Let's have some fun ✘ Nathan ♥

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❝ Let's have some fun

• feat. Nathan C. Richardson •

O

n m’a toujours dit que la violence était le langage de ceux qui n’avaient rien à dire. Personnellement, je ne suis pas tout à fait de cet avis. Parfois c’est beaucoup plus constructif qu’un long et rébarbatif discours. Mais en même temps j’ai été élevé dans l’un des milieux les plus violents du monde. Voici l’éducation que mon cher paternel m’a donné. Quel homme !

Mais si cela ne vous dérange pas, j’aimerais ne pas aborder le sujet, je déteste entendre parler de mon cher père, après ce que j’ai fait, il vaudrait mieux ne pas tourner mes pensées vers lui. Pourtant ce n’est pas l’envie qui m’en manque, mais j’aurais alors l’impression de ne pas m’en vouloir alors que c’est le cas. N’y pensons plus voulez-vous ? Je vais donc diriger mes pensées vers quelque chose de plus agréable… que je ne trouve pas. Ah mais si bien sûr ! L’extase que je ressens lorsque je déguste un bon café ! Bah voilà ce n’est pas compliqué en fait. Bref, aujourd’hui est un jour important. En effet, c’est le jour de ma première thérapie pratique. Je considère que les psychologues se savent que faire des théories, mais jamais ils ne transposent leurs paroles en acte. En d’autres termes, pourquoi pas agir pour une personne quand on sait qu’un acte à une influence bien plus importante qu’une parole ? Eh bien c’est ma philosophie. Mon patient sera donc un parfait cobaye, pour ce premier essai. Je ne m’attaque pas à n’importe qui d’ailleurs… mais le petit Nathan ne sait sans doute pas à qui il a à faire alors… ça risque d’être amusant.

Aujourd’hui est donc un grand jour, même si l’intéressé l’ignore et ce n’est pas plus mal. Un psychologue qui essaye ce genre de trucs ce n’est pas commun. Il parait qu’il y a des émissions qui règlent les problèmes entre les gens de cette manière… j’espère que c’est une plaisanterie parce que c’est franchement de mauvais goût. Cela dit, pour moi ça devrait l’être aussi, mais cette fois c’est un cas extrême. Nathan ce n’est pas un petit branleur comme les autres, raison pour laquelle il faut lui donner une leçon. J’espère juste qu’il ne sera pas un adversaire émérite sinon la leçon pourrait vite tourner à l’humiliation pour ma pomme. Mais bon je pense que je devrais gérer. Je n’ai pas spécialement perdu mes réflexes d’antan sachant que j’ai continué à pratiquer ce sport pendant toutes les années ou j’étais à Oxford. Ça comblait le vide que mon activité criminelle avait créé. Ah… je pète le feu ! Dépêche de ramener tes fesses sur le toit Nathan !

Olivero → Pas trop tôt gamin… laisse-moi deviner, t’as eu du mal à trouver ton chemin c’est ça ?

Je me retourne et voilà que je croise le regard du rouquin. J’étais sûr que c’était lui.
En même temps y’a peu de monde sur le toit à cette heure-là.
Les autres sont en cours ou ailleurs.
Lui… il ne va pas apprécier ce qu’il va se passer.
Ou alors ça va se retourner contre moi, au choix !
Ah que j’aime cette sensation.
L’adrénaline commence à monter !

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fucking asshole

come to fight

Cela faisait quelques jours qu'ils étaient revenu de Londres, qu'ils avaient reprit le chemin de Prismver. Et cette école ne lui avait décidément pas manquée. Suite aux derniers événements, Nathan était devenu instable. Incontrôlable. Sa violence ne faisait qu'augmenter, sa rage était permanente. Il ne connaissait plus de limites.

Il lui fallait un coupable. Il devait tuer quelqu'un. Cette idée lui trottait en tête comme un leitmotiv. Il devait détruire, il devait faire saigner. Il était en train de virer sur un bord dangereux, de glisser lentement vers quelque chose qu'il ne contrôlait plus. Il ne cherchait pas à comprendre Nathan, il frappe désormais.

Et comme en réponse à la menace qu'il avait fait à Ruthel, comme si sa violence avait fait écho, il a été convoqué chez le psychologue. Le psychologue. C'était une blague ? Une blague de mauvais goût. Il avait pensé que l'administration aurait opté pour le renvoi, ou quelque chose d'un peu plus marquant que de simples consultations chez un pauvre branleur à qui il fallait raconter ses pauvres petits malheurs. Mais non.

Nathan avait toujours eut une mauvaise opinion des psy, il ne voyait pas comment on pouvait se confier à un gars qu'on connait à peine, qui visiblement s'en contre-branle de votre vie, et qui se permet de donner des putain de conseils. Oui, il s'était forgé une fausse idée d'eux, et non, il ne le prenait pas au sérieux.

C'est pour ça qu'il était arrivé avec pratiquement 20 minutes de retard, il ne voyait pas ce qu'il aurait à dire, il ne voyait pas ce qu'ils pourraient faire. Surtout sur le toit. Quel endroit bizarre pour une séance sérieux. Nathan était sceptique, il n'était pas du genre à s'inquiéter pour rien, mais depuis l'agression de Gabriel il était devenu extrêmement méfiant.

Arrivant derrière ce qui semblait être cet abruti de psy, celui-ci le provoqua d'entrée de jeu. Ce qui n'était pas forcément une bonne idée vue l'état d'énervement de Nathan.

Il fit claquer sa langue en guise d'agacement, et lança un regard noir à l'adulte.

- J'voulais pas v'nir surtout.

Mais il était là, la curiosité l'avait finit par l'y traîner. Mains dans les poches, il toisa Nespresso - quel nom de merde il fallait l'avouer.

- Alors, pourquoi on est là le vieux ?

Allez, dis-lui Olivero, pourquoi l'as-tu emmené ici ? Nathan ne va pas te raconter ses problèmes tu sais, Nathan ne se confiera jamais.

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• feat. Nathan C. Richardson •

L

e voici donc le petit Nathan. Enfin il est grand, mais là je fais plutôt référence à son attitude de gamin. Il se demande bien sûr ce que nous faisons là et c’est tout à fait normal. Il ne s’attend certainement pas à ce qu’il va se passer et ça va certainement lui faire tout drôle. Normalement si tout se passe bien, une personne va s’amuser tandis que l’autre va regretter cet instant.

Je ne sais pas pourquoi, mais dans la mesure du possible, j’aimerais être la personne qui s’amusera. Parce qu’en face de moi j’ai quand même un beau bébé d’environ un mètre quatre-vingt. Bon je suis plus grand que lui dans tous les cas, mais la taille ne fait pas tout. C’est la réplique idéale pour toutes les personnes de petite taille, mais passons. Je ne peux pas m’empêcher de sourire en observant l’attitude que cet énergumène avait. Je ne sais pas pourquoi il fait son bad-boy avec moi. Après tout je suis le psy du pensionnat, je ne pense pas être son pote. Il faudrait peut-être que je lui fasse comprendre de ce qui l’attend si jamais il continue à être aussi désagréable avec moi. Mais à défaut de lui donner une leçon par mes mots, je vais utiliser une méthodologie différente avec lui. Une thérapie spéciale, rien que pour lui. Personnalisée par mes soins, développée par mes soins et exécutée… par mes soins ; bon bref. Passons. Mais avant toute chose, je vais essayer de calmer ses ardeurs… ou bien le provoquer. Je me tâte en fait. Oh allez, amusons-nous un peu.

Tick tick tick. L’horloge s’arrête de tourner. Le temps se fige et la seule personne en mouvement ici c’est moi. Nathan n’était devenu qu’un simple objet inanimé pendant les quelques secondes que je prenais pour me déplacer rapidement dans sa direction. Une fois derrière lui, les effets de mon pouvoir s’annulèrent et je laissais le jeune homme se rendre compte qu’il n’y avait désormais plus personne devant lui. Non décidément, j’adore ce pouvoir, j’adore faire ça. Mais vaut mieux ne pas en abuser. Quelques secondes ça passe encore ; si jamais je pousse ma capacité trop loin… ça peut faire des dégâts considérables à mon corps et mon esprit. Raison pour laquelle je ne l’utiliserais certainement plus aujourd’hui. Ou alors l’espace d’une ou deux secondes, ça peut le faire éventuellement. J’entourais alors la nuque de mon cher Nathan à l’aide de mon bras droit, avant de resserrer un peu mon étreinte pour l’embêter. À la suite de quoi, je reprenais la parole, d’un ton plus taquin qu’à l’accoutumée :

Olivero → Tu devrais me parler sur un autre ton gamin. Ou tu risques de le regretter amèrement. Enfin ça… ça va dépendre de tes compétences. Tu as beaucoup de violence en toi apparemment. Tu penses que c’est impossible que celle-ci se retourne contre toi ? Oh, j’ai hâte de voir ça !

La fin de ma phrase à peine prononcée, je poussais violemment le jeune homme dans le dos à l’aide de mes deux mains, avant d’aller chercher… quatre gants de boxe, que j’avais posés non loin de lui avant qu’il n’arrive. Je jetais alors ceux du jeune homme à ses pieds avant d’enfiler les miens, dans un sourire béat. Ça fait longtemps que je n’ai pas boxé, mais bon… c’est comme le vélo ça ne s’oublie pas ; normalement. J’espère juste que mes réflexes sont toujours aussi bons. Je n’ai plus enfilé mes gants depuis l’obtention de mon diplôme à Oxford, ça fait loin. Ouais fin quelques mois certes, mais pour moi ça sonne comme une éternité. Et devinez qui m’a appris à boxer pendant mes études ? Miranda. Oui oui. La demoiselle. Elle m’a démonté la figure tellement de fois pendant nos séances que j’ai un jour songé à tricher en utilisant mon pouvoir, mais… c’est trop déloyal et ça m’épuise plus vite. Beaucoup plus vite. Raison pour laquelle je ne ferais pas usage de mon pouvoir pendant que mes poings parleront pour moi. Je vais remplacer les mots qui n’ont aucun impact pour Nathan… par des coups. C’est risqué parce que s’il est aussi bon que moi… ça ne va pas être de la tarte, mais… à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Je reprenais alors la parole, provocant Nathan une nouvelle fois pour qu’il se décide à enfiler ses gants :

Olivero → La porte du toit est derrière moi. Pour quitter cet endroit, tu vas devoir me passer sur le corps. Sinon… je vais te frapper jusqu’à ce qu’on ne reconnaisse plus ta petite gueule Nathan. Si tu crois que je plaisante… alors tu feras un parfait punching-ball. Enfin… pour un petit échauffement tout du moins.

Allez gamin ! Enfile tes gants !
Et montre-moi cette violence qui te ronge.
Que je puisse te montrer la mienne.
Que tu comprennes que tu n’es pas le seul dans ton cas.
Amusons-nous jeune homme !

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fucking asshole

come to fight

La haine dans le regard, le regard planté sur Olivero. Et pourtant Nathan n'avait rien vu venir. Il eut à peine le temps d'apercevoir ce sourire irritant que l'adulte disparut de son champ de vision. Surprit, il sortit immédiatement les mains de ses poches, comme un réflexe. Mais il était déjà trop tard et il se retrouva happé par l'adulte qui se tenait juste derrière lui.

- Qu'est-ce qu....
- Tu devrais me parler sur un autre ton gamin. Ou tu risques de le regretter amèrement.
- Conn...
-Enfin ça… ça va dépendre de tes compétences. Wut ? Tu as beaucoup de violence en toi apparemment. Ce n'était pas une première, il le savait déjà. Tu penses que c’est impossible que celle-ci se retourne contre toi ? Qu'est-ce qu... Oh, j’ai hâte de voir ça !

Et avant qu'il n'eut comprit quoique ce soit, le psy le poussa violemment. Dos à lui, Sa mâchoire se crispa, ses poings se serrèrent. Envie de violence. Il se retourna lentement, le fusilla du regard, se mordant la lèvre d'énervement. Quel putain de psy sur Terre usait de ce genre de méthode ? Nathan n'en savait rien, mais ce qu'il savait c'est qu'il avait cette envie de lui écraser la tête sur sol, là, tout de suite. Et que s'il n'était pas le psy de Prismver il se serait déjà jeté sur lui.

Et c'est alors que ce dit psy sortit des gants de boxe. Tout d'abord surprit, Nathan était perplexe. Il scruta Olivero, qui enfilait ses gants, et doucement Nathan se disait qu'il devait vraiment être tombé sur quelqu'un de dérangé, et qu'il vaudrait mieux partir. Mais voilà, cet abruti lui barrait la route.

- La porte du toit est derrière moi. Pour quitter cet endroit, tu vas devoir me passer sur le corps. Il haussa un sourcil, énervé. Sinon… je vais te frapper jusqu’à ce qu’on ne reconnaisse plus ta petite gueule Nathan. Il tiqua, ayant de plus en plus envie de le frapper. Si tu crois que je plaisante… alors tu feras un parfait punching-ball. Enfin… pour un petit échauffement tout du moins.

Il le vit s'approcher, provocant. Nathan marqua un temps d'arrêt. Il était donc sérieux ? Il voulait réellement se battre ? Depuis le début le rouquin avait envie de lui en foutre une et celui-ci allait lui offrir cette opportunité ? Léger sourire.

- Vous êtes sérieux ?

Vous. Étrangement, Nathan le respectait déjà un peu plus. Il ramassa les gants, les enfila en toisant d'un air sombre l'adulte.

- C'est partit.

Et il n'allait pas se retenir, c'était certain. Depuis le temps qu'il attendait que sa rage explose, qu'elle se libère.

Et elle explosa.

Il n'attendit pas un signe, pas le moindre signal de l'adulte pour fondre sur lui. Et il le frappa, de toute la force qu'il avait en lui, de toute cette haine qui le rongeait.

Come to fight.

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J'

espère que je ne vais pas regretter mon geste. Parce qu’en face de moi j’ai tout de même un animal enragé. Mais… curieusement, il ne me fait pas du tout peur ce jeune homme. Le problème avec la colère, c’est qu’elle rend nos gestes brouillons et prévisibles. Je ne suis pas télépathe, mais… rien qu’en voyant sa tête, on pouvait voir qu’il avait envie de me frapper.

Je lui avais donné carte blanche pour qu’il me foute sur la tronche et je suis certain que je ne vais pas être déçu de ce côté-là. Je suis même certain que dès qu’il aura enfilé ses gants, il se jettera sur moi… comme un animal enragé. Raison pour laquelle je me tenais prêt, faisant d’abord quelques reprises d’appui pour me préparer mentalement et physiquement. Va falloir que je garde mon calme jusqu’au bout et le fatiguer pour lui porter des coups. Le jeune homme eut tout de même une petite hésitation, car il me demande si c’était vraiment ce que je voulais. Je répondis par un acquiescement rapide, avant de le laisser enfiler ses gants. Il ne va pas tarder à fondre sur moi… ça va être ma fête. Non je plaisante. Je sais ce que je fais. Et celui-ci n’attendit même pas un semblant de signal de ma part pour foncer sur moi. Je tenais ma garde bien haute et j’attendais les coups. Le premier sera déterminant, si j’arrive à le calmer dès son premier coup… le reste, ça risque d’être du gâteau. Je ne vais pas la jouer à l’intox… je vais juste le calmer pour de bon. En espérant que ça ne soit pas l’inverse… mais j’ai confiance en moi, ça va le faire.

Nathan fonçait donc sur moi, prêt à me porter un premier coup de toutes les forces qu’il avait en lui. Visiblement… il veut m’impressionner vu l’ardeur qu’il met. Mais le problème… c’est que ça se passe exactement comme je l’imaginais, son geste est brouillon désordonné. Raison pour laquelle je soupirais avant de m’exclamer pendant le mouvement du jeune homme :

Olivero → T’es sérieux gamin ? T’as même pas de garde.

Le direct fut extrêmement rapide et puissant. Si puissant que ma garde vacilla dangereusement. Mais après avoir mis un tel coup, c’est enchainer qui est plus difficile. Raison pour laquelle je fis un pas de côté, avant de lancer un direct au niveau de l’abdomen. Règle numéro un jeune homme : toujours faire attention à sa garde, que ça soit pour le visage ou le corps. Mais visiblement il a des abdominaux solides le bougre, il avait bien encaissé. Mais ce n’est pas comme-ci j’allais m’arrêter en si bon chemin. Les deux prochains coups furent portés au visage cette fois. Ma petite pique avant son coup avait porté ses fruits, il avait bien mis sa garde pour le protéger. Pas mal du tout. Mais… malheureusement, c’est maintenant que ça va se gâter. Je suis désolé, j’ai menti en disant que je n’allais pas utiliser mon pouvoir pour me faciliter la tâche. Quelques secondes me suffiront, normalement mon corps devrait suivre, mais j’ai intérêt à enchainer très rapidement derrière sinon ça va être ma fête. Mais avant de lui donner une bonne leçon, je pris le temps de reprendre la parole :

Olivero → Quand on est violent par définition on s’attaque souvent à plus faible que soit. C’est déloyal et je ne sais pas pourquoi… mais je sens que tu es dans ce cas. Alors je vais te montrer ce qu’il se passe… quand on est à la place de la victime.

Le but de cette thérapie n’est pas qu’il se défoule un bon coup. Non. Mon objectif est de le frapper tellement de fois qu’il finisse par comprendre que cette violence en lui va le ronger. Car quand on se retrouve face à plus fort que soi… c’est une autre histoire. Il faut qu’il en fasse l’expérience pour que ma thérapie fonctionne. Alors… il ne me laisse pas le choix. Tick tick tick. Le temps se fige l’espace de quelques secondes, juste le temps pour moi d’abaisser sa garde avec mes gants, avant d’annuler les effets de mon pouvoir. Sa garde baissée, j’avais tout le loisir de lui en mettre plein la tronche. Désolé Nathan, mais tu ne me laisses pas le choix. Le premier coup fut un crochet à la tempe, le deuxième un jab du gauche dans le nez et enfin le dernier, un uppercut du droit. Une combinaison que je me suis tellement prise que je connais par cœur maintenant. Le dernier coup fut plus puissant qu’à l’accoutumée, mon mouvement était beaucoup plus fluide qu’avant… ça fait plaisir de voir que je n’ai rien perdu ou presque.

Le jeune homme tomba alors sur le popotin, sans doute un peu étourdi par la fulgurante du coup que j’avais porté. Les représailles risquent d’être… violentes. Mais avant qu’il ne se relève pour recommencer, j’enchainais avec quelques mots… d’un ton agressif :

Olivero → Ça doit te faire tout drôle hein Nathan ? Rassure-toi, à partir de maintenant on va combattre à la loyale. Je ne peux pas me permettre d’utiliser mon pouvoir trop souvent. Allez, relève-toi gamin ! Je n’en ai pas encore fini avec toi… et je suis sûr que tu meurs d’envie de reprendre. Je dois juste te prévenir… À défaut d’être le plus intelligent des psys… je suis celui qui a le plus de punch !

Petite touche d’humour ça ne fait jamais de mal.
Allez, maintenant les choses sérieuses vont commencer.
Va falloir que je garde ma garde bien solide.
Parce qu’à coup sûr… l’enragé ne va pas me lâcher.
On va s’amuser !

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come to fight

Le coup partit, rapide, violent. Nathan n'avait pas cherché à se maîtriser, à se contenir. A réfléchir comment il allait le frapper. Il agissait par pur instinct, la rage l'aveuglant. Et c'est ainsi qu'Olivero réussit à le parer, tout en aboyant des paroles qui ne firent qu'agacer d'autant plus le rouquin. Paroles qu'il prenait tout de même en compte quelques instants plus tard. Et il frappa, encore, toujours. Il n'était pas au bout de sa haine Nathan, celle-ci se répandait un peu plus à chaque paroles, à chaque coups donnés ou prit. La rage se lisait dans son regard.
Il en voulait plus, il voulait lui faire du mal, il voulait le voir à terre.

Soudain, pose. Le psy s'était légèrement reculé pour lui parler.

- Quand on est violent par définition on s’attaque souvent à plus faible que soit. C’est déloyal et je ne sais pas pourquoi… mais je sens que tu es dans ce cas. Oui, il frappait les faibles, les filles et n'importe quel abruti qu'il pouvait croiser. Il le savait, il savait parfaitement ce qu'il faisait. Et le pire dans tout ça c'est qu'il ne ressentait aucune culpabilité à le faire. Alors je vais te montrer ce qu’il se passe… quand on est à la place de la victime. Il releva légèrement la tête, intrigué. Il allait faire quelque chose, là, tout de suite. Nathan restait sur ses gardes, fixant Olivero.

Mais cela ne lui suffit pas à esquiver les coups qui suivirent. Il n'avait rien vu venir, il n'avait pas pu esquiver. Il avait juste pu encaisser pour se retrouver sur le sol, désemparé. Encore sous le choc, il mit un temps avant de relever la tête, s'essuyant le sang qui coulait de son nez.

- Qu'est-ce que vous cherchez à faire sérieux ?

Sa mâchoire se crispa, ses mains se serrèrent. Frustration. Rage. Mépris. Et cette putain d'envie de lui faire fermer sa gueule.

Il se releva, menaçant.

- je suis celui qui a le plus de punch !
- Vous êtes le plus taré surtout.

Et Nathan l'attaqua, une nouvelle fois. Il voulait lui arracher ce putain de sourire, lui faire ravaler ses paroles à la con. Olivero réussit à l'esquiver. T'es tellement prévisible en même temps Nathan. Ce qui ne fit qu'enrager l'adolescent.

- Écoutes connard, j'sais pas pour qui t'essaies de me faire passer, mais j'suis pas l'une de ces putains d'victimes à la con, ça sert à rien c'que tu fais.

Agressif, il le repoussa violemment avant de le frapper à nouveau.

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E

t mon petit jeu fonctionne. Peu à peu, Nathan perd le peu de patience qu’il a. Il s’énerve, devient de plus en plus brouillon, m’insulte à nouveau et fonce sur moi à la manière d’un buffle. Aucune élégance, aucune stratégie, il s’acharne juste sur moi, pensant certainement que je vais reculer, ou prendre peur. Mais ça, ce n’est pas dans mes intentions.

Mais Nathan enchainait les mauvaises décisions, encore et encore. Il frappait mal, esquivait mal, bref, il faisait tout de travers et pour mon plus grand plaisir je dois l’avouer. Il avait tort sur le fait que ce que je faisais n’avait aucune utilité, bien au contraire, ça le défoule et ça me permet de me remettre en jambe. Plus il augmente le rythme de ses coups, plus il va manquer d’endurance et dans quelques instants, s’il continue à m’attaquer à la manière d’un abruti de sanglier, il va se faire démonter la figure comme une armoire Ikea. Plus le temps passe et plus je commence à avoir l’ascendant, ça fait du bien de boxer contre un sanglier même s’il ne sait que frapper au hasard quasiment. Mais il avait quand même quelques coups bien sentis par moment ! Preuve qu’il tenait la cadence infernale que je lui infligeais le bougre. Si jamais j’avais été encore plus rouillé par le manque d’adversité, je pense qu’il n’aurait fait qu’une bouchée de moi. Et là… mon orgueil aurait certainement pris un sacré coup. Mais maintenant je pense qu’il est temps de remettre le jeunot à sa place. D’abord avec les mots, après le reste… on va voir.

Olivero → Au contraire gamin ! Ça me permet de faire un peu de sport ! Mais là je crois que j’ai assez joué avec toi. Attention, tu vas être sur le cul dans 3… 2… 1 !

Zéro ! Mes coups pleuvent et submergent Nathan. Deux jabs du gauche bien sentis pour fragiliser sa garde, un direct du droit puissant et rapide pour la briser et la suite et bien… c’est déloyal, mais je lançais un low-kick au niveau de son pied d’appui pour lui faire perdre l’équilibre. À la suite de quoi, j’envoyais un dernier direct en plein visage du jeune homme, pour qu’il ne fasse qu’un avec le bitume. Bon normalement il ne risque pas de se retrouver K.O avec ça, mais ça va lui remettre les idées en place normalement. Je sais, j’ai triché, mais bon… il n’a pas été correct de son côté alors… je ne vois pas pourquoi je devrais me sentir coupable. Je m’approchais alors de lui, avant de lui lancer un sourire provocateur juste avant de lui mettre une petite droite sur la joue. Rien de bien méchant, juste histoire de le chambrer un peu. Je reprenais ensuite la parole, m’amusant à l’embêter de nouveau :

Olivero → Ça c’était la spéciale de mon coach. Quand elle sentait que je prenais le dessus, elle trichait et m’envoyait par terre. Je t’apprendrais si tu veux. Si t’as envie de cogner sur quelqu’un… tu le feras avec quelqu’un de ton calibre. Si jamais j’apprends que tu as frappé une personne plus faible que toi…

Je me penchais alors vers lui, avant de le fusiller du regard. Je tenais ensuite ma droite juste au-dessus de son visage avant de lui lancer d’un ton aussi agressif que cinglant :

Olivero → Je t’éclate ta putain de gueule petit merdeux. Pigé ? Maintenant, relève-toi. On va commencer le second round mon petit Nathan !

Je m’écartais alors de quelques mètres, laissant ainsi tout le temps qu’il fallait au jeune homme pour se relever. Il encaisse très bien les coups alors je suis sûr qu’il peut tenir encore un petit peu. Promis, cette fois j’essaye, d’être fair-play. Je dis bien, j’essaye ! Parce que bon… un mâle alpha est prêt à tout pour dominer les débats.

Allez gamin, on se lève !
Cette fois, c’est à mon tour d’encaisser.
Pour que ça soit plus équitable.

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