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 Une rencontre un peu brutale [PV : Gretel Tchaïkovski]

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MessageSujet: Re: Une rencontre un peu brutale [PV : Gretel Tchaïkovski]   Une rencontre un peu brutale [PV :  Gretel Tchaïkovski] - Page 2 1400359500-clockLun 25 Fév 2013 - 18:52
Des gens moins égocentriques ? Ca faisait bizarre de se faire insulter comme ça... Enfin... On l'avait déjà traitée d'égoïste, d'égocentrique, de nulle, de moche, de squelette et des plus belles, bien sûr, mais jamais de façon indirecte comme ça. Dit sous cet angle, Gretel se sentait presque vexée et, pire encore, cette fille lui avait littéralement arraché les mots de la bouche. Qu'est-ce qu'elle pouvait répondre à ça ? « Non je ne suis pas égocentrique. » N'importe quoi. Elle-même le savait. « Le système du directeur est parfaitement fondé ! » La phrase parfaite si on veut se faire tordre le cou lentement et douloureusement. « Tu es nulle. Tu es en E. Tu as tort. » Hmm... pas maaaal ça...

Non, il n'y avait décidément rien à répondre face à une telle remarque. Le dicton " Y a que la vérité qui blesse " prenait tout son sens maintenant... Gretel se contenta de garder les lèvres soudées et les yeux vitreux. La brune chopa soudain son col et rapprocha son visage. Gretel sentit son pouls virer monter net pendant une fraction de seconde. Elle allait quand même pas encore la taper après ce qu'il venait de se passer quand même ?

« J'ai bien failli te tuer, espèce de sotte. »

C'est une blague ? Alors que Gretel s'était gentiment retenue de ne pas lui fourrer la bouche de tous ses octopèdes de la même manière que l'on fourre de la crème dans un choux... Elle aurait mieux fait de lui en faire avaler quelques unes qu'elle se rende compte sincèrement de la misère dans laquelle elle avait faillit plonger, cette espèce de... Grmbl...

A peine l'eut-elle relâchée que Gretel vacilla un peu en arrière, déséquilibrée, ne s'attendant pas à se faire repousser ainsi aussi vite. Elle s'empressa de défroisser nerveusement son t-shirt et fixa la E avec un regard sidéré, sourcils froncés. Il devait sérieusement lui manquer cet hémisphère "Survie" pour qu'elle prenne autant de risques comme ça ! Gretel voulait la remettre en place comme la A qu'elle était, mais fut interrompue par la porte des toilettes qui s'ouvrit à nouveau violemment.

« C'est elles monsieur qui se battaient tout à l'heure. »

« Qu'est-ce qu'il se passe ici ? »

Un pion, et la gamine de tout à l'heure. Visiblement, elle avait dû tout cafter, mais en faveur de qui ? Au moment où elle avait ouvert la porte pour la première fois, elle était tombée pile quand Gretel venait juste de reprendre le dessus, ça ne l'étonnerait pas si tout était pour sa poire, mais le pion, n'avait même pas porté un seul regard à la jeune fille, et à l'instant où il était entré, son regard "plus-jugeur-que-ça-tu-meurs" s'était directement jeté sur la E. Dans sa tête, tout son rapport était déjà écrit, ça se lisait clairement dans ses yeux, et si le silence pouvait parler, il n'y en aurait eu que pour la E. Il la désignait coupable, parce que Gretel était une A, ou parce qu'il avait déjà eu affaire à cette fille, les deux cas étaient probables. Mais quoiqu'il en soit, la gentille jeune fille aux cheveux bleus passait pour la victime, ce qui était, dans un sens, plutôt vrai hin-hin... Mais elle l'avait un peu cherché aussi.

Prendre sa défense ? Alors que ses pointes bleues étaient devenues blanches ? Pfeuh ! Et puis c'était sûrement ce genre de fille qui préférerait mourir que de se faire aider par une A. " Je n'ai pas besoin de ton aide ! Je sais me défendre toute seule ! Paie ta pitié ! " Mêh... Elle l'entendait déjà penser jusqu'ici. Et puis son ventre avait prit cher... Nananananan, hors de question qu'elle prenne sa défense, mais hors de question que ce pion s'en mêle aussi.

D'un geste qui se voulait "vif", Gretel attrapa la masse de cheveux bruns et l'enroula rapidement autour de sa main pour avoir plus de prise et tira la tête vers le bas pour lui faire perdre l'équilibre. Elle relâcha aussitôt sa prise une fois que celle-ci fut à terre et s'éloigna d'un pas pour sortir de son champs d'attaque.

« C'est pas comme ça que je t'ai appris la politesse stupide fille ! On baisse la tête en présence d'un surveillant c'est clair ? »

Histoire de se rendre un peu plus crédible, elle poussa la brunette du pied brutalement. Quitte à la persécuter, autant le faire bien. Et elle reporta son attention sur les deux étrangers qui se raidirent aussitôt comme du poisson séché, sentant qu'ils se trouvaient au mauvais moment au mauvais endroit.

« Vous désiriez quelque chose m'sieur ? »

Même pas un sourire pour égayer un peu sa phrase. Les répliques froides, c'était ce qu'elle connaissait de mieux. Les aprioris du pion retombèrent aussitôt et son regard changea, hésitant entre regarder Gretel, ou la brune. Il finit par reculer pour sortir de l'encadrement de la porte.

« Hum, non, je venais juste voir si tout se passait bien... Je n'étais que de passage... »

La porte se referma sur eux, un peu aidée par Gretel qui s'était empressée d'enjamber la flaque de javel pour la leur claquer au nez.

Elle s'avança ensuite vers la E et l'aida à se relever en l'attrapant sous l'épaule. Ah mais non ! Depuis quand les A ça aide les E ? Depuis rien du tout. Elle recula aussitôt sec son bras de l'épaule sous laquelle celui-ci se trouvait. Fallait pas déconner non plus, Gretel devait sûrement avoir un bleu sur le ventre à cause d'elle. Machinalement, elle passa sa main sous son t-shirt pour le palper et évaluer les dégâts selon la douleur. Ça allait encore, mais le bleu allait certainement rester pour au moins quelques jours avant de disparaître. Petit mémo : Ne plus provoquer les E. Maintenant, elle sait ce qu'il en coûte. Dieu sait ce qui aurait pu se passer si elle avait d'ailleurs déclenché son don... Et puis c'était quoi ça, "Elle a faillit la tuer" ? Alors que Gretel avait reprit le dessus en beauté ? C'était lié avec son pouvoir ? Gretel se passa rapidement une liste de tous les dons possibles existants. Seulement peu d'entre-eux étaient réellement dangereux ou nuisibles, quel genre de don pouvait-elle donc avoir ?

Lui demander directement ou y aller plus subtilement ?...

« C'est quoi comme genre de don que t'as ? »

Subtilité + Gretel = Inconnu. De toute façon, à quoi bon faire plus compliquer quand les mots sont faits spécialement pour ce genre de requête.

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MessageSujet: Re: Une rencontre un peu brutale [PV : Gretel Tchaïkovski]   Une rencontre un peu brutale [PV :  Gretel Tchaïkovski] - Page 2 1400359500-clockMer 27 Fév 2013 - 16:12

L'adolescente fulminait, la colère prenait le dessus. Elle aurait pu commettre l'irréparable à cause de cette peste. Cette A égocentrique. Il fallait qu'elle se calme, mais son coté colérique et impulsif était en train de lui bousiller ses capacités de réflexion. La Brune n'en avait pas tout à fait fini avec la A. Puis la porte de la pièce s'ouvrit une nouvelle fois, la verte de tout à l'heure et un pion se mirent dans l'encadrement. Un pion que l'adolescente avait déjà un peu malmené soit dit en passant. Bah quoi ? C'était pas de sa faute si elle aimait pousser à bout tous les adultes qui croisait son chemin ! "Qu'est se qu'il se passe ici ? "

- Ben on s'amuse M'sieur ... Dans les toilettes.

Question con, réponse con. * Ça s'appelle remettre en place quelqu'un ou une bagarre, Connard. * Il était bête ce pion, il comprenait pas les choses rapidement. Il fusilla du regard la Brune. Quoi ? Il s'attendait à une nouvelle pique ? Ou alors il analysait la situation : voir qui avait le dessus sur l'autre. Ça devait être la première fois qu'elle n'avait pas clairement le dessus devant ce gugusse. Kath était visible furax et à terre avec l'autre fille. Puis cette dernière avait chopé rapidement sa masse de cheveux. Nan, il fallait pas qu'elle la touche, ni qu'elle la frôle de trop près ! Bordel. Il manquait plus que son don se déclenche maintenant. Légèrement déséquilibrée, sa tête faisait face au sol. Amusant, la situation s'inversait. L'adolescente eut un mouvement de recul, pour ne pas que les doigts de l'autre lui touche la tête. Heureusement, son empoigne fut brève. La Brune lui aurait bien foutu son poing dans la figure. Mais avec son don qui commençait à la titiller au creux des mains, valait mieux pas. Se retenir de taper à cet instant c'était juste afreux. Les propos de la A ne l'aidèrent pas à la calmer non plus. Au contraire.

- Si tu tiens un minimum à ton égo ... J'te conseille de plus me toucher, ABRUTI.

Grogna la Brune qui relevait la tête, colérique. Elle l'aurait bien frappé là, ou insulté plus méchamment. Le pion sortit de la pièce en marmonnant quelques mots. ll était surement content de voir qu'enfin, quelqu'un était en mesure de ridiculiser la Brute. Kath rageait. Ouai, vive les surveillants ici ! Il pensait quoi en faisant ça franchement ? La prochaine fois qu'elle le verrait, il s'en souviendrait ! Elle serrant les dents et recula alors que l'autre s'avançait vers elle. Mais qu'est ce qu'elle fabriquait ? Elle lui avait dit de pas la toucher ! C'est elle qui s'amusait à la provoquer maintenant ? Elle lui lança un regard furibond. Mais l'autre se résigna et sembla regarder les dégâts de ses coups. Un vilain bleu ornait son ventre. Mouai, heureusement qu'elle avait pas été plus fort. Ou qu'elle n'avait pas donner plus de coup.

La Brune se releva d'un bond, toisant toujours d'un air colérique sa camarade de fortune. C'est dans ces moments là où l'envie de frapper était plus forte que tout. Ou son pouvoir l'envahissait sans qu'elle puisse un minimum l'étouffer. Chaque parcelle de son corps devenait alors dangereuse pour le passé des gens l'entourant et pour elle même.

- Mon pouvoir ? Qu'est c'ça peut t'foutre ?

Oui c'était elle qui avait parlé en premier de son don, d'une certaine manière c'était un peu normal que l'autre lui demande ça. Mais faut croire que la E avait vraiment un sale caractère. Elle pivota pour se mettre en face des miroirs. En la prenant par les cheveux, la A l'avait "décoiffé". De larges mèches s'étaient échappées des nombreuses barrettes qui torturaient et plaquaient d'une façon grotesque sa masse capillaire. Avec des gestes brusques elle remit en "place" de façon hasardeuse ses cheveux. Juste pour que ses cheveux n'encadrent pas son visage. Elle fronça les sourcils et dit d'un air mauvais :

- Si tu veux pas l'apprendre à tes dépends reste loin d'moi. P*tain de A. Dégage ! T'aurais pu utiliser l'pion pour m'incendier, j'comprends même pas pourquoi tu l'as pas fait. Tu tiens à rester en ma compagnie ou quoi ? Je t'ai pas assez frappé ?

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MessageSujet: Re: Une rencontre un peu brutale [PV : Gretel Tchaïkovski]   Une rencontre un peu brutale [PV :  Gretel Tchaïkovski] - Page 2 1400359500-clockMer 10 Avr 2013 - 1:38
Comment ça "qu'est-ce que ça peut lui foutre" ? C'était évident quand même, Gretel voulait savoir à quoi elle aurait pu avoir affaire quelques minutes plus tôt. Enfin, quelques minutes plus tard, parce qu'elle ne s'en rendait pas compte, mais en face d'elle se trouvait un briquet baignant dans une flaque d'essence, et tout le monde commence à le savoir, son ego-surdimensionel n'aime pas s'arrêter en si bon chemin...

La E se recoiffa nerveusement devant le miroir. On aurait vraiment dit qu'au moindre effleurement, elle allait exploser. Elle était furieuse à ce point ? Pour un si petit détail ? Gretel ne comprendra vraiment rien à la psychologie humaine, mais c'était tellement plus facile d'accuser le sang chaud des E que de se remettre en cause.

« Si tu veux pas l'apprendre à tes dépends reste loin d'moi. P*tain de A. Dégage ! T'aurais pu utiliser l'pion pour m'incendier, j'comprends même pas pourquoi tu l'as pas fait. Tu tiens à rester en ma compagnie ou quoi ? Je t'ai pas assez frappée ? »

Pourquoi elle n'avait pas profité de la présence du pion ? Parce que l'auteure avait pas d'idées Parce qu'elle était sûre d'avoir repris l'avantage et se disait qu'elle n'aurait pas eu besoin d'un pion... Grave erreur c'la dit en passant... C'est clair que maintenant, là, tout de suite, Gretel n'avait qu'à ouvrir la porte et se casser, mais c'est comme s'il lui manquait quelque chose... Vous savez, comme dans les films de kidnapping quand la victime réussit enfin à s'échapper et se retrouve enfin dans la nature. Il y a un truc qui cloche, c'est trop facile, trop rapide, ça ne devait pas se passer comme ça. La fin est trop brutale. Là tout de suite, c'était ce que ressentait Gretel. Curieuse ? Un peu. Elle n'avait jamais approché une E de si près, c'était peut-être l'occasion ou jamais d'en apprendre un peu plus sur eux. Même si elle était un peu énervée, Gretel se disait que la brunette ne cherchera plus le contact physique.

Elle contourna le lavabo pour aller s'adosser au mur, contre le miroir, les bras croisés et le visage stoïque. Elle aurait bien voulu dire quelque chose, mais les seules phrases qui lui venaient en tête n'étaient que des vannes agressives. Au point ou en était sa comparse, prononcer ne serait-ce que le mot "toi" risquait de créer une étincelle. Gretel se contenta donc de la fermer et de l'observer avec insistance. Elle voulu s'approcher un peu mais une drine parcouru son corps et elle eut un mouvement de recul. Qu'est-ce que c'était ? Ca n'avait rien d'électrique et c'était franchement désagréable. Ça ressemblait à un flash mais elle n'avait rien vu.

Au bout de quelques secondes de consternation, Gretel mit cela sur le compte de la drogue et refit le tour du lavabo pour se mettre de l'autre côté, mais en passant derrière sa comparse, elle ressentit une nouvelle décharge, beaucoup plus forte cette fois-ci. Quelques images lui vinrent défilèrent à une vitesse éclaire, mais elles avaient suffit à éveiller quelques mauvais souvenirs en Gretel.

« C'était quoi ça ?! »

Pesta-t-elle dans un excès de panique. Elle fit quelques pas en arrière et se figea un moment, redoutant une nouvelle décharge, mais rien ne se passa. C'était louche, mais visiblement, ça s'était arrêté. Un peu gênée d'avoir perdu son sang froid comme ça, Gretel se redressa et remit ses cheveux en place par pur tic nerveux. Son regard se posa sur le reflet de la brune, c'était quand même pas elle ? Machinalement, elle s'avança vers la E et voulu la retourner en lui agrippant l'épaule, mais à peine avait-elle approché sa main qu'un bourdonnement siffla dans ses oreilles. Elle savait exactement de quel insecte ce bourdonnement provenait-il, d'une abeille. Elle n'en avait pourtant pas appelé. Confuse, elle regarda autour d'elle comme une droguée en plein bad trip et constata le vide absolu. La pièce était toujours la même, il n'y avait ni abeille, ni quoique ce soit d'autres. C'était bizarre, et ça faisait peur. Gretel se retourna vivement vers la brune et ouvrit la bouche, s'apprêtant à dire quelque chose, mais fût interrompue par un sifflement assourdissant, comme si on venait d'exploser un pétard juste à côté de ses oreilles. Elle crû voir la gorge de la E rougir violemment avant de gonfler.

« Qu'est-ce que... »

Prise de panique, Gretel voulut faire disparaître ce qu'elle venait de voir et massa ses yeux d'un geste brusque et frénétique avec les paumes de ses mains, comme si du shampoing venait de gicler sous ses paupières. Elle se doutait que le pouvoir de cette fille devait y être pour quelque chose, mais impossible de savoir à quel moment, ni à quelle distance celui-ci pouvait se déclencher. Il y avait toujours ce son horrible de bourdonnement d'abeilles et elle avait l'impression qu'il y en avait partout. Oubliant complètement les distances, Gretel se jeta sur la brune et agrippa ses épaules avant de la secouer brusquement.

« C'est quoi ça sérieux ? Qu'est-ce que t'es entrain de me faire ? »

Pas une seule fois elle avait déjà perdu son sang-froid depuis son arrivée au pensionnat, pas une seule fois, et savoir qu'elle était entrain de le perdre la mettait hors d'elle. Il lui était déjà arrivée de faire des bad trips mais ils n'avaient jamais été aussi graves, les rares fois où c'était arrivé, elle avait juste la sensation d'être une sous-moule sans avenir, mais jamais elle n'avait eu des visions semblant aussi réelles sur les abeilles. Ou peut-être n'était-ce pas une vision ? Prise d'un doute, Gretel resserra d'avantages ses doigts sur les épaules de la E. Elle paniquait beaucoup trop et son esprit s'était comme complètement vidé, comme lorsqu'on oublie tout face à un examen. Tout se bousculait tellement qu'elle en arrivait plus à penser correctement. L'amener à l'hôpital ? Et si c'était réellement une vision ? Si c'en était pas une ? Combien de temps il restait pour la sauver ?...

« Arrête ça immédiatement tu entends ?! »

Si l'ouïe de la brune avait dû en pâtir tellement Gretel avait hurlé fort, de son côté, c'était tout le contraire. Elle n'entendait presque plus rien tellement ça bourdonnait et ce qu'elle criait ne lui semblait qu'être des murmures. Cette sensation était atroce, elle avait l'impression de revivre à moitié cette scène horrible où une abeille avait piqué sa camarade de classe dans la gorge. Il fallait que cela cesse et ce, par n'importe quel moyen.

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MessageSujet: Re: Une rencontre un peu brutale [PV : Gretel Tchaïkovski]   Une rencontre un peu brutale [PV :  Gretel Tchaïkovski] - Page 2 1400359500-clockLun 15 Avr 2013 - 11:01

Malgré ces quelques avertissements - qui n'étaient certes pas formulés de la façon la plus amicale qui soit – la A avait approché. Kathleen continua de fixer son reflet, essayant de mesurer la distance qui les séparaient. L'autre lui semblait trop proche. Normalement son don ne se manifestait que lorsqu'il avait un contact avec sa victime, mais elle était tellement à cran à ce moment là que tout était possible. L'adolescente aurait dû reculer d'elle même, mais la fierté la clouait sur place. Elle ne voulait pas reculer devant cette petite A !

Ses sourcils se froncèrent. * J'rêve ! Elle m'regarde comme un bête de foire celle là... * La A la provoquait et Kathleen n'était pas en mesure d'en venir aux mains. On pouvait dire merci à son pouvoir ! Et c'est ce dernier qui finit par se manifestait quelques secondes plus tard. L'autre avait voulu s'approcher un peu plus, la Brune la fixa un brin haineux alors qu'une sorte de flash lui était parvenu à l'esprit. Elle n'avait rien vu d'autre mais la Brune se sentait coincée. Elle savait ce qui se passerait si l'autre décidait de s'approcher de nouveau. Pourquoi la A n'avait pas prit la porte ? Pourquoi elle n'avait pas utilisé le surveillant pour l'emmener au bureau du directeur ou de la CPE ? Pourquoi elle se rapprochait autant alors que Kathleen l'avait malmené quelques instants plus tôt ? Cette A ne réagissait pas normalement et elle ne savait pas que le pire était surement à venir.

L'adolescente essayait en vain de refouler son pouvoir. Mais même avec toute la volonté du monde elle le savait, elle ne contrôlait rien. Il n'y avait que deux choses à sa connaissance qui pouvait l'arrêter : il fallait qu'elle se calme ou qu'elle s'éloigne de quiconque. L'autre passa derrière elle. Elle lui tournait autour ? Herm. La Brune sentit un frisson plus que désagréable traverser son corps et des images fusèrent à son esprit. Des images qui n'avaient rien avoir les unes avec les autres et la Brune ne put rien comprendre. Elle ne voulait pas comprendre en même temps. Elle prit une grande inspiration, essaya de ravaler sa mauvaise humeur mais elle n'arrivait à rien. Se mordant l’intérieur des joues, elle entendit l'autre pester.

- Tu aurais dû sortir.

Fit elle de façon posé et acide. Mais la A ne devait pas l'écouter, leurs regards se croisèrent dans le reflet. Elle avait surement comprit que c'était elle ? Elle allait partir ? Non, bien sure. Mais delà à tendre la main vers elle... Elle devait être un brin maso la petite A. Kath ne réfléchit pas, elle se retourna brusquement vers sa camarade et se mit à gueuler.

- Ne me touche pas !

Ouai, réagir ainsi c'était pas la chose la plus intelligente qui soit. Surtout que c'était déjà trop tard. Elle entendit un bourdonnement, mais elle ne comprit pas sur le moment que c'était son pouvoir. L'autre avait commandé une abeille ou un bourdon ? La E la scruta lorsqu'elle observait les alentours, visiblement inquiète. La A était entrain de perdre les pédales, elle ouvrit la bouche mais le bourdonnement s'était fait plus intense et elle se stoppa nette. Que se passait il ? L'incompréhension se lisait sur le visage de l'adolescente : elle n'avait pas vu l'illusion que lui avait rougit la gorge. Elle porta la main néanmoins à celle ci quand elle vit l'autre se massait les tempes. Quelque chose n'allait pas. C'était les abeilles qui lui faisait peur ? Ou quelque chose que pouvait faire les abeilles ? Kathleen avait du mal à interpréter les manifestations de son pouvoir.

La Brune eut un mouvement de recul et sentit son bassin toucher le bord du lavabo. Et l'autre se jeta sur elle, l'agrippant par les épaules et la secouant. Plutôt surprise, elle se laissa ballotter quelques secondes avant de se maintenir fermement sur ses pieds. Elle aurait préféré que sa victime perdre son sang froid à un autre moment. Elle paniquait complètement. Si la E avait contrôler son pouvoir cela aurait pu être jouissif. Mais là elle avait du mal à comprendre quoique ce soit et la colère la titillait. La A lui semblait juste chiante et pathétique à cette instant. L'autre resserra son emprise sur ses épaules. Elle ne lui fait pas vraiment mal mais c'était désagréable. Heureusement qu'un morceau de tissu séparaient les deux filles. La E hésitait à la pousser et laissait ses bras le long du corps tout en serrant les poings. La A cria au dessus du bruit des bourdonnements qui continuaient de s'intensifier.

- Je contrôle rien... Je suis en E, tu as oublié ? Éloigne toi, si je te touche ce serra pire !

Pesta t'elle haineuse, moins fort. Elle ne savait pas si elle l'avait entendu. D'ailleurs, elle ne recula pas tout de suite. La E soutient son regard, toujours énervée. Tant pis, elle n'avait pas du comprendre. La E la poussa encore de façon violente, au niveau du ventre mais la A la tenait tellement fort qu'elle ne réussit qu'à se déchirer la peau des épaules. Kathleen émit une sorte de grognement et recommença en lui prenant directement les poignées et en la poussa vers l'arrière. Elle l'avait touché directement. La brute ferma les yeux et l'espace d'un instant elle croit voir le visage d'une fille se crispait, la gorge rougit et gonflé avec le même type de bourdonnement flottant dans l'air. Une fille qui ne vivait pas en ce lieu ni en ce temps. Une camarade de classe ou une amie de la A ?

Elle se doute bien que l'autre à dû revoir cette image et qu'elle lui en voudrait de lui avoir rappelait cela. La E déglutit, elle aura le temps de se morfondre plus tard. Ses paupières s'ouvrent et elle s'éloigne de sa victime, tant pis pour sa «soi-disant» fierté.

Elle fait quelques grandes enjambées... - T'es conne, vraiment conne ma parole ! … Et elle finit par se retourner vers la A. C'est uniquement de ta faute ce qui vient de se passer ! Tu m'entends ?! T'avais qu'à partir au lieu de te jeter comme une désespérée ! Faudrait peut être que tu écoutes quand on te parle au lieu de prendre des airs supérieurs à la con ! On a que ce qu'on mérite ! Et j'...

Oui c'était à son tour de péter un cable. La Brune déteste utilisait son pouvoir et faire revivre les pires souvenirs des autres. C'était une vrai plaie ce pouvoir, de quoi culpabilisait à chaque fois ! Quelques mètres les séparaient et les bourdonnements faiblissaient peu à peu. L'illusion qui lui avait rougit la gorge également. Elle prend quelques secondes son visage dans ses mains et souffle un grand coup. Elle ne savait pas trop quoi faire à ce moment. Prendre la porte ? Lui expliquer ? La rabaisser ? L'insulter davantage ? ... La réconforter ?

Après quelques secondes elle relève la tête vers elle et fit plus calmement –mais sa colère était toujours palpable-.

– Si tu viens de voir ça c'est parce que tu as fait du mal à quelqu'un en invoquant une abeille... Ou que tu as peur que ça arrive. Je sais pas trop. Elle marqua une légère pause avant de reprendre. Elle avait plutôt hésité à rajouter quoique ce soit et cela se ressentait.C'est mon pouvoir de rappeler les peurs et les mauvais souvenirs des autres. J'espère que tu t'en souviendra.

Elle s'attendait à des représailles ou à une réaction violente, mais les gens ne réagissaient pas tous de la même façon. Ethan lui avait dit qu'il ne lui en voulait pas... Mais elle ne s'attendait pas à un tel acte venant de la part de l'autre A, surtout après qu'elle ait autant paniquée.

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MessageSujet: Re: Une rencontre un peu brutale [PV : Gretel Tchaïkovski]   Une rencontre un peu brutale [PV :  Gretel Tchaïkovski] - Page 2 1400359500-clockMer 17 Avr 2013 - 0:19
Rien n'aurait pu lui être plus douloureux que la vision qui se déroulait sous ses yeux. A peine le contact émit entre ses poignets et la main de la brune que la scène se développa comme si elle s'y trouvait réellement. Cette fille pleurait et Gretel, un peu abasourdie, restait plantée là comme un piquet, sentant la panique monter autour d'elle. Les profs avaient encerclé la fillette comme si celle-ci se trouvait au centre de l’œil d'un cyclone. Ils avaient appelé un médecin, mais le temps de trouver du réseau et de sortir le téléphone, la petite avait déjà été sérieusement entamée. Plus la E reculait, et plus la vision s'estompait.

Lorsque tout eut enfin complètement disparût, comme si elle venait de s'être enfilée 2L d'alcool fort d'un coup, Gretel tituba à reculons jusqu'à ce que la porte des wc lui fasse obstacle. Elle avait l'impression que tous ses os étaient devenus du coton et ses doigts aussi légers que du carton tellement elle tremblait. Ce pouvoir était vraiment affreux. Elle n'avait même pas ce sentiment de soulagement qu'ont les gens en se réveillant après un affreux cauchemar et qui se disent que ce n'était qu'un rêve. Savoir que ça, ça s'était réellement passé, c'était comme lui avoir fait avalé du plomb. La A se sentait lourde, et surtout, hyper honteuse.

Après avoir un peu émergé, Gretel entendit chahuter dans le coin et se rendit compte que la jeune fille était entrain de lui passer un sacré savon qui la mit encore plus mal à l'aise. C'est clair, cette fois, elle pouvait pas se défiler avec ses excuses à la con comme "Oui mais là c'était juste pour.... Et puis t'es une E, c'est pas ma faute si... T'aurais dû prévoir que... " car elle l'avait amplement cherché. Son ego s'était flétrit comme un vieux ballon, immédiatement après s'être avouée qu'elle était entièrement responsable, et son état fût pire encore quand elle se rappela qu'elle venait de perdre littéralement tout son sang froid. Tant d'années de self-contrôle et de voix monotone brisées en moins de 5 minutes. Lorsque la E souffla, le visage enfouit dans ses mains. Gretel détourna un peu le regard et se sentie comme un gosse qui s'était fait grondé. Là maintenant tout de suite, elle voulait disparaître dans un trou et y rester pendant des siècles.

Les bras croisés au plus bas, dos courbé et tête baissée, elle s'attendit à entendre la porte claquer, mais au lieu de ça, la E avait reprit sur un ton plus calme. Un peu étonnée, l'étudiante releva la tête vers la brune instinctivement.

« Si tu viens de voir ça c'est parce que tu as fait du mal à quelqu'un en invoquant une abeille... Ou que tu as peur que ça arrive. Je sais pas trop. »

Un pouvoir qui a de quoi tenir à distance plus d'un... Après l'avoir vite fait comparé au sien, Gretel hésita entre lequel des deux était le plus terrible. C'était un peu comme choisir entre souffrir moralement ou physiquement, ça revenait au même, à la seule différence que Gretel maîtrisait le sien et pouvait donc éviter des morts si elle faisait gaffe, contrairement à la E qui ne contrôlait absolument rien.

« C'est mon pouvoir de rappeler les peurs et les mauvais souvenirs des autres. J'espère que tu t'en souviendra. »

Elle eut un très léger rire qui ressemblait plutôt à murmure à l'entente du "j'espère que tu t'en souviendra". Tu parles qu'elle s'en souviendra... Un truc pareil... Elle se redressa, s'étira un peu arrière et soupira longuement.

« Et moi qui maudissait mon don... Dans le genre glauque j'aurais difficilement pu trouver pire que le tien. »

C'avait été dit sur un ton plat, mais sans intentions provocatrices. Le plus sage maintenant aurait été de marcher vers la brune et lui serrer la main avant de repartir chacun de son côté, quittes, mais pour Gretel, c'était une bien trop amère défaite que pour la laisser s'en sortir comme ça. Que la pointe de ses cheveux avait été déteinte et le bleu sur son ventre passaient encore, mais qu'elle ait réussit à lui faire perdre son sang froid, ça, c'était hyper, hyper frustrant. Elle allait peut-être laisser la E en paix pour aujourd'hui, mais dans son esprit, comme on dit, elle avait peut-être perdu la bataille, mais pas la guerre. Un autre jour, elle morflera autant qu'elle en a morflé.

Son dos se décolla de la porte et elle fit quelques pas vers la E avant de s'arrêter une distance raisonnable, histoire de ne pas renouveler l'expérience. Droit dans les yeux, elle la fixa, le regard ni froid, ni méchant, ni menaçant, plutôt déterminé.

« Je vais te dire mon nom pour que tu puisses t'en souvenir la prochaine fois la E, Tchaïkovski Gretel. » Elle marqua une pause pour que celui-ci se soit bien incrusté dans l'esprit de la brune avant de continuer.

« Je m'incline pour aujourd'hui et je veux bien admettre pour cette fois que la classe des E n'est peut-être pas aussi décérébrée que je ne le pensais, mais en ce qui concerne la supériorité des A, je persiste. Je ne recomettrais pas la même erreur une seconde fois. »

Son sang-froid, c'était la signature des A. Elle se devait de ne plus le perdre pour l'honneur et pour son estime. Le sang-froid, c'est sacré et plus jamais elle ne le reperdra. Jusqu'ici, Gretel avait toujours jugé les E comme des animaux sans âme et surtout sans cervelle, un peu comme des PNJ assoiffés de sang et baston, mais la fille qui se tenait debout devant elle remettait toute sa théorie en question, et elle avait dû mal à y adhérer. Un E = Une brute. C'est tout. Ça ne changera pas. Patiemment, elle attendit la réponse de la E, préparant déjà tout un schéma dans sa tête. Si elle faisait preuve de violence, les E tomberaient définitivement dans le panier de brutes sans écervelées, si elle faisait preuve de sang-froid.... Gretel se mordit la lèvre rien que d'y penser. E = Brute. E = Brute. C'est tout.

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MessageSujet: Re: Une rencontre un peu brutale [PV : Gretel Tchaïkovski]   Une rencontre un peu brutale [PV :  Gretel Tchaïkovski] - Page 2 1400359500-clockSam 20 Avr 2013 - 12:34

- Et moi qui maudissait mon don... Dans le genre glauque j'aurais difficilement pu trouver pire que le tien.


Quelqu'un qui n'aimait pas son don aussi ? Kathleen ne l'aurait pas deviné. Pour elle, c'est le pouvoir de la A qui lui avait permis de ne pas finir shampouinée à l'eau de javel. Il paraissait dissuasif et assez pratique... surtout qu'elle avait l'air de bien le maîtriser.

L'adolescente essayait de garder une expression impassible devant sa camarade, elle avait peur des représailles. Croisant les bras nerveusement, ses traits se fermèrent. Après que son pouvoir ce soit déclenché s'était souvent la même chose : elle était incapable de frapper ou de répliquer convenablement. Parce qu'elle s'en voulait. Remettre les gens en les brusquant ne lui posait pas de soucis de morale, mais ça, c'était pire que tout. Pourquoi ? Parce que la jeune fille avait des mauvais souvenirs, elle aussi, et qu'elle ne s'imaginait pas un instant devoir les revivre. C'était la pire chose qui pouvait lui arriver.

La Brune n'était pas très rassurer de la voir se ravancer. Elle allait pas se mettre à la coller une fois de plus ? Kath n'était pas suffisamment calme là, son pouvoir commençait seulement à dissiper. Elle est soulagée quand elle la voit se stopper, assez loin. Ouf. Elle attendit un peu. Les sourcils de la Brute se froncèrent une nouvelle fois quand la A se présenta, sous-entendant au passage qu'elles se reverraient. * J'compte pas là revoir moi, grr. Pis c'est quoi ce nom franchement ? Tchaïkovski, Tchaïkovski … comme le compositeur russe ? * Quelques reste de sa «culture» musicale dans laquelle sa mère l'avait bassiné quand elle était petite, mais elle n'était pas sûre d'elle. Et ça la ferrait paraître pour quelqu'un de cultivé, alors elle ne fera pas la remarque qui lui mord les lèvres.

Elle écoute attentivement le petit discours de sa comparse, et là, elle à juste envie de lui tordre le cou. Cette fille lui sortait par les yeux, elle se foutait d'elle, c'était pas possible autrement. Comment on pouvait être aussi accroché à ce système ? Elle continuait de la provoquer ? «Pour aujourd'hui» elle voulait admettre que les E n'étaient pas tous abrutis ? Comme si cela lui allait lui aller ! Kathleen fronce les sourcils, en signe d'incompréhension : elle ne la comprenait pas et en plus, elle lui tapait sur les nerfs.

- Tu te moques de moi, là ? Après ce qui vient de se passer tu me bassines encore avec la soi disant supériorité des A ?

Elle marqua une pause, prenant un air méprisant et elle s'avança un peu plus pour s'arrêter après quelques pas. Un instant son regard cherche celui de la A. Non, pas comme les fois précédentes où elle voulait juste l'intimider ou la faire plier, mais plutôt ici pour essayer de comprendre ce qui pouvait bien se tramer dans sa tête.

- T'es conne.

Le ton sec et calme, elle lâche ça après son observation, comme un médecin aurait pu le faire après avoir ausculté un malade. Ça sonne presque comme une évidence dans sa bouche. C'était aussi la seule chose qui pouvait expliquer, selon l'adolescente, l'attitude de sa camarade. La pointant du doigt, elle continua de parler calmement, mais la colère et les événements antérieurs laissait sa voix prendre des accents menaçants.

- Si t'avais pas fait la maligne, ça se serrait pas passé comme ça. T'as voulu te le jouer «supérieur» et t'as complètement péter un câble, tu étais complètement paniquée. J'aurai pu rester plus longtemps près de toi, tu sais. Et la "grande" A aurait fait quoi ? Elle aurait crier plus fort ? Elle se serait mise à pleurer ? Tu étais bien partit pour en tout cas.

C'était surement mauvais de lui rappeler ce qui venait de se passer. Elle ne voulait pas la provoquer, juste lui donner une bonne leçon. La Brune en avait assez des gens qui prenaient de haut les autres. Elle avait côtoyer ça toute sa vie et elle le savait, il faudrait surement plus d'argument pour changer le point de vue de Gretel. Les gens ne changeaient pas en un déclic. Elle devait sans doute laisser tomber, ne pas faire attention à ces gens là et les étiqueter comme "personne sans intérêt" et passer son chemin.

- Je t'ai assez vu.

Trancha t'elle. Elle continue de la regarder de haut et fait demi tour, l'air sur d'elle, en direction de la porte. Elle en a assez d'être en sa compagnie. C'est sur qu'elle ne l'oubliera pas d'aussitôt 'Gretel Tchaïkovski'. Elle se souviendra d'elle, et ce n'était surement pas une bonne chose pour la concernée...

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MessageSujet: Re: Une rencontre un peu brutale [PV : Gretel Tchaïkovski]   Une rencontre un peu brutale [PV :  Gretel Tchaïkovski] - Page 2 1400359500-clockVen 14 Juin 2013 - 19:33
Fffrt sérieux... ! Cette fille ressemblait au jeu du démineur. Il fallait bien calculer son coup pour pas la mettre en rogne et prendre le proverbe "Tourner 7 fois sa langue dans sa bouche" à la syllabe près. Bah, après tout, c'était pas une E pour rien.

« Tu te moques de moi, là ? Après ce qui vient de se passer tu me bassines encore avec la soi disant supériorité des A ? »

La "sois disant" supériorité des A ?! C'est pas une sois disant supériorité, elle est là la suprématie, la proéminence, la noblesse des A ! Ca crève les yeux tellement ils brillent de puissance. Gretel, A, fabulouness... Qu'est-ce qu'il lui faut de plus ? Cette fille est sacrément aveugle. Et elle l'ose la traiter de stupide ? De... Stu-pi-de ? Cet argument est invalide ! Les notes de Gretel excellent dans toutes les matières et n'ont jamais été inférieures à 97%, à part en philo, mais la philosophie, c'est pour les beaufs. A quoi ça sert de comprendre pourquoi l'homme a-t-il besoin de valeurs et gnagnagna et gnignigin lorsqu'on peut bâtir une emprise économique d'un claquement de doigt.

« T'es conne. »

Qu... Quoi ?! la mâchoire de Gretel manqua de se décrocher. Les yeux ronds, complètement ahurie. C'était quoi ce ton détaché en plus ?! L'insulte serait tellement mieux passée si la brunette l'avait dit en gueulant ou en tapant du pied ou... N'importe quoi... mais non. Si Gretel aurait été l'une de ces fifilles à papa que l'on voit dans les séries américaines, elle se serait déjà laissée tombée sur une chaise en s'éventant avec ses mains genre "Donnez-moi de l'air ! L'arrogance de cette fille m'étouffe ohlala..." Mais bon, on parle de Tchaïkovski quand même, et en Tchaïkovski, on est digne, et quand on est digne...

« Si t'avais pas fait la maligne, ça se serrait pas passé comme ça. T'as voulu te le jouer «supérieur» et t'as complètement péter un câble, tu étais complètement paniquée. J'aurai pu rester plus longtemps près de toi, tu sais. Et la "grande" A aurait fait quoi ? Elle aurait crier plus fort ? Elle se serait mise à pleurer ? Tu étais bien partit pour en tout cas. »

....

Gretel va pleurer.

Non plus sérieusement, sur cette note, elle marquait un point, point qui mettait la jeune fille en rogne, intérieurement, la E était déjà, à ses yeux, devenus du hachis parmentier recouvert de larves et de moucherons. On insuffle.... Respirer... Inspirer... Calme. Tu n'as pas entendu ce que cette sorcière t'a dit, ce n'était qu'une illusion auditive. Caaââalme...

« Je t'ai assez vu. »

« Attends quoi ? Tu viens me provoquer en disant que j'ai une coiffure de plumeau et tu te casses d'un coup comme ça sans même prononcer la moindre excuse ?! »

Ouais, dans la logique de Gretel, s'agenouiller faisait partie des réflexes que les civils devaient adopter.

« T'arrêtes pas de te plaindre que la supériorité des A est risible, mais franchement, si j'avais voulu manger du pâté de E ce soir, je n'aurais eu qu'à le demander pour que insectes me servent de mixeur à fille-stupide. Seulement dans ce monde aussi stupide que toi, le crime est considéré comme illégal et c'est uniquement pour cette raison qu'en ce moment tu arrives encore à te tenir debout. »

Énervée, naan, elle avait déballé son discours sur un ton posé, c'est juste qu'elle était extrêmement frustrée que cette fille puisse lui planter un clou dans l'égo et qu'elle continuait à taper dessus jusqu'à mort s'ensuive alors qu'elle aurait tellement pu lui fermer le clapet depuis le début, si ce n'était que cette histoire d'allergie. Faire souffrir quelqu'un à petite dose n'était pas le genre de truc qui atteignait la psychologie de Gretel, mais risquer la vie de cette personne était une autre affaire.

D'un pas assuré, elle se posta devant la E, bras croisés.

« Maintenant si tu pouvais te dépêcher de t'excuser, un simple "Pardon mon altesse" devrait faire l'affaire. »

Benkwa ! Ceypa un crime de rêver hein... Huhurhurhuhurhu... Bon, peut-être que Gretel exagérait un peu, mais le goût de la défaite était LE truc qu'elle avait du mal à avaler, mais le pire, le PIRE c'est que c'était une défaite contre une E ! Une E omg ! Plutôt se donner aux requins vivante quoi...

Hihi:
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MessageSujet: Re: Une rencontre un peu brutale [PV : Gretel Tchaïkovski]   Une rencontre un peu brutale [PV :  Gretel Tchaïkovski] - Page 2 1400359500-clockDim 16 Juin 2013 - 19:42

- Attends quoi ? Tu viens me provoquer en disant que j'ai une coiffure de plumeau et tu te casses d'un coup comme ça sans même prononcer la moindre excuse ?!

What ? Genre des "excuses" ! Pis c'était de sa faute d'avoir foncer dans la provocation, hein. La E allait pas s'en vouloir pour une petite pique, surtout pour un truc aussi peu recherché. Gretel avait dû comprendre se qui l'attendait si elle ne faisait pas profil bas, mais elle avait continué, alors c'était tant pis pour elle. Là seule chose que Kath pouvait se reprochait c'était l'utilisation de son pouvoir, mais là encore, elle avait voulu prévenir l'adolescente. Kathleen se tourna une nouvelle fois vers sa camarade, sourcil arqué, l'air un peu mauvais sur le visage. Elle était gentille là, elle voulait partir sans la chercher ou la bousculer davantage, mais cette fille, cette fille grrr. C'était un peu du grand n'importe quoi dans les yeux de Kath.

La E affiche une grimace qui exprime clairement son dégoût, mais son regard était un peu blasé. * Elle est ennuyante à mort c'te fille, en faite. * Rare était les fois où elle s'excusait, autant dire que si la petite A continuait son manège elle ne récolterait que des moqueries. Et voilà qu'elle continuait de parler !  "Blablaba la supériorité des A, blabla fille-stupide, blabla crime" Toujours la même rengaine. Les deux filles entamaient un dialogue de sourd, ça ne servait à rien de s'acharner. Ça rentrait par une oreille et ça sortait par l'autre immédiatement, et juste la voir déballer son discours prétentieux sur un ton posé avait le don d'énerver la Brune.

Gretel évoquait les crimes comme des actes illégaux, mais qui d'entre les deux avaient tué quelqu'un ? Hein ? Kathleen avait beau être la plus brusque et lever facilement les poings, la pire chose qu'elle avait faite était d'envoyer quelqu'un à l’hôpital (et elle aussi, par la même occasion) -et cette personne l'avait amplement cherché, d'abord-. C'était le risque quand on provoquait ou quand on se battait beaucoup. La fille du souvenir n'avait même pas eu l'occasion de se défendre, elle. Et elle n'avait surement pas vu le coup venir.

Kathleen pensera à garder ce souvenir là en poche, histoire de pouvoir remettre en place l'autre si elle venait lui cherchait des noises plus tard, ou juste pour l'emmerder. La E voit Gretel se postait devant elle, l'air déterminé.

- Maintenant si tu pouvais te dépêcher de t'excuser, un simple "Pardon mon altesse" devrait faire l'affaire.

Un caprice, voilà, c'était digne des A ça. Ils exigeaient, donc ils obtenaient. Fin, ça c'était dans leur monde à eux, hein. Il était temps de redescendre sur terre.

-T'es pathétique. Fit Kathleen, avec toujours le même ton détaché. Je pensais pas qu'ils pouvaient exister des personnes aussi ennuyantes que toi.

Et elle se remit en route, mais là, plus question de s'arrêter pour écouter sagement la A.

- Ouai je me casse, t'es déçue ? Tu tenais à laver les chiottes avec moi ? Navrée. Et pour les excuses j'vais faire comme si j'avais rien entendu, hein, je suis sympa parfois.

Non pas vraiment, mais si elle abordait le sujet elle risquait juste de répéter un câble et comme elle voulait partir ... Bref. Elle ouvrit la porte et s’arrêta un instant, d'un air nonchalant. Portant son regard une dernière fois sur la A, elle l'observa de façon exagérée de la tête aux pieds.

- Pis c'était pas une provocation, t'as vraiment l'air d'un plumeau.

Foutage de gueule, encore et toujours et là, ça avait été plus fort que Kathleen. Fallait qu'elle lui lâche la grappe maintenant ! La E sortit de la pièce sans demander son reste. Gretel irait pas la suivre dans les couloirs en quémandant des excuses, hein ? Elle espérait ne jamais la revoir, mais c'était trop espérer.

 
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MessageSujet: Re: Une rencontre un peu brutale [PV : Gretel Tchaïkovski]   Une rencontre un peu brutale [PV :  Gretel Tchaïkovski] - Page 2 1400359500-clockDim 16 Juin 2013 - 22:55
Pathétique ? Ennuyante ? Bouhouhou quelle cruauté... 

« Ouai je me casse, t'es déçue ? Tu tenais à laver les chiottes avec moi ? Navrée. Et pour les excuses j'vais faire comme si j'avais rien entendu, hein, je suis sympa parfois. »

Sympa ?! Elle appelle ça "sympa" ? Et quand elle l'est vraiment ça donne quoi ? La perle des crèmes ? Hin-hin... Il n'y avait décidément plus rien à tirer de cette fille, pourtant c'était pas si compliqué que ça de dire « Oh mes excuses mon altesse, plus jamais je n'oserais me moquer de vous c'est promis. », rapide, simple, efficace, Gretel ne voyait pas où était le problème.

La brune s'arrêta, la jaugea de haut en bas, elle allait enfin daigner à s'excuser ? Gretel faillit esquisser un sourire, sourire qu'elle ravala avant même de n'avoir pu l'afficher lorsque la E ouvrit la bouche.

« Pis c'était pas une provocation, t'as vraiment l'air d'un plumeau. »

Han.... Par réflexe, la jeune fille passa nerveusement ses doigts dans les cheveux pour les démêler et les lisser. C'est la seule réaction qu'elle eut sur le moment, en fait, elle était plus choquée que vexée parce qu'elle venait d'entendre. Il lui manquait sérieusement un grain à la brunette, il n'y avait décidément que les E pour rester insensible face à tant de splendeur, de magnificence et de noblesse...

A court d'idées, Gretel laissa tomber, pas d'excuses pour aujourd'hui... Peut-être plus tard quand elle sera de meilleur humeur ? Hihi ceybonceybon je rigolais. Elle partit alors de son côté. L'envie d'oppresser cette fille la démangeait mais d'une, ce n'est pas elle qui court après les gens, ce sont les gens qui lui courent après, et de deux, elle risquait sûrement de s'en prendre à nouveau plein la gueule à  la moindre syllabe...


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MessageSujet: Re: Une rencontre un peu brutale [PV : Gretel Tchaïkovski]   Une rencontre un peu brutale [PV :  Gretel Tchaïkovski] - Page 2 1400359500-clock
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