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 Late talk [Epona]

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MessageSujet: Late talk [Epona]   Late talk [Epona] 1400359500-clockJeu 27 Nov 2014 - 13:55


Sortie de cours. Fin de journée. J’abandonne rapidement les gars car j’ai d’autres plans pour ce soir. Et la principale concernée ne le sait pas encore. Y a pas loin à aller pour la trouver d’ailleurs. Juste un couloir à traverser.

La cravate violette file droit dans la vague bleue, ne manquant pas de gratifier le démon parmi eux. Une pichenette à l’arrière du crâne, mon bras le chope par le cou et le plaque contre moi au niveau de la poitrine, comme toujours en guise de salutation. Petit mouvement de menton pour “Ackland” qui réplique un “Cruz”, mais l’échange s’arrête-là.

- Alors filleul, t’es prêt pour ta première leçon de baseball demain ?, dis-je en l’entraînant légèrement loin de la mauvaise influence dans une oeillade sarcastique à Heath et Zephyr.

Ça se termine vite avec le roi de la râlerie qui bougonne sévère et implore d’être relâché alors que j’suis sûre qu’il adore ça qu’on l’taquine. Alors je le libère après un p’tit coup de pied retourné direct dans son postérieur. C’est qu’il a besoin d’être bousculé le Taz.

- Promis, j’te viserais pas. J’ai d’autres cibles de prédilection pour ça.

Provocation cordiale et habituelle envers l’ancien chef de RED. Je les abandonne là-dessus. Parce qu’en parlant de cible, la mienne est là. La même accolade lui est accordée, bras sur les épaules, mais sans le voyage côté boobz. Quoique, il paraîtrait que ça lui déplairait peut-être pas tant que ça à la miss Gaïana.

- Hola Guapa ! Come with me.

Je l’entraîne direct à avancer avec moi. Mon index venant chatouiller sa joue pour qu’elle me gratifie d’un sourire. Come on gurl, c’est officiel now, tu sais l’faire.

- J’ai vu tes photos sur la gallery de John. Nice. Il avait la bonne fille, parce que Bennett, c’pas top hein...

Pas rapides, Epona est obligée de suivre mon rythme, mais je finis par la lâcher quand on passe les portes battantes.

- Mais tu devrais faire gaffe à pas trop traîner avec lui. Pas que tu saches pas te défendre, mais il pourrait t’bouffer et ça serait dommage.

Clin d’oeil et grand sourire sont jetés alors que j’avance à reculons vers l’extérieur.

- Bon. D’ailleurs. J’ai en marre de toute cette testostérone ambiante. Du coup, ce soir, t’es à moi. J’ai c’qu’il nous faut au bungalow.

Ouais. C’est un jour à marquer d’une pierre blanche pour que j’dise ça. Y a que quelques filles dont j’sois vraiment proches. Alessandra et Epona sont peut-être même les seules. Holly c’est pas pareil, ‘y a du business entre nous aussi. J’ai rien contre les nanas, mais j’ai pas évolué dans un milieu très féminin non plus. Donc forcément, mon inclination première va pour la gente masculine. Mais forcée d’avouer que des pépites oestrogénéisées, ça existe. Et les miennes ont des putain de caractère. Sinon, ça serait pas drôle.

- Et normalement, c’est juste toi et moi ce soir. Ça te pose pas de problème j’espère ? Battements de cils exagérés. La candeur en imposture. En plus, j’t’ai plus trop à l’oeil depuis que t’as changé de classe, c’pas cool., conclus-je en me retournant vivement.

I need updates from your life.
Et c’est sur ça, dans cet élan, qu’on embraye, direction le bungalow 7.

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MessageSujet: Re: Late talk [Epona]   Late talk [Epona] 1400359500-clockDim 30 Nov 2014 - 15:32
late talk
olive b. cruz & g. epona kalachnikov
i am so glad that you're right by my side
La tension fait vibrer ses épaules, alors qu'elle traverse la foule, bousculant à peine les autres – perdue dans le typhon, noyée parmi ceux qu'elle n'arrive pas à considérer comme des camarades de classe. Elle se sent seule, elle se sent écartée ; incapable de leur adresser la parole, d'esquisser un sourire. Un masque neutre est plaqué sur son visage, l'impassibilité feinte de la demoiselle lui permettant d'éviter les problèmes. Elle n'a jamais été très courageuse, elle n'a jamais su affronter du regard les inconnus. Alors jeter un simple coup d'oeil à ceux qu'elle méprisait autrefois était sensiblement proche de l'impossible, même pour celle qui se bombait le torse, celle qui clamait sa haine envers les rouges, avant de comprendre la folie qui possédait les A.

Elle a fuit, Epona. Elle n'a même pas été capable de s'élever face aux arrogants, elle n'a pas été fichue de leur montrer qu'ils devenaient dingues. Elle s'est échappée, elle est simplement partie ; lâche. Non pas qu'elle regrette cet acte, ou qu'elle veuille renouer avec ses anciens amis – elle a juste peur qu'ils réclament des explications ou, pire, qu'ils lui en tiennent rigueur. Mordillant nerveusement sa lèvre inférieure, elle tente de se soustraire à la pression de la foule d'élève, cherchant à éviter de croiser les yeux d'Olive.
Trop tard, son bras glisse autour des épaules de la frêle brunette, l'obligeant presque à s'arrêter. Un sourire gêné se dessine sur ses lippes torturées, ses prunelles filant aussitôt à l'opposée.

« Hola Guapa ! Come with me.
- Hey Olive.. »

A peine le temps de balbutier un salut maladroit qu'elle se fait emmener par la demoiselle, un peu perdue. Où est la sortie qu'elle comptait emprunter ? Coincée contre Olive, elle n'essaye même pas de la retrouver – se tordre le cou pour quelque chose que l'on atteindra probablement jamais était une perte de temps.

« J'ai vu tes photos sur la gallery de John. Nice. Il avait la bonne fille, parce que Bennett, c'pas top hein...
- J'la trouve plutôt mignonne la rouquine... Elle a un joli sourire, quoi. ...Et hum. Merci.
- Mais tu devrais faire gaffe à pas trop traîner avec lui. Pas que tu saches pas te défendre, mais il pourrait t'bouffer et ça serait dommage. »

Un rire nerveux accompagne son rictus timide, elle ne répond pas. Est-ce qu'Olive est au courant ? Vaut mieux ne pas prendre de risque. Esquivant subtilement son regard, elle fourre une main dans la poche de sa veste pour y torturer son pouce du bout de l'index, à défaut de pouvoir planter ses ongles dans sa cuisse. Bordel Olive, tu dois être la nana qui la stresse le plus. Son autre main vient replacer les mèches derrière son oreille, dans un geste purement machinal. Elle la suit sans protester, observant malgré tout la grande brune. Comment faire autrement ? Avec un tel physique elle pourrait s'attirer le regard d'un aveugle. Arrête de penser, Epo. Tu racontes n'importe quoi.

« Bon. D'ailleurs. J'en ai marre de toute cette testostérone ambiante. Du coup, ce soir, t'es à moi. J'ai c'qu'il nous faut au bungalow. »

Silencieuse comme une tombe, elle hoche simplement la tête, une centaine de scénarios tous plus étranges les uns que les autres fleurissant dans son esprit détraqué. Profitant de son propre acquiescement pour secouer ce crâne plein de connerie, elle s'insulte mentalement ; et maudit les traces roses qui osent chauffer ses joues pâles, accentuant son désir de s'enterrer dans les secondes qui suivent.

« Et normalement, c'est juste toi et moi ce soir. Ça te pose pas de problème j'espère?
- … Non, bien sûr que non. Encouragée par ses paroles, elle va jusqu'à rire, comme si c'était l'évidence absolue – intérieurement, la gêne et la joie mènent une bataille sans merci.
- En plus, j't'ai plus trop à l'oeil depuis que t'as changé de classe, c'pas cool. »

Oh Olive, c'est trop mignon. Je t'ai manqué ? C'est la fierté qui la fait se redresser, c'est cette pointe d'arrogance retrouvée qui la fait accélérer le pas pour être à ses côtés. Elle replace sa chevelure en arrière et lui lance un regard presque confiant, heureuse de passer une soirée avec elle. Glissant une clope entre ses lèvres, elle l'allume et tire, cherchant à canaliser le semblant de stress qui fait vibrer sa cage thoracique.

En arrivant, elle laisse Olive entrer, le temps d'écraser son mégot, mais s'installe sans réelle gêne sur l'un des lits en priant intérieurement pour que ça soit le sien. Regardant distraitement la chambre, Epona replie les jambes pour s'asseoir en tailleur, et tapote la place devant elle pour inviter son amie à la rejoindre.

« Alors, euh.. Y s'passe quoi chez les A ? C'est assez chiant de plus pouvoir bouquiner quand j'en ai envie, ou manger en première. Mais bon, j'pense pas que j'ai fais un mauvais choix en descendant. T'façon j'imagine que j'avais pas trop le choix au final. » Elle lui lance un coup d'oeil curieux, pour voir sa réaction.

Tu sais Olive, tu lui as manqué, mine de rien. Elle est toujours indécise, elle sait toujours pas quoi penser de toi, de votre relation. Mais maintenant qu'elle est avec toi, elle s'en fout – totalement.



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MessageSujet: Re: Late talk [Epona]   Late talk [Epona] 1400359500-clockMer 3 Déc 2014 - 19:50


- Fais comme chez toi.

Veste balancée sur le dossier d’une chaise. La cravate était déjà à moitié défaite depuis le matin et l’y rejoint. Le reste tombe bien vite et se retrouve tout aussi vite remplacé. Jean slim noir et un top simple blanc qui soulignera la chaleur de sa peau.

- Si tu veux te mettre à l’aise, pique dans mes tiroirs.

Oeillade sur la brunette installée sur son lit, elle sourit à son geste l’invitant à venir la rejoindre, mais lui fait signe d’attendre “2 sec’”, juste le temps de sortir la bouteille de tequila du placard -oui, la Colombienne a sa propre réserve dans sa chambre. Mais bon, obligée d’aller chercher le reste dans la kitchenette commune qu’elle fréquente trop peu ou seulement en présence de son filleul. Sel, citron vert, guacamole et chips, céréales… ah des verres accessoirement, le tout sur une planche en bois.

- Alors, euh.. Y s'passe quoi chez les A ? C'est assez chiant de plus pouvoir bouquiner quand j'en ai envie, ou manger en première. Mais bon, j'pense pas que j'ai fais un mauvais choix en descendant. T'façon j'imagine que j'avais pas trop le choix au final.

La A se redresse dans un jeté de crinière renversant en haussant un sourcil, yeux émeraude fixé sur Epona.

- Même rengaine habituelle, ça complote en toute majesté. Leurs culs royaux bien enfoncés dans du cuir 100% peau d’vache. Hey mais sinon... Si c’est qu’ça, j’peux persuader les bonnes personnes pour qu’il voit du violet à la place du bleu. Juste pour ton cas.[/color]

Sourire narquois. Puis sa tête se balance de gauche à droite.

- On a toujours le choix bella~. À part peut-être quand on s’appelle “victime d’Olivia Blair Cruz”. Faut juste assumer derrière. Mais te laisse pas miner par des détails, t’inquiète. Tu fais c’qui est bon pour toi et si y en a qu’ça dérange, c’est leur problème. Pas l’tien.

Y a qu’en demandant, voire même en exigeant qu’on a une première chance d’avoir ce qu’on veut. Et si ça, ça fonctionne pas, tu prends sans permission. Like a thief in the night. De ceux qui savent se faire offrir du matériel hi-fi de premier ordre par exemple.

Il n’y a pas grand chose dans cette chambre, juste l’essentiel. Ou du moins son essentiel. Elle n'est pas trop déco. Draps blanc, le reste se décline dans des teintes clairement caféinées. Quelques bouquins à côté du lit. Des jeux de cartes pour des parties de poker avec Holly. Un mac en ordinateur. Trois tableaux de photos -deux en noir et blanc, mais aussi un en couleurs- qu’elle affectionne traînent sans être accrochés. Des boîtes ici et là un peu fourre-tout rassemble quelques souvenirs de son passé à Miami et à Bogota comme des jetons de casino. Mais le plus précieux à son coeur n’est pas ici de toute façon. Enfin, une malle en cuir marron foncé un peu abîmée contient quelques vieux vinyles, chapeaux, d’autres vestes en cuir et tout un tas d'autres babioles. Elle pourrait facilement collectionner en réalité. Mais ça, peu de personne en a conscience.
Comme le fait que la guitare noire qui trône dans un coin de la chambre n’a jamais servi. Elle ne sait pas en faire, John était censé lui apprendre un de ces quatre, elle est à lui d’ailleurs -une des choses qu’elle lui a volé. Mais il le sait. Elle se trimballe juste avec, sans savoir quoi en faire depuis Miami. Parce que oui, elle la trouve canon cette guitare. Voilà, ça fait déco on dira. Ou matérialiste selon les points de vue.

Music on.
Olive se jette enfin sur le matelas pour retrouver Gaïana, tête devant les jambes croisées la B alors que ses jambes se sont tendues et ses talons se sont posés contre la fenêtre.

- Tires un trait, t’y verras peut-être plus clair., lance-t-elle sourire faussement angélique aux lèvres, petit sachet de poudre entre les doigts dansant dans le vide devant le nez d’Epo. J’déconne. Tu sais que tu fais ce que tu veux avec moi, j’force jamais là-dessus., ajoute-elle en balançant plastique et contenu un peu plus loin sur le lit.

D’une main distraite, Olive reporte son attention sur son paquet de cigarettes. Le zipper s’embrase dans un crépitement et la premier souffle toxique apparaît. Ses iris suivent le mouvement des volutes un instant. Puis sa tête tourne finalement vers Epona. Un large sourire se dessine.

- J’t’ai vu plusieurs fois avec une E. Une blonde. Regard de panthère. Elles ne sont peut-être plus dans la même classe, mais Olive garde quand même ses griffes sur certaines personnes quand elle apprécie. Maintenant que t’es en B, j’suppose que c’est beaucoup plus “politiquement correct” comme fréquentation, mais t’avais pas à t’en faire. Elle hausse une épaule. J’suis bien proche d’Orwenn...

La latine finit par se retourner sur le ventre dans un mouvement vif et ses chevilles viennent se croiser au-dessus de son fessier, s’y balançant en suivant le rythme de la musique alors qu’un doigt vient chiper un peu de guacamole direct dans le bol après avoir craché une nouvelle bouffée de fumée.

- Tu t’inquiètes trop pour tour Epo. Faut que t’aprennes à te détendre et à te changer les idées. C’est qui cette fille ? Comment tu l’as connu ?, conclue-t-elle en jetant son dévolu sur la bouteille de whisky ambré.

Pour l’instant.

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MessageSujet: Re: Late talk [Epona]   Late talk [Epona] 1400359500-clockDim 7 Déc 2014 - 13:51
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« Si tu veux te mettre à l'aise, pique dans mes tiroirs. »

Pas la peine de lui dire deux fois, Epona prend les premiers vêtements qui viennent – en l'occurrence un jogging et un top couleur chair. Retirant rapidement les siens pour se changer, elle exécute chacun de ses gestes avec une gêne à peine voilée, n'aimant pas particulièrement se déshabiller – peu importe la personne présente, qu'elle soit une femme ou un homme, c'est dérangeant. Une fois réinstallée, elle observe Olive s'affairer à différents endroits ; manifestement, elle a tout prévu.

Un fin sourire orne le visage de la brune lorsque son amie revient, l'appétit et la soif pointant subitement le bout de leurs nez. Elle recule légèrement pour la laisser prendre place, les bras croisés sur son ventre.
« Même rengaine habituelle, ça complote en toute majesté. Leurs culs royaux bien enfoncés dans du cuir 100% peau d'vache. Hey mais sinon... Si c'est qu'ça, j'peux persuader les bonnes personnes pour qu'il voit du violer à la place du bleu. Juste pour ton cas.
- ...Oliiiive me tente pas, j'vais me faire détester par ma classe si j'fais çaaaa! »

Un espèce de gémissement plaintif s'échappe d'entre ses lèvres, elle trempe une chips dans le guacamole et l'enfourne presque précipitamment dans sa bouche, savourant le goût et le croquant. Jamais elle ne manque un repas, la petite Epona. Mais toujours elle a faim, toujours elle en redemande – et satisfaire son appétit d'ogre est très difficile. Replaçant une mèche rebelle en arrière, elle lance un regard taquin à l'autre, allant jusqu'à tirer légèrement la langue.

« On a toujours le choix bella~. Faut juste assumer derrière. Mais te laisse pas miner par des détails, t'inquiète. Tu fais c'qui est bon pour toi et si y en a qu'ça dérange, c'est leur problème. Pas l'tien.
- Tu m'connais, j'peux pas m'empêcher de m'inquiéter pour ça. J'en ai marre qu'on m'crache dessus parce que j'étais une A, parce que certains d'mes camarades sont des gosses de riches incapables de se satisfaire d'une salle en or massif. Tant qu'à faire, j'aurais préféré aller en E. »

Le rouge qui lui rappelle sa haine, sa détermination. Son rictus s'élargit un peu, son regard se perd dans le vide. Ah, Svendsen, qui hante son esprit, qui s'y est accrochée comme une sangsue. Elle lui pompe son énergie vitale sans même s'en rendre compte. Glissant une nouvelle chips dans son gosier, elle se reprend bien vite et s'autorise un regard vers la chambre, détaillant plus précisément l'environnement dans lequel vit sa chère Olive.

« Chouette la déco, j'adore. Mais euh.. Tu joues de la guitare ? »

Sourcil arqué par la surprise – elle n'avait jamais été mise au courant. Peut-être parce qu'elle n'avait jamais demandé. Se redressant pour mieux observer l'instrument, elle tend une main pour tripoter une mèche de la grande brune. Un geste auquel elle s'est récemment habitué – sans même demander l'avis de la principale intéressée.

« Tires un trait, t'y verras peut-être plus clair. Epona secoue presque aussitôt la tête. Les drogues comme ça, c'est pas son truc, elle aime pas la dépendance – la nicotine a déjà toute son attention. J'déconne. Tu sais que tu fais ce que tu veux avec moi, j'force jamais là-dessus.
- Et c'est un des points que j'adooore chez toi. »

Ca sort instinctivement, poussant la B à refermer la bouche brutalement. Elle toussote et regarde ailleurs, faussement plongée dans la contemplation d'un des tableaux. Elle prie pour que sa phrase doucement prononcée s'efface dans le vide, pour que son souffle se soit éteint à cet instant précis. Shit.

« J't'ai vu plusieurs fois avec une E. Une blonde. Sa respiration se bloque soudain, elle écarquille légèrement les yeux.
- ...euuuh..
- Maintenant que t'es en B, j'suppose que c'est beaucoup plus « politiquement correct » comme fréquentation, mais t'avais pas à t'en faire. J'suis bien proche d'Orwenn. »


Epona se sert un verre de whisky, soupirant légèrement. Glissant aussi une clope entre ses lippes, elle l'allume et tire une latte avant de commencer à siroter son verre. Oui, peut-être qu'elle n'avait pas besoin de passer en B pour passer du temps avec Lone. Peut-être qu'elles auraient pu être amies – si Lone n'avait pas vu ce que la petite brune avait écrit. Ses LMS l'avaient convaincu, elle avait juste pas cherché plus loin.

« Tu t'inquiètes trop pour tout Epo. Faut que t'apprennes à te détendre et à te changer les idées. C'est qui cette fille ? Comment tu l'as connu ?
- ... ses joues prennent de douces couleurs rosées, elle fixe son verre. Et merde. Laisse pas l'espoir t'avoir Epo. Fais pas comme si elle pouvait t'apprécier, même pour une seconde. C'est.. Une nana qu'a été posée dans le même bungalow qu'moi. J'l'ai euh. Rencontrée dans un couloir, on a eu un p'tit accrochage.. Mais ça s'est arrangé. » Dire qu'elle l'avait frappé n'est peut-être pas une bonne chose. Elle voulait pas nécessairement passer pour une grosse maso.

Un sourire mal-assuré glisse sur son faciès alors qu'elle finit par vider son verre d'un trait, et de le remplir de nouveau l'instant d'après.

« C'est même pas une pote, j'crois qu'elle peut pas m'blairer. »

On le sent, le dépit dans sa voix. Chaque syllabe transpire de déception, et ses yeux subitement ternes aident pas mal. Elle sait pas quoi faire Epo. Elle voudrait que Lone l'apprécie, même un peu. Pourtant elle est persuadée qu'au bout de cette guerre, c'est pas un happy ending qui l'attend. Elle lance un regard un peu plus vivant à Olive, teinté de curiosité.

« Au fait, comment tu le connais, Johnny ? »



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MessageSujet: Re: Late talk [Epona]   Late talk [Epona] 1400359500-clockMar 9 Déc 2014 - 11:17


- Chouette la déco, j'adore. Mais euh.. Tu joues de la guitare ?
- Nan, c’est juste pour la déco.

Simple, cash et surtout malheureusement un peu vrai. Remarque, peut-être que Léo pourrait lui apprendre. Ou Joach. Quoique, ça serait étonnant qu’il accepte.

- Et c'est un des points que j'adooore chez toi.

Oeillade taquine et large sourire illuminent son visage, alors qu’elle laisse Epona tortiller ses cheveux. À vrai dire, elle ne l’avouera certainement jamais, mais Olive adore ça. Les mains dans les cheveux -mais pleinement, les massages crâniens ou cet objet bizarre horriblement moche, ressemblant à une araignée mais qui file des frissons de dingue. Ouuuuh ça y est, on la perd...

- C'est.. Une nana qu'a été posée dans le même bungalow qu'moi. J'l'ai euh. Rencontrée dans un couloir, on a eu un p'tit accrochage.. Mais ça s'est arrangé. C'est même pas une pote, j'crois qu'elle peut pas m'blairer.

Mais le rose aux joues de Gaïana est vite repéré lorsque celle-ci parle de la blondinette. Olive se tourne alors sur le côté pour faire face à la miss.

- Qu’est-ce que t’as fait ?

Parce que toi et moi, on n’est pas le genre de filles à se faire des amis facilement, c’est d’abord l’inverse. Même si c’est peut-être plus vrai pour la Colombienne que pour la fille qui porte le nom d’un fusil d’assaut russe. Drôle de parallèle.

- Et bah fait que ça s’arrange si tu la veux pas loin de toi… Avec tes beaux yeux et ton sourire de tombeuse, tu vas la harponner sans problème., lance-t-elle en titillant du doigt la fossette de Epona, alors que tout n’est pas que force de séduction, et elle le sait.

Dixit d’ailleurs celle qui ne fait rien pour arranger les choses avec un certain Espagnol…

- Au fait, comment tu le connais, Johnny ?

Quand on parle du loup. Son sourire s’affaisse un peu. Sujet délicat. Toujours. Même si ça va mieux.

- De Miami. Ça fait un moment que la cigarette fume toute seule. Olive se redresse pour récupérer le cendrier sur le rebord de la fenêtre à côté de son lit. Il donnait un concert et j’sais plus vraiment comment, mais on s’est retrouvés à parler après sa prestation... Nouvelle taffe en gage de nervosité. Et à danser ensemble.

À son tour de vider son verre cul-sec. Brûlure. Un regard furtif un peu dur sur Epona. Ce n’est pas contre elle, mais contre la situation. Qui l’a fait plus chier qu’elle ne veut bien l’admettre. Elle sait qu’elle n’y met pas du sien. Mais pour l’instant, elle n’y arrive pas. Elle a juste encore trop de cette… rancoeur au fond des tripes.

- C’était il y a… trois ans à peu près. On s’est étonnamment bien entendus. Puis son frère m’a fait arrêter, j’ai fait un an de prison au lieu de deux. Fin de l’histoire.

Nouveau verre vidé. Clope écrasée. Ça sent la frustration et l’entêtement à plein nez tout ça. Vaut mieux pas trop creuser où tout le monde y perdra des plumes.

- Pourquoi tu d’mandes ? Il t’intéresse ? Fenêtre ouverte, Olive s’y accoude après avoir allumé une nouvelle cigarette. Ça m’paraît normal, presque obligatoire. Il est… c’qu’il est. La fumée s’échappe vers le haut dans un souffle rapide alors qu’elle regarde le plafond.

Il lui manque. Mais ça, il le sait déjà. Et il sait très bien le lui rappeler ce salaud.

- Mh. J’te parie qu’il t’a fait le coup du type mystérieux, cool, cultivé et sensible. Toutes les meufs tombent dans l’panneaux. Surtout si il sort la carte sexy dans les ténèbres. Mais le pire, c’est qu’il est comme ça naturellement, c’est pas forcément un jeu. Vous pourriez vous entendre j’suis sûre.

Sa tête retombe sur Epona pour la transpercer de son regard émeraude. Comme si elle lisait à travers la B.

- John t’apprécie déjà certainement déjà. T’as tes chances.

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MessageSujet: Re: Late talk [Epona]   Late talk [Epona] 1400359500-clockMar 23 Déc 2014 - 23:46
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« Qu'est-ce que t'as fait ?
- J'l'ai bousculée, elle a l'air de haïr les contacts humains. »

Elle bredouille un peu – comprends-la, c'est dur de parler de ça. Dur de prononcer des mots si futiles qui, pourtant, la déchirent instantanément. C'est peut-être pas les contacts que Lone hait, mais les personnes qui osent poser leurs doigts sur sa peau laiteuse. C'est peut-être sa tronche qui lui revient pas ; alors que la sienne hypnotise littéralement Gaïana.

« Et bah fait que ça s'arrange si tu la veux pas loin de toi... Avec tes beaux yeux et ton sourire de tombeuse, tu va la harponner sans problème. »

Elle sent son visage brûler, sans que ses joues n'extériorisent vraiment cette sensation. Et elle ouvre la bouche – mais pour dire quoi ? Rien. Juste pour lâcher un espèce de gémissement, parce qu'elle s'apprêtait à s'exprimer, mais que le geste de la brune l'a coupé dans son élan. Perturbée, complètement paumée et surtout en plein mind fuck, elle se contente de replacer une mèche derrière son oreille, son autre main continuant de jouer avec les cheveux d'Olive. Elle dit rien, resserrant les lèvres. Honteuse d'avoir fait un bruit étrange ; c'est probablement rien pour les autres, mais voilà le problème : Epona c'est pas les autres.

Epona elle se prend la tête pour rien. Elle trouve une importance dans des choses futiles. Elle se bouffe la lèvre inférieure en permanence, parce que le stress la quitte jamais, il s'accroche à elle comme une sangsue. Il suffit d'une situation qui sorte légèrement de son ordinaire discret et ses entrailles se tordent, la chaleur s'infiltre dans ton ventre et lui donne l'impression qu'elle va tout bonnement vomir ses tripes.

« ...Et à danser ensemble.
- Oh. »

C'est pas vraiment de la jalousie ou du dédain, c'est plutôt une technique maladroite pour masquer le fait qu'elle n'ait rien écouté. Pour faire comme si elle s'était pas perdue quelques instants dans le bordel qu'est son cerveau. Elle esquisse un léger sourire, noie ses doutes dans un verre – séché en une gorgée, pour plus d'efficacité. Et ça marche parfaitement, le voile commence à couvrir son regard, à embrumer son esprit bordélique.

« C'était il y a... trois ans à peu près. On s'est étonnamment bien entendus. Puis son frère m'a fait arrêter, j'ai fait un an de prison au lieu de deux. Fin de l'histoire. »

Bravo Olive, tu l'as prise par surprise. Elle s'attendait pas à recevoir un regard aussi froid. Elle s'attendait pas à sentir autant de frustration en toi. Sa lippe subit aussitôt l'assaut de crocs nerveux, elle a l'impression d'avoir fait une grosse connerie en amenant Johnny sur le tapis. Tripotant ses propres doigts, elle grignote silencieusement quelques chips, la tête basse. Nice Gaïa, t'as niqué une bonne partie de l'ambiance.

« Pourquoi tu d'mandes ? Il t'intéresse ? Dis-lui. Ça m'paraît normal, presque obligatoire. Il est... c'qu'il est. »

Elle l'ouvre toujours pas, Gaïana. Comment elle peut dire ça ? Comment elle peut regarder Olive dans les yeux, l'arrêter sèchement et lui dire qu'elle a déjà goûté à tout ça ? Et pas qu'une fois, en plus. A répétition. Pas d'heures précises, juste des passages. Elle regrette pas, ça lui manque presque. C'est pas sa faute, faut la comprendre. Elle a besoin d'attention, d'affection. Et il lui en donnait, derrière l'acte charnel. Elle avait l'impression d'être un tout petit peu plus qu'un bout de viande, ça la changeait – elle avait l'impression d'exister. C'est con à dire, mais ça fait du bien. De compter pour quelqu'un, un chouïa plus que de l'amitié. Alors y mettre fin, ça a pas été facile.

« John t'apprécie déjà certainement déjà. T'as tes chances.
- …En faiiiit euh. Je les ai déjà eu, mes chances. »

Tu sais Olive, elle aimerait bien que tu sois une putain de télépathe. Que tu comprennes le message – qu'elle en soit sûre. Son regard glisse vers le lit, vers un point fixe. Et il s'y plante, essayant de ne pas sentir celui de la brune sur son visage. Elle s'humecte nerveusement les lèvres et vide un nouveau verre – bouffée de courage.

« J'm'étendrais pas sur les détails, mais j'le connais disons.. personnellement. Et que j'suis tombée dans le panneau. Et qu'on s'est.. relativement bien entendus. »

Tu les sens, ses sous-entendus ? Le visage bouillant et pourtant toujours plus ou moins pâle, elle passe une main dans sa chevelure de jade, elle pousse un soupir presque résigné. Elle l'avoue pas, mais ça lui manque. Elle a besoin de contacts, Gaïa. Elle a besoin qu'on la regarde, qu'on lui offre de l'affection. Elle a conscience de la débilité d'un tel désir, mais c'est comme ça – elle y peut rien.

Etendue sur le lit de son amie, elle évite toujours de tourner la tête dans sa direction, elle joue avec le bord de son t-shirt. Qu'est-ce qu'elle pourrait dire ? Qu'est-ce qu'elle pourrait ajouter ? « Enfin bon, c'est fini tout ça, haha. » Elle a mal, et elle s'en veut. Elle s'en veut de s'être attachée, de s'être habituée.

Sombre conne. Voilà ce qu'on récolte, à pousser les limites. A changer les habitudes.
C'est pas pour rien qu'elle aime pas ça, Epona.



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MessageSujet: Re: Late talk [Epona]   Late talk [Epona] 1400359500-clockVen 26 Déc 2014 - 0:24


- Regarde-moi dans les yeux quand tu me parles Gaïana.

Un ton presque implacable. Un décibel quelque peu directive en provenance direct du fond de sa gorge. Ça sonne dur, mais ce n’est pas méchant. La Colombienne se retient juste d’ajouter “si tu veux être le centre d’attention, daigne au moins regarder les gens en face pour qu’ils te répondent.”

Parce qu’il faudrait être aveugle pour ne pas voir les signes de celle qui se sent seule. Les verres vidés cul-sec. Les soupirs las. Le rire jaune. T’es pas tombée dans l’panneau ma belle, tu t’y es accrochée comme une conne. Et à croire sa gestuelle, elle était bien accro. Il lui manque.

La frustration et la froideur ont laissé la place à un visage incroyablement neutre et surtout silencieux. Une expression indéchiffrable s’est posée à la place. Barricade autour d’un coffre fort de l’une des plus grosses banques. C’est pas pour rien qu’Olive s’en sort à merveille au poker. Le bluff, elle connaît. Même si pour le coup, la jalousie qui tord les boyaux, ça ce n’était pas prévu. Comment elle aurait pu soupçonner une telle situation entre Epona et John ? Elle est bien trop occupée à se tenir occupée. Olive écrase sa clope dans le cendrier et referme la fenêtre derrière elle pour se laisser glisser à quatre pattes sur le lit. Pour grimper et s’asseoir sur son amie allongée sur le dos. S’imposer à elle.

- Soit pas mal à l’aise surtout quand tu t’efforces d’être honnête, Epo. Ça gâche presque l’effet escompté. Yeux émeraude rivés dans ceux de la jeune fille que ses cuisses font prisonnière, elle finit par sourire enfin. Et c’est d’un chiant. On dirait une vierge effarouchée -ce que tu n’es clairement pas. Alors resaisis-toi bordel.

Coup de bassin qui secoue le matelas et elles avec. La A se penche en avant, une main posée à côté de la tête de la B, l’autre se dirige au-dessus, plus haut, pour récupérer le bol de guacamole. Au même instant, son regard se baisse à nouveau dans celui d’Epona.

- Ça a duré combien de temps ? Ça s’est terminé il y a longtemps ? … Ça m’étonnerait que ça vienne de lui… So pourquoi t’as décidé d’arrêter ?

Perspicace ? C’est surtout qu’à Miami, elle l’a vu à l’oeuvre l’Espagnol. Un séducteur. Passionné et sentimental. Il s’accroche lui aussi. Mais bizarrement il respecte assez bien les volontés des femmes -à part peut-être les siennes. Olive se redresse non sans figer son regard sur le visage d’Epona avant. “Vas-y épanche-toi, c’est open bar aujourd’hui.” Le sourire narquois inébranlable et bourré d’arrogance revient en force. À l'aise pour manipuler son monde rien qu'avec ça et le piquant dangereux prêt à jaillir du fond de ses yeux.
Puis le bol atterrit sur le ventre de cette dernière et Olive vient une nouvelle fois y plonger un doigt. “Grignotant” sans chips. Mais surtout attendant des réponses. C’est qu’elle a l’air d’avoir besoin de parler miss Kalachnikov, même si il faut lui tirer les verres du nez. Olive se décale finalement sur le côté, libérant son amie de son emprise. Elle s’allongea alors en perpendiculaire, tête posée sur le ventre de Gaïa, jambes tendues posées contre le mur.

- Nouvelle question. Elle tend à nouveau le bol à Gaïa qui lui redonne un verre plein en échange. À ton avis, il faut baiser plusieurs fois avec la même personne pour signifier quelque chose pour quelqu’un ? Ou une seule fois suffit ?

Oui c’est incisif, provocant et fait pour réveiller des illusions. Sensiblerie et délicatesse ne sont quasiment jamais à l’ordre du jour chez les Cruz. Et Epona s’en doute bien.


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MessageSujet: Re: Late talk [Epona]   Late talk [Epona] 1400359500-clockDim 28 Déc 2014 - 16:22
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olive b. cruz & g. epona kalachnikov
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Elle regrettera probablement toute sa vie de l'avoir ouverte, cette fois. Lèvre inférieure dévorée par le stress, elle s'efforce de garder son calme, mais Olive a toujours provoqué chez elle un semblant de peur – parmi l'affection et l'admiration, cette sensation semblait futile, jusqu'à aujourd'hui. Glissant une main nerveuse dans sa chevelure de jais, elle lève les yeux vers elle avec difficulté. Ca a jamais été facile pour elle, de regarder qui que ce soit dans le blanc de l'oeil. Qu'elle soit fautive ou innocente, elle aime pas ça, parce qu'être fixée est quelque chose qui lui déplaît fortement. Coup de langue pour humecter ses lippes, elle retient un espèce de glapissement quand la brune s'assoit sur elle. Comme une proie sans défense face au plus grand prédateur.

« Soit pas mal à l'aise surtout quand tu t'efforces d'être honnête, Epo. Ça gâche presque l'effet escompté. Et c'est d'un chiant. On dirait une vierge effarouchée -ce que tu n'es clairement pas. Alors ressaisis-toi bordel. »

Son cœur bat si fort qu'elle n'entend plus que lui, incapable de formuler une seule parole sensée – son esprit subit le même handicap, mélange de stress et de honte. Oh oui, elle a honte. Parce que se faire maîtriser comme ça, ça abîme pas mal son ego, ça lui donne l'impression de n'être qu'un chaton, en confrontation avec une lionne. Et sentir ladite lionne sur son bassin, c'est pas la position la plus agréable ; malgré ses supposés sentiments, Epona ne ressent qu'une profonde humiliation, et pas une once de désir – mais ça n'est pas ce qui l'inquiète le plus. Elle se sent faible, vulnérable. Et c'est dans ces situations que son don s'impose. Elle veut pas faire souffrir Olive – c'est celle qu'elle considère comme sa meilleure amie, si proche que, d'ordinaire, elle ne lui cachait rien. Enfin dans la mesure où la demoiselle posait les bonnes questions.

« Ça a duré combien de temps ? Ça s'est terminé il y a longtemps ? … Ça m'étonnerait que ça vienne de lui... So pourquoi t'as décidé d'arrêter ? »

Une lueur de possessivité brille un instant dans son regard. Non, elle voulait pas tellement en parler ; c'était un peu comme son petit secret, quelque chose qu'elle gardait pour elle, qu'elle enfouissait pour mieux l'oublier. Elle ne brûlait plus pour la chaleur du corps de l'espagnol, mais pour une personne bien plus fraîche, voire glaciale. C'est bien Epona, à désirer l'inaccessible.

« Quelques mois. Suffisamment longtemps. Parce que.. J'avais quelqu'un d'autre en vue. »

Et elle peut aisément deviner qui. Démêlant furtivement ses cheveux du bout des doigts, la B glisse à son tour une chips dans le bol, la grignotant d'un air absent. Détends-toi Epo, t'es pas là pour te sentir agressée – même si actuellement c'est la sensation qui lui tord les entrailles. Elle offre le verre à son amie, un peu moins tendue.

« A ton avis, il faut baiser plusieurs fois avec la même personne pour signifier quelque chose pour quelqu'un ? Ou une seule fois suffit ? »

Elle serre les dents. Abuse pas Olive, Epo est pas foncièrement méchante mais y a une limite. Et c'est la jalousie qui en ressort, qui fait briller ses yeux bleus. Elle a compris un message infondé, mais ça lui suffit. Certes, son but principal n'est pas de se disputer avec la miss, mais se faire écraser non plus. Alors elle allume une clope et prend le temps de cracher la fumée avant de répondre d'un ton faussement détaché, faussement assuré.

« Ca dépend des circonstances de la première fois. Si c'est une connerie, si c'est pas important, ou si c'est volontaire et consentant. Elle pense à Brett, à son erreur avec lui. Elle pense à son indifférence, à son propre orgueil froissé. Et ça lui fait légèrement froncer les sourcils, parce que ça la blesse. Mais si tu baises plusieurs fois avec une même personne, faut pas s'attendre à ce qu'un truc se passe – positif ou négatif. »

De son côté, c'est plutôt négatif, en un sens. L'attachement, le manque. Ca faisait longtemps qu'elle s'était pas lâchée avec quelqu'un, et sur le coup ç'avait été assez perturbant, trop plaisant pour ne pas être dangereux – autant pour l'un que pour l'autre. Pourtant elle est pas sûre qu'il l'apprécie plus que charnellement, qu'une relation dépassant ce stade soit possible. Elle essaye de pas y penser, parce qu'elle veut pas faire d'erreur, ou se prendre inutilement la tête.

« C'est quoi ton but ? Me faire regretter ? Me mettre en garde ? T'inquiète pas, j'y toucherais plus, me saute pas à la gorge. »

C'est lâché amèrement, mais son regard est vrillé dans celui d'Olive. Elle repousse la peur et la lâcheté, tente d'être un peu courageuse – même pour quelques instants uniquement. Tu l'as blessée, Olive. Même si tu t'en branles, ça signifie beaucoup pour elle.



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MessageSujet: Re: Late talk [Epona]   Late talk [Epona] 1400359500-clockLun 29 Déc 2014 - 16:07
don’t mess around up


“Mh” et “Je vois” avaient ponctué les réactions d’Olive lorsqu’elle écoutait les réponses de Gaïana. Mais rien de plus. Peut-être que pour une fois, elle prenait le temps de digérer l’information ou juste de la mettre dans un coin pour y réfléchir plus tard. Au lieu de réagir à chaud en écoutant seulement ses instincts un peu trop brusques.

- C'est quoi ton but ? Me faire regretter ? Me mettre en garde ? T'inquiète pas, j'y toucherais plus, me saute pas à la gorge.
Un fin sourire s’esquisse au moment où elle plisse les yeux sur la B avec une certaine fierté pour l’avoir fait réagir.
- Non Epo. J’me posais vraiment la question. C’est tout.

C’est presque très vrai. Et puis, il ne faut pas nier qu’on a tous des besoins de ce côté-là qu’on a envie d’assouvir, avec plus ou moins d’enthousiasme selon les personnes. C’est naturel. Et c’est la réalité.
Olive se redresse finalement pour s’adosser cette fois contre le mur, non sans choper le paquet de céréales qu’elle s’approprie illico d’une pleine main.

- J’te jugeais pas guapa. Et loin de moi l’idée de donner conseils sur ce terrain-là.

Elle hausse une épaule rapidement alors que ça croustille un peu bruyamment entre ses dents avec nonchalance. Elle a pas encore compris que socialement parlant, entre les deux, c’est Epona qui s’en sort quand même le mieux côté “normalité des relations” ? Ça paraît pourtant bien évident, même à Olive. Maaaaiiiiis...

- On n’est pas là pour parler aussi sérieusement. Elle se laisse retomber le dos contre le matelas, genoux pliés, puis jambes croisées l’une sur l’autre. Le pied en l’air vient battre la mesure. Dis-moi plutôt, t’as des vues sur cette fameuse coloc’ ? Allez, allez, parle-moi d’elle. Ou si t’es toujours pas à l’aise... J’sais pas de la classe B. Ça s’passe comment ? J’suis sûre que c’est pas si mal que ça -hormis peut-être à cause d’Ackland.

Sa tête roule sur le côté, le nez un peu baissé et le regard sur l’épaule de Gaïana, Olive met quelques secondes à relever les yeux sur son amie.

- Ou alors sur ton expérience en tant que mannequin ? Regard de braise, sourire enjôleur. Oui, elle souffle le chaud et le froid sans vergogne, sans même forcément préméditer la chose. Elle est comme ça, brûle les étapes, fais avance-retour, saute sur le côté, passe par la fenêtre. Bref. Faut suivre. C’était fucking étonnant de te voir en photos ! Toi qui aime pas trop qu’on te fixe trop… tout en voulant être regardée je présume… T’as relevé le défi ?

La vérité. La fierté. Tout y passe dans ses yeux émeraude. Ainsi que un “moi, faudrait me payer cher pour que je passe volontairement devant un appareil photo, my body iz expensive uknow ?” lulz.

#663333 ©Zelda



hrp : sorry sorry c'est court, mais j'crois que je tombe un peu dans un creux d'inspi avec Olive QAQ je sais paaas. 'ferais mieux au prochain round.
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MessageSujet: Re: Late talk [Epona]   Late talk [Epona] 1400359500-clockMer 31 Déc 2014 - 14:21
late talk
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« Non Epo. J'me posais vraiment la question. C'est tout. »

Elle répond pas, vexée. Et aussi coupable, parce qu'elle se sentait agressée – alors qu'en réalité, c'est elle qui s'excite, elle qui s'emporte. Bravo Epona, tu bats des records de conneries ces derniers temps. Coup de langue nerveux sur des lippes asséchées, elle continue de manger quelques chips, elle se sert un nouveau verre et le vide cul sec. Elle a besoin de soutien, même en étant la fautive. C'est pas sa faute, elle a du mal à assumer ses torts. A sentir la culpabilité s'abattre sur elle, glisser sur son esprit comme une voix qui l'accuse, qui enfonce le couteau dans la plaie. Elle en fait tout un plat, mais c'est comme ça. C'est Epona.

« Dis-moi plutôt, t'as des vues sur cette fameuse coloc' ? Allez, allez, parle-moi d'elle. Ou si t'es toujours pas à l'aise... J'sais pas de la classe B. Ça s'passe comment ? J'suis sûre que c'est pas si mal que ça -hormis peut-être à cause d'Ackland.
- J'en sais rien pour Lone. Elle est space cette nana, j'pense pas avoir une seule chance. Pour les B... J'ai pas encore beaucoup d'contact avec eux, j'crois qu'ils m'aiment pas parce que j'suis une ancienne B. J'comprends après, j'aurais pas aimé qu'un E se pointe soudain dans not' classe et veuille faire ami-ami avec nous hahaha. »

Elle remet en arrière une mèche brune et pioche dans le paquet de céréales, un peu plus à l'aise. Faut juste qu'elle arrête de se prendre la tête, qu'elle commence à voir les choses sous un autre angle. C'est pas si dur, c'est juste long. Long parce qu'il faut accepter ses erreurs, parce qu'il faut mettre de côté un orgueil qu'elle a nourri pendant plusieurs années. Parce qu'il faut admettre qu'il y a plus puissant et plus intelligent qu'elle. Et surtout, parce qu'il faut s'habituer aux regards suspicieux qu'ils lui lancent chaque jour. Elle est mal Epona, au fond. Elle regrette d'avoir changé de classe après s'être fait difficilement quelques amis, elle regrette d'être à présent une traîtresse, autant pour un côté que pour l'autre.

« Ou sur ton expérience en tant que mannequin ? C'était fucking étonnant de te voir en photos ! Toi qui aime pas trop qu'on te fixe trop... tout en voulant être regardé je présume... T'as relevé le défi ?
- Oui, j'l'ai relevé. C'était assez dur, j'ai pas l'impression d'être super photogénique. Mais j'suis plutôt contente du résultat.. »

Elle pourrait continuer sur sa lancée, elle pourrait affirmer qu'elle s'est trouvée magnifique. C'est ce qu'elle pense, c'est ce qu'elle n'ose pas dire – Epona est complexe, c'est pas nouveau. Un gros paradoxe à elle toute seule ; une fille qui veut qu'on la remarque, mais qui déteste qu'on la fixe. Olive a raison, Olive a compris ce côté-là. Et ça flatte un peu l'égo de l'ancienne A, être comprise par quelqu'un c'est quelque chose d'assez impressionnant ; voire de dérangeant, mais tout dépend des circonstances. Contemplant sans réelles difficultés les pupilles vertes de la demoiselle, elle reprend après s'être furtivement mordue la lèvre inférieure.

« J'vais te poser la question la plus naze de cette terre mais j'me demandais c'que tu voulais faire après Prismver ? T'as pensé à toutes les possibilités ? Elle lève les yeux vers le plafond d'un air presque rêveur, prise dans ses propres pensées. J'aurais pu être n'importe quoi. J'connaissais tout. J'avais pas de limite. Maintenant, j'sers plus qu'à faire mal. J'ai pas envie de partir de c'tendroit, et en même temps j'veux le fuir comme la peste. C'est bizarre, hein ? »

Si contradictoire – si bavarde, surtout. Elle a conscience que ça n'intéresse peut-être pas son amie, mais elle a pas envie de laisser un silence awkward s'installer. Alors elle penche la tête vers elle, elle choppe une nouvelle poignée de céréales et les savoure un par un, poursuivant bien vite.

« Pourquoi ça s'rait naze à cause d'Ackland ? Si j'ai bien compris, il est juste paumé parce qu'il a perdu sa mémoire, no ? C'est con, en un sens. Enfin j'peux pas trop le comprendre, j'ai jamais rien oublié donc j'sais pas c'que ça fait. Mais j'aimerais bien zapper quelques trucs, histoire de faire du rangement là-dedans. Index levé vers sa tempe. Ses souvenirs lui donnent parfois des migraines d'enfer, et le bordel qui règne dans son esprit ne l'aide en rien. C'est quoi les événements les plus marquants de ta vie ? Sans compter la prison, enfin sauf si tu veux en parler.. ? »

Subtile – ou pas – technique pour en apprendre davantage. Pour savoir ce que ça fait, d'être enfermée derrière des barreaux. C'est le genre de trucs qui excite Epona, parce qu'elle voudrait en faire l'expérience et, en même temps, ne le souhaite à personne. Elle repose son verre vide et se redresse un peu, croisant les bras sous sa poitrine.

« La psychologie. Les dingues. Les hôpitaux psychiatriques. C'est des trucs qui m'fascinent. Voir quelqu'un qui pense tellement différemment qu'il en est qualifié de fou, alors que pour lui il est complètement normal. J'me suis toujours demandé si c'était pas nous les tarés, dans l'histoire. On enferme ceux qui voient pas comme nous. On les électrocutent. C'est morbide. »

Pourtant, c'est un rire qui ponctue sa dernière phrase. Un rire étrangement compatissant envers toutes ces personnes. Epona un jour, elle visitera ce genre d'endroit. Elle veut voir comment ils vivent, comment ils réfléchissent.

« Y a un endroit que tu rêves de visiter ? »



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MessageSujet: Re: Late talk [Epona]   Late talk [Epona] 1400359500-clockSam 3 Jan 2015 - 14:37
don’t mess around


- Oui, j'l'ai relevé. C'était assez dur, j'ai pas l'impression d'être super photogénique. Mais j'suis plutôt contente du résultat..
- Tu peux. You’re fucking beautiful.

Les brunes aux grands yeux ont du chien, it’s a true story. Olive n’est pas du genre à faire beaucoup de compliments. Elle énonce plus souvent les faits sans détours, de façon un peu tranchante et pas forcément foncièrement méchante, même si cela peut laisser un arrière-goût amer, il faut l’avouer. Les deux jeunes filles ont des styles et des traits différents, mais la Colombienne a toujours trouvé que Gaïana avait un truc. Manque juste la confiance pour qu’elle les mette tous à terre. Ah et un peu moins de complications dans la cervelle, ça serait bien aussi. Détends tes neurones chérie.

Olive se laisse un peu glisser en s’affaissant contre le mur. Ses cheveux vont s’emmêler derrière sa tête, mais elle n’y prête pas attention, préférant essayer de faire tinter le verre après avoir glisser un doigt dans le whisky pour mieux le faire courir sur le rebord. Elle sait que ça ne marchera pas, ce n’est pas du cristal, mais c’est une petite manie qu’elle a.

- J'vais te poser la question la plus naze de cette terre mais j'me demandais c'que tu voulais faire après Prismver ? T'as pensé à toutes les possibilités ?
- J’suppose que je devrais retourner à Miami à un moment ou à un autre pour reprendre ce que je faisais là-bas, mais quand, je ne sais pas.

Ni si elle en a vraiment envie, car cela impliquerait de suivre à nouveau des ordres. Mais de toute façon, la question ne se pose pas encore. C’est trop tôt. Si elle a débarqué à Prism, c’est grâce à son tuteur qui voulait l’éloigner de certaines représailles et pas que judiciaires. John et elle ne sont pas dans de si différentes postures que ça en réalité.

- J'aurais pu être n'importe quoi. J'connaissais tout. J'avais pas de limite. Maintenant, j'sers plus qu'à faire mal. J'ai pas envie de partir de c'tendroit, et en même temps j'veux le fuir comme la peste. C'est bizarre, hein ?
- Mmh j’crois que pas mal de gens pensent pareil. Mais tu vas le maîtriser ton don. Pourquoi tu t’en fais ?

À l’évocation de Heath, Olive répond qu’il n’a pas l’air si paumé que ça en fait. Mais elle approuve ensuite rapidement Epona sur le fait de vouloir zapper quelques trucs elle aussi. Un regard commun, se demandant certainement ce que l’une et l’autre voudraient bien effacer de leurs mémoires respectives, mais cela restera un mystère pour l’instant.

- C'est quoi les événements les plus marquants de ta vie ? Sans compter la prison, enfin sauf si tu veux en parler.. ? La psychologie. Les dingues. Les hôpitaux psychiatriques. C'est des trucs qui m'fascinent. Voir quelqu'un qui pense tellement différemment qu'il en est qualifié de fou, alors que pour lui il est complètement normal. J'me suis toujours demandé si c'était pas nous les tarés, dans l'histoire. On enferme ceux qui voient pas comme nous. On les électrocutent. C'est morbide.
- Mon voyage pour les States qui fut un aller simple au final. Mon premier orphelinat. Mon arrivée à Miami. Hmm… Mon premier rail. Les premiers coups de feu que j’ai tiré. Mon premier interrogatoire. Mon arrestation. Et puis la prison, ouais, ouais, un peu, mais pas tant que ça en final. Ah et ma première fois. Un viol ça marque.

Énumération d’une liste de courses purement et simplement. Même si sa voix s’est faite plus sombre sur la fin. Elle ne s’attarde pas, ne s’étale pas sur les détails. Ou alors fallait être plus précis dans la question. Mode automatique qu’elle a servi à maintes reprises aux flics. Mais en ayant vu la curiosité d’Epona pour les milieux fermés, Olive sourit, repérant facilement quel fut le point commun entre John et la B. Une passion pour la compréhension d’univers qui leur sont hors-de-portée.

- Tu sais vu que j’ai fait mon adolescence dans les rues, les gangs et cartels colombiens ont été ma seconde familles. Donc quand tu débarques en prison, ça change pas vraiment le paysage. Les gens sont regroupés de la même façon entre eux. Les black, les blancs, les hispaniques. Il y a les mêmes trafics et même si t’es souvent en bande, faut jamais oublier la loi principale : personne ne sera là pour surveiller tes arrières quand tu t’y attendras pas. Les règles sont plus coriaces. Chaque trait de caractère des personnalités est poussée à son extrême pour prouver qu’on a le droit de se tenir sur nos deux jambes dans la cour ou que ce plateau-repas c’est le nôtre et pas celui d’un autre. Bon et puis, le confinement fait que le moindre dérapage peut tout vite faire péter. C’est plutôt intense et explosif comme milieu. C’est oppressant. T’es en cage, t’as l’impression de perdre ton temps ou qu’il s’est figé dans un autre espace… Dépend des jours. Elle hausse une épaule en sortant une énième cigarette. Ouais ça dépend vraiment des jours et de sa vision du moment. On devient très lunatique voire bipolaire dans ce genre d’endroit. Un peu sensible au moindre truc. Mais j’ai mon don depuis un bout de temps, du coup, ça aide. Elle lève son t-shirt et indique une petite cicatrice près sur ses côtes gauche, à la bordure du soutien-gorge. Et les douches sont vraiment dangereuses.

Un clin d’oeil graveleux. Elle pourrait en raconter des anecdotes pas très classes sur son expérience en prison. Y a des meufs vraiment tarées qui nourrissent des obsessions extrêmement bizarres dans ce genre d’endroits. Et puis il y a les bagarres entre clans, les inspections, et la vie extérieure qui tente de s’inviter à l’intérieur de ces murs.

- Y a un endroit que tu rêves de visiter ?
La flamme jaillit du briquet. Elle tire, puis souffle.
- Mmh… rêver c’est un grand mot, mais Alcatraz. Ensuite, Séville. Hmm… Cuba, le Mexique. Et j’aimerais bien retourner à Bogota un de ces quatre. Et toi ? J’te retourne les questions.

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MessageSujet: Re: Late talk [Epona]   Late talk [Epona] 1400359500-clockDim 4 Jan 2015 - 12:42
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Elle sait pas pourquoi elle s’en fait. Pourquoi elle s’inquiète. Derrière son visage légèrement rosi, la fierté se fait sentir. Fierté d’être complimentée, d’être vue belle par quelqu’un. Elle apprécie les bonnes choses Epona, et être jolie est bon pour elle. Bon pour son égo - égo si souvent meurtri par son manque d’adresse en public. Elle écoute attentivement son amie, fascinée par chacune de ses paroles. Elle en apprend encore sur elle, elle qui pensait en connaître un rayon. Des étoiles dans les yeux, un petit sourire admiratif ; Olive lui fait toujours cet effet, peu importe les circonstances. Mais son sourire s’efface lorsque le viol est mis un court instant sur le tapis. Elle ne pose pas les questions qui brûlent sa langue, plus par respect que par gêne. Et elle s’en veut un peu, d’en avoir peut-être trop demandé. Epona, va falloir arrêter d’être aussi curieuse, ou de te laisser envahir par la rêverie. Elle humecte nerveusement ses lippes sèches, et la laisse reprendre, sa fascination reprenant bien vite le dessus sur le dégoût qu’elle éprouve envers l’humanité.

« Tu sais vu que j’ai fait mon adolescence dans les rues, les gangs et cartels colombiens ont été ma seconde familles. Donc quand tu débarques en prison, ça change pas vraiment le paysage. Les gens sont regroupés de la même façon entre eux. Les black, les blancs, les hispaniques. Il y a les mêmes trafics et même si t’es souvent en bande, faut jamais oublier la loi principale : personne ne sera là pour surveiller tes arrières quand tu t’y attendras pas. Les règles sont plus coriaces. Chaque trait de caractère des personnalités est poussée à son extrême pour prouver qu’on a le droit de se tenir sur nos deux jambes dans la cour ou que ce plateau-repas c’est le nôtre et pas celui d’un autre. Bon et puis, le confinement fait que le moindre dérapage peut tout vite faire péter. C’est plutôt intense et explosif comme milieu. C’est oppressant. T’es en cage, t’as l’impression de perdre ton temps ou qu’il s’est figé dans un autre espace… Dépend des jours. Mais j’ai mon don depuis un bout de temps, du coup, ça aide. Et les douches sont vraiment dangereuses. »

Le regard de la B transperce aussitôt la cicatrice, la curiosité faisant briller son regard bleu. Elle ne masque pas le semblant d’horreur qui apparaît à l’intérieur de ses iris lorsqu’elle les relève vers la brune, sans pour autant sembler éprouver un minimum de compassion. Elle a jamais pu prendre qui que ce soit en pitié Epona, tout simplement parce qu’elle trouve ce sentiment inutile. Parce qu’elle, elle supporte pas qu’on essaye de la consoler, se sentir faible - alors elle réfléchit pas plus, elle fait comme si tout le monde était pareil. Elle s’installe plus confortablement, la tête légèrement penchée ; un réflexe lorsqu’elle écoute des histoires. Elle lui en demandera peut-être plus, quand elle jugera le mouvement opportun.

« Alcatraz ? C’est lugubre. J’aime bien. Un petit sourire fend ses lèvres. Elle aime beaucoup parler d’elle-même, Epona. C’est pas nouveau. J’voudrais bosser en psychologie ou, à la limite, en littérature. Si j’reviens à Primsver, ça sera en psychologue ou en enseignante. J’suis une bille en science par rapport au reste, et j’ai horreur de ces matières-là. Elle fait une pause le temps d’avaler une nouvelle chips, et de réfléchir. Le premier truc de ma vie, c’est quand j’ai rencontré Loki. J’sais pas si j’dois le regretter ou non, mais j’en ai très envie. J’avais onze ans, j’voulais juste avoir quelques amis et il est venu. J’ai passé le reste de ma vie avec lui, jusqu’à Prismver. On vivait des trucs incroyables, enfin incroyables pour une petite ville paumée. »

Elle s’arrête un peu trop brutalement, se rappelle de ses voyages sans lui, de ses économies foutues en l’air pour découvrir un monde qu’elle connaissait déjà. Elle regrette rien, sauf peut-être de pas lui avoir collé la baffe de sa vie. Sauf peut-être d’avoir sombré dans la dépravation avec un garçon bien trop sombre pour être heureux - avec ou sans toi, pour lui rien ne changeait, faut croire.

« J’ai fait un rapide tour du monde… Après mon premier bad trip. C’était horrible, comme expérience. J’avais l’impression que quelqu’un me frappait avec une masse, qu’ils essayaient tous de m’arracher la peau. Et j’me suis réveillée au beau milieu de la forêt, toute seule. Elle se lèche rapidement les lèvres et mordille l’inférieure, déformant un sourire résigné. « J’suis revenue chez moi à dix-huit ans, après avoir visité les pays les plus avancés, genre les States, la France, le Japon… Tout ça, quoi. J’me suis faite plaquée et j’suis partie à Prismver. »

C’est déballé si vite qu’elle est pas sûre d’avoir eu le temps d’articuler. Elle glisse une mèche derrière son oreille mais garde ses yeux bien plantés dans ceux d’Olive. Elle fuira pas son regard cette fois, c’est inutile - ok, ça lui demande un grand effort de pas fixer le sol qui l’attire comme un aimant, mais elle rajoute rien. Elle a assez parlé de sa vie pour aujourd’hui.

« Qu’est-ce qui s’est passé, pour ta cicatrice ? Changement de sujet, pour ne pas s’attarder sur des détails trop douloureux, des blessures pas encore refermées. Ils sont vraiment tarés, là-bas ? Si tu comptes vraiment visiter Alcatraz… Préviens-moi, p’tête que j’voudrais venir. Enfin si tu veux. Bref. J'voudrais bien visiter les endroits louches, du genre les cimetières célèbres, les hôpitaux abandonnés, tout ça... J'ai pas d'endroit en tête, mais ce genre de trucs me fascinent. »

Et elle redevient maladroite, elle balbutie stupidement. Lèvre inférieure toujours torturée par ses crocs, elle finit par détourner ses pupilles pâles pour récupérer un nouveau verre d’alcool. La brûlure se fait aussitôt sentir dans ses veines, dans sa gorge, dans son estomac. Ca lui fait du bien, et ça balaie les sentiments alliés aux souvenirs qui traversent son esprit. Elle se couche sur le lit et contemple le plafond.

« T’es déjà tombée amoureuse Olive ? J’arrive pas à t’imaginer comme ça. »

Et elle roule sur le côté pour la regarder de nouveau, son rictus teinté d’ironie.



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MessageSujet: Re: Late talk [Epona]   Late talk [Epona] 1400359500-clockLun 12 Jan 2015 - 20:36
our words are our silences
Si il y a bien une chose qu'elle aimera toujours chez Epona c'est sa capacité à rester de marbre quand il s'agit du pire et ce, malgré la fascination évidente.

Olive apprécie qu'elle ne dise rien à propos du viol. Rien de pitoyable à son égard. Elle pourrait poser des questions, la Colombienne lui répondrait très certainement sans détour. Son tuteur judiciaire et John grâce à son don savent. Et maintenant Epona.‎ Le reste de la clique de purple bitchies and banana ne savent pas non plus. Mais étrangement, elle se doute que eux aussi ne la prendraient pas en pitié. Elle n'est pas sûre à 100% mais disons, 89%. Et oui, elle pourrait leur dire à tous.

Elle pourrait leur expliquer ce que c’est.

Dans les téléfilms sur le sujet, y a toujours une femme accroupie sous la douche qui chiale les genoux repliés sous le menton. Parce que quand elle ferme les yeux, elle sent les mains du type sur elle. Et quand elle revoit l’agression, son regard devient profond et fixe. Elle s’évade dans sa mémoire quelque part où elle peut oublier l’horreur de ce qu’elle a subi. Et la musique devient nostalgique et mièvre.

C’est pas du tout comme ça.

C’est sale.
Ça pue la sueur.

Et il te lèche la figure. Il se frotte et il s’essuie dans tes cheveux. Et quand tu essaies de crier, tu prends un coup tellement violent que tu préférerais crever. Et il revient à l’attaque. Il recommence et t’es devenue de la viande. Et tu connais la pire des humiliations tellement c’est bestial. Et malgré tous les bons sentiments compatissants, y a rien qui peut t’aider : à part toi-même.


Alors c’est bien qu’Epona n’ait rien dit. Elle n’en attendait pas moins de son amie.

Olive a écouté avec attention le récit de la B. Beaucoup de choses passent dans sa voix. Les émotions qu'elle refuse de montrer et surtout son attachement à Loki encore aujourd'hui.‎ Le résumé de ses expériences laissent un goût amer au fond de la gorge de la A qui fume une nouvelle fois en buvant sagement ses paroles. Qu'est-ce qu'elle entend par des "choses incroyables" ? Un tour du monde puis un bon bad trip que même Olive n'a pas expérimenté ? Tu m'étonnes que ça l'ai vaccinée.

- Qu’est-ce qui s’est passé, pour ta cicatrice ? Ils sont vraiment tarés, là-bas ?
- Typique. Lame de rasoir. Les mama afro-américaines sont de sacrés morceaux. Elles ont pas apprécié que les Colombiens visent un de leurs marchés. Mais c'était fait exprès. Une diversion pour obtenir plus gros. Et t'inquiètes, j'lui ai pété la trachée.
- Si tu comptes vraiment visiter Alcatraz… Préviens-moi, p’tête que j’voudrais venir. Enfin si tu veux. Bref. J'voudrais bien visiter les endroits louches, du genre les cimetières célèbres, les hôpitaux abandonnés, tout ça... J'ai pas d'endroit en tête, mais ce genre de trucs me fascinent.
- Ouais, on s'fera un voyage pour ça s'tu veux. J'suis même persuadée qu'il y a des agences de voyages spécialisées là-dedans. Les lieux où il y a eu des bains de sang irrésolus et tous ces trucs-là.

Puis Epona se tourne vers elle avec la question à un millions de dollars aux lèvres et l'ironie qui va avec. Olive lui rend son sourire, tranquillement et nullement déstabilisée. C'est donc ça les discussions de nana ? La latine laisse éclater un rire avec dérision.

- Merci d'avoir du mal à m'imaginer comme ça, j'suis pareille. Mais la réponse est non. Même si.. je suppose que ça serait arrivé à un moment donné.

Et son regard insistant fait comprendre à Gaïana de qui il s'agit. Dans un de ses nombreux non-dits. Elle sait exactement de quel instant elle parle. Celui entre le début de sa nuit avec John et l'intervention de son grand-frère. Mais il y a des élans de coeur que la prison met entre parenthèses.

- Et toi ? Avec Loki ? Pourquoi il t'a larguée ? Parce que t'es partie en voyage seule ?
#663333 ©Zelda

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MessageSujet: Re: Late talk [Epona]   Late talk [Epona] 1400359500-clockMar 3 Fév 2015 - 23:11
late talk
olive b. cruz & g. epona kalachnikov
i am so glad that you're right by my side
« Merci d'avoir du mal à m'imaginer comme ça, j'suis pareille. Mais la réponse est non. Même si.. je suppose que ça serait arrivé à un moment donné. »

Tu passes un coup de langue nerveux sur les lippes, te fond dans un masque neutre. Mais à l'intérieur, le feu de la jalousie s'est éveillé, une possessivité que tu n'es en aucun droit de ressentir. Un besoin territorial, comme un Alpha qui se fait envahir. T'en crèves d'envie, de te redresser de toute ta hauteur et de la toiser jusqu'à ce qu'elle baisse les yeux ; t'as vraiment un problème à gérer ça. Pourtant, t'es pas un putain d'animal, t'es juste une nana qui rêve de s'imposer mais sait qu'elle y arrivera jamais, qu'elle restera l'éternelle soumise à la tête baissée.

Oh, tu l'as compris si vite, son sous-entendu. Si vite que ça t'en fait tourner la tête, que de nouvelles questions se soulèvent. Si t'es comme ça avec elle, qu'est-ce que ça serait avec quelqu'un d'autre ? L'inquiétude s'insinue une nouvelle fois dans tes veines, comme une injection d'adrénaline. Tu te penches vers la bouteille et t'en verses un verre pour le vider cul sec, la brûlure de l'alcool apaisant celle du stress. C'est pas vrai, t'es vraiment le dernier des boulets.

« Et toi ? Avec Loki ? Pourquoi il t'a larguée ? Parce que t'es partie en voyage seule ? »

Ah.. Loki, une histoire aussi complexe que douloureuse. Un schéma si proche de ton squelette d'histoire avec ce A, et en même temps si éloigné. Tu t'installes plus confortablement, gardes le verre vide entre tes mains pour t'occuper les doigts aussi bien que l'esprit. Et c'est dans le blanc des yeux que tu fixes Olive, comme si t'espérais y voir un semblant de soutien psychologique. Démerdes-toi Epona, t'as plus douze ans.

« Non, ça nous bouffait depuis un moment. Depuis que j'ai découvert mon don et qu'il l'a appris. Pour lui j'étais qu'un putain de monstre, je méritais pas d'être à ses côtés avec ma connerie de savoir. Alors il m'a jetée, il est allé baiser une autre gonzesse le soir-même et a décidé de me rayer de sa vie avec une facilité... Déconcertante. »

Une facilité qui prouvait la nature de ses sentiments à ton égard. Purement physiques, sans aucun doute. Il te voulait pour ton corps, pour tout ce que tu lui offrais – cette enveloppe charnelle, ton âme, ton cœur et tout ce qui t'étais possible de lui donner. Ouais, t'avais décidé de lui offrir jusqu'au moindre centimètre cube qui te composait, allant très loin dans le simple but de lui plaire, encore et toujours.

Tu t'écrases finalement sur l'oreiller, la lassitude s'abattant sur toi avec la précision d'un coup de couteau en pleine poitrine. T'as l'impression d'avoir rouvert une plaie pas complètement cicatrisée, d'avoir tâtonné trop loin dans ta propre existence – existence bordélique. Tu décoches un regard plein de cette-même fatigue à la brune, indiquant silencieusement que ton esprit ne survivra pas à plus de questionnements. Tu veux juste dormir, éviter de trop penser et te contenter de la satisfaction d'en avoir appris un peu plus sur celle qui semblait avoir dérobé une petite partie du cœur que tu voulais pourtant fermer à tout jamais.

« 'Fin bref. Les bains de sang irrésolus, ça me botte. J'sais pas pourquoi, mais j'ai toujours eu le petit désir masochiste d'avoir un accident, une blessure physique qui m'handicaperait un petit moment. Quand j'voyais les autres se ramener avec leurs béquilles, leurs plâtres et leurs atèles, j'voulais savoir ce que ça faisait, juste quelques jours. Une petite entorse, foulure. Ou carrément un accident de voiture. »

Tu murmures tout ça, changeant de sujet pour t'éviter de trop réfléchir. Le pire dans tout ça, c'est que tu dis la vérité. Quand tu prenais le bus, tous les matins, une petite voix au fond chuchotait qu'un accident serait quelque chose d'excitant – terriblement dangereux, mais excitant. Tellement que t'as jamais mis une seule ceinture de ta vie, attendant le moment où tu le regretterais amèrement. Une envie purement masochiste, mais qui titille encore ton esprit, qui le chatouille pour te forcer à enfoncer une moto – et toi avec – dans un arbre ou un mur.

Ou alors, t'es simplement crevée, et tu sais plus c'que tu penses, c'que tu dis.



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MessageSujet: Re: Late talk [Epona]   Late talk [Epona] 1400359500-clockDim 8 Fév 2015 - 17:35
late talk

Les sourcils se froncent, le regard s’assombrit.
- Quel enfoiré., conclue-t-elle durement.

Olive écrase son mégot dans le cendrier comme si c’était ce Loki qu’elle écrabouillait et réduisait en cendres. Une facette étonnamment protectrice et surtout vengeresse qu’elle ne laisse pas beaucoup sortir mais qui existe bien. Puis elle finit son verre cul sec avant de se laisser tomber à côté de Gaïana. Le sujet semblait clos pour les deux. En réponse au regard fatigué de la B, celui de la A comprenait. C’est chiant de parler de soi.

-  'Fin bref. Les bains de sang irrésolus, ça me botte. J'sais pas pourquoi, mais j'ai toujours eu le petit désir masochiste d'avoir un accident, une blessure physique qui m'handicaperait un petit moment. Quand j'voyais les autres se ramener avec leurs béquilles, leurs plâtres et leurs atèles, j'voulais savoir ce que ça faisait, juste quelques jours. Une petite entorse, foulure. Ou carrément un accident de voiture.

La Colombienne laissa quelques secondes de silence se poser entre elles, puis haussa un sourcil avant de laisser sa voix éclater.

- P’tain t’es un sacré spécimen ! Olive lui roula dessus soudainement pour lui mordre la joue presque affectueusement avant de la libérer. Tu t’en sortirais très bien dans mon milieu, j’suis sûre. Oh bordel, t’es géniale !

Elle rit en se replaçant allongée sur le lit à côté de cette fille unique. Ouais, cette nana l’épate, la surprend totalement. Pourquoi elle s’exprime pas plus. Fais-toi entendre bordel. Impose-toi. Fais quelque chose.
- Attirée par le danger et les risques, hein ? Yeux émeraude fixés sur le plafond, jambes croisées s’agitant dans un balancement large, elle réfléchissait. Ça pourrait s’arranger tu sais. Suffit de passer commande.

Elle lui décocha un clin d’oeil bourré de confiance. Puis les filles fomentèrent tout le reste de la nuit des scénarios tous plus ou moins sanglants et complètement déjantés. De vraies gamines euphoriques alors que si on récapitule bien l’objectif, c’était de blesser Epona pour qu’elle rassasie sa curiosité dans le domaine de la souffrance physique. Olive précisa avant, presque un nombre incalculable de façon de se faire déjà de belles frayeurs. Mais si après elle voulait vraiment se faire bobo mais sans avoir à pâtir des conséquences, il suffirait de débaucher Bennett. Cruz spécula sur les réticences plutôt violentes de la rouquine en mode “Vous êtes folles et inconscientes ! Et j’suis pas en libre service pour vos conneries !”. Elle se doutait aussi qu’elle ne pourrait pas la payer pour ça. Mais elle savait qu’il suffirait de se pointer avec une Epona blessée pour que Charlie ne puisse pas refuser. C’était aussi simple que ça.

Bref. Il suffisait d’un signe de la part de Gaïa et tout pourrait se faire. Elle pourrait tout avoir si elle se bougeait. Et dire qu’elle n’en n’a pas conscience. Quel gâchis.
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