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| est-ce que ce monde a le vertige † pv Maija | |
| InvitéInvité | Sujet: est-ce que ce monde a le vertige † pv Maija Mer 8 Mai 2013 - 15:22 | | quand mes ailes se froissent et mes îles se noient
L'air est trop étouffant dehors. Les bruits les gens la foule pressée, les flashs d'appareils photos, les paroles entremêlées d'une masse qui ne s'écoute pas, ces rues sont des fourmilières, des labyrinthes grouillants qui donne le tournis à qui a le malheur de ne pas sortir assez souvent. Ce n'était pas de l'agoraphobie, ce n'était pas de la peur, ce mal-être que ressentait Ljungström lorsqu'il mettait un pas dehors. C'était juste un manque d'habitude, de confort avec la vague touristique qui empoignait les allées marchandes de Prismver. Même lorsqu'il habitait encore en Suède il ne sortait que rarement. Premièrement son albinisme ne lui recommandait pas de sortir les journées trop ensoleillées sous peine d'attraper des érythèmes actiniques*, comme il les appelle. Secondement il avait toujours été une personne occupée, avant comme maintenant. Occupé à ranger occupé à écrire occupé à faire des choses inutiles mais occupé tout de même. Il se sentait perdu sans les quatre murs de sa bibliothèque, sans les barrières qui le coupaient de toute civilisation, sans son bouclier en papier qui lui permettait de garder une distance entre lui et les autres. Il tentait toujours de gommer ses propres barrières, se montrer ouvert, poli, accueillant, mais inconsciemment après avoir effacé un trait il en dessinait un autre, plus gras, écourtait ses visites, limitait les échanges, rentrait seul chez lui le soir et repartait directement au travail le lendemain sans faire la moindre escale. Associable ? Non. Il était juste lâche. Il fuyait les relations, il ne voulait pas faire deux fois les mêmes erreurs. Il ne voulait pas d'une deuxième Maija.   Alors il tartinait son visage de sourires froissés et conservait uniquement les relations superficielles. Il parlait beaucoup, tout le temps, se plaignait de la fausse incompétence de sa collègue, des tords de la société, résolvait des problèmes qui n'existaient pas et ressortait des phrases toutes faites qu'il avait sûrement lues quelque part dans un bouquin. Jamais il ne disait ce qu'il pensait vraiment, ce qu'il ressentait vraiment. La seul antipathie qu'il avait elle était contre lui, mais ses remords il ne les confiait à personne, il les gardait quelque part enfoui sous deux artères, emmitouflés de mauvaise foi, parce qu'ils sont fragiles, légers et qu'il ne voudrait pas les voir s'envoler à la première petite brise, voir partir la dernière chose qui le relie encore à elle. Fuis mon grand, fuis, c'est lourd un cœur, c'est triste une vie.   Les rues sud sont presque vides, de l'air, ça fait du bien. On retrouve ses repères, on se rappelle ce qu'on était venu faire. Il y avait cet élève qui venait de temps à autre qui lui avait glissé entre deux mots l'adresse d'une boutique qui soit-disament vendait des antiquités authentiques et intéressantes. Il y était venu un samedi après-midi, dans l'espoir d'y trouver quelque relique ayant appartenu à un auteur qu'il lisait. Il ne se faisait pas vraiment d'illusions à vrai dire, il avait arrêté de s'en faire, mais cela faisait quatre semaines qu'il n'était pas sorti pour lui et sa conscience lui avait soufflé de mettre un pied dehors et il avait eu la stupidité de l'écouter. Il ouvra la porte boisée d'une échoppe qui semblait être la bonne, un tintement de cloche signala son entrée. C'était une petite cloche en bronze et au son aigu qui collait bien à l'ambiance de la boutique. De larges poutres massives tenaient le toit, les murs étaient en pierres et la marchandise en fourbis, éparpillées, accrochée passivement dans des endroits peu appropriés ou superposée en vrac sur le sol pavé. Erik eu un hoquet d'horreur face à tant de désordre.. Il sorti un mouchoir brodé et toussa dedans, plus de façon symbolique que par nécessité. Et il continua son inspection des yeux, les mains tremblantes à caue du manque de caféine, l'esprit encore plus embrumé que lorsqu'il était sorti. Bien que mal rangés, les objets semblaient avoir de la valeur. Il se hasarda à en toucher un : une vapeur poussiéreuse s'échappa et il ressorti son mouchoir expressivement. Il jeta un coup d'oeil aux autres client de la caverne d'ali baba, son regard s'arrêta, son sang se figea, il déglutit et laissa échapper un cri étouffé, paniqué, le cri de la détresse du pauvre homme qui n'aurait pas dû venir. Crie mon grand crie, ça fait chier un cœur, ça nous emmerde une vie. *des coups de soleil quoi. |
| | | Pseudo du joueur : Rinka Autre(s) compte(s) ? : Lilinn Personnage sur l'avatar : Kaede Takagaki ; The Idolm@ster: Cinderella Girls Âge / Classe ou Job : 27 ans - Prof de théâtre Messages : 451 Hello my name isRinka Carte spéciale Inventaire, objets importants pour le personnage:
| Sujet: Re: est-ce que ce monde a le vertige † pv Maija Jeu 30 Mai 2013 - 19:26 | |
Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage Maija & Erik
Journée maussade dans un monde horriblement monotone. Monotone, c'est bien le mot. Maija commençait sérieusement à étouffer. Coincée dans ce pensionnat. Coincée dans sa bibliothèque au milieu de milliers de bouquins, qu'elle connaissait déjà pour la plupart par coeur - vu qu'une seule fois suffisait pour elle... Coincée avec Erik. Surtout coincée avec Erik d'ailleurs. Elle n'en peut plus de le voir chaque jour. C'est juste... trop douloureux. Trop compliqué. Alors, aujourd'hui, elle avait décidé de fuir. Un peu.
Profitant du fait que le soleil jouait à cache-cache avec les nuages, elle sortit. Chose plutôt rare chez elle, mais pas très étonnant lorsque l'on sait qu'elle est albinos. Elle a une sainte horreur du soleil, notamment à cause de cette maladie, et du coup, elle a constamment l'air d'une vampire assoiffée de sang. Les gens qui ne la connaissent pas ont tendance à la dévisager, l'air apeuré, intrigué ou juste amusé. Ou les trois à la fois. Mais elle, elle s'en fout. Cela fait longtemps qu'elle s'est résignée à ça de toute manière.
Où aller ? Maija n'en avait aucune idée. Un endroit pas trop fréquenté, de préférence. Elle ne supportait pas la foule. Pas habituée. Trop solitaire. La rue Sud peut-être ? Pourquoi pas. Le chemin fut long et pénible. Fichus touristes. Fichus appareils photos. Fichus passants. Fichus gamins bruyants. Elle n'était pas d'humeur à voir du monde, mais pas d'humeur à rester enfermée non plus. Alors elle persista malgré tout et arriva enfin. Devant une boutique d'antiquités.
Pourquoi pas après tout ? Elle n'avait rien de particulier à faire. Juste... se changer les idées. Elle entra. Des bibelots sans intérêts. De vieux bouquins poussiéreux. Et de nouveau des bibelots. Sur des étagères, éparpillées ici et là, dans le passage aussi. Maija pesta lorsqu'elle cogna son pied contre une statuette en pierre représentant un... éléphant ? qui traînait par terre. Quelle merveilleuse journée. Bon, elle était un peu mauvaise langue tout de même. Quelques objets parmi tant d'autres semblaient être plutôt rares. Même un oeil novice pouvait conclure ceci au vu du prix, entre autres.
Elle décida donc de continuer son inspection. Elle errait sans but précis dans la boutique, s'arrêtant de-ci de-là, lorsqu'elle le vit.
Une étude en rouge de Sir Arthur Conan Doyle. La version originale, datant de 1888. La première apparition de Sherlock Holmes, dont Maija est une vraie fan. Une seconde plus tard elle se retrouvait plantée devant, dévorant la couverture des yeux. Elle n'osait pas le toucher, elle se doutait bien que le livre devait être dans un sale état - il semblait avoir échappé plus ou moins à l'usure du temps, car il était un peu protégé, mais ça n'empêchait qu'il n'était plus aussi solide qu'avant. Elle ne voulait même pas connaître son prix - et même, était-il possible qu'il soit à vendre ? Il faudrait être fou pour vouloir se séparer de ça. Ou préférer l'argent à la littérature. Ce devait être ça.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: est-ce que ce monde a le vertige † pv Maija Lun 26 Aoû 2013 - 19:18 | | it's a good day, it's a good day to face the hard things
  Il resta quelques pas en arrière, sans bouger, retenant son souffle avec l'intuitive persuasion que cela le rendrait invisible, un sourire ennuyé ravalé par une expression neutre. Il se gratta précieusement la joue et tenta de regarder ailleurs, tenta de partir, tenta de se convaincre de revenir un autre jour. Et elle revint. Toujours, cette irritation. Ce goût amer sous la langue, ce frisson qui lui braque les os, cette sensation de perdre. S'en aller c'était fuir. Fuir c'était perdre. Perdre quoi ? Il ne le savait même plus. Perdre une bataille où il s'était noyé jusqu'aux oreilles, une guerre de pacotille où il n'avait rien à gagner. Il fit un pas en avant. Elle était là, sereine, sans même l'avoir remarqué. Elle dévorait un livre des yeux et dieu qu'il aurait aimé être ce livre. Et dieu qu'il haïssait ses grands yeux rouges lorsqu'ils ne le regardaient pas. Et dieu qu'il haïssait ses longs cheveux opalescents lorsqu'il ne pouvait pas les toucher. Et dieu qu'il s'haïssait lorsqu'il sentait que ces pensées l'effleuraient du bout de leur plumes. Et encore, cette irritation. Si cette irritation avait une forme tangible, comme il aurait voulu la brûler vive à cet instant, à ces instants, à ces 365 jours par an. Il lâcha sa joue qui commençait à rougir sous ses doigts grinçants, esquissa un sourire dans un rictus, et, sans même vérifier que l'antiquaire n'avait pas les yeux sur lui, fit voltiger ce livre qu'il jalousait sans l'admettre jusqu'à sa main. Le geste n'avait rien de méchant lorsqu'il s'agissait de Maija. C'était d'une pure routine, sans sentiments forts. C'était capter l'attention de l'autre, chercher l'affrontement, jouer au chat à la souris, à je t'aime moi non plus. Il élargit son sourire, il y glissa de la politesse, de l'orgueil et tant d'ironie. ▬ Bonjour, Tête de Chou.Il lui laissa quelques secondes pour réaliser sa situation, tandis qu'il attardait son regard sur le fameux ouvrage. Il déglutit au titre, paniqua, manqua de faire tomber le précieux livre, le rattrapa avec une adresse jusque là insoupçonnée (les seules fois où il faisait preuve d'un peu de souplesse était lorsqu'il passait le plumeau en haut des étagères de la bibliothèque). Il le prit à deux mains et tendit les bras, analysant l'objet comme un enfant juge ses cadeaux de noël. Il arqua les sourcils, totalement désintéressée de sa némesis, tiraillé entre scepticisme et émoi. ▬ C'est IMPOSSIBLE que ce soit l'original.Et on fuit les vraies questions. désolée du temps de réponse ;w; en plus c'est court |
| | | Pseudo du joueur : Rinka Autre(s) compte(s) ? : Lilinn Personnage sur l'avatar : Kaede Takagaki ; The Idolm@ster: Cinderella Girls Âge / Classe ou Job : 27 ans - Prof de théâtre Messages : 451 Hello my name isRinka Carte spéciale Inventaire, objets importants pour le personnage:
| Sujet: Re: est-ce que ce monde a le vertige † pv Maija Ven 27 Sep 2013 - 17:07 | |
L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer Maija & Erik
▬ Bonjour, Tête de Chou.
Non. Impossible. Tout, sauf lui. Pourquoi fallait-il que ce soit lui qu'elle rencontre ? Dans cet endroit si peu fréquenté. Les gens qui ne s'intéressaient pas aux vieilleries n'y mettaient que rarement les pieds.
Sauf que ni Maija ni Erik ne faisaient partie de cette catégorie. Et même, pourquoi était-elle surprise ? Il fallait toujours qu'elle le croise, où qu'elle aille. Un peu comme dans ces anciennes tragédies grecques où l'on nous rabachait sans cesse que fuir son destin ne faisait que le précipiter. Dans le cas de Maija, c'était plutôt Erik qui faisait office de destin, mais l'idée était là.
Son coeur se mit à battre plus vite qu'elle ne le voudrait, ce qu'elle mit immédiatement au compte de la surprise. Elle prit une inspiration - discrète -, s'arma de son masque hautain, de son regard méprisant qu'elle avait tant l'habitude de prendre, et se décida enfin à répondre.
▬ C'est IMPOSSIBLE que ce soit l'original. ▬ Tu veux que ce soit quoi d'autre abruti ? Un type a très bien pu utiliser son pouvoir pour le restaurer ou le conserver.
Abruti. Idiot. Imbécile. Blaireau et autres joyeusetés. Des insultes qu'elle plaçait sans cesse dans ses phrases, comme pour se convaincre qu'Erik en était bel et bien un. Pour ne pas oublier, se rappeler de ce qu'il a fait ce jour-là - ou plutôt, de ce qu'il n'a pas fait. Bon, Maija n'avait pas vraiment besoin de ça à vrai dire. Mais c'était une manière comme une autre de remuer le couteau sous la plaie.
▬ Quoiqu'il en soit Gratte-Cul, rend-le moi, c'est moi qui l'ai vu en premier !
Et ces surnoms. Pourquoi s'appelaient-ils ainsi ? Comme s'ils ne méritaient même plus d'utiliser leur prénom respectif. Comme pour montrer leur mépris, l'un envers l'autre.
Elle tendit la main, décidée, réclamant son bien comme une gamine de maternelle.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: est-ce que ce monde a le vertige † pv Maija Mar 1 Oct 2013 - 17:33 | | i let you in like a bullet to my brain
  Erik, vous jouez à un jeu que vous avez perdu depuis longtemps. La partie est finie depuis des années, l’arbitre a sifflé dix fois et vous continuez à jouer les prolongations, seuls sur le terrain, comme deux joueurs belliqueux qui refusent de s'avouer vaincu, deux soldats qui refusent de jeter le fusil. L'histoire se répète, comme une mauvaise blague, elle répond de façon quasi automatique à la provocation, un coup d’œil condescendant, quelques insultes faciles et un surnom en echo au sien. C'est ta Maija. Ta petite Maija avec ses attitudes calquées sur les présentatrice baratineuse des émissions qu'elle zappe toute la journée, ta petite Maija qui a le privilège d'être aussi bornée et fière que toi. Ta petite Maija qui te ressemble un peu trop, que tu connais si bien que tu pourrais anticiper ses paroles et les dires en même temps qu'elle. Une situation qui arrive d'ailleurs trop souvent et de façon trop involontaire pour être satisfaisante.   Combien de temps s'est-il écoulé la dernière fois que vous étiez Erik et Maija. Des mois, des années sûrement. Maintenant vous n'êtes plus que des traductions nominales dégradantes, des sobriquets injurieux, au mieux des noms de famille. Vous êtes des "hé, toi", des "collègue incapable" des "tête de choux" et des "gratte-culs", des bonjour des au revoir et quelques critiques bien placées. Erik et Maija, il sont morts, noyés sous votre imbécillité, parfois entre deux pensées, entre deux sourires discret glissés dans le dos de l'autre, un reget et il sortent un bras ou deux de l'eau, tentent une respiration, puis se perdent, un souffle au milieu de la tempête.   Car le ström de Ljungström signifie tempête. Un regard dédaigneux, tu balance le précieux ouvrage du poignet, répond avec amertume. ▬ Une reprodution pure et simple. Non SÉRIEUSEMENT Kaalipäätate, tu sais d'après les chiffres de Prismver il y a environs 0.007% de détenteurs de dons sur toute la planète, tout âge confondu -ce n'est qu'une estimation. Si on enlève tous ceux qui ne parlent pas anglais, on peut aisément diviser ce chiffre par 300, si ce n'est plus, ensuite qu'il ai été assez proche de l'illustre Conan Doyle. Hum.  Il effectua le calcul de tête, faisant mine de compter les chiffres avec sa main gauche, juste une autre façon de toiser l'autre. ▬ environs 0.0000000000000023% de chances. C'est donc... Pas réaliste du tout. 0.0000000000000023%, tout de même.  Il aurait pu utiliser les puissances, mais détailler chaque zéro lui permettait d'allonger la chose, montrer la grandeur du chiffre, bref, une façon simple d'enfoncer le clou et de montrer qu'on est un homme de science. ▬ Oh attends j'ai oublié de compter la probabilité qu'il arrive comme par miracle dans cette librairie. Ce qui nous fait.....▬ Quoiqu'il en soit Gratte-Cul, rend-le moi, c'est moi qui l'ai vu en premier !  Il interrompit ses spéculations, haussa un sourcil. Une part de lui lui criait de rendre le livre à Maija, qu'elle semblait le vouloir vraiment, et que de toute façon, les statistiques ne devait pas lui laisser le moindre doute sur la non-authenticité de l'exemplaire qu'il tenait toujours. Ca lui ferait plaisir a elle, et a lui aussi au fond. Ce serait bien d'être gentil avec elle, il l'était, gentil, de toute manière. Avec Maija, ps avec Maija, qu'est-ce que ça change, ça ne voudrait rien dire. Mais c'était Maija. Alors l'autre part de lui a refusé, comme un spectre qui vous suit et qui vous mord l'oreille lorsque vous vous apprêtez à faire des bonne décisions. Il mord si fort qu'on ne peux rien faire contre sa volonté, rien dire qui le fâcherait. On voudrait le tuer mille fois ce spectre-là, mais on peut pas. Alors on continue à faire les même erreurs. On continue à haïr. Elle, le livre, lui-même. ▬ Viens le chercher.Et moi avec, un jour, si possible. |
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| Sujet: Re: est-ce que ce monde a le vertige † pv Maija Sam 7 Déc 2013 - 20:25 | |
Car la mer et l'amour ne sont point sans orage. Maija & Erik
Et le voilà repartit dans ses démonstrations à la noix. Exposant sa pseudo-"science" à la moindre occasion. Cela ne faisait qu'énerver encore plus Maija. Il faisait ça aussi, auparavant, et ça l'agaçait déjà.
Et il haussa un sourcil. Sa manière de le faire l'amusait, cela lui donnait un air... Un air quoi déjà ? Comique ? Mouais. Elle le taquinait parfois à propos de ça. Avant. Maintenant, ça ne la fait que sortir un peu plus de ses gonds.
▬ Viens le chercher.
Si elle n'avait pas été aussi bornée, peut-être aurait-elle compris. Ce qu'il ressentait. Ce qu'elle ressentait. Mais la Terre a beau tourner, le temps a beau passer, Maija, elle, elle reste toujours au même endroit. A la même case. Retranchée dans son château-fort - ou plutôt son bunker -, impossible d'y pénétrer. Alors elle persiste, passe à côté de sa chance. De leur chance.
▬ Pfff.
Elle esquissa un mouvement pour attraper le livre, eut un moment d'hésitation. Et si Gratte-Cul venait à lâcher le Précieux à cause d'elle, de surprise, et le laissait tomber par terre ? Ce serait la fin du monde. Enfin pour elle. Mais ne pas essayer de le prendre serait perçu comme une défaite face à l'adversaire.
▬ Arrête de faire le gamin et donne-le moi, j'ai pas envie de l'abîmer.
Non Maija, ne fais pas ça.
▬ Parce que doué comme tu es, je suis sûre que tu vas finir par le faire tomber. Je préfère pas prendre de risque.
Sourire carnassier accroché au visage, la Guerre est déclarée.
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