Sujet: Re: Lolitta | Baby Sitting Mer 30 Oct 2013 - 16:39
Intégration amusante
-T'es la deuxième nana qui me fout à poil pour un jeu ... Je dois me sentir flatté ?
Seulement deux ? Amusant... Mais ce personnage est trop imbus de lui-même et cela t’agaces à haute dose ! Il croit franchement que ton but est de le voir... Nu ? Mon dieu quelle horreur ! Pas que tu sois une sainte-ni-touche mais sans ambiance, voir un homme -(ou une femme) nu n’est franchement pas intéressent.
-Et en dix minutes que vas-tu faire ?
Oula bien des choses mon coco. Il à l’air de s’ennuyer, mais pas toi. Toi tu t’amuses. Il soupira violemment pour montrer son ennuie.
-Alors ? J'attends ...
Et bien attend petit impatient. Ru rigoles intérieurement. Il n’est vraiment pas patient. Il jette sa clope même pas fini et semble trépigner sur place. Pour bien le faire patienter, tu prends une clope dans ton paquet et l’allume. Tu regardes ton chrono, plus que 7 minutes. C’est fou comme le temps passe vite.
-Tu es trop imbus de toi-même, ça m’agace.
Un ton aussi neutre que si tu annonçais la météo. Il à froid et toi tu es bien emmitoufler dans ton écharpe. C’est méchant d’un coté mais tu ES méchante. Tu lui souris.
-La patience est une vertu, j’ai cette vertu, toi non.
Voila ce qui est amusant, le fait qu’il ne possède aucune patience. Soudain c’est comme si le temps s’arrêtais, tu sens le vent sur ton visage, tes points se serrent, ta tête tourne... Tu te sens partir, la crise. Tu voudrais le prévenir, lui dire de s’enfuir mais ta voix n’est qu’un murmure à peine audible...
- Sauve-toi...
Tu tombes sur le sol et te mets à convulser sur ce toit froid. Ton crâne est comme compresser et ta respiration est saccadée. Tu es encore un peu consciente, assez pour entendre une voix. Mais impossible de décrypter ce qu’elle dit. Pouvoir incontrôlable, tu essaye de lui faire comprendre.
-Berseker.... Le berseker !
Tu as l’impression de t’arracher la voix à lui donner le nom de ton pouvoir. Trop tard, tu te relèves et serres les poings. Tu t’avances vers lui sans pouvoir te contrôler.
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Sujet: Re: Lolitta | Baby Sitting Ven 1 Nov 2013 - 21:12
Raïley Shiloh & Lolitta Wild
Babby Sitting
« Tu es trop imbus de toi-même, ça m’agace. » Imbu ? Peut-être certainement même, ça pouvait en choquer certains mais il fallait le dire : je m’aimais, et pas qu’un peu. J’aimais tout chez moi du moins physiquement car moralement il y avait des détails qui laissaient à désirer comme mon impatience légendaire qu’elle avait pris soin de souligner. Je me trouvais beau oui, ce n’était pas un crime si ? Bref, entendant un bruit sourd dans mon dos, je me retournais précipitamment pour la voir étaler sur le sol. Elle était prise de spasme, une sorte de crise épileptique. Me redressant précipitamment, je restais sur place la regardant. J’étais amorphe. Une onde de panique s’empara de moi m’empêchant de bouger peut-être dût aux séquelles psychologiques que j’avais eu lors de l’accident de mon frère. « Sauve-toi ... » J’aurais bien voulus mais mes jambes ne bougeaient plus … Essayant de desseller ce qu’elle me dit par la suite, je crus entendre le mot ‘berserker’.
Berserker ? Le manga ? Les idées plus claires, le souvenir d’élèves violents me revint. Ah, ‘ce’ berserker. Elle avait donc ce don. J’avais eu toutes les raisons du monde de me méfier. Ce pouvoir était dangereux et par-dessus tout incontrôlable pour une simple E. Fais chier, pourquoi on me l’avait confié ?! Mes jambes se réveillèrent enfin, reculant de quelques pas qu’est-ce que je pouvais faire ? En une seconde la situation avait déraillée. Alors courant vers la porte, je descendis le plus vite possible les escaliers pour chercher de l’aide, mais rien. Personne ! Alors remontant tout aussi vite, elle était toujours là sur le sol. La portant avec quelques difficultés vu qu’elle convulser, je la rentrais à l’intérieur la tenant toujours dans mes bras « Hey ! Tiens le coup ! C’est pas le jour pour me faire casser la gueule ! » Pointe d’humour pour me calmer, j’étais en fait totalement démuni. Je ne savais pas quoi faire dans ce genre de situation, ce n’était pas une simple crise. J’avais pris la décision de rester avec elle tout en sachant que j’allais passer un mauvais quart d’heure. Certes, je n’avais pas peur de prendre des coups, mais là ce n’était pas des coups « normaux » que j’allais prendre … Putain, c’était vraiment une journée de merde ! Remettant mon t-shirt j’attendais que la « bête » se réveille. M’enfuir, ou pas ? Telle était la question, mais je devais réagir vite …
Sujet: Re: Lolitta | Baby Sitting Sam 2 Nov 2013 - 14:07
Intégration amusante
-Hey ! Tiens le coup ! C’est pas le jour pour me faire casser la gueule !
Il était paniquer et toi, tu convulsais de plus belle. Tu étais dans ses bras. Tu serras les poings au maximum pour te calmer mais rien n’y fait. Ce foutu dont va te tuer un jour. Tu te crispes et ton corps devient dur. Il te lâche et tu le fixe d’un regard assassin. Dans ta tête c’est l’explosion ! Ton corps trouve des milliers de raisons de la haïr et de le frapper. S’il ne bouge pas, il va souffrir.
Tu t’avances vers lui comme un félin avec sa proie. Et là le premier coup part, rapide, violent. Tu sais qu’il y en à d’autres mais tu te déconnectes et oublis. Quand tu reviens à toi, tu as mal partout. Tes poings sont extrêmement douloureux et ton crâne est sur le point d’exploser. Tu essayes de te relever le plus calmement possible.
Tes yeux ne sont pas encore remis et tu es comme aveugles pendant quelques minutes. Assise par terre puisque tes jambes n’ont pas répondu quand tu as voulu te mettre debout, tu commences à te rappeler que tu n’étais pas seule. Soudain tu te redresses avec brusquerie, vertiges au rendez-vous. Tant pis !
-Raïley ! T’es vivant?! Raïley !
Tu sanglotes et retombes au sol, tu ne vois toujours pas correctement et tu ne sais pas si il est là ou pas, si il est blesser ou pas. Ce n’est pas ton genre de t’en faire pour les autres mais quand le Berseker prends le contrôle de toi, tu t’en veux à un point abominable. Tu entends une respiration, et tends l’oreille.
-Raïley ? C’est toi? Je t’en pris, répond moi !
Tu paniques de plus en plus et te roules en boule sur le sol froid, d’ailleurs, où es-tu ? Pas sur le toit en tout cas.
Le coup partit faisant claquer ma mâchoire. Si fort que je crus qu’elle allait se détacher, si vite que je n’eus le temps de me rendre compte de ce qui se passait. J’étais de nature violente et indomptable, je frappais fort, mais mes coups n’étaient rien à côté de ceux de cette fille. Encaissant ce coup qui me fit littéralement valsé ma tête se heurta violemment contre la paroi d’un mur, laissant alors couler ce liquide pourpre sur mon visage. Je l’avais dit … Une journée de merde ! Je ne pouvais pas me défendre, et même si je l’avais voulu je n’aurais pas pu. Elle avait la force, et quoi qu’on en dise c’était avant tout une nana. Alors certes j’étais un sacré con, mais jamais il me serait venu à l’idée de lever la main sur une gonzesse quelle qu’elle soit et quel que soit la situation.
Me relevant difficilement, essayant de reprendre rapidement mes moyens à cause du choc je la vis avancer vers moi. Lui faire entendre raison était une perte de temps. Alors que faire ? Je n’étais pas suicidaire, j’avais certes pensé à nombreuses reprises à mourir pour être « soulager » de cette vie merdique. Cependant, une personne m’empêcher de partir : ma sœur. Je ne pouvais pas combattre, juste subir … Ou fuir. Alors prenant mes jambes à mon coup, je pris le chemin des escaliers, fermant la porte derrière moi. Courant le plus loin possible d’elle pour me réfugier au rez-de-chaussée.
Essuyant le liquide rouge sur mon front qui me démangeait, j’attendais une bonne vingtaine de minutes n’entendant plus aucun fracas contre la porte sur le toit. Remontant doucement pour ne pas avoir de mauvaises surprises, je finis par ouvrir la porte apercevant la rouquine allongée au sol. Cette image fragile d’elle contrastait avec la furie que j’avais vue tantôt. Soupirant, on m’avait vraiment refilé un boulet. Elle ne contrôlait pas du tout son pouvoir, elle pouvait me refaire le portrait à cause de ses folies frénétiques. « Tu comptes me dédommager comment ? » Lui montrant l’état de ma tête. Je sentais déjà la grosse migraine arrivée …
Sujet: Re: Lolitta | Baby Sitting Mer 13 Nov 2013 - 12:51
Intégration amusante
-Tu comptes me dédommager comment ?
My gosh, tu lèves la tête et tu le vois, en vie ! Tu lui sautes dans les bras et l’embrasses partout. Tu as eu vraiment peur, et tu l’as bien amoché au passage ! Tu en es presque à pleurer tellement tu es contente. Là c’est sûre que ton image de jeune fille faussement rebelle qui est froide, va disparaître de son esprit pour toujours...
-Raïley t’es vivant, t’es vivant !
Tu es complètement euphorique. Tu le lâches parce qu’il a déjà des bleus... Tu sors de ton sac du désinfectant et de la pommade. Tu en a toujours sur toi, au cas où ton don se déclencherait. Tu as aussi des compresses mais là ça ne seras pas utile. Tu commence à vaporiser sur ses joues.
-Attention ça pique...
Ensuite petit mouchoir pour enlever la saleté et pour finir pommade anti-gonflement. Bon voilà une bonne chose de faite. Tout beau tout propre le petit Raïley ! Tu as vraiment eu peur pour lui, même si il t’agaçait à la base. Tu t’assois de nouveaux, tu t’es mise debout trop vite et ton excès de colère t’as épuisé. Sortant une cigarette de ton paquet, tu l’allumes et lui en tends une. Oui tu en avais mais c’était drôle de piquer les siennes. Tu tires une grande bouffé, mon dieu ce que ça fait du bien.
Et dire qu’on n’a pas le droit de fumer dans ce lycée normalement. Vive le règlement hein. Tu essuies tes larmes et te remaquilles. Pas question de rester en mode panda une minute de plus. Tu es tellement fatigué que tu pourrais dormir là. Bon, il faudrait penser à retourner à l’intérieur. Ça caille ici. Le vent souffle sur ton visage et tu te sens fermer les yeux. Tu te colles une nouvelle fois contre lui.
-Il faudrait penser à retourner à l’intérieur, il fait froid non ?
Tu le regardes et attends sa réaction.
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Sujet: Re: Lolitta | Baby Sitting Sam 16 Nov 2013 - 18:00
Raïley Shiloh & Lolitta Wild
Babby Sitting
A peine être entré dans son champ de vision que la demi-portion se jeta sur moi m’embrassant un peu partout. Grimaçant du fait de mes blessures sur le visage, je la laissais tout de même faire, constatant qu’elle était sincèrement soulagée que je sois en vie malgré le fait que nous nous connaissions que depuis peu. En y rependant ça devait être un calvaire pour elle d’être soumise à un pouvoir tel que le sien sans rien pouvoir faire. Subir, voilà son châtiment. Faisant du mal sans forcément le vouloir. J’avais presque de la peine pour elle, n’étant pas empathique pour un sou. Je n’étais pas froid non … En fait si, mais c’est ce que j’avais vécu qui m’avait forgé cette carapace pour me protéger. La reculant un peu pour respirer, je la laissais de nouveau faire. La petite hargneuse c’était transformer en infirmière. Elle avait tout un kit de premier soin sur elle ! Surpris en voyant ça, je mis ça sur le compte de son pouvoir. Après tout elle faisait des dégâts sans le vouloir, il fallait être équipé dans ce genre de situation. Posant mon derrière sur le sol froid, elle me soigna avec délicatesse. Grimaçant toujours un peu, - j’aimais me battre mais j’étais un peu chochotte quand on me soignait – je lui dis : « T’es petite, mais tu fais de sacré dégât ! » Sur un ton qui se voulait ironique histoire de détendre l’atmosphère, je ne voulais pas la blâmer loin de là. Certes ça m’a fait bien chier qu’elle se transforme en terminator, mais ce n’était pas de sa faute. « Merci … » Il était rare que je dise merci, mais bon elle avait pris soin de mes blessures.
Me proposant un clope que je pris sans hésitation, je l’allumais rapidement ayant besoin d’une dose de nicotine après ce qui venait de se passer. J’avais frôlé la mort nom de dieu ! Recrachant la fumée, mon regard se posa de nouveau sur elle. Comme la plupart des élèves de ce bahut, elle était fatiguée après avoir user de son pouvoir. Je connaissais ce symptôme ayant le même. Se remaquillant … Ahh les nanas ! Elle revint se blottir contre moi, me demandant si je voulais retourner à l’intérieur. Elle avait raison, il ne faisait déjà pas bien chaud, mais le soleil commençait à décliner un peu dans le ciel signe d’une heure avancée. Alors me levant en lui prenant le bras pour qu’elle me suive, je marchais pour rejoindre les escaliers descendant peu à peu les marches pour qu’on se retrouve au rez-de-chaussée. « Il n’y a pas beaucoup d’endroit où on peut squatter ici à part les salles de retenues. »
Sujet: Re: Lolitta | Baby Sitting Dim 17 Nov 2013 - 13:43
Intégration Amusante
-Il n’y a pas beaucoup d’endroit où on peut squatter ici à part les salles de retenues.
C’est vrai que, à part l’extérieur, ici on ne pouvait pas bien se poser sans crainte de réprimandes. Mais tu es tellement HS que tu prêtes à aller n’importe où du moment que c’est calme et sans personne. Tu le suis quand même, après tout, tu n’as rien à perdre.
-Vas pour la salle de retenue.
Tu descends l’escalier en silence. Une fois arrivé en bas de celui-ci, tu ouvres la porte et entre dans le couloir. Tu le traverses et te faufiles dans une salle de retenue. Elle est complètement vide, aucun adultes ni élèves... Tu prends tes aises et t’allonges au sol en prenant soin d’y étaler ta veste avant. C’est quand même plus pratique pour dormir, d’être par terre que sur une chaise. Tu lances un coup d’œil à Raïley.
-C’est toujours aussi vide ici ?
Remarquez, vu à quel point ce lycée est leste sur le règlement, pas étonnant que ce soir vide. Tu n’y étais jamais aller encore. Et là ce n’est même pas parce que tu es punie. Tu fermes les yeux et poses tes bras en forme de croix sur ta poitrine. On dirait un cadavre dans un cercueil... Mais tant pis, tu adores être comme ça, pour dormir c’est mieux. Ton paquet de cigarettes dans les mains, ça aussi c’est une habitude, tu t’endors par terre. Enfin tu somnoles, parce que le sol n’est pas très chaud.
-Ça va mieux ? Dis-tu en ouvrant un œil. Tes blessures je veux dire ?
Tu tournes la tête vers lui, tu espères qu’il n’a pas trop mal. C’est pas terrible comme première impression ça, démolir le visage de quelqu’un...
S'il y avait un endroit que je connaissais dans ce bahut c'était le couloir des salles de retenues. A croire que j'avais un abonnement hebdomadaire, car j'étais pratiquement toujours fourrer là après les cours. Dire que les profs ne pouvaient pas me blairer était un euphémisme, mais bon il ne fallait pas leur en vouloir, du moins pas trop. Je n'étais pas une tête de turc ou le vilain petit canard, j'avais également mes responsabilités là-dedans. Il fallait avouer que j'étais un cas assez difficile tant au point de vue scolaire, que sociale. C'était donc compréhensible que les profs ne pouvaient pas me blairer, et con comme j'étais je leur rendais bien.
Bref, tout ça pour dire que je connaissais bien l'endroit, si bien que je savais qu'à cette heure il n'y avait plus personne hormis les habituelles, autant dire très peu de monde. Les élèves qui y traînaient était la plupart des E, voir des D, mais jamais je n'avais vu de B et encore moins de A. Un fait qui illustrait bien les caractéristiques de chaque classe : les E étaient les blaireaux, la dernière chaîne de la pyramide. Peu glorieux, mais j'en avais rien à foutre.
M'installant sur une chaise au fond de la salle, me mettant dos au tableau de sorte de la voir dans mon champ de vision, Lolitta se coucha à même le sol. Bizarre. Ce mot revenait souvent en parlant d'elle ... La regardant sans rien, je me balançais un peu sur ma chaise. « T'es une E ... Tu t'habitueras vite à cet endroit. » C'était "normal" qu'un E passe par la case retenue au moins une fois par mois, c'était presque un rituel scolaire. Quand d'autre avait honte de passer par ici, nous on s'en foutait pas mal. Personnellement, je préférais l'ambiance des salles de retenues plutôt que celle de cours c'était beaucoup plus détendu et je pouvais me permettre de faire ce que je voulais. Je n'avais rien de particulier contre les profs, mais ils avaient le don de me faire chier.
Si elle ne m'avait pas demandé comment ça allait, je n'aurais même plus fait attention aux petites douleurs que je ressentais encore face au choc. « C'est moi qui devrais te poser la question, tu ne tiens plus debout ... Mais ça va, j'ai connu pire. » Baillant un peu, je n'attendais qu'une chose : que cette journée se termine vite ! Que je rejoigne enfin mon lit pour passer à autre chose.