Bonjour nouvelle colocataire

Cela faisait quelques minutes que tu étais dans ton cabanon avant que le petit garçon à  frimousse blonde te coupe ton moment de tranquillité. La raison de pourquoi tu étais la avant lui est simple : Tu séchais le cours du professeur Lloyd. Depuis Halloween vos disputes incessantes et les piques qu'il t'a envoyé te reste coincé à travers la gorge et on noyé ton petit cœur dans un profond chagrin d'amour, donc tu sêches pour ne plus le voir et relativiser. Poser au deuxième étage au bord de la fenêtre du cabanon tu étais la le regard perdue dans la toile de peinture que tu venais de dessiner. On pourrait s'attendre à ce que tu ais dessiner encore quelque chose de morbide et glauquissime mais non, tu avais soigneusement reproduit un rossignol percher sur un arbre. Fière de ton chef d’œuvre tu esquisses un sourire, pose tes pinceaux et ton matériel de peintre en herbe.

Tournant les talons, tu t'installes sur un tabouret observant du coin de l'oeil ton violon. Envie de jouer ? Non pas vraiment..Pourtant la musique comme la peinture serait te réconforter quelque peu...Tu te contente juste de soupirer longuement. Tu cherchais désespérément à te changer les idées mais tu avais bien du mal. Alors tu te lève mains sur les hanches, prenant la sage décision qu'il serait mieux pour toi que tu prennes l'air. Si Kelya était ici présente tu lui aurais sans doute demander de t'offrir de l'alcool pour tout oublier pendant un cours laps de temps. Malgré ton jeune âge, tu serais capable de te boire, boire jusqu'à te rendre malade pour oublier cette amour qui te hante, qui te ronge, qui te pourris jusqu'à la moelle.

Oublier. C'est tout ce que tu aimerais. Être un fantôme sans coeur ? Une chose aussi que tu désirais en ce moment...Ne plus éprouver de sentiment, rien. Peut être que te remmémorer les LMS du professeur Jor' te remonterai un peu le moral. Ce professeur...Il était ta seule porte de secours. Le seul à qui tu peux accorder pleinement ta confiance, l'unique personne qui va t'apprendera l'art de manipuler subtilement et de parvenir à ses fins sans trop pousser le bouchon trop loin, tout en savourant pleinement une quelconque victoire. Oui...tu appréciais l'attention que ce professeur te donne.  Tu as hâte de mieux le connaître et d'apprendre.

Tu descends les escaliers en tenant les extrémités de ta jupe, une fois au rez de chaussé..Qu'apperçois tu...Un gnome. Assis. Sur son lit ? Avec un lapin en peluche tout crasseux et répugnant. En train de lire ton journal intime. Oh c'est rien laissons le et sortons dehors....WAIT ! DAFUQ ? NYEH ? TON JOURNAL INTIME !!!? MAIS POUR QUI IL SE PRENDS CE MORPION AVEC SON BERET DE CHIOTTE SUR LA TETE ! PAS TOUCHE A TON JOURNAL NON MEH !!!!

Affolée, tu te précipite sur le jeunot t’emmêlant une fois de plus les pattes avec tes talons, tu te biche lamentablement la tête sur le sol. Dans un grognement de rage, tes ongles se plantent dans le bois des planches du cabanons. Qu'a t'il lu ? Tu espèrais qu'il n'avait pas lus toute les cochonneries perverses que tu écrivais sur toi et ton professeur bien aimé...T'imagine si il le dit à tout le monde La madame Enma elle veut jouer au docteur avec Mr.Aaron hihihi" Fiche et foutre ! CELA DOIT RESTER SECRET ! TU DOIS FAIRE QUELQUE CHOSE AVANT QUE CE MIOCHE AVEC SA GUEULE D'ANGE TE FOUTE DANS LA MERDE TOTAL. Tu te remet à genoux, sourire carnassier, ricanement sadique, tu détournes le visage d'un regard à faire trembler les morts, pauvre enfant, tu vas le traumatisé. En furie tu lui arraches le journal des mains, le saisis par le col, sans pitié tu lui en colle une grosse en pleine face mugissant sur lui de colère.

Co....Comment oses-tu fouiller dans mon jardin le gnome ? Il y'a intêret que tu ais rien lus sur moi et Lloyd ! Parce si tu dis un traitre mot sur nous deux, j'te jure que je te crève les yeux avec mes talons aiguilles et je te les fais bouffer ! Ok ?

D'ailleurs si Lloyd et toi était sur Facebook tu penses que votre statut entre vous serait réglée à : C'est compliqué....  Non, entre vous c'est toujours compliqué en fait.

Tu as une pensée soudaine pour le lapin trop moche qui se trouve sur son lit. Répugnant ce truc. Ton taquin tu t'adresses de nouveau au petit blond ayant la marque de ta gifle sur la joue, le jetant comme un déchet sur le parquet.

Oh...C'est un beau lapin en peluche que tu as la. Il est à toi ? Comment s'appelle t'il ? Je peux jouer avec lui ? Il a l'air si gentil...si doux...