Moi j'aime pas qu'on me traite d'attarder ! (Pv. Sam Anghone)

« Je vais appeler un surveillant, il va te raccompagner. »

J'ai envi de le remercier, il est gentil, il a compris que je ne voulais pas rester que ça devenait trop dure. Je lui fit un sourire, il s'en contentera. Toujours assise sur ma petite chaise, j'allais devoir attendre, encore, l'arriver du surveillant. Je baissa la tête, que je mis à balancer légèrement, tout autour de moi, les choses ce mettait à bouger, c'était agréable. Je commença à me replonger dans mon monde, à quitter le leurs. Je repensais aux années que j'avais mis pour apprendre à attendre, à accepter de ne pas tout recevoir maintenant. Pour moi les notion de temps avait été un véritable Calvert. Maintenant, demain, plus tard, tout de suite, se soir, se midi, toutes ces expression n'était que des mots, vague qui ne prenait pas vraiment de sens même dans un contexte précis. Mais j'avais grandi et j'avais appris avec d'autres moyen a leur donner un sens, à les comprendre. Le temps n'était pas mon seule problème, les expressions su les visages et leurs significations, les gens eux même était un mystère, je ne es comprenais pas, il ne me comprenais pas. J'ai tout de même connu des personnes qui avait perçu mon système de fonctionnement, mais je n'arrivait pas à comprendre le leur et alors je m'énervait. Puis il y avait les gens comme moi, les normal, on ne se parlait presque pas, on se contentait d'être ensemble, de faire des activités. Il y avait eu Eric,un autiste qui venait aussi à l'hôpital de jour quand j'était encore petite, on c'était amuser toute une après midi à démonter tout ce qu'on trouvais ou en d'autre terme à casser, on voulait voire ce qu'il y avait dans les objets. les éducateurs avaient mis un temps fou à nous calmer, se jours là je m'était vraiment bien amuser et pas toute seule avec Eric.

« C'est un mot que tu feras montrer à ton professeur principale. »

Il me fit me lever délicatement, pour me conduire dans la petite salle d'attente où m'attendait déjà le surveillant. Il me fit m'asseoir et me posa les main sur les épaules.

« Bon, tu vas te reposer, la cuisine ça peut attendre. Et ne frappe pas les gens, d'accord ? »

Je lui fis un simple oui de la tête, il était gentil, il était un visage, une voix de plus dans ma petite vie d'autiste. Mais je penses quand même qu'on se reverra plutôt qu'il ne le penses, après tout, je n'arrêterait pas de me défendre, parce que la vie pour moi et un perpétuel combat, il n'y a jamais de repos.

FIn: