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 Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz.

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MessageSujet: Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz.   Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz. 1400359500-clockMer 27 Jan 2016 - 23:30
HELL WITH HELL
JUNE AND OSWALD


Je ne me souviens plus bien du pourquoi ni même du comment. Je ne me souviens pas non plus d'avoir eu l'envie de voir quelqu'un comme ça un jour. Assis voir vautré dans l'herbe beaucoup trop verte pour la saison, beaucoup trop sèche je la regarde. Petite bonne femme au teint lumineux qui en peu de temps m'a montré que des gens comme moi existaient aussi. June. Rare personne qui sait me faire fermer le trou qui me sert de bouche sans que j'ai envie de transformer chaque morceau de son corps en charbon.

Le bruit assourdissant des passants, des élèves et du reste de la population m'horripile,. Cliquetis sourd du briquet qui retentit entre mes doigts fins et pâles. La flamme embrase le bout de la cigarette. Mon cœur manque à rater une mesure tant le spectacle est beau. Je replonge mon visage vers le sien., nonchalant. Un bâillement m'échappe et ma main vient se glisser devant ma bouche. Ma tête se fait lourde et je la pose sur mon épaule en tirant une bouffée lourde et épaisse, on va pas compter les brins d'herbe, je m'allonge comme un tas de merde sur patte. Le temps de me retour est enfin ancré, je suis de nouveau à ma place, là où j'aurais toujours du être. Brise fraîche qui me saisit, je reste stoïque quand même. Cela me rappellera toujours le pourquoi de mon affection pour cette pimbêche arrogante, cette garce à la beauté transperçante. Vilaine gamine aux airs supérieurs qui n'a pas toujours été ce qu'elle prétend. Dans le fond je crois que cet endroit change radicalement les gens, qu'il les aide à découvrir leur vraie nature. Celle qui dort enfouit bien calmement aux fond de leurs tripes et qui un jour leur explose au visage comme une bouteille de gaz.

Quoique cela doit dépendre. Il m'aura fallu partir pour comprendre que ma place était ici. On peut faire le mal partout, mais personne ne souffre aussi bien, aussi joliment que les braves gens de Prismver.

June, Junny, Pimb pour ma part. Elle est tombée dans ma vie, elle s'y est écrasée comme une fiente de pigeon sur le pare-brise d'une caisse. J'ai été l'homme de la situation et elle est devenue la femme qui pouvait me demander n'importe quoi sans aucune raisons particulières. Elle avait des ennuies, elle devait être sage, mais elle ne l'était pas. Presque professeur et pourtant anarchiste au possible, j'aime à croire que faire disparaître les sentences inutiles de mes collègues et un bon moyen de me faire des ennemis. Pimb l'a compris, bien plus vite que les autres, tout de suite pour un exact. Je lui jette un coup d’œil, je regarde avec instance ses fesses, parce que j'aime bien ses fesses. Elle le sait. Elle s'en fout, elle s'en joue. C'est un moyen ludique et unique de se faire des amis quand on est un monstre. Elle ne bouge que peu, semble un peu loin sans doute, je baille encore. Je m'approche tel un chat, vicieux. Ma langue humide et visqueuse vient se coller sur sa joue et remonte tout le long de cette dernière.

Ne me demandez pas pourquoi j'ai fais ça, ne me le demandez pas, parce que je n'en sais rien. J'avais envie, j'avais envie de retomber en enfance le temps d'un court instant. C'est l'effet de cette fille sur moi, c'est le retour aux sacrements des pulsions primitives. J'avais très envie de la voir, de la sentir et puis, de la regarder aussi. Mais j'avais surtout très envie qu'elle me propose quelque chose de sale, de mauvais, de méchant. Juste comme ça, juste pour le plaisir de savoir que quelque part, quelqu'un grâce à nous, va s'en mordre les doigts.

 
electric bird.
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MessageSujet: Re: Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz.   Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz. 1400359500-clockJeu 28 Jan 2016 - 20:22

{{« chess game
juwald





L’éclat blanc est bien trop pur pour être vrai. Tu le vois au cou de tous ces gens trop naïfs, et tu songes à comment entacher cette couleur qui n’en est pas vraiment une, comment réduire le symbole de ce bout de tissus à néant. Le rendre trop imparfait pour qu’il ne puisse  plus être vu comme une délivrance aux yeux de tous les idiots qui l’affichent comme un trophée. Comme une preuve de liberté, de paix. Pour avoir un monde meilleur.
Ils agissent tous comme si c’était l’ultime solution. Comme s’ils pouvaient mettre fin au chaos qui se profilait à l’horizon. Tu le vois bien toi, cet aura rouge qui monte doucement à son apogée ; c’est une promesse voilée.
Toi, t’es plus aveuglée depuis bien longtemps. Et tu as hâtes de tous les retrouver à terre, décimés par leur propre idéologie. Ils n’ont toujours pas vu qu’ils allaient finir par s’entre-tuer, et tu ne sais toujours pas si tu dois rire ou avoir pitié de leur candeur.

Tu fixes le ciel tout en recrachant ta fumée. Tu sais que bientôt, l’engrenage va se mettre en marche. Mais tu n’y arriverais pas seule, tu le sais. Il faut juste choisir avec précaution tes alliés. Tu jettes un regard distrait vers une silhouette fine, minuscule, qui pourtant est plus âgée que toi. Tu ne doutes pas de sa force, mais tu te soucies de ses faiblesses. Tu vois bien qu’elle est une carte maîtresse de ton jeu, mais qu’il faut savoir la contrôler. Allýson. T’as pas d’avis fixe sur elle, mais tu sais que t’as intérêt à être de son côté. T’as bien vu ce qu’elle a fait à la salle des A. A ce crétin de Steevens qui n’en mène pas large depuis quelques temps. A elle-même.

Ton regard divague jusqu’aux pelouses, et c’est là que tu croises son regard. Léger sourire mesquin de côté – Galtin. Celui qui, au premier abord te paraissait être l’un de ces apprentis profs lèche-bottes, cherchant à s’attirer les faveurs de leur mentor, s’était finalement révélé être un magnifique connard comme la vie n’en faisait plus. Cadeau du ciel ou simple croisée du destin, t’en avais rien à foutre. T’es pas sûre de lui faire confiance, parce que des mecs comme ça t’en croises tous les jours – des hommes qui pensent pouvoir manipuler les gens comme bon leur semble. Mais malgré toutes les mises en garde que ton esprit te lance à chaque fois que ton regard s’abat sur lui, tu le crois. Tu ne sais pas vraiment pourquoi, mais t’as cette foi malsaine en lui – t’as une sorte de confiance aveugle, magnétique, qui te ramène toujours vers lui. Manipuler le feu a toujours été un jeu pour toi.
Il est celui qui n’avait pas peur de se lancer sur la piste à tes côtés.
Tu l’aimes juste pour ça.

Tes dents viennent rencontrer ta lèvre inférieure ; aguicheuse, ton regard parle pour toi. Ta clope revient entre tes lippes, plus par habitude que par besoin, tandis qu’il s’approche de toi.
Lui, toi. T’avais pas cherché à comprendre que t’avais déjà signé le pacte, le jour où vous vous étiez rencontrés.
Tu ne sais pas vraiment ce que vous êtes. Des amis, des connaissances. Des ennemis. Un jeu d’échecs.
Cependant t’es certaine d’une chose : il t’est utile. Il te serait utile.

Sa langue chaude remonte le long de ta joue ; tu ne dis rien. C’est normal, après tout. Ça l’a toujours été. Des élèves se retournent, les yeux ronds. En réponse tu agrippes entre tes longs doigts une partie de son postérieur, plantant ton regard dans le leur. Il n'en faut pas plus pour les fuir, et ça te satisfait. Etre comme ça te satisfait.
Oz se décolle de toi et tu lui offres ce sourire satisfait de parfaite garce. Ton mégot toujours dans ta main, tes lèvres s’approchent doucement de son cou. Tes dents touchent son épiderme. Une fois. Deux fois. Trois fois. Et le reste de ta clope s’écrase au simulacre de sa peau, laissant une trace noire sur son passage.

Tu ris. Parce que ce n’est que de la provoque, que du jeu.
Vous vous êtes engagés, sans vraiment le savoir.

L’une de tes mains saisit sou cou, rapprochant son visage plus prêt de toi. Il peut se venger s’il le souhaite, mais qu’aujourd’hui, t’as autre chose à lui proposer.

Fou noir en E3. Tu souris de plus belle. Echec au roi, honey.

Une confidence qui résonnait comme quelque chose d’imperceptible, d’inavouable. Quelque chose d’intime et de mauvais. Quelque chose de noir.

T’avais un plan.





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MessageSujet: Re: Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz.   Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz. 1400359500-clockJeu 28 Jan 2016 - 21:25
HELL WITH HELL
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Elle a cette allure douce qui m'horripilerai presque si elle n'avait pas cet effet sur moi. Mes mots glissent sur elle, cette pimbêche. Masse de passants stupides et outrés fixent avec une attention prononcée notre petit échange de muqueuse. Tous disparaissent quand elle vient torturer du bout de ses doigts fins et froid mon cul d'apollon. Mon regard narquois manque d'exploser, je me laisse faire presque religieusement.

Elle a cette étrange manie, cette manie passablement sexy de mordiller sa lèvre inférieure entre ses dents alignées d'une manière quasi parfaite. Je fixe le geste en me demandant au plus profond de mon être si elle prendrait vraiment mal le fait que viol cette bouche aguicheuse, puis dans un soupire j'efface cette idée saugrenue de mes pensées. Son sourire vient me baffer la gueule sans que je n'ai le temps de l'esquiver ou même de songer à l'esquiver. Tel le serpent de la Genèse elle se faufile près de moi, je passe mon bras autour de ses hanches, machinalement. La peau douce et subtilement humide de ses lèvres viennent effleurer mon cou. Je reste stoïque, immobile. Toujours, perpétuellement en gardant son sourire de garce indomptable, elle vient, oui, elle vient écraser le cul de sa cigarette dans mon cou, là où quelques seconde encore auparavant une douceur immense me tiraillée les entrailles.

Éclats de rires, mon visage se crispe un peu, je ne recule cependant pas, les petites marques noires s'effacent alors lentement de ma peau d'opaline et laisse juste une infime cicatrice. Son rire cristallin à la limite de l'abrutissant résonne dans mes oreilles, elle hisse ses mains dans ma nuque. Nez à nez, elle balbutie quelques inepties qui annoncent un grand projet.  Mes bras se baladent le long de son dos. Doucement. Je passe un doigt le long de son bras et esquisse ce sourire vicieux, vicelard presque sale qui déchire mon visage. Une vengeance s'impose. Immédiatement. Insensément sous peu. Mes dents s'enfoncent dans sa lèvre inférieure, et dans une lenteur absolue cette dernière noircie. Elle se putréfie, se meurt. Puis je recule. Puis j'attends. J'attends de voir si elle sera un peu moins belle, j'attends toujours, mais rien. Vague sentiment de déception qui me traverse, haussement brève d'épaule.

Ma voix rauque, éraillée sort de je ne sais où, tu pèses ton poids c'est hard quand même, je renifle un peu admirant toujours la chair noircie sur son visage, t'as ton air de folle là tu nous prépares une couille toi. Mes mots s’enchaînent aussi naturellement que possible.

Je me redresse un peu, je fais glisser mon index sur le bas de sa bouche, contact délicat, encore. Tête lourde qui se pose sur mon épaule en l'admirant, je sens qu'elle va me parler d'une chose intéressante, le genre de chose qui pour un bonhomme comme moi devient vite une obsession malsaine qui vous prend au creux du bide pour ne plus vous lâcher jusqu'à et seulement jusqu'à ce que la mission soit accomplie. Pimb est le genre de femme qui quand ma soif de domination, de perversion devient trop forte, débarque avec une idée lumineuse qui transporte mon âme entière vers des cieux que jamais je ne pensais pourvoir atteindre un jour. Je me redresse un peu, encore. Ma bouche vient frôler sa joue, ce jeu réconfortant, troublant du chat et de la souris m'amuse. Mes lèvres déposent un chaste baiser sur sa joue et je murmure dans le creux de son oreille, dans un souffle chaud et rassurant, vend-moi du rêve pimbêche.



 
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MessageSujet: Re: Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz.   Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz. 1400359500-clockDim 31 Jan 2016 - 21:48

{{« chess game
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musique.


Il a cette touche de cruauté qui t’attires ; Oz il est magnétique et il le sait. Tu joues, ça t’enivres – pire qu’une drogue. Parce que finalement, ça a toujours été ça vous deux. Des conneries. De l’alcool, de la provoque et tout ce qui est susceptible de vous envoyer aux Enfers. Tu savoures l’odeur de sa peau tandis que son nez vient frôler le tien. Un sourire narquois se peint sur ton visage ; il s’efface soudain tandis qu’il agrippe entre ses dents ta lèvre inférieure. Tu le laisses faire, ouvrant les yeux pour planter ton regard dans le sien. Un regard brûlant de désir, de jeu et d’amusement.

Et là tu fronces les sourcils tandis que tu sens une douleur jusque là inconnue te tirailler cette même lèvre, tandis que lui se retire satisfait. Ca fait mal, comme si tu sentais ta chair se rendre elle-même en charpie ; tu la touches du bout des doigts, hésitante, et un petit grognement bestial, primitif s’échappa de ta gorge.

Il s’était vengé. Et tu n’en attendais pas moins de lui.
Tu finis donc par sourire de nouveau, torturant ta peau presque calcinée de ta langue humide. Tu te mis à rire en secouant la tête. Il se recula, et tu observas sa tête pencher légèrement le côté, dans l’attente. Tu haussas les sourcils, te demandant ce qu’il cherchait, riant de plus belle. Parce que ce méchant garçon se fait rire, dans toute sa cruauté, son indiscipline et sa vacherie. Tu lèves ta main droite devant toi, agitant tes doigts électrifiés sous son nez, faisant jaillir une étincelle tandis que ton majeur et ton pouce se rencontrent. Mais tu laisses retomber ton membre, ne cédant pas à la tentation de répliquer.

Et pour que tu abandonnes si vite, c’est qu’il y a une bonne raison. L’autre l’avait bien compris, et tes yeux pétillèrent plus d’excitation tandis qu’il te lança se regard entendu de « on va faire une connerie. » Son visage se rapproche du tien, et tu grimaces alors que tes dents effleurent par habitude les déchets de ton épiderme meurtri. Ses lèvres courent rapidement ta peau chargée d’électricité ; une seconde fois tu hésites à lui rendre la monnaie de sa pièce, mais nan, t’attends. Tu laisses le temps en suspens comme si tu détenais un secret trop important pour être relevé à la légère – et puis ça te fait rire de le voir glander comme ça. De la pulpe de ton index tu effleures sa jugulaire alors que tu sens son souffle contre ta joue, déposant un chaste baiser bien trop loin de tes lèvres. Les secondes s’écoulent, infinies ; c’est toi qui détient le sablier et t’en jouis.

Il murmure quelques mots ; confidence qui te fait jubiler. Tu recules ton visage du sien, faisant un pas de côté, élargissant la distance entre vos deux corps ; tu cherches dans son regard si oui, il est prêt. Tu reviens de nouveau vers lui, cueillant son menton entre tes doigts. Tu te mets légèrement sur la pointe des pieds pour être à sa hauteur, et tu souffles quelques autres mots à quelques centimètres de ses lippes tandis que les tiennes se reconstruisent en silence. « J’aime pas trop que les délégués se foutent de la gueule des S ». Tu souris. « Et je m'ennuie aussi, j'avoue. » Ta langue suit l’arrête de sa mâchoire, remonte jusqu’à son oreille. « J’ai besoin de toi. »  Mots magiques qui s'échappent ; tu attrapes son lobe, jouant quelques micros secondes avec. « Mais pas seulement. » Tu t’écartes d’Oz, mettant une distance entre vous à la limite du raisonnable. « La team du mal est dans la place, bébé. Et on va tout faire péter. »






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MessageSujet: Re: Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz.   Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz. 1400359500-clockLun 8 Fév 2016 - 16:03
HELL WITH HELL
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Étrange manie d'un refrain qui s'enchaîne paisiblement. Jeu dangereux qui ne semble jamais vouloir se terminer quand vous êtres tous les deux. Elle s'approche, s'éloigne pour finalement revenir à l'infini. L'odeur de sa peau me fait tourner la tête. Elle est ce mélange pourpre d'un vent frais et d'une rose entourée d'une quantité d'épines non négligeable. Elle se recule, laissant entre nous cette distance. Cette distance qui m'horripilerait presque si je savais pas qui elle était.

Elle pose sur ma personne ce regard envoûtant qu'elle ne réserve qu'à la totalité de la population environnante. Je sors de ma poche un paquet de cigarette abîmé. Le frottement de mon jean l'a détruit, je grogne un peu, déçu. Je l'ouvre, tape sur le fond et fait sortir un tube de nicotine. Je dirige le paquet vers ma bouche et coince ma petite mort entre mes lèvres. Zippo dans l'autre main, comme un geste d'habitude morbide, je l'allume. Cette douce latte vient brûler le peu de vie qu'il devait rester de cette matinée ennuyeuse. Mes poches se remplissent aussitôt et je continue de fixer June. Ses lèvres se mouvent. Ses mots me heurtent.

J'aime. J'aime entendre de la bouche de cette pimbêche qu'elle a besoin de moi, j'aime entendre qu'elle a un plan. Le genre de plan qui fait des dégâts. Le genre qui marque. Qui bouge. J'aime savoir que je vais avoir mon rôle à jouer. J'aime encore plus savoir qu'une fois encore nous allons être ensemble. Mon sourire s'échappe. Il vient se loger en plein milieu de mon visage. Dents blanches et alignées. Je tire une autre latte me espérant que dans peu de temps elle arrachera surement ma cigarette et fumera ce qu'il en reste en me soufflant la fumée au visage, le tout dans un geste aguicheur. Je secoue la tête doucement, souriant, bébé là tu m'intrigues.

Elle titille du bout des doigts ma curiosité. Elle la saisit comme on embrasse le front d'un nourrisson, elle la saisit avec passion. Il est temps que je signe mon grand retour, il est temps que je montre que je n'ai pas perdu la main. Que je suis toujours ce bon vieux Oswald Galtin. Je me rapproche d'elle, détruisant cette raisonnable proximité qui nous sépare, il est temps de foutre un peu le bordel.

Je sors mon cellulaire, envoie un message à une tiers personne. Je sens que nous allons prendre le temps de mettre les choses en place, je sens qu'il va falloir avoir le temps. Je texte rapidement le message suivant; Peu pas venir tte à l'heure, m'occupe de ton cul demain. Le Magicien. Je l'envoie, et regarde une fois encore, une fois toujours June. Je sens, que ce n'est que le commencement d'une profonde jouissance. Le Mal est en route.



 
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MessageSujet: Re: Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz.   Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz. 1400359500-clockMer 2 Mar 2016 - 20:59

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musique.


Sourire en coin planté au milieu de ta face, alors que tes lippes s’étirent d’autant plus lorsque tu le vois bousculer ses plans pour toi. T’as l’impression d’avoir une certaine importance, d’avoir une petite place dans le cœur de pierre de cet abruti ; mais tu balayes l’idée aussi vite qu’elle t’ait apparue. Tes dents viennent courir sur ta lèvre presque entièrement reconstituée, alors que tu détailles son visage du regard. Tu attrapes sa clope, l’écrasant sans scrupule sous ton talon. Nouveau sourire, dévoilant tes dents blanches cette fois, accompagné d’un léger éclat de rire moqueur. S’il t’avait fait ça, tu lui aurais probablement collé une décharge au cul, mais là il s’agissait de choses sérieuses, ça allait plus loin que votre stupide jeu. Plus loin qu’un simple acte de rébellion, plus loin que ton regard provocateur.

Ta main vint trouver la sienne, et tu te retournas pour fendre un sentier, l’emmenant avec toi. L’emmenant une fois de plus dans ton délire de gamine écervelée. Tu bousculais les gens sans ménagement, marchant en plein milieu du chemin, sous les grognements de certains. Sourire suffisant de parfaite garce que tu leur offres en retour, s’en suivi parfois de ton majeur fièrement dressé. T’avais des choses à faire, des choses à planifier. Un plan aux fils méticuleusement tissés avec l’aide d’Allyson ; une toile d’araignée prête à accueillir les malheureux qui s’emprisonneront dans leur toile. Tu voulais leur faire comprendre qu’ils n’étaient rien, que de simples moustiques destinés à se faire écrasés, à être réduits à l’état de cendres. Cette envie t’empoignait le corps, t’étreignait les os ; elle te malaxait le coeur de sa poigne d’argent, ne laissant aucun échappatoire. T’avais besoin de dévoiler une partie de l’iceberg, de laisser apparaître un morceau de la noirceur de ton esprit.

Finalement tu trouvas banc tenu à l’écart sur lequel tu t’assis avec nonchalance, abandonnant le bras d’Oswald. Tu attendis patiemment qu’il se place face à toi, et le regardant d’un regard pétillant d’excitation. Comme toujours, t’en voulais plus. Tu voulais le voir languir sous tes yeux, tu voulais voir naître cette étincelle d’amusement que tu aimes regarder lorsqu’elle pointe le bout de son nez dans un éclat rare et ultime. Mais plus que cela, tu voulais qu’il se joigne à la danse, qu’il pose sa main dans le creux de tes reins et l’autre dans ta main, prêts à vous lancer sur la piste endiablée des Enfers.

Tu finis par céder, et soudain tu sortis de ta besace une pomme gouteuse que tu te réservais au départ pour plus tard. Il fallait que tu lui expliques, il fallait que tu illustres tes propos. Le fruit aux rondeurs appétissantes se retrouva dans ta paume, face au visage intrigué de ton compagnon. Le hasard faisant bien les choses, il s’agissait du fruit du vice, le fruit du péché – résumant à lui seul la situation dans laquelle vous vous trouviez. « Ceci – elle approcha le fruit de ses lèvres, le léchant, provocatrice – est l’objet de notre future opération. » Elle lui lança de manière à ce qu’il l’attrape habilement. « Détruis-le. Transforme en le pire poison qui soit. Mais fait le de manière hypocrite, laisse sa beauté trahir les malheureux qui découvriront à quel point nous sommes de parfaits connards. »





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MessageSujet: Re: Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz.   Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz. 1400359500-clockMer 9 Mar 2016 - 10:38
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Sans comprendre le pourquoi, sans comprendre le comment l'intégralité de ma vielle carcasse vient se poser un banc. Froid, le contact me fait presque tressaillir. Dur, je mouve avec élégance mes membres afin de trouver la position qui me convient le mieux. Jeux de regards qui ne semblent jamais en finir et pourtant, pourtant elle finit par glisser avec une lenteur infinie sa main dans une sac extrêmement laid.

Mes bras se croisent et se décroissent sur ma poitrine, signe d'une trop grande impatience qui petit à petit devient pesante. Petite garce aux traits fins qui une fois de plus me dévisage avec ses prunelles de velours. Sortant enfin de son cabas hideux, ce qu'elle appela, l'arme du crime. Apparition furtive d'une langue sensuelle qui vient me tirailler pour mieux me planter le désir insaisissable de n'en faire qu'une bouchée. L'objet du délit, s'écrase alors avec un instinct naturel dans le creux de ma main.

Sans broncher, je lève un sourcil perplexe tout en écoutant la proposition qui vient chatouiller doucement le fond de mon esprit. Ses mots glissent sur moi avec une minutie des plus déconcertantes. Partenaire particulière qui comme à son habitude trouve toujours les mots qui transcende le fond de mon âme, qui comme un bloc de javel désincruste petit à petit toutes les zones d'ombres qui pourraient entraver la compression de ses dires. Les instructions étaient aussi clair que de l'eau de roche. Faire de mon passe temps favori ma nouvelle quête, sans un mot je passe je bout de mon index sur la texture lisse du fruit défendu.

J'esquisse un sourire malsain en songeant qu'elle n'a pas choisit cette pomme par pur hasard, il y a dans ce fruit une provocation, une connotation si particulière que cela en frôle dangereusement le ridicule. Je regarde l'intéressée, penchant la tête sur mon épaule. Petit nuage d'une fumée désagréablement opaque s'échappe de mes doigts, grimpant comme le souffle d'une cigarette sur les courbes juteuses du doux fruit. Subitement, la fumée pénètre les pores du produit. Une seconde, peut-être moins, je renifle un peu, j'aurais pu le faire sans les effets de fumée, mais franchement, de toi à moi ça à plus de gueule comme ça, finis-je par conclure lorsque que la fumée s'évapore laissant la couleur rouge de la pomme briller plus encore.

Je tends avec une grâce subtile l'objet du délit à mon interlocutrice. Texture robuste, rien ne semble avoir changée, elle semble d'ailleurs bien plus appétissante maintenant que tout à l'heure, la magie de Rotting Flesh sans doute. Ce don est une source innépuissable de distraction. Rentre quelque chose impraticable tout en lui donnant un aspect bien plus désirable encore qu'il ne pouvait l'avoir. Tout comme cette affreuse sorcière à la pomme empoissonnée je tends mon méfait à ma douce compagne, prend en une bouchée bae.

Glissant ma main dans la sienne, je l'ouvre paume vers le ciel et y dépose le vermillon de la pomme en son sein. Main libre à nouveau, mission accomplit j'attrape à la volée la besace parfaitement répugnante de la délicieuse peste qui me fait face, je farfouille, jackpot. Je sors une cigarette d'un paquet en tapant sur le fond de ce dernier, farfouille dans ma poche en sortant mon Zippo, allume la clope. Longue latte qui vient raviver mon bonheur, soufflant sur le visage à la beauté de marbre de ma douce et si vilaine partenaire.

 
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MessageSujet: Re: Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz.   Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz. 1400359500-clockLun 14 Mar 2016 - 21:43

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musique.

Tu la vois, cette fumée verdâtre pénétrer sournoisement la fruit du péché, s’infiltrer de manière hypocrite dans ses fibres. Elle se meurt de l’intérieur, tu le sais, et tu ne peux t’empêcher de laisser s’étirer un énième sourire sur tes lippes, jusqu’à ce que tes dents apparaissent, après avoir entendu les dernières paroles d’Oswald. Il n’y avait rien à dire, c’était un travail d’orfèvre résultat de nombreuses années d’entraînement avec son pouvoir. Il était probablement le joailler qui façonnait au mieux ses œuvres. C’était ça ; des œuvres d’art. Et tu constates avec plaisir que la pomme semble encore plus belle malgré sa laideur interne ; elle est plus resplendissante encore sous le contraste de sa malfaisance. Ça semble être une sorte d’écho à ce que tu es. C’est vrai, depuis que tu t’es laissée allée à une nature mauvaise, tu ne t’étais jamais aussi bien sentie. T’avais l’impression d’être revenue plus forte que tu ne l’avais jamais été.

Il te tend sensuellement le fruit, t’incitant à le goûter. Tu arques un sourcil, planta ton regard dans le sien. Tu étais joueuse, peut-être trop à vrai dire, et c’est non sans amusement que tu saisis le produit sucré, la faisant lentement tourner entre tes doigts. Tu l’observais sous toutes les coutures, espérant trouver une faille, tout en sachant pertinemment qu’il n’y en avait pas. Tu reportes son attention sur le brun, observant avec satisfaction l’aura malsaine qu’il dégageait. Aura dont tu étais devenue accro, aura dont tu te nourrissais encore et encore chaque jour. T’avais cette folle impression que tu ne serais jamais assouvie de cette lumière noire si élégante à tes yeux.

Et alors qu’il farfouille dans tes affaires, tes dents vinrent rencontrer la peau sanglante de la pomme, l’effleurant encore et encore, te délectant de son parfum avec avidité. Ta langue l’effleura une nouvelle fois – elle semblait plus sucrée et acidulée qu’elle ne l’était auparavant. L’horrible sorcier semblait avoir ravivé les apparences pour mieux tromper sa proie. C’était tout simplement parfait. Dernier coup d’œil à ton partenaire, tu laissas tes prunelles se fondre dans les siennes alors que tu croquas franchement à l’intérieur du fruit.  Le goût de la véritable nature du produit ne tarda pas à assaillir ta langue, étourdissant tes sens. Tu grimaças franchement, avant d’esquisser un léger rictus rapidement effacé par une nouvelle vague de dégoût. Tu grognas, baissas légèrement la tête, avant de mieux fixer Oswald. Tu posas ta main sur sa cuisse, remontas le long de son flan, et continuas de t’approcher de lui. Jusqu’à ce que tu lui crachas au visage les restes de ta bouchée.

Rire cristallin alors que tu t’essuyais la bouche dans ta manche – c’était horrible, tout simplement dégueulasse. Tu tiras légèrement la langue, comme si l’air qui vous entourait allait venir retirer toute trace de cet infect repas.

— Je ne m’attendais pas à mieux, honey. C’était sincère. Terriblement sincère. Tu peux la garder. Ca sera ton trophée. Ne me remercie pas surtout.

Tu penchas légèrement la tête sur le côté, et te résignas à deposer un chaste baiser sur ses lèvres. Beaucoup trop innocent pour un duo comme le vôtre. Ca relevait plus de la torture qu’autre chose, mais tu ne serais pas June sans ta provoque habituelle.

— Je t’explique le truc. J’ai besoin de toi. Lundi 14 Mars, pour être précise. J’aimerai que tu uses de tes charmes pour intoxiquer le dîner, si tu vois ce que je veux dire. Mais ça ne serait pas drôle si on s’arrêtait là, tu vois ? Plus tard, dans la nuit, lorsque certains élèves vomiront trippes et boyaux, on s’invitera dans les cuisines pour foutre un peu le bordel.

Tu tournas ta tête vers lui, et tu laissas un léger rictus apparaître sur ta face de garce ; parce que c’était loin d’être terminé. T’étais d’humeur particulièrement joueuse.

— Mais tu vois, j’ai vu les choses….En grand.

Et tu l’embrassas, beaucoup plus fougueusement cette fois, telle une promesse sensuelle, un pacte de chair et de sang.





(c) S I A L




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Anonymous
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MessageSujet: Re: Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz.   Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz. 1400359500-clockSam 26 Mar 2016 - 11:35
HELL WITH HELL
JUNE AND OSWALD


Son regard pétillant d'admiration sur la couleur passion du fruit défendu m'étire un sourire, elle passe ses dents sur le produit du délit. Je glisse la cigarette entre mes lèvres, triant avec un élégance démesurée une latte de ce poison qui ravive la joie de mon être. Regard d'allumeuse, ses dents viennent se planter avec une violence intense dans la chair de la pomme, tout ses traits se crispent quand le véritable goût de cette dernière transparaît alors. Je manque d'éclater de rire, pouffant tout de même un peu, elle se rapproche à pas de velours et me crache les morceaux préalablement mâchés au visage.

Une pimbêche sale, n'est pas une pimbêche. J'avoue avec une certaine retenue que j'ai horreur de cette attitude qu'elle emploie. Être une ordure ne signifie pas faire des choses répugnantes. Je soupire retirant avec minutie les morceaux de nourriture collés sur ma joue. Elle me jette la pomme dans la main en poursuivant ces explications juteuses, machiavélique. Avec une attention nouvelle, j'écoute chacun de ses mots.Ce genre de propositions, sales, mauvaises ne peuvent provenir que d'un esprit torturé, tourmenté et malsain. C'est sans aucun doute son idée. J'esquisse un sourire après avoir retiré le dernier morceau de pomme de mon faciès, jetant au passage aussi la cigarette qui tout simplement, était devenue inexploitable. Y'a moyen que je sois dispo ce jour là, finis-je par marmonner sans accepter réellement.

Le supplice de ne pas lui donner ma réponse immédiatement la fait jubiler, trop peu habituée à ce qu'on lui dise non j'aime faire mariner cette peste à la bouche en cœur. Redonnant à la pomme sont aspect naturelle, propre, comestible, je mords dedans une bouchée sucrée et somptueusement délicieuse. Je mâche avec une lenteur infinie attendant qu'elle essaie de me convaincre d'accepter. Je sais, je sais qu'elle sait. Je sais qu'elle sait, que je fais le mal juste parce que cela me divertie et non parce que je suis impliqué dans quoique ce soit. Je sais qu'elle à penser à moi parce que je suis une toute nouvelle sorte de monstre qui se moque principalement de tout et surtout des conséquences. Avalant le contenu de ma bouche j'esquisse un sourire quand elle finit par dire, mais tu vois, j’ai vu les choses en grand.

Mes yeux s'illuminent, c'était exactement ce qu'il me fallait, une stimulation jouissive, un enjeu de taille qui pourrait réveiller mon désir insatiable de destruction pure. June glisse une main sur moi et vient avec cette nonchalance tentatrice m'embrasser. Ce baiser qui n'a plus rien de chaste, ce baiser qui semble sceller un pacte. Je vends à cet instant mon âme au diable, y répondre serait de la folie. Alors j'y réponds. Je tombe en enfer quand ma main se glisse dans sa nuque et que mes lèvres viennent dévorer les siennes, sans une once de pudeur. Des secondes qui semblent s'éterniser, pour finalement s'achever à vitesse affolante.

Mes pupilles sont dilatées. Mon souffle court. Je recule un peu. Dire que je suis un faible homme devant une forte femme est un euphémisme, je secoue la tête en souriant et m'adosse contre le banc en regardant les passants, ces idiots. Je frotte ma nuque, me redresse et finis par conclure, développe. Simple mot, simple mais efficace, le pacte était signé. La machine venait de se lancer pour ne plus reculer. Jamais.

 
electric bird.
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MessageSujet: Re: Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz.   Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz. 1400359500-clock
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Quand le mal rencontre le mal, pour June, par Oz.
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