Once upon a time... [Maud et Ethan]

"DRIIIING!"

Je me réveille en sursaut et mes frotte les yeux. Je crois bien que je me suis endormie dans la salle des professeurs. Il faut dire que si je n'ai pas mes dix heures de sommeil par nuit, je ne tiens pas très longtemps. À tout hasard, je jette un coup d'oeil à ma montre. Dix-sept heures?! Je me lève rapidement et sors en courant et attrape au passage mon sac à main. Une fois dehors, je me dirige vers la bibliothèque et prend un livre au hasard. Pour la surprise. Je salue les bibliothécaires d'un signe de tête et marche pour reprendre mon souffle. À la fin des cours, je vais toujours lire quelque chose dans le jardin, près de la fontaine. Une sorte de rituel, en somme. Arrivée au point d'eau, je m'assieds sur le bord de la fontaine et sors mon livre. Je regarde sa couverture. Cette fois-ci, c'est un recueil de poésie. Intéressant. Il ne manquerais plus qu'un peu de chocolat pour rehausser le tout. Évidemment, j'en ai toujours sur moi. Je chausse mes fidèles lunettes de lecture, ouvre mon livre et croque un morceau de chocolat avec bonheur.
Mon chat, qui m'a sans doute suivie, viens en quémander un peu. Comme je ne peux strictement rien lui refuser, je lui donne la moitié de la tablette et le caresse doucement la tête. 

Plongée dans ma lecture, je n'aperçois pas les élèves qui jouent au ballon autour de moi. Et, comme je suis un vrai aimant à catastrophes, leur balle vient s'écraser dans l'eau juste à côté de moi. Et m'éclabousse des pieds à la tête. Le livre de poésie compris. Et ça, je ne peux pas le tolérer. Mais comme il fait un froid polaire et que je suis trempée jusque aux os, je n'ai pas la force de bouger. Je m'assoie en grelottant et serre mon manteau contre moi pour me réchauffer. Si ça continue comme ça, je vais vraiment attraper froid. Je n'ose même pas imaginer l'état du pauvre chat. Peut-être quelqu'un daignera t-il m'aider...


[HS: Post moisi désolée ><]

Une journée de plus avait passée au pensionnat. Une journée de plus durant l’hiver, passée dans les couloirs de cet établissement. Ce n’était pas tous les jours faciles de se balader ainsi à surveiller que les élèves ne fassent rien qui pourrait leur valoir une sanction. Mais bon, il faisait avec parce que dans un sens, il aimait bien cet endroit, c’était sa deuxième maison. Et il prenait rarement des vacances, il faut l’avouer, voir même pas du tout en fait. Il était bien ici, et rien ne changerait son avis, sauf s’il venait à se faire virer, il se sentirait bien évidemment blesser.

Quoi qu’il en soit, cela avait été particulièrement rude en ce jour d’hiver de tenir debout toute la journée. Le surveillant n’avait pas eu le temps de souffler une seule fois… Beaucoup trop de jeune tourtereaux essayaient de se réchauffer de manière très peut conseiller. Je vous éviterai donc les détails, il en va de soi. Aussi, il y avait d’autres élèves qui essayaient de faire brûler des déchets dans une poubelle pour se réchauffer, toute sorte de conneries dans ce genre en somme. C’était son boulot quotidien de les rappeler à l’ordre, mais là, ils avaient dépassés les bornes ! Il était tout ce qu’il y avait de plus fatigué.

Il espérait désormais que personne ne viendrait lui demander de faire des activités supplémentaires, ce serait vraiment la pire torture qu’il puisse y avoir à ses yeux… Mais bon, il y avait toujours un évènement ou un autre qui venait toujours troubler la tranquillité d’Ethan. Tranquillité qui se faisait vraiment rare et qui commençait à lui manquait énormément, de temps à autre. Il espérait qu’un jour cela finirait par changer, mais ce n’était pas vraiment sûr que cela arrive : Prismver était un pensionnat assez mouvementé, surtout avec un Directeur aussi loufoque que celui qu’ils avaient depuis toujours ! Mais c’était ainsi qu’on aimait notre établissement, alors autant qu’il reste inchangé pour la nuit des temps.

Maintenant qu’il avait terminé son service, Flynn, dernier héritier du nom, se dirigeait vers le jardin, l’endroit par lequel il passait toujours après une journée de travail difficile. C’était un endroit calme, où il pouvait être seul et se reposer en paix. Parfois il pouvait même y méditer, mais ça, c’était uniquement quand il avait des problèmes et qu’il ne se sentait pas forcément bien ; ce qui était fortement rare. Un vrai dur à cuir le monsieur ! En même temps, vu la taille qu’il fait, ce serait assez complexe d’imaginer le contraire. Un grand gaillard comme lui ? Sensible au moindre choque ? Non, impensable.

Soudainement, alors qu’il avançait lentement dans le couloir, recouvert de sa veste en cuir, dont l’intérieur était constitué de fourrure, tout ce qu’il y avait de plus chaud en somme, il entendit la sonnerie de l’école retentir. Il lança un rapide regard sur sa montre, il était dix-sept heures. Il avait officiellement terminé son travail pour aujourd’hui. Il continua donc sa route et se retrouva à l’extérieur des multiples couloirs présents dans l’établissement. Évidemment, il se dirigeait vers le jardin, afin de s’y reposer tranquillement ! Il n’aurait sans doute pas la présence de multiples élèves en train de lui chercher des noises…

Cependant, sur son chemin, il rencontra une situation assez déplaisante pour lui. Il se trouvait dans la cour intérieure pour être plus précis. Juste sous ses yeux, des élèves jouaient au foot et, malencontreusement, ils envoyèrent la balle dans la fontaine. Certes, il n’y avait rien de bien grave à cela, sauf que là, ils avaient envoyés la balle dans la fontaine alors qu’il y avait une personne assise sur le rebord de cette même fontaine, la prof de français qui plus est. Sur le coup, le surveillant fronça les sourcils, il espérait que les étudiants allaient s’excuser, mais ils n’en avaient que faire ! Ils avaient simplement récupérés leur ballon pour ensuite rejouer.

« Allez jouer ailleurs bande de morveux ! Vous dérangez ! » Dit-il d’un air énervé.

Lorsque les élèves virent le visage du surveillant le plus terrifiant de tous les temps, ils s’excusèrent immédiatement auprès de mademoiselle Maud, pour ensuite partir au plus vite et ce, en courant même. Décidément, ils manquaient vraiment d’éducation ceux-là ! C’était malheureux à dire, mais les parents ne faisaient plus un si bon travail dernièrement. À croire qu’ils étaient tous occupés par leur travail et qu’ils préféraient même ce dernier à leurs enfants. Dommage tout de même. Cela aurait pu éviter à Ethan de devoir s’exploser les cordes vocales jour après jour… Bien que cela ne le dérangeait pas vraiment au début.

Il s’approcha finalement de la demoiselle, qui était une femme mur et très belle qui plus est, pour ensuite constater qu’elle semblait être frigorifiée. Pas étonnant, il ne faisait pas chaud aujourd’hui et surtout lorsqu’on se retrouve mouillé par de l’eau glacée. D’un geste assez lent, mais aussi hésitant, il enleva sa propre veste, pour ensuite la mettre sur les épaules de Maud. Ce n’était pas que faire ce geste le dérangeait, mais c’était plutôt qu’il ne savait pas si elle allait accepter ou non. Après tout, on ne sait jamais qu’elle lui foute une gifle soudaine en pensant qu’il aurait voulu abuser d’elle… Après tout, les femmes étaient tout ce qu’il y avait d’imprévisible.

« Ce serait dommage que vous attrapiez un rhume à cause de ces idiots… » Avait-il dit d’un ton un peu plus calme.

Une personne que je connais bien me vient finalement en aide. Il s'agit d'Ethan, le surveillant taciturne connu par tous. Avant que j'ai pu dire quoi que ce soit, l'homme se  mit à sermonner non sans colère le groupe d'élèves qui jouait au ballon. En voyant le visage mécontent du surveillant, ceux-ci vinrent immédiatement s'excuser auprès de moi. Je leur souris tout en leur certifiant qu'il n'y a aucune gravité dans tout cela. 

Ethan ôte finalement sa veste et la pose doucement sur mes épaules .

- Ce serait dommage que vous attrapiez un rhume à cause de ces idiots...

Mes joues se teintent légèrement de rouge. J'ai un peu honte, mais je l'ai toujours imaginé un peu bourru. En fait, il est très aimable. Je passe ma main dans mes cheveux humides et esquisse un sourire amical.

- Merci, Ethan. Vous êtes gentil.

Je jette un coup d'oeil à mon livre et constate avec tristesse son état. Les pages sont trempées et la couverture est fichue. Il n'y a plus rien à faire pour lui. Je déteste voir un livre abîmé. Surtout de cette manière. Le Chat grimpe d'un bond sur le bord de la fontaine et se met à miauler de désespoir, comme si il avait deviné ce que je ressent. En fin de compte, la scène est plutôt comique. Je m'en souviendrai. 

- Malheureusement, on ne peut plus rien faire pour lui... , dis-je en soupirant. Enfin, ce n'est pas la première fois que ça m'arrive. (J'éternue.)On dirait bien que j'ai attrapé froid.

Je ris doucement. Après tout, c'est déjà mieux que la pneumonie à laquelle je suis condamnée chaque hiver.

[HS: C'est pas très long mais j'avais pas trop d'idées pour ce coup-là o/]

Il n’était vraiment amical qu’avec les adultes en fait, et certains élèves qui méritaient – selon lui – sa clémence. En somme, ils étaient très peu nombreux, fort heureusement sinon il n’inspirerait certainement pas le respect dans les alentours. Et dans un sens, ce n’était pas toujours bon pour son métier. Il fallait l’avouer, ce n’était pas tous les jours facile d’être surveillant, car il fallait rester sérieux et impartiale à tout bout de champ. Si un élève qu’on apprécie fait une connerie, il subira le même sort que tout autre étudiant, c’est tout. Ethan l’avait bien compris à son arrivée, il ne devait pas faire de différence !

Il venait tout juste de poser sa veste sur les épaules de la demoiselle dont il entendait souvent parler. Les pensionnaires de cet établissement semblaient, dans l’ensemble, beaucoup apprécié ce professeur de français qui, comme pouvait le laisser penser son image, était quelqu’un de très aimable. Il était totalement impossible de détester une personne tel qu’elle, ou alors il fallait être totalement stupide… Quoi qu’il en soit, il espérait simplement que son intervention limiterait un peu les dégâts… Il n’avait pas vraiment envie qu’elle tombe malade, ce serait bien dommage, surtout si c’était à cause d’élèves inconscients. Une bande d’imbéciles sans cervelles !

Il constata avec surprise que son livre était totalement fichu, c’était bien dommage, elle semblait apprécier la lecture… Fort normal pour une prof de français soit dit en passant. Elle était d’ailleurs en compagnie d’un bien joli chat, mais bon, il ne garda pas son regard bien longtemps rivé sur ce dernier, lorsqu’il entendit la voix de la demoiselle, il tourna rapidement la tête pour l’écouter attentivement. En effet, c’était bien malheureux pour ce pauvre livre, il n’avait rien fait. C’était à se demander comment allait réagir les bibliothécaires d’ailleurs… Au pire il irait lui-même le rendre histoire qu’elle évite de se faire engueuler…

Un éternuement ! Voilà ! Elle avait pris froid en fin de compte ! Cette bande d’imbécile, il allait leur montrer la prochaine fois qu’il les croiserait… Il soupira et alla se placer à côté d’elle lentement, du côté opposé à celui où se trouvait le chat. Il n’avait pas l’intention de l’écraser ou de le faire fuir non plus. Il regarda ensuite du coin de l’œil la prof, avant de se frotter la nuque lentement et de tousser légèrement. C’était simplement pour pouvoir attirer son attention légèrement pour prévenir qu’il allait parler, évidemment. Il n’était pas tombé malade ! Elle avait ri de la situation, mais ce n’était pas vraiment risible…

« J’irai rendre le livre, limite je me ferai engueuler à votre place… » Il lui laissa un petit sourire, tout en la regardant. « J’espère que ce petit coup de froid ne s’aggravera pas, sinon j’irai moi-même punir ces élèves. » Dit-il sur un ton ironique, mais aussi sérieux.

Ethan semblait vraiment avoir pris au sérieux l'incident de la fontaine. Ah, ces surveillants, vraiment des durs à cuire! Enfin j'imagine que c'est leur travail. Mais tout de même, ce n'est pas la fin du monde. 

Le jeune homme jette un coup d'oeil au livre trempé. En le regardant de plus près, on peut voir que l'encre est complètement diluée dans l'eau. J'écrase une petite larme en pensant qu'il aura au moins eu une vie glorieuse. Ethan touche sa nuque du bout des doigts et toussote pour attirer mon attention. À moins que mon rhume soit très, très contagieux. Peut-être un virus non découvert? On entend tous le jours ce genre de choses à la radio. Peut-être pas, finalement. Ethan s'adresse à moi:

- J'irai rendre le livre, limite je me ferai engueuler à votre place...

Ah non, alors! Il n'en est pas question! Avant que j'ai pu protester, il recommence à parler.

- J'espère que ce petit coup de froid ne s'aggravera pas, sinon j'irai moi-même punir ces élèves.

Je ne sais pas comment prendre cette remarque. Se moque t-il de moi? Je n'en ai pas la moindre idée. Je préfère ne rien dire. C'est ce que Maman m'a toujours conseillé dans ce cas-là. Enfin, je doute que je puisse lui faire confiance dans ce domaine. Mais je vais faire comme ça. 

Il est temps de prendre les choses en main. Et de trouver un moyen de se réchauffer un peu. Je me tourne donc vers le surveillant.

- Vous n'avez pas à faire ça à ma place. C'est moi qui en était responsable. J'irai m'en occuper après lui avoir assuré une digne sépulture et mangé un parfait au chocolat. Au cas où je ne m'en sortirai pas.

Bon. Maintenant, se réchauffer. Je cherche quelque chose qui nous le permette. Et soudain, eurêka. Et si j'utilisais mon pouvoir? Il y a certainement quelque chose à ce propos dans le livre. Je l'ouvre et cherche quelques mots qui auraient survécu. Après avoir tourné et retourné les pages, je ne trouve rien. Mais ce n'est pas ça qui va arrêter une Lamiroir. Je fouille dans mon sac  , lui parfaitement sec, et en sort triomphante un stylo-plume ainsi qu'un bloc-note. Je réfléchis tout en mordillant le bout du stylo. On va faire simple. J'écris quelques mots sur le papier. Satisfaite, je les lis à voix haute.

- Chaleur, feu, bois!

Les quelques arbres autour de nous s'enflamment brusquement. Moi qui voulait un peu de chaleur, je suis servie. Sauf que je voulais un petit feu de camp, moi. Pas un feu de forêt. Quelle idiote.

Ethan était très sérieux dans le cas présent, même s’il avait dit ces quelques mots sur un ton un peu plus ironique, il n’était pas pour autant en train de se moquer d’elle. Il n’oserait pas se moquer de ses collègues tout de même ! Lui qui pourrait être victime de ce genre de choses plusieurs jours durant… Alors comme on le dit souvent « ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse ». Il n’y avait rien de plus logique à ses yeux et donc, il n’allait pas se moquer d’elle, il se contentait de dire les faits d’une façon joviale.

Ce qui ne lui allait pas vraiment, malheureusement ! On pensait toujours qu’il se payait la tête des autres, alors que ce n’était pas nécessairement le cas. La prof de français devait également se dire la même chose… Mais c’était totalement faux ! Il espérait simplement qu’elle pourrait le constater par la suite, durant ce petit moment qu’ils passaient ensemble. Après tout, Ethan était loin d’être quelqu’un de mauvais… Sauf avec les étudiants, mais il fallait bien qu’il se fasse respecter un peu de temps en temps non ? Tout à fait logique je pense, venant d’un surveillant ! Sinon bonjour le bordel.

Alors qu’il s’était proposé comme souffre-douleur pour les bibliothécaires, elle avait catégoriquement refusé sa proposition, qui était pourtant très chevaleresque de sa part. Très peu d’hommes auraient fait cela à sa place. Ils auraient tout simplement fui la queue entre les jambes et tout cela pour ne pas s’attirer des ennuis avec ces personnes aussi… Spécial allons-nous dire. Cela devait être difficile pour ces deux êtres de vivre tout le temps seul dans une aussi grande bibliothèque… Bon dans un sens, c’était de leur faute, après tout, ces personnes avaient choisi ce métier, il n’allait pas les plaindre. Tout comme lui avait choisi son métier.

Il se contentait donc d’observer, n’ayant rien à ajouter. Si elle ne souhaitait pas qu’il s’occupe de ça, alors qu’il en soit ainsi, il ne bougerait pas le petit doigt étant donné qu’elle a refusé son aide. Puis à tous les coups, elle n’aura qu’un remboursement a effectué, sans plus… Rien de bien grave en somme, ce n’était pas comme si c’était le livre le plus cher au monde ou une sottise du genre… Un objet qui n’était pas très précieux pour lui… Et pour être franc, Ethan n’avait jamais compris en quoi un livre pouvait être aussi important pour certaines autres personnes…

Ce n’était jamais que des lettres apposées sur des pages blanches à la base… Quoi qu’il en soit, ce n’était que le point de vue de ce balafré. Un avis comme un autre qui n’avait aucune importance. D’un air interrogateur, il se demandait ce que la jeune femme était en train d’essayer, après tout, il ne connaissait pas quel était le pouvoir de cette personne. Ou plutôt, il n’en avait jamais entendu parler jusqu’à présent et il n’était pas le genre de gars bien bavard… Donc il n’en avait pas la moindre idée. C’était l’une des rares zones d’ombres qu’il avait à propos de cette personne.

Mais soudainement, alors qu’elle semblait avoir cherché quelque chose dans le livre mouillé, elle se décida à prendre de quoi écrire… Un stylo et un bloc-notes, what else ? Bref, elle réfléchit un court instant, avant d’écrire sur le bout de papier, seulement trois mots. Trois mots qui allaient totalement changer le déroulement du moment qu’ils passaient ensemble. En effet, elle venait tout juste de prononcer ces mots et voilà que tous les arbres environnants prirent feu… Cela avait eu comme un effet de gifle pour le surveillant qui ne savait pas trop quoi dire sur le coup. Bon, comment faire maintenant ?

« Je veux bien qu’il fait froid mais là… C’est peut-être un peu trop ! » Il fronça les sourcils et fit lentement craquer les articulations de ses poings, fixant ensuite l’un des arbres. « Yosh, je vais les… » Il s’arrêta subitement dans son élan, se tournant vers Maud avec lenteur et surtout d’un air un peu niais, sur le coup… « En fait il vaut mieux que je ne fasse rien… Vous pourriez faire tomber une forte pluie ? Histoire d’éteindre le feu. » Avait-il demandé calmement, bien qu’une personne normal serait forcément affolée…