Lendemain de cuite. Cheveux en batailles, visage pale. Une flemme gigantesque. "J'ai pas envie de voir ces salle gosses !" Tu te lève difficilement, laisse couler l'eau sur ta peau, tu souffles. "Encore une mauvaise journée qui commence". Oui tu parles toute seule, de toute façon avec qui veux- tu parler ? Tu n'as personne et tu ne veux personne. Sûrement parce que tu arriverais pas à supporter une personne et qu'on arrivera pas non plus à te supporter. Tu t'habilles d'un t-shirt rouge avec une corne de bélier assortie d'une jupe droite noire et enfin d'une de tes incontournables paire d'escarpins rouges. Vu comme ça, on pourrai te qualifier de personne superficielle, rouge à lèvre rouge, vernis rouge. Les formes d'une Bimbo. Mais loin de là. Tu hais ces filles là. Trop nyan nyan, trop conne. Et puis ne faut- il pas s’arrêter uniquement sur l'apparence ? Heureusement que non. Enfin, quoi qu'il en soit, tu fermes la porte de ton studio miteux accompagner de tes petits cafards. Tu vas acheter un pack de bière ainsi qu'une pizza.
Arriver à Prismver, les gens te saluent enfin quelque uns, les autres ont bien compris que ça ne servait à rien et qu'il pouvait toujours espérer avoir un signe de tête en retour. Tu arrives dans ton bureau, plutôt dépotoir. Des papiers partout, des canettes de bières par dizaines parterre ou sur le bureau, des boites à pizzas entassées dans un coin de ton bureau -moisies au passage.- Quand les mouches arrivent tu les jartes ainsi que tout ces autres petites bebettes. Ta femme de ménage, enfin élève n'est pas passée aujourd'hui, elle viendra sûrement demain. Tu t'installes dans ton fauteuil en cuir, bien moelleux... Sur le quel tu t'amuses à tourner, une clope en main. La clope du matin sacré. Personne à le droit de venir de te déranger dans ce moment. PERSONNE. Enfin, c'est ce que tu espérais mais ça toque à la porte. Tu soupires. Tu ne réponds que 3 min après.
- PUTAIN, vous voulez quoi ?
Tu ne dis pas d'entrer. La porte est fermer. BIEN FERMÉ. Comme ça, si c'est pas important t'aurais pas vu la salle gueule d'un de ces gosses qui comprennent rien à rien. Tu tires sur ta clope en attendant sa réponse. Tu planifies tout ce que tu as à faire aujourd'hui. Il y a pas grand chose heureusement, t'avais pris de l'avance hier lors de tes heures perdues.
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Sujet: Re: Keep calm. Sam 12 Oct 2013 - 18:25
KEEP CALM
Deux semaines. C'était le temps pendant lequel il s'était absenté. Prismver lui avait manqué, Toby était bien obligé de l'avouer. Après tout, l'établissement solaire était bien plus joyeux par rapport au manoir de son père. Deux semaines. Cela lui avait semblé être une éternité. Son père l'avait appelé, il était rentré chez lui, en Irlande. Il souhaitait le voir à propos de l'héritage familial. Le jeune homme se fichait bien d'hériter la fortune des O'Skully. S'il avait accepté d'aller là-bas, c'était simplement pour revoir sa mère. La seule personne du manoir qu'il pouvait supporter. Maintenant, il était de retour au pensionnat. Il était bien content de revenir. L'ambiance morbide qui régnait dans la maison lui était difficile à supporter. Le pire était de voir toutes ces photos de lui et son frère accrochées aux murs. Cela ne faisait qu'attiser la haine qu'il avait envers son père.
D'un pas rapide, il se dirigeait vers le bâtiment administratif. Toby venait à peine de rentrer et il pensait déjà à retourner en cours. Mais avant cela, il devait passer au secrétariat pour justifier son absence. Une cigarette dans la bouche, il observait du coin de l’œil tous ces abrutis qui s'apprêtaient à gagner le chemin des cours. Finalement, il ne savait pas vraiment si Prismver lui avait manqué. La seule personne qui lui manquait était Hope. Sinon pour les autres, il aurait bien aimé ne jamais les revoir. Il écrasa sa cigarette par terre et rentra dans le bâtiment administratif.
Il y avait déjà moins de monde. Le secrétariat ne se trouvait plus très loin. Devant la porte, le jeune homme toqua une fois. Personne ne répondit. Une deuxième fois. Toujours rien. Agacé, Toby commença à frapper de plus en plus fort. Au bout de trois minutes seulement, il obtint une réponse de la secrétaire. Le jeune homme soupira. Elle n'avait pas l'air de vouloir recevoir de la visite. Tant pis, il rentrerait quand même. Sauf que lorsqu'il essaya de tourner le poignée et rentrer, la porte demeura fermée. Elle avait fermé la porte. Lâchant un juron, le jeune irlandais chercha dans ses poches. Depuis le temps qu'il était dans le pensionnat, il avait eu le temps de se « procurer » les différentes clés des salles du pensionnat. Après quelques instants de fouille, il trouva la clef correspondant au secrétariat et ouvrit.
Le bureau était dans un sale état. Des canettes de bière qui traînent sur le sol, des papiers qui volent partout et dans un coin des cartons de pizza qui s'entassent. Ce joyeux bordel mit de mauvaise humeur le jeune homme, lui qui aimait la propreté et le rangement. Le pire, c'était qu'elle fumait dans son bureau. Lui qui faisait un effort pour fumer tout le temps dehors. Il lui envoya littéralement son justificatif de son absence dans la figure.
« Voilà mon justificatif de mon absence, mademoiselle Ferrès. »
Le ton employé était loin d'être amical, au contraire. Sa voix était agressive, provocante. Il n'avait pas l'intention d'être aimable avec la secrétaire.
Alice serra les points, maudit soit-tu Rafael. À cause de cet idiot, la jouvencelle était convoquée chez la secrétaire. Que pouvait-elle bien dire pour plaider son innocence ? Après tout, la brune s'était battue... Néanmoins, il s'agissait que de légitime défense. En effet, son crétin de fiancé l'avait bien cherchée, alors que celle-ci aidait Mykos en mathématiques, l'italien, sans aucun scrupule, était venu lui demander de faire ses devoirs. Pour qui se prenait-il !? Et, comme si cela n'était pas suffisant, ce dernier -en partie par sa faute, s'était battu avec le polonais. Devant tant de violence, la jeune femme n'avait pas pu s'empêcher d'intervenir, en cassant le nez du pauvre blondinet. De plus, la demoiselle avait utilisé son pouvoir dans l'enceinte de l'établissement, chose qui était interdite.
Se rendant au bureau de la secrétaire d'un pas lent, Alice espérait que celle-ci serait compréhensive, et n'appellerait pas son grand-père pour l'avertir de son comportement. Si le vieil homme était mît au courant de la situation délicate dans laquelle sa petite-fille s'était fourrée, l'étudiante ne donnait pas cher de sa peau. Dans son enfance, son tuteur s'était toujours montré rude à son égard, il ne tolérait point qu'elle se comporte comme une "moins que rien", et lui avait interdit de nombreuses choses. Arrivant finalement au secrétariat, la jouvencelle remarqua que la porte était close. Elle prit donc son mal en patience en s'installant sur une chaise, pour lire l'un de ses livres préférés.
Plus le temps passait, plus la brune espérait que la secrétaire l'avait oubliée ainsi, elle serait tirée d'affaire. Cependant, son rêve fut soudainement interrompu par un jeune homme, grand et brun, à l'allure pas très aimable. N'y prétend pas attention, l'adolescente replongea dans sa lecture, avant que cette même personne frappe à la porte de plus en plus fort. Soupirant longuement, l'italienne rangea son livre et s'approcha de ce dernier, attendant une réponse de la secrétaire :
- PUTAIN, vous voulez quoi ?
Arquant un sourcil face a l'amabilité de la jeune femme, Alice garda le silence, afin de ne pas aggraver son cas. Après tout, elle n'y était pas rien ! Lorsque son camarade essaya d'entrer dans le bureau, il remarqua que la porte était fermée. Apparemment, la secrétaire ne semblait ne pas vouloir recevoir de visite... Le brun fouilla dans ses poches, avant d'en sortir un trousseau de clefs, qui était visiblement celui du pensionnat... Euh, comment l'avait-il eu ? Le regardant ouvrir la porte avec des yeux ronds, la mimique de la demoiselle ne changea point quand elle vu l'état du bureau.
Un véritable dépotoir, des canettes et des cartons jonchaient le sol, et odeur bien familière à l'adolescente emplissait ses narines... Celle de la cigarette, une effluve qu'elle ne pouvait supporter. Toussant discrètement, la fillette pensa qu'il serait peut être temps de faire le ménage, car elle ne pouvait supporter le désordre.
Pendant ce temps, le brun lui lança un papier à la figure, en s'exclamant d'un ton agressif et provocant :
- Voilà mon justificatif de mon absence, mademoiselle Ferrès.
S'avança un peu plus près du bureau, Alice poursuivit :
- Désolée de vous déranger, mais vous m'avez convoquée. Je suis Alice Di Stefano...
Soudainement, la jouvencelle commença à regretter de ne pas s'être enfuie lorsque son camarade s'était présenté.
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Sujet: Re: Keep calm. Dim 13 Oct 2013 - 23:06
Keep calm
Des clés dans la serrure. Une porte qui s'ouvre. Un jeune homme entre en mode énerver. Toi tu balances quelques jurons. Attends, il a les clés ce con ? Non ça va pas le faire. Non franchement pas. Alors qu'il te jette son justificatif d'absence dans la tête. Tes petits insectes se ruent vers lui. Tournent autour de lui comme si c'était une proie à abattre. ça lui apprendra à ce petit morveux d’être aussi désagréable avec toi. Le respect connard tu sais ce que c'est ? Toi, t'as le droit d’être la pire garce du monde avec tout les gens. Mais eux, ils n'ont pas le droit. Non. Ils doivent te respecter. ça marche comme ça. Sérieusement, là c'est trop la fête dans ton bureau, une autre petite entre et te dis que tu voulais la voir. Toi convoquer quelqu'un ? T'as pas que ça à foutre tsai. Putain, c'est encore un de ces profs qu'a été dire que tu voulais la voir. Comme si toi, tu allais te faire chier à voir une pauvre gamine qu'a tapé quelqu'un. Qu'est ce que tu en as à foutre sérieusement. Tu soupires. Oh putain qu'est ce qu'ils te font chier. Y'a vraiment des claques qui se perdent. Hurm hurm. No comment. Tu poses ton regard sur la fille. Petite, cheveux long, visage d'ange et pour combler le tout classe A. Finissant ta clope tranquillement en regardant le beau spectacle qui s'offrait à toi. Des guêpes tournaient autour du jeune homme, des petites fourmis rouge commençaient à grimper sur son pantalon. Toi tu souriais. Un sourire qui peut paraître sadique.
- Polette, Hini et toute la clique arrêtez. Merci, laissez ce pauvre petit garçon sans défense.
Provocation. Et bien quoi faut pas te chercher. Toi te laisser marcher sur les pieds ? NON. Tu refuses. En plus, elles allaient le piquer. Et qui aurait eu des emmerdes ? Toi. Alors ça va hein. T'es pas stupide pour risquer ta place ici. Même si tu es sois- disant invirable, tout peut arriver non ? Gaspiller en plus tes adorables bestioles pour un con. Sans façon. Mais sérieusement, t'aurais bien aimé lui faire bouffer quelques insectes et si il te fait chier, c'est ce qu'il va arriver. Tu ne lui adresses aucun regard. Pourquoi faire de toute façon ? L'ignorance c'est le bien.
- Assis toi là, hum ? Toby. Et redonnez moi les clés. Sinon se sera mes petites bébettes qui s'en chargeront à ma place. Et elles seront moins douce que moi, vous avez eu un petit aperçu déjà. Bon et toi la fillette. Je dois appeler qui ? C'est pas que ça me fait chier mais bon... Tel est la procédure. Et puis t'as tapé un gens c'est ça ? Il avait fait quoi ? Parce que je devrais aussi convoquer son tuteur. C'est mieux de se faire engueuler à deux non ?
Tu voyais bien que le jeune homme voulait aller en cour, alors rien que pour le faire chier, tu allais le faire attendre. Non, tu n'es pas compréhensive. Oui, tu es pas gentille. Et alors ? C'est eux qui t'ont rendu comme ça, qui t'ont brisé le peu d'humanité que t'avais. T'es pas un robot non. T'es juste une meuf qui s'en fout royal des gens et de leurs problèmes. T'es une de ces filles qui d'apparence est une bimbo alors que tu hais ces meufs là. Les gens se focalisent tellement sur l'apparence que s'en devenu un jeu pour toi. Tu décapsules une bière. La bois tranquillement les pieds sur ton bureau en faisant comme si il n'y avait personne. Comme si tu étais seule, d'ailleurs comme tu l'as toujours été.
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Sujet: Re: Keep calm. Mar 15 Oct 2013 - 19:29
KEEP CALM
Le pensionnat semblait s'être ligué contre lui afin de le mettre en colère. Toby dévisagea un instant la secrétaire puis la jeune fille qui venait de rentrer. Pour une secrétaire, elle était très mal habillée, selon lui. Habillée comme une bimbo. Cela aurait pu le faire rire. Vraiment. Il la trouvait ridicule avec ses escarpins rouges. Tournoyant les clés autour de son doigt, il jeta un regard qui se voulait effrayant à la jeune fille qui venait de rentrer. Plus petite que Toby, car évidemment, lorsqu'on frôle le mètre quatre-vingt dix, c'est difficile de trouver plus grand, des longs cheveux noirs et des yeux auburn. Elle se présenta. Il grimaça en voyant ce petit bout de naïveté. Les enfants, c'était bien ce qu'il détestait le plus. Tant d'innocence alors que lui, à son âge, il était déjà aussi sombre que la nuit. Une preuve que la vie était injuste avec certains.
Le jeune irlandais poussa un cri de rage lorsqu'il sentit quelque chose dans son pantalon. Il ne tarda pas à se rendre compte que ce quelque chose était en fait des fourmis rouges. D'affreuses fourmis rouges prêtes à le piquer. Il lança un regard noir à la secrétaire. Des insectes tournoyaient autour de lui, menaçant. Elle pensait vraiment que des choses aussi minuscules allaient l'effrayer ? Elle se trompait. Le jeune homme avait vu bien pire. Après un instant, la secrétaire parla et les insectes s'éloignèrent de lui. Ainsi, cette vile femme contrôlait les insectes. Charmant. Provocation. Toby tilta sur deux mots : pauvre et petit. De un, le jeune homme était grand et de deux, il allait bientôt hériter de la fortune la plus grande d'Irlande. Il se retint de répondre à la provocation. Si cela continuait, ça allait finir mal, il le sentait.
La secrétaire ne le regardait même pas. Ainsi, elle préférait l'ignorer. Le jeune homme se contenta de hausser les sourcils. Qu'elle fasse, donc. Elle lui demanda de lui rendre les clés. Non, cela ressemblait plus à un ordre qu'à une demande. Il regarda un instant les clés avant de reposer son regard sur la secrétaire. C'était ses clés, non ? Elle n'avait pas l'air du même avis. Lâchant un long soupir, il balança les clés sur le bureau. Il pourrait toujours les récupérer en s'introduisant dans son bureau, ce soir. La vision nocturne aide beaucoup pour ce genre de choses. Il sourit à cette idée. Par contre, il était hors de question qu'il s’assoit au milieu du bordel qui constituait le bureau. Et il était hors de question qu'il passe après cette fille. Il était prioritaire, non ? Il bouscula la fille pour lui passer devant.
« Je pense que je peux passer d'abord. N'est-ce pas ? »
Il se retourna et lança un regard meurtrier à la petite. Elle avait intérêt à acquiescer. De toutes façons, il avait une force d'intimidation incroyable sur ce genre de personnes. Et puis, ça l'arrangerait sûrement qu'il passe avant elle.
« Et vous devriez arrêter de fumer, c'est mauvais pour la santé. »
Pour appuyer ses paroles, il attrapa la cigarette de la secrétaire et l'écrasa sur son bureau. Intérieurement, il jubilait même s'il ne laissait rien paraître sur son visage. L'insolence, il connaissait bien. Toby avait beau être en A, avoir de très bonnes notes et une maîtrise de son don des plus extraordinaires, il restait désagréable.
Alice fixa longuement le jeune homme avec un air béat. Plusieurs insectes tournaient autour de lui, des guêpes, des fourmis rouges... Tous qu'une fille normale pourrait trouver effrayant. Mais pas la jouvencelle. Elle s'en fichait totalement, ce n'était pas la petite bébête qui allait manger la grosse. Soupirant longuement tandis que les bestioles s’éloignaient du brun, l'italienne fixa la secrétaire. Son style vestimentaire était plutôt... Vulgaire. Il ne concordait point du tout à son métier. Alors qu'elle s’apprêtait à s'approcher du bureau de cette dernière, Toby la bouscula afin de prendre sa place, en lui lançant un regard. Pfeuh, s'il croyait lui faire peur. Son grand-père était bien plus effrayant que lui !
- Je pense que je peux passer devant, n'est ce pas ? S'exclama-t-il
Alice esquiva un sourire hautain, tout en empêchant l’adolescent de passer en plantant ses ongles dans son bras :
- Je ne pense pas. Pour qui tu prends ? Tu penses pouvoir m'intimider aussi facilement. Dit moi mon petit, tes parents ne t'ont jamais apprit les bonnes manières ? Honneur aux femmes.
Petit... La demoiselle se sentit ridicule à l'appeler ainsi, comparé à lui, celle-ci était minuscule. Cependant, la jeune femme ne voulait pas se montrer vulgaire devant la secrétaire, qui avait visiblement très mauvais caractère. Il semblait donc préférable de ne pas aggraver sa situation.
Lâchant le bras de Toby, la fillette s'avança vers le bureau, d'un air satisfait.
- Assis toi là, hum ? Toby. Et redonnez moi les clés. Sinon se sera mes petites bébêtes qui s'en chargeront à ma place. Et elles seront moins douce que moi, vous avez eu un petit aperçu déjà. Bon et toi la fillette. Je dois appeler qui ? C'est pas que ça me fait chier mais bon... Tel est la procédure. Et puis t'as tapé un gens c'est ça ? Il avait fait quoi ? Parce que je devrais aussi convoquer son tuteur. C'est mieux de se faire engueuler à deux non ?
Fronçant les sourcils, la donzelle tâcha de se défendre du mieux possible, et au diable les bonne manières :
- Vous n'appelez personne ! Ce type est un connard, il a mérité que je lui pète le nez ! Vous n'avez qu'a appeler ses parents, laissez moi en dehors de ça.
La jouvencelle savait qu'elle avait réagit de manière un peu trop rude. Mais peu importe. De toute manière, celle-ci ne savait se contrôler lorsque la colère l'envahissait. Elle n'était pas pire que l'autre idiot, qui avait prêché que la cigarette était mauvaise pour la santé, tout éteignant celle qui se trouvait dans la bouche de la secrétaire, d'un air provocateur.
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Sujet: Re: Keep calm. Dim 20 Oct 2013 - 2:28
Keep calm
Il te regarde. Hésite. Et balance les clés sur ton bureau. Tu soupires. Putain, mais qu'est ce que t'aimerait le recadrer là ce petit merdeux. Le pire c'est qu'il sourit. En mode, un jour je les récupérais. Il a cru hein. Toi tu serais capable de les bouffer juste pour pas qu'il les reprenne. Juste pour le faire chier. Mais tu vas pas mettre ta vie en danger pour ce con. Non. Là pour l'instant il reste sur le bureau visible et quand il sera partit tu les prendras avec toi et tu les jetteras dans un lac.
Il pousse la petite. Il l'a pousse quoi devant toi. Non. Non. Et non. Tu fronces les sourcils. Pour qui il se prend. Non franchement là. Tu lui dis de s'asseoir et lui s'obstine à vouloir passer en premier. Qu'il aille se faire foutre. Tu vas prendre bien tout ton temps avec la jeune A. Qui d’ailleurs lui renvoi un truc bien méchant dans la gueule et toi t'es spectatrice. Tu rigoles. Tu te fous magistralement d'eux. ça t'exaspère en vrai.
Et là facepalm de ta part. Tu deviens livide. Une rage, une haine monte en toi. Il vient d'écraser a clope sur ton bureau. Ta clope quoi. Tu te lèves tapes les poings sur la table, une aura effrayante émane de toi. "Écoutes moi petit merdeux, le respect tu connais ou tu veux que je te le fasse bouffer ! Alors maintenant, tu vas gentiment t’asseoir et tu vas arrêter de me faire chier. " Tu souffles un bon coup, tu te rassois calmement alors que dans ta tête c'est l'anarchie totale. Oh putain ça fait du bien de se lâcher comme ça. Lui il va en baver. Tu l'as dans ta ligne de mire. Tu imagines déjà tout ce que tu peux lui faire subir.
Tu rallumes une clope. Non ce n'est PAS DU TOUT de la provocation. PAS DU TOUT. Fuck it. T'as même pas le temps de tirer une latte que la petite fille t'agresse limite. D'un air blasée tu la regardes. Elle a cru que tu allais pas l’appeler. Elle croit au père noël ou quoi. Toi, ton but dans la vie c'est de faire chier les gens pour relâcher toute cette rage que t'as en toi alors tu vas pas louper une occasion comme celle ci. "Déjà tu vas te calmer ! De deux j'en ai rien à foutre qu'il mérite que ça. Donc je vais gentiment appelez ton grand père et tu sais quoi ? Pour que t'entendes sa réaction je vais mettre ça sur haut parleur, j'aime le partage." Sourire. T'es pas gentille. t'es pas compréhensive. t'es qu'une garce qui essaye de vivre.
Tu prends le téléphone. Mode haut parleur activé. ça sonne. Une, deux. "Putain, il va répondre ce con." ça décroche. "Allo, oui bonjour?". Et tu commences un monologue en fixant la réaction de la jeune fille. "Allo, alors votre petite fille a tapé un mec pour je ne sais qu'elle raison, elle est pas foutue de me le dire et vous inquiétez pas il va payer lui aussi.". Silence. Son grand père s'énerve. Tu ne comprends même pas ce qu'il dit. Il parle une autre langue. Tu t'agaces. "Je suis anglaise, donc parlez anglais. MERCI. " Il te dit qu'elle va en baver quand elle rentrera à la maison. Il te dit qu'il faut la punir sévèrement, qu'il ne faut plus que ça se reproduise. Il te fait chier. T'en a rien à foutre de ce qu'il te dit alors tu fumes, tournois sur toi- même. Avant de lui balancer sèchement à la gueule "Bon c'est pas que j'en ai rien à foutre de ce que vous me dites mais j'ai pas que ça à faire. Je vous préviens et hop. Au revoir." Tu lui raccroches au nez. Tu regardes la fille avant de soupirer. "Putain, mais il est chiant ton grand père ! ".
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Sujet: Re: Keep calm. Dim 20 Oct 2013 - 15:12
KEEP CALM
Ridicule. C'est le premier adjectif qui lui traversa l'esprit lorsqu'il sentit les ongles de la fille se planter dans son bras. Elle pensait vraiment qu'elle faisait le poids face à lui. Pathétique. Ses paroles ne l'atteignaient pas. Non, ça l'amusait même qu'elle se défende ainsi. Toby aurait pu s'énerver et la frapper, comme il le faisait avec toutes les personnes qui tentaient de le provoquer. Au lieu de ça, il se contenta de rire et de donner une petite claque derrière la tête de la petite. Les jeunes de nos jours devenaient de plus en plus vulgaires. La secrétaire voulait appeler le tuteur d'Alice mais celle-ci s’opposait farouchement à cette décision. Les termes qu'elle employa pour se défendre confirmait sa théorie : les jeunes étaient bien de plus en plus vulgaires.
La secrétaire fulminait contre le jeune irlandais. Apparemment ça ne lui plaisait pas qu'il écrase sa cigarette sur son bureau. Il écouta d'un air indifférent ses insultes. « Petit merdeux »... Il haussa un sourcil. Le personnel avait-il le droit d'employer de tels mots ? Le jeune homme se demandait comment cela se faisait-il qu'elle ne soit pas encore viré. Avec une secrétaire pareille, bonjour l'image donnée de Prismver. Elle se rassoit. Toby s'assoit aussi. Vu comment elle était énervée, c'est quasiment sûr qu'il ne sortirait pas de son bureau avant un moment. Lui qui voulait aller en cours le plus vite possible, c'était raté. Installé nonchalamment sur la chaise, il posa ses pieds sur le bureau. Il s'étonna même de pouvoir trouver de la place sur le bureau pour ses pieds avec tout ce bordel. Vu qu'il allait rester ici un bon moment, autant s’installer confortablement.
Madame Ferrès appela le grand-père la petite. Ça sonna plusieurs fois avant de décrocher. La secrétaire expliqua la situation au tuteur d'Alice qui lui ne sembla pas apprécié. Il parlait en italien et elle ne comprenait pas. Toby sourit, amusé par la situation. Lui comprenait. La conversation fut interrompue par la secrétaire qui « n'avait pas que ça à faire ». Maintenant, peut-être qu'elle pourra daigner de regarder le justificatif de son absence et de l'envoyer en cours. Parce qu'il commençait à se lasser. Jouant avec son briquet, il demanda d'un air ennuyé :
Alice fonça les sourcils lorsque Toby lui donna une tape derrière la tête. Pour qui il se prenait lui ? Cette dernière lui jeta un regard noir, emplit de mépris. Quelle pauvre tâche ce type. L'adolescente avança ensuite vers le bureau de la secrétaire, tentant tant bien que mal de plaider sa cause. Néanmoins, ces arguments n'atteignirent pas la brune, qui garda un air blasé tout le long de sa plaidoirie. De plus, celle-ci lui répondit d'un provocateur, ce qui agaça l'italienne, mais elle ne le montra point. Après tout, elle n'était pas aussi idiote que cette bimbo.
Le téléphone sonne, une, deux fois. Et aucune réponse ne fait entendre. Soudainement, Alice se sent rassurée, peut-être que son grand père n'est pas au manoir aujourd'hui... Mais cela ne dura point longtemps. Ses espoirs se brisèrent lorsque la voix rauque du vie l'homme se fait entendre. Merda, il allait la tuer. La secrétaire commença un monologue, tandis que l'italien marmonnait des injures. Soupirant longuement, la jouvencelle pensa qu'il serait nécessaire d'attendre une visite de ses parents pour rentrer au manoir. Cette dernière n'avait pas envie de se faire frapper comme une moins que rien.
Finissant d'écouter le monologue de son grand-père d'un air agacé, le visage de la demoiselle répit son air neutre habituel lorsque que la secrétaire raccrocha en prétendant qu'elle n'avait pas que ça a faire. Enfin, les longs discours du vieil homme étaient si ennuyeux. Redressant sa tête en baillant légèrement, Alice fixa la brune d'un air satisfait. Elle espérait que son grand-père l'ait bien emmerdé. Après tout, c'est elle qui avant voulu l'appeler.
- Putain ! Mais il est chiant ton grand-père !
Et oui. Cet homme était si emmerdant. En encore, de quoi se plaignait-elle ? Comparé à Alice, celle-ci n'avait pas eu à le supporter toute son enfance. Tout en haussant les épaules, la jeune femme lui répondit, un sourire hautain aux lèvres :
- Eh oui, je vous avais prévenue de ne pas l'appeler.
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Sujet: Re: Keep calm. Jeu 24 Oct 2013 - 14:01
Keep calm
Le mec pose ses pieds sur TON bureau. Il se croit où lui ? Chez lui ou quoi. Tu le regardes avec un air meurtrier. Et ce mec là il n'a pas de culot, il joue avec son briquet en mode tranquille. Tu te lèves. Lui prends son briquet et allumes ta clope avec. "Les enfants devraient pas jouer avec ça, c'est dangereux tu sais." Provocation. Il te tape sur les nerfs, donc tu lui recraches ta toute première bouffée de nicotine à la gueule. Un jour, Mercedes c'est pas les élèves qui vont être collés mais toi. "Ah et enlève tes pieds petit con. Ici c'est MON bureau. MERCI". Il s’exécute. De toute façon il a pas le choix, ici c'est toi l'adulte responsable. Les gosses eux, t’obéissent aux doigts et à l’œil et si ça marche pas, tu leurs en fais baver toute l'année.
Tu te réinstalles dans ton fauteuil moelleux. Clope en main. Tu regardes la petite fille. Ouh, elle est pas contente. Tu souries. Et le pire c'est qu'elle sourit aussi. Mais un sourire que tu peux pas voir. Genre hautain. Beurk. Tu fronces les sourcils. "J'aime pas les gosses dans ton genre, qui sont hautains, donc si tu veux pas revenir avec Toby faire le ménage dans mon bureau, tu enlèves directes ce sourire." Big smile. You're bitch Mercedes et tu le vis bien.
Tu observes Toby. Ah oui, c'est vrai tu l'avais pas prévenu qu'il serait collé 4h, par manque de respect envers toi et qu'en plus, il devrait venir faire le ménage dans ton bureau. Tu espères juste qu'il te fera pas répéter, sinon tu vas lui faire bouffer son papier de colle.
Tu regardes l’heure sur ton ordi. Il reste que 10 min de cour. Et tu sais quoi ? Ils vont rester avec toi. Rien que pour les faire chier. T'aurais bien aimé les garder même un peu plus longtemps, mais là ça t'aurais fait chier. Déjà que tu les supportes depuis 30 min environs et qu'ils parlent dans tout les sens. Tu peux même pas jouer à ton jeux pc favori. Tcht. Il faudrait peut- être que tu regardes son justificatif d'absence ? Il te fait chier depuis tout à l'heure avec ça. Tu lis, souries. Tu comprends maintenant pourquoi il se prend pas pour de la merde. Deux semaines, limite de vacance pour un prochain héritage. Tu signes lui redonne. "En espérant que ce "pouvoir" ne te monte pas plus à la tête. Fis- tu sèchement. AH et bonne chance pour rattraper les cours."
Tu leurs demandes pas de sortir. Tu restes dans ton fauteuils, fumant ta clope. T'as rien à faire. Tout est déjà fait. Tu joues avec les clés de Toby. "BON. Etant donné qu'il ne reste que 10 min et que je ne peux absolument pas vous faire confiance. Vous allez restés jusqu'à la sonnerie". Big smile. Et t'ouvres une canette de bière. La sirote. ça sera les 10 pires minutes de leurs vies.
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Sujet: Re: Keep calm. Sam 26 Oct 2013 - 21:36
KEEP CALM
Assis confortablement, Toby jouait avec son briquet. Provocation. Il regarda d'un œil amusé la secrétaire. La voir s'époumoner contre lui l'amusait. Il s'amusa beaucoup moins lorsqu'elle prit son briquet pour allumer sa cigarette. Avant de se servir, on demande quand même. Et après, on disait que c'était lui le plus insolent. Foutaises. Elle lui souffla un nuage de fumée dans le visage. S'il ne fumait pas, le jeune homme aurait toussé. Au lieu de ça, il se contenta de chasse la fumée en secouant la main. La secrétaire lui demanda d'enlever les pieds de son bureau. Avec un grand sourire, il les enleva, non sans les avoir secoué au dessus du bureau histoire de le salir un peu. Qu'est-ce que c'était amusant d'énerver les gens.
Toby observa en silence la secrétaire crier sur la petite. Ça aurait pu continuer à le faire sourire. Seulement, la secrétaire avait choisi de l'emmerder jusqu'au bout. Elle voulait lui faire faire le ménage dans le bordel qui lui servait de bureau. Et puis quoi encore. Lui rapporter des canettes de bière et des paquets de cigarettes ? Non merci.
« Mercedes, vous êtes d'un tel humour. Je ne fais pas le ménage pour vous. Pour vous faire plaisir, je veux bien vous envoyer un homme de ménage. Moi, j'en ai les moyens. »
Le jeune homme la regarda d'un air moqueur. Elle regarda son ordinateur avant de regarder enfin son justificatif d’absence. Ce fut un soulagement pour lui. Peut-être qu'elle aurait la bonne idée de le laisser aller en cours. Il ignora ses paroles sèches et se prépara à sortir. Sauf qu'elle annonça qu'elle les garderait jusqu'à la sonnerie. Toby eut un rire jaune. C'était une affreuse blague, n'est-ce pas ? Il eut la confirmation que non lorsqu'elle se mit à son aise, sirotant une canette de bière. Dix minutes. Le temps avait l'air long, tout à coup. Il marmonna entre ses dents.
« Je me demande ce qui me retient de vous encastrer la tête dans un mur. »
Il soupira bruyamment. Que faire en dix minutes ? Il eut une idée. Pas brillante, mais cela l'occupera jusqu'à la sonnerie. Il prit une feuille et un stylo. Il commença à écrire toutes les insultes qui lui passaient par la tête. En irlandais bien sûr. Sinon, où serait le plaisir ? Cette feuille serait destiné à Mercedes. Il ne put s'empêcher de sourire. Elle ne comprendra jamais ce qui était écrit.
Alice continuait de fixer la secrétaire d'un air supérieur, même si cette dernière ne semblait pas apprécier. Elle l'aimait pas du tout, oh non. Alors si la demoiselle avait l'occasion de la faire chier, elle le ferait. Même ses menaces n'ont aucun effet, sur le rictus de la jeune femme, qui continuait de la toiser de la même façon. Pour qui elle se prenait ? A cause de cette idiote, son grand-père allait la tuer. Il était hors de question que notre amie se laisse faire. Alors que celle-ci s'apprêtait à lui répondre de manière provocante, Toby prit les devant, en lui rabattant bien le clapet. Bien fait. Finalement ce type n'était pas si désagréable. Alice faire le ménage ? Et puis quoi encore ?
- Je peux vous envoyer quelqu'un aussi si vous voulez. Même si je pense qu'il ne pourra pas faire grand chose. Cet endroit est un dépotoir.
Même regard satisfait, même rictus moqueur. L'italienne ne cherchait qu'une chose, lui rabattre son clapet. Après tout, elle n'y était pour rien si ce con de Rafael l'avait cherché. Un peu de collation n'aurait pas été de trop.
Pensant qu'elle pourrait enfin sortir de cet endroit de malheur, la jouvencelle attrapa son sac, prête à partir. Mais la secrétaire l'en empêcha, avouant que celle-ci les retiendrait jusqu'à la sonnerie. Ah non ! Que faire en dix minutes ? Même si les cours étaient aussi ennuyeux les uns que les autres, Alice préférait largement y être plutôt que rester avec cette personne détestable. Soupirant longuement, la donzelle s'assoit à nouveau.
- Merci de me faire rater mon heure de mathématiques, j'avais pas envie d'y aller.
Autant faire croire que cette situation ne lui déplaisait pas, comme ça, peut être qu'elle la fermerait. Tournant discrètement son regard vers la feuille de Toby, la jouvencelle remarqua qu'il écrivait des mots -probablement des insultes, en irlandais. La brune en reconnue quelques unes, et ne pu s'empêcher de sourire, pensant qu'elles convenaient très bien à l'image qu'elle avait de la secrétaire.
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Sujet: Re: Keep calm. Mer 30 Oct 2013 - 19:01
Keep calm
Tu tournois sur toi- même, bière en main. Ils te désespèrent. Non, franchement t'as qu'une envie c'est de les claquer. Ces petits merdeux insolents, qui se croient tout permis. C'est bien des A : Hautains, qui se sentent plus pisser. T'es une adulte. Une adulte ça se respecte. Faut que tu fasses quoi pour qu'ils ferment leurs gueules ? Que tu les dévisages ? Que tu leurs foutes du scotche sur la bouche ? Non, franchement aucun respect.
Tu perds le si peu de sang froid que t'avais en entendant leurs paroles. "Mercedes, vous êtes d'un tel humour. Je ne fais pas le ménage pour vous. Pour vous faire plaisir, je veux bien vous envoyer un homme de ménage. Moi, j'en ai les moyens." ou encore "Je peux vous envoyer quelqu'un aussi si vous voulez. Même si je pense qu'il ne pourra pas faire grand chose. Cet endroit est un dépotoir."
Ton cerveau se bloque. Tu écarquilles les yeux, les regardes d'un air mauvais, meurtrier. T'as jamais eu d'argent. T'as jamais eu les même opportunité qu'eux. T'as toujours vécut dans la merde. Et tu hais qu'on te le fasse remarquer. Ils balancent l'argent par les fenêtres ou quoi ? Comment ils osent me dire ça ? "C'est un dépotoir ouais et alors ? TA GUEULE POUFFIASSE À FRANGE. Tu vas finir par bouffer le sol et mes cafards au passage."
Ton être était en ébullition total. Des guêpes, des mouches, des frelons tout ces insectes qui une fois qu'ils sont à plusieurs te donnent la chair de poule, étaient postés soit derrière toi soit à leurs pieds. Prêt à attaquer ces personnes qui te rendaient folle de rage et t'attristaient. Eux, c'était tes gardiens. Tu touches à leurs maîtresse, ils piquent. C'était impressionnant et effrayant à voir.
Tu marmonnes des injures, t'essayes de décompresser. "Reste calme Mercedes, calme, t'as pas le droit de taper les élèves." Rire nerveux. A cet instant, t'avais juste envie de broyer leurs têtes, leurs faire bouffer tout leurs fric. Tu faisais grincer tes ongles sur le bureau. ça te décontractait mais ça émettais un bruit horripilant, vous savez ce son là qui rends fous. Tu voyais les deux jeunes crisper leurs mâchoires tellement que c'était insoutenable. Tu les voyais flipper en vue de tout ces insectes.Tu souries sadiquement en vue de ça. Aaah... ça t'apaisait tellement que tes compagnons s'en allèrent.
Double joie lorsque tu entends marmonner le jeune irlandais, il veut t'encastrer la tête dans un mur ? Mais pourquoi ne le fait- il pas ? ça tu allais directement lui répondre, bien évidemment toujours avec ton sourire qui énerve "Hum, sûrement parce que tu n'as pas le droit ? C'est aussi simple que ça. Ou à la limite, tu sais très bien que tu ne ferais pas le poids fasse à une adulte." Tu finis ta bière d'une traite. Et la jeta malencontreusement sur Toby qui écrivait tu ne sais quoi. "Oups, je voulais viser la poubelle". avant de marmonner "ça t'apprendra connard." Tu dis toujours ce que tu penses, ces mots, ces insultes sortent sans prévenir de ta bouche comme du venin.
La gamine se rassoit, soupirant. Tu échappais un petit rire. C'est tellement drôle de faire chier les gens. Tellement. Et puis là, se croyant super forte, la A, la remerciait de lui faire louper les mathématiques. Qu'est- ce que t'en as à foutre sérieusement ? C'est sa vie. Toi, t'es une égoïste, alors tu t'en balances complet, surtout que tu sais très bien que les A ont la réputation d'aimer travailler, alors qu'elle fasse pas l'hypocrite avec toi. "RIEN À FOUTRE. Inutile. Si c'est pour dire ça autant fermer sa gueule non ? Surtout que c'est dit d'une A. Mentir, c'est mal."
Tu soupires. T'avais jamais eu affaire à des gosses comme ça. Tu pouvais même en conclure que t'aurais JAMAIS de môme. Trop chiant, insolent. Tu préfères largement rester dans ton foutoir à regarder un film romantique en chialant ou en critiquant. Ouais parce qu'en plus d’être une chieuse, t'es une fille contradictoire. Bref, tu cherchais ce que tu allais leurs faire- faire pendant ces 10 mins. Enfin il ne restait que 5 min.
Illumination. Ils veulent t'envoyer des gens faire le ménage ? Hors de question, ils vont le faire maintenant, devant, toi. Alors d'une démarche assurée, tu te lèves va chercher des sac poubelles. "Débarrassez moi de ces boites de pizzas, de bières, vous serez des amours". Provocation.
Tu t'étais rassise, les observant, souriant diaboliquement, tes doigts s'entrechoquant comme Burns dans les Simpson. Tu attendais qu'ils se bougent les fesses. Mais tu savais qu'ils allaient le faire. Ils n'avaient pas le choix de toute façon. "ALLEZ au boulot". Si on pouvait te décrire en un seul mot, ça serait machiavélique.
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Sujet: Re: Keep calm. Ven 8 Nov 2013 - 21:45
KEEP CALM
Mercedes s’énerva. Toby commençait à s’habituer. Elle n’aimait pas se faire marcher sur les pieds, c’était évident. C’était amusant de penser qu’ils pouvaient avoir des points communs. Pas étonnant qu’elle ait envie de les frapper. Bien que le jeune homme n’était plus un enfant, il semblait que la secrétaire le considère ainsi. Il se contenta d’ignorer ce détail. Ses insectes volaient autour d’elle, furieux. Il n’avait jamais vraiment eu peur des insectes mais les voir tourner ainsi lui donnait presque la nausée. C’était répugnant de savoir que son pouvoir était le contrôle des insectes. Tandis qu’il écrivait toutes les insultes qui lui passaient par la tête, la jeune femme finissait sa bière. Jusque là, rien d’anormal. Sauf que cette bimbo se permit de lancer la canette sur lui. Soit disant qu’elle visait la poubelle. Il était persuadé qu’elle avait fait exprès. Il jeta un regard noir à la secrétaire et finit d’écrire.
Les minutes défilaient rapidement. Plus que cinq minutes à supporter leurs présences et il pourrait aller en cours. A cette perspective, il ne pouvait que se réjouir. Il aurait pu soupirer de soulagement. Seulement, la secrétaire décida qu’ils devraient nettoyer son bureau. Tout de suite. Elle alla même chercher des sacs poubelle, toute joyeuse. Il haussa un sourcil, avisant le sac d’un air perplexe. Elle souhaitait vraiment qu’ils nettoient. Il se leva en soupirant. Autant passer les dernières minutes qui restaient à faire une bonne action.
« C'est dommage qu'à votre âge, vous ne sachez pas faire ce genre de choses. »
Il commença à trier. La secrétaire n'avait vraiment aucune hygiène. Elle n'avait donc pas peur d'attraper des maladies. De toutes façons, il excellait dans l'art du rangement. Et que la gamine ne le traite pas de soumis, sinon il la mettrait dans un sac poubelle.