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 Pretty Little Gangster Ach For Running Again

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MessageSujet: Pretty Little Gangster Ach For Running Again   Pretty Little Gangster Ach For Running Again 1400359500-clockLun 15 Fév 2016 - 23:54
I Can't Run Anymore

WARNING : FEELS MUCH

Tu ne te souviens plus depuis combien de temps tes jambes te font souffrir. Le temps s'écoule trop rapidement. Puis trop lentement. Un matin, tu te lèves, tu as l'impression que tout va bien, puis cinq pas plus tard, tu vide ton estomac à peine plein dans les toilettes, tentant de faire le moins de bruit possible pour le cacher à tes colocataires.
Actuellement, la douleur tordait ton corps, te rendais fiévreux. Il n'était pas si tard que ça me le soleil était déjà couché, joie de l'hiver.
Cette hiver ne te profitait pas.
Tes pas se suivaient douloureusement dans la neige. T'avais trop forcé à l'entraînement, chaque dunk t'envoyant des décharges de plus en plus violentes dans le corps. Heureusement, la sueur de l'entraînement avait masqué la sueur de la douleur.
Tu voulais encore le cacher.
Un peu plus longtemps, juste un peu plus longtemps.
Tu refusais d'avoir mal.
C'était sûrement une tendinite, un truc du genre, tu ne cessais de te répéter. Sauf qu'au fond de toi, tu n'y croyais même plus.
Puis tu t'étais souvenue de cette fille, Leann, réputée et parfois moquée pour préparer ses propres baumes.

Tu ne t'étais jamais moqué d'elle car tu l'admirais. Elle faisait médecine, l'une des filières les plus compliquées du monde et dont les sportifs dépendaient énormément.

Alors tu avais attendu. Encore un peu, pour venir réclamer de l'aide. Tu ne savais pas que ce soir, elle serait exceptionnellement seule dans le bungalow. T'aurais préféré venir quand elle n'était pas seule, histoire de ne pas l'effrayer.
Mais la douleur de ce soir était intenable.
Tes cheveux, encore trempé de ta douche précédente, avaient gelés aux pointes.

Sous la douche, t'avais déjà essayé de masser tes genoux et mollets, souvent durs comme de la pierre après l'entraînement. Mais t'avais pas réussis. C'est toujours plus facile quand ce sont les autres qui le font, on ne peut pas se dérober. Mais là, alors que la moindre goutte coulant dessus te faisais souffrir, tu avais renoncé, pensant faire plus de mal qu'autre chose.
A présent, le moindre effleurement de tissu te faisais souffrir. Ils n'étaient pas gonflés. C'était sûrement le plus étonnant.
A la clinique, plus tard, on te dira que la fibre interne était en train de se déchirer définitivement et que tes tendons et ligaments pouvaient lâcher d'un instant à l'autre.

Mais pour le moment, tu te dirige vers ce bungalow encore porteur d'espoir.

Alors que tu arrives enfin devant la porte, vêtu de ton pantalon en sweat noir ainsi que de ton sweat épais orange, tu prends le temps de sécher tes larmes de douleurs et de souffler un coup, tes jambes tremblant légèrement, de manière à peine visible.
Tu sais que les cernes sous tes yeux te donnent l'air malade. T'as pas prit la peine de piquer le maquillage d'une tes coloc' pour les masquer, comme d'habitude lorsque tu sors d'une période de Psychoses et de cauchemars.
Tu mènes une double vie. Le visage souriant et celui pleurant de la marionnette, gardant celui pleurant pour les moments seuls.

Mais tes yeux sont rouges, ombrés de violets. T'as perdu environ cinq kilos durant cette période. Pas de quoi s'inquiéter, aurait pensé n'importe qu'elle autre personne. Mais ton hyperactivité à tendance à bouffer des calories. Alors cinq kilos ? C'est assez pour que t'ai l'air malade sans ton sourire et ta joie de vivre habituelle.

T'es une masse nerveuse et douloureuse. T'as pris des Adderall pour resté éveillé, sûrement trop. Les Adderalls sont une drogue. Une drogue que l'on t'offre sur ordonnance pour mettre un peu d'ordre dans un cerveau que tu hais.
Tu sais qu'une migraine prendra place dans une heure ou deux. Voir moins. On ne sait jamais avec les médicaments.

Tu prenais enfin ton courage pour toquer à la porte du bungalow, vide à l'exception d'une personne dans ce soir d'hiver.
Attendre n'aurais pas amélioré ton état de toute façon, mais tu ne peux t'empêcher de te demander si elle reconnaîtrait le Colton aux cheveux bleus que tout le monde connaît, celui qui sourit, court dans tout les sens, est plutôt du genre tactile.
Le Colton que les gens connaissent n'est pas celui sur lequel s'ouvre la porte.
Pourtant, tu force un sourire sur tes lèvres.

Tu ne sais pas que cela ne te donne qu'un air un peu plus fatigué et usé trop jeune par une maladie mentale qui te ronge et une douleur continuelle dans ton corps à peine adulte qui demande encore à grandir.

Hey, Leann. J'aurais besoin d'un peu d'aide.

Tu n'arrives même pas à donner une intonation joyeuse à ta voix. Elle sort rauque, telle la voix de ceux ayant passé leur vie à fumer, ce qui n'est pas ton cas. C'est la faute à ta gorge nouée.
Car, au fond de toi, tu sais que rien que la vue de ton corps lui criait "A l'aide", que tu n'aurais même pas eu besoin de le dire.

Alors, attendant sa réponse, tu observais doucement la jeune femme, plutôt petite, tu ne l'avais jamais vraiment approchée d'aussi près. Du haut de ton nouveau mètre 82, tu devais faire grand pour elle.

Et pourtant, ton regard fatigué ne devais pas avoir l'air bien imposant, Colton...



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MessageSujet: Re: Pretty Little Gangster Ach For Running Again   Pretty Little Gangster Ach For Running Again 1400359500-clockJeu 18 Fév 2016 - 15:52
Hurtful truth Ca faisait un petit moment que j'étais installée dans mon nouveau bungalow maintenant. C'était plutôt étrange de se savoir dans une ancienne demeure S, même si je faisais de mon mieux pour faire comme si ces endroits n'avaient jamais existé. Pourtant, il fallait reconnaître que j'avais dû mal à m'y sentir à l'aise. Le souvenir de mon altercation ave Hadès une chambre plus loin de remuait encore un peu et chaque fois que je passais voir Chrissy, j'étais bousculée par les images qui me revenaient en mémoire. Et puis, il y avait Nova, juste derrière le mur de mon bureau. A juste une vingtaine de centimètres. Elle arrivait à me rendre folle sans même à avoir à utiliser son pouvoir. Alors que mon code de conduite me forçait à être aimable avec tout le monde, j'étais incapable de supporter sa présence. Rien que l'idée de savoir que nous partagions le même air m'exaspérait. Malgré le fait que la blonde soit souvent hors du bungalow, je ne prenais pas la peine de faire l'effort de bien me comporter quand nous nous retrouvions dans la même pièce. Ce n'était pas tant parce qu'elle portait une cravate dorée. Au contraire, j'avais longtemps défendu l'idée que les S n'étaient pas différents de nous à la réunion des délégués. Mais pas elle. Je ne pouvais tout simplement pas pardonner ce qui était arrivé à Joshua par sa faute. Ça avait beau ne pas être volontaire. Ça pouvait être à cause de l'épidémie ou de n'importe quoi d'autre, je gardais cette rancœur imprégnée tout au fond de moi sans arriver à passer outre tout ce qui aurait pu la dédouaner de  ce qui était arrivé.

Le nez plongé dans mon cahier de note, j'essayais de rattraper le retard que j'avais pris en fin d'année. Avec le bungalow totalement vide, c'était l'occasion idéale. En quelques heures, j'avais pu faire une bonne demi-douzaines de pages de QCM d'entrainement. Mais je fût bien vite arrêtée dans mon élan. Quelqu'un avait frappé à la porte. Je n'attendais personne et tout le monde était parti. J'hésitais quelques secondes avant d'aller ouvrir : il était tard, ça pouvait bien attendre demain, non? Pourtant, ma conscience me poussa à aller voir, par précaution. J'enfilais tes chaussons en passant la porte de ma chambre et traînais des pieds jusqu'à l'entrée. J'attrapais machinalement un gilet en laine camelle au passage, histoire de donner un peu de crédibilité à mon pyjama fleuri. Derrière la porte, un garçon dont la taille me force à lever la tête pour en observer les traits. Cheveux d'une couleur remarquable, regard grisé, peau pâle, il avait de quoi se faire remarquer. Il me semblais même l'avoir déjà croisé dans les couloirs, mais je n'en savais pas plus sur ce mystérieux jeune homme. Malgré sa fatigue apparente, il m'adressa un sourire amical avant de prendre la parole.

- Hey, Leann. J'aurais besoin d'un peu d'aide.


Toujours une main sur la poignée, l'autre autours de ma taille, je le fixais, étonnée de constater qu'il connaissait mon nom. Pourtant, je ne montrais pas la moindre expression sur mon visage. Bien qu'il ne semblait pas vraiment en très grande forme, il avait l'air d'être ce genre de personne particulièrement agitée et expressive, avec qui je préférais rester le plus distante possible.

- C'est un message pour qui?

Sur le moment, je ne voyais que ça. Pourquoi un grand gars comme lui pourrait-il requérir mon aide. J'étais même un peu agacée d'avoir été perturbée dans mon travail pour quelque chose d'aussi futile et ne le cachais pas. Muscles du visages tendus, regard évasif, je ramenais une mèche de mes longs cheveux encore ondulés par mes tresses fraichement détachées derrière mon oreille.

- Enfin, évite de prendre l'habitude de venir pour ce genre de chose, on a des lézard pour…

Puis j'ai baissé les yeux, je ne serais trop dire pour quoi. Peut-être cherchais-je inconsciemment Tolkien pour illustrer mon propos, mais ce qui a attiré mes prunelles forêt, ce fut ses jambes tremblantes. Ce n'était pas le genre de tremblement que provoquait le froid, même s'il ne faisait pas franchement chaud à l'extérieur. Je me remis à analyser le visiteur à la recherche d'indice tout à coup bien différents. Tenue de sport, cernes, traits tirés. Ses lèvres légèrement grimaçantes et son corps caché dans un jogging presque deux tailles trop grandes. Je restais silencieuse quelques secondes en comprenant, la bouche légèrement entre-ouverte, avant d'arriver à articuler quelque chose.

- C'est pour moi que tu viens n'est-ce pas? Je suis désolée, e-entre vite.

Je lui fis signe de s'installer sur le canapé du salon et me hâtais de fermer la porte derrière lui. Pendant qu'il s'installais, je me dirigeais vers la cuisine où je fis chauffer de l'eau avant de sortir deux mugs du placard.

- Alors dis-moi… Comment tu t'es fait ça? J'imagine que tu serais directement allé voir à l'infirmerie si c'était un simple accident…

Je jetais un sachet d'infusion maison, une antidouleur à base de cassis, écorce de saule et frêne principalement, au fond de sa tasse et versais l'eau bouillant dessus. L'autre contenais un earl grey classique. J'allais m'installer au côté du visiteur et déposais mon breuvage face à lui.

- Quoi que ça soit, je ne dirais rien. Promis. Mais il faut que tu me promette en échange de me dire exactement ce qu'il s'est passé, sinon je ne pourrais rien pour toi… euuh… c'est quoi ton nom déjà?
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MessageSujet: Re: Pretty Little Gangster Ach For Running Again   Pretty Little Gangster Ach For Running Again 1400359500-clockJeu 18 Fév 2016 - 19:03
I Can't Run Anymore



C'est un message pour qui ?

Ouch. Elle était petite, mais elle avait l'air de savoir mordre. T'avais l'air d'un grand nounours, t'étais bagarreur, mais mon dieu, que les femmes étaient effrayantes parfois.
Même dans un pyjama à fleurs, yep.
Son regard te scrutais et tu plissais les yeux, sentant d'autres reproches venir. Tu l'avais apparemment dérangé.
Il faudrait que tu t'excuse mais elle reprend.

Enfin, évite de prendre l'habitude de venir pour ce genre de chose, on a des lézard pour…

Elle a baissé les yeux.
Tu ne bouge pas, ne respire presque plus. Aller, prouve moi que ce n'est pas aussi visible que ça...
Si. Si c'est aussi visible puisque soudainement, elle te passe au scanner visuel alors que tu changes de jambe d'appui, grimaçant un peu. Elle semble médusée quelques secondes. Tu voudrais en profiter pour t'excuser mais elle semble se reprendre rapidement, sa posture devenant beaucoup moins agressive.
Une bonne chose de gagné.

C'est pour moi que tu viens n'est-ce pas? Je suis désolée, e-entre vite.

Tu hochais simplement la tête, pris de court. Il suffisait qu'elle t'observe pour te faire entrer ?
Ton orgueil était brossé dans le mauvais poil. Tu n'as jamais aimé avoir l'air d'un chiot. Pourtant, tu en aurais presque la tête si tu n'avais pas l'air aussi mal.
Tu suis ses directives et t'installe, poussant un soupir de soulagement lorsque tu t'assois enfin et qu'une partie de la pression disparaît de tes jambes.
Canapé, soit béni.
Tu l'observe s'activé silencieusement, tes yeux, malgré tes médicaments, ayant du mal à se focaliser sur un seul geste, suivant le flot houleux de tes pensées.

Alors dis-moi… Comment tu t'es fait ça ? J'imagine que tu serais directement allé voir à l'infirmerie si c'était un simple accident…

Tu grimace seulement ton approbation, attrapant le mug quand tu sens que cela ne sera pas impoli, formant le mot merci silencieusement avec tes lèvres alors qu'elle s'installe à côté de toi. Le mug te brûle presque les doigts mais la chaleur est la bienvenue dans ton corps frigorifié.
Aviez-vous remarqué la consonance du "orifié" ? Cela ne vous fait pas penser à l'horreur ?
Oups, Stop la déconcentration

Quoi que ça soit, je ne dirais rien. Promis. Mais il faut que tu me promette en échange de me dire exactement ce qu'il s'est passé, sinon je ne pourrais rien pour toi… euuh… c'est quoi ton nom déjà ?

Si le début de sa phrase te fais tiquer, la suite t'arrache un rire. Sa confusion te fais rire. Apparemment, elle ne se souvient pas trop des "populaires".
Tu lui offres la réponse le sourire aux lèvres.

Colton. Colton Crawford, le grand frère de Nino.

Tu espère que cela ne l'embrouillera pas. Nino était plutôt populaire aussi, alors normalement, cela ne devrait pas lui poser de problèmes pour la replacer.
Ton sourire se fane un peu alors que d'une main, tu ramène tes cheveux plutôt longs en arrière sur ton crâne.

En fait, il y a deux trucs. Pas seulement le visuel.

Tu grimaces, t'aimes pas parler de ça et vraiment peu de personnes sont au courant pour ton TDAH, ne parlons même pas de ton problème de jambes.
Tu racles ta gorge et prends une gorgé de l'infusion qu'elle t'a offerte. Elle sent étonnamment bon. Après, tu es aussi réputé pour avoir des goûts bizarres. Mais tu aimes.
Concentration Colton !

En fait, depuis que je suis tout petit, j'ai un TDAH...

Tu laisses flotter en l'air le "D'où mes mauvaises notes et mon changement de focus toutes les trente secondes, pardon."
Tu fixes tes yeux sur l'eau désormais teintée dans le mug, cherchant tes mots.

Tout se passait comme cela pouvait se passer lorsque l'on souffre d'un TDAH. J'étais le gamin chiant mais, tu vois ça allait. Puis, il y a deux ou trois ans, j'ai commencé à prendre un médicament prescrit par un médecin. Il nous aura fallu plusieurs mois pour trouver les bons dosages mais les effets négatifs sont assez désagréables du genre...

Tu prends une inspiration et lève les yeux au plafond.

Du genre des psychoses, des illusions, des cauchemars, des troubles du sommeil, appétit énorme, mais mon hyperactivité bouffe tout, enfin, c'est pas la joie quoi...

Tu passes une main sous tes yeux, dirigeant ton regard dans le siens pour la suite.

Mon second problème est d'un genre différent. Il est purement physique. Il a commencé il y a quelques mois...

Tu sors ton portable de ta poche. Il te restait utile pour filmer et tu avais filmé l'un de vos entraînements. La séquence était coupée, mais sur celle-ci, on pouvait te voir effectuer un autre de tes sauts dans la joie en dans la bonne humeur et soudainement devenir pâle dès que tes pieds touchèrent le sol. La suite de la vidéo est coupée, mais tu reprends, sachant qu'elle aura vu le plus important.

C'est la première fois que j'ai ressentis la douleur dans mes jambes. C'était encore assez léger, ça faisait mal sur le coup mais je pouvais l'ignorer. Mais maintenant...

Tu grimace, laissant ton regard dériver vers tes jambes, immobiles puis parcourues de spasmes de douleur.
Si je n'arrives plus à me relever, c'est la merde.

Tu soupire, décidant de ne rien lui caché, comme elle te l'a demandé alors que l'idée de lui mentir te passais à l'esprit.
Tu peux le faire, tu le sais, ce n'est juste pas ton genre de montrer tes faiblesses comme ça.

J'ai fais une erreur, je le sais. En évitant l'infirmerie, en ne disant rien à personne, en continuant de jouer comme un malade, sans me pauser de questions, en continuant de toujours me donner à fond... J'ai trop tiré sur la corde. Mais juste un peu, juste encore un peu. Je veux...

Tu te coupe alors que tes yeux te brûle. Ne pas pleurer, t'es pas une gamine avec un cœur brisé bon sang ! Tu lèves les yeux au plafond alors que les larmes ne coulent pas. Tu as déjà trop pleuré de douleur sous la douche tout à l'heure.
Plus silencieusement, tu la fixe désespérément dans les yeux.

Je le sens, je sais que je dois abandonner l'idée de devenir sportif pro. Mais je demande juste un mois. Un mois où l'on me laisse bouger, où l'on me laisse l'illusion que ce n'est rien.

T'espère qu'elle comprend. C'est la première fois que tu te l'avoue à toi même, que tu sais que ça finira un jour. Mais tu veux te bercer dans l'illusion juste un peu plus longtemps. Tu sais que tu devras renoncer à ta carrière de sportif pro. Mais juste un peu...

Tu plonge tes iris céruléens dans la forêt des siens.

J'aurais besoin de toi pour cela. S'il te plaît.



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MessageSujet: Re: Pretty Little Gangster Ach For Running Again   Pretty Little Gangster Ach For Running Again 1400359500-clockSam 27 Fév 2016 - 19:44
Hurtful pain - Colton. Colton Crawford, le grand frère de Nino.

J'esquisse une moue confuse. Le nom de Nino ne m'en disait pas plus. Cependant je n'osais pas le lui annoncer, bien que l'expression sur mon visage en disait bien assez. Je devais avoir l'air d'une recluse, ou de quelqu'un de vraiment méprisant. Mais ce n'était pas tant ma faute si tous ces gens m'étaient inconnus. Il faut dire que de manière générale, je n'étais plutôt pas très bien reçue par ces gens. J'avais beau faire de mon mieux pour être agréable avec tout le monde, mon apparence mi-grand-mère, mi-nerd jouait encore en ma défaveur. Les joies des préjugés.

Pourtant, Colton semblait différent. Peut-être était-il juste en train de profiter de mon incapacité à refuser la moindre requête, mais une sensation d'honnêteté se dégageait de ce drôle de personnage, malgré son air lugubre qui j'imputais inconsciemment à son teint blafard. Je ne l'aurais sûrement pas laissé rentrer sinon. Du moins, pas comme ça. L'air frigorifié sur le canapé de la salle principale, j'avais presque honte de maintenir cette expression neutre sur mon visage.

-  En fait, il y a deux trucs. Pas seulement le visuel.

Et la manière dont il saisit la tasse entre ses doigts, la façon dont il la porta jusqu'à ses lèvres me fit vitre comprendre que l'histoire risquait d'être longue. Je m'étais sûrement embarqué dans quelque chose de très compliqué à gérer. Et son discours me le confirma, mais pas de la manière dont je m'y attendais. Il n'était pas lié à une histoire incroyable de règlement de compte qui auraient mal fini ou de passage à tabac. C'était plus complexe. TDAH. Malgré son manque évident d'énergie, je n'étais qu'à moitié étonnée. Il avait tout du sportif de base, et bien que je ne le connaisse pas, il avait tout du gars de la filière sport, de la tenue à la musculature. Beaucoup d'hyperactifs adultes ont tendance à surcompenser en en faisant à haut niveau. Je l'avais lu dans un article de magasine qui traînait dans le séjour de mon ancien bungalow. Evidemment, ce n'était pas un texte spécialisée et mes connaissance de la maladie étaient plutôt limitées mais il m'avait donné des notions plutôt générale sur le sujet. Clairement pas assez pour connaître les effets secondaires normaux d'un traitement en tout cas, mais ceux que garçon me citait, d'un trait, étaient assez handicapant au quotidien. Le genre de "petits trucs" que tout le monde prend à la légère et dont on préfère éviter de parler de toute façon. Mais pour la plus part, je savais les traitées. Séparément du moins. Les infusion pour aider à dormir étaient presque devenue ma spécialité avec toute la flopée que j'avais fait pour Joshua en mai, pour le remercier d'avoir remplacé mes lunettes cassée. Pour les psychoses, j'avais plus ou moins consciemment commencé à travailler sur des comprimés suite à ce qui était arrivé au brun pendant la période de l'épidémie. Les coupes faim naturels faisaient également partie de mon spectre de compétence depuis mon passage, certes assez court mais pas inintéressant, au Sprite Dove. J'acquiesçais lentement, portant ma tasse de thé au niveau de mon visage.

- Mon second problème est d'un genre différent.

Cette phrase introduit le sujet pour lequel il était réellement venu me voir. Après un court visionnage de vidéo, il m'expliqua que c'était la première fois qu'il avait eu mal, une simple gène encore supportable. Pourtant, il avait viré au blanc cette fois-là. Je n'osais pas imaginer ce qu'il pouvait ressentir à présent. Entre les lignes, il m'avoua n'en avoir parlé à personne et surtout n'avoir rien fait pour régler ce soucis, attendant que ça se tasse. Aucun marqueur temporel dans sa phrase, mais au vu de la façon dont avait évolué la douleur, il n'en fallait pas plus pour en déduire que ça faisait bien trop longtemps. Assez longtemps pour que lui-même comprenne que la carrière professionnel n'était plus envisageable, ce qui, admettons-le, est le genre de réalisation qu'on met un temps à arrêter de nier en bloc quand on est dans une section spécialisée. Il me demandait un mois. Un seul mois d'illusion de normalité. Un dernier mois sans ressentir la douleur permanente de ses jambes.

L'air de rien, ce n'était pas une demande anodine. Masquer sa blessure, c'était prendre le risque que cela s'aggrave encore et au vu de son récit, il ne faisait aucun doute que Colton arrivait au dernier stade de son mal avant qu'il ne soit trop tard. S'il n'était pas déjà trop tard. Silencieuse, une expression tout ce qu'il y a de plus grave, je fixais le sportif dans les yeux. Ses prunelles azur brillaient d'une façon qui ne me laissait pas indifférente. Ma conscience ne me laisserait pas lui dire que je ne pouvais rien faire pour lui et le renvoyer dans sa chambre. Je lançais un bref coup d'œil vers Kei qui me fit un non de la tête. Evidemment, en toute objectivité, je savais que je ne pouvais pas accepter. Mais d'une voix tremblante, je lui ait répondu deux mots.

- Quatre semaines.

C'était pas tout à fait un mois, mais c'était déjà ça. C'était déjà beaucoup, à vrai dire. En un soupire, je fis basculer ma tête en arrière, imprégnant mes iris de la blancheur pure du plafond. J'allais totalement regretter cette décision.


- Ni plus, ni moins. Et c'est absolument indiscutable. Je ne devrais même pas accepter. Dans quatre semaines jour pour jour, tu seras à la clinique et tu passeras radio, échographie et tout autre test qui te sera demandé. Dans exactement quatre semaines, tu ferras exactement ce que te diront les médecins, même s'il s'agit de … de devoir arrêter le basket.

J'annonçais la fin de ta phrase d'un air sincèrement désolée. L'avis médical serait clair, il n'y avait pas le moindre doute. Ça ne faisait pas si longtemps que j'étudiais, mais la réponse serait plus qu'évidente. Mon empathie naturelle me rendait terriblement confuse. J'avais parfaitement conscience que le lui annoncer maintenant, c'était prendre le risque qu'il refuse et continue de se détruire la santé. C'est pour ça que je ne tardais pas à passer aux menaces.

- Et si tu ne le fais pas, j'irais en parler moi-même à l'infirmière.

Comme pour essayer de lui prouver que je ne plaisantais pas, je me levais brutalement, posais mon mug sur le premier coin de meuble qui me passa sous la main et me dirigeais vers ma chambre d'où je revenais avec ma panière à plantes et huiles essentielles. Il n'avait plus le choix, et de toute façon, je ne lui laisserais aucune échappatoire.

- La première semaine, tu ne ressentiras probablement aucune amélioration. Si j'étais toi, je resterais tranquille pendant les sept premiers jours…

Je commençais à fouiller mes sachets plastique à la recherche de mes restes d'infusions, d'arnica, griffe du diable et écorce de saule. Je ne savais pas encore ce qu'il avait, mais ces quelques ingrédients devraient calmer un peu ses effets secondaires de son traitement d'une part et calmer la douleur d'autre part.

- Tu viendras me voir tous les deux jours histoire de voir comment ça évolue. Si vraiment je pense que ça va plus, on arrête tout.

Toujours les yeux dans mes paquets, je n'osais pas vraiment lui faire face. Eviter le contact visuel, c'était un peu le seul moyen que j'avais de rester crédible. Parce qu'au fond, j'avais presque envie de pleurer.
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MessageSujet: Re: Pretty Little Gangster Ach For Running Again   Pretty Little Gangster Ach For Running Again 1400359500-clockJeu 10 Mar 2016 - 21:39
You. Are. A. GODDESS



Quatre semaines.

Cette déclaration pourrait presque arrêter ton cœur. Tout te semble mit en pause. Elle te l'offre. Un sursit. Elle te propose quatre semaines pour rester un sportif, pour rester dans l'illusion.

Ni plus, ni moins. Et c'est absolument indiscutable. Je ne devrais même pas accepter. Dans quatre semaines jour pour jour, tu seras à la clinique et tu passeras radio, échographie et tout autre test qui te sera demandé. Dans exactement quatre semaines, tu ferras exactement ce que te diront les médecins, même s'il s'agit de … de devoir arrêter le basket.

Cette déclaration, tu l'écoutes mais ne l'entends pas. Dans le sens où elle rentre par une oreille et sort par l'autre. Tu viendras la voir. Sûr. Mais, il y a quelque chose que tu ne prévoiras pas, c'est de disparaître aux yeux de tes camarades à force d'être cloué au lit. Ah. Pas uniquement par tes jambes, malheureusement. Mais ça, c'est ton propre futur, et tu ne le sais pas encore, pauvre petit Colton.
Alors tu écoutes.

Et si tu ne le fais pas, j'irais en parler moi-même à l'infirmière.

Cette menace ne te fais ni chaud ni froid, mais tu hoches la tête pour bonne mesure. L'infirmière, Valentina, te forcera à te rendre à la clinique. Autant aller à la clinique directement.

La première semaine, tu ne ressentiras probablement aucune amélioration. Si j'étais toi, je resterais tranquille pendant les sept premiers jours…

A ce moment, ton attention raccroche. Okay. C'est ça le deal. Tu décides d'opter pour le compromis de rester tranquille trois ou quatre jours. T'es hyperactif, pas juste sportif. Puis tu te souris à toi-même. Okay. Ouai, tu peux le faire, rester tranquille.

Tu viendras me voir tous les deux jours histoire de voir comment ça évolue. Si vraiment je pense que ça va plus, on arrête tout.  

Tu fronces les sourcils mais hoche la tête, la regardant dans les yeux.

J'ai confiance en toi, ça marchera.

Oh, oui, ça marchera. Mais ni l'un ni l'autre ne pouviez savoir que les trois prochaines seront seulement le calme avant l'orage. Vous savez, c'est comme pour le cancer. Il y a cette période où soudainement tout ce passe pour le mieux, comme si la vie voulait vous redonner espoir pour que vous puissiez tomber d'encore plus haut. C'est ce qui se prépare. Une chute magistrale. Pour autant, vous n'en savez rien.
Alors tu la regarde franchement. Elle à l'air mal de devoir faire cela, comme si elle manquait à sa vocation.
Elle fait médecine, c'est vrai.
Alors, puisque ton cœur est bon tu lui offre un grand sourire, sincère.

Ne te remue pas trop les neurones et ne te sens surtout pas responsable. C'est moi qui suis venu te chercher. Cela ne vient pas de toi mais de moi. Et tout ce passera bien puisque j'ai confiance en ce que tu fais. Même si cela ne fait que calmer la tempête qui fait rage dans mon cerveau d'handicapé, alors ça me va. J'imagine que tu ne peux pas vraiment comprendre, mais pour moi, c'est déjà Noël avec douze mois d'avance !

T'es heureux pour rien, comme un gamin.

Tout va bien ce passer.



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Leann De Laine
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MessageSujet: Re: Pretty Little Gangster Ach For Running Again   Pretty Little Gangster Ach For Running Again 1400359500-clockSam 19 Mar 2016 - 19:03
[quote="Leann De Laine"]
Hurtful thoughtIl acquiesça, mais tout le reste de son corps semblait refuser ma proposition. Evidement. Il avait beau être lucide, il ne pouvait pas pour autant se contenter de hocher la tête. Ce que je lui demandais, c'était de renoncer à tout ce à quoi il tenait. Tout ce qu'il était. Le fait qu'il ne se contente pas de me dire non était déjà un bon point auquel je ne m'attendais pas. J'étais persuadée que j'aurais à argumenter un peu plus ou à lui forcer la main. "Si c'est comme ça, rentre chez toi." Cette phrase m'aurait brisée le cœur si j'avais eu à la prononcer. Je n'étais d'ailleurs pas sûre d'avoir pu assurer au blond que je ne ferais rien pour lui avec suffisamment d'assurance pour qu'il y croit.

- J'ai confiance en toi, ça marchera.

Il était plus convaincu que je ne l'étais. A vrai dire, j'avais peur. Peur d'échouer lamentablement. Peur que mon choix ne réduise tous ses projets en cendre. Peur du poids que ça aurait sur ma conscience. Kei me regardait avec un regard lourd de sens. Je savais que ce n'était pas une bonne idée. Que tous ces sachets de feuilles séchées, de racines et de fleurs ne ferait que retarder le moment où il serait finalement incapable de bouger sa jambe. C'était évident, comme le nez au milieu de la figure.

Je sortais finalement quelques pots vides, des bases neutres de crème, quelques tubes et des cuillères doseuses. Pendant que je mélangeais les différents ingrédient, évitant toujours le regard de celui que je pouvais maintenant considérer comme un patient, je me demandais si je n'aurais pas dû demander son avis à Piercy avant de me lancer là-dedans. Il aurait sûrement rejoint Kei sur ce point. C'était ce que la logique voulait, et il n'aurait porté son jugement là-dessus. Et peut-être que si c'était lui qui avait tenté de m'en dissuader, j'aurai fini par écouter la voix de la raison. Trop de questions, d'hypothèses, qui devait se lire sur mon visage, car Colton fini par prendre la parole.

-  Ne te remue pas trop les neurones et ne te sens surtout pas responsable. C'est moi qui suis venu te chercher. Cela ne vient pas de toi mais de moi. Et tout se passera bien puisque j'ai confiance en ce que tu fais. Même si cela ne fait que calmer la tempête qui fait rage dans mon cerveau d'handicapé, alors ça me va. J'imagine que tu ne peux pas vraiment comprendre, mais pour moi, c'est déjà Noël avec douze mois d'avance ! 


Je soupirais, essayant de me laissait convaincre par ses mots, mais j'en étais incapable. Ni son sourire, ni sa confiance n'arrivait réellement à m'enlever l'idée que je faisais l'erreur de ma vie. Dans le meilleur des cas, il mettrait des mois, voire des années à s'en remettre. Ce n'est pas quelque chose qu'un sportif peut se permettre. Et qu'importe à quel point il était compréhensif, il finirait par me détester pour ça. Parce que j'aurai dû tout lui dire. J'aurai dû mieux lui expliquer.  Parce qu'il n'imaginait pas que c'était si grave.

- Non. C'est tout sauf un cadeau que je te fais. Et si tu veux mon avis, on vas tous les deux regretter ce qui se passe aujourd'hui.


Je commençais à empiler les crèmes calmantes, les décontractants musculaires, roll-on les somnifères, les antidouleurs, des petites bouteilles d'huiles à imprégner dans des bandages. Ca sentait extrêmement fort. Mes colocs allaient m'engueuler. «Qu'est ce qui t'as pris de faire ça dans le salon?» J'allais les regarder avec un air désolée, m'excuser, et ne pas prononcer le moindre mot sur le passage de Colton. Ne pas parler du mal que j'étais en train de lui faire, parce que je savais que je le regretterai instantanément.  

- Tu es allergique à l'aspirine?  Demandais-je d'un air distrait, la cuillère en suspend au-dessus d'une énième boîte.

J'attendais sa réponse et introduisait le produit en conséquence de sa réponse. Il ne manquerait plus que je l'empoisonne… Je fini par arriver au bout de ce que je pouvais faire pour lui. Deux crèmes, trois roll-on, un baume à mettre sur ses bandages, deux gélules. Je notais les posologies sur une feuille volante, pour m'assurer qu'il n'en oublierait pas la moitié. C'était dangereux d'en prendre trop avec le dosage que j'avais fait. La liste était longue et je ne voulais pas prendre le risque que son attention décroche au milieu de mon explication.

- Cette crème c'est un décontractant musculaire. Matin et soir, tu étale une couche moyennement épaisse sur tout ton mollet. Ca devrait calmer un peu, mais si ça continue, tu mets ce roll-on. Maximum trois fois par jour, juste quelques goûtes. C'est très concentré en arnica, et une simple feuille peut tuer quelqu'un. Si malgré ça, tu as toujours mal, va voir l'infirmière, et tu lui donne ce papier. Y a la liste des composant actifs, qu'elle ne te donne pas quelque chose qui interagirait mal avec ce que tu prendras ou que ça ne soit pas surdosé. Les gélules bleues, c'est pour dormir. Une seul, deux heures avant le coucher. L'autre, c'est pour ton hyperactivité. Y a des extraits de café, pour la plus part des gens, ça agite, mais ça améliore la concentration sur des tâches routinières. C'est vraiment pas bon, par contre. Une le matin, une le midi, éventuellement une le soir pour les devoirs, mais deux peuvent suffire. Le roll-on vert aussi, ça devrait limiter tes pics d'excitation. Quand vraiment tu sens que tu arrives pas…  Le gros pot carré, ça devrait faire du travail de fond pour tes jambes. Ca devrait aider tes muscles à se reconstruire un peu plus rapidement, mais ça risque d'être très long. C'est déjà super tard pour prendre ton problème, tu sais? Le dernier roll-on, c'est du préventif. A mettre sur les cuisses, au cas où tu surcompense sur d'autre muscles. Quelques goûtes devraient aller. Et tant que tu peux, met des bandages imbibés de cette huile. Tu verras, ça chauffe un peu, mais ça devrait calmer la douleur…

Tu le regardais faire face au flux d'informations avec une moue dubitative. Peut-être que tu en avais fait un peu trop. Mais dans tous les cas, ça ne suffirait pas…

- Enfin, je t'ai tout résumé là-dessus…        
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MessageSujet: Re: Pretty Little Gangster Ach For Running Again   Pretty Little Gangster Ach For Running Again 1400359500-clockLun 28 Mar 2016 - 13:06
Thanks to you.



Elle tente de t'assurer qu'elle te fait tout sauf un cadeau. Mais tu ne penses pas de même. Tu as presque déjà oublié la force avec laquelle la douleur frappe. C'est peut-être ce qui te permet de la contredire. Tu l'écoutes et réponds docilement par la négative si elle te demande une allergie à l'aspirine. Tu es attentifs à ses gestes, quelque peu décalé par l'odeur étonnante des herbes et mixtures qu'elle possède. Une fois qu'elle a terminé, tu écoutes attentivement ce qu'elle t'explique, bien que très rapidement, tout s'embrouille un peu et que tu finisses avec une moue perdue sur le visage.
Ouai, t'es pas très doué mais voyez-vous, c'est dur de suivre quand un est dans un état passable.

Heureusement, elle te rassure en ajoutant que tout est écrit sur le papier. Comme une ordonnance, ouf, te voilà sauvé. Tu vas pouvoir te reposer pendant deux jours puis reprendre le sport. Voilà qui va être top. Tu lui offres un vrai sourire, un beau et grand. Ton pouvoir déconne un instant et tes yeux ont un petit flash bleu. Trop habitué, tu mets la vision de côté, ne faisait pas attention au mur blanc présent dans celle-ci.

Ton propre pouvoir t'avertis et tout ce que tu fais, c'est sourire à Leann. Il va être temps pour toi d'y aller. Tu ne peux pas vraiment te permettre de l'importuner plus longtemps avec tout ce qu'elle a déjà fait pour toi. Tu devrais la laisser à ce dont tu l'avais interrompue.
Alors tu te lèves, ne grimaçant même pas à la douleur dans tes jambes, quelque peu estompée par les instants de repos. T'es es tellement habitué à le cacher que plus rien ne pourrait laisser penser que tu as mal, si ce n'est les cernes sous tes yeux, bien que ceux-ci soient de nouveau brillants et pleins de vie. T'as de nouveau l'air du gamin hyperactif, pas mature pour un sous.

C'est presque effrayant de savoir que tu peux mettre en place un tel masque. Tu fais peur Colton. Déjà en toi, on peut sentir l'essence du S que tu deviendras, comme Delphia le sentira plus tard. Tu joues un rôle depuis si longtemps. Tu n'as juste encore avancé aucun pion. Tu observes la partie, pensif.

T'approches de Leann et, tactile, lui fait un baiser sur la joue. Tu te redresses et lui offre un nouveau sourire joyeux.

Je ne vais pas m'imposer plus longtemps. Tu devais être occupée.

Tu t'éloignes vers la porte et te retourne une dernière fois, un sourire moins grand mais sincère aux lèvres.

Merci Leann.

Alors, tu t'éloignais dans la nuit, chargé de ce qui calmera ta douleur dans les semaines à venir. Pour cruellement masquer les envies noires qui te rongent.

You only are one step from falling, Little Clown.


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MessageSujet: Re: Pretty Little Gangster Ach For Running Again   Pretty Little Gangster Ach For Running Again 1400359500-clockVen 8 Avr 2016 - 11:50
Hurtful truth Les yeux dans le vide, je songeais une seconde à tout arrêter. Au mois en parler à Mme Lupo, quitte à simplement lui demander de garder un œil sur lui. Ou de faire une visite médicale anticipée pour les section sports. Elle ne pourrait pas passer à côté de sa blessure. Pourtant, je ne pouvais pas me résoudre à le décevoir de la sorte. Ce n'était pourtant qu'un inconnu, quelqu'un avec qui je n'avais discuté qu'une petite demi-heure. Un étudiant dont j'avais appris le nom en même-temps que ses problèmes. Pourquoi ça me faisait si mal de me dire que j'allais le décevoir? Il allait venir tous les deux jours de toute façon. Si ça devenait vraiment trop grave, je le verrais. Je lui dirais d'arrêter. Oui, un suivi régulier, c'est important.

Enfin, ce suivi, il allait bien falloir que je l'explique à Piercy à un moment où à un autre. Je me faisais doucement à l'idée que nous étions ensemble depuis un plus d'un mois et inviter un autre garçon dans son bungalow un soir sur deux n'était pas tout à fait le genre de chose que j'imaginais qu'une bonne copine soit censée faire. D'une manière où d'une autre, il faudrait que je lui dise, sans pour autant révéler la nature exacte de ses visites.

Je relevais lentement mes prunelles dans la direction de mon invité, qui, l'espace d'une seconde, semblait totalement ailleurs. Et l'instant d'après, il m'adressais un sourire tout ce qu'il y avait de plus naturel. Je pris ceci pour un pic de douleur alors qu'il essayait de se relever du sofa. J'aurais dû aller l'aider, il était évident qu'il aurait du mal à le faire seul… Toujours ce sourire aux lèvres, il m'embrassa sur la joue avant de se diriger vers la porte. Je l'accompagnais jusque là-bas, quelques pas derrière-lui, imaginant le pire à chaque fois qu'il posait la jambe au sol.

- Fais attention à toi en rentrant

Après un rapide remerciement, je le regardais s'éloigner d'un pas lent, rejoignant le chemin de son bungalow. J'envoyais Kei le suivre aussi loin que ma maîtrise le permettait, pour m'assurer qu'il ne lui arrive pas malheur sur les vingt-sept prochains mètres.

Fais très attention, Colton…

-- END --
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MessageSujet: Re: Pretty Little Gangster Ach For Running Again   Pretty Little Gangster Ach For Running Again 1400359500-clock
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