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| bonjour docteur. [sarahpell] | |
| InvitéInvité | Sujet: bonjour docteur. [sarahpell] Ven 14 Fév 2014 - 9:20 | | tic toc le temps passe et il se sent mal tic toc ah seigneur qu'elle est cette douleur qui me prend ? c'est l'ennui très cher !
ne riez pas, freud se parlait tout seul. vraiment tout seul. il n'y avait ni Halina, ni Selwyn, ni Gertrude. il soupire, il soupire fort. ah. lui qui croyait qu'à prismver on ne s'ennuyait jamais. que quoiqu'il arrive il arrivait toujours quelque chose d'extraordinaire puisque toutes les personnes y trainant étaient toutes aussi farfelues les une des autres. et voilà que la chose revenait. la chose c'était son pire cauchemar, son horreur, un traumatisme, une punition, une peur. c'était l'ennui. et il pensait l'avoir chasser à tout jamais en arrivant à prismver. comme quoi, il faut rester sur ses gardes. et il soupirait.
o vie banale vie immuable vie tristement fade
lorsque freud se mettait à parler seul et essayait de faire des proses avec des rimes, c'était la cata. le moment où il se sentait dans un gouffre, dans une poubelle. et tant que personne ne venait le tirer de là, il y resterait. et si halina et selwyn ne revenait pas ? il passerait la journée à se décomposer, sur ce lit, à jeter en l'air cette balle de tennis. il s'épuisait à ne rien faire, n'est-ce pas drôle ? lui ça le faisait moyennement sourire. et il s'imaginait mort, enfin, le moment de sa mort. allait-il mourir ainsi : tuer par l'ennui ? tuer par le silence ? il se leva d'un bond comme s'il avait laisser son cul trop longtemps contre un radiateur et commença à s'activer. putain que non il se laisserait pas tuer comme un vieux à son age, il avait encore des choses passionnantes à faire. pour commencer il se posa comme une statue au milieu du cabanon, les bras croisés, réfléchissant. que pouvait-il bien faire. il claqua des doigts. il avait trouver. il allait aider une pauvre âme en perdition. edwige. il ne l'appelait jamais par son premier prénom parce que...mon dieu sarah, c'est si fade courant insipide plat commun bref ce nom ne valait rien alors qu'edwige...c'était à la fois original et particulier. et bien que sarah détestait qu'on l'appelait ainsi, freud continuait. e toute façon, il n'avait pas vu harry potter. ah sarah. c'était vraiment...comment dire ça poliment sans être cruel ? un déchet ? une minable ? une bonne à rien ? une ratée ?un pantin ? une loseur ? nooon, tout ca, c'était bien trop gentil pour exprimer le fond de la pensée de freud. non freud est un spartiate austère et sévère. on ne lui a pas apprit à être délicat avec les femmes. ni avec quelconque d'ailleurs. il ne sait pas grand chose de sarah. sauf qu'il y a eu une histoire entre elle, drew et marwin. peut-être quelqu'un d'autre, ou quelqu'un de moins, quel importance. IL SAVAIT que l'amour n'est qu'une traitresse qui nous jette dans les escaliers dès qu'elle le peut. mais comment pouvait-il comprendre ça, LUI, qui n'avait jamais connu l'amour. mais qu'importe, freud allait l'aider, il le voulait il la voulait. pas qu'il l'aime, mais vous savez, même les sdf que voyait freud dans les rues ne lui inspirait pas cet étrange sentiment, de la pitié peut-être ? c'était désagréable en tout cas. et il allait l'aider pour se sentir mieux. et oui, vous pensiez vraiment que freud allait s'intéresser à une D, plus âgée que lui en plus ? mais soyons sincères, freud était un peu intrigué. un peu. vraiment un peu. cette fille n'avait-elle aucune responsabilité ? n'était-elle pas capable de prendre soin d'elle et d'éviter les problèmes ? et en pensant à elle, il ne comprenait pas. ah. cette fille était vraiment un mystère. et en bon samaritain, il l'avait invité dans son cabanon. avec toute la bonté et la délicatesse dont il était capable de faire preuve avec ce genre de personne.
il s'effondra dans son lit et l'attendit. il espérait au moins qu'elle se dépêche.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: bonjour docteur. [sarahpell] Ven 14 Fév 2014 - 13:36 | |
C’est les poings serrés dans les poches que je descends les escaliers qui mènent au dortoir des plus jeunes. Sac sur l’épaule, talons claquant sur le lino – je soupire. Las. Agacée.
Est-ce que je me faisais chier au point d’aller lui rendre visite, à lui ? Sûrement. L’ennui était d’un mortel. Ennemi. Chaque seconde de son silence pesant faisait dériver mes pensées vers des sujets indésirables. Le problème était que je réfléchissais beaucoup trop – que ma tête se remplissait beaucoup trop vite – et que ma patience émotionnelle se limitait trop rapidement.
Mais putain. De là à aller voir Freud. Il fallait vraiment que je sois au bout du rouleau.
Oh, et puis tout était de sa faute ! Il avait fallu qu’il m’envoie ce LMS m’insultant au pire moment possible. Et puis c’était comme ça avec Freud. Il avait ce truc en lui, qui, malgré ma patience et ma tolérance légendaire –nojoke- m’agaçait terriblement. Que ce soit ses lunettes perpendiculairement irritantes ou son provoquant manque de tact, quelque chose ne passait pas. Restant en travers de la gorge.
Freud il était comme le foot, il me provoquait des envies de violences cutanées – peut être était-ce la forme volumique de sa tête d’ampoule qui me faisait affreusement penser à un ballon ? Certes, oui, il avait un prénom qui en jetait – bien plus que moi – et alors un problème ? - mais était-ce une raison suffisante pour s’approprier le droit de venir me psychanalyser la tête ?
Je ne crois pas non.
Trois pas, tourne à gauche, et me voilà la main posée sur la poignée de sa porte, sourcils froncés. Je pouvais encore faire demi-tour et lui poser un lapin des plus appropriés – mais la simple idée de retourner au fond de mon lac d’ombres et de soucis me donnait des frissons. Alors, oui, je n’aimais pas Freud. La manière dont il m’observait comme une bête curieuse me dégoûtait. Chacun de mes mouvements. De mes habitudes. Comme si le fait que de prendre un sucre et demi dans mon thé cela impliquait une frustration intérieure ou je ne sais quoi – alors oui, son seul souffle m’exaspérait mais je devais au moins lui reconnaître une chose : Lui seul arrivait à tirer ma tête hors de l’eau qui asphyxiait mes poumons en permanence. Il était un sort d’amnésie temporaire, une bouffée d’air glacée dans ce monde en feu.
Trois coups secs sur l’entrée de bois, et j’entre doucement, le cherchant d’un regard distrait, avant de le trouver avachi comme le sac - qu’il est - sur son lit. Seigneur. J’ai comme l’impression d’être en babysitting plutôt qu’en visite – foutu gamin de 15 ans incapable de se tenir. A croire que j’étais obligée de me faire son éducation à chaque fois que j’entrapercevais sa touffe de vieux pépé.
Je m’approche de lui à pas feutrés, avant de venir lui taper la tête avec un livre tout droit sorti de mon sac. Un gros livre bien épais sur lequel est marqué « Théorie de Galois » en lettres dorées.
Ce dictionnaire était ce qu’il m’avait balancé au visage la dernière fois qu’on s’était croisés, me sommant de le lire afin d’avoir accès à la vision d’un nouveau monde. Ou une connerie du genre. A vrai dire, je n’avais pas vraiment écouté. Et à défaut de m’ouvrir les portes d’un monde extérieur ce pavé avait réussi une prouesse : me faire dormir. Et ceci en un temps record.
Parce que l’étude des corps commutatifs c’est non. NON.
Regard blasé et cernes d’encre, je viens nonchalamment poser ma main sur ma hanche, la faisant basculer.
« Salut. »
Trille froide lancée au vent.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: bonjour docteur. [sarahpell] Sam 15 Fév 2014 - 13:07 | | tic toc le temps passe et il se sent mal tic toc ah seigneur mais qui entre donc c'est votre patient docteur !
ah enfin la voilà voilà la malade ! et le malade la regarde d'un air étrange, malade ? non on dirait un regard las le regard qu'on les parents incapables qui n'arrivent pas à éduquer leurs foutus rejetons. la malade n'est pas enceinte au moins ? elle n'a pas de nausées j'espère ? elle ne perd ses eaux j'imagine ? ou serait-ce la mélancolie ? la tristesse ? l'envie de se suicider ? par quel moyen ? l'acide, la corde, la fourchette ? la noyade, le feu, la glace, l'étouffement par oréos ? docteur, c'est grave. le patient avance lentement. serait-ce une jambe déboitée ? mais bon, pourquoi la malade ne parle t-elle pas ? la malade lui rend avec délicatesse son livre. freud l'examine minutieusement comme si la malade avait pu mettre une bombe ou une caméra dedans. pas d’éraflure, de pages cornées, pas de taches dedans, pas de soulignages ? non, le livre est impec. quoique, il sent une odeur désagréable. ce n'est pas l'odeur du moisi, non c'est autre chose, de désagréable pour son nez. tant pis, le livre est bon à la poubelle, et hop, freud le balance à gauche de son lit. le livre se prend le mur et finit par terre ouvert, comme une bouche ouverte qui hurle à la torture. la malade parle, elle dit bonjour. seigneur quel horrible teint, c'est à vomir. et ces cernes ! et ce regard ! ah docteur c'est grave, je le savais ! freud saute de son lit, s'approche, près, près, un peu trop près, vraiment trop près. il pose ses pouces sur les cernes du malade et masse. il observe attentivement rapproche ses yeux replace ses lunettes sur son nez hop ! il s'éloigne soudainement du malade comme si elle avait une maladie contagieuse. il hausse les sourcils et soupire. le docteur n'est pas content. non, il est blasé, oui c'est ca, elle l'a contaminée ! freud l'invite à s'asseoir sur son lit en bordel et fait de même. il pose sa main sur son menton et regarde l'autre bout du cabanon.
on dirait que ton état s'empire ed.
on dirait presque qu'il s'inquiète. ed, c'est le petit surnom péjoratif de sarah. c'est moche, c'est masculin, c'est la malade actuellement.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: bonjour docteur. [sarahpell] Sam 15 Fév 2014 - 21:57 | |
Je manque d’afficher un grand sourire cruel alors que le livre vient mourir sur le mur – s’y écrasant avant de tomber au sol avec un platitude. Oh que c’en est jouissif. J’en mouillerai ma culotte.
Et le marmot dérangé détraqué se lève, et il s’approche, et il me fixe à travers ses lunettes – d’un de ses regards en coin qui vous laisse sur place, avec un drôle de goût dans la bouche. Le reflet sur ses verres m’empêche de voir s’il me regarde vraiment ou si c’est autre chose qui l’intéresse. Un problème ? Je fronce les sourcils, et cligne des yeux, juste pour voir ses pouces – ô ses ignobles et grossiers doigts d’ado’ prépubère se diriger vers mes pupilles.
Alors c’est ça.
Je vais devenir aveugle. Il va m’énucléer à mains nues et planter mes globes oculaires sur des cure-dents pour en faire des sucettes. Quelle triste vie. Je retiens une exclamation alors que ses doigts se posent sous mes yeux, me triturant la peau. Hm. Voilà qui est gênant, j’ai la soudaine impression d’avoir affaire à un gamin avec de légers – très légers – soucis mentaux.
« Les gens répondent « Bonjour » sinon. » - au lieu de venir agresser les gens et de leur refiler une conjonctivite.
Incompréhensible, fou, il se recule comme si tout d’un coup je m’étais mise à le mordre – avant de m’inviter à m’asseoir. Je crois que mon cerveau a cessé d'essayer de comprendre Freud à partir du moment où il s'est mis en tête de me soigner. Comme il dit. M'asseoir donc. Non pas sur une chaise ou un canapé, non, sur son lit – dont les draps en désordre ne m’inspire pas du tout confiance – supeeeer l’hospitalité. Je reste debout, l’œil froid et fixe sur l’air méditatif du jeune homme.
On dirait que ton état s'empire Ed. Oh putain. Le revoilà parti avec son délire de malade et infirmière et je ne sais quoi – et son foutu diminutif plus que laid. Non mais pourquoi je suis ici en fait ?
« Freud, combien de fois est-ce que je vais devoir répéter que je ne suis pas malade avant que ça s’imprime dans ta cervelle de surdoué ? » Le soupir le plus long du monde siffle entre mes lèvres. « Et putain, arrête avec ce surnom, on dirait un nom de clebs. Tu veux quoi, que je te donne la patte ? » Fatigue, désespoir de cause - un tout qui ternit un peu mon cynisme habituel.
J’avais oublié à quel point il pouvait être éreintant – il me fait bailler d’ailleurs. Néanmoins, je viens m’asseoir à côté de lui, posant ma tête dans un de mes mains, coude sur la cuisse – posant mon regard sur son visage pensif.
Silence.
« Ah. Tes lunettes ne sont pas droites. » Je précise, un sourire moqueur sur le bout des lèvres. Bien sûr que le détail n’avait rien de choquant – mais j’étais sûre qu’il allait l’énerver. Et qu’il irait replacer ses précieuses binocles avec une sorte de frénésie agressive, tout à fait marrante à observer. Je pousse un énième bâillement que je couvre de ma main. Tous les mêmes ces intellos, il suffit qu’ils ouvrent la bouche pour aspirer tout l’oxygène de la pièce – avant de demander platement.
« En fait Freud, c’est quoi ton problème ? »
Problème, tu devais avoir un problème. Comme tous les gens qui s’intéressaient à moi. Alors, quel était le tien ?
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: bonjour docteur. [sarahpell] Lun 17 Fév 2014 - 11:12 | | tic toc toc tic
dire bonjour ? oh nononon, c'était bien trop banal de dire bonjour sarah, trop trop mortel, troptrop. voyons sarah, freud n'est pas assez minable - ou ignare - pour que le seul moyen qu'il ait de saluer une personne est de dire bêtement "bonjour". freud se gratte la nuque. il est bien embêter. si sarah n'était pas malade, elle n'avait rien à faire ici, non ? lui n'avait aucun intérêt à l'aider puisqu'elle n'avait rien, non ? il réfléchit. et merde, en une phrase, sarah vient de mettre le bordel dans sa tête. sarah sans problème, ce n'est plus sarah c'est plus la motivation d'aller lui parler de l'aborder de l'aider de l'apprécier pour le rien qu'elle est et le tout qu'elle n'est pas alors ça signifiait qu'elle n'avait plus rien à faire ici. ah, il avait envie de la mettre dehors maintenant. si même freud ne voulait plus sarah, qui voudrait d'elle ? elle semblait même reprendre du poil de la bête. elle répliquait, sifflait, aboyait, il ne manquait plus qu'elle le mordre. mais c'est vrai ce qu'elle disait. elle n'avait rien si elle n'avait rien, qui avait un problème ? freud l'ignore, il ne lui répond pas, il réfléchit. il ne comprenait pas. c'était bizarre tout de même. si elle n'avait rien si elle allait bien...c'était lui alors le malade ? le fou ? le perturbé ? on lui avait souvent dit on le lui disait toujours mais il ignorait ces gens inutiles et fades. c'était pour ça alors que tout lui semblait maussade, parce que c'était lui le malade. il penche la tête à 80°. ah ! c'est compliqué. non il était bien lui franchement. il était quelqu'un de sur et certain, déterminé, passionné - très rarement - , aimable, aimant, amical...que dire de plus ? il se voyait ainsi lui. lui. la réalité était plus moche à vrai dire.
[silence]
il oublie sarah. il oublie qu'elle est là juste à coté et qu'elle l'observe. un visiteur observant une vieille statue immobile dans un musée. elle parle. ah ! elle est encore là. ses lunettes ? il les avait oublier aussi. il les retire et les balance sur le meuble le plus proche. elle commençait à lui faire mal de toute façon. en le regardant, il a l'air d'un psychopathe qui réfléchit au sort d'une de ses malheureuses victimes. mais freud est dans son monde. sarah, ce que tu as fais, c'est pas bien. putain, freud se sent mal. il regarde méchamment sarah. c'est de sa faute SALOPE. En fait Freud, c’est quoi ton problème ? Regard vide de la part du concerné. Problème mental, problème d'ignorance, problème de socialisation, la liste est longue mais Freud s'en fiche après tout, il est très bien comme il est. Sauf que sarah joue avec des câbles électriques haute tension. le problème à freud. et une autre question difficile auquel il ne peut répondre. et de deux ! il ramène ses jambes contre lui comme pour éviter qu'une bestiole cachée sous le lit les lui bouffe. maintenant qu'il a virer ses lunettes, on les aperçoit ses cernes. mais ce sont les cernes qu'on chope lorsque l'on colle son nez à un bouquin pendant 3 heures, lorsque l'on écrit en pattes de mouches sur les devoirs à 23h, lorsque l'on passe son temps à fixer les autres sans cligner des yeux. freud se détruit lui même dans sa quête de découverte. qu'importe. il ne semble même plus avoir envie de regarder sarah. elle lui semble tout d'un coup fade. il aimerait la virer mais il sait que ce n'est pas correct. c'est la seule chose qu'il sait.
« tu dois bien avoir une idée pour me poser cette question. »
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: bonjour docteur. [sarahpell] Jeu 20 Fév 2014 - 17:32 | |
Un jour j’écrirai mes mémoires. Les gens liront ma vie dans les toilettes se gaussant grassement sur les détails les plus sordides - et la trouveront tout à fait conne et merdique. Ils riront, riront encore et toujours et s’attarderont notamment sur le fameux chapitre de ma visite amicale chez un gamin psychopathe.
Sarah arrête de penser de la merde pour te rassurer – et pour éviter de montrer que tu as peur. Parce que j’ai peur là. Un petit peu. Bon d’accord, un petit peu beaucoup. C'est comment déjà qu'on fait en cas d'agression ? On enfonce le nez dans le cerveau et on vise les cojones ? Okay, je crois que j'ai noté - je devrais pouvoir lui apprendre une toute nouvelle version l'anatomie humaine si jamais il m'en demande trop.
Le silence pesant qui s’est installé fait battre mon sang à l’envers. Souffle. L’air est devenu froid et dénué de vie – détraqueurs venant siffler aux portes de la chambre ? Je me mords l’intérieur de la joue alors que mes yeux restent placidement fixés sur le visage de Freud. Allô ? Y’a quelqu’un ? Je m’apprête à tendre la main pour venir vérifier si son âme n’a pas quitté son corps – OH MERDOUILLE. Je sursaute alors que les lunettes viennent s’écraser avec violence sur la commode, restant figée en l’air, avalant avec difficulté ma salive. Bon. Je crois que nous avons un grave problème. Je veux sortir, mais j’ai trop peur qu’il me saute dessus pour venir me manger les yeux. D’ailleurs, à la manière dont il me regarde, je suis sûre qu’il est train de décider à quelle sauce il va gober mes globes oculaires. Frisson, je viens mordre un de mes ongles de manière délibérément lente.
Calme. Tout est dans le self-control lorsqu’on joue avec de genre de bêtes blessées. Car Freud est blessé. C’est un fait, quelque chose de gravé dans chacun de ses mots, de ses mouvements, de sa chair. Il est un gamin perdu et inconscient. De ce qu’il est, de ce qu’il fait, de tout ce monde qui l’entoure et qui l’étouffe. J’aimerai l’aider, mais je ne peux pas – étant donné que je suis plus ou moins dans la même galère, et que je n’ai vraiment pas que ça à faire. Non, vraiment, je devrais partir. Partir avant de m’impliquer dans quelque chose qui me bouffera, corps et âme – énergie.
Deux battements de cœur, et je laisse de mes lèvres s’échapper un long soupir.
Voilà pourquoi tu es pitoyable Sarah. C’est parce que tu es incapable de t’éloigner des problèmes lorsqu’ils apparaissent devant toi – de manière plutôt évidente qui plus est . Attention sur le jeune homme qui s’est recroquevillé à l’autre bout du lit – je l’observe en silence, remarquant ses cernes encore plus épaisses que les miennes. Névrosé tiraillé dérangé. Au final, je suis sûre qu’on l’est tous dans ce foutu pensionnat. Le Freud fragile enfant aux insomnies chroniques s’immisce comme une vision dans mon esprit. Je ne peux pas le laisser tout seul - le laisser faire ce que je m'inflige à moi même.
Qu’on appelle ça de la pitié si on veut. Moi je crois plus en une sorte de ressemblance si éphémère qu’elle en devient triste.
Tu dois bien avoir une idée pour me poser cette question. « Tu me demandes de faire la liste de tous tes problèmes ou … ? Non parce que je peux commencer par dire que tu m’invites à prendre le thé, et que je ne vois pas l’ombre d’une tasse. Où sont les granolas merde !? » Pas que j'ai faim mais un peu quand même, faut croire que de parler d'énucléation ça m'a creusé. Voix outrée, sourire sur aux lèvres.
Je me rapproche un peu plus de lui sur le lit, gardant tout de même une distance de sécurité, et met à mon tour mes genoux contre ma poitrine. Ma tête roule sur le côté.
« Non, je voulais dire …. Pourquoi tu t’intéresses à moi ? » En particulier. Pourquoi venir observer la créature qui se débat dans la boue ? « Je suis bien d’accord sur le fait que je suis si bonne que je dois alimenter tes fantasmes - mais de là à ce que tu viennes me stalker dans les couloirs alors qu’on est même pas au même étage … »
J’ai inconsciemment chuchoté, comme pour calmer la colère froide et étouffante qui s’était emparé de lui plutôt. Berçant le gamin mal élevé d’une voix grave – comme le ferait une mère pour son enfant. Du moins je crois. Pas que j’ai eu souvent l’expérience d’avoir été rassurée quand j’étais plus jeune. Rire mélancolique. « T’es vraiment étrange, Freud. »
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: bonjour docteur. [sarahpell] Mer 26 Fév 2014 - 10:47 | | tic toc toc tic
il en a envie il veut il le voudrait se jeter la tête la première dans ses bouquins. il voudrait retourner à sa vie banale, d'il y a 20 minutes, avant qu'il harcèle sarah par lms. peut-être que ça avait été une mauvaise idée de l'inviter ? de lui parler ? de la connaitre ? de la sonder de la regarder de l'espionner de la lorgner de la critiquer ? parfois, il était mauvais de trop penser. c'est communément le syndrome de la réflexion, qui n'apparait que chez les personnes ayant une intelligence dépassant la moyenne. ou les crétins. ou les victimes. freud regarde sarah. ils sont semblables, dans le fond. on l'est tous, mais eux un peu plus. ça lui fait si bizarre cette impression. avoir un point commun avec sarah. oui, y a pas de doute, il n'apprécie pas du tout. être comme sarah. brr. quelle horreur.
« Tu me demandes de faire la liste de tous tes problèmes ou … ? Non parce que je peux commencer par dire que tu m’invites à prendre le thé, et que je ne vois pas l’ombre d’une tasse. Où sont les granolas merde !? »
[sourire]
ah sarah. tu es si drôle si pointilleuse et emmerdante. il se sent mieux le freudon. sarah a toujours l'humour qui réussissait à le décontracter et à se sentir à l'aise. pourquoi il s'intéressait à elle ? oh, il n'allait pas encore fouiller dans son amas de cervelle pour lui donner une réponse. il y pensait toujours en la voyant, aujourd'hui, il ne lui répondrait pas. mais sarah a toujours été un mystère. comme toutes les personnes du pensionnat. sarah sarah sarah. elle s'approche de lui et prend la même position que lui. ils avaient ces mêmes putains de cernes. on aurait dit le regroupement des narcoleptiques. il entendit d'une oreille sourde son auto-compliment, soit disant qu'elle était bonne et tout ça.
« merci. »
oui, un compliment. merci sarah. toi aussi tu es étrange. mais qui ne l'est pas à Prismver ? il prit son oreiller le plaça sur ses genoux et se noya dans le moelleux. aah, il devait vraiment dormir. ou se suicider.
« et drou et marwan ? »
drew et marwin crétin.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: bonjour docteur. [sarahpell] Dim 2 Mar 2014 - 20:00 | |
Oui, Freud est vraiment un gamin étrange. Pas une once de politesse, pas un signe, rien – des minutes passées à me fixer avec des yeux vides de toute âme - et voilà qu’il ouvre la bouche. Je cligne des yeux. Une fois. Deux fois. Est-ce qu’il vient de me remercier comme une personne tout à fait civilisée et intégrée ou … ? Ca me fout les poils – m’effraie fortement. Je me sens bizarre.
J’aime pas être avec des gens dont je ne peux calculer la réaction – j’ai peur qu’ils me cherchent et me trouvent, qu’ils me mettent à nu, qu’ils percent mes défenses qu’ils …
Et drou et marwan ? …. Voilà. Qu’ils fassent ce genre de choses tout à fait gavantes et horripilantes. J’avale une bouffée d’air pour éviter de foutre mon poing dans sa jolie petite gueule – frapper les gens à lunettes c’est mal. Non mais Freud, d’où viens-tu ? Es-tu seulement humain ? Je pousse de nouveau un soupir. Fatigue de mille ans qui glisse jusque dans mes os – j’ai une impression de gueule de bois alors que j’ai même pas bu. Freud est un alcool – un saoûlant naturel.
« Freud, sais-tu ce qu’est le tact ? » J’articule avec lassitude, l’arrêtant d’une main avant qu’il me donne la définition exacte du mot « tact » par Wikipédia, le Petit Robert, Larousse et tout le toutim. Je le contemple un instant, jaugeant son visage fatigué – avant d’écarter une mèche de son visage du bout de mes doigts. Y’a comme un instinct, comme un truc au fond de mon ventre qui m’intime de le protéger – instinct maternel ? Jamais de la vie, plutôt manger une cuillère de pili-pili que de me taper un gosse pareil. C’est juste que j’ai un faible pour les petits animaux abandonnés. Même s'ils se révèlent être encore plus chiants que des Furbies mal lunés. Ma main glisse, doucement, tout doucement – sentant sa peau se crisper sous ma main. Bon. Puisque je suis là, autant que je me mette au travail. C’est décidé. Sourcils froncés, je prends la décision que je regretterai sûrement pour mon existence toute entière.
Je vais éduquer la bête.
« Va y avoir du boulot. » - je grogne pour moi-même, avant de me relever du lit, regardant distraitement autour de moi, cherchant quelque chose pour m’aider, en vain. Deux pas et je me positionne face à lui, m’accroupissant et posant mes coudes sur ses genoux.
« Ecoute Freud, ça va être l’heure pour toi d’une petite leçon sur le comportement humain – et pas d’objection sinon je t’émascule sans aucune forme de pitié. Pousse pas ma générosité trop loin non plus. » - Et si tu dis que tu m’as rien demandé, je te fais avaler ton livre sur les corps commutatifs. D’un seul coup.
Grand sourire.
« Alors tout d’abord mon petit, tu vas m’apporter quelque chose à boire – car comme dit précédemment …. On n’invite pas à prendre le thé sans thé. Pigé, imbécile ? »
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: bonjour docteur. [sarahpell] Lun 3 Mar 2014 - 10:22 | | tic toc toc tic
Cette évidence, il allait tenter de se l'occulter au maximum, de pas y penser et de ne pas lui pourrir le restant de matière grise restante dans son globe sphérique. Peine perdue et très honnêtement, cela ne l'étonnait pas. Il finirait bien par lui céder un jour...Il n'y avait que Sarah pour retourner son petit cerveau lorsqu'elle lui adressait la parole, même si ce ne fut que pour de banales insultes. Il ne supportait pas de se le dire mais, à cet instant précis, il se sentit perdu. Normalement, se devrait être lui qui devrait mener la danse, mais non Sarah était maitresse des actes. Il s'était encore une fois laissé emporter par les événements. Il se donna intérieurement un coup de poing. Non, ça, ce n'était pas lui. Pourquoi autant de réflexion sur une relation aussi ordinaire ? Tu trouvais tellement malsain. Le tact ? Oui il savait. En partie. Mais pourquoi lui poser la question ? Avant même qu'il ne puisse ouvrir sa bouche, Sarah lui fit signe de ne rien dire. Peut-être s'était-elle dit que sa question était inutile. Il devrait si faire depuis, Sarah ouvrait souvent la bouche pour des futilités. Freud savoure, ça lui arrive peu souvent de savourer. Mais il laisse Sarah faire, laisse les doigts le toucher et glisser. Il ne sent pas cela comme une agression. Il ne voulait pas réagir, certainement pas après avoir vu cette étincelle dans les yeux de Sarah. Ou était-ce juste le signe qu'il devait vite remettre ses lunettes ? Plus les secondes s'écoulent, moins il regrette ses actes. En réalité, Freud n’était plus apte à saisir le degrés de ce sentiment. Un sentiment qui s’insufflait dans ses veines. A un tel point que par moment, ses tempes devenaient douloureuses. Pour lui, ce contact, il a quelque chose de neuf, de propre, d'un renouveau aussi bien pour lui que pour elle.
« Va y avoir du boulot. »
C’était étrange ce sentiment qu'il ressentait quand il était avec cette moins que rien. Elle n'avait pas le prestige de sa demi-sœur pourtant. Ni son talent à jouer des autres. Et pourtant il avait cette sensation que la vie paraissait tellement plus simple avec elle, que tous ses problèmes s’envolaient. Et dieu seul sait quel genre de problèmes il attirait. En fait là, à l’instant présent, il sentait juste bien, avec elle accroupit devant lui. Bien d’être avec elle, bien de la sentir renaitre et émerger lentement d'un gouffre qui lui était inconnu.
« Écoute Freud, ça va être l’heure pour toi d’une petite leçon sur le comportement humain – et pas d’objection sinon je t’émascule sans aucune forme de pitié. Pousse pas ma générosité trop loin non plus. »
Le charme est brisé et les tensions reviennent au galop. Qu'est-ce que Sarah avait bien l'intention de faire ? De quoi était-elle capable ? Freud fronça ses sourcils et attendit.
« Alors tout d’abord mon petit, tu vas m’apporter quelque chose à boire – car comme dit précédemment …. On n’invite pas à prendre le thé sans thé. Pigé, imbécile ? »
Rage. Colère. Frustration. Ses yeux brulaient. Presque autant que ses poings qui se serraient par vague. Une étreinte quasi carnassière. Une étreinte qui laissait présager de ses envies actuelles. Des envies de meurtre. Des pulsions qui faisaient rythmer ses gestes. Obéis Freud, c'est Sarah. Non, toute sa vie, on lui avait apprit à ne jamais obéir. Mais, lui, était-il assez fort pour refuser une chose aussi insignifiante à Sarah ? Ne lui avait-on pas appris aussi à faire tout ce qu'il fallait pour arriver à ses fins ? Et sa fin était Sarah. Tout revenait à elle, encore une fois. Pauvre jeune fille. Il se leva avec une mine de prisonnier dans le couloir de la mort et alla farfouiller à droite à gauche. Quelle salope. Rien, pas de thé. ET MERDE. Ça montait ça montaiiiit. Ça montait la colèèère. Il prit son manteau et sortit. Oui. Il laissa Sarah en plan ainsi, comme ça. Ça dura 15 minutes. Elle lui dirait qu'on ne laisse pas une jeune fille seule et blabla...Ou elle partirait pendant ce laps de temps. Oui c'était ça. Alors il traina encore plus les pieds. Et il dégusterait le thé seul. Mais à son retour, elle était là. Assise sur son lit tel une César écrasant les gaulois. Si seulement il existait un Astérix...Il vida les paquets de gâteaux dans une assiette et versa le thé brulant dans une tasse du réfectoire. Il déplaça une table et installa le tout. Il ne manquait plus qu'une petite bougie de supermarché et l'illusion était parfaite. Il s'assit auprès d'elle et avala une gorgée de thé cul sec pour se redonner une contenance. Un verre de whisky fort aurait été plus utile mais Freud n'aimait pas spécialement l'odeur de tripe que dégageait cet alcool. Mais, cela ne les aurait pas déranger ni l'un ni l'autre. Il serra la tasse. Il appréhendait le prochain ordre. Il savait qu'il y aurait une suite.
« Ensuite PRINCESSE SARAH ? »
C'était comme s'il lui crachait à la figure. Oui, y a pas à dire, à cet instant précis, il préférait la demi-sœur. Il savait que son insolence allait aggraver sa situation mais au point où il en était...Il souffla un bon coup. Sa colère était injustifiée. C'était injuste pour elle. Pour lui. Pour eux. Il était perdu.
« Qu'est-ce qu'on fait ? » murmura t-il d'un air absent. Il ne se mettait même plus à parler de manière exagérée. Sarah avait vaincu le monstre. Temporairement.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: bonjour docteur. [sarahpell] Ven 7 Mar 2014 - 17:53 | |
Et j’ai la satisfaction immense de voir son expression se décomposer – petit plaisir sadique de la mère brisant tous les espoirs de sa progéniture. Ca s’allume dans ses yeux endormis. Ca brûle.
Enfin, une réaction humaine de sa part – bien mon petit Freud. Sur mes lèvres, il y a toujours ce fin sourire, qui le défie, qui le contrôle. Tu sais Freud. Tu sais que tu dois m’obéir si tu veux changer – et tu veux changer. Arrêter ici, ce serait un échec – et tu détestes les échecs. Regard coulant sur ses petits poings qui se serrent de frustration – c’est qu’elle est fière la bête, c’est qu’elle ne veut pas se laisser faire. Mes mains se posent sur les siennes, compriment l’accès de rage. Duel de force. Nos yeux s’électrisent et se testent, nos pauvres yeux cernés et fatigués par cette vie.
Il se lève, et mon sourire s’agrandit sous la joie de la victoire. Hehehe. Gentil garçon, Freud. Si seulement tu pouvais t’activer avec le sourire, ce serait encore mieux. Des bruits dans la cuisine, et je m’assieds tranquillement sur le lit. Une jambe croisée sur l’autre – fière dame victorieuse attendant son thé. Attendant patiemment.
Patiemment. Il commence à devenir long là. « Et j’ai pas toute ma journée – » Wait, il vient de sortir ou ? Je sursaute au bruit de la porte qui se claque, avant de facepalmer avec grâce. Oh mais qui m’a collé un gamin pareil putain …. Y’a des baffes qui se perdent. Je me sens un peu seule là. Abandonnée. Un soupir, et je me laisse tomber sur le lit. Bon. Il n’y a plus qu’à compter les nombres de tâches au plafond.
… 68 …. 69 ….
La porte s’ouvre, et me voilà de nouveau posant telle une statue grecque, bien loin de la position larvaire dans laquelle je me trouvais quelques minutes plus tôt. Petit être de honte qu’est Freud, s’activant avec toute la mauvaise grâce du monde sous mon regard amusé. L’odeur du thé commence bientôt à embaumer la pièce, la rendant tout de suite plus agréable. Conviviale. Un regard lui indiquant qu’il doit s’asseoir, et nous voilà tous les deux en train de déguster un magnifique thé à l’heure du thé – ô dieu cela faisait si longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Et tout ceci dans la joie et la bonne humeur !
Ensuite PRINCESSE SARAH ? Ok. Va te faire foutre, joie, allégresse, gaieté et tout le bordel. Je prends la tasse à deux mains, avant d’en avaler une petite gorgée. Lente, très lente – prenant tout mon temps. Le thé ? Plus de l’eau chaude qu’une boisson ô combien délicieuse. C’était pas encore ça. Cependant, je fais en sorte de garder une expression neutre, afin de ne pas le décourager – mon but étant plutôt de le faire rager de mes gestes mous et flâneurs. Quelle plaie d’avoir un cerveau ultra-rapide quand les gens autour de toi sont lents, hein mon Freud ? Je ne réponds pas, le laissant mariner dans son attente fébrile et nerveuse. Qu'est-ce qu'on fait ?
C’était tellement mieux. Tellement plus doux – tellement plus avenant. Je pose ma tasse dans sa coupe, avant de le regarder avec un sourire tendre.
« Et bien …. Maintenant, on peut parler. » Je ris légèrement, allant trouver un gâteau que j’enfourne dans ma bouche, mastiquant avec difficulté. Foutue machoire – elle me fait encore mal. J’avale en silence, avant de prendre une grande inspiration. Bon.
« Concernant Drew et Marwin, c’est toujours aussi compliqué. Alors pour l’instant, j’essaie de les éviter. » Essayer. Sauf que quand l’un est dans ma chambre et l’autre dans ma future chambre – nouvelle qui avait finit définitivement de me rendre insomniaque – c’est un peu … difficile. Je crois que c'est le mot.
Je pousse un long soupir découragé, avant de tourner ma tête vers Freud. « Et toi. Tu ne te fais pas trop embêter ? Tu sais …. par …. Elle. » Angélique. J’ai du mal à cacher l’intonation dégoûtée qui meurt dans ma gorge. Ma main vient de nouveau écarter les mèches qui cachent ses yeux.
Regarde-toi Sarah, tu parles comme si tu voulais le protéger – alors qu’au fond, tu sais très bien que tu en es incapable. Il faudrait déjà que tu puisses te protéger toi-même. De toi-même.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: bonjour docteur. [sarahpell] Ven 14 Mar 2014 - 12:52 | | Vraiment. C'est quoi. Le problème. Oui, c'est quoi son problème à elle. A eux. A tous ceux qui sont aussi mentalement perturbés qu'elle. Qui se croient supérieurs. Qui. Non mais merde sérieusement. C'est chiant. Ce silence. HAA. Seigneur ça me rend fou, je vais la frapper tellement je perd la tête. Je hais le silence. C'est horrible. Ça remplit une pièce et une conversation d'un néant absolu. Et moi, ça me rend DINGUE. Oui, je vais chercher une poêle et je vais la frapper jusqu'à l'hémorragie. Ou une cravate et l'étrangler jusqu'à ce qu'elle vomisse du sang par les yeux. Ou la trainer jusque dans les cuisines et lui mettre la tête dans un fourneau brulant. O douce envie d’assassiner, tu es si douce et délicieuse en cet instant. Et oh, y avait ça aussi. POURQUOI ÉTAIT-ELLE AUSSI MOLLE CETTE PUTE. Non je ne parle pas de mon sexe, mais bien de cette pouffiasse assisse dans mon lit. Au moins quand elle partira le lit sera chaud mais Scheiße! Et voilà, je parle en allemand. C'est vraiment insupportable. Quelle connasse. Réussir à me mettre dans cet état. Putain de bonne à rien. Je lui cracherai bien mon eau brulante dans la gueule. Ou sur les yeux tiens. Et ce sourire de biatch, o seigneur. que quelqu'un vienne à prismver pour exterminer cette basse population. Et ce rire. Et cette manière de mastiquer lentement. PARLES PAAAAARLES CONNASSE je perd mon temps et j'ai une migraine à force de jurer. Ah oui Dru et Merwin. Ouioui. Intéressant. Non en fait je m'en fous. Fallait pas me souler. Oui c'est gamin. Mais osef. Comment vous dites déjà, « Chacun sa merde.» ? Délicieuse expression ouioui. Mais breef.
« Et toi. Tu ne te fais pas trop embêter ? Tu sais …. par …. Elle. »
Angélique ? Quel rapport ? On s'en fout non ? Freud trouvait toujours le conflit des demi-sœurs...emmerdant. Voilà à quoi menait l'amour et le sexe. A des gosses. Et donc à des conflits. N'était-il donc pas effrayant de voir que au moins 1/3 des pensionnaires avaient des problèmes familiaux ou étaient nés de père inconnu, ou abandonnés, ou élevé par une catin, ou tant qu'on y est un ours des montagnes. C'était quand même flippant quoi. N'y avait-il donc pas UNE PERSONNE qui soit d'une banalité épouvantable ? Il devrait faire une thèse dessus et la donner à Ruthel. Angélique. Hm.
« Concernant Angélique, c’est toujours aussi compliqué. Alors pour l’instant, j’essaie de l'éviter. »
Oui, et il était bien difficile d'éviter une furie pareille. Oui, avec Sarah et Angélique, on avait le duo de choc.
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