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 don't need no sympathy ∆ ern

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MessageSujet: don't need no sympathy ∆ ern   don't need no sympathy ∆ ern 1400359500-clockSam 13 Sep 2014 - 2:22
boom


Stan est ce qu'on appelle un lot de consolation. Mais si vous savez, le gars qu'on appelle quand on a besoin de décompresser et d’éventuellement baiser en imaginant quelqu'un d'autre à la place. Quelque soit l'heure ou l'endroit il se déplace pour rendre service, pour dépanner. Plutôt triste, c’est vrai. Son estime de lui s’est faite la malle à un moment ou un autre, faut croire. Il sait pas trop comment on en est arrivés là. Ça lui arrivait jamais avant, parce qu'avec lui c’est tout ou rien, avec lui y a personne d'autre. Un regard, un ordre et la personne devient sa propriété, chasse gardée, c'est aussi simple que ça, il a pas envie de s'encombrer avec des indécis.

Sauf que voilà y a une exception, y a ce mec. Ce mec qui a pas une gueule d'ange, ni un sourire qui ferait tomber n'importe qui, ni la dégaine, ni l'attitude, c'est même pas un beau parleur. Ce mec qui lui donne pas non plus des petits noms à la con qui font craquer les meufs, ce mec qui est plus du style à l'appeler pute, suceuse ou encore bouche à pipe, tu vois le genre. Il est vulgaire, et trop direct, vraiment pas sweet ni BCBG. Et pourtant. Pourtant Ernest c’est son meilleur pote dans ce bahut avec Remington, pourtant il le supporte, il le dérange pas, pourtant Stan il continue de rappliquer quand il veut.

Aujourd’hui encore. Comme d’hab’ quand Stan voit qu’Ern’ est pas dans le bon mood, ce qui est plutôt fréquent ces derniers temps, il rentre avec lui après les cours. Il débarque dans son bungalow en balançant ses affaires sur le fauteuil le plus proche, il se sert dans son frigo, il décide quelle chaîne on met à la télé, quelle musique on passe. Enthousiaste il tente de lui changer les idées, le cherche, l’invite à jouer, à se charrier. Et puis lorsque ça marche pas il essaye autre chose. Il l’oblige à s’asseoir sur le sofa pour s’installer à califourchon sur lui et puis il l’embrasse dans le cou, le long de la mâchoire, tout court, jusqu’à ce qu’Ern’ se laisse aller et qu’il arrête de penser à ce qui le tracasse. Ça dure, c’est toujours comme ça, ça cessera jamais, il veut pas t’façon.

Le son d’un vibreur l’oblige à s’arrêter et il éloigne son visage avant de se redresser. Son attention se reporte sur le phone d’Ern’ qui était à coté d’eux sur le canapé. Et il fait vite le rapprochement. Sûrement Léo’. Léo’ qui va pas bien en ce moment, Léo’ qui vient chouiner dans les bras de son pote dès qu’il en a l’occaz’, et du coup Stan on l’oublie, on le met dans un coin de notre tête on y pense plus, jusqu’au jour où on a encore besoin de lui. Ou pas. Oui un jour on n’aura plus besoin du lot de consolation, on va s’en débarrasser, pour ça qu’il a du réagir, pour éviter qu’on lui dérobe sa place.

Alors il se dépêche de se pencher pour tendre le bras et confisquer le portable. Regard qui revient sur Ernest. C’est plutôt impressionnant ça, le fait qu’il arrive à le dévisager sans ciller avec tant de choses sur la conscience. Tout ce que Léo’ lui a raconté à propos du jour du départ de Johanna et ce qui s’est passé ensuite avec Ern’. Ça il rumine, il a rien osé dire mais ça le dérange. Et puis y sa tentative de suicide à laquelle il a assisté et dont il a juré de garder le secret. Jusqu’à ce matin 9h. Une envie dictée par sa jalousie maladive. Pour que Shu relaye l’info, histoire d’éloigner Remington une bonne fois pour toute. Il a l’air absent l’espace d’une seconde, alors que ce qu’il lui semble être de la culpabilité lui enflamme le visage. Il aurait pas dû, c’est ça ? La ferme. Shu elle sait tout, ça passera crème. C’est mieux comme ça. Comme si Stan pouvait ressentir une once de culpabilité.
Voilà c’est ce qu’on doit se dire.
Il esquisse un sourire espiègle, adresse un regard moqueur à Ern’, alors qu’il tend le bras pour garder son phone hors de portée.

- T’attends un message important ?

Oeillade qui questionne. Il fait mine de commencer à lire ce qui s’affiche à l’écran sans vraiment y faire gaffe, il cherche d’abord à déverrouiller le portable pour effacer direct ce que venait de recevoir Ern’, sauf qu’on veut le lui prendre des mains et il le glisse dans la poche arrière de son jean. Il le provoque encore, avec un putain d’air aguicheur pour détourner encore une fois son attention. Et si seulement Stan avait prit le temps de lire le message qui provenait du panneau des rumeurs.

- Viens le chercher..~



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MessageSujet: Re: don't need no sympathy ∆ ern   don't need no sympathy ∆ ern 1400359500-clockSam 13 Sep 2014 - 4:23

On a jamais trouvé mieux, à c’que j’sache. Un énième joint entre les mains, la fumée qui s’échappe de mes lèvres, mon autre main derrière Stan, glissée dans son calbut’. Juste le bout des doigts, juste pour caresser l’bas d’son dos. La tête échouée sur le dossier du canapé, le regard perdu sur le plafond, flou. Je penche le visage, ferme à moitié les yeux, laisse ses lèvres courir sur mon cou, faire frissonner mon corps. J’bouge lentement ce dernier au niveau d’mon bassin, sous lui, entre ses cuisses. Très lentement, juste pour le plaisir, la douceur, le désir. Que tout ça grimpe doucement, comme les molécules que j’ingurgite jusqu’au cerveau.

Que ça grimpe. Que ça m’flingue. On a jamais trouvé mieux que la drogue et le sex pour oublier.

J’aspire, j’inspire, j’avale. J’suis d’ja haut, j’crois qu’on m’a perdu d’puis un bout de temps. Depuis cette après-midi, depuis qu’Léo a fait c’qu’il fallait pas. Il aurait pas dû.

Ma main quitte le caleçon de Stan pour remonter le long de son dos, capture sa nuque: mes doigts y glissent, sensuels.  Ce mec est un trésor. Mon petit trésor. J’voudrais qu’tu sois qu’à moi Stan. J’me mêle pas de ta vie, j’sais pas avec qui d’autre tu fais ça. J’sais pas quel cou t’embrasse comme t’es en train d’le faire, j’sais pas quel membre se glisse sous le tiens comme le mien en c’moment. J’le sais pas et j’veux pas l’savoir. Ca m’intêresse pas. Mes sentiments sont d’ja pris, ma jalousie est d’ja prise. Désolé, y’a plus d’place. J’souffre déja bien assez comme ça.

Mais sous tes mains à toi, j’souffre moins. Tu m’anesthésie, tu m’fais oublier. T’es comme tout ces sachets dans ma chambre, remplis de dizaines de drogues sous toutes les formes. T’es une drogue parmis d’autres. T’es bon, tu m’fais décoller, tu m’fais oublier. T’es la meilleure des drogues Stan, la preuve,  j’en redemande, et j’veux pas t’partager. Toi, j’veux pas t’vendre, j’veux pas t’faire tourner. A moins d’tourner avec toi. On en a fais des trucs toi et moi. Partout, dans tout les sens. Tu pourrais m’demander n’importe quoi, j’pourrais rien t’refuser. J’ai rien envie d’te refuser. Et toute façon, même si j’en avais envie, j’pourrais pas, pas vrai ?

J’ai tes lèvres là, j’ai ton torse, ton petit cul, tes cuisses. T’a pas besoin d’faire grand chose, tu sais que j’ai du mal à te résister. Tu sais que j’veux pas te résister. Surtout pas en ce moment. En c’moment, j’me perd en toi. J’me perd avec toi. Mais j’me perd pas pour toi.

Est-ce que tu sais ? T’es au courant que Léo, j’le vois différemment ? J’le respire différemment, j’le vis différemment ? On en a jamais parlé toi et moi, on parle pas d’ces choses là. J’sais pas c’que tu sais, j’sais pas si tu sais.

Et de toute façon, qu’est-ce que ça changerait ? T’es là, sur moi. Tu m’veux, tu m’brûles. Ton regard me capture, tes lèvres m’attirent, ton cul m’appelle, tes cuisses me défient. J’ouvre les yeux, j’te regard, j’te fixe. Tu m’hypnothise, Stan. T’a pas mon coeur, toi, mais t’a tout l’reste. T’a mon sourire, là, regarde le qui s’étire quand j’te vois me regarder de cette façon. T’a ma langue, quand elle glisse sur mes lèvres, gourmande. T’a tout mon corps, tu l’aura toujours, parce-que j’veux pas qu’on arrête. Avec toi, il brille, avec toi, il s’envole, avec toi, il se libère. On oublie l’coeur, on l’pose sur le bureau, et le corps exulte, libre, vivant, brûlant. C’est l’effet que tu me fais, Stan, et j’y suis accro. J’sais pas c’que tu m’veux, j’sais pas pourquoi t’es encore là, sur moi, j’sais pas pourquoi tu m’chauffe, encore et encore, j’sais pas pourquoi tu fais ça.

Mais je t’en supplie, t’arrête pas.

Quand l’téléphone vibre, j’suis pas assez clean pour réagir à temps. Ca a pas d’importance t’façon, on s’en branle. Y’a pas grand chose qui m'intéresse. Là, tout de suite, j’suis distrait. j’suis dans son jeu, capturé. Stan, il me kidnappe, il fait d’moi ce qu’il veut, qu’il utilise son don ou pas, ça revient au même. J’suis sa pute comme il est la mienne.  On prend l’contrôle aussi vite qu’on l’perd, ça tourbillone entre nous, ça saute de l’un à l’autre. Domination, soumission, contrôle, hypnose - on se partage tout avec Stan. y’a juste cette alchimie entre nous, ce truc qui rend les choses simples et parfaites. Y’a des prises de têtes, y’a des engueulades, y’a des insultes et des claquements de portes. Aussi intenses que notre baise, aussi profondes que notre amitié. Y’a pas d’mot pour nous décrire, c’est juste nous, et putain, j’en ai besoin de ce nous. C’est l’seul “Nous” qu’existe, on m’refuse l’autre, alors ouais Stan, j’te donne tout, j’te prend tout; c’est toi qui subit, c’est toi qui profite. C’est ptet par consolation comme tu dis. Mais, et si c’était par amitié ? Par plaisir ?

Tu crois pas qu’c’est par addiction ? Moi si.

- T’attends un message important ?
- Nan. J’attend plus rien.

Ca a glissé trop vite, tant pis. Pour c’que ça importe. J’écrase la fin du joint dans l’cendar sur l'accoudoir.  On en a profité tout les deux, c’est terminé. Et Stan est là, sur moi, taquin. Il joue de sa domination, de sa position de force: il mate mon écran, moi j’aime pas ça. Y’a des messages de Mike, c’est surtout ça. Chainlos se confie à moi, il m’parle de ses problèmes, et un jour, on en a parlé au pieu après la baise. J’aime pas l’idée que Stan sache qui j’fréquente, j’sais pas pourquoi.

J’crois qu’il y a toujours ce truc en lui qui m’fait peur. Une part d’inconnu que je crois capable de tout. Un pouvoir dont j’me méfie toujours, une partie de son cerveau à laquelle j’ai pas accès. Il est mystérieux, Stan. J’sais pas tout, et c’que j’sais pas m’fait peur.

Mais il peut toujours aller se faire foutre pour que je lui montre cette crainte.

- Viens le chercher..~
- J’ai mieux à aller chercher.

Sa nuque, que j’empoigne pour le rapprocher de moi et poser mes lèvres sur les siennes. J’lui mordille la lèvre, empoigne le haut d’son jean, à l’avant, pour l’attirer un peu plus contre moi. C’est pas juste, l’effet que m’fait c’mec. Si j’empoigne son cul et récupère mon téléphone, c’est pas pour lire - j’le regarde même pas. Je l’ai en main, mais j’le jette sur le fauteuil à côté, loin de nous, loin de moi. Les gens sont pas à la seconde, et j’vois mal c’qui pourraît plus m’intêresser que l’corps de Stan chaud bouillant, là, tout de suite. Trouvez moi une seule chose capable de m’en détourner. Léocade ? Une raison d’plus de m’perdre dans les plaisirs de Stan. Je l’ai poussé, Stan. J’ai décrété qu’j’reprenais l’dessus. On est debout tout les deux, et je l’écarte d’une main sur l’épaule, le pousse doucement pour le contourner. J’me penche, récupère mon téléphone en main.

- J’vais à la douche. J’te suggère de v’nir avec moi. Sinon... tant pis pour toi, tu sais c’que tu rate.

Et téléphone en main, j’entre dans la salle de bain, le pose sur le lavabo avant d’enlever mon tee-shirt. J’ai laissé la porte ouverte. Evidemment qu’j’ai envie qu’il vienne. Et j’lui fais comprendre par un regard brûlant, de la salle de bain au salon, avant de lui adresser un sourire goguenard et de finir de me déshabiller pour entrer dans la douche.

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MessageSujet: Re: don't need no sympathy ∆ ern   don't need no sympathy ∆ ern 1400359500-clockDim 14 Sep 2014 - 4:40
boom


- J’ai mieux à aller chercher.

Et il sourit contre les lèvres d’Ernest, parce qu’il répond à la provoque, il joue enfin, il a réussi à lui changer les idées. C’est un mec qui déteste se prendre la tête, Stan. Dès qu’il a l’occasion de s’occuper de manière ludique il hésite pas. Alors il s’amuse, il fait mine de résister un peu, cherchant à saisir les mains d’Ern’ qui glissent jusqu’en bas de son dos, pour l’empêcher d’atteindre son phone. Il aime être au centre de l’attention, il aime qu’on le regarde, qu’on le touche, il aime omnibuler les cinq sens de la personne avec qui il est. Et puis il laisse faire, il se rapproche comme on lui invite à faire et pose ses bras sur les épaules de son pote pour lui donner ce qu’il veut. Il répond à son baiser comme il a en l’habitude, il rend service, il veut lui faire plaisir, même si il ne s’avoue pas que ça lui fait plaisir à lui aussi, à chaque fois. Il profite, bientôt il aura l’exclusivité. Ern’ cherchait à faire quoi à déconner comme ça avec Léo’ ? Il voulait se créer un harem ou bien ? Arrête d’y penser Stan, reste concentré. Jusqu’à ce qu’on l’oblige à se lever. Il laisse Ern’ passer avant de se laisser aussitôt tomber dans le sofa, le souffle un peu court.

- J’vais à la douche. J’te suggère de v’nir avec moi. Sinon... tant pis pour toi, tu sais c’que tu rate.
- Mmh chais pas, bof, nan.

Sauf si tu fais plus que me suggérer et que tu formules le vœux de me voir sous la douche avec toi. Sourire lorsqu’il capte le regard de braise d’Ern. On va faire comme si on avait rien vu. Stan s’affale dans le canapé et sort son portable à lui de la poche avant de son jean, en silencieux jusqu’à maintenant. Il check. Une notif’ aussi. Wtf ? Les rumeurs de Shu. Alors ça y est, c’est lancé. Et on pensera que c’est miss Remington qui bosse pour les S et qui a balancé son propre frangin en pature, gros gossip pour le descendre un peu plus. Zen. Jusqu’à ce qu’il prenne le temps de lire l’article en entier, et plus particulièrement la conclusion.

“Plus besoin d’aller chercher bien loin pour des ragots, ils viennent tout seuls ces derniers temps~. On m’apprend que Léocade Remington le badboy qui joue les intouchables et qui fait mine de briller loin au dessus de nous est actuellement au plus bas. Il fait bonne figure en public ? Oh croyez moi qu’une fois le périmètre dégagé le A se laisse aller, je tiens l’info d’un de ses amis les plus proches. Alors qu’est-ce qu’il se passe d’après vous ? Il a du mal à encaisser la correction que lui a donné Heath D. Ackland ? Le départ de l’amour de sa vie Johanna E. Bloomkvist ? (Désolée Léo’, plus personne n’y croyait à ton rôle de briseur de cœur !) Noyer ses soucis au creux des reins de son meilleur ami Ernest O. Babylonn ne lui a pas suffit, Remington a plutôt essayé de mettre fin à ses jours juste avant la rentrée ! Ça lui semblait plus simple de vider une boîte de cachets histoire de fermer les yeux pour ne jamais les rouvrir. Tellement simple qu’il s’est raté et que Céleste Remington et C. Stanislas Klaus sont arrivés à temps pour le retrouver dans un sale état au beau milieu de sa salle de bain. On remercie d’ailleurs Klaus pour s’être occupé de son ami et pour l’info’ !”

Salope salope salope t’avais dis que ça serait anonyme panique panique panique. Regard en direction de la salle de bain, où il entend l’eau commencer à couler. Trouver une solution. Ern’ va le tuer. Léo’ va le massacrer. En voulant faire sortir ce dernier de la course il va les perdre tous les deux. La culpabilité est bien là désormais, elle enflamme ses joues, son cou, le brûle de l’intérieur. Il entend son cœur s’affoler et battre au niveau de ses tempes. Il veut pas que ça se passe comme ça. Think. Il peut encore éviter ça de toute façon.

Effacer la notification de son portable dans un premier temps. Ensuite s’occuper du phone d’Ernest, histoire de retarder le moment où il lira toute cette saloperie. Il cherche, tâte le canapé pour trouver le phone de son pote sous un coussin quelque part. Putain il l’a prit avec lui dans la salle de bain. Volte face, il regarde la porte entrouverte par dessus le dossier du sofa. Aussitôt il se lève, tente de ne pas avoir l’air trop pressé et fait les quelques pas qui le séparent de la salle d’eau pour y entrer à son tour, laissant ses chaussures dehors et fermant derrière lui. Il voit le portable sur le rebord du lavabo, comme un prisonnier qui verrait la clé ouvrant sa cellule tout près, tellement près qu’il lui suffirait de tendre le bras. Il peut pas, Ern’ le regarde. Alors il faut qu’il ne regarde lui rien que lui, qu’il oublie le reste, à ce moment là Stan pourra en profiter pour effacer les preuves, plus tard, bientôt, le plus vite possible.

Self control.

Il redevient Stan aka pute, suceuse, bouche à pipe, pas Stan qui au fond est terrorisé de ce qu’il a déclenché. Alors il sourit, il déboutonne avec une lenteur exagérée la chemise de son uniforme, œillade de grosse chaudasse à l’attention d’Ernest. Pareil avec son fut. Il cille. Parce qu’il pense à tous ces connards dont il se jouait à Londres, aux pervers qu’il arnaquait en jouant à la putain avant de les dépouiller. Et aujourd’hui il a trouvé des gens bien, des gens qui l’aiment pour ce qu’il est, et il peut pas s’empêcher de se foutre d’eux.

Inspiration. Il laisse ses fringues à terre et entre finalement dans la cabine de douche, frissonnant au contact de l’eau. Sale, il est sale, Stan. Pour ça qu’il hésite avant de s’approcher pour se réfugier contre Ern’. Expiration. Il garde le sourire, hausse un sourcil alors que l’autre se fronce à peine, il a l’air faussement désolé l’espace d’une seconde alors qu’il approche son visage du sien.

- Scuse moi, j’t’ai fait attendre ?

Il hausse les épaules, parce que rien à foutre de la réponse il est au dessus des exigences Stan. Il se détourne un peu, jusqu’à faire presque dos à Ern’, il verse du shampooing au creux de sa main pour commencer à se laver les cheveux, désintéressé tout à coup. Silence. Il finit par tourner à peine la tête vers le D pour le dévisager par dessus son épaule. Sourire à nouveau.

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MessageSujet: Re: don't need no sympathy ∆ ern   don't need no sympathy ∆ ern 1400359500-clockDim 12 Oct 2014 - 22:49

Début Septembre • #EEAD0E
Il peut faire sa princesse, Stan, Ern’ en a l’habitude. Mais lui, ça va un moment les faux semblant, il joue des rôles à tout va en dehors de l’île, alors à Prismver, il laisse tomber les masques, y’a plu de personnage, plus de scénario. Il est lui-même, juste lui-même; un connard au coeur d’or. C’est ce que les gens savent pas. Quand on lui dit qu’il est con, qu’il est moche, tout ça. on peut lui trouver des milliards de défauts à Ernest. Mais il est vrai, il est entier. Et c’est pas le cas de tout le monde.

Alors il sourit à Stan, et il se glisse derrière lui. Il est vrai, Ern, il a peu d’amis, p’tet trois ou quatre, mais il leur donne son coeur tel qu’il est, à découvert, vulnérable. Et Stan fait parti de ces mecs qui l’ont au creux de leur main, ce coeur. Ce coeur qui peut tant donner.

Si seulement Léocade acceptait de recevoir.

Il est contre son dos, à Stan. il a déposé un baiser sur son épaule, a entouré son torse de ses bras. Il a le menton posé sur lui maintenant, il regarde le carrelage sous eux où tombe l’eau. Son pote fait sa vie, se lave la tête; Ern est pas vraiment là, il a l’esprit ailleurs. Ou plutôt déconnecté. Il pense à rien, il s’empêche de penser. Sinon, ça fait mal, et avoir mal, ça commence à le faire chier. Alors il prend du bon temps. Une fois que Klaus est débarassé de son shampooing, Ernest dépose un nouveau baiser sur son épaule alors que ses mains caressent son torse. Juste comme ça, avec douceur. Caresses entre amis. Mais Stan et Ernest, c’est un peu plus que ça. Une oeillade sur le visage de son meilleur pote, un sourire. La malice qui glisse dans ses yeux comme ses mains sur son corps. il est bien foutu Stan, il a ce corps tout fin, c’est pas une gonzesse pour autant. Il a un cul d’enfer, il a des muscles fins, il a une sacrée gueule et des putains d’yeux. Il est attirant ce mec, et Ern, il l’a attiré. C’est pas comme Léo, c’est certain. C’est pas de la beauté, c’est pas ce truc qui enveloppe son coeur d’une chaleur à la fois douce et douloureuse. Mais c’est autre chose. Le désir, l’affection. Le jeu.

L’instant est calme, tranquille, ils sont tous les deux posés là, silencieux. Ernest le caresse, dépose des baisers sur ses épaules, dans sa nuque. Doux. Il est en manque d’amour, Ern. En manque d’affection. L’avantage avec Stan, c’est qu’ils peuvent tout faire. Du tendre au torride, du sauvage au doux. ils font tout, n’importe comment, mais ils le font bien; Stan, c’est de loin le meilleur coup qu’Ern ait pu se taper. Il l’adore. Physiquement, moralement. Il aime l’avoir comme pote, il l’aime l’avoir dans son lit, il aime se disputer avec lui ou être en lui. C’est quelque chose de fort, entre eux. Ern’ a d’ailleurs même pas conscience d’à quel point, justement, c’est fort.

Il lui mordille l’épaule, taquin. Y’a cette lueur dans les yeux de l’acteur, celle qui dit qu’il a envie de jouer, celle qui dit “ok, t’a gagné.” Comme toujours. Parce-que, qu’il use de son don ou pas, Stan a Ernest. où il veut, quand il veut, et comme il veut. Dépendants. Accrocs.

Et c’est le mur d’en face qui accueille la main d’Ernest alors qu’il est toujours contre le dos de Stan. Il lèche, il mordille, et son autre main aussi s’approprie un peu de Stan; elle a glissé de son torse à son entre-jambes, elle s’amuse, elle provoque, touchant juste assez pour jouer avec son désir, et pas assez pour réellement lancer les choses. Il s’amuse, Ernest. Il profite. Parce-que si Stan lui apporte bien quelque chose, c’est ça: purement et simplement, le bonheur. Parce-qu’en cet instant, il ne pense à rien, il a l’esprit vide et la main pleine, le sourire aux lèvres et le corps chaud.
Finalement, pourquoi s’emmerder avec tout le reste ? C’est ça, le bonheur. Faut qu’il arrête de vouloir chercher plus loin.

Vrrrrrrrrr.

Le portable qui vibre sur la céramique, probablement une réaction à l’article qu’Ern’ a pas encore lu. Il ignore, il s’en branle Erny. En dehors de l’île, il doit être dispo H24, lui et ses attachés de presse, toujours sur le qui-vive, toujours à fond. Alors, ici, dans son petit refuge, il ignore, il zappe, et il respire. Il prend le temps. Le temps de caresser Stan, entre les jambes, sur son torse. Le temps de lui lécher le lobe de l’oreille, de le prendre entre ses dents, doucement, le mordiller.

Vrrrrrrrrr.

Le temps de lui faire un suçon dans le cou après l’avoir fait prionnier entre lui et le mur, après avoir rapproché son entre-jambes de son fessier, juste pour sentir le contact.

Vrrrrrrrrr.

« Oh come oooon ! »

Déconcentré. Ca y est, on l’a perdu. Sa patience a des limites, et elles sont pas très loin. Il a serré le poing contre le mur et s’est redressé, abandonnant totalement l’instant.

« On peut même pas baiser tranquillement... »

Vrrrrrrrrr.

Il soupire et se retourne, s’apprêtant à sortir de la douche.

« Faut que j’ouvre la page, au moins ça arrêtera de nous emmerder... »

Et le revoila bougon, parce-que putain, c’était pas le moment, ça commençait à devenir vraiment sympa par là-bas.


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MessageSujet: Re: don't need no sympathy ∆ ern   don't need no sympathy ∆ ern 1400359500-clockMer 22 Oct 2014 - 2:11
boom



La chaleur contre son dos, ses lèvres sur son épaule, son cou, des papillons dans le ventre, et cette rancœur, ce goût âpre dans la bouche qui reste, qui ne part pas, comme un carré de velours accroché au palais. Ses paupières s’abaissent, il esquisse un sourire, incline la tête, joue encore, toujours, alors que ses mains tentent de saisir celles d’Ernest lorsque ces dernières se montrent un peu trop entreprenantes, descendent un peu trop bas, il résiste pour de faux. Souffle légèrement rieur, satisfait de l’embarquer une énième fois dans cette amitié exacerbée, tendre complicité, ces moments un peu spéciaux. Ces caprices qu’il a avec lui et personne d’autre. Pourquoi Ernest, pourquoi lui et pas un autre, comment est-ce qu’il réussit à s’attacher comme ça alors qu’il pensait ne plus en être capable ? C’est drôle et incompréhensible, de toute façon il a pas envie de comprendre, il aime cette relation beaucoup trop spontanée et irréfléchie, tellement simple. “Haha~ Alors il te kiffe ?” C’est plus un jeu c’est ce souffle qu’ils s’échangent lorsqu’il tourne la tête vers lui ce regard qu’ils se lancent et les sourires et les soupirs et ses sourcils qui se froncent lorsqu’Ernest arrête d’embrasser pour mordre. “Au point de m’imaginer quand il est avec d’autres.” Son corps prisonnier entre celui d’Ern’ et le mur, et pourtant il ne sourit plus. “...” Trop chaud il a trop chaud il se sent trop bien, enfiévré, carrément enivré, il le laisse faire encore. Parce qu’il en a envie aussi, parce qu’il veut bien s’offrir et être franc, être vrai à ce niveau là. Et pourquoi Ernest putain pourquoi Ernest qui l’enlace qui le touche qui l’embrasse qui va finir par le baiser, Ernest qui fait tout ça plus fort encore à chaque fois. “Pas avec toi Stan, les autres genre les gens avec qui il tourne ou-” “Avec moi aussi.” Il sent ses dents marquer sa peau et il finit par entrouvrir ses yeux, le regard vague, la vapeur d’eau et cette chaleur qui l’étouffe. “...” Il sent l’eau ruisseler sur son visage, suivre l’angle de la mâchoire, l’arrête du nez, rouler jusqu’aux commissures de sa bouche et il sent le goût salé de certaines perles alors qu’il mord violemment sa lèvre inférieure. “Avec moi aussi pas vrai ?”
Haha.

Le portable qui vibre sur le rebord du lavabo. Une fois. Ernest qui s’amuse à mordiller le lobe de son oreille. Ressaisis toi. Il frémit, hausse une épaule, remue à peine et pousse un soupir lascif. Deux fois. Frisson à nouveau, Ern’ s’approche alors il plaque un peu plus son dos contre son torse. Trois fois. Et après, et la suite. Rien.

« Oh come oooon ! »

Non. Rush du cœur qui semble se débattre et tirer sur tous les liens qui le tiennent tant bien que mal en place au centre de sa poitrine. Trop tard, on le lâche.
« On peut même pas baiser tranquillement... »
Il a les yeux grand ouverts désormais, il fixe le carrelage blanc de la douche quelques secondes avant de tourner légèrement son visage pour regarder Ern en coin derrière lui. Il le voit faire coulisser la paroi vitrée de la douche, sur le point de sortir.
« Faut que j’ouvre la page, au moins ça arrêtera de nous emmerder... »


L’esprit dopé à l’adrénaline, la détresse que ressent un animal aculé. Les idées fusent dans son esprit, les dernières tentatives pour retarder le moment fatidique peinent à garder la tête hors de l’eau, tendent désespérément la main vers la surface. Dans tous les cas elles finiront par se noyer. Plus rien à perdre. Il peut tout tenter. Le bousculer, prendre son téléphone, le fracasser contre un mur. Le prendre par les épaules et le regarder droit dans les yeux pour lui ordonner de ne plus bouger, d’attendre, d’oublier. Est-ce qu’il en est capable ? Il l’a fait tellement de fois sur ces gens qu’il volait, sur ces gens qu’il méprisait. Et aujourd’hui sur Ern’ ? Il s’amuse des fois, mais c’est pas méchant. Ça lui arrive de lui donner l’ordre de le tenir dans ses bras, ou de l’embrasser, de lui enlever son blouson ou encore son t-shirt. Des petites choses sans grandes incidences. Des caprices. Sauf que le caprice qu’il s’apprête à faire là tout de suite il sait qu’il ne l’assumera pas, il peut pas.

Trempé il sort une seconde après Ern’ et le contourne pour ramasser ses fringues, essayant de rester calme, impassible, il enfile à la hâte son sous vêtement et son jean, puis son haut alors qu’il ouvre la porte de la salle de bain et récupère ses Vans qu’il avait laissé dans le salon. Repérage, rapide état des lieux. Son sac sur le canapé et son blouson laissé sur un des tabourets devant le comptoir de la cuisine. Il s’assoit sur l’accoudoir du sofa pour se dépêcher de mettre ses chaussures et il compte les secondes dans sa tête. Ça fait trente secondes. Il a finit de faire les lacets de celle de gauche et putain les doigts qui tremblent et qui ne parviennent pas à nouer celle de droite. Ça va faire quarante secondes. En combien de temps est-ce qu’il l’a lu, l’article, tout à l’heure ? Il lui a fallu moins de temps, beaucoup moins de temps que ça. Et il entend déjà Ernest qui sort de la salle de bain.



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MessageSujet: Re: don't need no sympathy ∆ ern   don't need no sympathy ∆ ern 1400359500-clockMar 28 Oct 2014 - 21:18
Stern • Septembre • #eead0e
Ils commencent sérieux à m’les briser. Tous. « Qu’est-ce tu fous ? » Stan me répond pas, j’ai même pas levé le nez de mon téléphone. Il vibre en continu entre mes mains sous les commentaires des lecteurs, ça fait ramer l’truc. J’vois du coin de l’oeil qu’il se rhabille sans même avoir pris le temps de se sécher. « T’es sérieux là ? » Je proteste en l’regardant m’ignorer; qu’est-ce qu’il a, je sors deux secondes pour arrêter c’bordel et princesse prend la mouche ? « Hey ramène ton cul j’ai pas fini » Mais il sort de la salle de bain. « Va t’faire. » Je grommelle, mais dans deux minutes j’serai après lui, j’me connais. J’baisse les yeux sur mon écran, arrive enfin à ouvrir d’abord les commentaires, puis la page de Shu. J’ai pas l’intention d’lire, j’ai une demoiselle à satisfaire, mais mon regard s’accroche aux mots Léocade Remington tout seul et j’peux pas m’empêcher d’vouloir lire, enroulant une serviette autour de ma taille parce-que j’me pèle un peu l’cul. Je zoom sur le texte en m’appuyant au lavabo. J’préviens Stan d’un « Hey connard ça parle de Léo. » inattentif et commence ma lecture.

Ca commence sur du bullshit de critique facile, puis la baston avec Heath, le départ de Johanna - rien d’neuf. Ah, ça parle de moi. Baise ? Je m’y attendais. J’men fou total. J’suis prêt à lâcher l’article parce-qu’il y a rien de neuf, de toute façon je sais pas à quoi je m’attendais, j’sais tout de ce qui se passe dans la vie de Léo. J’fais glisser mon pouce sur l’écran pour voir le bas de l’article, pour la forme, et de nouveau mon regard s’accroche sur les noms de Stan, et plus haut de Céleste. sale état au beau milieu de sa salle de bain. J’pige rien. En même temps si j’zape une ligne sur deux... j’remonte, et reprend ma lecture. What the... J’hausse un sourcil, c’quoi c’te connerie ? Genre Léo a fait une tentative de suicide, mais n’importe quoi... « Damn elle sait plus quoi inventer c’te meuf... » Et c’est là qu’je termine l’article sur On remercie d’ailleurs Klaus pour s’être occupé de son ami et pour l’info’ ! Wait. What. Stop. J’suis un peu con, faut qu’je relise, et j’le fais en me dirigeant vers le salon. Topo cérébral: Stan a dit à Shu que Léo avait fait une tentative de suicide. What the heeeell man ? Je lève les yeux sur Stan qui met ses pompes à toute vitesse, se lève et va pour... se barrer ? Il est sérieux là ?!

« Wowowow » Rapide, je tend le bras vers lui et une toile d’araignée s’étire de mon poignet pour s’emparer de son épaule - c’est déja beau que j’le touche ok - et je tire fort en agrippant le fil pour attirer Stan à moi. Ca marche, c’est que cette connerie de fil est vachement solide. Ca l’a fait reculer de quelques pas, assez pour que j’me foute entre lui et la porte. « Qu’est-ce tu fous ?! Et c’est quoi c’te merde de Shu là ? » Ptin, qu’est-ce qu’il a a vouloir se barrer comme ça ?! C’pas comme si...

Ma main vient l’agripper entre le cou et l’épaule, ferme, et j’le regarde droit dans les yeux. Y’a toujours ce fil d’araignée qui pend entre nous, une vraie merde dont j’arrive jamais à me décoller. « Tu pars pas à cause de l’article hein ? »

... Merde. C’est quoi c’te tête Stan ? T’a la gueule d’un chien battu qu’a fait une connerie. Et moi, j’ai du mal à percuter, j’ai l’cerveau lent, c’pas ma faute. Mais j’réalise que si c’est vrai, 1) Léo a fait une tentative de suicide, 2) Céleste ET Stan sont au courant et m’ont rien dit 3) Stan a balancé l’info a Shu.

Ca m’donne le vertige. Stan veut pas rester calme, il s’agite, il veut s’barrer, mais no way ! J’commence à lui gueuler dessus pour lui dire de rester, de m’expliquer; au final j’utilise de nouveau mon don - à l’arrache - pour nous emmêler dans ma toile, c’est tout ce que j’ai trouvé pour le retenir, j’ai pas d’autres solutions là, à moitié à poil, pour avoir mes réponses. Y’a je sais pas combien de fils qui nous lient, qui s’étirent, qui nous collent - une vraie merde, et les gestes que l’un fait entraine le mouvement de l’autre. Au final, son seul moyen de s’en sortir c’est d”utiliser son putain de don que je hais, alors pour éviter ça je lui envoi une nouvelle toile dans la gueule, sur les yeux - il m’aura pas avec sa merde de manipulation. Au final, j’sais pas comment, j’arrive à le pousser jusqu’au mur contre lequel j’essai de l’immobiliser, me battant avec lui en gueulant. « T’es sérieux là ?! Il a fait ça ?? Il a fait ça et tu m’a rien dis espèce de connard ?! Tu l’a dis à Shu et pas à moi ?! » Plus je gueule et me débat, plus ça me paraît dingue, et putain, insensé.  J’sais pas ce qui me fout le plus en rogne dans l’histoire ! Que mon meilleur ami veule se suicider en connaissant mes sentiments, que j’sois pas au courant, ou que ce putain de connard de meilleur ami de merde m’avertisse pas de ça.

« Et merde pourquoi tu l’a balancé ?? Putain Stan j’espère que c’est des conneries parce-que si c’est vrai j’te défonce la gueule ! »

Codé par Liixi4

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MessageSujet: Re: don't need no sympathy ∆ ern   don't need no sympathy ∆ ern 1400359500-clockMer 29 Oct 2014 - 4:50
boom


Il a sous estimé le temps qu’il avait pour prendre ses affaires et sortir d’ici, il n’a même pas essayé de désamorcer et ça y est, c’est sur le point de lui exploser à la figure. Un lien au niveau de son épaule. Ern l’empêche de faire un pas de plus, se place entre lui et l’unique issue qu’il lui restait. Et Ern le tient désormais, il l’oblige à rester immobile, à se tourner vers lui, à le regarder dans les yeux. Il peut pas l’obliger à faire ça, tout sauf ça.

« Tu pars pas à cause de l’article hein ? »

Pourquoi est-ce que tu lui fausses compagnie, Stan ? T’as si peu d’amour propre pour faire face aux emmerdes que t’as toi même provoquées ? C’est cette honte qui le met à la porte, c’est ce poids écrasants sur sa poitrine qui appuie sur ses côtes, et la cage d’ivoire se referme de plus en plus sur son cœur en train de se taper un sprint. Ça dure un instant, il se pensait même pas capable de soutenir son regard aussi longtemps. Il pensait pas non plus y voir la déception un jour. Et ça le tue. Ça le tue d’autant plus qu’Ern’ a désespérément besoin de réponses et lui, Stan, lui qui réfléchit pas, lui qui agit de manière impulsive il en a aucune à lui apporter. Tout est dit. Alors il faut qu’il parte. Vite. Sauf qu’Ern’ il l’entrave de plus en plus, Stan il manque de trébucher à force qu’on le bouscule et que les liens s’emmêlent autour de lui, il sent la toile enserrer ses poignets et s’emporte, détestant plus que tout ne plus avoir le contrôle.

« Lâche moi ! Putain mais arrête Ern lâche moi bordel !! » Ils jouent à qui hurlera le plus fort quelques secondes encore. T’as le contrôle Stan. T’as un truc contre lequel il peut rien. Au point où on en est n’essaye même pas d’avoir de scrupules et sauve ta peau, mets y plus de conviction et dégage. « Lâche m- !! »
Noir complet tout à coup, et son cœur rate un battement alors qu’il sent la toile qui l’aveugle. L’angoisse se transforme en panique, il se débat plus fort encore, jusqu’à ce qu’il sente le mur derrière lui contre lequel on le plaque. Ses omoplates s’y cognent, il s’arrête pour tenter de dégager ses mains. Enlever la toile, ouvrir les yeux à tout prix.

« T’es sérieux là ?! Il a fait ça ?? Il a fait ça et tu m’as rien dis espèce de connard ?! Tu l’as dis à Shu et pas à moi ?! »

Sa mâchoire se crispe, ses poings liés se serrent. Alors qu’on l’emprisonne et qu’on l’engueule il se rend compte à quel point il trouve la situation injuste et à quel point ça le bouffe. Et si Ern arrêtait de hurler, si il essayait de comprendre.

« Il voulait pas que ça se sache on a débarqué on l’a vu mais on a juré de rien dire et- !! »
« Et merde pourquoi tu l’as balancé ?? Putain Stan j’espère que c’est des conneries parce que si c’est vrai j’te défonce la gueule ! »

C’est des conneries. C’est des conneries c’est que ça demande à Léo’ demande lui !! L’envie de le hurler, de s’inventer une porte de sortie. Ern peut aller lui demander, à Léo’, ça changera rien. Léo’ est pas complice de Stan et de ses délires égocentriques, Stan et sa peur viscérale qu’il extériorise en se comportant comme une petite salope. Et ça lui suffit pas, ça le comble jamais assez, alors il fait encore pire, avec des gens comme Ern qui lui laissent une chance.

« C’étais pas sensé se passer comme ça. »

Il arrête de se battre, il réalise enfin que ça sert plus à rien. Résigné, il se rend, déclare forfait, le souffle court il se tient tranquille. Ern espère encore quelque chose, vraiment ? Plus personne espère quoique ce soit de la part de Stan, il a un peu trop d’espoir là. Et ce silence qui dure.

« S’te plaît Ern lâche moi s’te plaît j’veux juste m’en aller.. »

Pas d’ordre, une simple demande.
Mais avant tu dois lui dire. Pourquoi t’as fait ça ? Tu sais très bien pourquoi sauf que même à toi ça te semble pas logique. Tu contrôles pas, c’est un besoin vital de posséder les choses, de posséder les gens. C’est cette peur du vide. Ce vide que tu ressens là tout de suite. Mais Stan il trouve pas les mots, ça veut pas venir, ça fait sens dans son esprit un peu dérangé uniquement. Parce que Stan c'est un méchant dans le fond. Parce que chaque histoire a son méchant. Et Stan il fonctionne un peu différemment, personne le comprend au final, alors c'est certainement lui, le méchant. On lui fait jamais de compliments, on l’appelle pute, suceuse ou encore bouche à pipe. C’est pas lui qu’on aime, c’est pas lui qu’on veut, c’est pas celui pour qui on s’énerve à cet instant.

Il pouvait presque sentir le regard d’Ernest alors qu’il était toujours dans le noir et il préfère baisser la tête. Il force, dégage une de ses mains pour la passer sur ses yeux et tenter d’y enlever la toile. Ça part petit à petit mais il sait pas si il a réellement envie d’y voir quelque chose, si il est capable de le dévisager cette fois ci.

« J’sais vraiment pas quoi t’dire... »


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MessageSujet: Re: don't need no sympathy ∆ ern   don't need no sympathy ∆ ern 1400359500-clockVen 31 Oct 2014 - 17:20
S T E R N
Il est sérieux. Il est fuckin sérieux.
Je dévisage Stan, bras ballants, abasourdi tandis qu’il essai d’enlever la toile de son visage. J’arrive pas à y croire. D’un coup c’est vide en moi, j’arrive plus à penser à rien, j’ressens plus rien. J’le regarde simplement, refermant ma bouche sèche.

...Dégoûté.

Et quand je m’approche d’un pas vers lui, silencieux, j’ai le coeur qui se serre. Les fils se décrochent de mes poignets. J’suis redevenu calme d’un coup, comme si on m’avait assommé. J’suis sonné. Mon pouvoir coopère, j’arrive à arracher les fils qui tombent par terre, et je sais pourquoi je le maîtrise si bien, là, maintenant.

Parce-que je veux libérer Stan. J’veux le libérer, et qu’il se barre.

« Arrête. » Ma voix est tranchante. J’ai peut-être pas l’Ordre Absolu, mais si il veut pas se prendre un méchant coup de tête dans la gueule, il ferait mieux de se laisser faire. Mais mains continuent d’arracher les fils qui nous lient, et puis je porte mes doigts à son visage, amère, pour lui enlever la merde qui lui colle les yeux. Mais j’ai pas envie de le toucher. Ca m’énèrve, ça m’écoeure. Je suis calme, mais une rage qui bouillonne au creux du vide, et qui s’exprime dans les yeux noirs que je pose dans les siens quand il arrive à les ouvrir.

« Dégage. » J’aurai voulu le dire fort, fermement. Mais c’est une voix tremblante et faiblarde qui s’est échappée de ma gorge nouée, nouée par le mépris, la déception, et une dizaines d’autres merdes qui m’embrouillent l’esprit. J’veux être seul. J’veux même pas chercher à comprendre ce mec tordu. « Barre-toi, tu m’rend ouf. » J’le quitte des yeux en serrant les dents, me détourne de lui, le ventre serré comme rarement. I’m really upset. Je déglutis difficilement en m’éloignant, et sans un regard, récupère le téléphone que j’avais posé sur la télé au passage en me dirigeant d’un pas morne, blasé à la salle de bain. Je m’y enferme. Je veux plus m’occuper de lui, j’veux même pas savoir si il est parti ou pas, je m’en branle. Il a juste intérêt à plus être là quand je sortirai de cette pièce. ... Mais j’ai pas l’intention d’en sortir de si tôt. Je tire sur la serviette dans un mouvement qui, j’ai l’impression, me demande de puiser difficilement dans mes dernières forces alors que j’ai aucune raison d’être fatigué physiquement.

Mais c’est ça. J’suis fatigué.

Je rallume l’eau, retourne dans la douche, tourne la température pour que ce soit bouillant et laisse lourdement mon front se poser sur le carrelage du mur. Je me mord les joues avec force. Ferme les yeux.

Et je me met à pleurer comme une merde parce-que Léo a voulu se tuer. Et je pleure, pleure avec force, pleure tout ce que j’ai, et ça s’éternise parce-que j’ai pas envie, j’ai pas envie d’sortir de cette putain de douche, j’ai pas envie d’arrêter de pleurer.

J’suis crevé.


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