SHUT UR FUCK UP • Ft. Artus

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@ASSHOLE •• COUR INTÉRIEURE •• FEAT. ARTUS

#shithappens

Le vent était frais, la brise était légère. Appuyé contre le mur, Zack tirait une bouffée de sa cigarette, pensif. Se remémorant les quelques événements de son arrivée, il se disait qu'il ne pouvait pas faire pire avec toutes les personnes qui semblaient déjà lui en vouloir. Et ça, même avec son don, il n'avait pas pu le prévoir. Et dans un sens il ne regrettait rien de ce qu'il avait entreprit. Il avait accepté de participer à RTP de son plein gré et s'était vite retrouvé attaqué par les autres élèves et certains adultes. Une entrée en toute beauté quoi. Une entrée bien affichée en plus.

Ses relations démarrées sans doute mal, mais il ne fallait pas le blâmer, il n'avait jamais été très doué pour ces trucs aussi. Et puis il savait tout cela avant même de s'embarquer dans cette histoire alors il s'en foutait un peu. Tirant une autre bouffée de sa cigarette il remarquait de jolies filles passer. Ah oui, comme elles sont belles les prismveriennes. De toutes nationalités, de différentes couleurs, à peine débarqué que son cœur avait palpité pour quelques-unes d'entre-elles. Il y avait d'abord eut la belle et talentueuse Victoria et les autres cheerleaders. Jaloux et méprisant des E qui les approchaient, il ne les avait qu'insulté dans son coin.

Et puis il y eut Hannah. Il s'était lui-même surprit un jour à fixer cette fille aussi étrange que sauvage. Au début, il n'y prêtait pas attention, ce n'était pas le genre de fille qui l'intéressait, et puis au fur et à mesure, il commençait à se poser des questions sur elle, cette fille qui lui paraissait seule et fragile et à la fois qui repoussait le monde. Il commençait à vouloir en savoir plus à son sujet. Il voulait la connaitre. Il voulait la découvrir. Et bientôt, elle s'immisça dans son esprit, elle gagnait du terrain dans ses pensées, elle l'obsédait.

Mais comme Hatfields, la belle était entourée d'abrutis finit. Zack comprenait pas comment elle pouvait traîner avec ça. Et cet idiot l'avait d'ailleurs remarqué, les regards noirs qu'il lui lançait, il l'avait vu le majeur pointé dans sa direction. Le A s'était laissé emporté par la connerie ambiante qu'empestait ce E. Ils en étaient vite venu à se détester. Ils en étaient venu à s'insulter. Mais Zack voulait vraiment lui faire comprendre qu'il gênait, alors le LMS qu'il avait envoyé n'allait certainement pas arranger les choses.

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pv zack

don't stop me now

*shut up

Tu l'as reçu, son lms. Tu l'as reçu, et t'as enragé. T'es sous tension, t'as foiré avec alessia, et le fait qu'un petit merdeux vienne t'emmerder via messages, en évoquant bien évidemment le sujet qui fâche, ton avenir, alors que t'étais tranquillement dans ta cabane avec orwenn, te fais tout bonnement péter les plombs. Surtout ce merdeux.

Sullivan. Un gamin, capricieux, arrogant, égocentrique au possible, rageux, con, un a en somme. Mais y en a tellement. Tu ne lui aurais jamais accordé ton attention, s'il ne posait pas des regards si insistants sur victoria et hannah. Jamais. Et pourtant. C'est sans une explication que tu te lèves du canapé, et refermes la porte derrière toi - la porte de la cabane 19, où vit également crystal, cheerleader. Oui, t'as vraiment de quoi t'attiser sa jalousie. Parce qu'un a envie un e. Et comme c'est jouissif.

Tu suis ton lézard dans un silence pesant. T'as de la chance, ta bestiole a un q.i supérieur au tien, et livres rapidement tes lms. Parce qu'il les trouve sans problème, ces personnes - c'est comme ton chien en faite. Et lorsqu'il te mène dans la cour intérieure, tu lances un regard circulaire au lieu. Quelques pas. Et tes iris tombent sur cette silhouette. Il ne t'en faut pas plus. Tu t'avances vers lui, et bientôt, tu saisis son col, le tires vers toi. Pupilles fixées sur les siennes.

« T'avais pas les couilles de me le dire en face? Tu l'ouvres qu'à l'écrit? » Notamment sur le réseau interne à prismver. D'un geste brusque, tu le plaques contre le mur. Tes doigts se resserrent lentement sur l'habit immaculé, tes phalanges allant se presser contre la gorge du jeune a. Tu l'étranglerais. Mais tu ne peux pas. Par principe. Tu frappes ni les filles ni les mômes en général. Et pour toi, à seize ans, c'est encore un môme.

« T'es si frustré que ça, sullivan? C'est vrai que ça doit être dur, de voir un con sans avenir de e réussir là où t'échoues. C'est rageant. Et c'est pas fini. » Tu finis par relâcher la pression exercée sur sa trachée, puisant dans tout le calme et la patience dont tu peux faire preuve. « Histoire que tu comprennes. Si je l'approche, tu vas faire quoi? Rien. T'as jamais rien fait, et tu feras jamais rien. En revanche, si tu la touches, je te défonce, et tu peux être sûr que je le ferais. C'est bon, t'y vois plus clair? »

Tu ne sais pas toi-même si tu le ferais. Peut-être. Sans doute. Tu ne préférerais pas. Dans un souffle, tu finis par le relâcher, le surplombant de ton mètre quatre-vingt six - tu commences à te faire à l'idée de dépasser la majorité des prismveriens. T'attends qu'une chose, c'est qu'il se casse, qu'il évite ta présence, tout comme celle d'hannah. Qu'il aille le dire à son frère, si ça lui fait plaisir. Parce que là, tu te sens comme kathleen, que tu es pourtant le premier à arrêter. T'as la rage. Et la furieuse envie de lui en foutre une.
Tu n'as ni confiance, ni considération pour ce mec. Il représente simplement tout ce que tu détestes.

hrp ; pardon c'est nul ghxhbgj. et je change les gifs plus tard.

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#shithappens

Fier de lui, de ses mots, de ses actes. En parfait petit con qu'il était. Il voulait juste qu'Artus réfléchisse un peu, en supposant qu'il était capable de le faire. Réfléchir sur sa relation avec Hannah, sur ce qu'il lui apportait de bon, mais surtout de mauvais. Car c'est bien connu, tous les E sont des boulets stupides et violents sans possibilités d'avenir. Il y avait sans doute des exceptions, mais Myers n'en faisait pas partie. Et il comptait bien le prouver. Profitant du calme, il savait pertinemment que les conséquences allaient bientôt arriver, tout avait été calculé.

Un coup d'oeil vers la silhouette qui s'approchait de lui et il se retrouva happée par celle-ci. Prit par surprise, il fit tomber sa cigarette et leva les yeux vers celui qu'il avait volontairement provoqué. T'avais pas les couilles de me le dire en face ? Tu l'ouvres qu'à l'écrit ? Léger sourire, mais il n'eut pas le temps de répliquer. Percutant le mur, il grimaça légèrement quand il sentit l'air lui manquer. Et les mots que lui balançaient cet imbécile de E ne faisaient qu’amplifier la haine qu'il avait contre lui.

Tsssk. Mais lui, il n'allait pas perdre le contrôle, non, c'était bien trop d'honneur à donner pour ce sauvage. Le fusillant du regard, il buvait chacune de ses paroles, les analysant en tentant tant bien que mal de rester calme. En revanche, si tu la touches, je te défonce, et tu peux être sûr que je le ferais. Il n'en doutait pas, c'était bien là la preuve qu'il méritait sa place en tant que E.

C'est bon, t'y vois plus clair ? Il continua de le fixer, ne lui répondant pas immédiatement, laissant le temps s'écouler. L'air hautain, il le dévisagea de haut en bas, laissant son regard glisser lentement pour revenir se planter dans celui d'Artus. Et c'est alors qu'un rictus amusé interrompit le silence devenu trop lourd. Remettant son uniforme en place, il affichait un grand sourire.

- Je suis mort de peur je dois dire. Douce ironie. Mais vois-tu, Myers, c'est pas pour moi que je m'inquiète le plus, mais pour elle. Il inclina la tête, prenant une mine désolé. Traîner avec une personne aussi écervelée que toi pourrait lui nuire, tu ne penses pas ? Un boulet, un rebut de la société dans ton genre ne devrait pas être avec elle. Pause, sourire faussement amical. Elle, au moins, a des possibilités d'avenir, ce qui est loin d'être ton cas. Son visage redevint plus sombre. Ce serait dommage de lui empoisonner la vie par ta médiocrité, par ton manque cruel d'utilité, tu le sais, Artus, que tu es voué à l'échec, alors n'enfonce pas les gens avec toi. Et j'ai pas d'ordres à recevoir d'un E, si j'ai envie de l'approcher je le ferais, alors tes mises en garde à la con, tu peux t'les foutre où j'pense.

Non, il ne s'emportait pas, c'était prévu, chaque mots qu'il avait dit, prononcé, chaque piques qu'il lui avait lancé avait été minutieusement réfléchit. Il tentait de lui faire du mal. Vas-y Artus, montres-lui, montres-lui que tu es comme tous les autres, violent et impulsif, donnes-lui raison. C'est bon, t'y vois plus clair ? Air amusé, il parodiait le singe qu'il avait en face lui. ll voulait le voir à bout.

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*shut up

« Je suis mort de peur je dois dire. »

Tu ne cilles pas. Regard accroché au sien. Cette réplique t'es parvenue de nombreuses fois – que ce soit ici ou dans les films. Assez pour à présent s'attiser ta simple impassibilité. Tu sais qu'il fait parti de ces a dont l'arrogance passerait presque avant la rationalité. Il devrait savoir que, pourtant, tu le défonces à ta guise. Enfin, il ne serait pas le seul masochiste dans ce pensionnat. T'as même l'impression qu'ils sont anormalement nombreux. « Mais vois-tu, Myers, c'est pas pour moi que je m'inquiète le plus, mais pour elle. » Léger haussement de sourcils. « Traîner avec une personne aussi écervelée que toi pourrait lui nuire, tu ne penses pas ? Un boulet, un rebut de la société dans ton genre ne devrait pas être avec elle. »

Malgré toi, tu tiques. Ce môme à peine sorti du collège qui pense tout connaître de la vie. Et ce putain de sourire dont tu te serais bien passé au vu de la difficulté que tu éprouvais déjà à garder ton calme – t'es déjà plutôt fier de ton self-control là. « Elle, au moins, a des possibilités d'avenir, ce qui est loin d'être ton cas. Ce serait dommage de lui empoisonner la vie par ta médiocrité, par ton manque cruel d'utilité, tu le sais, Artus, que tu es voué à l'échec, alors n'enfonce pas les gens avec toi. Et j'ai pas d'ordres à recevoir d'un E, si j'ai envie de l'approcher je le ferais, alors tes mises en garde à la con, tu peux t'les foutre où j'pense. »

Tu esquisses un léger sourire, bien que tu sois tendu. Tu sens ton cœur pulser contre ta cage thoracique. T'es au bord d'exploser. « C'est bon, t'y vois plus clair ? » Et c'est le sarcasme de trop. T'as conscience que c'est voulu. Que te voir à bout, au final, c'est carrément l'éclate pour lui. Mais tu te sens pas la force d'y faire abstraction. T'as encore bien du mal à gérer tes émotions, surtout dans des circonstances pareilles. Alors t'y cèdes, comme un con.

Ton poing s'écrase dans son visage, avec toute la violence dont tu peux faire preuve. Et dès l'instant suivant, tu empoignes de nouveau son col, de sorte à pouvoir planter ton regard dans le sien. Tu vas pas plus loin. Pas pour le moment. « Tu crois que t'es le premier à m'attaquer là-dessus? Comme quoi j'ai pas d'avenir, et toutes les merdes qui s'en suivent? » Courte pause. « Mais c'est quoi ton putain de problème, sullivan?! T'as un complexe d’infériorité, toi aussi, pour changer? Qu'est-ce que tu penses provoquer, à part mon poing dans ta gueule, avec ton discours de merde que tiennent tous les a? Je m'en branle de savoir si selon toi je vais polluer l'existence des autres. »

Ta mâchoire se crispe. « Parce que je sais que c'est faux. Et faut être aussi atteint que toi pour croire à une connerie pareille. J'emmerde personne à part toi, mais on peut pas en dire autant de toi. » Tu le dévisages, un instant. « T'as peut-être un avenir, c'est pas pour autant que t'as des potes. » Un souffle. Tu finis par te calmer un tant soit peu. « Approche hannah. En plus d'un vent tu te prendras des coups. C'est tout ce que ça t'apportera. Parce que même si ça te fait chier, ta jolie petite cravate violette suffira pas. Elle suffira jamais. »

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Et le poing s'écrasa sur son visage, comme attendu. Parce que Zack, c'était justement ça qu'il attendait, qu'il voulait : détruire le self-control d'Artus, qu'il montre sa véritable nature et par la même occasion celle de tous les E : des gens violents, impulsifs, dangereux. Parce qu'on lui avait dit, à Zack, de faire gaffe à ces élèves de bas niveau, on l'avait prévenu dès son passage en A et comme une idée préconçue, un stéréotype bien ancré, Zack y a cru. Et ce poing sur son visage ne fait qu'affirmer ce qu'il pensait.

Sauf que Zack aurait aimé ne pas broncher, ne rien montrer, mais la violence du coup était telle qu'il faillit perdre l'équilibre. Légèrement sonné, heureusement qu'Artus était là pour le rattraper. Tu crois que t'es le premier à m'attaquer là-dessus ? Comme quoi j'ai pas d'avenir, et toutes les merdes qui s'en suivent ? Le A se passa la langue sur ses lèvres endolories avant d'oser affronter le regard du E. Il pouvait sentir son propre cœur battre anormalement vite dans sa poitrine, sous le coup de l'adrénaline. Et il ne bronchait pas, tentant de rester calme, de supporter les paroles assassines que cet abruti lui balançaient.

- Je m'en branle de savoir si selon toi je vais polluer l'existence des autres.
- Bah tu devrais y repenser.

Provocation, encore, comme si un coup ne lui avait pas suivit. Faut être aussi atteint que toi pour croire à une connerie pareille. Il hausse un sourcil, léger sourire. Et faut vraiment être aussi con que toi pour pas comprendre. Car y'a que les cons qui ne se rendent pas compte de l'ampleur de leur connerie.

- T'as peut-être un avenir, c'est pas pour autant que t'as des potes.

Son sourire disparaît instantanément, sa mâchoire se crispe et il avait cette soudaine envie de lui en foutre une à son tour. Parce que c'était exactement le point sensible de Zack, sa bête noir, et il détestait qu'on le lui rappelle. Mais lui ne voulait pas céder comme l'avait fait l'imbécile qu'il avait en face de lui. Alors il le repousse, se défaisant de son emprise, le fusillant du regard.

- Approche hannah. En plus d'un vent tu te prendras des coups. C'est tout ce que ça t'apportera. Parce que même si ça te fait chier, ta jolie petite cravate violette suffira pas. Elle suffira jamais.

Elle suffira jamais.
Il baissa le regard, parce qu'au fond il savait qu'il avait raison, et bordel que ça lui faisait mal de le reconnaître. Mais il le savait aussi depuis le début qu'avec Hannah, ça ne marcherait jamais, qu'il n'y aurait jamais rien. Il le savait déjà. Alors il se pince les lèvres, hochant la tête avant d'implanter son regard une nouvelle fois dans celui d'Artus.

- Et ? Pause, il se mord l'intérieur de la joue pour contenir sa rage. Tu sais Myers quand j'vois la gueule de tes potes j'préfère largement être seul. Si t'aime traîner avec des merdes ambulantes comme...Goodwin, c'est ça ? C'est ton problème. Et en ce qui concerne Hannah, Sa machoire se crispe. j'crois que tu dois vraiment être con pour qu'j'me répète mais, je m'en branle de ton avis et si j'ai envie de la voir, je le ferais. Quitte à m'prendre des coups. De toute façon vous connaissez que ça chez les E, hm ? Vous êtes pitoyables. Il détourna le regard, enfonçant ses poings dans ses poches. Retourne casser deux trois trucs avec tes connards d'amis, c'est tous c'que tu sais faire de toute façon.

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*shut up

« Et ? » Léger haussement de sourcil. Comme s'il s'en foutait. T'aurais pu y croire. Si au moins il avait été capable de sourire jusqu'au bout. Semble-t-il que tu aies touché un point sensible sans le savoir – honnêtement, tu pensais que c'était le genre de mec paumé qui s'en fout limite d'être seul au monde. Apparemment pas. Et c'est assez jouissif d'avoir connaissance du sujet qui lui déplaît. C'est un moyen de défense. C'est un moyen d'attaque. C'est toujours bon à prendre, quand on sait que lui a beaucoup d'armes à sa portée pour te flinguer.

« Tu sais Myers quand j'vois la gueule de tes potes j'préfère largement être seul.
- Mec, t'es le premier à baver sur certaines de mes potes.
- Si t'aime traîner avec des merdes ambulantes comme...Goodwin, c'est ça ? C'est ton problème. »

Violente pulsion. Arrêtée de justesse. C'est comme une charge électrique qui se répand dans ton corps, jusqu'au bout de tes doigts. Une colère sourde. Le simple fait d'entendre une insulte destinée à orwenn te rend fou. Souffle. Souffle. Tu vas lui en refoutre une. « Tu dois vraiment être une sous-merde alors. » Il ne se doute certainement pas à quel point tu tiens à cette merde ambulante.

« Et en ce qui concerne Hannah, j'crois que tu dois vraiment être con pour qu'j'me répète mais, je m'en branle de ton avis et si j'ai envie de la voir, je le ferais. Quitte à m'prendre des coups.
- Mais qu'est-ce que tu piges pas dans-
- De toute façon vous connaissez que ça chez les E, hm ? Vous êtes pitoyables. Retourne casser deux trois trucs avec tes connards d'amis, c'est tous c'que tu sais faire de toute façon. »

Nouveau souffle, sifflant. T'arrives à un point où tes pensées sont simplement monopolisées par ton envie de lui faire fermer sa gueule. Par un quelconque moyen. N'importe lequel. Alors, soudain, tu le pousses violemment, loin du mur. C'est trop. Bien trop en un temps si réduit. Que ce soit aux yeux d'un connard pareil ou d'une amie proche, ça revient toujours. Red, et ses moyens peu orthodoxes auxquels tu participes, dans le vain espoir de t'en sortir. C'est con. Et ça ne fonctionne même pas. Et pourtant, t'essaies. Inlassablement.
Si ça leur plaît pas, qu'ils aillent se faire foutre.

« On est pitoyables? Mais ici t'es le plus minable, pauvre con! On a rien à t'envier! Ni ton club de coincés du cul, ni ta classe de blaireaux, ni ton attitude de grosse tapette qui sait provoquer mais qui est pas foutu de se défendre, ni les putain de râteaux que tu prends! Que dalle! Tu fais pitié, et on t'emmerde bien profond! » Et tu lui craches dessus. Au sens propre du terme.
Tu la salis, sa cravate, sa classe, pour qui le peu de respect que tu avais se dégrade, encore. Ils ne te respectent pas. Pourquoi toi, tu le ferais?

« Je sais faire que casser? Que ça? Pourtant j'ai réussi ce que toi tu réussiras jamais! J'ai su m'entourer sans que ce soit des personnes qui cherchent juste à rallier des gens à leur putain de secte! J'ai su me faire apprécier! J'ai su me démerder seul, et plus que tout, j'ai su gagner la confiance d'hannah et ça tu peux toujours crever pour l'avoir parce que personne peut te faire confiance! Aborde même pas le sujet de qui sait faire quoi alors que toi t'es bon qu'à faire de la lèche à toutes les nanas de ce pensionnat en espérant qu'une accepte de baiser avec toi un jour! Paye toi une pute et fais pas chier putain! »

Tu reprends ta respiration. Et tu te sens à peine mieux.
A peine.

« Casse toi, c'est bon. »

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