InvitéInvité | Sujet: TITRE RANDOM. pv anabeth Sam 8 Mar 2014 - 2:24 | |
♔ ANABETH & ARTUS life is too short to even care at all Ce matin. Tu avais trouvé anabeth avec un pack de bières, tout sourire. Et nemesis est arrivé. Fin du rêve. Alcool condamné au bureau des surveillants – tu les soupçonnes même de le consommer en ce moment-même, cette bande de profiteurs. « A midi, on va les rechercher, nos putain de bières. ». Encore une de tes brillantes idées. Et te voilà dans ta cabane, à enfiler une veste ainsi qu'un bonnet noirs, tel l'acteur principal d'un film d'espionnage. Le moment où tu te prépares un sandwich bacon-poulet-fromage-tomates-oeuf est exclu. Un regard à ta montre. Tout le monde devrait être au réfectoire.
Tu rejoins bien vite le rez-de-chaussée, qui semble quasi-désert. Plaqué contre le mur, à droite du débouchement du bâtiment administratif, tu mords déjà dans ce qui te sert de déjeuner et te penches pour pouvoir constater l'absence ou la présence d'un quelconque adulte. Mais à peine y jettes-tu un coup d’œil que tu perçois un bruit de pas derrière toi. Aussitôt, tu te retournes d'un geste vif. « GXHGBDHGB. ». Et tes prunelles rencontrent celles d'anabeth, tandis qu'un morceau de tomate menace de quitter tes lèvres.
Tu l'observes ainsi quelques instants, abasourdi, avant d'avaler le fruit. « NON MAIS CA VA PAGSFHSFB-CHUUUT. ». Et tu plaques la paume de ta main sur ses lèvres, sans qu'elle n'ait pu en placer une. Tu entends des talons claquer contre le sol. Et ce n'est pas anabeth. Ta première pensée est donc : KERSTIN, KERSTIN, KERSTIN – oui parce que c'est vrai que la seule femme du personnel c'est kerstin, quelle logique implacable. Alors, sans la moindre réflexion, tu accours en saisissant le poignet d'anabeth, et te jettes littéralement dans la pièce la plus proche, soit les toilettes.
Par chance, personne n'y traîne. Il n'y a donc aucune chance qu'on vous voit étalés sur le sol comme des cons, anabeth affalée sur toi malgré elle – et ton bras levé pour sauver le sandwich. Et le pire dans tout ça, c'est sans doute ton rire chassant le silence. Ça te fait rire. Parce que c'est con et risqué, mais ça te plaît. Pouffant, tu te redresses. « Ça va? ». Question idiote. Un type a quand même gueulé en la voyant, pour ensuite vouloir la faire taire alors qu'elle n'y est pour rien, pour enfin l'entraîner dans sa chute dans les w.c du pensionnat. Bien bien.
Tu l'aides à se relever, lui adressant un léger sourire. Et lorsque tes doigts se détachent des siens, tu lui tends ton sandwich débordant, dans un haussement d'épaules. « T'en veux? ». Grand moment de générosité. T'as presque déjà envie de le reprendre en disant « nan en faite nan il est à moi ». Mais tu t'abstiens, jetant rapidement un regard à la porte. « Après on y retourne, genre mission commando, c'est super important. ». Évidement, ce sont des bières dont il s'agit. « Et si on croise quelqu'un dans le bâtiment...fuis et ne regarde pas derrière toi. ». Tu émets un léger rire. « Nan, je déconne, on va dans le secrétariat. C'est où on risque le moins de se faire défoncer – ..quoique. Ok? ». C'est de suite moins classe. « Bon, on y retourne. ».
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