Sujet: « In Wheel's Time. » [Ft. Noel Sixte] Dim 13 Oct 2013 - 19:47
In wheels time.
« Oui. Je suis le temps. »
feat Noel Sixte
Je marchais à travers les longs couloirs. Je montais et descendais les escaliers. Je ne savais pas où j'étais. C'était étrange. Ce bâtiment contenait des pièces toutes plus ou moins étranges. Une salle remplie de miroirs. Une autre où tout était grand. Je ne savais pas vraiment où aller. Pourtant, en posant mon regard sur cette porte, je savais. Je savais qu'il fallait que j'y aille. Je sortis de ma poche ma lettre. C'était celle qu'il y a longtemps, j'avais écrite. Elle y contenait tous mes regrets, toute ma tristesse, toute ma souffrance. Je la portais toujours sur moi.
J'avançai doucement, un pas après l'autre vers cette porte. Qu'y avait-il dedans ? Encore quelque chose d'étrange ? De toutes façons, ici, tout était étrange. Tout n'allait pas comme on le voulait. Tout le monde avait un pouvoir. Un mystère de plus ou de moins, qu'est-ce que cela pouvait faire ? Et voilà, une nouvelle fois encore, je réfléchissais trop et je me posais trop de questions auxquelles je n'aurais pas de réponse. C'était toujours la même chose, de toutes façons.
Ma main se posa sur la poignée et en un soupir, je la tournai. Je poussai doucement la porte qui grinça et, en fermant les yeux, j'avançai. La sensation de tomber m'envahit et la peur vint en suivant. Lorsque ça s'arrêta, j'ouvris les yeux, craintif de savoir ce qui allait apparaître devant mes yeux. Rien. Pas dans le sens qu'il n'y avait rien du tout. Mais, il n'y avait rien d'exceptionnel. Cependant, j'avais l'impression d'avoir atteri dans un lieu qui n'existait pas. Je ne saurais le décrire, mais je n'étais pas dans le « normal » encore une fois.
Cette sensation de tomber m'avait semblé durer des heures. Lorsque je levai mon bras pour regarder l'heure, ma montre ne voulait plus marcher. Elle était restée bloquée à l'heure où j'étais rentré par cette porte, je crois. Mais ce n'était pas qu'elle. Toutes les horloges dans ce lieu étaient bloquée à la même heure.
Je courais, perdu, sans savoir ce qui se passait, tête baissée. J'avais plus ou moins peur. Plus parce que, jusque là, tout ce qui se passait ici, était dit totalement « anormal ». Moins parce que, ici, à Prismver, tout ça était « normal ». Sur quel pied danser ?
Je continuais à courir puis, au coin d'un couloir … D'ailleurs, d'où venait ce couloir ? Il venait d'apparaître, non ? Peu importe. Il y avait quelqu'un. Un garçon, je crois. Il était assez grand et semblait marcher d'un pas assuré. Du haut de mes un mètre quarante-neuf, je me sentis un peu petit. Mais, je l'interpellai quand même.
« - Hey ! S'il te plaît ! Où est-ce qu'on est ? »
Il se retourna. Il avait les yeux bruns. Les cheveux foncés, noirs, en fait. Il avait un visage fin et devait dépasser le mètre quatre-vingt. Mon complet opposé. Moi qui étais petit, blond aux yeux bleu ciel.
1 - J'ai écris en avec la première personne, finalement. 2 - Si t'as besoin de la couleur de mes paroles : #40A497 3 - Désolé, je rp comme une merde. >_<
InvitéInvité
Sujet: Re: « In Wheel's Time. » [Ft. Noel Sixte] Jeu 17 Oct 2013 - 19:54
we're lost.
oh geeezzz
Il courait, il courait. Il ne savait pas où il se dirigeait, ni comment retourner dans son dortoir. Ce jour-là, pas de chance, son pouvoir était anormalement déréglé. Noel, il le gérait super bien. Mais bizarrement, il était cassé. Une horde d'élève et de prof poursuivaient Noel partout. Faut croire que toute l'école veut le foutre au lit, c'était flatteur, mais pas au bon moment. Il courra à grand pas et put se cacher un petit moment. Il s'assit et se reposa un moment. Il avait sué à grosse goutte, c'était pas très délicat de sa part. Heureusement que sa mère lui avait prévenu de prendre des lingettes froides à tout bout de champs et là, il les avaient. Il s'essuya un peu partout et redevint frais. Alors qu'il avait fini de se lever, une fille avec des lunettes et affublée d'un sourire pas net prononça chaque lettre de son nom. Il eut un frisson dans le dos. Il courra aussi loin qu'il pouvait et entra finalement dans une chambre noire. C'était le néant. Il ne voyait presque rien. Il ne savait même pas s'il était debout sur quelque chose ou s'il flottait. Il essaya de retrouver la porte d'entré mais peine perdue, c'était comme chercher une aiguille spéciale dans une boîte d'aiguille. Il jura puis trouva que cette endroit était à peu près paisible. Autant rester ici, et piquer une somme, il se fera pas violer au moins. Il regarda un peu partout près de lui et essaya de trouver quelque chose dont lui-même ignora la chose à trouver. Il ne s'était pas douté que la porte du couloir était juste derrière lui. Cet idiot. Il entendit une voix. Une petite voix remplit de peur mais non lointain. Il sentait que quelque chose venait vers lui. Cette voix, c'était un petit garçon. Enfin, il pensait que c'était un petit garçon. Il ne faisait pas bien grand, 1M50 à peine. Noel prit le garçon pour un petit perdu. Il s'abaissa et s'habilla de son sourire le plus chaleureux. Il posa la main sur la tête du petit blond et le frotta doucement.
- T'es perdu petit ? Tu veux de l'aide ?
Mais Noel, il a encore fait une gaffe. Le garçon, c'était pas un petit, c'était un adolescent comme lui. Boulet.
Sujet: Re: « In Wheel's Time. » [Ft. Noel Sixte] Mar 5 Nov 2013 - 20:26
In Wheels Time
feat Noel Sixte
Je le voyais, il semblait me détailler, du moins, il me fixait, et ça, j'en étais sûr. D'abord, il s'abaissa vers moi et arbora un sourire que peu de gens ont. Un de ces sourires sincères qui vous réchauffent le cœur. Mais dans mon cas, ça ne me faisait rien. J'étais trop perdu pour en prendre conscience.
« - T'es perdu petit ? Tu veux de l'aide ? »
Petit. Il disait que j'étais petit. Bon, certes, je l'étais et le suis encore, mais, de là à me prendre pour un enfant … Encore que, j'ai quand même un visage très enfantin. D'accord, je l'avouais, je ressemblais vraiment à un gosse, en plus, je ne changeais pas avec le temps. J'avais l'impression de le pas grandir du tout. Et ça m'énervait profondément. Et puis … Si je voulais de l'aide ? Je ne l'avais pas interpellé pour rien non plus.
Je réalisait qu'il avait sa main posée sur ma tête. Il m'avait gentillement ébouriffé les cheveux. Mais je n'étais pas habitué à ce que l'on me touche. Je sursautai donc, un peu tard, certes, mais mieux vaut tard que jamais. Je reculai d'un pas et penchai la tête avant de lui répondre d'une voix un peu apeurée qui ne me ressemblait pas.
« - Hum … Heu … Oui. Je voudrais savoir où je suis et comment sortir d'ici. »
Je repris de l'assurance et lui souris avant de le fixer droit dans les yeux. On aurait dit qu'il avait comprit que je n'étais pas un enfant, mais bien un adolescent. Lorsque je voulus changer mon regard de direction, je réalisai que je ne pouvais plus.* Il y avait quelque chose chez lui qui m'en empêchait et je ne savais pas ce que c'était, et, au fond, ça me faisait peur.
Et puis, comme à chaque fois lorsque j'ai peur, je me suis mis à « retracer » le chemin qui m'avait fait en arriver là. Si je n'avais pas été curieux, je ne serais pas venu dans cette salle. Ou bien, si j'avais pour une fois décidé de suivre ma tête qui me disait de ne surtout pas entrer dans cette pièce plutôt que suivre mon intuition qui menait souvent à … Strictement rien. Ah, si, à me diriger vers les situations les plus embarrassantes.
Lorsque je revins à la « réalité », j'attendis tout simplement les réponses à mes questions. Et surtout, la réponse à ma question silencieuse : Comment il faisait pour attirer mon regard.
* HRP : Je savais pas si t'avais repris contrôle de ton pouvoir alors bon.
Sujet: Re: « In Wheel's Time. » [Ft. Noel Sixte] Dim 17 Nov 2013 - 16:35
Truc à dire.
oh god...
Après que Noel l'ait demandé s'il allait bien, le petit blond était un petit irrité. Sûrement le "petit" qui faisait un peu tâche. Puis la petite question idiote après le "à l'aide". 'Fin, Noel c'est un boulet, faut pas lui en vouloir quoi. Il peut-être aussi gentil que Jésus-Christ, ça en reste pas moins un idiot (et même si il est en B).
Après que Noel lui ait gentiment mis les cheveux en pagaille, il se mit à sursauter et fit un bond par derrière. Sûrement qu'il n'est pas habituer à ce qu'on le câline. Le pauvre. Il va devoir s'en faire, Noel ne peut pas résister à câliner tout et n'importe quoi. Noel, il fixait Andrew pendant ce temps. « Gngngn je veux câliner ce petit blond omg » pensait Noel tout bas. Heureusement que Andrew ne pouvait pas lire dans ses pensées, il se sentirait à côté d'un pedobear. D'ailleurs, Andrew a directement prit un visage apeuré. Noel a commencé à suer de grosses goûte. Peut-être que Andrew savait lire dans ses pensées ? Si c'était ça, il était mal barré. finalement non, Andrew ne voulait juste que poser une petite question.
- Hum … Heu … Oui. Je voudrais savoir où je suis et comment sortir d'ici.
- Haha, à vrai dire, je suis tout aussi perdu que toi, malhereusement...
C'est vrai qu'il a couru dans cette endroit comme une furie sans vraiment savoir où il va. Puis bon, on est dans le noir. Il a pas de lunette rayon-x. Dommage. Enfin, il était tout aussi perdu qu'Andrew. Il commença à regarder un peu partout sans vraiment savoir où portait son regard, juste pour faire genre devant le petit qu'il est responsable. En fait, c'est pas du tout le cas, hahaha. Finalement, il reposa ses yeux vers le petit. Il vit qu'il le fixait, mais très fort, comme s'il ne pouvait pas en détacher. Mais Noel n'a jamais douté que c'était son pouvoir qui faisait cette effet au blond. Et d'ailleurs, plus il fixait le blond, plus il comprit que c'était un adolescent. Boulet, boulet, boulet, boulet. C'était le seul mot dans sa tête.
Le blond le fixait encore et encore. ça devenait un peu gênant...
- Est-ce qu'il y a un problème ? Je ne sais vraiment pas comment sortir de cette fichu endroit !
Il ne se doutait toujours pas que c'était son pouvoir qui faisait cette effet à Andrew. Peut-être que dans quelques minutes, ils vont commencer à faire l'amour dans le noir ? Ce serait pas mal en fait.
Ferme les yeux. Non, ouvre les. Ignore le. Non, ne l'oublie pas. Argh. Mon esprit se scinde en deux. Son pouvoir est vraiment étrange, et, sérieusement, je n'en ai que faire de sa réponse. D'accord il est lui aussi perdu, mais, rien ne vaut de le regarder. Non, non, non ! C'est son pouvoir qui commence à me faire penser des choses. Combien de temps est-ce que ça fait ? Depuis combien de temps je le regarde ainsi ? Je ne sais pas exactement, j'ai perdu toutes notions du temps, ainsi que de l'espace.
« - C'est … C'est toi qui me fais ça ? Qui m'oblige à te regarder ? »
Ce n'est plus seulement un regard. C'est plus, c'est une attirance, un désir. Je comprends qu'à quatorze ans, on ait les hormones, mais pas … Pas aussi soudainement. Et en plus, le couloir est plongé dans le noir, maintenant, alors que tout à l'heure encore, il était éclairé. Seule une petite fenêtre teintée éclaire un peu pour que je puisse le « contempler » encore.
« - Est-ce qu'il y a un problème ? Je ne sais vraiment pas comment sortir de cette fichu endroit ! »
S'il y a un problème ? Evidemment. Je suis bien tenté de lui dire que là, tout de suite, c'est lui mon plus gros problème. Son don me fait peur, je n'arrive même plus à bouger mon corps, tellement ça devient, à chaque minute, chaque seconde, plus puissant. Et je suis sûr, c'est lui, c'est la seule personne que j'ai rencontrée dans ce lieu, et c'est la seule qui me fait ça. Il faut avouer, il est quand même vachement beau … Assez simple, mais cette sorte de … De naïveté dans son regard est assez charmant. Voila. Je divague encore.
Pendant que je réfléchis, que je pense à tout ça, sans que je ne m'en aperçoive, je me rapproche de lui. Je le prends dans mes bras et pose ma tête contre son torse. Et oui. Je suis petit, mais ça, on le savait déjà. Le plus inquiétant, c'est pourquoi j'ai fais ça ? Non, attendez, j'ai encore la réponse : Son don. Et c'est sans rien dire que je me colle encore un peu plus à lui.