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 C'est toujours de la faute d'Alec tfaçon. [PV - A L E C]

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MessageSujet: Re: C'est toujours de la faute d'Alec tfaçon. [PV - A L E C]   C'est toujours de la faute d'Alec tfaçon. [PV - A L E C] - Page 2 1400359500-clockDim 26 Mai 2013 - 0:43
Les pleurs de gosses braillards étaient décidément aussi désagréables que leurs cris de joie ; sauf lorsqu’ils trouvaient leur origine dans une quelconque façon d’agir d’Alec. Alors ils revêtaient à ses oreilles le son d’une douce mélodie, vengeance mesquine dirigée à l’encontre de tous les autres représentants de la gent enfantine. Dommage que cela ait été aussi simple à obtenir. Le monoclard avait l’ennui rapide, il s’en rendait compte maintenant. La difficulté était bien loin de le révulser, même si la facilité lui avait donné un sentiment de prime satisfaction très intéressant.
Mais évidemment, éternel insatisfait, monsieur Wellsenstein en désirait plus ; plus d’obstacles à brillamment surmonter malgré leur hauteur vertigineuse, des friandises plus croustillantes sur lesquelles faire ses dents, plus de façons éclatantes de mettre en avant son incontestable et écrasante supériorité. Confiant en son potentiel, sans doute trop pour son propre bien, il ne doutait pas un instant d’être capable de renverser n’IMPORTE QUELLE situation à son avantage. Mais avec aisance, toujours trop d’aisance.

Il recherchait le défi ; il ne trouvait jamais que des simulacres de compétitions miteuses.

Oh, bien sûr, quel que soit le niveau de fourberie et d’intelligence exigé pour obtenir le succès, le décrocher s’accompagnait toujours, inévitablement, définitivement d’un sentiment d’intense satisfaction ; à fortiori s’il confortait les médiocres dans leur plate condition de larves rampantes à ses pieds.
Alec aimait se sentir puissant ; mais il commençait à se lasser de la facilité avec laquelle il obtenait ce sentiment.

Les gosses n’étaient plus ce qu’ils étaient ; à son époque –petit vieux RPZ- ils auraient été ravis de se retrouver face à un martien. Heureusement qu’on pouvait désormais compter allègrement sur leur côté peureux-pourri-gâté pour les faire trembler leur race avec tout le respect qu’ils devaient à leurs aînés. A lui tout particulièrement.

TREMBLEZ PETITES LARVES, ALEC EST LA ET IL N’EST PLUS D’HUMEUR A JOUER LA COMEDIE.

Gretzel vient de glisser un doigt probablement dégoutant dans la machine à sucre qui lui servait de gagne-pain provisoire. Gretzel vient de poser le pied sur la table. Gretzel vient de définitivement installer son postérieur sur SA chaise à LUI.

-« Gretel je te prie. Pour ce qui est du manège, je laisse le soin au mécano, il faut bien qu’il soit payé pour quelque chose après tout. Pour le stand, je te le laisse volontiers, mais je garde la chaise. »

Il reste impassible, se contente d’un regard calme alors qu’il a véritablement envie de recouvrir sa sale tronche de barbe à papa. Il serre discrètement le poing une minuscule fraction de secondes durant, étale sa cravate sur la table pour qu’enfin elle puisse sécher en paix et sourit doucement tout en refermant les doigts sur la cheville de cette impertinente, relâchant celle-ci d’un coup ensuite afin de rediriger le pied qui la prolonge vers sa véritable place ; le sol.

-« Remballe tes chaussures. On ne t’a jamais appris que poser les pieds sur la table, c’était extrêmement mal élevé ? Ou alors, comme pour le fonctionnement de la radio, tu n’as rien retenu ? »

Et elle continue de lui sortir son histoire de technicien. C’aurait pas été plus logique qu’elle aille l’attendre par chez elle ? Ou bien ne pouvait-elle vraiment plus se passer de sa présence ? La dernière hypothèse semblait évidemment tout à fait plausible au monoclard de luxe. Sauf qu’on parlait de Gnetul, tout de même. Trop fière pour ce genre de trucs. Avait-elle quelque chose à cacher ?

Se contentant d’arquer un sourcil perplexe, il écoute ce pour quoi elle s’était penchée vers des morveux, prenant probablement sur elle-même ; une histoire d’ingratitude, de petite copine, rien qui ne l’intéressait en réalité parce qu’il n’y avait là rien d’intéressant, n’est-ce pas ?
Oui, tout à fait.

Mademoiselle s’éclipse d’un coup ; Alec ne cherche pas à la retenir, bien au contraire. On aurait dit qu’elle avait pour objectif de battre le record de vitesse pour rejoindre cabanon-chaise, grand bien lui en fasse. Magnanime, il ne s’assoit pas, occupé qu’il est à tripatouiller sa radio.

-« Excusez-moi, j’ai besoin d’un mécano… »
-« Ah, mais qu’est-ce que vous avez tous aujourd’hui ? IL EST EN PAUSE. Il rend visite à chépaki à l’hopital. DEMERDEZ-VOUS UN PEU, MERDE A LA FIN. »
-« Plaît-il ?... »

Crépitements au bout de la ligne, la conversation ne mérite même pas ce nom puisqu’elle s’arrête aussitôt. Alec sert les dents ; il ne tolère guère qu’on lui parle de la sorte. Mais sa colère n’est que passagère ; il a obtenu les informations qu’il désirait, celles qu'il s'attendait à recevoir, voilà qui est amplement suffisant pour mettre de côté la contrariété consécutive à la méprise d’un idiot qui ne savait guère à qui il s’adressait.

Il arbore un petit sourire goguenard lorsqu’il voit miss Tchaïkosski revenir dans sa direction et se jeter sur sa chaise comme si sa vie en dépendait. Cependant, le petit rire moqueur, celui qu'il avait initialement eu l'intention de laisser fuser, mourut dans sa gorge –une fois n’est pas coutume- lorsque la jeune fille sortit, de son sac fraichement ramené jusqu’ici, une certaine boîte. Qu’il reconnut immédiatement.

Il savait exactement ce qu’elle contenait en temps habituel.

C
O
O
K
I
E
S

DES COOKIES.

Regard plein de convoitise, débordant d’envie.

Alec, quand on ne lui propose pas, il se sert. Sans-gêne, ou considérant comme impossible qu’on lui refuse quoi que ce fut et donc inutile de poser la moindre question à ce sujet.
D’un geste fluide, il ouvre la boîte alors que celle-ci est encore entre les mains de Gretzel –pauvre petite anorexique qui ne peut pas résister pour peu qu’il lui saisisse le poignet au passage. Il pioche un gâteau sans demander l’avis de qui que soit; à vrai dire, lorsqu’il glisse la friandise en bouche, il n’accorde même pas le moindre regard à sa propriétaire originelle.

-« Compensation nécessaire pour la cravate. »

Quatre petits mots glissés au hasard, quatre mots qui seront la seule et unique justification -bancale, il faut bien l’avouer, mais ayant au moins le mérite d’exister- jetée en pâture à la soif de justice potentielle de la russe.

Il ne s’aventure pas jusqu’à piquer la boîte. Se faire attaquer par des larves ? Si la menace n’est plus présente dans l’esprit de celle qui l’avait proféré, elle reste gravée dans le sien ; et si la russe avait pu faire le raisonnement amenant à ce genre de conclusion une première fois, rien ne l’empêche de répéter l’opération. Malgré le fait que tout son superbe flegme n’ait en apparence jamais, NEVER EVER, souffert de la moindre égratignure, Alec n’est absolument pas sûr de supporter une invasion d’asticots gluants sur sa magnifique chemise.
Mais le premier gâteau, quoique longuement dégusté, est trop prestement avalé. Et déjà Alec en veut un autre. Méfiance préalablement attisée chez sa vis-à-vis, il ne peut pas s’y prendre de la même manière, cette fois. Sans l’élément de surprise, la manœuvre est aussi risquée qu’inutile. Un petit claquement de langue frustré lui échappe, mais ce sera tout.

On passe à la phase deux.

-« Tu as prévu d’attendre ton technicien ici ? Je sais bien que sitôt que nous sommes éloignés, ta vie n’a plus aucun sens, mais tout de même. Imagine qu’il vienne, qu’il ne voit personne et reparte sans rien faire ? Tu devras le rappeler. Et te servir à nouveau de ta radio –en serais-tu capable ? »

Du haut de ses cent quatre-vingt-huit centimètres tout pile, derrière les impeccables carreaux de ses lunettes –c’était pas faute d’avoir frotté, aujourd’hui- il fixe avec dédain et hauteur la russe avachie sur la chaise –SA chaise. Et ses lèvres forment un petit sourire sournois.

-« D’ailleurs, je suppose que si celui du parc avait posé un congé... L'exemple est pris tout à fait au hasard, évidemment. Mais poursuivons avec cette supposition, veux-tu? Si le mécano du parc n’était pas disponible, si tu te retrouvais obligé d’appeler un dépanneur extérieur, le cout de son intervention serait retenu sur ta paie, non ? »

Petit ricanement hautain, juste ici, pour le suspense.
Alec ne proposera pas son aide ; il attendra qu’on le supplie de daigner l’accorder. Qu’on lui propose rémunération. N’importe quel cookie fera l’affaire.



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MessageSujet: Re: C'est toujours de la faute d'Alec tfaçon. [PV - A L E C]   C'est toujours de la faute d'Alec tfaçon. [PV - A L E C] - Page 2 1400359500-clockDim 26 Mai 2013 - 17:07
C'est toujours de la faute d'Alec tfaçon. [PV - A L E C] - Page 2 Tumblr_mb2r25b62S1rqhpqfo1_500_large


« Remballe tes chaussures. On ne t’a jamais appris que poser les pieds sur la table, c’était extrêmement mal élevé ? Ou alors, comme pour le fonctionnement de la radio, tu n’as rien retenu ? »

Pffrt… Qué sale type. En plus de virer son pied qui était si bien mis, il l’avait encore touchée. Yerk, heureusement que cette fois, ça n’avait duré qu’un bref instant, instant qui avait tout de même suffit à Gretel pour grimacer et froncer les sourcils en se frottant nerveusement la cheville. Vite vite avant que ça soit contaminé. Heureusement que de bons cookies l’attendaient sagement dans son sac.

A son retour, impossible de ne pas remarquer le sourire narquois qui ornait la face de Whalenstein. Qu’est-ce qu’il a manigancé ? Ce mec est tellement vicieux qu’en matière de sales coups, tout est possible avec lui. Méfiante, elle le regarde en coin tout en extirpant lentement la boîte de son sac et d’un coup, son sourire disparaît. Alors ça c’était franchement bizarre. Bâh, en même temps, Alec tout entier était un être bizarre. Elle plissa les yeux d’incompréhension et décida de ne plus y prêter attention et se concentra plutôt sur l’étui sacré qui contenait la nourriture divine. Déballer une boîte de cookie toute neuve faisait partie de ces petits plaisirs refoulés, autant que celui de percer avec un couteau la surface lisse et onctueuse d’un nouveau pot de chocolat. C’est le genre de petit bonheur qu’on s’offre de temps en temps et hyper frustrant lorsqu’on se le voit dépouillé sans relâche par une autre personne, comme ce fut le cas... actuellement.

Indignée, ahurie, abasourdie, stupéfiée, impossible de décrire son expression faciès avec exactitude tant elle était changeante. A la fois horrifiée qu’il lui ait prit le poignet et dégoutée qu’en plus d’avoir ouvert le paquet à sa place, il lui avait volé un cookie sans aucun scrupule.

« Compensation nécessaire pour la cravate. »

C’est une blague ? Hébétée, Gretel reste figée l’espace de quelques secondes, le temps de remettre son esprit en ordre. Elle aurait voulu lui lancer « Rends-moi mon cookie ! » ou encore « Sale type ! » mais s’abstint de justesse. Si elle râlait, lui, il allait sûrement en tirer satisfaction, et ça, hors de question. Il a réussit à faire pleurer un gosse avec une histoire wtf de martien, ok, mais Gretel, c’est pas une gamine, ça marche pas pareil. Même si a l’intérieur elle était complètement révoltée de ce qu’il venait de se passer, à l’extérieur, on soupire et on fait genre qu’on s’en fou, c’est qu’un cookie, on va pas râler pour ça. Si à la limite il s’était contenté d’attendre qu’elle ait ouvert le paquet pour le lui en piquer un, elle aurait laissé passer, mais qu’il l’ait touchée à nouveau, yerk ! Et le pire, c’est qu’il savait pertinemment que la russe détestait le contact physique, et en moins de 20 minutes, il avait réussit à la toucher deux fois ! La prochaine fois elle ne se laissera pas avoir, quitte à lui balancer une blatte sur la tronche. Ouais, cet insecte souvent synonyme de saleté pour certains, pourtant inoffensif mais dont le simple toucher suffisait à nous maudire. Même au savon l'odeur laissée par l'insecte partait difficilement.

A peine avait-il finit le biscuit que l’anglais lorgnait déjà sur le suivant. Pas besoin d’être observateur, ni même calé en psychologie pour décoder son regard verrouillé sur un autre cookie. Une fois, pas deux, Gretel recroquevilla ses jambes sur la chaise pour caler le paquet entre son ventre et ses genoux.

« Tu as prévu d’attendre ton technicien ici ? Je sais bien que sitôt que nous sommes éloignés, ta vie n’a plus aucun sens, mais tout de même. »

Ha-ha ! Drôôôle çaa....
Dans sa tête, c’était évident qu’il disait de la merde, bien sûr qu’elle pouvait se passer de sa compagnie, d’ailleurs, elle s’en porterait même mieux, mais après mûres réflexions, s’imaginer quitter cette chaise pour rejoindre le carrousel lui donnait un léger sentiment de déception, un vide... S’avouer qu’elle s’ennuierait affreusement si Alec n’était pas là lui plombait l’estomac.

En fait, elle avait beau chercher, elle ne trouvait absolument rien à répondre à ça, mais heureusement, Alec continua sur sa lancée, masquant ainsi son mutisme.

« Imagine qu’il vienne, qu’il ne voit personne et reparte sans rien faire ? Tu devras le rappeler. Et te servir à nouveau de ta radio –en serais-tu capable ? »

« Pfuhu aucun risque ! »

Sachant que le technicien n’était pas prêt d’arriver de sitôt, elle n’avait rien à craindre lawl. Elle se pensait sortie d’affaire, mais le petit sourire sournois de tout à l’heure revint en force sur sa face de baleine, ce qui coupa l’élan de Gretel qui venait de fourrer un cookie entre ses lèvres.

« D’ailleurs, je suppose que si celui du parc avait posé un congé... L'exemple est pris tout à fait au hasard, évidemment. Mais poursuivons avec cette supposition, veux-tu? Si le mécano du parc n’était pas disponible, si tu te retrouvais obligé d’appeler un dépanneur extérieur, le cout de son intervention serait retenu sur ta paie, non ? »


……
………
Now run and cry.

Il avait capté, elle ne sait pas encore comment, bien que les hypothèses étaient multiples, mais il avait comprit, c’était évident. C’était donc ça le sourire mesquin et vicieux qu’il avait affiché tout à l’heure. Pire encore, il avait réussit à foutre son doigt là où il fallait pas : sa paie !

Ce mec était vraiment un démon. Là, par contre, elle aurait bien aimé se lever et partir, mais ce n’était pas digne d’une A. Après un temps mort, elle croqua enfin le cookie qui se trouvait encore entre ses lèvres et mâcha lentement pour gagner du temps. Bon, au moins, la situation aurait pu être pire, beaucoup plus pire. Tant qu’il se trouvait à distance raisonnable, tout était sous contrôle.

« Heu… » Wiwi sous contrôle ! Pas de panique. Léger raclement de gorge et elle reprend. « C’est que… »


Ok, ok c’est bon, elle ne contrôle rien du tout, mais plutôt mourir que de demander de l’aide à ce sale type.

« J’ai pas vraiment le choix de toute façon, c’est pas comme si le gentlemen à côté de moi savait se servir d’un tournevis hein. »

Difficile de prononcer ce mot avec plus de sarcasme. C’était une façon détournée de savoir si Alec était vraiment calé dans ce domaine ou non. S’il l’était, avec un peu de chance, sa fierté lui ferait remettre les points sur les i, s’il ne l’était pas… quoiqu’il arrive, elle comptait sur sa fierté pour connaître la réponse. S’il l’était, dans ce cas, elle trouverait une autre façon détournée de l’inciter à réparer le boîtier fuhuhu. De toute façon, elle avait ses cookies, trésor potentiel, dont elle agita légèrement la boîte sous le nez du binoclard.

« Puis si c’est un brave gars je peux toujours discuter de la monnaie d’échange et lui proposer un verre. Ça évitera à ma paie de prendre trop cher. Tu captes le raisonnement, Vilianzsteyn ? »

Allez Alec, regarde ce qui va te filer sous le nez si tu ne lui proposes pas toi-même ton aide… Une boîte de cookie… Une jolie boî-bîte de cookie, tu les entends pas pleurer ? « Alec, viens nous sauver, viens nous manger par pitié. » Ca sera pas un cookie, ni deux cookies, mais 24 unbelievable cookies ! Hin-hin-hin. Au fond, elle ne perdrait pas tellement dans cette histoire. Sourire de winner aux lèvres, elle remit triomphalement ses pieds sur la table avec un air de souverain tout-puissant. Et s’il lui sortait l’excuse : Pas possible qu’il accepte, t’es moche et il est obligé de recevoir de l’argent, elle s’arrangera pour engager un indépendant sans patron et laissera son accent russe faire le reste. De toute façon, c’est approuvé par plein de monde que les russes, ayant une voix généralement plus chaleureuse, on a sex appeal potentiel krr krr. A moins qu’elle ne tombe sur un trou du cul, personne ne refuse de boire un verre (avec des cookies) à Gretel.

Et ziva que j'te croque un cookie bien lentement devant toi yéyé ! Ca ti fait pas envie ça ? Hein ? Huhuuhuhu.


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MessageSujet: Re: C'est toujours de la faute d'Alec tfaçon. [PV - A L E C]   C'est toujours de la faute d'Alec tfaçon. [PV - A L E C] - Page 2 1400359500-clockMar 28 Mai 2013 - 0:25
Tout un panel d’expressions ; le visage de Gretel est, à l’instant précis ou son camarade a englouti un cookie, une mine de renseignements richissime pour qui désire étudier ce sujet. Hésitation, frustration, colère, rébellion, ahurissement, tant d’expressions qui passent sur le visage de la russe et qu’Alec identifie instantanément. Passé pro dans ce domaine depuis longtemps, il trouve toujours cela aussi jouissif, et c’est plus fort que lui, il faut qu’il observe, analyse, mette des mots sur les sentiments de ses interlocuteurs qu’il finit toujours par considérer comme des adversaires.

L’envie de rétorquer brule les lèvres de l’anorexique ; mais elle ne le fera pas. Rien à dire ou trop peur de lui donner ce plaisir ? Connaissant miss Tchaïkosski, la première solution est sans doute à reléguer aux oubliettes ; mais la seconde n’est guère correcte non plus. Alec sait, il voit tout et comprend tout (ou du moins, se plait à le croire) ; il se sent déjà suffisamment triomphant pour se passer de l’expression entière de la frustration de la demoiselle.
Le petit soupir blasé ne trompe personne ; le monoclard est un pro vous dis-je. Lire en vous, c’est ce qu’il fait de mieux. Ca et jouer du violon. Sherlock Holmes est bien capable de retracer le chemin complet qu’ont emprunté les pensées de John Watson… Lui aussi arriverait à faire de même. Un jour. Il y travaillait activement en tout cas.
Ca portait ses fruits, et plutôt pas mal les trois quarts du temps.

En quelques phrases, il te rend vulnérable ; quand il sort son dernier atout d’une manche dont tu ne soupçonnais pas la dangerosité, il t’achève.
La supposition impliquant, tout à fait aléatoirement, bien suuuur –on y croit tous-, l’absence momentanée du mécano a l’effet escompté, et bien davantage encore.
Alec est sans pitié, surtout lorsque ses intérêts sont en jeu, intérêts qui prenaient pour l’heure le visage de cookies, mais aussi celui de la tranquillité. Parce que tant que Gretel était là, il ne pouvait pas travailler en paix, et s’ils avaient droit à une pause d’un quart d’heure qu’il prenait plus ou moins contre son gré actuellement, il était tout de même venu ici pour gagner le fric dont il avait besoin pour se racheter un dispositif oculaire badass, à la base.

Parler de la paie de la demoiselle était aussi un chef-d’œuvre d’improvisation ; même s’il ne savait pas pourquoi, les prism’ qu’il y avait à la clé étaient aussi importants pour elle qu’ils pouvaient l’être pour lui. Normal, en même temps. Elle non plus ne pouvait décemment pas travailler dans un milieu saturé de sales gosses par pur plaisir.
Hésitation, machouillage de cookies pou gagner du temps ; Alec avait la furieuse impression de perdre le sien. Pire, il commençait à avoir faim, et n’aimant pas cela, ce n’était pas comme s’il pouvait compenser en mangeant de la barbe-à-papa. Le gouffre qui menaçait de gronder dans son estomac était un des pires fléaux qui le menaçait jour et nuit ; quoique menacé par l’ennui.
Bras croisés et doigts qui pianotent dessus avec impatience, monsieur Wellsenstein attend une réponse. Même s’il se délecte de la gêne qu’il ressent émaner de la russe, il n’en montrera rien. Lui-même capable de porter en permanence un masque d’une impassibilité froide et agaçante pour se prémunir contre ceux qui agissent de la même façon que lui-même, déchiffrant sans aucun scrupule vos peurs les plus profondes à partir d’un rien.

« J’ai pas vraiment le choix de toute façon, c’est pas comme si le gentlemen à côté de moi savait se servir d’un tournevis hein. »

Le mot dégouline de sarcasme ; pour un peu, on pourrait s’y baigner. Esprit versatile de surdoué oblige, Alec ne peut s’empêcher de vaguement se demander à quoi cela ressemblerait ; probablement plus visqueux et collant qu’autre chose. Le sarcasme n’est jamais agréable, à l’image de la moquerie qu’il véhicule. Et pourtant, il ricane. Supérieur jusqu’au bout, jamais affecté de l’agressivité des autres, agressivité qui ne cache selon lui que mal la jalousie qu’on peut ressentir à son égard.
De manière tout à fait justifiée, évidemment.

-« Tsk tsk tsk. Si tu veux parler anglais, fais-le bien. One man, two men, leçon de base, niveau sixième. Ou vois-tu un second gentleman ? –il écarte les bras avec assurance ; aux alentours ne se pavanent que quelques vieux en manque d’énergie et des gosses survitaminés- Nulle part, c’est la réponse que tu cherches. »

Obligé de chipoter sur les détails, en bon A assoiffé de l’excellence et incapable de se contenter de la moindre approximation.
Il ne réagira pas sur le but évident de la phrase. Provocateur qui sait se retenir de répondre lorsque celle qu’on lui tend est trop évidente… Quoique.
Sa fierté exigeant qu’il remette les points sur les i même s’il doit mentir pour cela, heureusement qu’en reprenant la parole, Gretel l’empêche de tomber dans le piège.

-« Puis si c’est un brave gars je peux toujours discuter de la monnaie d’échange et lui proposer un verre. Ça évitera à ma paie de prendre trop cher. Tu captes le raisonnement, Vilianzsteyn ? »

Une nouvelle approximation. Alec lève les yeux au ciel. Il a l’habitude qu’elle écorche son nom, à vrai dire, on peut même affirmer que c’est un petit jeu entre eux. Vu le peu d’effet qu’a eu sa correction à elle lorsqu’il l’a appelé Hansel, il se doute bien que s’il reprend cette faute également, cela restera totalement inefficace sur elle. Pire, cela l’amusera sans doute.

Comme s’il allait perdre son temps avec ces histoires, franchement.
Le manège qui est en panne, cela ne le concerne nullement.
Presque pas.
Si peu…

COOKIES.

Il fixe les friandises et ne peut empêcher un froncement de sourcil d’enlaidir brièvement son sublime visage.
Si le manège ne fonctionne pas, il y aura moins d’affluence. Et donc. Moins de clients pour lui. Moins de clients, moins de prism ; moins de prism, pas de nouveau monocle.
Le jeune homme tente péniblement de se convaincre que s’il négocie son aide, c’est dans son intérêt. Et absolument pas parce qu’il est faible face aux cookies. DIABOLIQUES ET DEMONIAQUES COOKIES.

-« Alors discute, Gretel, discute. Sache juste que jamais, JAMAIS, un banal boitier n’a résisté à un Wellsenstein. »

Oh, bien sûr, Alec ne connait absolument pas ses illustres –du moins, il se l’imagine- ancêtres, ayant tout oublié de ses propres paternels et n’a donc aucun moyen de prouver ses dires. Mais une telle awesomance coule dans ses veines… Elle vient forcément, du moins en partie, de quelque part. Même si tout le reste, il ne le doit qu’à ses propres qualités.
J’ai comme la vague impression que les deux A tournent en rond. Trop fiers l’un comme l’autre pour proposer clairement la solution qui semble s’imposer au fur et à mesure.



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MessageSujet: Re: C'est toujours de la faute d'Alec tfaçon. [PV - A L E C]   C'est toujours de la faute d'Alec tfaçon. [PV - A L E C] - Page 2 1400359500-clockMar 28 Mai 2013 - 21:41
C'est toujours de la faute d'Alec tfaçon. [PV - A L E C] - Page 2 Tumblr_m8dpsvO7KG1rqtdpb_large


Gentlemen, gentleman, ça se prononce pareil nom de Dieu ! Ce mec a vraiment l’art de maniérer sur des détails… Pire, il avait réussit à esquiver la question mais d’une force… Grmbl. Heureusement, sa dernière carte n’avait pas été vaine. Il tique enfin, bon à savoir, elle le note pour elle-même : Cookie, potentiel appât pour l’espèce Vilianzsteynnienne. Ses sourcils se froncent, pour une fois, le jeune homme possède enfin une réaction digne de ce qu’elle attendait, mieux encore, il s’était vendu de lui-même, e-xa-cte-ment ce qu’elle attendait.

« Alors discute, Gretel, discute. Sache juste que jamais, JAMAIS, un banal boitier n’a résisté à un Wellsenstein. »

Aaaannnhaaaaannnn !
Voilà qui était nettement plus intéressant...
Maintenant qu’elle avait pu avoir l’information du siècle, celle qu’elle traquait depuis le début de cette mésaventure, il fallait qu’elle l’utilise à bon escient, surtout, pas faire de gourde. Alec était facilement comparable à un oiseau à appâter. Le moindre faux pas et tout est foutu, la clé de la réussite ; la patience. Le brusquer une seule fois et tout serait à refaire.

« T'es mignon quand tu veux. Genre tu sais bricoler ? »

Ne pas le brusquer. Surtout.
Gretel se leva, le visage très sérieux malgré qu’elle mourait d’envie de sourire, et se dirigea vers la table où était étendue la cravate. Elle la contempla un instant puis reporta son attention vers Alec.

« Si tu es aussi efficace que lorsqu’il s’agit de faire la lessive, je doute que le manège ne remarche de sitôt hin-hin. T’as mis du savon au moins ? »

Elle prit la cravate en main et l’étira entre ses pouces. Non, il n’avait pas mis de savon, ça se serait sentit, autant par l’odeur que par le toucher, s’il en avait mis, le tissu aurait été légèrement rêche, hors là, il n’avait pas changé d’une fibre. Il aurait pourtant suffit de la laisser tremper dans de l’eau savonneuse et elle aurait été nickelle. Avait-il eu la flemme ? Naaan… Alec n’aurait jamais eu la flemme pour un cas aussi critique… Ou alors peut-être que… Il ne savait paaaas ? Haaan !

« Parce que franchement, on dirait pas. Leçon de base, toujours mettre du savon, on apprend ça aux ados dès qu’ils commencent à avoir des responsabilités, à moins que tu n’espères que des larbins viennent toujours nettoyer tes affaires à ta place comme un petit enfant. »

Vas-y, vas-y enfonce bien le clou, mais pas trop quand même, le but étant simplement de le provoquer un peu pour l’inciter à remettre le manège en marche. Krrr krrr krrr. Mais fallait y aller mollo, s’il s’énervait, eh bien… … Aucune idée sur ce qui pourrait lui arriver s’il se mettait vraiment en colère, mais c’est un britannique yesh, et un A bitch plz, on n’énerve pas les A aussi facilement, dans le pire des cas, il pestera un sifflement agacé entre ses dents et lui renverra une vanne bien méchante sur son anorexie, ses cheveux bleus ou sa phobie du toucher... Mais elle s’est mentalement préparée à recevoir une pique vexante, tout ce qu’elle espérait, maintenant, c’est qu’il lui prouve qu’il était capable de régler cette affaire de boîtier défectueux et de prouver, comme il aime tant le faire, qu’il réussisse là où elle échouerait, mais tel qu’elle le connaissait, il arriverait sûrement à se tirer de la situation avec souplesse. Autant mettre cartes sur table directement.

Petit instant d’hésitation. Demander ? Pas demander… Elle le voyait déjà l’envoyer sur les roses avant même d’avoir prononcé la moindre syllabe. Peut-être avec un beau sourire ? Naaan… Pas moyen que ça lui fasse le moindre effet, Alec est un cœur de pierre, ne l’oublions pas… Un A qui plus est ! Si la situation avait été inversée et qu’elle aurait été à sa place, même en lui sortant son plus beau sourire, elle l’aurait envoyé chier. Qu’est-ce qui aurait pu la faire changer d’avis ?... Une menace avec un câlin, voilà ce qui aurait pu être efficace, mais dans le cas d’Alec, les menaces avaient un effet quasi-nul… Le regard dans le vague, elle réfléchissait, et puis le paquet de cookies croisa son regard. Ses yeux jonglèrent entre Alec et le paquet de biscuits. Ca pourrait marcher tout comme ça pourrait mal tourner. Tenter quand même ?

« Fais-moi une faveur et j’te file ma boîte à cookie. »

… C’était faiblard comme échange quand même…

« Et… Je te laisse en paix jusqu’à la fin de la journée. »


En fait, elle doutait d’y arriver correctement. Plus de binocle à baptiser de ses empruntes digitales… Oh, l’horreur… Elle se giflait déjà intérieurement d’avoir proposé un truc pareil. C’est clair que pour lui, ça devait être une aubaine, mais pour elle… Toute seule… Dans un manège pourri… Seule… Manège pourri… Seule… Pourri… Son subconscient se réjouissait déjà d’avance de la tournure des choses tandis que son inconscient priait pour qu’il l’envoie chier et laisse le manège en plan.


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MessageSujet: Re: C'est toujours de la faute d'Alec tfaçon. [PV - A L E C]   C'est toujours de la faute d'Alec tfaçon. [PV - A L E C] - Page 2 1400359500-clockMer 29 Mai 2013 - 19:32
L’approximation ne semble pas gêner Gretel, comme le montre son air agacé lorsqu’il reprit sa faute. M’enfin, à quoi aurait-il du s’attendre ? A une expression de gratitude éternelle, accompagnée d’un « Oh, merci, grand Maître Wellsenstein de reprendre mes erreurs, j’ai tellement besoin de vos lumières… ».

OLOOOL. ENORME BLAGUE. Alec aurait adoré. Autant le reste de la phrase que son nom enfin correctement prononcé. Limite s’il avait pu, il aurait modifié sa propre mémoire pour y inscrire ce souvenir ; il y aurait pensé avec une joie inépuisable à chaque fois qu’il sentait le cafard prendre possession de lui.
Au sens figuré évidemment.
Oui. Il arrive même aux monoclards de déprimer.

-« T'es mignon quand tu veux. Genre tu sais bricoler ? »

Il se méfie. Tant qu’il n’aura pas la suite, il prendra les mots avec la distance qui s’impose. Pas de réaction, pas de réponse ; Gretel est si avare de compliments, même lorsqu’il s’agit d’ironie, qu’il y a forcément une chose louche qui va débarquer.

-« Si tu es aussi efficace que lorsqu’il s’agit de faire la lessive, je doute que le manège ne remarche de sitôt hin-hin. T’as mis du savon au moins ? »

ZIUMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMZBRALF.

Ceci est le bruit d’un avion qui se crashe. Ou de la chose louche en question qui s’écrase contre le visage d’Alec. Best bruiteur ever.
Non, il n’avait pas mis de savon. Il était trop dégouté, ses neurones étaient hors-service, il ne savait pas ; quelle était la bonne solution ? Croisant les bras, il se projette mentalement quelques instants plus tôt. Il revoie les toilettes et le lavabo ; c’était quoi son état d’esprit du moment ?
Un fantastique mélange. Panique, frustration, inquiétude, dégout. Plutôt explosif, ce cocktail ; la preuve, c’était maintenant que le tout lui pétait à la gueule. Il n’avait mis de savon ni dans l’eau, ni directement sur le tissu. Merde. Merde. Merde. Et Tchaïkosski savait. Ca se voyait tant que ça ?

Au secours. Lumière rouge qui s’allume à intervalles réguliers sous son crâne, tandis que son visage adopte une moue butée. Qu’il trouve quelque chose. Maintenant. Il le faut. Rien. Pourquoi rien ? Pourquoi quand sa répartie cinglante lui fait défaut quand il en a le plus besoin ?
Gna gna gna. Le sarcasme défile, Alec n’écoute que d’une oreille.
La provocation fonctionne ; il ne peut s’empêcher de siffler d’un air agacé. Remontant les lunettes le long de son nez comme si ce geste pouvait lui fournir une idée de génie ; mais à part manipuler une fois de plus la mémoire de la russe, rien ne lui vient. Absolument rien.
Quel dommage que sa fierté lui interdisse d’agir de la sorte ; désireux de se prouver qu’il peut se sortir de situations périlleuses même s’il était dénué de pouvoir, il ne l’utilisera pas une seconde fois.

-« La cravate est fichue, je ne me suis pas acharné. Une machine à lever sera de toute façon toujours plus efficace que de l’eau savonneuse. »

Tout cela manque cruellement de conviction, mon cher Alec. L’essentiel à ses yeux reste cependant d’avoir trouvé quelque chose à répliquer, même s’il est fort probable que ni l’un… Ni l’autre ne tombera dans le panneau. Le pire, c’est qu’il le sait.
Tant pis.
Cette histoire de savon le hantera jusqu’à la fin de ses jours. Elle cherchait quoi, Gnetul, en mettant le sujet sur le tapis comme ça ? N’avait-elle pas besoin d’aide ? Ce n’était pas la meilleure des façons de l’obtenir, d’autant que monsieur Wellsenstein lui avait quasiment offerte sur un plateau. Tout à fait sciemment, bien sûr… Herm.

-« Fais-moi une faveur et j’te file ma boîte à cookie. »

Bel effort. Mais encore insuffisant, surtout après une telle humiliation. Le visage d’Alec ne se fait guère plus avenant.

-« Et… Je te laisse en paix jusqu’à la fin de la journée. »

… Avait-elle fait exprès de se montrer insupportable pour parer cette proposition d’un attrait supplémentaire ? Le monoclard ne pouvait s’empêcher de penser que OUI, c’était exactement le but de la manœuvre. Diabolique, elle était diabolique.
Il réfléchit un instant. Il faut avouer que c’est alléchant. Mais il n’a toujours pas digéré ce que l’anorexique lui a envoyé dans les dents, oh non. Ca lui reste en travers de la gorge, et même s’il entend l’appel des cookies… Désespérés qu’ils étaient… Tout seuls… Qui seraient si contents de se retrouver au chaud dans son estomac…
Non. NON. Il était un A ; il pouvait résister, quand même. Raaaaah. C’était dûr mais il le fallait ; sa fierté était en jeu.

-« Et c’est tout ? Si ca continue, tu vas vraiment devoir te débrouiller toute seule. »

D’un air désintéressé, il passe la main dans ses cheveux, veillant à être hors de portée en cas d’attaque de doigts fourbes sur ses lunettes.

-« Et si tu veux rester ici, attendre que le temps passe avec une inutilité flagrante, peu m’importe. Les gosses sont attirés par tes cheveux bleus, quoiqu’un peu abimés ; leur raisonnement m’échappe, mais soit. Ca me fait plus de ventes potentielles. C’est toi qui est perdante dans l’histoire. »



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