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 HOME SWEET HOME ft. Joy

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Anonymous
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MessageSujet: HOME SWEET HOME ft. Joy   HOME SWEET HOME ft. Joy 1400359500-clockJeu 16 Nov 2017 - 16:51


Le deuil n'existe pas. On se souvient.
On se souviendra toujours de tout.
Dans les moindres détails.


-- BERTRAND BETSCH

Sourire qui se fane et tu laisses ton regard couler sur le sol, alors que tes dents viennent mordiller ta lèvre, signe d'une réflexion intense avant que tu ne reviennes happer ses deux prunelles scrutatrices que tu connais tant pour leurs intensités ; tes doigts glissent sur ton propre bras dans une caresse que tu te confis à toi-même, dans un mouvement machinal alors que tu gonfles tes poumons, peut-être un peu difficilement, juste le temps d'un instant.

J'm'excuse pour ce que je t'ai dit...

Assis sur le lit une place de cette chambre qui n'est pas la votre, les bras croisés et les coudes sur les genoux, vous vous tenez côte à côte accompagnés seulement part les biscuits qu'elle t'as ramené avec ce sourire qui la caractérise, avec cette embrassade et vos bras qui se lient pour serrer fort, très fort, trop fort et ça t'as fait du bien, ça t'as fait du bien cette chaleur au cœur qu'elle t'apporte, cette chaleur différente des amis, proche de la famille -- elle est ta famille, Ezéchiel et elle est là pour toi, ne l'oublie pas.

Tu ne t'excuses jamais, Ezéchiel, seulement quand les mots n'étaient pas les tiens, comme cette soirée-là, cette soirée où tu lui as dit, à lui, des choses horribles, des choses terribles - et tu ne le pensais pas. Tout comme tu ne pensais pas ce que tu lui avais dit, à elle ; enfin, si. Si, bien sûr que si, tu avais pensé tes mots, ce Ta gueule violent à toi qui ne lui offre que ce qu'il y a de plus beau, de plus doux -- parce que tu voulais la faire taire, tu voulais pas qu'elle te dise des choses, des choses que tu trouves inacceptables, qu'elle juge ce qu'à fait ton copain, qu'elle juge quelque chose qu'elle ne comprenait pas et qu'elle ne pouvait pas comprendre.

Personne ne peut comprendre.

Mais la violence de tes mots, tu ne le voulais pas, tu ne l'as jamais voulu, tu n'as jamais voulu lui faire du mal, l'idée même te semble insupportable.

Alors, tu t'excuses ; avant de reprendre la parole.

C'est juste... Ça m'a mis hors de moi, parce que... et tu brises le contact, relève tes deux orbes au plafond, cherche une accroche sans en trouver avant de revenir se poser sur sa petite personne. Tout le monde juge une situation que personne comprend et, et... et tu cherches tes mots.

Tu guéris. Lentement. Doucement. Légèrement. Tu ne l'entends plus, tu ne la vois plus, tu ne lui parles plus ; parce que tu lui parlais Ezéchiel, t'en est presque certain - tes cauchemars se font plus rare, comme si ton inconscient avait lui-même besoin de repos ; mais parfois les mots te manquent, tes phrases se décousent, tes pensés se découpent et parfois, parfois, tu oublies ce que tu fais, parfois tu te refermes, parfois tu perds le fil et d'autre fois, d'autre fois, quand tu ne fais rien, quand tu ne t'occupes pas l'esprit, quand tu ne t'y obliges pas, les pensées déprimantes de la dépression viennent se glisser dans ton cerveau - mais ça, tout ça, elle n'en sais rien.

Deux semaines d'absences totales, deux semaines où tu t'es éloigné de tout le monde sans un mot, sans une parole, t'as juste disparu, rentrant au cabanon seulement le soir, participant qu'à certain cours et même toi, même toi au final, t'as oublié ce que t'as bien pu foutre pendant ces deux semaines où s'est glissés cette maladie mentale, avant l'accrochage avec Sven, avant l'éclat, avant ce craquage complet - puis l'administration s'est mêlée et voilà une semaine que tu reprenais les cours convenablement, que tu revoyais les gens, que tu te forçais à parler, à sortir, à faire quelque chose pour ne pas laisser ton esprit te dévorer - parce que tu suis des cours de psychologie Ezéchiel, tu sais ce qui te ronge, tu sais comment il faut s'en sortir et pour l'instant, pour l'instant, tu n'as besoin que de temps.

Du temps pour toi et pour personne d'autre.

Du temps pour toi et non pas pour Killiam, pas pour Joy, pas pour les Blasters, pas pour Narcisse, pas pour tes parents, pas pour Prismver et tout le reste, t'as besoin de temps pour toi, de te reconstruire, doucement, lentement, légèrement, sûrement.

Ça va.
Non, bien sûr que ça ne va pas.
Mais ça va aller, n'est-ce pas ? Ça va aller.

Alors tu te reprends et tu lui expliques plus clairement, prenant au passage un de ses cookies qu'elle a pris le temps de faire pour toi, déliant tes bras pour venir casser celui-ci entre tes doigts, l'émiettant bêtement avant de porter un morceau à la bouche, le temps de reprendre de façon plus calme, plus posé - et t'es loin, t'es loin du Ezéchiel trop joyeux, trop heureux, de celui qui hurle trop fort, qui rigole continuellement, celui qui ne sait pas se tenir, celui qui n'a que l'excès à la bouche, celui qui se noie dans son cynisme, sa méchanceté, sa dureté, sa légèreté, ce côté déstructuré qui te caractérise ; t'es trop calme, trop sérieux, peut-être que tu grandis ; tu grandis Ezéchiel, indubitablement.

Mais t'as besoin de temps pour te retrouver --
juste du temps, pour redevenir celui que tu étais.

Si Killiam n'avait pas été là, la maladie m'aurait bousillé l'esprit, on m'aurait emmené en hôpital psychiatrique et à moi les cachets et tout le reste. Je serais jamais revenu à Prismver, jamais mes parents m'auraient laissé repartir à Prismver, alors qu'ils ont déjà perdu ma-... leur fille. Au début j'avais pas de symptôme de psychose, j'avais ceux de la dépression et j'ai pensé à une rechute, tu vois ? Alors j'ai rien dit, surtout pas à l'administration, parce que je voulais pas encore impliquer mes parents... puis... après, j'ai perdu la tête et... et je sais plus trop ce qu'il s'est passé... Jusqu'à ce que Killiam craque. Je sais que t'es contre ce qu'il a fait, mais... tu sais pas non plus ce qu'il a vécu... Sven était mon ami et il est juste... parti... sans rien dire à personne. On étaient amis. et tu sembles soudainement horriblement blessé. Et il m'a laissé dans la merde en sachant très bien ce qu'il allait se passer, qu'il venait de bousiller ma vie. Alors, très bien, il a pas fait exprès et je l'aurai accepté... Je l'aurai accepté, Joy, mais là, il m'a abandonné. Et... et... et tu cherches encore des mots que tu n'arrives pas à aligner. C'est injuste ! et ça sort comme une évidence.

C'est injuste.

La vie est injuste Ezéchiel --
et tu viens enfin de le réaliser.
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MessageSujet: Re: HOME SWEET HOME ft. Joy   HOME SWEET HOME ft. Joy 1400359500-clockVen 17 Nov 2017 - 4:31
Piece by piece
ft. Ezéchiel
T’avais pas prévu un jour être dans cet état avec Ezéchiel. Votre relation ne semblait pas porter de complication, vous étiez pourtant si bien ensemble. Mais il y a eu cette seconde irréfléchie, celle où t’as osé affirmer tout haut ce que tu pensais tout bas. Tic. Tac. La bombe a menacé d’exploser. Tic. Une parole, un reproche tapé, brûlé par tes doigts meurtris par l’idée même de lui faire du mal. Un papillon aux ailes trouées, percées par la noirceur et la tristesse, celle-là même qui t’emplissait le cœur quand tu repensais à tout ce qui s’est passé. Tac. Un flash, trop fort, trop vite. Juste assez pour que ta tête tourne et que t’immortalises dans ta tête la seconde de trop, la seconde de moins.

Et d’instinct, t’avais su qu’un truc s’était brisé malgré toi. Que ce soit l’amour, la confiance ou l’affection, y avait un truc qui s’était envolé comme ce pauvre papillon, mordant dans la nuit comme si c’était sa seule porte de secours. Aujourd’hui tu comprenais, t’avais eu droit aux reproches de Killiam, à ses explications aussi, puis illumination, une mine de pardon de ta princesse. T’avais l’impression qu’il t’avait partagé le diadème qui ornait sa tête, invisible, honneur pourtant immense que celui de pouvoir partager le titre, de voir que tu comptais à ses yeux. Que tu comptais toujours. Mais la bombe avait fait des dégâts et malgré tout ce que tu pouvais dire, tu savais qu’il allait avoir besoin d’être rassuré. Que les cookies ne seraient pas la colle qui recollerait les morceaux de son cœur. Il avait besoin de l’entendre de ta bouche, de savoir qu’au fond tu serais toujours là pour lui et qu’il comptait plus que tout à tes yeux.
Mais Joy, des fois t’es juste trop irréfléchie pour sauter dans le vif du sujet.

Alors y avait eu les étreintes, l’amour fou qui vous avait rassuré tous les deux, qui avait redonné de l’espoir et un second souffle à cette amitié qui battait de l’aile dernièrement.
Et ses explications, cette détresse pleinement ressentie, cette peur de l’abandon, cette rage qu’il avait au fond du cœur. Et à défaut de pouvoir comprendre ce qu’il ressentait, t’imagines. T’essaie de te mettre à sa place, de voir la situation sous son œil, mais c’est difficile quand t’essaie de garder une barrière pour le bien de l’ambiance générale. Une barrière pour te protéger, pour protéger tout le monde.
Mais t’allais pas mentir, fallait qu’il sache tout, qu’il comprenne que tu faisais pas ça pour lui faire du mal, que t’avais tes raisons de garder un contact avec Sven malgré tout et que t’avais tes raisons aussi pour ne pas t’être présentée dès le début au bungalow de Killiam.

Les mots sortent, cohérents malgré l’émotion qui t’agite, parce que t’as l’impression que ça passe ou ça casse et que t’auras pas droit à l’erreur deux fois. Ton regard se plonge dans le sien, sincère et inquiet, et c’est quand vos pupilles se croisent que t’as le signal de départ pour ton propre monologue.


▬ Je dis pas que Sven avait raison, loin de là, et c’est ce que j’expliquais à Killiam aussi. Je suis pas de son côté, je ne cherche pas à m’en mêler en fait. Parce que t’es ma princesse, et que tu comptes plus que tout pour moi, mais que Sven bah il est dans les cheers aussi, et je peux pas juste le mettre de côté pour conflit personnel, surtout maintenant que je suis capitaine. J’veux pas le défendre, ce qu’il a fait c’est impardonnable, bordel Ezé si tu savais comme j’aurais voulu pouvoir être là pour toi. Je suis juste soulagée que tu vas mieux, que tu peux rester avec nous, avec moi.


Ta main rejoint la sienne, celle qui n’est pas accaparée de cookie, et tu souris tristement, te rappelant la douleur quand t’avais appris les détails dans le LMS de Killiam. Sven n’aidait pas vraiment sa cause plus tu en apprenais sur le sujet, mais malgré tout t’arrivais pas à te mettre en colère contre lui, t’étais juste blessée.
Très blessée.

▬ Et c’est normal que tu lui en veuilles, je te le reprocherai pas, mais j’en ai tellement marre de la violence, c’est ce que je reproche à Killiam. J’ai eu droit à la violence verbale de Colton quand il est passé en S, assisté à ses jeux de poings quand la violence revenait à la surface. Je sais ce qu’Ezio a fait aussi, et je dis pas que je n’ai jamais côtoyé la violence, mais tu vois, j’en ai juste marre. J’en peux plus, pas pour l’instant. Avec… Avec ce qu’il m’a dit pour notre rupture, avec les trucs de pute à S, désolée mais la violence ça me rebute. Ça me fait mal. Je juge pas la raison, je juge l’acte.


Et tu sais que ça n’excuse rien, que ça ne prouve pas ton point, mais au moins ce qui devait être dit était sorti de ta bouche pour atteindre, peut-être, le cœur d’Ezéchiel. Qu’il comprendrait peut-être que tu en veux pas à Killiam de s’être énervé, tu lui en veux d’avoir perdu le contrôle. Que la violence pour toi ça ne réglait pas le problème, ça ne faisait qu’en créer davantage.
Mais il restait le point le plus important à ajouter, celui qu’il devait attendre depuis l’instant zéro, depuis ce fameux tac qui a tout fait exploser.

▬ Et je suis désolée d’avoir réagi comme ça l’autre jour, désolée de pas avoir plus insisté pour prendre de tes nouvelles. Je t’aime princesse, très très très très fort et je serai toujours là pour toi si tu me le permets. J’ai pas envie de te perdre, je peux pas te perdre ok?


Tes lèvres rencontrent la peau lisse de sa joue avec tendresse et tu l’observes, penaude. Tout était sorti, t’avais pas vraiment pensé déballer tout ton sac dès le départ mais ça te faisait du bien, ça te libérait d’un poids énorme. Quelque part, au fond de toi, tu savais que le papillon pourrait combler un peu les trous de ses ailes, qu’une première étape était franchie et qu’Ezéchiel était celui qui pouvait décider de la suite des choses. Prendre en main votre destin.

©️Allýson


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InvitéInvité
MessageSujet: Re: HOME SWEET HOME ft. Joy   HOME SWEET HOME ft. Joy 1400359500-clockLun 27 Nov 2017 - 0:32


La vie est injuste -- et tu ne la rendras pas plus juste ((oh)) non, non, tu ne la rendras pas plus juste, Ezéchiel ; tu n'es plus un enfant à présent, tu es différent et qu'importe si ça te rends un peu plus méchant, un peu plus distant - tu n'étais plus un enfant, pas un adulte, t'avais grandi, tu t'étais saisi et finalement, finalement Ezéchiel, tu t'es enfin compris, tu t'es trouvé dans le chaos de cette vie, dans ces quelques mois où tu as perdu cet autre toi, où tu t'es perdu toi-même, tu t'es perdu et peut-être pour mieux te retrouver.

Tu l'écoutes parler, s'expliquer, s'excuser et tu inspires un peu plus fort ; lâche le biscuit pour te concentrer sur elle et sur la douceur de sa main, alors que vous vous regardez plus profondément, plus intensément et tu la détailles un moment, un instant, organisant tes pensées comme tu le pouvais avec ce méli-mélo qui te vrillait la tête, qui t'empoisonnait le cœur, qui te tordait les entrailles --

Je comprend ton point de vue. T'as totalement le droit de pas accepter ça.

-- et c'était dit, c'était avoué, c'était pensé ; c'était comme un Désolé, tu as raison. Parce que dans ta rebuffade, de ta distance soudaine, dans ton besoin de protéger Killiam envers et contre tout, tu avais craché sur tout le monde sans réfléchir, sans penser....

Tu vas pas me... On va pas se perdre, Joy, genre, c'est impossible tu vois ? T'excuses pas pour ça, genre, j'ai évité tout le monde, donc t'inquiète pas et puis, genre, quoi qu'il arrive, jamais je prendrais le risque de te perdre hein ? C'est juste... J'étais énervé et c'est sorti tout seul... genre... voilà... J'ai jamais voulu te... et tu rigoles un peu, gêné peut-être, passant une main dans tes cheveux blond avant de soupirer fort, bien trop fort ; finalement, il avait eu raison de te dire que tu n'avais été qu'un gamin inconscient qui fait pas attention, qui se fout de soi-même tant que ses proches vont bien, parce qu'au final, c'est ce que tu es, à faire passer les autres avant toi, sans vraiment te l'avouer, te cachant derrière des airs et un orgueil créé de toute pièce pour faire comme si -- comme si, t'étais pas si faible, pas si fragile, pas si atteignable, pas si sentimental ; ((alors qu'au final)) tout te fait mal.

Je suis désolé que t'ai encore à côtoyer la violence et que ça te hante, genre... c'est normal, que t'en fasse une overdose et genre... Je te comprend totalement. J'aurai aimé que t'ai pas à vivre toute cette merde... et tu soupires ; une énième fois, une deuxième fois, une centième fois - un peu, encore, le souffle, l'air qui rentre dans tes poumons, la respiration qui stagne.

Killiam est pas comme ça... si, si, si ; il est comme ça. Enfin, genre, c'est un mec doux, tu le connais, il a juste... craqué, parce qu'à lui aussi y a trop de merde d'un coup, trop de violence... avec... avec Théa, avec ce qu'à fait Aaron et Laurent, avec ce qu'il s'est passé cet été et... genre, il a juste craqué total... Je te dis pas ça pour l'excuser ou quoi, pour que tu revois ton jugement ou quoi, genre, non...

et finalement tu avoues, peut-être gêné

J'ai juste peur que... que vous soyez en mauvais terme parce que... genre... vous êtes ma grande famille okay ? Et... J'aime pas quand y a des tensions là dedans ou quoi et juste... et tu t’emmêles, bouge les bras avant de juste ; laisser tomber. Bref, c'est idiot...

Ta perdu ta famille ; t'as simplement peur de la perdre une fois encore - d'une autre façon, tout aussi douloureux ; tout aussi malheureux.

inspire -- expire

Du coup... sans rancune ?

-- tu l'aimes tellement ; Ezéchiel.
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