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 hatred •• pv. anarchy

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Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: hatred •• pv. anarchy   hatred •• pv. anarchy 1400359500-clockVen 2 Jan 2015 - 21:38

Je déteste le 31 Décembre.
La nouvelle année, c’est toujours la même histoire, une soit disant façon de tourner la page et d’oublier les rancoeurs, les résolutions jamais tenues sur lesquelles on finit par ironiser - sûrement pour avoir une raison de ne pas les appliquer. Chaque année, c’est le même refrain, le même refrain qui finit par me lasser. C’est peut-être parce que je réfléchis trop que je n’aime pas sortir les jours de Nouvel An. J’aurai voulu rentrer pour le fêter avec mes grands parents, mais je n’ai pas envie de laisser Olympe seule ce jour-là. Les jours fériés en solitaire ont quelque chose de trop triste pour que je veuille lui laisser expérimenter ça. Alors, pour la première fois depuis des années, je vais passer la nouvelle année ici avec mes amis.

Au fond, ça aussi, ça a quelque chose de triste.
Se séparer de ses habitudes est plus difficile qu’on pourrait croire. Je me suis levé presque trop tôt, et me voilà maintenant dans un magasin en train d’acheter des packs de bières. Un petit conseil pour vous, si vous me lisez : ne jouez jamais avec Heath au bowling. Ou, tout du moins, ne pariez rien avec lui. Pourquoi pensez-vous que j’achète autant de bières pour une fête que je ne cautionne pas ? Je me dirige vers les bungalows, le pack sur l’épaule, détendu. C’est la fin de l’après-midi et je m’y prends un peu tard, mais que voulez-vous, on est pas tous organisés - j’ai du retard, mais quelque part, je m’en moque.

A croire que me préoccuper de moi ne me fait pas que du bien.

Je passe dans ma chambre pour déposer mes achats dont je m’occuperai plus tard, enfouis mes mains dans mes poches. J’ai acheté quelque chose d’autre, un achat commandé pour une personne avec qui mes relations étaient devenues tendues. Peut-être que le courant passe encore plus mal avec les E impliqués dans le combat de l’égalité, c’est l’impression que ça me donne. Je n’ai pas parlé à Anarchy depuis des semaines, mais je n’ai pas oublié son anniversaire pour autant - j’ai malgré tout un jour de retard. Trop fier pour me pointer les mains vides, j’ai attendu un jour supplémentaire que le paquet arrive. L’avantage, quand on bosse, c’est qu’on peut payer des cadeaux à ses proches - et je n’ai pas hésité, quitte à repousser un peu plus la dette que j’ai envers Sony.

Paquet sous le coude, je me dirige vers la cabane 10 dont elle va être transférée, ayant un an de plus. Ca fait bizarre de se dire que la fille que je protégeais autrefois est non seulement plus vieille, mais est aussi devenue forte - peut-être que je raisonne un peu trop comme un vieux. Je baîlle, croyant apercevoir dans le même temps la chevelure d’Anshu disparaître dans le virage - sûrement mes yeux qui me jouent des tours. J’accélère le pas, curieux, mais fais face à un couloir vide avant de continuer ma route, mettant cette vision sur le compte de mon imagination. Je m’arrête, observe la porte entrebaillée, juste assez pour apercevoir une lueur écarlate - et, tout à coup, mon eprit ne me paraît pas si imaginatif.

Si vous avez vu des films violents, je n’ai pas besoin de décrire ce qui m’est apparu en ouvrant cette porte.
La plupart des choses auraient réagi correctement, pas moi. J’ai lâché le paquet qui s’est écrasé à mes pieds, observant le corps inerte d’Anarchy, baignant dans son propre sang. Je serrais les dents, épris soudainement de rage, mon pouvoir prenant l’ascendant sur moi - je savais qu’il fallait vite réagir. Fondant sur elle, ma main vint trouver sa nuque pour la redresser, les doigts portés vers son cou pour prendre son pouls. Faible, mais présent - la pire éventualité était écartée, il s’agissait maintenant de garantir qu’elle continue de l’être. Mes yeux vrillèrent rapidement sur son corps pour observer ses blessures, jugeant qu’il n’y avait rien de mortel. C’était grave, mais pas irréversible. Elle s’était faite salement amocher.

« C’est Gau’. Bouge pas. »

Les mains tremblantes de rage, je luttais pour ne pas laisser ma bête sortir. Délicatement, je la redressais pour l’asseoir contre le mur loin de son sang. Faisant glisser le paquet cadeau jusqu’à elle avec mon pied, je partis vers le salon d’un pas rapide pour chercher de quoi la soigner. « C’est pour toi. J’suis en retard, c’est arrivé tout à l’heure. » J’agissais rapidement, la colère faisant accélérer mes mouvements, l’adrénaline occupant suffisamment mon esprit pour me permettre de ne pas céder à mon côté noir. Je doute qu’elle soit en état de l’ouvrir ou même de me répondre, mais mieux valait ça plutôt que je m’apitoie.

Revenant au pas de course les mains pleines, j’avais le nécessaire pour lui apporter les premiers soins - et c’est maladroitement que je mettais en application mes quelques connaissances. Le sang me faisait tourner la tête, tendant à réveiller ma bête noire. C’était Anarchy que j’avais en face de moi, dans un état misérable, mais ce n’est pas elle que j’avais en tête. La vengeance, c’est ce qui résonnait. Une envie de vengeance, comme je n’en avais pas connu depuis longtemps - depuis mon altercation avec Alessandra, en réalité. Une colère si forte que, malgré toute la raison que j’arrivais encore à maintenir, je sentais mon autre moi qui pointait déjà le bout de son nez, alternant mes émotions actuelles en une rage sans nom.

« Dis-moi qui a fait ça. »

Ca n’était pas raisonnable, mais aux prises avec mon pouvoir, ça n’était pas la bienveillance qui ressortait. Mais je luttais, car je sentais que si je laissais la bête prendre le contrôle, je serais capable de partir me venger en la laissant dans cet état. J’étais en colère, oui, mais plus contre moi-même qu’autre chose.
PV. Anarchy • 31 décembre • cadetblue
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InvitéInvité
MessageSujet: Re: hatred •• pv. anarchy   hatred •• pv. anarchy 1400359500-clockDim 4 Jan 2015 - 19:04
hatred


ft. gautier

T’as l’impression d’être en Enfer. Que toute ton enveloppe charnelle se fait lécher par des flammes sans pitié. Et c’est quand tu subis ça que tu penses pour la vraie première fis de ta vie que mourir valait peut-être mieux pour toi. Qu’au lieu d’endurer chacun des obstacles qu’on dresse sur ton chemin, tu devrais l’écourter et en finir, quitte à dire adieu à tout ce qui pourrait être bon. Après tout, chaque moment finit par s’éteindre, qu’il soit bon ou mauvais. Alors s’y attacher ne sert à rien, à part provoquer plus de mal. Plus de souffrance. Et c'est dans cet état d'esprit que tu te sens secouée, que tu ouvres péniblement les yeux pour faire face au brun.

« C'est Gau'. Bouge pas. »

T'aimerais lui dire que même avec toute ta volonté t'aurais du mal à remuer un muscle - t'as la sensation qu'une dizaine d'enclumes t'écrasent sans pitié -, mais ta bouche refuse de s'ouvrir, excepté pour pousser un gémissement déchiré lorsqu'il t'appuie contre le mur. Ton ventre. Tu sens le feu liquide qui coule dans tes veines pour s'étaler sur le sol, et quand ta main s'y porte faiblement, quand tu sens l'épaisse texture, la peau fendue, la chair à vif, t'es même plus en état de gerber. Y a plus rien à gerber, t'as déjà tout vidé. Alors tu te contentes d'un sanglot, d'un nouveau couinement, et de laisser ta tête s'écraser. T'as réussi à tomber dans les pommes Anarchy, et le retour à la réalité est si brutal que tu tiens plus, tu chiales encore toutes les larmes de ton corps meurtri.

Le paquet glisse jusqu'à toi, sans que tu n'entendes, que tu y prêtes attention. T'es plus vraiment vivante, mais t'es pas morte pour autant. T'as de la force que pour respirer et chuchoter que t'as mal, alors tu te gênes pas, t'es même pas sûre d'avoir conscience qu'il touche tes plaies, alors que chaque contact réveille une nouvelle flamme, une nouvelle brûlure. T'as tellement mal, tellement mal que pleurer suffirait pas. T'as envie de pousser tous les cris que tu as retenu, de repousser celui qui essaye d'arranger ça - t'as ton apparence humaine, mais à l'intérieur c'est un animal blessé, aussi bien physiquement que moralement. T'as tellement la trouille que tu t'en pisserais littéralement dessus - mais t'es pas sûre d'en être capable, peut-être que tu l'as déjà fait plus tôt.

« Dis-moi qui a fait ça. »

Qui t'a fait ça, Anarchy ? Tu secoues faiblement la tête, en proie à une frayeur sans nom.
Non.
Non.
Tu veux pas te souvenir, tu veux pas te rappeler de son identité, de ce qu'il t'a fait subir. Tu veux sombrer dans cette inconscience qui te tend les bras sans te laisser l'atteindre, dans cette plénitude que tu n'arrives pas à toucher. Tu jettes un regard de chiot blessé à Gautier ; un regard trempé de larmes, de terreur, mais aussi de haine. De haine envers l'humanité toute entière, pour t'avoir laissée subir ça. Pour ne pas être intervenue.

Pourquoi ça t'arrive, encore une fois ? Tu glisses fébrilement les doigts sur le bandage autour de ton ventre, la gravure te revenant dans l'esprit comme une violente giffle. tu ravales ta salive, tu reprends difficilement ta respiration. Parce que tout te revient en même temps. La boucle arrachée, le pied enfoncé sur la blessure. La tête fracassée contre le mur. Les larmes ont peut-être effacé les traces de sang sec de tes yeux, mais tes cheveux courts en sont imbibés. Et quand tu passes la main dedans, tu te laisses tout simplement tomber en avant, t'écrasant sur le E. Tu t'accroches à lui comme si sa vie en dépendait, alors que tout ton être voudrait ramper le plus loin possible de toute présence humaine - vivante.

« Le laisse plus me toucher. Le laisse pas me trancher le bide. Il.. Il m'a découpée.. Ta voix se fait plus affolée, plus rauque. Et ta gorge s'assèche, les gouttes salées coulent de nouveau sur tes joues sales. J'ai mal. »

Les épaules secouées de sanglots amers, tu t'écartes lentement et te rappuies contre le mur, grimaçant à chaque mouvement. C'est seulement là que tu prends le temps de jeter un oeil à la pièce. Au plâtre ordinairement blanc, désormais teinté de vermeil. Au sol couvert de sang - ton sang. Mais aussi un peu du sien. Tu t'en rappelles. Tu n'oublieras peut-être jamais ces heures, aucune minute ne s'effacera de ton esprit. Et cette blessure sera toujours là pour les raviver, si ta mémoire vient à flancher.

Tu ne sais pas exactement combien de temps tu as pleuré - peut-être que ça a commencé avant qu'il arrive, voire même avant qu'Anshu parte. Et finalement tu tousses, tu craches encore un peu de sang et t'essuies la bouche, sans plus de cérémonie. C'est pas la rage qui brille dans ton regard, y a pas assez de place. T'as mal à la tête, t'es probablement à deux doigts de tomber dans les pommes. Mais tu lâches enfin le nom qui brûle tes lèvres comme un poison, qui, pour toi, sera désormais synonyme de cauchemar, et d'horreur.

« Anshu. »

Et en le disant, tu rejettes la tête en arrière, tu grognes encore ta douleur.
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InvitéInvité
MessageSujet: Re: hatred •• pv. anarchy   hatred •• pv. anarchy 1400359500-clockDim 4 Jan 2015 - 21:32

Les yeux exemptes d’espoir, le corps exempte de force. Elle ne cherche même plus à se redresser, ne cherche même plus à comprendre. Elle a simplement cessé de se battre. On peut réparer des blessures, des bleus, même masquer une marque qui semble ne pas vouloir disparaître - mais le moral est ce qu’il y a de plus difficile à soigner. Je rattrape son corps qu’elle laisse tomber vers l’avant, passe délicatement mes bras autour pour la redresser, bon an mal an - la serrant avec fermeté. Elle n’est pas morte, elle n’est pas inconsciente. Elle est juste blessée, si profondément que mes mots ne l’atteignent pas. Et, tout à coup, face à cette vision, ma question me semble bien plus importante qu’une volonté de vengeance passagère.

C’est une vraie rage, profonde, qui vient du plus profond de mon être. Un état de pure haine et de colère qui ne m’avait pas manqué. Je le sens, cet autre moi qui n’attendait que cet instant pour ressortir. Elle n’est pas puissante cette haine qui m’envahit, elle n’est pas passagère ou impulsive, elle est tout simplement viscérale. Ce n’est pas un désir de protection, ce n’est pas la bienveillance qui guide mes gestes. Je n’ai pas envie de soigner qui que ce soit, juste ce désir ardent de détruire. Je suis désolé que ce soit moi qui t’ait trouvé Anarchy, mais je suis loin d’être le prince charmant venu pour te consoler.

Tout comme tu as cessé d’être la princesse qu’il fallait protéger.
Ce n’est plus moi qui écoute, ce n’est plus moi qui est là pour ramasser les morceaux de ta volonté.

« Le laisse plus me toucher. Le laisse pas me trancher le bide. Il... Il m'a découpée… »

Ca sonne comme une alerte, réveille ma raison qui commençait à disparaître. Le temps n’est pas à la vengeance, je dois la protéger. Je ne peux pas me permettre de me défiler, je dois rester auprès d’elle. Ca a toujours été comme ça, ça n’a jamais vraiment changé. C’étaient des excuses, me préoccuper de ma propre personne pour ne plus avoir à porter mes responsabilités. Je me suis défilé, tout ce temps, j’ai tourné le dos à mes proches au nom d’un combat que j’avais décrété impossible de gagner. J’ai baissé le bras parce que j’avais peur d’avoir à protéger les autres en plus de moi - c’est ainsi que j’ai toujours agit. Olympe, comme une excuse pour me dire que je n’étais pas totalement égoïste. C’est pitoyable cette lâcheté, Clove avait raison - j’ai juste perdu tout le courage qui m’animait.

« J'ai mal. »

Et c’est le frisson qui remonte le long de mon échine, un sentiment de pure colère qui s’empare de moi. Le flou qui voile ma vision, toute la largeur de la haine qui m’anime agissant comme un filtre sur mon regard. En quelques instants, tout a perdu son sens. Il n’y a plus rien, plus de désir de protection, plus la moindre bienveillance, plus la moindre considération pour la fille qui est blessée, l’esprit en miettes. Il n’y a plus que la haine - toute cette haine qu’il avait réveillée et qu’il continue d’entretenir. Anshu. Anshu. Anshu. Je me fais violence pour ne pas me lever et partir immédiatement à sa recherche, et c’est presque moi qui m’accroche à elle, épris dans cette némésis. Et dire que, quelques mots plus tôt, il était juste devant moi, à deux chambres de celle-ci, à discuter avec moi. Nouveau statut, nouveau don, nouvelle volonté - un instant de paix dont je regrette de n’avoir pas profité pour lui rendre tout ce qu’il avait bien pu faire.

Anshu, au début et au terme de cette rage sans limite. Je me dégage, m’écarte d’elle durant quelques instants, portant mon regard vers le plafond. Je lutte pour ne pas m’emporter, pourtant, ma décision est déjà prise. Sa décision est déjà prise - il est bien trop réveillé pour que je puisse parvenir à le retenir. Une rage, si puissante qu’elle parvient à m’en faire oublier la raison de son existence - je soupire longuement, me laissant retomber en arrière pendant quelques temps. J’oublie, pour juste un moment, toute la raison qui m’anime. J’oublie la culpabilité qui bridera mon estomac lorsqu’il en aura terminé. Je me redresse, coince mon bras sous son menton pour la forcer à garder la tête levée, plongeant mes yeux dans les siens. Son emprise est trop grande - et c’est sa voix, infiniment plus grave, qui sort d’entre mes lèvres.

« Dis-moi tout. Raconte-moi dans les moindres détails tout ce dont tu te souviens, tout ce qu’il a bien pu te faire. N’oublie rien, même si tu dois finir ton récit en larmes. » Je me mords les lèvres un instant. « Parce que je lui ferai subir la même chose, et pire encore. Je lui ferai regretter chacun des coups qu'il t'a porté. »

La faible pression est relâchée et je la rattrape à nouveau, le plus gros de mes émotions passé au travers de ces mots. Je peux voir sur son visage toute la douleur qu’elle éprouve, et contrairement à moi, lui voit un moyen très clair d’y mettre un terme. Un coup sec au niveau de la nuque, trop rapide pour être ressenti, trop peu douloureux par rapport à ce qu’elle a subi pour qu’elle s’en préoccupe. Son corps tombe lourdement, et j’en profite pour me relever, la plaçant sur mon dos. L’hôpital trop loin, je n’ai pas d’autre choix que de l’amener à l’infirmerie. Je ne suis pas certain de prendre la bonne décision, mais arrivé à cette extrémité, je dois forcément en prendre une. Je quitte la chambre, marchant prudemment en veillant à ne pas lui faire encore davantage mal.

Au fond, ce n’est pas que pour elle, ce n’est peut-être pas pour elle du tout. Ca sonne comme une excuse, un moyen attendu depuis tout ce temps pour m’en prendre à lui. Je ne déteste pas Anshu, lui le déteste. Il devrait l’apprécier pourtant, ce prince du mal qui l’avait extirpé de son sommeil, mais c’était tout le contraire. Alors pour moi, il n’y avait pas besoin de raison, juste d’une impulsion, d’un élan de colère pour venir à nouveau le trouver. Ca ne s’arrêterait pas, rien ne s’arrêterait jamais entre nous - pas jusqu’à ce que l’un en finisse avec l’autre. Peut-être qu’Anarchy n’était rien de plus qu’un pion sur cet échiquier dont Anshu et moi étions les pièces maîtresses. Je n’en sais rien, notre relation est plus ou moins incompréhensible.

Tout ce que je sais, c’est qu’il avait à nouveau réveillé la bête.
PV. Anarchy • 31 décembre • cadetblue
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