Sandale & Barbecue Acte 1 : Arrivée

Du jus de fruit ? C’est vrai que ça faisait envie. Hayden avait bien envie de jus de fruit. Non, en fait il voulait quelque chose de frais. Il avait vu des glacières en arrivant. Il y avait forcément un truc de frais quelque part !
L’idée d’un liquide froid lui coulant dans la gorge l’obnubila un moment. Cette journée était vraiment trop chaude. Son éventail ne suffisait pas. Il lui offrait certes une douce brise mais cette brise nécessitait un mouvement, un mouvement fatiguant et lassant.
Une idée traversa l’esprit du petit blond.

« Aideeeeeeen… j’ai chaud, tu me fais du vent ? Pour te faire pardonner ! »

A nouveau, il avait adopté une moue boudeuse et il tendait son éventail au A.
Ils marchaient toujours en direction de l’aménagement et Hayden ne pensait vraiment plus qu’à boire quelque chose de rafraîchissant.
L’aménagement était maintenant à une vingtaine de mètres. Hayden planta son parrain et se rua sur la première glacière qu’il trouva. Non. Juste de la viande dans celle-ci. Il la referma et se jeta sur une seconde glacière. Oui. Là il y avait des canettes. Hayden en toucha une. Elle était fraiche. Le petit blond en sorti une et l’ouvrit avant de la vider la moitié de son contenu.
Hayden regarda son parrain en imitant l’innocence d’un enfant.

« Y a a boire ici. »

Hayden eu une révélation. Si il ne retirait pas rapidement ses lunettes, il allait finir par bronzer avec. Il les retira donc prestement avant de les accrocher grâce à l’une des branches à son tee shirt.
Le jeune homme s’assit et attendit son parrain. Il était vraiment trop lent. Aiden manquait vraiment d’énergie. Quand Aiden fut assez proche, le blondinet tenta de lui envoyait une poignée de sable que le vent s’empressa de lui ramener dans le visage. L’accident bête. Le sable lui était arrivé dans les yeux. Hayden avait replié ses jambes contre son torse et secouait frénétiquement les mains à côté de son visage, un geste inutile. Ses yeux pleuraient et le jeune homme tapotait aux alentours à la recherche de son sac. Heureusement il n’avait pas mit ses lentilles. Sinon ça aurait été une véritable catastrophe.