Familles à l'honneur
Prédéfinis forum
Prismver
Course des maisons
Hamamelis
Dracunculus
Vinca
Mini News
23.12 Horoscope magique disponible ici
RP libres
Ajouter mon RP - Pas de RP en cours

1 résultat trouvé pour Collion4ever

AuteurMessage
Tag collion4ever sur  Nonews10Sujet: This is not a goodbye but a "See you soon"
Invité

Réponses: 1
Vues: 398

Rechercher dans: Fini m'dame   Tag collion4ever sur  1400359500-sujetSujet: This is not a goodbye but a "See you soon"    Tag collion4ever sur  1400359500-clockVen 10 Nov 2017 - 11:36

{#}Collion4ever{/#} ♥️
This is not a goodbye, but a "see you soon".


Normalement, quand le réveil sonne t’es le genre de personne à attendre. A attendre que le temps soit écoulé, parce que t’es un flemmard de nature Orion, t’as jamais été un lève tôt et tu te dis que c’est pas maintenant que ça va commencer. Pourtant, ce matin là, quand il sonne tu l’éteins, tout simplement et te redresse.
5 Juillet 2017.
C’était les grandes vacances, mais c’était aussi le départ de Colton. Son départ pour une nouvelle vie, pour la suite d’un futur… bon pas trop incertain, il a le don de voyance quand même et il le gère relativement beaucoup mieux que toi et ton don spatio-temporel.
Tu te lèves, la tête un peu dans le cul, mais tu te traîne jusqu’à la cuisine. Le café, c’est tout ce qui passe. T’as cette boule dans le ventre qui gonfle depuis hier soir, cette boule et cette étrange sensation de te dire que tu pourrais ne plus te sentir chez toi ici. Au fond c’est tellement différent de quand tu es arrivé, mais une part de toi te dis que c’est ça grandir, mûrir, vieillir… c’est accepter que le monde change et évolue, conter toutes attentes parfois.
Pourtant sous la douche froide tu t’en veux, tu t’en veux de ne pas avoir plus profiter de lui. Tu savais ce qui allais arriver et tu voulais lui accorder le plus de temps possible avec Joy, mais au fond c’est juste que tu avais peur de la douleur, de ne pas être capable de le regarder et de le laisser s’en aller. Parfois t’aimerais avoir encore quinze ans Orion, juste pour avoir le droit de taper une crise ; mais t’as vingt-et-un ans et tu sais que ce n’est pas ce qu’on attends de toi, que ce n’est pas ça dont Colton a besoin.

Ton regard était tombé sur ta vieille veste en cuir avec des clous sur les épaules, t’as eu un petit sourire en la voyant alors que t’étais entrain de passer tes baskets et de planquer les lacets sur les côtés. Tu décide de la mettre et tu pars même en quête d’un de tes écarteurs dans les tiroirs de ton bureau ; au fond t’as bien mis un vieux jeans troué avec des baskets et une casquettes à l’envers pour cacher tes cheveux jamais coiffés.
Alors que t’ouvre la porte du bungalow, tu constates que les étoiles se font rares et que le jour ne va pas tarder à se lever. Tu files en direction de la gare, le pas décidé, mais le cœur lourd comme jamais.

Il est là. Seul à attendre son train. Tu marque une pause et l’observe un instant, comme pour te souvenir, de tout vos moments, de chacune de vos conneries, pour ne pas oublier… mais surtout pour trouver le courage de le rejoindre sur le quai. La boule remonte dans ta gorge Ori.

J’espère que tu comptais pas te casser sans dire au revoir quand même.

T’as repris ta marche, t’avance vers lui et tu t’arrête, juste à côté et tu fixes ce point invisible, droit devant toi. Tu ne peux pas le regarder droit dans les yeux, tu sais que tu vas chialer comme une merde sinon, et ce n’est pas tes larmes de crocodiles qui vont l’aider à s’en aller facilement.

Si tu te demande comment j’ai su, c’est juste que je te rappelle que tu ne peux rien me cacher éternellement. Joy et Leann peuvent rapidement se confier. Tu le gratifie d’un rapide clin d’œil avant de soupirer. Ça y est, c’est le grand jour…

Tu ne sais déjà plus quoi dire, t’as la voix qui part en couille et le cœur qui bat trop vite pour ton souffle trop lent. Tu voudrais trouver des mots pour le retenir, mais tu sais que tu n’as pas le droit de le faire, alors t’essaye juste d’être réaliste et tu lui tapote l’épaule tout en soufflant :

T’façon c’est pas un adieu, juste un... à la prochaine… mon frère.

C’est bon, t’as déjà les larmes aux bords des yeux, le cœur aux bords des lèvres.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
Sauter vers: