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 Don’t let this chance go by ●● Pytharlie

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Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Don’t let this chance go by ●● Pytharlie   Don’t let this chance go by ●● Pytharlie 1400359500-clockJeu 18 Sep 2014 - 19:55

Don’t let this chance go by ●● Pytharlie Pythar10

Il est là. Déchainant sa force, sa férocité et surtout ses poings sur un élève.
Et cette fois, je n’interviens pas. Je ne le fais plus depuis quelques temps déjà. Mais maintenant, ce sont les règles. Ce qui se passe dans l’arène du Fight Club reste dans l’arène du Fight Club. Et les interventions extérieures ne sont pas permises –hormis celles du maître du jeu. De toute façon, ils sont tous là pour ça. Se battre. Pytha ne fait pas exception. Il a peut-être trouvé l’exutoire idéal ici.

Est-ce que ma présence depuis deux semaines dans ce qui pourrait sembler être son « refuge » pollue ? Je déglutis difficilement. Mes doigts se resserrent sur mon bras croisé sur son jumeau. Il frappe. L’acte résonne dans mes muscles tendus. Je ne peux pas m’empêcher d’avoir cette horrible cette sensation quand j’assiste à ces spectacles. La peur fourmille toujours dans mes nerfs parce que je sais ce que ça fait que d’être la cible de coups. Mais je m’y suis faite. Je ne m’en déferais probablement jamais. Je l’ai accepté. Je l’accepte de plus en plus. Et j’ai décidé de faire face. Surtout depuis que j’en ai l’occasion, d’une certaine façon. Œillade sur Mademoiselle Peters, celle qui m’a « recruté ». Je dois lui dire merci pour bien des choses. Alors maintenant, j’essaye juste de ne plus détourner le regard, bien que l’envie soit là, hurlant aux abois à chacun de mes muscles en apnée. Mais par moment, je ne peux pas retenir ce mouvement réflexe : plaquer mes mains sur mon visage ; cacher mes yeux ; bloquer ma bouche qui crève de leur dire d’arrêter. J'ai aussi peur pour eux. Que ce soit Gautier, Pytha, Morgan ou même Monsieur Nygârd.

Ils cognent, ils brisent.
Ils blessent, ils se blessent.
Je regarde, je ne dis rien.
Je les soigne, je les répare.


Du moins j’essaye. Arsène me signale de temps en temps que je peux attendre plus loin si ça m’est pénible. Qu’elle viendra me chercher à la fin du combat pour faire ce que j’ai à faire. Mais je refuse. Je m’oblige à rester. Par respect. Je ne veux plus fermer les yeux. Ces « fighters » ont une mécanique particulière. Peut-être que je la comprendrais vraiment un jour. Mais en attendant, j’applique la mienne et tente de l’améliorer. En même temps que mon nouveau don.

Le sol se met violemment à vibrer. Frisson. Ma peau et mon cœur en ressentent la moindre secousse –comme la dernière fois, au complexe. Nouveau coup. Nouveau poing. L’adversaire tombe à terre. Pytha reste debout, droit, fier. L’autre ne se relève pas. Arsène annonce la fin du combat. Et le vainqueur. L’effusion dans la petite assemblée de spectateurs me ramène à la réalité. Et quand vient mon tour, qu’on les invite à passer vers la case « infirmerie », d’instinct, c’est vers lui que je me dirige d’abord –parce qu’il a essuyé quand même quelques coups. Mais le chef de cérémonie me rappelle à l’ordre. Le perdant en premier. Tss.

Il n’y a pas été de mains mortes. Ça prend plus de temps que prévu. Œillade vers le basketteur. Il est encore là. J’inspire profondément pour me détendre et accélérer le processus de guérison -yeux clos- et ça fonctionne. Échange rapide alors qu’il me remercie « c’est pratique ». Je sens bien qu’il voudrait discuter, que je compatisse à son triste sort de looser, mais je tourne court à la conversation.

Et c’est à nous. C’est à lui.

__ Salut…

Un maigre sourire se dessine sur mes lèvres, je replace toujours machinalement cette mèche de cheveux rebelle alors que je m’approche de Pytha. Il est assis sur une des murets en ruines. Nous sommes encore dans le rayon de protection du club. Et je ne soutiens plus aussi longtemps son regard rougeoyant. Mes iris préfèrent courir doucement sur ses ecchymoses et les quelques plaies apparentes. Je relève une seconde le visage vers le sien : est-ce qu’il se souvient que je dois le toucher ? C’est toujours ok ? Il ne dit rien, comme si j’avais carte blanche depuis la fois précédente. Je ravale ma salive. Nerveuse en sa présence. La proximité ainsi réduite n’arrange rien. Mes mains se posent sur son torse. Et je commence à laisser couler mon pouvoir à travers elles, pour l’atteindre lui.

__ Félicitations.

C’est vrai après tout. C’est incontestable. J’éprouve de la fierté lorsqu’il gagne. Le cœur se gonfle de cet égo, même si je ne dis rien et malgré la lueur dans mes yeux qui pourrait me trahir. Je souris un instant avec la même douceur que celle qui a étreint ma voix. Pour autant, mon regard ne dérive pas de ses blessures légères. Mon esprit décide à laquelle je vais m’attaquer au fur et à mesure que je les repère. Et mes mains suivent le même chemin sur sa peau. Ou au plus près.

__ T’en es à combien de victoires ?

Je fais mine de rester concentrée, qu’il ne s’agit-là que d’un banal échange. Mais en réalité, c’est déjà ça –ces quelques minutes où mon courage tient à peu près debout pour lui faire face. Parce qu’on ne s’est pas vraiment parlés depuis deux mois. Bon, je suis aussi repartie trois semaines, donc ça ne pouvait pas aider, c’est sûr. Alors oui j’en profite pour essayer d’avoir un semblant de quelque chose. Un peu plus aussi que cet échange de lms. Parce que même si je ne suis pas des plus à l’aise, que la pensée que je le dégoute m’assassine ; et que si je reste trop longtemps près de lui, il finira peut-être par me demander de dégager rapidement de son champ de vision… Mon palpitant s’affole un peu plus à chaque fois qu’on se croise. À chaque fois que je réalise qu’il me manque. L’ami oui, à ne pas en douter. Mais pas seulement. L’homme que je n’ai pas encore appris véritablement à connaître me manque aussi. Étrange émotion en perdition dans mes poumons. C’est inexplicable. Et j’ai l’impression que ça pourrait me tuer à petits feux.

Fin soupire. Nos prunelles se rencontrent un instant. Une pause dans le temps. Mais pas dans ma poitrine. Sprint cardiaque. Mes lèvres s’entrouvrent. Puis se referment. Comme souvent. Et une main s’approche de son visage, vient se poser sur sa joue pour remonter vers la tempe et soigner l’arcade sourcilière.

__ Bouges pas, j’ai bientôt fini…

C’est pas ce que je voulais dire. Il va finir par se demander c’que j’fabrique. Quoique. C’est pas comme si jusque-là, j’avais brillé par mon courage ou ma force de décision devant lui. Et les sentiments de honte et de regret pour avoir fait foirer notre relation reviennent de plein fouet. Mes doigts glissent vers sa mâchoire. L’hématome déjà en formation disparaît. Je défais le contact et les mots « avant même que ça ait commencé » défilent sous mes paupières qui s’abaissent.

__ … Désolée. Encore. Hm. Ouais, désolée. Pour tout. ...Tes mains et ça sera bon.

Ma respiration a merdé. Y a eu un loupé quand je me suis une nouvelle fois excusée. Parce que pour moi, c’est pas juste pour ça quand je prononce ce mot. C’est toujours pour tout le reste. Et peut-être aussi parce que j’éprouve toujours tellement de choses pour lui. Peut-être même que ça s’est intensifié. Tellement de choses que j’ai gardées pour moi. Peut-être qu'il ne me pardonnera pas. Mais peut-être que je ne devrais plus m’excuser…

What would you do if I told you -now- how much you mean to me ?


#ff6633 fin septembre <3
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Don’t let this chance go by ●● Pytharlie
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