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 crétacé — lachesis

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MessageSujet: crétacé — lachesis   crétacé — lachesis 1400359500-clockDim 30 Aoû 2015 - 2:31
Certes, certes, certes.
Certes, Hadès détestait le sport. Et tous ses muscles avaient beau résider dans sa grande cervelle, il n'avait pas tout de suite eu le réflexe de réfléchir.

Il avait d'abord, en voyant ce raptor surgir dans le hall de la chambre des S, décidé de s'enfermer dans la sienne. La porte étant un élément assez pratique, il eut tout juste le temps d'exploser la vitre de son "kit spécial zombie" que son Père Noël mystère lui avait offert avant de se jeter au travers de la fenêtre ouverte.

Et voilà le moment qu'il redoutait le plus de sa vie. Être obligé d'avoir recours à ses capacités physiques, aka son unique faiblesse et sans aucun doute ce qu'il n'entraînerait jamais.

La perfection était loin. La survie aussi.

Pourquoi trimbalait-il ça, déjà ? Récapitulons, il avait une grosse hache, un fusil à pompe dont la corde était passée par dessus son épaule et des munitions plein les poches. Il avait préféré ne pas prendre le manuel de survie, mais de toute façon, tout ce qu'il avait prit n'était qu'un poids supplémentaire étant donné qu'il n'y avait aucune de ces machines dont il savait se servir.

Merde.

Il voulut courir jusqu'à la gare, mais ses poumons le ramenèrent à la réalité.

Il était piégé ici. Parmi les loosers.

Pourquoi des dinosaures, bordel ? Scientifiquement c'était impossible. À moins que... non. Il avait mieux à faire que comprendre. Une fois en sécurité, peut-être, mais étant donné qu'il entendait le cri d'un T-rex près du lac, il préféra se diriger vers les bâtiments de l'école. Là-haut, il était certain que... ah non. Un Stégosaure étant en plein milieu du foyer et la panique régnant dans les lieux, il jugea qu'il ne valait mieux pas se rendre là-bas.

Avec un soupir blasé, il se dirigea vers la ville.

L'avantage des diplodocus, c'est qu'ils ne sont pas agressifs. L'anglais traversa le territoire qu'ils gardaient - c'est-à-dire le chemin pensionnat/ville sans se faire poursuivre bien que la queue de ces longs reptiles manquèrent de l'assommer à plusieurs reprises.

Une fois dans la ville (déserte) Hadès entreprit de se faire des provisions.

Dans sa tête, ça semblait une bonne idée. Mais au milieu des prédateurs...

« C'mon, ils peuvent pas aller se faire un Flunch pendant que je fouille dans les magasins ? »

Il chercha du regard un abri potentiel, pas vraiment confiant.
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MessageSujet: Re: crétacé — lachesis   crétacé — lachesis 1400359500-clockMar 1 Sep 2015 - 0:29
Comment voulez-vous ne pas être parano après ce genre d'aventure ? Dite moi, car moi jene  vois pas. Je ne sais pas pour vous, mais depuis que je suis arrivée à ce pensionnat, il m'est arrivé plus de truc chelou que n'importe personne normale dans ce monde et expliquer moi comment rester saint d'esprit après avoir vu un Triceratops traverser les couloirs du pensionnat et bon nombre de dinosaures censé avoir disparu depuis....depuis assez longtemps pour que je n'en retienne pas le chiffre exacte (j'ai d'autre chat à fouetter).

Vous avez donc bien compris, qu'en entendant le cri du Raptor, c'était certainement pas au pensionnat qu'il fallait rester et que j'ai donc fait comme la plupart des personnes saine d'esprit, j'ai quitté les lieux, en étant invisible, ce qui nous voit pas ne nous tue pas comme on dit. J'ai tout de même manquée à trois reprise de me faire écraser. Enfin bref, lorsque j'ai quitté le bâtiment et réapparue à la vue de tout, la première chose que je me suis dit dans mon petit cerveau qui comprenait à peine ce qui arrivait au pensionnat, rejoindre la ville c'était la meilleure option à prendre.

Le problème pour rejoindre la ville au plus vite c'est qu'il y avait plus ou moins différent dinosaure et bien que j'ai bouffé du petit dinosaure avec petit pied et tout grâce à mon petit frère, je ne suis pas experte en dinosaure et donc je ne sais absolument pas si c'était les gentils ou plus les "si tu ne cours pas je te bouffe". Du coup, j'ai essayé de rester incognito près de ces bêtes et même si je fais juste la taille d'une herbe à côté (déjà que je ne me sens pas de base bien grande), j'avais plus l'impression que les petits à ma taille me fixait plus qu'autre chose.

Cependant, bien que pour le moment il semblerait qu'il n'y ai que des herbivores sur le chemin, j'ai très vite sentis que ce n'était pas normal autant de calme sur le chemin et très vite, des petits dinosaure se sont mit à arriver en courant derrière moi. C'est là où dans ta tête tu te dis soit ils jouent, soit quelque chose derrière de pas cool du tout arrive vers toi et que tu vas devoir te mettre à sprinter comme jamais tu l'as fait jusqu'à maintenant. Malheureusement pour moi, c'était bien l'option deux qui arrivait. Je ne sais pas pour vous, mais se faire coursé par des Velociraptor ça n'a rien de reposant. Ni même de rassurant d'ailleurs.

Pour être franche avec vous, j'ai jamais couru aussi vite et aussi longtemps sans m'arrêter de toute ma vie, à croire que l'instinct de survie est tellement fort, que ça peut nous faire faire l'impossible. Cependant...faut pas déconner non plus...aussi en forme que je puisse être...une course contre un vélociraptor, c'est juste impossible de gagner. J'ai donc très très vite fini par me faire encerclé et je me suis donc aussi mit par la même occasion à croire en dieu et à prier pour ma vie. En arrêt les mains en mode j'essaye de les calmer tout en tournant pour voir s'il y en a pas un qui veut me chopper avant l'heure.

"Ok...tout doux les velociraptor...ça serait sympa de me laisser passer...genre...aller plutôt bouffer quelqu'un d'autre, je suis sûr que vous n'allez pas me digérer."

Je sais. Je sais. Ils ne me laisseront pas partir et négocier avec eux est inutile. Cependant, j'ose espérer dans cette journée de merde qu'ils aient au moins pitié d'une pauvre fille. Apparemment je peux aller me faire foutre. Regardant alors au sol (oui la merveilleuse idée que j'ai quand je suis entourée de carnivore, regarder au sol), je vis un énorme bâton, alors doucement, je m'abaisse pour le saisir, histoire que si je dois y laisser ma peau autant le faire en me battant. Cependant, ça n'a pas l'air d'avoir plu à mes compagnons qui se mirent à...bref à faire des bruits chelou qu'eux seul comprennent, du coup mes gestes qui n'étaient pas brusques, j'ai dû le faire plus rapidement que j'avais prévu pour frapper dans l'air afin de tenir à l'écart d'un de ces prédateurs.

"Bon vous n'avez pas l'air très très amicale et apte à me laisser passer donc venez bande de lézard géant à la con!"

Je vous ai déjà dit que j'avais la phobie des reptiles ? Non ? Bah maintenant vous savez. Par chance, ou mal chance ? Ils m'ont écoutés et deux entre eux s'approcha pour essayer de me bouffer, je les ai complément fait tourner en bourrique en disparaissant avec mon gros bâton et en esquivant de justesse les deux reptiles qui se cognèrent net. J'en ai profité pour approcher de l'ouverture et alors qu'ils essayaient de me chercher (car oui pour eux une proie qui disparaît comme ça c'est pas commun , j'en frappe un de toutes mes forces pour qu'il évite de boucher mon ouverture, ce qui a pour effet -évidement- de me faire découvrir et bien que je cours vite et que j'étais encore invisible, ça n'a absolument pas plu à mes nouveaux amis.

Ils se lancèrent donc de nouveau à ma poursuite lorsqu'ils m'ont vu à quelque mètre plus loin réapparaître comme par enchantement (oui je maîtrise mon don parfaitement, mais je veux bien vous voir vous dans une situation pareille pour maîtriser votre don complètement), j'ai donc de nouveau fait une petite course avec les velociraptors. La panique vous donne des ailes, mais ces bêtes là, eux c'est pire que des ailes, ils doivent avoir des réacteurs dans leurs pattes merde! Et ils ont aussi une putain de griffe qui fait mal sa maman. Toucher, mais pas morte, j'avais réussi à me concentrer de nouveau pour disparaître et comme j'approchais de la ville, j'ai pas mit super longtemps pour les semer dans un coin de rue très calme.

C'est là...que j'ai vu qu'on ne m'avait pas vraiment loupé, une ENORME plaie au bras, s'il avait pu ce putain de caca de vélociraptor m'aurait arraché le bras ! (Heureusement pour moi c'était pas assez pour me l'arracher, mais juste assez pour me vider une partie de mon sang). C'est là où je suis heureuse d'avoir eu des cours de secouriste à mon collège. J'ai plaquée ma main contre la plaie et en galérant comme une merde, j'ai réussis à me faire un garrot avec une partie de mon débardeur. serrant bien pour arrêter l'hémorragie, ouais enfin ça saigne toujours donc autant bien compresser pour stopper le saignement, j'essuie ensuite mes mains sur mon pantalon et je m'assoie un moment pour reprendre mon souffle.

J'en pouvais plus, j'avais couru comme une malade, j'avais échappée à des velociraptor et en plus de ça, j'y avais presque laissée la vie. J'avais pas encore céder à la panique...pas encore, mais là je n'en pouvais plus alors je me suis laissée aller...peut être pendant dix minutes...ou vingt, enfin juste assez pour que je me claque mentalement et que je me dise que je n'étais pas la seule dans cette merde et que si je voulais vivre, je devais avant tout trouver de quoi manger, me soigner correctement et trouver un abri et de quoi me défendre. Je me suis donc levée, la tête un peu tournante, mais je reprends vite mes esprits et je sortie de la petite rue après avoir vérifiée qu'il n'y avait aucun danger.

Première chose, trouver un sac et de quoi me soigner, chance pour moi, une pharmacie n'était pas loin, du coup j'ai pu vite trouver ce qu'il me fallait. Il semblerait même au moment où je suis rentrée dans la pharmacie, qu'un gros animal était passé par là, elle était à moitié...détruite, mais pas suffisamment pour ne pas trouver des médocs, genre des désinfectant, des tas de bandages, du fil et même des aiguilles ( ça peut toujours servir) et j'ai pris genre des dolipranes et toute connerie du genre...ou cas ou. Ensuite, en sortant, j'ai décidé d'aller chercher de quoi me nourrir, j'ai même trouvée dans mon chemin un sac assez grand pour pouvoir transporter tout ce que je veux.

Alors que je commencais à prendre de multiple chose à manger, en tournant du coin de rue, je trouvais cette rue soudainement sombre...genre j'étais en train de lire une des boites de conserve en main et d'un coup POUF le soleil plus là. Je m'arrête donc et sur le coup, j'ai le sentiment, oui oui, le sentiment, que j'étais tombée de nouveau dans une belle merde et franchement à ce moment précis TU NE VEUX PAS LEVER TON REGARD. Mais tu le fais quand même. A votre avis, qu'est-ce que vous faites lorsque vous faites face non pas à un T-Rex, mais à un Spinosaurus ? Oui, bonne réponse. COUREZ!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Nouvelle course, nouveau poursuivant, juste un peu plus gigantesque que moi et capable de détruire tout sur son passage avec un cri...des plus...horrifiant. Courant à travers les rues poursuivit, j'essayais vraiment, mais alors VRAIMENT de sauver ma peau et alors que j'entrais dans l'aller principale de la grande rue, je crie en essayant de m'arrêter prête à faire demi-tour en voyant le GROS, non que dis-je? L'ÉNORME T-Rex présent.

"Oh putain non! "

Alors que j'avais presque oubliée mon poursuivant j'étais limite prise en sandwich et lorsque le Spinosaurus arriva et vit le T-rex, j'ai compris tout de suite que ça allait tourner en combat pour savoir qui va bouffer la pauvre Lachesis. Heureusement pour moi toute cette attention m'a permis de m'enfuir dans les petites rues au moment où les deux colosses fonçaient pour me bouffer toute crue et pendant leur disputes, j'ai couru à travers les petites rues en jurant tous les gros mot possible et imaginable. Et une fois assez loin de la bataille, je me colle au mur toujours caché en essayant de reprendre mon souffle.

Mais j'ai à peine eu le temps de reprendre mon souffle quand je l'ai vu passer allant tout droit vers la gueule du loup, mon seul réflexe a été de sortir de ma cachette et l'attraper par le bras avant de le tirer vers moi dans la rue étroite où j'étais cachée.

"Hola! Si tu tiens à la vie, crois moi, ne va pas là-bas, sauf si tu veux faire face à un T-rex qui se bat avec un Spinosaurus."
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MessageSujet: Re: crétacé — lachesis   crétacé — lachesis 1400359500-clockMar 1 Sep 2015 - 2:41
Il était si ridiculement faible qu'il faillit faire un flip en arrière quand quelqu'un le retient par le bras pendant qu'il se déplaçait dans une ruelle. Parce que, oui. Aussi étonnant que ça pouvait l'être, il avait décidé de ne pas rester statique - et pour ce faire, il devait palier à sa phobie du soleil et de plus ou moins tout ce qui composait l'espace de vie humain. Hadès n'aimait pas les villes, il avait peur de la foule et l'idée d'utiliser son corps sportivement plutôt qu'un pouvoir qui, jusqu'à présent, lui avait semblé suffisant pour régler tous ses problèmes, lui paraissait terriblement mauvaise. Il n'avait jamais été très bon dans l'effort - c'était même un miracle de voir qu'il en était à plus d'une dizaine de mètres sans être physiquement à bout.

Il aurait voulu s'économiser mais il n'avait aucune notion de survie et pas vraiment la patience de s'arrêter pour trouver une tactique, d'autant qu'à présent, il était encerclé par des prédateurs sur lesquels il n'avait aucune information.

Pas la moindre. Pas plus approximative qu'exacte.

À l'aveugle dans une bataille qu'il n'avait pas accepté et arrêté brusquement dans son élan alors qu'il filait à toute allure au milieu d'une ruelle pour espérer s'éloigner du groupe de dinosaures qui se formaient. Il jeta un regard interloqué à la jeune fille qu'il dépassait d'une bonne vingtaine de centimètres et qui lui lançait un avertissement des plus pertinents. Il était en train de courir avec détermination au milieu de deux titans qui le verraient comme leur futur goûter - on peut dire qu'elle lui avait sauvé les fesses. Hadès cligna des yeux, inspira un bon coup avant de regarda les alentours avec scepticisme, se refusant à faire une nouvelle erreur. Il avait failli crever de la façon la plus ridicule possible, pas question de revivre une telle humiliation. Les sens en alerte, il écouta les bruits alentours et c'est un cri du T-Rex à portée qui le fit sursauter - panique, cette fois encore. Il hoqueta de surprise, incapable de se concentrer.

« On va mourir. » lâcha-t-il sans réfléchir.

Ils vont mourir. C'est certain. Minuscules insectes prit au milieu de tous ces monstres, l'impuissance dans son état le plus explicite. Ils ne sont rien. Il appuya son dos contre le mur, le visage bleu de peur, observant le ciel et c'est dans cette immobilité témoignant du manque d'espoir évident qu'il se laissa glisser peu à peu jusqu'à se retrouver assis. Flanquant sa tête dans ses bras, marmonnant quelques paroles incompréhensibles, les maigres ressources utilisables de son cerveau tournées vers les dernières pensées qu'il désirait adresser à ses proches. Des excuses, principalement. De la déception. Le chaos, les excuses, la déception, le chaos, les regrets, le chaos, la culpabilité, le chaos, le chaos...

La gifle qu'il reçut mit fin à toute la réflexion inutile.

Sa tête forcée de se lever perdurant dans une expression incompréhensive, il ne quitta pas la demoiselle du regard. Elle l'avait frappé. D'ordinaire, il se serait vengé d'une quelconque façon, ou tout du moins, sa fierté ne lui aurait pas permit de passer à côté de l'acte. Mais là... là, les choses étaient différentes. Elle lui avait remit les idées en place dans tous les sens du terme et, tout en se relevant, il soupira contre sa propre stupidité. Il s'était fait gifler alors qu'il était celui qui aurait dû garder son sang-froid. Zelda avait toujours été là pour le calmer, et à présent, il se débrouillait seul - était-il donc tombé si bas qu'il en était incapable ? Il n'avait pas envie de le savoir. Il n'avait pas envie de regarder la réalité en face. Lâche, assisté, ridicule. Mais il n'avait pas non plus envie de réfléchir davantage à des choses inutiles. Il n'avait pas envie de s'imaginer pitoyable, handicapé, juste parce qu'il n'avait rien de plus qu'une inconnue avec lui. Il savait qui il était. Et il savait aussi qu'il était capable de s'en sortir tout seul.



Pense, pense, pense. Réfléchis.

Tu es un génie. Tu peux trouver la solution.

Il ferma les yeux, écoutant, sans peur cette fois, tout ce qui se tramait autour de lui. Le moindre pas, la logique de chaque être vivant. Rassemblant toutes les informations lues, écoutées, entendues ; différenciant les rumeurs et les remarques illogiques d'une réalité sans faille, se remémorant les dinosaures présents qu'il avait vu en arrivant.

Pense, Hadès. Pense à la meilleure possibilité, à l'endroit le plus offrant. Pense, pense, grille-t'en le cerveau, les neurones, pousse au plus loin ces capacités dont tu es si fier, oublie l'arrogance et la frime et survis, met en avant tes qualités sans égales.

« Par là. » dit-il, sérieux, en désignant l'endroit d'où il venait.

Il longea les magasins, se dirigea vers un immeuble à quelques étages contre lequel il sauta pour attraper d'une main ferme l'escalier de secours. Trop léger, il dut tirer de toutes ses forces pour le déplier. Il y grimpa, s'arrêtant au milieu de son parcours, là où la montée s'arrêtait pour permettre au premier étage de rejoindre et sortit ses munitions de ses poches. Il en lança une de toutes ses forces, aussi loin qu'il put, c'est-à-dire pas très loin, attirant l'attention des dinosaures les plus proches vers le centre. Et, surtout, se défoulant contre ce jouet ridicule qui avait eu le culot de se faire passer pour une arme de défense. Il réserva son dernier lancer au fusil lui-même qu'il envoya dans la fontaine, lequel frappa contre le bord et retomba durement sur le sol. Ce n'était pas vraiment l'effet attendu mais pourquoi pas.

D'ici, il pouvait atteindre les choses malgré sa maigre force - la ville étant plutôt petite - et il avait prit conscience d'une chose : cette arme était une menteuse. Il aurait dû le remarquer plus tôt de part son poids, d'ailleurs ; était-il si paniqué ? Enfin, quand bien même ce ne serait pas le cas, elle n'aurait servi qu'à les faire repérer étant donné son maigre de talent de visée - mis-à-part dans les jeux vidéos.

« Nous sommes hors de portée des deux gros monstres, je suppose qu'il n'y a pas de carnivore plus gros ? »

Il se tourna vers elle dans l'attente d'une réponse courte, pris dans sa lancée.

« Étant donné le chaos récent en ville, on devrait trouver des armes dans la plupart des appartements. Des vraies. À n'utiliser qu'en cas d'urgence et loin de ce bâtiment. On trouvera des couteaux de cuisine dans le pire des cas. Il faudra bloquer les escaliers pour éviter la compagnie des petites bestioles et éviter de se faire repérer par le tyrannosaure pour ne pas qu'il s'attaque au bâtiment. La sortie de secours nous permettra de sortir sans risquer d'être suivis, le supermarché n'est pas loin pour les provisions et un détour au Spirit Dove de Mr. Rivers nous permettra de masquer notre odeur avec des produits qui en dégoûteront les carnivores. Je suppose que personne ne viendra nous secourir mais j'imagine que nous pouvons nous contenter de cette situation plus ou moins stable le temps de réfléchir à notre départ. Des questions ? »

Ok, elle n'apprécierait peut-être pas la façon dont il agissait. Il  n'avait aucun charisme ni confiance dans ses paroles, il n'était pas fait pour commander. Léocade aurait été tellement plus performant... mais cette fois, c'était lui et seulement lui. Il ne savait pas s'il pouvait faire confiance à sa partenaire mais dans le doute, face à un danger imminent, il décida de s'y fier. Il poussa la porte du premier étage et rentra dans le bâtiment, décidé à trouver de quoi survivre.
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MessageSujet: Re: crétacé — lachesis   crétacé — lachesis 1400359500-clockMar 22 Sep 2015 - 22:57
Collée contre le mur, tête discrètement sortie pour observer si aucun prédateur approchait et surtout pour vérifier si par tout hasard une autre personne ne fonçait pas tête baissée tout droit dans un combat de titan. Je dois avouer que sur le coup je n'ai pas vraiment porté mon regard, ni mon attention sur la personne que je venais en quelque sorte de sauver, en même temps, j'étais un peu trop préoccupée à vouloir survivre qu'à faire la discute avec un inconnu. Le cri du T-rex retentit et j'avais la net impression que cela n'envisageait rien de bon et j'entendis la voix du mec.

" On va mourir."

Alors que je continuais à regarder hors de la cachette afin de trouver une issue, une idée du comment échapper aux prédateurs probable et trouver un lieu sûr, je répondis en essayant d'être convaincante sur ce coup là même si c'était pas trop le cas.

"Mais non...faut juste éviter de se faire bouffer, c'est un jeu d'enfant! C'est vrai quoi courir, survivre on se croirait presque dans un jeu vidéo...sauf que s'en est pas un."

Je ne trouvais pas vraiment d'échappatoire en ces lieux, il ne restait que peu de solutions, rejoindre la gare en espérant que le train fonctionne et soit ici, tout en n'étant pas envahis par des dinosaures où alors rejoindre la plage et espéré trouver un bateau, bien que peu probable.

"Bon pour le moment la voie est libre on devrait en profiter pour bouger, rejoindre la gare où l'océan...."

Alors que je tournais ma tête vers mon nouveau compagnon, je m'arrête simplement de parler en le regardant dans l'état qu'il est. Il paniquait, pas besoin d'être un génie pour le voir, alors je m'approche de lui pour essayer de le rassurer -comme si c'était franchement le moment de paniquer-.

"Hoy...euh..."

J'ai bien vu qu'il m'ignorait, je ne peux pas lui en vouloir, mais ce n'était vraiment pas le moment, à tout moment on pouvait être encerclé par je ne sais quoi, alors on devait vraiment trouver un plan et vite. Je l'ai donc baffer. Certes, c'est peut-être pas la meilleure méthode d'approche et la meilleure rencontre qui se fini par une baffe, mais c'est le seul moyen que j'ai trouvée pour le calmer. Je reste silencieuse, l'observant en silence, apparemment ça l'a calmé et net en plus. (J'espère ne pas lui avoir fait perdre des cases...j'ai besoin de lui entier! ). Je lève la tête quand il se relava et j'ai suivi le mouvement et au moment où j'allais dire quelque chose, je vis comme un changement soudain sur son visage.

Il avait l'air...différent...j'avais l'impression de faire face à quelqu'un d'autre, bien qu'il était silencieux, j'avais la net impression que ma gifle l'avait remit en place et qu'il était enfin prêt à garder son calme et à s'en sortir. J'avoue que sur le moment j'étais un peu comme fascinée de le voir réfléchir. Je n'ai rien dis, ni bouger pendant tout son temps de réflexion.


" Par là. " avait-il dit en montrant la direction d'où il venait. Bizarrement, j'avais envie de lui faire confiance, je ne le connais pas et je ne devrais peut-être pas le suivre, mais c'était...comme une évidence...c'était comme si...j'avais vu...quelque chose qui pouvait me faire croire que je pouvais lui faire confiance et le suivre à l'aveugle. J'ai donc pris le risque de lui faire confiance et j'espère de tout mon coeur d'avoir fait le bon choix. J'ai donc suivi un bel inconnu que j'ai sauvé d'une mort certaine, sans me poser la moindre question. Peut être que j'avais tort de le suivre, peut être que j'ai tort de parler avec lui et de lui faire confiance, mais c'est peut-être ma seule chance de survivre et c'est peut-être la dernière personne que je verrais. Si à ce moment je me sentais faible, au fond de moi je savais qu'il fallait que je fasse tout mon possible et que je mets en pratique tout mon savoir faire acquis dans les films d'action et autre connerie du genre. On s'imagine souvent qu'une telle situation ne peut arriver, mais quand elle vous tombe sur le coin de la gueule, deux options s'offre à vous, paniquer où agir pour survivre et faire tout ce qu'on peut. On a choisi la deuxième options.

Alors je commençais à monter les escaliers de secoure, je suis pris d'un vertige, je m'arrête net, j'avais la vision trouble un court instant et une fois passée je repris la monter pour rejoindre le mec...faut vraiment que je lui demande son prénom, c'est peut-être pas le moment mais c'est pratique pour parler de lui ans ma tête tu sais.... mais j'ai rien demandé, je me suis juste contenté d'observer et constater qu'il n'était pas un athlète (comme moi quoi). Niveau lancer j'ai connus mieux, mais passons.

"Nous sommes hors de portée des deux gros monstres, je suppose qu'il n'y a pas de carnivore plus gros ? "

"Je suppose..."

j'avais à peine eu le temps de répondre qu'il avait enchaîné direct. J'étais un peu surprise et impressionner, il n'avait rien avoir avec le mec de tout à l'heure, genre j'étais avec quelqu'un d'autre quoi. Je n'avais pas vraiment à proprement de question, son plan semblait juste, du coup je me suis juste contenté d'entrer à mon tour dans le bâtiment en le suivant de très près. La recherche de moyen de subsistance commença, mais la première chose que j'ai cherchée dans le premier logement c'est une salle de bain. J'ai laissée l'autre chercher de quoi se nourrir et se défendre et en fermant la porte derrière moi de la salle de bain j'ai avancée vers le lavabo ouvrant l'eau afin de m'asperger d'eau sur le visage. Une fois cela fait j'ai levée mon regard vers le miroir puis j'ai regardée mon bandage de fortune. Il était déjà couvert de sang.

Soufflant un peu, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai commencé à défaire ce putain de bandage en serrant les dents. Je vous laisse imaginer la tête que j'ai fait quand j'ai découvert ma blessure. C'était horrible à voir et je me suis même mise à tourner de l'oeil. Je devais absolument faire quelque chose contre ça, je perdais encore du sang et partie comme ça, les cinq litre vital vont vite partir. J'ai donc cherchée dans le sac l'aiguille et le fil que j'avais ramassé à la pharmacie. Je m'en doutais que cela allait me servir. Bon ok, je suis en mode, j'ai déjà cousu pleins de trucs à la main...mais là...ce n'étais pas du tissu que je devais coudre, mais ma propre peau MERDE! J'ai jamais fais ça, je ne suis pas médecin et encore moins à l'aise à l'idée de me faire des points de sutures.

J'ai donc passée le fil dans l'aiguille, fait un noeud, foutu les bandage dans la petite poubelle et là...j'ai plantée sans anesthésies. J'ai douillée ma mère...et je ne me suis pas gênée pour le faire savoir. J'ai juré tellement de fois que j'ai même pas compter, j'avais beau essayer de serrer les dents, rien à faire. En plus de galéré à me coudre, j'avais les larmes qui coulaient. J'vous vois venir là, essayer de vous coudre sans anti douleur et tout ça bande de malin après on en reparle. J'ai dû attirer l'attention de mon compagnon et bien que j'ai fermé la porte, j'ai pas pensé à mettre le verrou. Mais sérieusement j'avais d'autre chat à fouetter que de me préoccuper du fait que j'attire l'attention.

"putain de merde d'enfoiré de connard de dinosaure, si je te retrouve je te bute "

Moi dans toute ma splendeur.
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MessageSujet: Re: crétacé — lachesis   crétacé — lachesis 1400359500-clockSam 24 Oct 2015 - 23:47
Le temps passe. Le sang coule.

Il réfléchissait à s'en griller le cerveau. Il se creusait la tête à s'en épuiser la matière. Il réfléchissait, Hadès. Il réfléchissait comme jamais. Il avait sans cesse gagné face à ses adversaires, aussi fantastiques soient-ils, nécromanciens ou démons transformés. Il avait sans cesse gagné. Il avait fait face, non pas empli de courage mais de cette confiance bien trop grande pour qu'il envisage même la défaite.

Mais là, c'était différent.

Ce n'étaient pas des humains dont il prévoyait les agissements, ce n'étaient pas des adversaires influençables qui s'écrasaient contre le rampart de son intelligence. C'étaient des putains de monstre, des géants, des bêtes vides de conscience qui se contenteraient de les dévorer sitôt qu'ils auraient fichu un pied dehors. C'était la panique, l'anarchie. C'était la jungle qui se transposait au-delà d'une civilisation trop bien huilé pour que chacun ait une quelconque idée de quoi foutre une fois qu'elle aurait explosé. C'était la panique, c'était le désordre au sein de sa tête qui avait toujours su démanteler les moindres soucis car à présent qu'il se trouvait face au plus grand prédateur que cette Terre ait jamais connu, avec une fille blessée à ses côtés, il se rendait compte du côté pittoresque de tout ce qu'il avait construit.

Il avait suffit d'une nuit, d'une étincelle, d'une incompréhension.
Il avait suffit que cette folie s'installe pour balayer toute logique.

« On devrait faire l'amour. Ce sera sans doute notre dernière fois. »

Se posant dos contre le mur, le corps en sueur, il observa le plafond. Mi-sérieux, poussé par le désespoir, il passa tout près de se faire rire lui-même. C'était amusant de voir comme les comportements changeaient pendant l'apocalypse - et s'il se tirait de cette situation, Hadès se promit de ne plus jamais mettre cher aux personnages de The Walking Dead ou de Jurassic Park. Il laissa le temps à Lachesis de soigner sa blessure, restant immobile face à l'exécution - il attendit qu'elle prenne la parole pour se redresser.

« On a le choix. » dit-il en levant deux doigts, signes du nombre d'options. « Soit on profite du chaos et on tente de se rendre à la gare immédiatement. Soit on attend que ça se calme, au risque de tomber sur des dinosaures qui ont établi leur territoire là-bas. Dans tous les cas, je pourrai en tuer un ou deux. Si tu veux mon avis, la première option comporte le moins de risques. »

Il observa la jeune fille de ses iris rouges, sans sourire. Il avait souvent eu envie de jouer aux héros. Il s'était dit qu'un jour, s'il ne trouvait plus d'adversaire, peut-être essaierait-il de changer le système de l'école lui-même, pour avoir un objectif à atteindre. Le fameux objectif que nul n'avait pu accomplir. C'était son occasion, l'occasion de connaître une sensation différente de celle du méchant froid au moins une fois avant de mourir. Ce serait certainement le cas, mais au moins, il aurait vécu une expérience supplémentaire.
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MessageSujet: Re: crétacé — lachesis   crétacé — lachesis 1400359500-clockDim 22 Nov 2015 - 0:31
« On devrait faire l'amour. Ce sera sans doute notre dernière fois. »

Sur le coup, je n'ai pas vraiment capter son message, en même temps j'étais un peu occupé à essayer de passer du désinfectant une fois que j'ai fini de faire ma belle couture en caca. Mais j'ai fini par lui répondre quand même, sarcastique.

"Bien sûr, faisons l'amour pendant que des dinosaures cours dans la rue, on n'est pas prêt de se faire bouffer, envoyons nous en l'air...Non mais tu te crois drôle!? Tu crois sérieusement que je vais coucher avec toi ? Je sais même pas comment tu t'appelles et tu me proposes ça!? En plus je n'ai..." Je laisse un silence avant de dire pour finir "Non rien laisse tomber."

Je me suis tourné vers lui, pour l'observer, franchement, quelle proposition débile, ce n'est pas la fin du monde non plus, enfin peut être que si, mais c'est pas le moment de penser à ça! Finalement, il fini par proposer quelque chose de censé et il était temps si je puis dire. Il est vrai qu'on avait plus de chance d'atteindre notre but maintenant que quand le calme reviendrait, si le calme peut exister dans une telle condition. Je soupire donc un moment en croisant les bras.

"Tu as peut-être raison, même si ça ne me plait pas forcément..."

A vrai dire, le choix il n'y en avait pas vraiment, puisque nous étions coincé ici jusqu'à ce qu'on prenne le train pour quitter l'île, en espérant que l'événement se trouve qu'exclusivement ici. Si jamais ce phénomène touche le monde entier, on était pas dans la merde.

"Et si jamais ont réussi à rejoindre la gare et qu'ailleurs il se passe le même phénomène, tu comptes faire quoi? "

Ce n'était pas une chose à la légère, après tout, qui nous prouve qui ne se passe pas ailleurs une attaque de dinosaures aussi ? Peut importe, je ne devais pas y penser, c'est ridicule, enfin j'espère.

"Bon. Puisqu'on est d'accord sur un point on se met en route, il n'y a pas de temps à perdre."

J'ai donc finalement prit la tête de notre petite troupe...bon qui se compose de moi et de lui, mais on s'en fout, on a l'avantage que je puisse me rendre invisible, même si ce ne serait pas éternellement. Alors que je repasse par l'escalier de secours, surement suivi de mon compagnon de route, je lui lance un regard en lui disant tout en descendant.

"Au fait, moi c'est Lachesis, c'est peut-être pas le moment de faire les présentations, mais si on doit faire un bout de chemin ensemble, autant qu'on s'appelle mutuellement par nos prénoms. Et si jamais je venais à mourir et que mes parents me cherches...ouais enfin non."

Oui, on ne va pas mourir, ce n'était pas encore le moment, j'ai encore plein de choses à faire avant de crever comme une merde en plus je ne peux pas mourir maintenant ! J'ai même pas le ventre plein! (Oui je sais c'est bête, mais j'aimerais mourir le ventre plein). Une fois arrivé en bas, je m'assure qu'il n'y ai pas de danger avant de m'engager sur la route à découvert, c'était risqué, mais je ne voulais pas longer les murs, j'ai pas que ça à foutre et on à pas la journée pour rejoindre la gare. Finalement, on dirait que le cri du T-Rex avait fait fuir les plus petits carnivore et autre connerie du genre, c'était plutôt calme...si on oublie deux/trois ptérodactyles qui viennent de passer au dessus de nos têtes, surement trop haut pour avoir vu deux crottes comme nous.

Cependant, plus nous avancions et plus j'étais moins sûr qu'on avait fait le bon choix et franchement, j'avoue que la peur montait petit à petit, c'était plus fort que moi.

"Je suppose que le cri du T-rex a fait fuir la plupart des dinosaures...mais soyons sur nos gardes...on ne sait jamais"

Je parle pour ne rien dire, je sais, mais ça me détend et puis merde, j'ai pas à me justifier. Après genre...cinq minutes de marche, j'ai fini par comprendre qu'on n'était pas seuls, genre juste au moment où une poubelle tombe comme par magie. J'veux bien rire, car on est que ça ici, une bande de mutant aux pouvoir magique, MAIS DON'T FOUTE DE MA GUEULE, une poubelle tombe pas comme ça. Et encore une fois, je me suis fait peur à avoir raison.

"COURS!!!"

J'aime pas courir vous savez ? Genre j'ai l'impression que dans des moments pareils, je suis un escargot et je suppose que pour mon compagnon c'est pareil. Alors, ouais, vous allez me dire que faire une course contre des vélociraptors c'est pas intelligent, mais je me mets à penser qu'ils m'ont suivit tout le long sans me lâcher d'une semelle. Du coup, la seule option que j'ai trouvé c'est de me tourner à toute vitesse vers le mec et de le prendre dans mes bras, disparaissant de nouveau à la vue des carnivores. Si le battement de coeur était fort, ce n'était pas par amour, non, juste parce qu'on venait de courir et la panique ça fait battre plus vite le coeur. Je chuchote alors.

"Si tu veux tout savoir...je crois qu'on va rester main dans la main un moment...ils nous verront pas...je suis la femme invisible...si tu vois ce que j'veux dire, mais ça ne signifie rien du tout ok ? "

Je n'ai même pas attendu une réponse, que j'ai saisis la mains du jeune homme et que je me suis mise à marcher activement vers la gare en passant entre nos poursuivant qui ont perdu subitement notre trace. On doit faire vite...utiliser mon don seule c'est une chose, mais à deux s'en ai une autre et je me fatigue très vite dans ces conditions.
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