On ne déconne pas avec les chinois.

Invité**Invité**

Elle lui avait demander service, et il l'avait renvoyé.
Les mains dans les poches de son pyjama, un bonnet aux couleurs criardes vissé sur la tête et un air bougon collé au visage, Mee n'avait pas la forme. Sans chichi ni nana, il lui avait refusé, simplement, sa demande, sous les frissons qui avaient parcouru sa peau blanchâtre lorsque ses yeux parcoururent le lms. L'air grincheux, il froissa le bout de papier et le jeta sous son lit. Tout ce qui finissait sous le lit de Mee, avait le don de le renfrogner. Il s'affala dans son lit tel un gracieux morse, l'air ailleurs, l'index qui tapait en rythme sur le drap, avant de changer de position, menton planté sur ses bras croisés, il poussa un profond soupir ; son souffle chaud fit virevolter la mèche noire qui reposait sur son nez...Non, clairement, Mee n'allait pas bien. Les bras croisés derrière sa tête, il admirait le plafond de sa chambre. Ce plafond dur, froid et glacé… Les draps étaient défaits ; sous le coup d'une émotion quelconque. Comme ce petit quelque chose qui s'était brisé au plus profond de Mee. Envolée la bonne humeur, envolé le petit sourire espiègle, envolé le charme de Mee.

Mee l’entend. Il entend son cœur battre, au chaud dans sa poitrine. Il entend et ça résonne partout dans son cerveau, et même dans cette chambre. Ça cogne dans sa tête et dans ses oreilles, ses yeux brulent. Il pousse un profond soupir, tentant vainement de repousser les larmes qui surgissaient. Elles étaient brulantes et salées. Comme il avait horreur de ces moments douloureux de silence où il laissait un rien l'atteindre. Il avait eu l'habitude pourtant au cours de sa vie, de subir les coups acérés des mots bien placés. Mais, il avait cédé ici. Pour une broutille, sortie de la bouche d'une bonne amie.

Il s'enroula dans ses draps froissés, comme un petit enfant qui a peur du noir, et renifla bruyamment, attendant avec difficulté que Morpheus l'assomme. Mais ce dernier n'avait pas envie d'accorder un profond sommeil à Mee. Le monde était trop injuste.
Et Mee pour la première fois, se trouva terriblement con.

pardon c'est ultra kk qwq

Invité**Invité**

Il fallait s'y atteindre : "Un jour, Adèle, ton cynisme te retombera dessus !"... Elle n'aurait pas pensé que cela serait un ami qui le lui reprocherait.
Quand elle avait reçu le lms, sa gorge s'était nouée. D'abord, elle s'était demandé ce qu'elle avait fait de travers, ce qui pourrait justifier une telle réponse. Elle s'était repassé les dernières journées dans sa tête afin de trouver un éventuel indice, mais elle dû se rendre compte que le problème venait du lms en lui-même. Un peu trop susceptible, Mee ? Ou alors c'était elle qui manquait de tact ? La jeune fille soupira. Elle devait faire plus attention, tout le monde n'était pas comme Lise. Tout le monde n'acceptait pas ses petites piques taquines, ses blagues lourdes et ses jeux de mots et conte-sens douteux. Elle n'avait pas envie de se brouiller avec un ami pour quelque chose d'aussi ridicule. Elle devait lui parler, s'excuser, trouver quelque chose à dire.

Sur le trajet qui mène aux dortoirs des plus âgés, Adèle s'était reformulé des dizaines de fois ce qu'elle pourrait lui dire. Elle était navrée, elle ne pensait pas que ça le vexerait, elle avait écrit ça sur un coup de tête. Puis s'il était de meilleur humeur, lui reformuler son projet ? Mine de rien, elle aurait bien aimé le former, ce club d'arts. Et elle aurait aimé qu'il partage son enthousiasme. Mee d'habitude si gentil... Quand elle avait reçu son message, elle s'était sentie mal. Cela ne lui ressemblait pas. Elle l'avait froissé.

Elle toqua à la porte. Pas de réponse. C'était ouvert. Elle se glissa silencieusement dans la cabane. S'il n'était pas là, elle pourrait toujours demander à ses colocataires où il était ou lui laisser un message. Adèle se dirigea vers la chambre de Mee. Elle entre-ouvrit la porte.

Elle était surprise, elle se sentit gênée. Le chinois s'était emmitouflé dans les couvertures en sanglotant. Adèle n'avait pas l'habitude de voir des garçons pleurer, pas l'habitude de le voir. Elle était mal à l'aise, toutes ses belles phrases auxquelles elle avait réfléchi tombaient à l'eau. Ce n'était pas le moment. Elle n'aurait peut-être pas dû s'introduire ici... Adèle s'approcha de lui, elle ne savait que dire, que faire. Elle n'avait jamais vraiment été douée pour consoler les gens.

« Eh... Je... C'est à cause de moi que tu es dans cet état ? »

Elle était intimidée, elle avait l'impression de ne pas être à sa place.

« Excuse-moi... »

HRP : le code viendra. flemme.

Invité**Invité**

On toqua. Une fois, deux fois, combien de fois? Mee n'avait pas envie de répondre. Sa bouche était bien trop sèche pour avoir l'envie, la force et la possibilité de décrocher une quelconque réponse. Et s'il avait put, sa voix aurait été cassante, souffrante, brisée. Et puis non, il n'avait pas envie. Pas envie de se lever, pas envie de quitter les draps chauds mouillés de ses larmes, pas envie d'ouvrir la porte, pas envie de faire quelque chose. Juste l'envie de rester là, emmitoufler dans cette couette, comme un hamster dans un abri. Ça le faisait chier. Il avait horreur de faire ça. De faire comme les autres. De se comporter comme une enfant capricieux qui ne pense qu'à soi. Sa mère avait pourtant tout fait pour qu'il ne finisse pas ainsi. Faut croire que Prismver et la belle France l'avait changer.

On entre. Super. C'était du viol d'entrer chez les gens. Et plus couramment appeler une infraction aussi. Il ne voulait pas se retourner. Si cette personne voulait lui voler ses stylos, qu'elle le fasse et vite, il n'avait pas envie de réagir. Mais cette personne ne partait. Elle ne voulait pas. Donc, elle voulait quelque chose. Les pas s'approchaient. Mee sera sa couette entre ses doigts. Ne voulait-on donc pas le laisser mourir en paix aujourd'hui ?
Adèle. C'était elle. Il ouvrit grand ses yeux. Elle voulait l'achever c'est ça. Elle le haïssait et elle venait l'achever.

« Eh... Je... C'est à cause de moi que tu es dans cet état ? »

Mee n'avait pas envie de bouger. La réponse coulait tellement de source après tout. On ne voyait pas Mee pleurer quand on l'insultait directement, quand on le frappait, quand on l'humiliait. Mais il ne pouvait pas accepter les petites blagues clichés venant de ses proposes amis. Mais elle s'excusa. C'était trop mignon. La petite voix, la phrase en suspens. C'était trop mignon, vraiment. Le dire près de son oreille, en le câlinant, aurait été le must du must.
Il a chaud, il a froid. Il grimace, claque des dents. Il tend le bras, mécaniquement pour retirer ses draps qui deviennent ses chaines qui l'entravent. Elle s'était excusée, que demander de plus ?

Embrasses-moi.

Ça avait claqué dans l'air comme un coup de tonnerre.
Orage malicieux et électrique qui vient frapper ton cœur et ton corps, boum, la tension est trop forte, palpable et insupportable.
Putain, tu l'avais pas vu venir celle là mon enfant. Voilà que Mee délirait. Non, il était bien sérieux. Il la fixait dans le noir de l'iris, avec ce regard bien trop sérieux, bien trop inquiétant, qui ne correspondait pas à Mee. Il lui saisit le visage entre ses douces mains. Elle était si jolie Adèle, tellement adorable. Pas étonnant que des idées étranges lui traversaient l'esprit.

Adèle.

Ce prénom, juste ce prénom, prononcé de manière si douce et délicate, c'était trop effrayant. Tu souris Mee et tu la regardes. Elle était vraiment jolie Adèle quand elle s'excusait. Tu rapprochais ton visage. Elles étaient vraiment trop délicieuses ces lèvres vierges. Tu t'approchais encore un peu trop. Ça te gênait vraiment. Tu n'avais qu'à avancer encore un peu pour lui dérober ce trésor, plaquer tes lèvres contre les siennes, gouter à un infime plaisir. Tu serres un peu tes mains contre ce visage innocent.
Boum boum.
Boum boum.
Et ça fait mal. Ta tête va exploser n'est-ce pas Adèle?

Tu aurais bien aimé pas vrai Mee, prendre ce baiser interdit à cette jeune fille. Lui voler son premier baiser en guise de punition. Mais...La comédie a assez duré non ? Tu recules lentement en adressant à Adèle ton plus beau sourire. Un troll. Un putain de gros troll.
T'es vraiment trop con Mee.

Invité**Invité**

Elle le regardait, recroquevillé sous les couvertures. Elle pensait qu'elle n'aurait vraiment pas dû venir, qu'il allait s'énerver et l'envoyer ailleurs, lui dire de partir. Il était surpris de sa présence, elle était surprise de son état. Un long silence s'installa dans la pièce. Mee se dégagea de sa couette.

« Embrasse-moi. »

Adèle écarquilla les yeux.

« Hein ? »

Que venait-il de dire ? L'information que son cerveau lui envoyait semblait erronée. Il ne pouvait pas avoir dit ça quand même. Adèle tressaillit quand l'asiatique prit son visage entre ses mains. Son regard était plongé dans le sien. Elle pouvait observer l'iris colorée de son regard, sa peau lisse... Mais Adèle ne prêta attention à aucun de ces détails. Elle était perdue. Son visage avait viré au rose vif et se teinta d'un magnifique rouge tomate quand son ami approcha ses lèves plus près, trop près. Il resserra ses mains. Elle voulait s'éloigner, elle ne savait pas comment réagir. Adèle était maladroite... Elle n'avait jamais eu de petit ami sérieux, jamais prêté attention aux garçons depuis l'âge de raison, jamais embrassé quelqu'un. Son cœur faisait des bonds dans sa poitrine.

Et soudain il se retira, la toisant d'un grand sourire. Une farce ? C'était juste ça ? La tête lui tournait, Adèle se sentait bête.

« NE ME REFAIS PLUS JAMAIS ÇA ! »

Elle avait crié comme une gamine, une petite fille effrayée. Elle avait eu peur. Elle avait ressenti le besoin d'évacuer le stress...

« Mee... Je sais que c'était pas très fin de ma part cette histoire, mais je... Tu m'as fait peur sérieusement. »
Adèle soupira. Elle s'enfonçait... Elle regarda Mee, hésitante, se balançant d'un pied à l'autre. Elle était encore plus gênée qu'en arrivant. Elle toussa d'un air absolument pas naturel, essayant de clore l'incident précédent.

« Euh... Et sinon, ça te brancherait vraiment pas un club d'art ? »

C'était ce qu'elle avait trouvé de mieux à dire, oui.

Invité**Invité**

Il explosa de rire. Un rire qui fait du bien, qui vous fait oublier toutes les emmerdes du monde et celles que vous avez actuellement. Pour Mee, tout allait bien désormais. Mais ça le faisait vraiment marrer. La réaction à Adèle. C'était trop trop troop mignon. Et un peu cliché non ? Vous qui regardez des shojos baveux et puants, vous devez me comprendre.
Dis Mee, tu sens pas quelque chose de mouillé? Si? C’est normal, c’est tes larmes qui coulent le long de tes joues. Tu te redresses un peu, les vêtements tout froissés, et tu tentes d’analyser la situation. Ça fait combien de temps que tu te fous de sa gueule ? Sa voix était tremblante et aiguë. Ouais, là Mee, t'avais déconné. Un peu trop. Tu voyais bien qu'elle était mal à l'aise. Elle pensait quand même pas qu'il allait vraiment l'embrasser ? Mee était certes con, mais il savait tout de même que 17-13 = 4, et que 4 ans de différence c'est BEAUCOUP TROP. Enfin, c'est vrai il était presque adulte et elle, encore toute jeune. Il était con Mee, mais il savait bien que ce genre de relation, c'est pas ce qui a de plus acceptable aux yeux de la société et surtout pas aux yeux DE SES PARENTS.

« Mee... Je sais que c'était pas très fin de ma part cette histoire, mais je... Tu m'as fait peur sérieusement. »

Il soupira. Il avait le chic pour ne pas adopter le bon comportement Mee. Mais bon, Adèle allait lui pardonner de toute façon, elle n'avait pas fait mieux. Et faire pleurer un gars beh, wesh c'est pas cool.
Et il souriait en la voyant si mal à l'aise, se balancer sur ses pieds de droite à gauche et de gauche à droite. Ma petite Adèle, tu es trop innocente. Jamais Mee laissera un mec te toucher avant que tu es 16 ans. Et Anarchy aussi.
Il s'approcha et la prit délicatement dans ses bras en guise d'excuse.

Tu m'as fais baddé, je te fais baddé. Je crois qu'on est quitte.

T'es vraiment trop méchant Mee.
Il se détacha d'elle et la força à s'asseoir sur son lit et posa la couette sur ses genoux avant de prendre place à ses cotés. Il se gratta la tête et fixa le plafond, prenant le temps de réfléchir à sa réponse.

Hm. En soi, c'est pas une mauvaise idée, mais faut avoir le temps de gérer, de trouver des adhérents, s'investir...

Invité**Invité**

Il avait ri, ils s'étaient rapidement réconciliés... C'était aussi simple que ça, pas de quoi en faire tout en plat. Elle lui pardonnait cette farce idiote, il lui pardonnait sa blague maladroite. Il lui prit le bras et la fit s'assoir à côté de lui. Il s'installa avec Adèle, la couette sur les genoux. Elle lui fit un sourire timide.

« Hm. En soi, c'est pas une mauvaise idée, mais faut avoir le temps de gérer, de trouver des adhérents, s'investir... »

Elle savait bien que c'était compliqué de fonder un club. C'est pour ça qu'elle voulait lui en parler avant, avoir son avis sur la chose. WIP lui prenait un peu de temps, mais elle arrivait à gérer les devoirs cette année et elle avait dû temps libre. Ce n'était pas la Guerre des Classes qui allait l'empêcher de faire ce qu'elle aimait ! Les adhérents, c'était déjà plus compliqué. Elle ne connaissait pas beaucoup d'artistes dans son entourage, elle savait que Mee était bon en dessin, mais ça s'arrêtait là. Elle pouvait toujours passer une petite annonce sur le tableau d'affichage, mais les gens y répondaient rarement... S'investir, elle y était prête. Quand il s'agissait de ses passions, ce n'était pas un problème. Gérer le club, elle aurait bien voulu s'y essayer, mais une gamine de treize ans à la tête d'un groupe d'adolescents, ça ne fait pas très vendeur. C'est là qu'elle avait pensé à lui, c'est pour ça qu'elle lui avait envoyé un lms. L'idée ne semblait pas lui déplaire, mais n'allait pas jusqu'à l'emballer non plus.

« Disons que j'ai que treize ans et que je connais pas beaucoup de monde qui pourrait être intéressé... Du coup, j'ai pensé à me tourner vers toi. Mais si ça te branche pas au pire, j'ai un plan B. J'ai entendu parler d'un club d'écriture qui aurait ouvert entre-temps, ça me tente bien aussi. »

Elle se passa négligemment la main dans les cheveux, pour meubler le calme ambiant de la pièce. Elle se sentait bien à côté de lui, bien qu'un peu ridicule de venir l'embêter avec tout ça.

HRP : désolée de l'attente, en plus c'est cooourt. j'aime bien l'idée du club d'écriture d'Etienne, du coup le club d'arts peut attendre. /crève

Invité**Invité**

Fonder un club, c'était une bonne idée mais...mais voilà quoi, Mee, les responsabilités, tout ça. Le dessin, il adorait mais. Mais voilà, même pour Adèle, il réfléchirait à deux fois avant ça.

« Disons que j'ai que treize ans et que je connais pas beaucoup de monde qui pourrait être intéressé... Du coup, j'ai pensé à me tourner vers toi. Mais si ça te branche pas au pire, j'ai un plan B. J'ai entendu parler d'un club d'écriture qui aurait ouvert entre-temps, ça me tente bien aussi. »

Il est vrai que à Prismver, le plus important, c'était d'avoir un cercle de connaissances le plus large possible. Comme Jim par exemple. Il poussa un long soupir. Pourquoi, pourquoiii, pourquoi vouloir absolument rejoindre un club, rejoindre un groupe? Pourquoi ne pas toucher à TOUT ? Pourquoi Adèle? Tu es si jeune, tu as encore tant de choses à vivre avant d’être enrôlé dans un groupe fermé où on ne parle que de la même chose constamment? Il la fixa, elle semblait être gênée. Il ne put s’empêcher de décocher un sourire. A quoi pouvait-elle encore penser la pauvre? Il s'allongea comme un enfant sur les jambes d'Adèle en faisait la grimace comme un enfant. Et il roulait la tête de gauche à droite, de droite à gauche comme un demeuré. Oui, Mee faisait ça régulièrement, parait que ça fait circuler le sang des deux cotés.

Roooh, Adèleeeeee, restes libre.

Il disait ça sérieusement, plutôt que de perdre son temps dans un club, pourquoi ne pas le passer avec ses amis ? Non mais sérieusement.

sorry, je suis fatiguée ;w;

Invité**Invité**

Adèle se mit à rire doucement. La vision d'un Mee boudeur roulant la tête sur ses genoux était vraiment comique. C'était à se demander qui était le plus jeune des deux élèves...

« Roooh, Adèleeeeee, reste libre. »

Contrairement à ce que laissait prévoir sa position, le Chinois avait donné son avis avec sérieux. Du moins, c'est l'impression qu'elle avait. Rester libre ? Un club, des engagements, des horaires réguliers... Au fond, ça ne lui ressemblait pas trop. Son avait peut-être raison. Adèle était perplexe... Elle se connaissait en bonne girouette, voguant d'une passion ou d'une envie à une autre, changeant d'avis sans prévenir. Décidément, ça ne collait pas. Il fallait qu'elle y réfléchisse calmement plus tard. Voir si son projet valait vraiment le coup et si elle était toujours intéressée plus tard...

Adèle tapota la tête de Mee, avec un petit sourire moqueur avant de répondre.

« Moui... Je vais y réfléchir... plus tard. »

Adèle n'avait déjà plus envie de s'étendre sur le sujet. Plus elle y songeait, plus l'idée lui semblait bancale à vrai dire. Elle changea brusquement de sujet sans prévenir.

« Je me demandais... l'ambiance est pas trop snob en A ? Lise a telleeeeement l'air enthousiaste quand elle me parle de ses cours. ... Oui, je sais que ça n'a rien à voir avec ce que je disais. »

HRP : wai, c'est pas cool. et j'ai beaucoup de retard aussi.................. j'aurai peut-être pas dû écrire ce rp ce soir en fait /part se pendre

Invité**Invité**

Adèle semblait être perdu dans des pensées lointaines, probablement en pleine réflexion sur ses projets. Et elle avait l'air indécise.

C'était compréhensible, se disait-il.
C'est compréhensible.
Mais pourquoi se compliquer la vie ?

Il relève la tête, sentant la petite main d'Adèle la tapoter.

Elle dit qu'elle y réfléchira.
Il connait ce sentiment Mee et il sait d'avance et qu'elle n'y pensera plus.

Je me demandais... l'ambiance est pas trop snob en A ? Lise a telleeeeement l'air enthousiaste quand elle me parle de ses cours. ... Oui, je sais que ça n'a rien à voir avec ce que je disais.

Un frisson traversa sa colonne vertébrale et il rabattit sur lui sa couverture.
Il n'était pas bon d’être en A en ce moment. Non, je devrais dire, il n'est pas bon pour un pacifiste d’être en A. Dès que vous sortiez un peu du moule, l'on vous crachait au visage. Dans le cas de Mee, il n'entrait même pas dedans. Mais voilà ; Mee est bien naïf, un peu trop sucré pour un A, bien trop mielleux, bien trop hippie et a un sale arrière gout d'antimilitariste qui ne plaisait forcément à beaucoup de gens.
Alors oui, Mee aurait pu quitter sa classe de bourgeois psychopathes, mais il ne voulait pas. Parce qu'il avait vu choisir, il aurait demandé à être transférer direct chez les D. Et sa situation n'aurait pas réellement changer.
Mais non.
Mee n’était pas intéressant.
Mee était presque anodin, plutôt, une espèce de routine qui perdait de son originalité.
Alors il ne changerait pas. Même s'il pouvait se faire agresser ou insulter.
Parce qu'il n'avait rien à se reprocher dans le fond.

Haha.

Il ne put s’empêcher de laisser échapper un ricanement détestable exprimant bien l'ampleur de la situation actuellement. On n'aurait pas pu trouver pire nid de vipères dans un établissement. Hormis les S à Prismver.

Ce n'est pas demain que la situation changera, crois-moi.

Il lâcha un faible soupir et cala confortablement sa tête sur la jambe d'Adèle.
Tout ces conflits t’ennuient et te fatiguent Mee. Tu ne te sens pas concerné le moins du monde. Tout ce que tu veux, c'est vivre heureux et tranquille.
Mais tu pourrais partir de cet établissement.
L'idée le traverse comme un couteau. Tu réfléchis
et tu enterres cette idée.
Comment refuser un lit chaud et une bonne cuisine ?

Sinon, tu vas au bal ?

La question était tombée comme ça. Sans rapport avec la précédente question.
Vilaine curiosité.

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