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 Je voulais juste ma peluche...

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Anonymous
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MessageSujet: Je voulais juste ma peluche...   Je voulais juste ma peluche... 1400359500-clockMer 27 Nov 2013 - 21:48
Je voulais juste ma peluche... Sl___hetalia___sealand_wip_by_pikangie-d30xom0

Je voulais juste ma peluche...

Feat : Avril Dubois

Max : « Non, je veux pas ! Pourquoi on a ça le matin ? C'est trop tôt ! »

Et te voilà entrain de faire des caprices parce qu'on t'avais annoncé que tu avais sport demain matin et que c'était un de tes premiers cours. Tu ne voulais pas, c'était trop tôt ! Enfin, ce n'était malheureusement pas toi qui faisais les emplois du temps donc il allait falloir t'y plier, surtout que ton professeur de sport était aussi commode que ton professeur de maîtrise des pouvoirs, le Professeur Wargrave. Autant dire que tu allais bien t'amuser.
Alors, tu t'endormis assez ronchon ce soir là pour finir par te lever légèrement en retard. Heureusement que tu avais préparé tes affaires avant parce que sinon... Faisant une rapide toilette, tu pris ton petit déjeuner également rapidement, pour finir par sortir de ton cabanon avec deux sacs : ton cartable sur le dos et ton petit sac de sport avec tes affaires de rechange et ton lapin bleu qui dépassait, dans la main.
Il va sans dire que tu traînas pas mal les pieds, malgré le fait que tu ne sois pas vraiment en avance. Ce n'était pas grave, tu t'excuserais et les professeur comprendra. Enfin, tu espérais que le fait que tu sois mignon arrange les choses, comme souvent. Malheureusement, même si être petit avait plusieurs bons cotés, il y avait également les mauvais cotés c'est à dire : des plus grands qui t'embêtaient.
Le hasard avait fallu qu'aujourd'hui, votre classe : les deuxième années de classe C, ayez cours de sport avec une classe de grands élèves de classe E dont la plupart râlaient ouvertement et exprimaient leur mécontentement pour le fait de s'être déplacés. Cependant, pour le moment, tu ne pouvais pas le savoir puisque tu étais toujours en route vers le complexe sportif.
Soudain, alors que tu arrivais enfin à destination, tu entendis ta peluche tomber de ton sac. Tu te penchas pour la rattraper mais trop tard, un grand de E l'avait déjà pris et se moquait ouvertement de toi, te traitant de gamin incapable de sortir sans son doudou :

Max : « Rends moi Maxi... S'il te plait... Rends le moi... »

L'élève de E pencha alors la tête un grand sourire qui ne présageait rien de bon sur les lèvres mais il te promis tout de même de te rendre ton Maxi. Malheureusement, il fallait que tu fasses quelque chose pour lui. Tu acceptas alors sans demander ton reste puisque tu voulais absolument qu'il te rende ta peluche. Sentant le « pigeon » arriver, le garçon de E te montra alors une pièce tout en bazar en t'ordonnant de la ranger.
Pour la petite histoire, c'était le E qui avait fait l'imbécile mais il s'était fait avoir par le professeur qui lui avait demandé de ranger :

Max : « Mais je... J'ai cours moi aussi... Je vais être en retard si je... Je range tout ça.... »

Mais le garçon ne voulu rien savoir : soit tu rangeais la pièce, soit tu ne reverrais jamais Maxi ! Non ! Tu voulais revoir Maxi ! Tu voulais qu'il te rende ta peluche ! Alors tu hochas la tête, tout peureux et tout tremblant, pour te diriger ensuite vers la pièce qui était vraiment, mais vraiment, en bazar. Tu commenças alors à ranger mais il y avait vraiment des choses trop lourdes à porter.
Sachant que tu n'allais jamais y  arriver tout seul, tu commenças à sangloter dans ton coin : jamais tu ne reverrais Maxi... Ou alors il fallait que quelqu'un t'aide mais... Tu avais beau regarder autour de toi, tu voyais ta classe commencer à faire du sport puis tu vis une jeune fille de E arriver également vers vous. Oh non... Elle était de la même classe que le garçon alors elle allait sûrement t'embêter aussi..
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Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Re: Je voulais juste ma peluche...   Je voulais juste ma peluche... 1400359500-clockMer 27 Nov 2013 - 22:25
Avril, pour pas changer, était d'une humeur massacrante.

Non, décidément, Avril n'était pas des plus commodes. Mais elle savait être agréable PARFOIS... Occasionnellement... Rarement... BREF, ça lui arrivait, hein. Ouais, mais pas aujourd'hui. A force on connait la chanson : "il m'a fait chier, alors je le lui ais fait comprendre". Avril, hypocrite ? JAMAIS. Elle te le dis -ou te le "fais comprendre"- si elle pense quelque chose. Avec ses poings. Mais là n'était pas la question. La question était qu'un énième abruti avait eu l'idée génialissime de la chercher. Et le pire dans tout ça ? Elle avait pas gagné. Et non, désolée, mais Avril n'est pas Chuck Norris, elle t'explose pas par la pensée, elle peut pas faire voler les choses, elle... Sert à rien. C'est l'impression qu'elle avait. Frustrée. Elle s'était faite battre. Elle. Et elle comptait bien avoir sa revanche sur ce connard. Et elle ruminait. Et elle avait cours. De sport. Tôt le matin. Et même si elle ADORAIT se défouler, elle avait PAS ENVIE. Et elle était obligée. Pourquoi, d'ailleurs ? Les E n'en faisaient-ils pas qu'à leur tête ? N'en faisait-elle pas qu'à sa tête ? Alors pourquoi était-elle là ? Hm... Il y a de quoi réfléchir beaucoup. M'enfin, si elle ne s'était pas levé le cul ce matin là, si elle ne s'était pas pointé, ce n'aurait pas était marrant et un p'tit mioche se serait fait emmerder librement. Ouais, tu la sens arriver, Avril en mode justicière avec la cape et les collants -ridicules- ?

Non, ne parlons pas de la tenue TO-TA-LE-MENT ridicule des supers-héros. Avril n'est pas une super-héroïne, d't'façon. Les mains dans les poches, elle louchait un peu, regardant la vapeur s'échapper de ses lèvres; il faisait froid, ce qui annihilait un peu plus l'envie irrésistible d'Avril d'aller courir en cette chaleur excessive. Jor, on est en plein Sahara. Secouant sa tignasse sanglante, elle s'arrêta quelque secondes. Elle avait le sang chaud, elle aimait pas le froid. Sa classe était non loin, là-bas. Elle avait pas envie. Du. Tout. Et puis, à ce moment précis, une voix atteint ses tympans. Assommée par le froid -rappel : cette fille est HUMAINE, OUI, elle PEUT être assommée-, elle retourna lentement son regard vers la provenance du son. Ce qu'elle vit, elle ne le comprit pas tout de suite. Elle plissa bêtement les yeux, la bouche ouverte, un peu co-conne. Second éclat de voix. Le mioche semblait pleurnicher. Le grand gaillard semblait s'amuser. Il lui montrer une pièce en bordel; la personne qui avait fait ça avait dû bien se défouler. Avril eut envie de se défouler. Ses pupilles se dilatèrent et son regard se fit plus vif, comme si elle se réveillait enfin -et pour cause. Elle avait trouvé de quoi calmer sa très récente frustration. On emmerde pas les petits. Surtout quand ils sont mignons. non, cette phrase ne fait pas pedobear

▬ Et mec, t'as b'soin d'aide ?

Le type se retourna vers elle et lui offrit un grand sourire. Ce con ne savait pas qu'il venait de réveiller un véritable monstre. Avril, fille unique, en mal d'affection, qui affectionnait siii facilement les plus jeunes, même si elle affirmait farouchement le contraire. Avril qui aurait aimé avoir un frère, une soeur; bref, un cadet, et qui voyait un mioche se faire malmener. Avril, une fille qui, malgré tout ce que l'on aurait pu penser, avait horreur qu'on s'en prenne à plus petit et plus faible que soi. Et lui offrit un méchant sourire avant de lâcher :

▬ T'as l'air de t'éclater, j'peux participer ?

Et le grand con, il goba et lui sourit à son tour, la gratifiant d'un "si tu veux, sûr qu'on peut s'arranger". A cela, elle s'approcha toute guillerette avant de... Lui foutre un coup-de-boule. Le type comprit rien à sa vie. Elle avait la tête dure. Pas lui, vraisemblablement. Reprenant un peu ses esprits, il allait pour se riposter quand elle se mit à le piétiner -tu la sens, la frustration violente, là ?- et lui cracha en pleine figure.

▬ Là, tu retiendras peut être qu'on s'en prend pas aux gamins, CONNARD !

Le chopant pas la capuche de son sweat, elle l'envoya valser -et vu son état c'était pas dur- dans la salle qu'il avait déjà considérablement abîmée avant de se retourner vers le mioche. Elle n'avait pas songé une seule seconde qu'elle aurait pu lui faire peur. Elle avait sauvé un mioche, phoque. Voyant une peluche gisant non loin de ses pieds, elle la ramassa et la regarda d'un oeil surprit et un peu ébêté avant de regarder le gosse et de faire le lien. Ah. Ah.

▬ C'est à... Toi ? Euh... Tiens.

Elle lui tendis un peu maladroitement, ne sachant plus comment se comporter.
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MessageSujet: Re: Je voulais juste ma peluche...   Je voulais juste ma peluche... 1400359500-clockJeu 28 Nov 2013 - 15:50
Je voulais juste ma peluche... Sl___hetalia___sealand_wip_by_pikangie-d30xom0

Euh... J'ai pas tout compris mais... Merci...

Feat : Avril Dubois

Et tu voyais la madame arriver d'un air peureux. Si ça se trouvait, c'était une amie du garçon qui était actuellement entrain de t'embêter et elle allait l'aider. Pourtant, ce qu'il se passa était bien loin de tout ce que tu aurais pu penser. En, effet, la madame s'approcha de vous, certes, mais ne sembla pas t'avoir remarqué tout de suite : peut être que c'était une bonne chose ?
Quoi qu'il en soit, Maxi était toujours prisonnier dans les bras du garçon de classe E. La madame lui parla bizarrement et ils eurent tous les deux un début de conversation bizarre avant que la madame ne s'approche de lui et lui donne... Un grand coup de tête ?! Tu fus tellement surpris que tu eus un sursaut et eus le réflexe de te protéger en fermant les yeux : si ça se trouvait, elle allait te faire du mal aussi...
Cependant, tu ne l'entendis pas crier sur toi, mais plutôt crier sur le garçon en disant que ce n'était pas bien de s'en prendre aux gamins et elle rajouta un mot que tes parents t'avaient dis de ne pas redire parce que c'était un gros mot et les gros mots s'étaient mal et qu'il fallait pas les répétés. Cependant, tu gardas les yeux fermés jusqu'à ce que « l'orage » soit passé et que la madame reprenne une voix douce en s'adressant à toi.
Timidement, tu rouvris alors les yeux et tu vis Maxi, ta peluche en forme de lapin bleu, dans les bras de la madame. Balbutiant quelques mots, tu pris la parole :

Max : « Je... Oui, Maxi est à... A moi... Merci et... Désolé je... Je croyais que tu... Tu étais aussi venu pour... Pour m'embêter... »

Cependant, même si elle te tenais ta peluche et qu'elle te la rendais, tu n'osas pas encore aller la prendre, comme si tu avais peur que, finalement, elle ne change d'avis et qu'elle ne veuille pas te la rendre. Cependant, au bout de quelques minutes, voyant qu'elle ne ferait rien pour t'embêter, tu t'approcha doucement et tu pris ta peluche du bout des doigts avant de la ramener contre ta poitrine en souriant.
Dans la salle, ta classe continuait à faire du sport mais ils n'avaient, apparemment pas remarqué ta présence alors tu continuas de te faire discret en demandant à la madame qui t'avais si gentiment rendu Maxi :

Max : « Je... Au fait tu... Tu t'appelles comment ?... Moi c'est... C'est Max Noé Macwell mais tu... Tu peux m'appeler Max tout court... Et mon lapin il... Il s'appelle Maxi... T'as quel âge ?... Moi j'ai 13 ans et je suis... En 2ème année de classe C et toi... Tu es en quelle année ?... »

D'habitude tu aimais bien poser des questions, d'ailleurs quelques fois tu ne comprenais pas pourquoi ça agaçait les gens mais c'était comme ça. Tu n'y pouvais rien si tu étais curieux de nature. Étant un enfant, tu avais toujours soif de connaissance et tu espérais que les grands répondent à tes questions. Cependant, là, la madame ne t'inspirais pas trop confiance, même si elle t'avais sauvé et redonné Maxi.
D'ailleurs, tu te rappelas la dernière fois que Maxi était en « danger », toujours à cause des E – à croire que les garçons de cette classe ne t'aimaient pas – il y avait une madame aussi qui t'avais sauvé mais elle était en A donc, selon toi, c'étaient eux les gentils mais, apparemment, ce n'était peut être pas la vérité vraie. Maintenant il fallait peut être que tu laisse le temps à la madame de te répondre, non ?
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