être l'aider, vu que son humeur semblait s'améliorer pendant qu'elle mangeait. Qui ne tente rien n'a rien.

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Mium mium mium. Les saveurs existaient de plus belles tes papilles tandis que tu continuais d'engloutir la fin de ta première part de Pizza. Mais cette sensation de faim qui t'étirait les entrailles ne s'estompait que très légèrement. Voir nullement. Lorsque tu mangeais des Pizzas, la seule sensation qui te signalait l'impossibilité à continuer à avaler n'était pas la même que toute personne respectueuse de son ventre. Tu n'avais jamais l'impression d'être repu car ta gourmandise surpassait tout cela. Ce qui t'arrêtait ce n'était que l'écœurement. Celui qui te signale qu'une bouché de plus c'est le vidage d'estomac.

Comparé à lui tu prends de plus petites bouchées. Tu le regardes avec une petite admiration secrète. Il venait de manger sa moitié de Pizza en une bouché alors qu'il t'en faut quatre ! Quelle était cette puissance ?! Mais comment fait il cela ?! Tu regardes ta pizza, tu avais débuté déjà et ta moitié de Pizza était engloutie mais il te restait la deuxième moitié pour essayer. Il fallait prendre en compte que plus tu avançais dans le cheminement cette part, plus elle s'élargissait. Mais ton esprit décida d'en faire abstraction. Tu l'observas, fumante, avec détermination, jetant un coup d'oeil à ton camarade pour voir comment il s'y prenait. Mais comme une demoiselle indélicate que tu étais, tu décidas d'y aller franco. Ta bouche s'ouvrit aussi grande que possible, comme si tu voulais mettre un hamburger XXXL ou un Kébab. Les Kébabs bien chargés c'est assez compliqué à engloutir. Mais malheureusement il y avait déjaà un blocage au commissures de tes lèvres. Toujours déterminer tu forças la pizza, qui flexible, se contorsionna pour faire irruption dans ta bouche. Ca ne rentrait plus. C'était bouché. Tu ne pouvais plus rien y mettre mais laisser tomber s'était perdre. Tu n'aimes pas perdre. Tu n'es pas un looser. Tu mets tout et coupe avant la croute. Sauf qu'en fait ta bouche ne ferme plus. Diable comment fait il ces choses-là ?!

Tu tentes de tourner toute cette pizza dans ta bouche pour trouver une alternative devant ce problème. Ta bouche ne se ferme pas plus qu'il y a quelques secondes. Elle est toute ronde, tes joues gonflés comme celle d'un Hamster, sauf qu'évidemment lui peut mettre un frigo dedans, et tu forces pour la fermer. Histoire d'achever ton histoire, la question qui te sort de tes songes t'oblige à tourner ton visage vers lui pour le regarder. "Aussi forte ?" Ton regard fait le yoyo entre son regard et celui d'un point non définis sur la route. Tu ne comprenais pas. Comment ça aussi forte ? T'arrivais même pas à fermer ta bouche alors que lui il allait bouffer toutes les pizzas en trois bouchées ! Finalement tu hausses un sourcil.

« Jnhumpf sgtrkmpf. »

Puis tu hausses l'autre. A garder la nourriture dans ta boucher , elle allait finir par fondre ou carboniser, ce pourquoi tu réussis finalement à mâcher un bout au fin fond de ton bec. A présent que tu étais débloquée, tu mâchas le tout assez rapidement pour laisser une boule glisser au fin fond de ton estomac. Avec ce temps perdu, tu aurais pu finir ta Pizza tranquillement.Mais avec de l'entrainement tu finirais par y parvenir.

Ton regard se tourne alors vers le ciel. Toujours aussi beau. Un jour tu le survoleras de ta carcasse de Dragon et tu prendras le soleil ainsi. Ce jour là, tu ne seras plus chez les D. Ce jour là, n'arrivera certainement pas.

« Forte ? Tu parles de frapper ? Cette force là ? »

Que tout le monde trouve inadmissible. Notamment l'infirmier qui te récupère souvent à la petite cuillère. Mais ça il ne le sait certainement pas. Alors s'il te voyait comme quelqu'un de fort, autant ne pas lui dire le mauvais côté. Si cela l'intéresse, ce n'est certainement pas pour rien.

« Cherches pas ! J'ai toujours été une warrior de la mort qui tue avec des gros Boobz et des bras de plombs ! J'suis genre invincible dès la naissance tu vois ! »

Et voilà le délire numéro un d'Aria, ne jamais la prendre au sérieux. Jamais...Excepté lorsqu'elle est en colère. Elle repioche dans la boite, parce que 4 c'est 2x2 donc deux pizzas chacun. Et oui, en plus d'être ultra forte, tu avais des capacités dans le domaine mathématique. Une personne vraiment formidable, hein ? Ce que tu attendais pour le moment était la réaction du petit gars. Était il naïf ou allait il te snober comme si ta personne n'était que narcissisme aigüe ?

De nouveau tu regardas le bout de Pizzas que tu avais entre les mains. Non , tu n'étais pas impressionner. Le bout de croutes qu'il te restât entre les doigts, tu le lanças en direction de ton Lézard. Pas par pur gentillesse, mais cette larve bronzait tranquillement, reprenant vitamine par le biais des rayons du soleil. Et comme prévu , la croute le fit sursauter mais il s'en saisit rapidement avant que les piafs ne rappliquent et s'extirpa rapidement.

L'heure était à l'entrainement. S'entrainer pour progresser, progresser pour gagner ! Tu mis alors beaucoup plus simplement la première moitié de la pizza que la dernière fois. Tes joues étaient moins gonflées mais bien remplis tout de même. Tu pouvais cependant mâcher tranquillement. Les saveurs n'avaient pas disparut. Défis réussis !

« Pourquoi tu veux te battre contre moi ? »

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Mykos, alors qu'il guettait Aria, avait bien vu toute la scène. La voir se prendre le chou à essayer de faire comme lui, alors que par tout les moyens qu'elle essayait elle n'y parvenait pas. D'un côté elle était presque attendrissante comme ça, mais surtout la voir avec une tronche de hamster pareille, c'était juste trop drôle. Elle avait les joue énormes, et Mykos avait presque peur qu'elles finissent par éclater. Bizarrement il visualisait déjà Aria tout ramasser les morceaux pour les engloutir dans sa bouche comme une grosse morfale, du genre "oh nan, c'est tombé, j'vais pas gâcher une si bonne pizza!" en y allant avec les deux mains carrément. Lui qui était sur le point de penser qu'elle avait la classe quand même, voilà que la regarder galérer à bouffer une grosse part de pizza le remettait en question sur ce point. Mykos ne put s'empêcher d'éclater de rire en voyant la tête qu'elle avait lorsqu'elle tourna son visage vers lui, les joues gonflés comme ces poissons qui les ont plus grosses que leur propre tête. Le rire de Mykos n'était pas comme ces rire masculins, qui montrent un amour pour la bière et qui évoque un paysage de bûcherons. Il n'avait en aucun cas un rire gras qui te fous la honte si t'es à côté de celui qui rigole à gorge déployée. Nan, celui de Mykos était plus épuré, plus joyeux, presque cristallin. Bon, peut-être qu'il risquait de se faire péter la gueule dans la seconde, mais c'était plus fort que lui, la tête que faisait Aria tout de suite était pile le genre de chose qui le faisait rire spontanément. Mykos entendit qu'Aria lui parlait, mais il n'écoutait qu'à moitié, ayant remit sa tête droite, les yeux fermés. Il n'arrivait pas à garder les yeux ouverts quand il subissait une crise de rire. Il avait mit sa main devant sa bouche pour essayer de se faire discret, mais bien sûr ça ne servait strictement à rien. Il tourna de nouveau son visage vers Aria une fois un peu plus calme, et vit qu'elle avait fini par réussir le défi qu'elle s'était lancé. Mykos était à présent plus serein, et engloutit la deuxième partie de sa pizza, ayant lui aussi les joues gonflées du coup mais un peu moins. Il mâcha bien facilement sa pizza, en profitant du mélange que créait le soleil sur sa peau, le petit vent un peu frais, et ce mélange de saveurs dans sa bouche. Ce moment était simplement exquis. Il s'apprêtait à avaler avec gaité sa pizza, s'attendant à un "gloup" de satisfaction, et c'est à ce moment là qu'Aria posa une question qui dérangea le bon fonctionnement du processus d'avalage de Mykos. Se battre contre elle? Alors qu'elle venait de défoncer une meuf avec facilité? Se battre contre lui qui était tout chétif et qui savait juste faire apparaitre des champignons? C'est une blague?? Pour toute réponse, il s'étrangla avec sa pizza. Son oeusophage avait commencé à ramener la nourriture vers l'estomac, alors que pour éviter de crever étouffé Mykos essayait de la faire remonter, ce qui était complètement impossible. Il toussa bruyamment, en frappant sur son thorax pour faire passer le morceau, qu'il finit après environ une minute par avaler. Forcément ça essouffle, donc il respirait comme un bouc à qui on vient de demander d'effectuer 3 heures de claquettes sans niquer le parquet. Il tourna sa tête vers Aria en essayant de récupérer sa respiration normale, avec de grands yeux, presque apeuré.

-Non non ça va aller! Je te crois!

Lui se battre contre elle, alors là c'est la meilleur. Il passe encore pour une victime, mais bon entre la dignité et la vie, autant choisir la vie, au pire la dignité on la récupérera plus tard... Ou pas dans le cas de Mykos qui ne sait absolument pas se battre mais bon. Mykos, c'est juste un putain de pacifiste, à se demander ce qu'il fout dans un pensionnat pareil. Il priait pour qu'elle ne s'énerve pas à nouveau, en le traitant de tarlouze et compagnie, l'ambiance était bonne, pourquoi la gâcher pour se battre?... Pourtant, si Mykos s'entrainait plus, il pourrait facilement être en B, si du moins il connaissait toutes les vertus des champignons. Mais bon, l'entrainement, ça sonne trop sérieux, et il n'aimait pas ça, être sérieux, c'est d'un ennui... Pour rajouter une protection au fait qu'il ne veuille pas se battre, Mykos reprit une part de pizza qu'il engloutit comme la première fois, faisant ainsi fermer sa bouche pour qu'il ne dise pas d'autre sottise qui risque d'énerver Aria.

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Alors ainsi , ton défis le faisait rire au point d'en crever ? Tu étais bien trop occupée à avaler une infime partie de Pizza qui bloquait ta bouche plutôt que de t'énerver. D'ailleurs son rire n'avait rien de dérageant. Il n'était pas celui d'un piaf ni même celui d'un cochon. Il ne raisonnait pas comme les autres porcs. Il était ce que l'on pouvait appeler beau. Il avait un rire beau alors il ne te dérangeait pas.

Ta question fut l'acte fatale qui tua le rire , étouffant le jeune homme dans son élan. Tu tourna la tête vers lui comme si cette fois-ci c'était lui le pitre. Sauf que tu ne rigolais pas beaucoup. Pas du tout. Pas même un sourire. Ton regard n'était pas lourd de reproche et froid de dureté. Non, tu le regardais plutôt intriguée alors qu'il manquait d'air et s'auto-frappait la poitrine. Tu pourrais faire la même chose dans son dos mais tu ne levas pas le moindre petit doigt pour la simple et bonne raison que ta puissance démesurée lui décollerait le poumon. Libre à qui veut croire cette explication mais une autre tout aussi plausible protestait avec une autre solution. En prenant ta deuxième part de Pizza , tu fûs obligée de tendre ton bras droit qui te lança une douleurs infernale. Tenant actuellement ta part dans ta main gauche, ta droite étant pour le moment non libre d'utilisation, tu ne pouvais rien faire. Evidemment ton visage n'avait rien laisser paraitre. Tu n'étais pas en sucre et ce n'était pas un petit bobo dans ce genre-ci qui allait la faire se crisper de douleurs. Mais tu restes quelqu'un de fragile et ton corps se blesse facilement. Plus de peur que de mal en ce qui concerne Mykos.

« Tu as tord dude! C'est en s'entrainant qu'on y arrive !»

Voilà déjà plusieurs heures que vous partagiez votre temps, électriquement puis agréablement, ensemble. Malgré tout, n'était ce pas une preuve formel qu'il n'y avait guère besoin d'un nom pour s'en sortir ? L'idée de lui demandé t'avait pourtant frolé l'esprit mais tu n'avais encore sortie aucun mot pour la formuler. Peut-être était simplement parce qu'à chaque fois un évènement inattendu surgissait de nul part et te retirait cette idée de la tête.

Pizza en main, tu tournes légèrement ton visage détendu vers Myk' en t'appuyant doucement contre le mur. Tes lèvres se séparent légèrement laissant ta langue apparaitre, apportant ses mots avant de vouloir les expulser mais tu la referme en le voyant gober sa part de pizza. Déstabilisée, tes épaules s'affaissent tandis que tu le regardes sans comprendre. Il se moquait de toi certainement. Tu le regardas lui puis ta Pizza. Après tout chacun sa façon de manger. C'était plus la peine, aujourd'hui, toi , tu passais ton tour. Pour le coup tu en oublias ta question et finis tranquillement ta part de Pizza. Enfin...En 4 bouchés vitesse éclaire car il y avait la suite ! A manger ! A manger ! Pizza ! Pizza !

Après avoir finis de machouiller la croute, tu fermas la boites finis et la déposa de l'autre côté de toi. Il ne faudrait pas que cela fasse obstacle. Et au diable cette douleur qui finirait bien partir. Tu redressas ton buste puis te tournas alors pour te mettre en face des boites, en face de Mykos. Tu ouvris légèrement la boite mais pas assez pour que tu puisses voirs à l'intérieur. L'odeur du carton chaud, de la croute légèrement doré, du fromage mais surtout du poulet te titillèrent les narines.

« Poulet.»

Tu l'ouvris. Bingo. Rha qu'elle avait l'air encore plus appétissante que l'autre. Honneur aux fille comme on dit n'es ce pas ? Tu te servis tranquillement. Une fois le gout exquis dans ton palais tu ne pus te retenir de lâcher un "Hmmmmm" en totale exaltation sur ce que tu étais en train de manger. Les Pizzas mais qu'y avait il de meilleurs? Ah ! La question !

« Hey Anonymous, c'quoi ton prénom ?»

Brava ! Brava ! Tu avais enfin sortit cette question !

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En mangeant, Mykos songeait à ce que venait de lui dire Aria. S'entraîner? Oui, après la haine qu'il avait ressentit il y avait quelques minutes, il allait s'y mettre, et d' arrache pied. Après tout, ça pourrait être marrant de chercher à maitriser des champignons. Seulement, Mykos n'était pas un pro en organisation, donc entrainer quoi? Et mettre son nez dans les livres? Le temps que tout rentre, il aura le temps de se faire démonter la gueule au moins quinze fois. C'était comme ça. Mykos n'était pas fait pour être quelqu'un de sérieux. Ca faisait bien trop adulte pour lui. Mais pourtant, il semblerait qu'il avait de moins en moins le choix, et ça le blasait. Il tourna vaguement la tête vers Aria, qui elle était concentrée à se délecter de cette odeur de poulet qui s'échappait du carton de pizza. Il la regardait sans trop d'expression, juste parce qu'il l'observait. Elle était beaucoup moins effrayante maintenant. mais est-ce que ce serait la même chose une fois qu'elle aurait finit? Contrairement à ce qu'il avait vu d'elle pendant qu'elle l'agressait, Mykos se rendit compte qu'elle avait les traits plutôt fins, en fin de compte. Elle était plutôt agréable à regarder même. Puis il reprit la dégustation de sa pizza, en baissant ses yeux vers sa tortue qui s'était ramassé un bout d'anchois sur le coin de la gueule. Il posa le bout de son index sur sa tête pour la grattouiller affectueusement avec un petit sourire, en laissant tomber le bout d'anchois pour que Bébère puis le manger. Son oreille bougea très légèrement lorsqu' Aria lui demanda son prénom. Ce prénom qui lui valait des moqueries si souvent.

-... Je m'appelle Mykos. Mykos Toadstool. Et toi ?

Cette phrase lui tournait dans la tête. S'entrainer, s'entrainer. Il fit apparaitre une cèpe dans sa main gauche, pour la regarder d'un air absent. Sa main gauche il la cachait un peu près de ses côtes, pour qu'Aria ne voit pas immédiatement ce qu'il venait de faire sortir de la paume de sa main. Mais franchement qu'est-ce qu'il pouvait bien foutre avec ça? Des champignons quoi? C'est tout sauf classe! Il lâcha un soupire silencieux, en attendant la réponse d'Aria. Elle avait l'air vraiment forte elle. Peut-être qu'elle pourrait lui filer des conseils, faut voir. Mais est-ce que vraiment elle pourrait le supporter, lui et sa faiblesse. Ca, c'était tout sauf sûr.

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Son prénom rebondit dans ton cerveau telle une balle coincée. Signe qu'il était bien ancré et ne s'en irait pas. Mykos ? Le nom de famille n'avait aucune importance pour toi malheureusement ce pourquoi tu ne l'avais pas conservé, jeter dans la boite de Pizza non loin. Son prénom sonnait bien à l'oreille. Tu l'aimais bien.

« C'est pas Américain ça. Ca vient d'où ? Ca sonne grec j'ai l'impression.»

Tu n'y connaissais pas grand chose en ce qui concernait les prénoms d'autres pays. Peut-être un peu de Japonais et Français. Ceux Russes se reconnaissent, les Allemands parfois, dans les latinos , certaines sont repérables grâce aux célébrités mais Mykos ne te disait vraiment pas grand chose. Peut-être était une simple invenston de ses géniteurs ?

Ta pizza entamée prit fin tandis que ton estomac n'était toujours pas rassasié. Mais quelque chose t'intriguait. Tu poussas doucement les boites de Pizzas. Celle pleine et celle entamée avant de te laisser avachir sur le sol, du moins qu'en partie. Tu l'étais également sur Mykos et sa tortue. Ton bas ventre sur le sol et le reste sur eux. Tu attrapas sa main avant te mettre sur le dos, un peu comme un chat qui joue sauf que ce n'était pas ce que tu souhaitais. Le champignon était collé et tu n'osas pas toucher. Le champignon ne venait pas du goudron.

« Aria.»

Tu fronças les sourcils. C'était quoi comme champignon. Tu n'en avais aucune idée. Par ailleurs les seuls champignons que tu avais vu n'étaient pas ceux en foret mais ceux découpés et cuit dans une pizza ou autre plats me dirirez vous mais tu n'en raffolais pas. Mais si un champignon poussait dans sa main, c'est que c'était certainement son don. Sans aucun doute. Tu dérivas alors ton regard de sa main jusqu'à son visage qui était pour le coup dans ton champs de vision

« Ca doit vachement te simplifier la vie pour la cuisine. Tu les vends ? Tu pourrais gagner pleins de prismes.»

Subitement ton imagination se mit en route. Il pouvait faire tellement de choses avec cela. Cuisiner, lancers des champignons dans la têtes de ses ennemies un peu comme s'il avait des carabines.C'était possible au moins ? La vente ! Et des poudres des de champignon hallucinogène ?

« T'es un dealers alors ? Tu les vends en poudres ?»

Mais cela voulait également dire qu'il n'était pas pour le combat de premier rang. Enfin tout se jouait avec son corps d'homme alors. Mais indirectement...Avec des mauvais champignons camouflés dans des aliments, il pouvait faire de jolie tours incognito. Après une longue déduction, tu te dis finalement que s'il était en D, ce n'était pas un as.Inévitablement son don était aussi utile que le tiens.

Tu relâchas doucement sa main pour qu'il la récupère mais ne bougea pas. Tu étais bien là étendu, te réchauffant à présent grâce au soleil et lui. Pourquoi bouger quand on est bien. Tu finirais par avoir mal au dos et à ce moment tu ferais un effort mais pour le moment tu préféras simplement le regarder lui et sa touffe de cheveux ébouriffer.

« Quelque chose te tracasse, Myke ?»

Maintenant que tu avais appris son prénom, il ne te restait plus qu'à le rendre un peu américain et voilà, il était à présent dans les normes.

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Mykos ignorait l'origine de son prénom, tout ce qu'il savait c'est qu'il était polonais. Donc d'où il venait, ça c'était à ses parents qu'il fallait le demander, si ils ne repoussaient pas la porte en disant qu'ils n'avaient pas de fils. Il avait gardé son attention sur son champignon, lorsqu'il entendit le prénom d'Aria. C'était joli, ça sonnait bien. Ca semblait aussi mythologique que doux, et même une forme de force en ressortait. Même si sa mémoire n'était pas classée dans les meilleures, il était certain de retenir son prénom. Il était court et joli, digne des noms de femmes héros dans les jeux qu'il pouvait avoir avec ses figurines. Soudain, il sentit une chaleur apparaitre sur lui, et il se demanda si sa tortue n'était pas en train de grossir soudainement à cause du bout d'anchois qu'il lui avait donné. En baissant la tête, il comprit qu'Aria le prenait pour un coussin, et en la regardant il sentit qu'elle prenait sa main. Et merde, il était capté. Sauf que elle ne réagit pas comme cette petite blondinette dont autrefois il était amoureux, au contraire, elle semblait captivée par cet étrange pouvoir. Elle était à présent étendue sur le dos sur lui, à regarder le champignon qu'il venait de faire, et lui la regardait regarder. Ce qu'il en faisait? Rien de bien constructif. Il répondit par un simple haussement d'épaules, sachant très bien qu'il s'apprêtait à dévoiler l'étendue de sa stupidité.

-Quand j'ai un creux et qu'il n'y a rien à manger c'est pratique, mais tout seul c'est pas très bon... Et comme je connais pas la différence qu'il y a entre tout ceux que je fais sortir, des fois je ressens des trucs pas cools, j'ai failli m'empoisonner une fois... Mais je crois que j'ai des anticorps pour neutraliser les poisons des champignons.

C'était la seule protection en plus qu'avait Mykos, un bon système immunitaire contre les poisons des champignons, et étant donné qu'une fois qu'on est débarrassé de certaines possibilités à développer une pathologie quand on a tenu face à l'assaut d'une certaine molécule, on est protégé d'elle. Et comme les molécules différentes sont nombreuses chez les champignons, ça pouvait protéger Mykos d'un certain nombre d'autres molécules ne provenant pas forcément de champignons. Donc pour qu'il meurt empoisonné, il fallait vraiment doser et s'y connaitre en molécule. Aria laissa ensuite la main de Mykos, qui avait posé le champignon près de lui, ne sachant qu'en faire d'autre. Son regard se tourna ensuite de nouveau face à Aria, qui était décidée à rester sur lui, ce qui ne le gênait pas du tout, il n'avait rien contre les contacts physiques. Au contraire, même si les fois où il entrait en contact avec quelqu'un faisait rare, il aimait beaucoup être en contact avec quelqu'un, il est plutôt tactile. La mauvaise humeur d'Aria semblait être partie avec le grognement de son estomac, et c'était tant mieux, parce que Mykos se sentait bien là, même si le fait qu'il soit pensif privait son visage de son grand sourire habituel. Si quelque chose le tracassait? Mykos répondit par un soupire, en regardant Aria.

-... Ben... Je ne sais absolument pas contrôler mon pouvoir... Je sais que je sais faire apparaitre des champignons, mais il en existe trop pour que j'arrive à les différencier... Je ne suis déjà pas fort du tout, mais mon pouvoir ne m'aide pas, quand on me chercher des noises c'est toujours moi qui m'en prends plein mon grade, alors que des ennuis j'en cherche jamais. Il est con mon pouvoir, et j'aime pas me battre.

Il haussa finalement les épaules, en regardant God un peu plus loin. Il fallait qu'il pose son regard sur autre chose, pas parce que regarder Aria était désagréable, mais parce qu'il pensait à autre chose.

-Peut-être qu'à force de prendre des coups je finirai par ne plus les sentir.

Il y avait du progrès déjà, Mykos se rétablissait plus vite des bagarres qu'il essuyait, et il avait arrêté de pleurer de ses douleurs physiques. Maintenant, c'était sa douleur mentale qui le faisait pleurer, mais même si il était gamin sur les bords c'était rare qu'il ne pleure devant d'autres gens. Il préférait penser à autre chose et faire des pâtés sur la plage, ou s'inventer des histoires avec ses figurines. Il se doutait bien que cette faiblesse de sa part allait sans doute irriter Aria, qui visiblement avait du mal à encadrer les faiblards, mais bon elle lui posait la question, il n'allait pas lui mettre un vent non plus.

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« Hmmmm...»

Tu fronces les sourcils sans le regarder non plus. C'est fou comme d'un seul coup , God peut prendre une importance capitale. Ce satané reptile s'en rend vite compte. Il vous regarde sans réellement comprendre pourquoi il devient votre centre d'attention. Mais comme son prénom l'indique il aime est le centre, il aime la puissance. Alors plutôt que de rester avachis à lézarder il prends ses postures de Roi et fait le beau. Ca te fais sourire. C'est un pitre.

Tu redresses ton visage pour le regarder puis finalement c'est ton corps que tu redresses pour finir devant lui à genoux, une main sur chacune de ses genoux, l'obligeant à te regarder. Un regard sévère. Il venait de dire quelque chose que tu n'avais absolument pas apprécié.

« Que tu ne veuilles pas te battre c'est une chose. Que tu décides de subir s'en est une autre ! T'es un mec nan ? Alors montre que t'as des couilles ! Tes pas obligé de rentre les coups ! Apprends au moins à les parer bordel ! »

C'était quoi ces gens qui se faisaient marcher sur les pieds comme des sous merde !Ne comprenaient ils pas que c'est en se laissant faire qu'ils continueront à se faire de la sorte ?! Horriblement décevant , franchement !

« Puis tes champignon , tu peux pas les faire pousser directement du sol ? »

Mais pour utiliser son don de la sorte il devrait être en A. Genre faire des murs de champignon. Tu détendis tes bras et lâcha son regard. En fait, tu avais appris à l'apprécié. Il ne ressemblait pas à ces autres hypocrites toujours prêt à t'assassiner. Il semblait sincère. Débile, pas très débrouillard, un peu gamin mais sincère. Avais tu l'intention de lui venir en aide ? Lui apprendre à se défendre ? Savais tu faire ou du moins voulais tu faire cela ? Aucune idée. Certainement que s'il le demandait tu ne dirais pas non. D'un côté cela t'était bénéfique. Tu pouvais te dépenser sans blesser quelqu'un , juste en entrainant une autre.

Rien n'avait été déclaré, rien avait été prononcé et tu ne lui proposerais rien. C'était à lui de demander si cela l'intéressait vraiment. On ne trace pas la vie de quelqu'un à sa place alors s'il voulait subir , il subirait. Tu t'en fichais , ce n'était pas ta vie après tout. Mais tu ne pourrais pas le supporter d'avantage. Tu avances seule ou au coté de battant. Les morts tu les laisses à l'arrière, là où est leur place.

Tu rejoins le mur à d'un bref mouvement de jambes puis te saisis des boites que tu replaces entre vous deux. L'odeur ne trahissait personne et rouvrait ton appétit. D'ailleurs tu déplias à plusieurs reprises ton bras droits. Plus rien. Tu le redéplias une fois avant de prendre finalement une part non pas de poulet mais de fromage. Tu finirais l'autre plus tard. Après tout, personne ne t'obligeait. Elles n'étaient plus aussi chaudes qu'auparavant et pour toi c'était à la limite du froid bien qu'en réalité c'était tiède.

« Pourquoi tu te laisses faire ainsi ? »

Jamais tu n'avais posé ce genre de question. Ton tempérament te forças à frapper les plus faibles car finalement tu l'étais aussi. Ca t'agaçait. Mais là , la situation était toute autre. Pouvant parler correctement, posément, tu en profitas. Ainsi peut-être connaîtrait il la raison. Peut-être avait il de bonne raison pour réagir comme ça. Mais bordel , il était impossible d'avoir de bonne raison dans ce genre là ! Impossible !

Tu mangeas ta Pizza légèrement plus furieusement que les précédent.
Voyant que God n'était plus la star du moment, il s'approcha de toi et tu lui cédas un bout de Pizza. Il renifla et recula. Il aimait pas le fromage. C'était idiot pour lui, parce que le poulet c'était pour toi. Puis il avait déjà et de la croute. Alors tu t'en saisis par la queue et tu le jeta plus loin.

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Mykos avait esquissé un bref sourire en voyant God faire le pitre, puis avait relevé son regard face à Aria qui l'avait en quelque sorte forcé à la regarder, en posant ses mains sur ses genoux. Il ne fuyait pas son regard, attentif cette fois à ce qu'elle pourrait lui dire. Il savait très bien au fond qu'elle avait raison, mais les parer, avec quelle force? Il avait aussi déjà essayé, mais il s'y prenait mal. Et quand on a pas confiance en soi, c'est un peu compliqué d'être décidé à se battre sérieusement. Elle s'était écartée, laissant Mykos dévier le regard vers l'opposé où elle s'était réinstallée. Il secoua négativement la tête lorsqu'elle lui demanda si ses champignons il ne pouvait pas les faire pousser au sol. Ils ne pouvaient apparaitre que dans les paumes de ses mains. Pourtant, ça suffirait pour que Mykos devienne un terrible adversaire. Mais il n'aimait pas se battre, c'était comme ça. Et pourtant, plus le temps passait, moins il avait le choix. Il reprit à son tour une part de pizza, pour ne pas rester sans rien faire, que cette fois ci il mangea doucement, à petites bouchées. Il l'avait déçue, il le sentait. Même si il ne la connaissait pas depuis longtemps, Mykos n'aimait pas décevoir le peu de gens qui l'approchaient, donc il culpabilisa. Pourquoi il se laissait faire? Parce qu'il n'aimait pas se battre, qu'il était faible et maladroit, et parce que lorsqu'il avait essayé de se défendre il s'en était ramassé plein la gueule, et était ressorti aussi bleu qu'un schtroumf. Quand on se laisse faire aussi ça amuse pas l'adversaire et donc il lâche l'affaire plus tôt. Mais il allait vraiment sortir ça à Aria, alors qu'il venait de la décevoir pour moins? Il osa un vague regard vers elle, sans savoir quoi répondre sur le moment. Il l'observait, qui mangeait sa pizza en envoyant valser son lézard plus loin. Elle ressemblait à ces gens qui ont une grande gueule et des principes. Ouais, en fait à ses yeux elle avait de la classe. Elle venait de se faire dégager d'une pizzeria comme une malpropre et elle bouffait comme une morfale, et s'était comportée avec lui comme un bonhomme presque, mais pourtant Mykos trouvait qu'elle était classe. Il se sentait insignifiant à côté d'elle. Il regarda discrètement son propre corps, taillé comme une allumette, pas vraiment de muscles si ce n'est que quelques grammes dans les bras, et pas très grand en plus de ça. Mais lui c'était un mec. Aria, elle faisait sa taille, c'était pas une masse de muscles, et pourtant elle savait se défendre. Il fallait qu'il apprenne à se battre. A se servir de son pouvoir. Et puis, si ce n'était pas pour se protéger lui même, peut-être que pour protéger une personne qu'il aime ça pourrait être pratique. Il ne supporterait pas d'être inutile à ce point. Il l'ignorait parce que Mykos n'était pas amateur de psychologie, mais ses jeux n'étaient qu'une fuite de la réalité. Il tourna alors une nouvelle fois son regard vers Aria, un peu furtivement. Et si elle, elle pouvait lui apprendre? Il regarda de nouveau sa pizza, comme si cette dernière allait lui dire "vas-y, demande lui, tu peux le faire", puis la posa avant de se tourner vers Aria, posant sa main au sol et dirigeant ses genoux vers elle, le regard très sérieux, dans lequel on pouvait lire une pointe de détermination. Pour le moment, il n'avait personne à protéger, mais pour l'avenir ça pouvait toujours servir. Il voulait devenir fort, mais pas pour lui, en fait. Il ne connaissait personne pour qui il pourrait être utile pour le moment, et dans le fond c'était mieux, ça lui laisserait plus de temps pour s'entrainer.

-Dis Aria, tu m'aiderais toi, à devenir plus fort?

Ahah, lol. Devenir plus fort implique l'idée qu'on l'est déjà, ce qui n'est absolument pas le cas. Sa voix était redevenue plus enfantine, pas cette voix un peu rauque qu'il avait servi à Aria lorsqu'il se sentait d'humeur glaciale. Son expression était sérieuse, empreinte d'une demande sincère. Il voulait devenir un peu plus fort, même si il avait peur dans le fond qu'Aria s'énerve après lui pendant les entrainements, si elle acceptait de l'aider. Il tremblait un peu, en fait, parce que même se battre pour de l'entrainement lui faisait un peu peur.

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Tu le regardes en mangeant ta pizza. Tu n'as même pas le chic de cesser de la déguster alors qu'il faisait certainement un grand effort pour te poser cette minuscule question qui impliquait beaucoup de choses derrière. Tu la manges, l'apprécies tout autant que son regard clair et déterminer. Au fin fond de celle-ci tu vois pourtant un petit éclair de peur, de crainte, d'appréhension. L'entraîner ne te gênerait pas. Sauf si...

« Ca dépend.»

Alors commencerait l'inscription. Un questionnaire. Tu es du genre impulsive mais pas irréfléchie. Tu ne t'engages pas dans n'importe quoi et tu vas toujours au bout de ce que tu entreprends. Tu ne peux laisser Myke s'engager sans être sûr de sa fidélité. Il avait tout de même du cran de te le demander à toi. Tu étais certainement la personne la plus brutale et la moins calme de tout le quartier. N'avait il pas posé sa question sans réfléchir ?

« Réfléchis un instant.»

Il fallait lui mettre le doute au maximum pour être certains de ce qu'il voulait. Les jeunes qui disent oui subitement son souvent trop immatures pour savoir exactement dans quoi il s'engageait. Tu allais alors énumérer bons nombres de critères à supporter pour lui mettre une pression, un doute, des questions. Tu poserais la question définitive à la fin.

La pizza en main tu continues à l'observer pour voir toutes sortes de réaction de sa part. Tu regardes ses mains aussi. Sont elles crispées ? Tremblent elles ? Les entortille il dans tous les sens ou les laissent elle simplement détendues ?

« J'ai pas un caractère facile. Tu es sûre de me supporter ?»

Savoir si toi tu allais le supporter était une chose. Mais lui s'il finissait par prendre du répondant, allait-il réussir à te supporter ou finirait il par t'envoyer dans le mur ? Bien que tu doutais d'un tel résultat final. On peut améliorer mais non pas changer une personne.

« De ne pas pleurnicher sans cesse ?»

Avoir du mal , c'était normal à la base, mais il ne fallait pas s'effondrer après chaque entraînements. Ca tu ne le supporterais pas , c'était sûr et certains. Dans tes débuts tu avais peur, tu frappais dur pourtant, tu ne pleurnichais pas. Tu repartais toujours plus forte, qu'importait si tu avais vaincu ou non, tu avais appris et c'était le plus important selon toi.

« As tu une bonne raison pour t'entrainer ? Si tu t'entraines sans pouvoir t'accrocher à quoi que ce soit, tu n'y arriveras pas.»

Le meilleur c'était pour soi. Vouloir y arriver pour soi était la meilleurs motivation. En cours , lorsque tu y allais, il y longtemps, on t'avait appris à travailler pour toi et non pas pour tes parents ni même pour les profs. C'était pour ta vie que tu te battais. Pour t'en sortir.

« Tu sais que tu devras me frapper ?»

Eh oui. Tu n'utilisais pas de tronc d'arbre, de sac de frappe, le corps à corps mettait directement dans le bains oserait-il levé la main sur toi ? Pour le moment, tu ne lui laissais pas le temps de répondre, juste celui de réfléchir.

« Es-tu réellement déterminé ou as tu demandé cela pour une autre raison. Je n'entraine pas des personnes qui lâchent aux troisième entrainement.»

Personne n'avais été entrainé par toi. D'ailleurs qui aurait un intérêt pour ça ? Tu étais une D ! C'était complètement ridicule de venir voir une fille aussi bas classé. Il fallait vraiment être désespéré. Tu mangeas un bout de ta Pizza en levant un sourcil, regard braqué sur lui pour ne pas changer.

« Ceux en C serait bien mieux dans ce rôle, tu le sais ça ?»

C'étaient les pacifistes de l'établissement. Tu te demandais finalement s'ils n'étaient pas aussi shootés que les classes inférieures. Mais au moins ils n'étaient pas si dur d'esprit. Es-ce qu'ils se battaient ? Tu n'en étais pas réellement sûre.

« Toujours partant ?»

Cette fois ci c'était la dernière. Celle qui attendait franchement une réponse. Tu n'étais pas un monstre et tu n'avais pas l'intention de le maltraiter, de lui faire subir maintes entrainements jusqu'à l'épuisement. Tu n'allais pas le dégouter de ça. Mais tu ne le préciserais pas. Car quand on s'engage, il faut s'attendre au pire.

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Mykos s'attendait à un genre de réponse style "et puis quoi encore, si tu veux devenir plus fort c'est à toi de chercher à le faire par tes propres moyens", ou alors "tu crois vraiment que j'ai que ça à faire? J'te l'ai dit, t'es pas mon ami", mais pas à l'éventualité même de pouvoir d'être entrainé par Aria. Cela dit, elle semblait vouloir poser ses conditions. Mais lesquelles? En vérité, ce n'était pas des conditions. C'était la volonté même de Mykos qu'Aria mettait à l'épreuve, ce qu'elle avait grandement raison de faire, car en effet souvent on prend de bonnes résolutions qu'on ne tient pas. Il avait son regard planté dans celui d'Aria, qui semblait garder toute son attention vers lui. Si il saurait la supporter à cause de son caractère de cochon?

-Si on me supporte je peux supporter n'importe qui.

Ca au moins c'était vrai. Mykos avait un grand sens social, il pouvait s'attacher avec n'importe qui du moment que cette personne l'acceptait pour celui qu'il est. Il regarda un moment Aria, puis lui fit un grand sourire, cette fois chaleureux et profondément sincère. Mykos voyait qui étaient les gens à l'instinct, du moins quand sa naiveté ne le trompait pas. Mais elle, elle jouait cash avec lui, donc il ne pensait pas se tromper.

-Et puis je vois bien que tu n'es pas méchante dans le fond.

Deuxième question. Ne pas pleurnicher à longueur de temps? Ca c'était pas sûr, il risquait de trembler souvent, et ça il le savait. Dans ces cas là il garderait pour lui ses craintes. Peut-être qu'il se retrouverait avec les larmes aux yeux comme tout à l'heure, mais il n'avait pas pleuré, il s'était tu. Puis il ne pleurait plus des coups qu'il recevait.

-Je vais essayer...

Même si il voudrait pleurnicher, il se retiendrait, si ça pouvait encourager Aria à l'entrainer. Sa motivation pour s'entrainer? Si c'était pour lui même? Pas vraiment. Cependant, il ne voulait pas mentir à Aria. Il détourna alors le regard, ayant peur que sa réponse ne soit pas suffisante pour elle. Pourtant, c'est plus facile de devenir plus fort pour quelqu'un que pour soit même, c'est du moins le cas pour Mykos. Il n'a que faire de sa personne, mais par contre si il devait se battre pour quelqu'un, il le ferait. Une fois lié à une personne, il peut être dévoué et loyal.

-Je... J'aimerais devenir fort pour aider des gens que j'apprécierai quand j'aurai des amis... Je ne veux pas être impuissant, je ne veux plus perdre qui que ce soit même si j'ai personne pour le moment, j'ai perdu déjà trop de gens.

Il rougit légèrement de honte, en avouant qu'il était un peu alone. En même temps c'est vrai que ça fait con quand on est tout seul. Mais en même temps c'était sa vraie motivation. Il avait légèrement détourné le regard en disant ça. Il se sentait vraiment con pour le coup. Mais bon, il fallait bien qu'il réponde quelque chose. Et là, bim. Question piège. Il tourna vivement son visage vers Aria avec de grands yeux. La frapper??? Quoi?? Bon certes elle allait le frapper aussi, et il savait qu'ils n'étaient pas encore amis, mais quand même! Bizarrement qu'elle le frappe ne le dérangeait pas plus que ça, mais que lui la frappe... Quel soumis. Pourtant il ne risquait pas vraiment de lui faire mal, mais pour le principe ça l'emmerdait quand même.

-Euh...

Il regarda Bébère en face de lui, qui n'en avait strictement rien à faire de leur sujet de conversation, en serrant nerveusement ses doigts dans sa main. Frapper Aria?

-M... Ben si il le faut...

Il savait que c'était cette réponse qu'elle attendait, mais la frapper... Il restait un peu choqué face à cette idée, et même en essayant de s'imaginer la frapper ça bloquait. Pourtant il le faudra bien, si il doit s'entrainer autant le faire sur du vivant, et du solide. Vu de l'extérieur, on dirait un peu le moment où Piccolo se décide à entraîner Sangohan, qui est un peu débilos, mais on l'aime bien. En plus il devient super fort après. Puis comme Sangohan, Mykos ne manquait pas de potentiel non plus. Next question. Si il était déterminé? Il soupira doucement en regardant sur le côté, pas avec un air de dire "bah oui qu'est-ce qu'elle est conne celle là", mais plutôt genre "ben évidemment, j'ai pas envie de me faire ratatiner toute ma vie...", mais il tremblait quand même un peu, bien qu'il tentait de cacher le fait qu'il était nerveux.

-Je ne te l'aurais pas demandé sinon...

Et là, argument de choc. Allez voir un C plutôt qu'une avant dernière? Oui, c'est vrai, c'est plus logique. Il en avait connu un pourtant, Connor, mais ça ne lui était pas venu à l'idée, sans doute est-ce une question de feeling. Il ouvrit un peu plus les yeux en tournant un peu la tête, et passant sa main dans sa crinière. Il n'avait pas envisagé cette option, mais elle ne le tentait pas trop.

-Moui mais... Non...

Mykos s'était fait à l'idée, en fait, qu'Aria serait, si elle le voulait, son entraineuse. Mykos, pokemon de type plante, se promène souvent dans les hautes herbes à la recherche de muffins. Evolue en Verruplantor. Bref. Donc oui, Mykos commençait à avoir vraiment envie que ce soit Aria qui lui apprenne à se battre.

-Avec toi je saurais à quoi m'en tenir je pense... Donc oui, je suis toujours partant...

Il tourna son regard vers Aria, avec un air interrogateur, priant presque pour qu'elle accepte de l'entrainer, et que ses réponses aient été satisfaisantes.

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Tu ne réponds plus rien. Protéger les gens qu'il aimait ? N'était ce pas une faute que tu avais commise dans ton passé ? C'était à cause de cela que ta violence était née d'ailleurs. Une fois que l'on arrive plus à protéger , que devient on ? Sert on légèrement à quelque chose ? Tu te radosses aux murs, regardant le sol. Qu'étais tu devenus finalement ? Tu avais été détournée de ton parcours. Tu étais tombée bien bas, tu avais tout perdu et rien gagné. Tu te battais sans cause à présent.

Si tu le prenais sous ton aile alors tu devais instaurée plusieurs choses à l'entrainement. Il ne devait pas devenir comme toi. Il ne devait pas devenir une pierre fermée. Il devait s'endurcir mais comme un moelleux. Seulement de l'extérieur. S'il y arriverait , il réussirait sa vie. C'était certain. Cette partie de la phrase t'avait tellement interpellé que tu n'avais pas compris qu'il n'avait pas d'amis.

Un grand sourire sadique s'afficha sur ton visage. Comme tu allais t'amuser. Franchement, comme tu allais t'amuser ! Ca te donnait envie de rire à pleines dents ! Il avait tellement eu l'air d'hésiter lorsque tu lui avais annoncé qu'il allait te frapper. Mais comment alliez vous pouvoir débuter un combat s'il n'osait pas te frapper ? Surtout que tu avais pour intention de parer les coups dans un premier temps et non pas les distribuer. Il allait devoir venir de lui même. En cas de besoin tu improviserais une autre technique évidemment...

« Je prends dans ce cas.»

Tu termines la pizzas en t'étirant de tout ton long, tranquillement. Ca t'avait donné soif tout ça. Il faudrait aller boire un truc un peu plus tard. Remarquez, au pensionnat , la boisson était gratuite, il te suffisait simplement d'un peu d'eau pour te déshydrater.

« On commencera dès que tu voudras. T'façon tu sais comment me joindre.»

C'était trop calme. Enfin , la situation devait étrangement banale. Discution posée. Un chat noir vint à passer. Tu le regardes tandis que ton lézard se fait la malle. Tu n'aimes pas voir les animaux. Tu ne sais pas s'ils sont vrai ou le simple reflet d'un pouvoir. Mais tu aimes bien les animaux alors tu l'appelles. Ca sent la bouffe de toute façon , il avait bien toutes les raisons de pointer son museau. Tu tends ta main qui doit sentir le fromage. Il colle son museau humide dessus alors tu fais glisser tes doigts le longs de sa tête. Sauf que ce con ne s'avance pas alors tu dois te pencher au maximum. Tes seins finissent par toucher tes genoux tandis que ta main arrivent derrière le cou de l'animal.

« Putain ça te dirait pas d'avancer un peu, 'ti con !»

Toujours pleines d'amour tu glisses tes mains sous ses pattes avant et comme un bébé tu le soulèves pour le mettre enfin sur tes jambes. Ca serait tellement mieux d'avoir un chat qu'un lézard. Des vraies peluches ces bêtes là. Il ne ronronne pas mais n'est pas dérangé par les caresses que tu lui offres. Tu prends ta dernière part de pizza au poulet.

« T'as eu de la chances que j'ai bouffé du fromage avant.»

Et dire que ton lézard n'avait même pas le droit de goûté le poulet. Tu en pris un petit bout et lui glissa dans la gueule, en fait tu lui en donnas un deuxième parce que son minois était trop adorable, puis un quatrième, puis encore, puis tu le dégage !

« ARRETE DE BOUFFER MA PIZZA.»

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Aria avait eut un grand sourire sadique que Mykos n'avait pas vraiment compris, bien que la raison était presque évidente. Elle avait donc accepté. Mykos fit un grand sourire en hochant la tête, la gratifiant d'un merci enthousiaste. Mykos, t'es content parce que tu vas t'en prendre plein la gueule hein?~ Nan nan, parce qu'il avait été accepté d'elle en fin de compte. Il se remit à avaler ses pizzas comme un ogre, puis vit le chat arriver. Mykos adorait les animaux, et en particulier les chats. En plus celui là était noir, il était si beau! Et là, la voix puérile et enfantine de Mykos qui revient à son grand galop alors qu'Aria venait jarter le chat comme un vieux sac à puce.

-Rhoooow minouuuu~

Il n'hésita pas à aller se mettre à plat ventre sur Aria pour choper le chat qui était à l'opposé de lui par rapport à la demoiselle aux cheveux roses, complètement absorbé par l'animal. Mykos était très bout en train. Il avait l'intention de répondre "pourquoi pas maintenant?" en ayant prit son courage à deux mains, mais là ce qu'il prenait à deux mains ben c'était le chat. Il faisait un grand sourire en regardant le chat qui se demandait ce qu'il se passait, et aussi ce qu'il avait fait, les yeux pétillants. Il prit à son tour le chat comme un bébé pour lui filer un peu de sa part à lui. Pauvre chat errant, comme il devait avoir faim. Pendant que le chat mangeait, Mykos le caressait du bout de l'index sous le menton, ayant depuis retrouvé une posture en tailleur.

-Matouuu t'es trop mignooon~

Il avait presque oublié le fait qu'il allait s'en prendre plein la tronche, mais bon, dès que le chat se serait barré, après avoir bouffé parce que le chat est assez opportuniste comme animal, les choses sérieuses reprendraient. A moins qu'Aria chope le chat pour le balancer genre loin, ils atterrissent tous sur leur pattes. Dans 95 % des cas du moins... Le chat regardait Aria avec un peu de méfiance, tandis que Mykos lui posait un bisou affectueux sur le sommet du crâne. Epreuve: si ils s'entraine en extérieur, ça va être dur pour Mykos de garder son attention active si un chat passe par là, on peut déjà prévoir qu'Aria va gueuler. Par je ne sais quel miracle, Mykos se souvint qu'il devait faire vraiment preuve de détermination pour devenir plus fort, et là c'était un peu rappé. Il se racla alors la gorge, mais en gardant ses grands yeux ouverts parce que là il était juste trop bien avec le chat dans les bras. Il avait récupéré son air naif, mais au moins son expression était sérieuse, le fait d'avoir un chat dans les bras le rendait carrément moins nerveux. Limite comme entrainement faudrait mettre un chat sur le dos de Mykos, pour qu'il soit obligé de se défendre pour que le chat ne se prenne rien.

-Eum, on commence après manger?

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