what did you do?

ERNEST X CELESTE
Comme si la matinée avait était la plus longue de la semaine, sûrement à cause de l'ennuie. Du fait qu'elle est embêtée très peu de personne. Qu'elle n'a pas eu la force de se lever de l'endroit qu'elle avait choisit à onze heure ce matin. Elle s'était juste mise à voler les gens qui passaient, insulter quelques uns, draguer un pour lui voler sa diezel qu'elle réduit en compote juste après. Comme si le monde pour elle maintenant gris, sans vraiment belle occupation. Alors qu'avant elle avait la force et l'ambition de bouger pour embêter un max de personnes, ce jour-là avait était d'un gris déplorable. Pensant sérieusement que ses petits jouets avaient trouvés le moyen de la contourner. Alors c'était sur ce banc dans le hall que la Remington avait fait son nid jusqu'à 14h, alors là elle avait décidé cette après-midi de retourner dans sa chambre et non la demeure de S, là où elle venait juste dormir et non vraiment se faufiler avec les autres pour parler de missions et autres trucs. Ses grands affaires étaient en partie dans sa véritable demeure, sa chambre. Alors dans un élan elle y est allée, sans allumer la lumière, éclairée par la lune traversant la fenêtre. Se déshabillant pour juste remettre une chemisette lui arrivant au nombril, le bas réchauffé par une simple culotte où l'ont pouvait un voir une étoile bleu à l'arrière. C'est alors à 14h30 qu'elle se faufila dans son lit froid, qui n'était pu vraiment réchauffé depuis le temps. Elle grelotte, elle se sent si démunie tout un coup, comme si la réalité lui était balancé à la gueule, être un S c'est vraiment pas le fait d'être invisible, on peu être malade, avoir froid, alors que Céleste avait l'impression que rien ne pouvait lui arriver, que tout ses S autour d'elles étaient sans sensations. Mais ce n'est pas pour autant qu'elle regrette le fait d'y être.

C'est là, vers 16h qu'elle entend quelque chose, mais elle est bien trop faible et fatiguée pour faire quoi que ce soit. Elle ne capte même pas que les pas s'approche d'elle, ses pas sont bien trop souples pour être vraiment agressifs. Céleste laisse échappé un petit bruit, un peu embêtée d'être dérangée, plongeant la moitié de son visage sous la couverture, ses yeux avec des sourcils un peu froncés restant toujours visibles. Des cheveux un peu partout autour d'elle. Un visage complètement différent de celui de la journée, comme si toute haine était partis, comme si, quand elle allait se réveiller, elle allait adresser un grand sourire, faire des manières de petites filles. Alors que, réellement, en se réveillant, seulement quelques secondes avec les yeux ouverts lui font paraître comme tel, et après, c'est le regard quotidien qui se repose sur vous.
Céleste sent quelque chose, et lentement, elle ouvre les yeux, sans prononcer mots. Comme si elle essayait de formuler la phrase exacte, la bonne phrase à dire. Mais c'est seulement un mot qu'elle dégage de sa bouche (et c'est le cas de le dire) :

« Dégage. »