Un paresseux, un dinosaure et moi {Clove}

Un paresseux, un dinosaure et moi
with Clove

«Fait chier…» Le bip interminable de mon réveille me réveille à six heures trente un samedi. J'ai encore oublié de désactiver cette connerie. Je me pince le haut du nez, les yeux fermés en soupirant pendant que ma main droite cherche l'appareil à tâtons sur mon chevet. Et le silence envahit à nouveau la pièce. Plus qu'à se rendormir. Mais aujourd'hui, ça va être une journée pourrie. Alors forcément, pas moyen de retrouver le sommeil. J'essaye toutes les positions, me tournant et retournant maintes et maintes fois sous mes draps. Sept heures. Ca m'a saoulé, je balance ma couette et vais prendre une douche. J'attrape un t-shirt aux manches trois-quarts balnc, un chemise bleu marine0 où l'on pouvait lire "I'm a hopeless romantic with a dirty mind" et mon jean d'hier. On verra après pour le reste de la toilette. Mais qu'est-ce qu'on peut bien faire un samedi matin à sept heures? J'aurai bien été embêter ma chère petite filleule, mais je me serais surement retrouvée face à une porte fermée et me serait fait attaquer par tout le reste des habitants de sa cabane… Je me résolu à faire travailler un peu ma mémoire. Retenir des longues listes de faits totalement random, c'était mon truc. Ca servait pas toujours, mais de temps en temps, il y avait un détail qui te revenait et ça en jetait grave. En fait, il faut avouer que j'aimais bien quand les gens me trouvaient impressionnant. Bien installé à mon bureau, je sortais mon livre d'informatique. Il n'y avait pas grand-chose de mon livre de physique / chimie que je ne connaissais pas déjà par cœur… Liste des ports applicatifs pour les 120 protocoles les plus connus. C'est parti.

De fil en aiguille, j'ai fini par en profiter pour apprendre à quoi servaient tous les protocoles cités et quand j'ai sorti la tête de mon livre, il était onze heure moins vingt. J'allais à la cuisine faire bouillir de l'eau pour me faire un thé et là, c'est tombé comme un cheveux sur la soupe. Ruthel qui nous annonce que l'eau de Prismver est contaminée. C'était un peu mort pour le thé. Mais ça promet une journée super intéressante… Alors je sors pour voir un peu comment ça se passe. Et c'est un véritable chaos dehors. Un flamant rose avec une gazelle, une grosse tortue, des renards… Je lève un sourcil face au zoo qui semble avoir pris place en plein milieu de Prismver et passe ma main sur ma bouche, l'air pensif. Et on est censé retrouver Tartiflette comme ça? Il manquait à peu près que ça, en même temps, un genre de dinosaure. Et malgré le bordel dans lequel on était fourrés, je ne pus m'empêcher d'éclater de rire. Les monstres de Prismver transformés en animaux ! Il y avait peut-être un peu de progrès après tout? Je passais mes cheveux en arrière avant de me diriger vers le grand hall du pensionnat où l'on me donna un "blablanimaux" pour pourvoir parler avec les élèves récemment transformés. Comme si j'en avais vraiment besoin, j'allais pas me faire chier à me trimbaler un cas social toute la journée, si? J'en attrapais quand même un au cas où j'ai à négocier l'antidote avec tartiflette.

Mais il me serait bien plus utile que ce que je pensais. Là, à mes pieds. Il y avait une espèce de masse de poils au cri absolument désagréable attaché à ma chaussure… Un paresseux ? «Lâche-moi la grappe, saleté!» aboyais-je en agitant mon pieds pour que la bestiole me laisse avancer. «J'ai pas le temps de m'occuper de toi, y a un gros lézard qui m'attends dans la forêt»

21.02.15 •• mediumvioletred •• La Disparition de Tartiflette

Invité**Invité**

Humain&Paresseux • Tartiflette•• Ok. C'était. Le. Bordel.
Clove essayait de comprendre, comment de meuf super badass, musclée et tout le tralala, elle était passée à une masse de poils et d'une lenteur affolante. Emmêlée dans ses draps, la jeune fille se débat pour se libérer, finissant par tomber du lit, roulant sur le sol. Elle avait trop fumé c'est ça ? Ou bien les cachets qu'elle avait avalée hier lui foutaient la tête en vrac ! Ca devait être ça, elle devait halluciner. Raison de plus pour arrêter la drogue non ? Soupirant, Clove se roula en boule dans les draps tombés avec elle et s’endormit à nouveau, espérant qu'à son réveil tout aurait changé.
espoir quand tu nous tient
10h et quelques, la voix de Ruthel la tire de ses rêveries. Le cerveau (encore plus ) lent de Clove mis un moment à analyser ce que le directeur venait d'annoncer. Puis ce fut la panique. Ok. C'était plus vraiment drôle. Un paresseux ? Elle ? Parce qu'elle avait bu de l'eau ? Mais bien sur qu'il faut de l'eau si on veut prendre ses médicaments ! Mélanger des antidépresseurs avec de l'alcool ne faisait jamais bon ménage, elle l'avait apprit à ses dépends.
Bref. Clove n'avait plus qu'une idée en tête : trouver Tartiflette et lui faire sa fête. LUI PETER LE CRANE QUOI.

« Espèce de lézard de merde. »

Ouai. Elle avait la rage.
Après de longues minutes insupportables à tenter d'ouvrir la porte de sa chambre, Clove se glissa dans le couloir où un véritable bordel régnait. Bon. Il fallait qu'elle trouve Johnny. Ou Drew. Ou Salem. Ou Hercule. Ou quelqu'un capable de l'aider. Parce que là c'était juste pas possible. VRAIMENT PAS POSSIBLE. Mais personne. Alors Clove rampe, priant pour ne pas se faire écraser par un éléphant ou une connerie du genre, jusqu'à au hall. Là on lui file un truc pour parler avec les autres. Sérieusement ? Sérieusement ? Putain. Ils pouvaient pas juste les re-transformer en humain ? C'était si compliqué que ça ? Saloperie d'école de merde. Charles avait bien fait de se tirer.
Bref, il ne restait plus qu'une chose à faire : trouver ce foutu lézard, lui péter les dents et récupérer l'antidote. Simple non ? Non. Pas quand on est une boule de poile. Pas quand on est un putain de paresseux. Et puis finalement Clove eu une idée de génie. Putain ce qu'elle était intelligente. Observant la foule de ses petits yeux, elle tomba sur un mec, pas transformé, toujours humain, à l'air vraiment péteux. En plus il avait des lunettes. Ok. Il devait être intelligent. Qui porte des lunettes s'il n'est pas intelligent hein ???? Ni une ni deux, Clove s'agrippe à sa jambe, sourire mauvais aux lèvres. Non mec, elle te lâchera pas. C'est un paresseux ! Et les paresseux ça s'accroche comme des ventouses.
Sourdes à ses remarques, elle continue de grimper jusqu'à s'enrouler autour de son bras, priant pour que ce foutu traducteur marche.

« Oh mec tu te calme où je te pète les dents. Enfin la plutôt je t'arrache la gorge. Non plus sérieusement ça me fait chier de venir te coller, en plus tu pue le A à pleins nez mais passons. Tu cherches Tartiflette ? Mais t'es qu'un pauvre humain de merde. Tu crois pouvoir le trouver ? »

C'est bien Clove, tu sais réfléchir parfois.

« Quoi de mieux qu'un animal pour trouver un animal ? Tu me porte, on va vite, on retrouve ce putain de lézard de merde et on en fait des sacs à mains. Ok ? »

Sujet: Re: Un paresseux, un dinosaure et moi {Clove} Dim 1 Mar 2015 - 18:56

Un paresseux, un dinosaure et moi
with Clove

L'espèce de boule de poil me monte dessus. J'ai beau m'agiter dans tous les sens, ça l'empêche pas de grimper. Bon, c'est vrai que j'aurai très probablement pu m'en débarrasser en à coup de bras qui s'agite dans tous les sens, mais ça m'aurai fait ressembler à un poussin mouillé qui sort de l'étang où il a failli se noyer et ça, c'était hors de question. Il y avait du monde dans ce couloir et je voulais pas avoir l'air ridicule. J'avais une certaine image que je me devais de garder. La chose fini par s'arrêter au niveau de mon épaule avant de me fixer de ses yeux globuleux. «Oh mec tu te calmes ou je te pète les dents».

Je sais pas si vous vous êtes déjà fait menacé par un paresseux, mais je vous jure que ça manque totalement de crédibilité. C'est petit, moche, à l'air complètement vaseux. Pour résumer la chose, ça à l'air aussi agressif qu'une gamine de six ans avec son gros cartable Diddle et son paquet de billes à la main. Je soupirais pour l'enlever de mon épaule avant de repartir faire ma petite enquête en solitaire histoire de pouvoir revendre l'antidote à prix d'or à un quelconque élève transformé en limasse morveuse pendant qu'elle me proposais de m'arracher la gorge. Mais quand mes doigts entrèrent en contact avec son pelage, mon don s'activa, me laissant découvrir son pouvoir. Au-dessus de la tête de l'animal, flottaient les mots "bouclier corporel. Un pouvoir plutôt intéressant… Elle fera une bonne armure en cas de pépin. L'animal continuait de m'agresser sans réelle raison. Je fini par remettre ma main dans ma poche. De toute façon, il valait mieux ne pas trop la mettre en rogne avec ce genre de capacité. Elle pourrait me frapper en boucle, sans que je n'ai de véritable moyen de la faire arrêter… En plus, vu la manière dont elle parlait de ma classe, il semblait bien qu'elle soit en E. Ce qu'il voulait dire qu'elle pouvait également ramener ses copains. Le scénario n'était pas des plus alléchants… «Tu cherches Tartiflette ? Mais t'es qu'un pauvre humain de merde. Tu crois pouvoir le trouver ?»Pauvre humain de quoi? C'était qui qui arrivais à peine à se déplacer seule dans l'histoire? C'était qui qui allait devoir ramper au sol pendant deux jour s'il y avait pas quelqu'un pour se la trimbaler? C'était qui qui était une espèce qui chiait un tiers de son poids une fois par semaine parce qu'il avait trop peur de toucher le sol? Ok, j'avais vraiment envie de lui écraser sa tête de singe raté sur le mur. Je ne tiendrais jamais la journée sans lui donner au moins vingt raisons de me vouloir mort. Je le savais. C'était plus fort que moi. «Quoi de mieux qu'un animal pour trouver un animal ? Tu me porte, on va vite, on retrouve ce putain de lézard de merde et on en fait des sacs à mains. Ok ?» Je haussais les épaules. De toute façon, ce n'était pas ce paresseux qui allait faire la loi ici. «Ok, mais tu fais quoi que ça soit à ma chemise et le seul sac à main que tu auras, c'est celui que je ferais en tannant ta peau pleine de poils dégueulasse.» menaçais-je en ajustant ledit vêtement sur mon torse. Moi? Superficiel? Jamais !

«Bon, par contre, j'ai pas besoin d'un instinct animal super développé pour savoir qu'il vaut mieux commencer par la forêt. C'est logique. Si tout ceci est lié à Loïs -qui, je le rappelle, vit dans la forêt - il y a de grande chances que Tartiflouze s'y trouve. On va pas nous faire croire que c'est un hasard si c'est une espèce de dinosaure qui a réussi à choper l'antidote… » Je me dirigeais ainsi vers la forêt, me foutant éperdument de l'avis du mammifère qui s'accrochait bêtement à mon épaule. C'était un peu étrange comme situation. Déjà, parler à un animal… Je me sentais ridicule. Un peu comme une vieille grand-mère qui passe sa journée à discuter avec son chat en tricotant. «Au fait, moi c'est Matthew Adler, en 9A. Et, t'es qui au juste?» lançais-je pour faire passer le temps une fois que nous fûmes sortis de la ville. Pour l'instant, j'arrivais à rester courtois… Pour l'instant.

21.02.15 •• mediumvioletred •• La Disparition de Tartiflette

Sujet: Re: Un paresseux, un dinosaure et moi {Clove} Dim 1 Mar 2015 - 18:56

Le membre 'Matthew J. Adler' a effectué l'action suivante : EVENT.

'Tartiflette es-tu là' :
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