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| JUST NOTHING. | |
| | Sujet: JUST NOTHING. Mer 15 Oct 2014 - 12:57 | | Daffy était sorti prendre un peu l'air à l'heure du après la fin des cours sentant que si elle ne faisait pas quelque chose rapidement, elle allait mourir d’étouffement ou bien simplement s'endormir dans un couloir. C'était affreux comme les cours pouvaient paraître assommant parfois. Elle veut sortit. Elle veut elle veut elle veut. Y’a vraiment pas moyen qu'elle reste enfermée dans sa chambre pour le reste de la journée jusqu'au lendemain. Elle aime pas. Elle a besoin de bouger, tous le temps, et surtout de voir du monde. Et le meilleur endroit que Daffy connaissait pour prendre un bon bol d'air, c'était le toit. Ha. Tout ce bleu océan si pur qui s'étendait sur des étendues spatiales infinies. C'est si poétique.
Elle se trouvait à présent sur le toit du pensionnat, adosser à un mur . Il y avait un vas et vient constants d'étudiants en bas, que ce soit pour sortir manger à l'extérieur ou tout simplement pour retrouver ses camarades. Le brouhaha constant, les éclats de voix qui se faisaient entendre étaient la berceuse de Daffy. Étrange mélodie. C'était pourtant agréable d'entendre ce murmure bruyant les yeux fermés, allongée sur le sol. C'était vraiment bon. Jusqu'à ce que le ciel décide de déverser ses litres de larmes salées sur la tête du monde. Et celle de Daffy.
Pas un orage, ni une averse diluvienne, mais un triste crachin risible d'arrière-saison tardive, mortifiée par le froid. De l'eau tiède lavant les rues, les pavés grisâtres et les jardins... Cela n'avait duré qu'une minute, minute pendant laquelle Prismver prenait sa douche froide. Prismver qui allait renaitre tout luisant et trempé. Ainsi que Daffy. Un frisson la parcourut. Comme il est agréable de prendre une douche en étant en jupe et en chemise blanche. Comme c'est agréable d'avoir les cheveux qui collent aux tempes et qui essayent de vous rendre borgne en se plaçant dans vos yeux. Second frisson. Elle avait eu l'impression d'avoir passer quelques secondes dans le tambour d'une machine à laver. Elle se décolla du sol trempé pour s'avancer près du vide. L'extérieur du pensionnat s'était vidé de sa populace, tandis que les murmures lointains reprenaient lentement. Il en fallait beaucoup plus pour tuer Prismver. Tout été monochrome, silencieux et un peu triste, comme si le temps s'était arrêté. Installée au bord du précipice, avec pour unique barrière les quelques centimètres de ciment, elle observait ce paysage d'après apocalypse. En cet instant précis, jamais Daffy n'avait autant ressemblé à une suicidaire qui réfléchit au sens ingrat de la vie.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: JUST NOTHING. Mer 15 Oct 2014 - 15:13 | | Arthur s'ennuyait. Il faisait chaud. Ou du moins, il avait chaud. Il ne savait pas quoi faire. Aujourd'hui, il n'avait pas envie d'aller en cours. Oui, Arthur de Vermandois allait sécher les cours pour se promener. Comme quoi, tout peut arriver dans la vie. Même si ça, ça ne se passe qu'une fois tous les millénaires. Il se posait deux questions. Est-ce que je vais avoir des problèmes et où devrais-je aller. Parce que oui, Arthur ne connaissait pas grand chose à Prismver. Il connaissait le chemin pour aller dans ses salles de classe, mais c'est tout. Après tout, Arthur ne faisait pas grand chose à part aller en classe. Quel loser. Il se promenait en traînant les pieds dans Prismver, sans but, en essayant seulement d'éviter Tartiflette. Oui, Arthur n'avait pas mis son uniforme et il ne voulait pas se faire manger par un lézard géant sans cervelle.
Il continuait à marcher, à marcher, à marcher jusqu'à ce qu'il trouve des escaliers qui semblaient monter assez haut. Poussé par sa curiosité, le A monta. Et monta, et monta, et monta. Les escaliers semblaient ne pas se finir. Enfin, semblaient seulement. Arthur arriva enfin. Les escaliers donnaient sur le toit. Arthur avait mal aux jambes. Quelle idée de faire autant d'escaliers. Arthur n'aimait pas les escaliers. Bon, Arthur n'aimait pas grand chose, qu'on se le dise. Le A se reposa un peu.
Il se releva lentement puis regarda autour de lui. Quelle belle vue. Il n'avait pas remarqué mais le sol était mouillé. Il descendit sa main pour toucher ses fesses et oh, quelle surprise, elles étaient mouillées. Quelle journée de merde. Il releva la tête en soupirant quand il vit une jeune fille qui semblait prête à sauter.
Mademoiselle, que faites-vous contre le rebord ? Vous voulez mettre fin à vos jours ? |
| | | | Sujet: Re: JUST NOTHING. Mer 15 Oct 2014 - 15:47 | | Mademoiselle, que faites-vous contre le rebord ? Vous voulez mettre fin à vos jours ?
Wat. Wat ? Mettre fin à ses. WHAT? Okay. Il y a un léger petit gros malentendu. Très très léger. De une. Quand ce mec avait-il pu venir ici? De deux. Qui c'est? De trois. Qu'est-ce qu'il fout là? De quatre. WESH? Mourir ? Non mais euh. Voilà quoi. Daffy exprima son étonnement en se redressant brusquement, remettant le plus vite possible sa jupe en place ainsi que les cheveux tout ca en lui adressant un regard étonné.
Haha, je n'ai pas envie de mourir. Je ne fais que...regarder. en désignant d'un large signe de la main la vue qui s'offrait à eux. Tu l'examinas de la manière la plus neutre qu'il soit. C'est à dire, toujours avec ce petit regard inquiet que tu n'arrivais pas à dompter. De cheveux blancs, c'est tout ce qu'elle pourra en dire, surement une coloration, sinon il n'irait pas s'exposer à la lumière ici. Le second détail la rendant beaucoup plus... réticente à lui adresser la parole. Il portait toujours son uniforme, puisqu'il sortait de cours probablement lui aussi. Une cravate violette ornait celui-ci. Rien que ce seul détail suffisait à mettre Daffy mal à l'aise; elle n'aimait pas réellement les A -et les E grâce à la GDC-, et avait toujours tâché de les éviter, hormis quelques personnages plus sociables et moins hautains que d'autres. Peut-être en faisait-il partie? Aucune idée, mais bon. Il suffisait de l'entendre parler pour se douter qu'il y avait un truc pas net chez lui. Non mais sérieusement, ça existe vraiment les jeunes qui se vouvoient entre eux? A PRISMVER? Laissez moi rire...Puis, au bout d'un moment, -il ne savait pas combien de temps était passé depuis,- il finit par céder au silence des lieux et prendre la parole.
Hm, bonjour sinon...je suis Daffy. En C...
Putain, c'est nul nul NUL comme présentation franchement. C'est pas possible de placer autant de silence dans une phrase sérieux. T'as jamais été douée pour les présentations de toute façon. En plus, face à un A, tu crevais sous la pression. Bah, au pire il te rembarrera, et tu retourneras philosopher de ton coté, et retour à la case départ, rien de dramatique. Tu continuais à le fixer d'un air inquiet, les sourcils continuant à se froncer. On s'attendait presque à se que tu te mettes à genoux et que tu le supplies de ne pas te frapper. Vraiment quoi. Ne supportant plus son regard, tu retournas dans ton coin. Pfiu, tu étais sauvée. Moins tu le regardais, plus tu étais tranquille. S'accoudant sur le rebord, elle laissa ses pensées prendre le contrôle de son esprit, le menton calé dans sa paume droite. Il n'avait pas grand chose à faire. Tu n'avais pas spécialement envie de bavarder avec l'autre. Bien trop imposant. Bien trop stressant.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: JUST NOTHING. Mer 15 Oct 2014 - 16:18 | | Arthur, attendant une réponse, observa la jeune fille. Elle avait de courts cheveux bruns et elle portait son uniforme. Mais comme elle était de dos, le A ne pouvait pas deviner sa classe.
Haha, je n'ai pas envie de mourir. Je ne fais que...regarder.
La jeune fille s'était retournée. Elle était magnifique. Elle avait un joli visage, de jolis yeux, de jolis tout. Elle avait une belle voix. Arthur était étonné. Cette fille était parfaite. Enfin, il ne savait pas dans quelle classe elle était. Il baissa les yeux et vit sa cravate verte. Oh mon dieu... Une C. Etait-ce là le destin d'Arthur ? Tomber amoureux d'une C et ne pas oser lui parler ? Il remarqua que cette C le fixait. Etait-il tâché ? Mouillé ? Faisait-il peur ? Arthur stressait. C'était la seconde fois qu'il tombait amoureux et il ne voulait absolument pas que la même horreur ne se reproduise. Mais comment pourrait-il tomber amoureux de cette fille sans la connaître ? Le coup de foudre peut-être ? Non, ça, c'est que dans les films...
Hm, bonjour sinon...je suis Daffy. En C...
Elle semblait elle aussi mal à l'aise. La peau pâle d'Arthur rosit un peu et il détourna le regard.
Je suis Arthur de Vermandois... erm, en A... enchanté...
C'était juste nul. Arthur, tu es nul. Et ça vient du fond du coeur. C'est quoi cette présentation toute pourrie ? Pourquoi stresse-t-il devant une C ? Daffy se retourna. Arthur devait faire peur. On le lui disait souvent, après tout. Il soupira. Apparemment, il était destiné à rester seul toute sa vie. Arthur tourna aussi le dos à la C et commença à se diriger vers la sortie, préférant ne pas se ridiculiser encore plus. Quel imbécile. |
| | | | Sujet: Re: JUST NOTHING. Mer 15 Oct 2014 - 17:34 | | Je suis Arthur de Vermandois. Okay. Ok. Respires. Inspires. Expires. Pfiuuu. Bon comment une personne sensée est supposer réagir dans un moment pareil, ce moment où tu entend un putain de nom bourge incroyable qui te rentre dans les oreilles et qui ressort par l'autre. Franchement dites, parce que je sèche. Premièrement, le sourcil droit qui s’affaisse profondément sur votre œil. L'autre sourcil -gauche, captain obvious- qui remonte jusqu'à la racine de vos cheveux. Pour finir, vous ouvrez légèrement la bouche. Voilà. Prenez un selfie. Comme vous êtes grandiosement beaux ! Oui non, mais sérieusement, y a pas idée d'avoir des noms de famille comme ca. Enfin , ce qui fit réellement tilter Daffy - au point de lui faire froncer les deux sourcils, attention- ce fut le enchanté. Nani ? Como ? WAT? I don't understand.Les A étaient pas sensés être tous aussi salaud les un que les autres ? Enfin, ça on lui avait dit. Et elle avait constaté en grande partie. Alors, elle s'était encore trompée ? Bon bah ok. Il partait. Bon bah ok. Salut Arthus de vermanbois. Elle tourna sa tête dans sa direction, attendant de le voir disparaitre. Mais. Un léger détail la troubla. Le genre de petit détail qui accroche votre regard en un instant et qui est tellement dérangeant que votre regard reste fixé à cet endroit précis. Une abeille dans les cheveux de votre voisine de devant, la culotte qui dépasse légèrement de votre voisine de devant, les pellicules sur les vêtements de votre voisine de devant BREF.
Tes fesses sont trempés.
C'est quoi ce lpasus hein? Pardon, je voulais dire lapsus. MERDE QUOI tu vas passer par une mateuse de fessiers, c'est ça la réputation que tu veux alors que tu viens à peine d'arriver ? HEIN? IDIOTE STUPIDE IMBÉCILE PUTAIN je sais pas ce qui me retient de t'en coller une. Et pour bien montrer à quel point tu es ridicule, tu ouvris grand la bouche. Tu comprend là hein? Tu comprend ta bêtise mon enfant? Bien, parce qu'elle va grandir, ne t’inquiètes pas. Je regardais pas tes. Oh attend. Je. Beh si. ...Beh si tu regardais. Tu regardais bien non? SES FESSES. Haaa, je suis fatiguée moi de râler sur une incapable. Tu souriais d'un air niais. Tu comprenais bien trop à quel point tu t’enfonçais dans la vase. Tu te grattas la tête. Bref, tu m'as compris je suppose. Tu devrais rester ici, attendre que ça sèche, y a un peu de vent. Elle haussa les épaules en tordant la bouche. C'était qu'un conseil, comme elle en avait tant l'habitude d'en recevoir. Merci maman, je ne te décevrai pas cette fois ci.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: JUST NOTHING. Mer 15 Oct 2014 - 18:38 | | Arthur commença à descendre quand la jeune fille l'interpella.
Tes fesses sont trempées.
Oh. Mon. Dieu. Cette situation est ridicule. Arthur qui a un coup de foudre et qui se ridiculise devant la fille qu'il aime parce qu'il s'est assis sur le sol sans se rendre compte qu'il était mouillé. Arthur était devenu carrément rouge pivoine. Ridicule. C'était ridicule. Pourquoi cela arrivait le seul jour où Arthur séchait les cours ? Serait-ce une malédiction divine ? Oui, ça devait être ça.
e regardais pas tes. Oh attend. Je. Beh si.
Cette Daffy était sérieusement en train d'empirer la situation, là. Arthur n'avait qu'une envie à l'instant, rentrer chez lui et s'enrouler dans sa couette.
Bref, tu m'as compris je suppose. Tu devrais rester ici, attendre que ça sèche, y a un peu de vent.
... rester ici ? Avec les fesses mouillées et le visage rouge de honte ? Non merci, plutôt mourir. Mais bon, il n'allait pas non plus se promener dans le bâtiment avec les fesses mouillées. Quel dilemme monstrueux. Il décida de rester. Après tout, du moment qu'il ne parlait pas et qu'il attendait que ça passe, tout devrait bien se passer, non ?
O-oui... pourquoi pas...
Arthur se retourna et décida de faire les cents pas en attendant que ces pauvres petites fesses sèchent et qu'il puisse partir mourir. |
| | | | Sujet: Re: JUST NOTHING. Mer 15 Oct 2014 - 18:57 | | Je t'ai cru. Comment dire? Elle agita ses mains un peu hasard dans le vide, en les faisant tourner, les doigts tendus. Mais si mais si, vous avez tous déjà fait ce genre de geste, qui ressemble beaucoup au geste de réception nickel de Chuck Norris. Ça ressemblait un peu à ça, mais en beaucoup moins cool, c'est Daffy après tout, pas Chuck Norris. Elle s'humidifia les lèvres avant de les faire rentrer dans sa mâchoire, lui donnant l'air d'avoir perdu son dentier baveux de grand-mère. C'est comme ça qu'elle réfléchissait, le regard cherchant on ne sait quoi à droite à gauche, avec une bouche de papy. C'était franchement pas élégant. Mais elle s'en moquait bien la Daffy, puisqu'elle n'avait jamais la gueule qu'elle faisait dans ses moments de réflexion. Elle était pas ce genre de nana à se planter devant un grand miroir et à faire milles et une mimiques pour voir laquelle l’embellissait le plus possible la veille d'un rendez-vous. Franchement pas le genre. J'imaginais...tout les défauts qu'on a pu me citer sur les A. Ha Daffy, d'où te vient cette éloquence et cette honnêteté? Hein? La pluie aurait-elle retirée l'horrible crasse qui bloquait les rouages de ton petit cerveau ? On t'a pas appris à jamais faire confiance aux gens intelligents? Quelle éducation ratée franchement. Bref. Le monsieur-je-suis-le-futur-héritier-d’une-grande-famille-française -tout cela dit sur un ton très snob et hautain, je vous prie- semblait bien décider à rester. Fort bien monseigneur, restez restez, faites comme bon il vous plaira, vous êtes en votre castel après tout. Haaa, les riches je vous jure. C'est du grand n'importe, surtout les français. Enfin bon, vous avez déjà rencontrer un riche français qui s'appelle Jean-Mouloud? Moi je cherche encore à l'heure qu'il est. Et puis, arriva ce qui devait arriver : le silence. Le silence, c'est une bonne chose dans certains cas. Par exemple, si vous êtes seul, vous préférez être plongez dans le silence total dans votre couette. Par contre si vous êtes avec quelqu'un que vous connaissez , le silence s'avère plus être comme le signal que vous n'avez plus à rien à vous dire et qu'il est temps de dire au revoir. Et dans ce cas précis, c'était le silence tout court. Y avait rien quoi. Daffy vaguait à ses occupations, monsieur vaguait à ses occupations et puis point. Il ne devait rien avoir d'autre après tout. Sauf que Daffy ne comprend pas les conventions internationales de logique et qu'elle ne sait pas qu'elles existent. Puisqu'elle n'existe pas. Et puis autant taper la discut, faire connaissance et toute les conneries que vous savez. Est-ce que tu vouvoies souvent les gens par hasard? Oh putaiin, jetez-moi cette fille sous un train, dans un réacteur d'avion, j'en sais rien, ce manque de tact est un crime contre l'humanité sérieux.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: JUST NOTHING. Jeu 16 Oct 2014 - 17:20 | | Arthur continuait à faire les cents pas. Ses fesses ne voulaient pas sécher. Comme si elles restaient mouillées juste pour le retenir sur le toit avec cette fille. Destin cruel.
Je t'ai cru. Comment dire ?
Oui ? Elle l'a cru comment ? Méchant, sadique, narcissique, ce genre de choses ? Et bien elle avait totalement juste ! Sauf qu'étant donné qu'Arthur était mal à l'aise, ça ne se voyait pas. Du coup, il comptait mentir. Elle secouait ses mains comme pour expliquer ses propos, mais Arthur avait très bien compris.
J'imaginais...tout les défauts qu'on a pu me citer sur les A. Oh... non, je suis pas comme ça, moi...
Mais bien sûr Arthur, on te croit. Quelle idée intelligente de mentir devant une fille qu'on ne connait même pas. Arthur, tu fais preuve de tellement d'intelligence qu'Einstein s'en retourne dans sa tombe. Sérieusement. Le silence s'installa. Plus aucun bruit, à part quelques rumeurs qu'on entendait plus bas. Sûrement des gens qui parlaient et qui rigolaient. Le temps semblait être figé sur le toit. Il n'y avait rien. Pas de paroles, pas de sons. Rien. Arthur continuait à faire les cents pas, en silence, pour ne pas déranger Daffy qui semblait admirer la vue.
Est-ce que tu vouvoies souvent les gens par hasard?
Quelle question. Bien sûr qu'il vouvoyait les gens souvent. Après tout, on lui a toujours appris à le faire. C'est la politesse, non ? Enfin, de toutes façons, c'était une habitude et c'était une habitude qu'il comptait bien garder.
Oui, on m'a appris à toujours vouvoyer les gens que je ne connais pas...
Merci pour cette explication claire et détaillée, Arthur. |
| | | | Sujet: Re: JUST NOTHING. Jeu 16 Oct 2014 - 21:02 | | Oh... non, je suis pas comme ça, moi... Ouais euh oh hein. Faut pas prendre les gens pour des blaireaux non plus hein, okay ? Y a pas écrit pauvre conne sur son front. Pas encore. Pas de suite. Après oui, bien sur, mais pour l'instant, Daffy n'avait pas besoin d’être un génie pour comprendre qu'il y avait un gros mensonge qui venait de sortir de sa bouche. Premier défaut enregistré. Pas de problème, il y en aura bien d'autre par la suite. Celle-ci croisa les bras pour montrer son désaccord. Ses parents ne lui avaient donc rien apprit à ce pauvre garçon ? Pauvre chérubin. Non, il était hors de question qu'elle le laisse ainsi. Oui, on m'a appris à toujours vouvoyer les gens que je ne connais pas... Haha. Je le répète donc de nouveau, QUEL GENRE DE JEUNE A NOTRE ÉPOQUE VOUVOIE UN AUTRE JEUNE? QUEL GENRE? Répondez-moi par mp, s'il vous plait. Daffy haussa les épaules et sourit. Il était bête quand même ce gardon. Bah, si tu me connais maintenant. Et puis c'est franchement ridicule ! Wolaaaah, calmes-toi Daffy, tu voudrais pas le frapper non plus dis-moi ? On s'excite pas sur un quasi inconnu, même si l'autre pignouf a clairement tort. Tu secouas la tête d'un air dédaigneux. Ah wai ? T'es comme ça maintenant Daffy ? Tu montres ouvertement que t'es pas d'accord? Je croyais que t'étais un mixte pigeon-mouton. Putain, j’apprends des choses aujourd'hui. Et puis après, tu vas faire quoi ? Lui cracher dessus? J'ai hâte de voir ça. Tu supportais pas ça après tout. Ce cliché de riche. Le petit riche super nickel et tout qui vouvoie les gens de son age. S'il est pas riche, c'est un enfant adopté par un prêtre et qui a été violé dans son enfance alors. Y a pas 36 milles réponses. Et tu rageais, tu rageais putain. Ça se voyait tellement avec ton regard froncé. T'étais trop bien en méchante. Faudrait que tu le sois h24, mais bon, faut pas rêver, tu restes une gentille fille. Elle souffla un bon coup, le soupir tremblant à cause de l'agacement. On en causera plus longuement un autre jour... dis-tu d'une voix cassante. Oui, y a pas à dire, tu étais pas trop contente. Toi aussi t'étais une bourge, et tu le montrais pas en exhibant toutes les conneries ayant des prix exubérantes. Tu passes tes deux mains dans tes cheveux, histoire de masser ta petite tête. Tu avales ta salive et tu humidifies tes lèvres aux passages pour te préparer à continuer la discussion. Autant connaitre la bête. Tu te détends...zen. Voilà, tension 0, comme ça. Un petit sourire et on repart. C'est fou comme cette fille oublie vite les petits soucis. Sinon, c'est quoi cette histoire de guerre des classes?
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: JUST NOTHING. Sam 18 Oct 2014 - 11:34 | | C'était obligé que Daffy allait détecter le mensonge. Après tout, Arthur n'est pas le meilleur pour mentir. Il cligne des yeux quand il ment, la plupart du temps. La C croisa ses bras comme si elle avait compris et Arthur baissa la tête, honteux. Quel imbécile. Et il est en A, hein. Tsss.
Bah, si tu me connais maintenant. Et puis c'est franchement ridicule !
Elle marquait un point. Mais pas besoin d'être si agressif. Arthur se retenait de partir en grommelant, il avait autre chose à faire qu'entendre cette fille dire que son éducation était ridicule. Sérieux. Et puis de quel droit parlait-elle comme ça à un membre de la classe A, elle qui n'était qu'en classe C. Des fessées se perdent, je peux vous le dire, moi. Les jeunes de nos jours n'ont plus aucune éducation, c'est troublant.
On en causera plus longuement un autre jour...
Comment ça, un autre jour ? Arthur ne comprenait pas. Il haussa un sourcil, interrogatif. Elle voulait le revoir ? Pour parler ? Alors qu'il lui avait menti ? Cette fille n'était juste pas logique... Ou alors toutes les filles étaient comme ça. Arthur ne savait pas. Il abaissa son sourcil, n'ayant pas la force de demander des explications. Il avait froid aux fesses et voulait juste se mettre sous sa couette, là. Arthur attrapa sa tête à demain et regarda le sol. Il faisait de plus en plus froid, sûrement à cause de vent qui ne voulait pas s'arrêté de souffler.
Sinon, c'est quoi cette histoire de guerre des classes ?
Hein ? Arthur releva la tête, toujours entre ses deux mains et regarda longuement Daffy. Elle ne savait pas ça ? Une chose aussi basique que la guerre des classes ? Même les E savaient ce que c'était, et c'est des E. Vous comprenez où je veux en venir ? Après tout, elle est peut être en E cette fille, et elle a tabassé une pauvre C pour lui voler son uniforme... Ouais non, ce serait bizarre.
Tu ne sais pas ça ? Honnêtement, ça ne m'intéresse pas trop, mais je veux bien t'expliquer. Comme son nom l'indique, c'est une guerre des classes. Les classes se battent pour avoir des récompenses ou un truc du genre et tout les moyens sont bons, je suppose.
Merci pour cette explication claire et détaillée, Arthur. Sérieusement ? Elle aurait mieux fait d'aller demander à quelqu'un d'autre. Cet imbécile n'était pas capable de donner des explications. Tsss. Imbécile inutile. Et dire que cette pauvre Daffy allait devoir le supporter encore un moment... Je te plains. |
| | | | Sujet: Re: JUST NOTHING. Sam 18 Oct 2014 - 12:42 | | Monsieur n'était pas content. Oh que non, il n'était pas content. On n'avait plus le droit de critiquer c'est ça, hein? On pouvait plus ouvrir sa bouche et s'exprimer? TRÈS BIEN. Daffy sentit l'embrouille et jura intérieurement de ne plus donner son avis sur quoique ce soit, c'était le meilleur moyen de s'épargner des problèmes. Elle détourna le regard vers la porte. Elle lui paraissait si loin. Pourtant, elle s'interdisait de partir comme ça, sans politesse. Elle reporta son intention sur Arthur et remarqua qu'il semblait avoir froid. Elle s'approcha de lui et lui tendit son gilet. Gilet de fille. Mais gilet malgré tout. Tiens prend, moi j'ai l'habitude d’être mouillée. Oui, qui avait la bonne idée d'aller à Miami Beach en automne, alors que l'eau était insupportablement froide? Daffy. Toujours et encore Daffy qui faisait n'importe quoi. Tu ne sais pas ça ? Elle lui jeta un regard malheureux. Bien sur que si, elle savait des bribes d''informations, données par quelques bons samaritains qui lui avaient fait explorer le pensionnat, mais rien d'autre. Je viens d'arriver récemment, je ne connais pas tout les détails. En entendant la description, elle ne put s’empêcher de décrocher un sourire. Elle savait déjà tout ça. Elle en savait même un peu plus que lui. Elle ne put s’empêcher de décrocher un large sourire. Ça faisait du bien de tomber sur un type neutre. Un A neutre, surtout. Merci, Captain Obvious. Ah, elle était bien ici. Et puis, il n'avait pas l'air si désagréable l'autre garçon. PREMIER AMI TROUVE. Pouce vert. Daffy avait le sourire et ça faisait chaud au cœur de la voir ainsi. Puisqu'il était en A, il pourrait l'aider pour les cours, les devoirs et...les cours? Elle ne savait pas encore grand chose de lui, alors elle ne pouvait que se contenter de cela. Elle s'installa près de lui par terre et se cala près de lui. Elle avait toujours fait ça avec ses parents. La technique des manchots qu'elle disait sa mère. Il manquait plus qu'un bon chocolat chaud et une série américaine...Nostalgie.Ça te dérange pas, rassures-moi ? demandas-tu en décrochant un large sourire. Daffy, Daffy, Daffy. Tu es bien mignonne, très mignonne oui, certes, mais on se colle pas à un mec. Pas quand on est seuls sur le toit, et qu'il n'y a personne pour voler à ton secours. C'est une question de sécurité. Point. Et puis quelle idée de regarder aussi fixement quelqu'un, yeux dans les yeux. Je suis dans le bungalow 13 et toi ? Je me disais que tu pourrais peut-être m'aider à...Non oublies. Tu étais gênée. Tu quémandais déjà la charité et de l'aide à un type que tu venais tout bonnement de rencontrer. T'avais honte. Tu étais si pitoyable que ça? Tu ne pouvais donc pas te débrouiller toute seule, comme une grande que tu ne seras jamais? Et de toute façon, il refuserait, il n'avait pas que ce à faire ce grand gaillard. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: JUST NOTHING. Lun 20 Oct 2014 - 8:03 | | Arthur continuait à greloter. Quelle chochotte j'vous jure. Il avait du mal à s'habituer à la température d'ici. Chez lui, tout était toujours chauffé et là... Daffy avait sûrement remarqué puisque, sûrement par pitié, elle tendit au A son gilet. Un gilet de fille, oui. Mais bon. Dans ce genre de moments, Arthur ne se plaignait pas et prenait ce qu'on lui donnait. Aussi, il enfila le gilet qui était un peu serré mais au moins, ça le réchauffa un peu. Il fit un sourire à la C pour la remercier et se remit à regarder le sol.
Merci, Captain Obvious.
Oh. Apparemment, elle savait déjà ce qu'Arthur avait raconté à propos de la guerre des classes. Bon, il n'en savait pas grand chose, vu que ça ne l'intéressait pas, donc c'est normal. Arthur se facepalmait intérieurement. Il devait passer pour un débile dans la tête de la C. Enfin, c'est ce qu'il pensait. Bien sûr, ce n'était pas vrai. Il est un peu parano, ce Arthur. Bref. Il sentit quelque chose contre lui. Il tourna rapidement la tête et vit Daffy s'asseoir à côté de lui, ce qui le fit rougir. Il retourna la tête.
Ça te dérange pas, rassures-moi ? Non, t'inquiètes...
Ca ne le dérangeait pas, mais il n'avait pas l'habitude qu'on s'asseoit aussi près de lui. Généralement, les gens avaient peur de lui. En même temps, avec son don, c'était compréhensible. Mais ça, Daffy ne le savait pas. Après tout, ils venaient à peine de se rencontrer.
Je suis dans le bungalow 13 et toi ? Je me disais que tu pourrais peut-être m'aider à...Non oublies.
Oh. Mon. Dieu. Elle a bien dit le bungalow 13, là, je suis pas fou ? Oh mon dieu. Arthur est aussi dans le bungalow 13. Oh mon dieu la catastrophe. Il se mit à paniquer intérieurement. Comment allait-il faire pour survivre avec cette fille ? Pas qu'il ne l'aimait pas, non, au contraire, mais c'était justement ça le problème ! Il l'aimait ! Et il n'était pas à l'aise en sa présence ! Oh là là, la catastrophe, quoi...
Je suis aussi dans le bungalow 13... Quelle coincidence... Sinon, t'aider à quoi ? Ca ne me dérange pas.
Menteur. Aider les gens te dérangeait. Tu n'aimais pas aider. Tu n'aimais pas qu'on t'aide. Tu n'aimais pas le mot aide. Comme si les gens ne pouvaient pas se débrouiller par eux-même. Mais bon, c'était plus fort que toi ça. Dire oui à la personne que tu aimes secrètement. Débile. Il va se passer quoi après ? Vous allez devenir amis et en restez là ? Ouais, ce sera sûrement ça. Quel destin merdique j'vous jure.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: JUST NOTHING. Lun 20 Oct 2014 - 10:00 | | Je suis aussi dans le bungalow 13... Quelle coïncidence... Sinon, t'aider à quoi ? Ça ne me dérange pas.
En voilà une bonne chose. Enfin, si avoir plusieurs mec sous le même toit que soi est une bonne chose, pour Daffy, c'était plus un calvaire. Tant de choses à combattre entre les murs de Prismver. Sa timidité, son incapacité à se débrouiller, à cuisiner, à s'orienter, à avoir confiance en elle...La liste était plutôt longue et il faudrait bien quelques années pour réussir à la checker entièrement. Mais tout cela n'avait pas d'importance, puisqu'elle avait le temps. Même si elle ne se doutait pas réellement que même à Prismver, on pouvait finir à l’hôpital pour quelques mois. Tu agitas tes pieds. Tu tordais tes mains. Non non. Tu ne répondras pas à sa question. Tu t'y refuses cordialement. Tu es grande Daffy, tu es majeur, il est temps de prendre les rênes de ta vie. Même si en toute franchise, tu avais un peu peur de ce que pouvait te réserver celle-ci. T'essayes tant bien que mal de souffler une réponse.
Non non, il faut que je me débrouille Arthur...
Gros silence. Ça y est, Daffy n'avait plus rien à dire. Le stock de salive avait été épuisé de manière assez rapide. Mais elle n'avait pas perdu son temps. Une petite discussion avec un A, colocataire en plus, c'était une bonne chose après tout. Tu toussotes de manière assez ridicule il faut l'admettre. Ce silence te trouble et tu n'oses pas le regarder dans les yeux. Qu'est ce qui te dérange au juste? Ses yeux pourpres aux reflets chatoyants ou autre chose? Pour l'instant, tu ne désires qu'une chose, c'est partir. Tu te redresses brusquement, ne supportant plus de rester assisse à rien faire. Tu as justement trop à faire ailleurs. Ranger ta chambre, faire tes devoirs, te rendre au club des aventuriers, prendre un bon bain et enfin te reposer. Tu n'as pas le temps pour rêvasser à cette heure. Tu regardes Arthur, lui proposant par politesse de partir avec toi.
Je dois rentrer, tu m'accompagnes? |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: JUST NOTHING. Mar 21 Oct 2014 - 9:27 | | L'aider à quoi. Quelle bonne question. Arthur réfléchissait. En quoi pouvait-elle avoir besoin d'aide ? Elle avait l'air du genre de fille à savoir tout faire, honnêtement. Arthur se tourna vers elle et vit qu'elle agitait les pieds et les mains. Ok, elle avait l'air bizarre aussi. Mais bon, qui n'en avait pas l'air, dites le moi ?
Non non, il faut que je me débrouille Arthur...
Ah. Bon, pourquoi pas. Arthur hocha la tête et se remit à regarder le sol, pensif. Vu qu'elle était dans le bungalow 13, ils allaient se voir tous les jours, non ? Mon dieu. Arthur allait souffrir, beaucoup. Le pauvre. Le silence s'installa une fois encore sur le toit. C'est comme si le temps s'arrêtait pour une seconde fois. Il n'y avait plus de vent, rien. Le seul bruit qu'on pouvait entendre venait encore une fois d'en bas.
Je dois rentrer, tu m'accompagnes?
Bonne idée.
Avec plaisir.
Arthur lui adressa un sourire et se releva. Il constata que ses fesses avaient séchées. Enfin ! Il avança vers la porte et l'ouvrit, puis fit signe à Daffy de passer. Quelle galanterie, monsieur. Il la suivit et ferma la porte derrière lui.
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