Je m'étire comme un sac à patate, et baille tel un véritable pacha se décidant enfin à faire quelques choses de sa journée. Sur le coup, pour ma part, j'ai cours. Pas que ça m'enchante des masses, mais c'est ainsi. Je me lève à la vitesse d'un lion... des mers, rejoins la salle de bain, et commence à m'asperger le visage pour me réveiller un bon coup. Je récupère ma brosse à dent et me lave en vitesse les dents. J'avais du temps devant moi normalement, je met constamment mon réveil à sonner une demi-heure avant l'heure d'arrivée en cours, avec une sonnerie toute les dix minutes si jamais je faisais mon subconscient était tenté de faire des heures supplémentaires. En tout cas, là je suis bien.
Je sors du bungalow sans même prendre le temps de dire bonjour à mes colocataires. Je n'ai pas que ça faire et prends mon temps pour rejoindre l'établissement principal. Une chose sur le trajet me gêna par contre, je ne rencontrais pas autant d'élèves que d'habitude, et le peu que je voyais semblais très pressé. Bah, qu'importe, il est vrai que nous sommes peu à commencer à dix heures le vendredi, c'est un don béni des dieux de nous avoir offert un tel emploi du temps... Ou alors le directeur de l'école pour mettre au mieux ses élèves les plus talentueux. Mouahahah, dans tout les cas, je crois que c'est au deuxième étage pour le cours de Mme...
- Hé toi là !
- ...?
Je fus interrompu dans ma pensée par ce qui semblait être un pion, un surveillant, bref, une personne dont je n'aime pas voir la vue en générale, car cela mène souvent à des ennuis.
- Que fais tu dans les couloirs ?
- ...Cela ne se voit pas ? Je vais en cours.
- En cours ? Tu te fiches de moi ? Quel est ton nom ?
- Shaad Skyel. Membre de la classe des A.
- Shaad Skyel... Ah, j'en aurais au moins trouvais un. Le CPE vous cherche depuis ce matin, venez avec moi.
Le CPE ? Pourquoi faire ? Le surveillant passe devant en m'expliquant les raisons de ma convocation. Il semblerait que ce soit à cause de mon trop grand absentéisme et mes retards constant. C'est tout ? Rien de bien grave donc. Laissons donc les choses passaient, je n'aurais qu'à écouter d'une oreille, cela passera tout seul. Quoique, selon les rumeurs, la CPE ici serait une espèce de tyran. M'enfin, ces rumeurs viennent de la classe des E, il faut dire, ils la cherchent sans doute un peu. Je doute qu'elle me casse les pieds pour deux trois absences. Nous y sommes. Le surveillant me laisse entrer et repart vaquer à ses affaires.
Me voilà face à face avec la demoiselle. Elle est agréable à regarder pour son âge. Son regard est perçant, comme si elle voulait chercher une réponse dans ma caboche. Problème, mon regard pouvait être tout aussi fermé, je suis au dessus de tout cela, si elle voulait des réponses de ma part, il lui faudrait y aller de plein fouet, ce qui ne semblait pas être un soucis pour elle.
- Le voilà donc, le fameux Shaad Skyel... Se permettait-elle, reculant au sein de son siège à roulette.
- Bonjour Madame, vous m'avez fait appeler ?
- Exactement. Et tu dois savoir pourquoi ?
- Mes absences et retards en pagailles, le surveillant m'a mis au courant...
- Exactement. Trancha t-elle dans le début de phrase que j'avais commencé. Ce qui, concernant les A est intolérable. Si ils avaient été peu, cela aurait pu être passable, mais là, c'est quasiment un chaque jour ! Même aujourd'hui vous êtes en retard.
- Euh, je crois pas, je commence à onze heure, j'étais en route pour.
- Vous ne commencez jamais à onze heure jeune homme, le vendredi, vous commencez à neuf et demi.
- Que...? Je n'eus même pas le temps de vérifier ses dires qu'elle enchaîna.
- Vous êtes incapable d'apprendre votre emploi du temps ?! Une telle désinvolture parmi l'élite de cette école est incroyable, vous êtes la honte des A, et ce n'est même pas comme si vos notes suivez, il va falloir que l'on prenne des mesures...
La tentation de faire un abus de pouvoir était grande, voir intenable, mais vint la délivrance, enfin presque, le surveillant revint de nouveau, avec quelqu'un d'autre.
- Excusez moi madame... Je vous amène l'élève que vous m'avez demandé.
- Bien, laisser la entrée, je vais m'occuper des deux cas maintenant, ainsi ce sera fait.
Demandant à la personne qui l'avait suivit de rentrer, aurais-je trouvé mon super héros qui me sauverait de la grande bouche qu'est cette CPE ? En tout cas, elle semblait avoir des ennuis avec cette personne aussi... Je suis curieux de savoir qui est-ce. Et le temps que la demoiselle se présente à la CPE, j'aurais le temps de checker ce fichu emploi du temps.
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Sujet: Re: La loi des cause a effets a elle même ses conséquences... Dim 13 Sep 2015 - 19:00
Les deux cours du vendredi matin, c’est même pas la peine d’en parler. J’y suis pas allée, et je compte pas y aller de l’année. Aucun intérêt, rien. Je bâille, me traîne lamentablement du lit. Un cours de biologie en vue, ça par contre, ça s’rate pas. Je défonce légèrement mon téléphone, l’imaginant comme un réveil normal. Plop. Rien ne marche. Je le saisis et me met à spammer le bouton d’arrêt. Voilà qui est mieux. Je le balance sans prudence sur mon lit en me relevant, celui-ci s’écrase contre mon oreiller et se rendort - la chance. Il est dix-heures trente-cinq à mon horloge, alors mon réveil était le rappel d’alarme et non l’alarme initiale. Super. Cinq minutes en moins pour me rendre à ma salle. Je traîne les pieds jusqu’à ma salle de bain, attrape ma brosse à dents et mon dentifrice : here we go. Terminé, je dépose la brosse - ou plutôt la jette - dans l’évier. Je dénoue mes cheveux et passe ma main dedans, afin de les démêler un minimum. Et voici le roi lion, dans mon miroir. Je retourne dans ma chambre, ouvre mon armoire et prend deux-trois fringues que je regarde brièvement, que je sens, que j’enfile sans problème - tout sent la lessive, pour une fois. C’est bien. Un peu de maquillage, mascara simplement. Aucun bouton, un teint tout à fait acceptable, que demander de mieux ? J’suis parfaite. Une vraie bitch avec un vrai boule - pas comme certaines. Du déo. Des chaussures. Une veste.
Plus que quelques minutes, et je suis déjà en route. Les écouteurs dans les oreilles, un peu de rock, le téléphone en mains : toute parée. J’ai même plus l’habitude d’aller en cours, c’est chaud… Déjà dans le bâtiment. J’suis fière de moi, en vrai, j’me sens trop fraîche. Pour une fois que je vais en cours, que je suis sérieuse et studieuse, même si ça a toujours été le cas avec la biologie. Je suis une élève modèle, décidément ! Le numéro de salle me revient petit à petit, de façon plutôt brouillée… La voilà. Je le sais, je l’entends. La prof parle trop fort. Une main sur la poignée… ❝ C’est toi Lilith ? ▬ Ouh là, tu veux quoi ? Si c’est pour une clope va t’faire voir je fume pas. ▬ Non, viens avec moi voir la CPE elle te cherche. ▬ Ohoh, on s’calme, j’ai rien fait moi. ▬ Justement. ▬ Très drôle, non merci, j’suis majeure et vaccinée et en plus tu sais quoi ? J’ai autre chose à foutre, bonne journée. ▬ J’crois pas. ❞
Il me prend par le bras et me tire vers le bureau de la CPE, j’évite de me débattre, j’ai pas trop la force de Hulk comparé à lui. Il desserre sa poigne lorsque j’arrive à l’encadrement de la porte, je donne un coup sec vers le bas afin de me délivrer. Il me dénonce à l’autre vieille morue, et il se décale pour m’offrir la voie. Elle veut “s’occuper des deux cas”, si j’ai bien entendu. Les deux, ça m’étonne pas que d’autres comme moi sèchent à peu près tous les jours, faut pas longtemps aux gens pour se rendre compte que ça sert à rien. J’entre en traînant les pieds dans le bureau, et m’appuie contre la porte, bras et pieds croisés. ❝ Ouh là… Votre t-shirt m’irait mieux. C’pour quoi ? ▬ Écoute Lilith, joue pas à l’effrontée avec moi. Si je t’ai fait venir, c’est pour tes retards qui se trouvent être très rares comparés à tes absences. ▬ Ah ça, vous m’offrez une médaille du coup ou pas ? ▬ Très drôle, mais plutôt des heures de colle si vous comptez réagir ainsi à chacune de mes phrases. ▬ Des séances de repos gratuites, j’approuve l’idée. ▬ Ça suffit, trois heures de colle séparées pour tout à l’heure à seize heures trente et mardi soir avec deux heures consécutives. Ça te va ? ▬ Parfaitement. Merci beaucoup. Puis-je me retirer, Madame ? ❞
Sans plus de parlote, je prends le billet de colle qu’elle me tend avec un sourire hypocrite, et regarde le mec à ma gauche en m’arrêtant un moment pour observer son visage. ❝ Alors toi t’es mon sbire ? T’as une médaille aussi ? ❞
Sujet: Re: La loi des cause a effets a elle même ses conséquences... Mer 16 Sep 2015 - 14:13
Tsss, j'avais effectivement bien cours a neuf et demi. Quelle poisse. Bah, c'est pas comme si j'avais véritablement l'intention de suivre intensément les cours. Et ce n'est pas les heures de colle dont je viens d'entendre parler, ce n'est sans doute pas pour moi, mais l'espèce de monstre de désinvolture qui venait d'entrer dans la pièce, j'avais peur d'avoir affaire à un espèce d'hystérique qui aurait oublié de prendre des calmants, mais il semble que j'ai affaire à une demoiselle plus que désintéressé de sa propre éducation. Une E, assurément. Je range mon emploi du temps dans ma pochette, et reléve la tête pour observer la joute verbale entre les deux femmes.
C'était amusant, à la limite de l'hilare. Entre l'une qui ne voulait pas se soumettre à une force évidemment plus forte qu'elle, et l'autre qui ne semble pas tolérer qu'on lui réponde... Décidément, les femmes sont des bêtes étranges. Je les observe finir leur dialogue de monologue. J'aimais beaucoup l'appellation qu'elle avait pour les heures supplémentaires que lui proposait la CPE. La jeune femme récupère son billet d'entrée pour la séance de relaxation et commence à sortir. Je soupire, attendant mon exécution à mon tour, me relevant, agrippant ma pochette, et tendant la main, près à prendre mes trois heures moi aussi... Mais rien ne vint.
- Que veux-tu ? allez file.
- Hein ? Je n'ai pas le droit à ma sanction ?
- C'était un simple avertissement pour aujourd'hui, mais si tu veux, je peux vite changer d'avis.
- Hmm, nan c'est bon.
J'avais véritablement hésiter, son histoire d'heure de relaxation à l'autre tournant encore dans ma tête.
- Je te rappelle que tu es un A. Montre l'exemple dans cette écolé, à commencer par elle. Montrant la porte.
Elle ? Oh, je suppose qu'elle parle de la fille qui vient de sortir. Elle m'a pris pour une marraine ? J'ai déjà assez de Rebekah a m'occuper, j'ai déjà un travail monstre avec elle. Mais elle est adorable, et m'offre de la bouffe gratuit, ça passe. Elle m'a l'air d'être un chantier beaucoup trop grand pour moi. Je sors, plongeais dans mes pensées, les cours devaient être bien entamé maintenant, plus aucune raison d'y aller. Il me fallait trouver une chose à faire aujourd'hui, dormir me semblait gavant, il fallait que je me divertisse.
C'est là que sa voix transperça mes tympans, telle les sirènes appelant à leur perte les marins d'eaux douce. Je tourne lentement la tête vers elle, elle ne semblait pas partie vagué à ses activités. Je n'allais pas dire en cours, c'est une E, elle doit mieux connaître mieux les alentours que les salles de classe. L'observant rapidement, il me vint une idée. Affichant un sourire bienveillant à la demoiselle.
- Ton sbire ? ça j'en doute ma belle. Je suis Shaad Skyel. Il n'y aucun moyen que je me soumette à quelqu'un, tu m'as pris pour qui ? Par contre, je suppose que tu ne vas pas aller en cours, moi non plus. Alors pourquoi ne pas aller faire un tour ? Je sors très peu dû à... Mon ambition personnelle. Donc voilà, comme tu semblais vouloir faire de moi quelque chose, autant que cela nous serve tout les deux. Puis je reprend mon souffle rapidement. Et non, malheureusement, je ne pourrais pas t'accompagner durant ta séance de relaxation. De toute façon, je dois m'occuper de ma filleule. Alors, tentée ? Je pars devant, tu n'as qu'à me rejoindre...
Je me tourne, et allait partir, manquant à toute mes obligations de galant gentleman.
- Ouuuups... J'ai failli oublier. Pourrais-je avoir ton nom ? Je me suis présenté, il est normal que je sache avec qui je traine... Tu ne penses pas ?
Un peu brusque sans doute, mais la rencontre et sa façon d'être l'était tout autant, donc je suppose que je ne fais que m'adapter à elle...
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Sujet: Re: La loi des cause a effets a elle même ses conséquences... Sam 3 Oct 2015 - 20:20
Je laisse paraître un bref sourire mesquin avant de continuer ma route, le laissant seul avec le thon qui occupe un des trônes de l’administration. Je rencontre de nouveau le pion de tout à l’heure, lui sourit de façon très hypocrite. Ce sourire se transforme en grimace lorsque je comprends, en écoutant derrière moi, que cet autre sécheur n’a pas eu ses heures de colle. Alors la voilà, l’administration. La voilà, bien réelle. J’ai beau l’avoir gonflée avec mon sarcasme, les heures de colle qu’elle m’a foutu, c’était pour mes retards. Il a certainement le même quota que moi, et lui, comme de par hasard, un foutu A, s’en tire avec un avertissement ? Foutage de gueule, incroyable. L’envie irrépressible de lui arracher la langue à coups de cutter me tanne. C’est horrible. “Montre l’exemple” ?! Arrête de parler. Arrête. Tu vas t’en prendre une.
Le voilà, mon sbire. ❝ Ton sbire ? Ça j'en doute ma belle. Je suis Shaad Skyel. Il n'y aucun moyen que je me soumette à quelqu'un, tu m'as pris pour qui ? ▬ Enchantée, “mon beau”. ▬ Par contre, je suppose que tu ne vas pas aller en cours, moi non plus. Alors pourquoi ne pas aller faire un tour ? Je sors très peu dû à... Mon ambition personnelle. Donc voilà, comme tu semblais vouloir faire de moi quelque chose, autant que cela nous serve tout les deux. ▬ Pff… Dans l’état où je suis il ne vaut mieux pas que je m’approche de près ou de loin d’un prof. Même la prof de bio. Trust me. Et je dois préparer un oreiller pour tout à l’heure. ▬ Malheureusement, je ne pourrais pas t'accompagner durant ta séance de relaxation. De toute façon, je dois m'occuper de ma filleule. Alors, tentée ? Je pars devant, tu n'as qu'à me rejoindre... ▬ J’sais pas. Mh, ouais. ▬ Ouuuups... J'ai failli oublier. Pourrais-je avoir ton nom ? Je me suis présenté, il est normal que je sache avec qui je traîne... Tu ne penses pas ? ▬ Amelia Lilith Dewars première du nom, jeune Lord. Lilith, ça passe mieux.❞
La manière dont il me parle me fait rire, et très peu discrètement. Je mords ma lèvre inférieure pour m’empêcher de me foutre de sa gueule. Le calme revient. Une mine pensive dévoile mes intentions : j’ai quelque chose en tête. Un autre sourire apparaît : quelque chose de con. Si cet enfoiré ne m’avait pas coincé juste avant la fin du cours - comment il savait que j’étais là ? - j’aurai pu éviter trois heures de repos. Et si ce n’est pas les heures de colle, j’aurais pu éviter cette pouffiasse de croûton-sur-pattes et ses phrases toutes faites gagnées dans des pochettes surprises. Je réfléchis. En A, il doit bien avoir un don, enfin sauf s’il appelle “capacité de briller dans le noir” un don, on est mal partis. On peut faire un truc classe, s’il a les moyens. Quelque chose de con. Quelque chose de chiant. Quelque chose qui lui vaudra bien ses trois heures de colle à lui aussi. J’ai encore un peu de temps avant la mienne, c’est parfait. ❝ Hey. Ces deux-là, j’ai bien envie de les voir morfler. Ca te dit, une bonne connerie qui fait du bien, avec nos pouvoirs ? Du genre… mh, j’sais pas, du genre, ouais, j’pourrais entrer dans son bureau et lui enlever son chemisier, que je tremperai dans son thé, que je découperai et collerai en petits coeurs sur son armoire à papiers qui servent à rien. Et garder son soutif pour l’offrir à un pion, dans une lettre “Mon beau, viens me voir ce soir…”. Un truc du genre, t’vois. ❞
En fait j’ai parlé beaucoup trop longtemps. Je reprends mon souffle aussi profondément que je puisse. C’est légèrement théâtral. Un peu trop, même. Mais mon idée me plaît. Reste à voir son don. Quelque chose de classe, de pratique pourrait nous être utile. Je le connais même pas un p’tit peu, et me voilà déjà en train de proposer des plans foireux - ou pas. Mais il est cash, speed, j’aime. J’vais pas me priver d’ouvrir ma bouche quand j’en ai l’occasion, pas avec lui. Ahah, non en fait, j’l’ai jamais fait, et avec personne.
Sujet: Re: La loi des cause a effets a elle même ses conséquences... Lun 5 Oct 2015 - 17:33
Lilith... Comme la reine des Enfers ? Et bien, les gens donnent des seconds noms à leurs enfants, mais il faut avouez que cela faisait classe. Elle semblait plutôt amusante, je pourrais peut être en tirer un divertissement intéressant. D'autant qu'à voir la tronche qu'elle tirait, elle avait déjà de quoi s'amuser ? Écoutons la, nous verrons à qui nous avons affaire... Je reste un peu... Abasourdi par son idée. Elle était sérieuse ? Cette fille doit être folle. Ou complétement irresponsable, les deux sans doutes. Mais cela laissait quand même songeur. Si elle proposait de tels idées, c'est que son pouvoir doit lui permettre de faire ceci en toute impunité... Ou alors elle veut y aller "concrètement". Mais dés lors, les E ne volent pas leurs réputations avec elle. Non, je ne pense pas qu'elle soit aussi bête... Je l'espère. Mais quand bien même c'est le cas, m'a t-elle bien vue ? A t-elle sérieusement envisagé que je la suive dans son délire ? J'ai échappé de justesse aux heures de colles, c'est pas pour plonger vers le conseil de Discipline à pieds joints. Refuser et partir simplement semblait la meilleure idée, et oublier cette fille aussitôt. Mais après la matinée stressante que je venais de vivre, il fallait déstresser. Et malgré que l'idée de base était folle et complétement dangereuse, je voulais m'amuser. L'irresponsabilité d'une E et le génie d'un A, ça doit pouvoir faire quelques choses de pas mal, non ?
- Tu es sérieuse...? Ton idée est cinglée. Le ton était sérieux, mais un sourire vient s'afficher sur mon visage. Mais j'ai envie de voir de quoi tu es capable.Je veux bien t'aider, grâce à moi, tu pourras agir en tout impunité... Mais cela à un prix.
Je me tourne vers elle, un sourire de plus en plus affiché sur le visage. L'idée de base germant de plus en plus, et étant de plus en plus clair.
- Mon pouvoir est de loin, sans doute, le plus puissant dans le pensionnat, et avec celui-ci, tu pourras facilement faire absolument ce que tu veux, mais tu devras faire vite.
Je me sentais comme un tueur à gage ventant les mérites de ses armes, c'était... excitant.
- Mais en échange, je veux que TU deviennes ma seconde. Un éclat de rire voulut sortir, mais je me retins, si je lui propose ça, il y a une raison, ce n'est pas du sadisme... Presque. Vu les plans que tu me proposes, tu sembles avoir rien à carrer de ton parcours scolaire, donc tu sembles avoir rien à perdre, je pense qu'on pourrait faire équipe. D'autant que si tu me proposes une idée aussi folle, c'est que ton pouvoir doit grandement pouvoir t'aider... Je me trompe ?
Je lui tends la main, comme pour lui proposer le marché. Cela ne m'étonnerait pas qu'elle soit pas du tout d'accord avec mon marché, et donc un échantillon de mon pouvoir ne serait pas de trop. Claquant du doigt avec ma seconde main avec un léger stop se faisant entendre, le très léger espace où elle se trouve se figeant, me permettant de me déplacer derrière elle... TELEPORTATION. Lui rendant sa liberté, je lui donne enfin le dernier mot.
Mon idée est géniale. Elle est parfaite, bien structurée et incroyablement tentante. Ce n’est même pas une vengeance, ou quoi que ce soit d’autre, c’est juste un passe-temps. Jamais j’oserai faire un coup pareil à ma prof de biologie, ou pire, mon prof d’histoire. Nope. Mais elle, c’est le coton-tige qui me sert à nettoyer mes oreilles : je la jette après utilisation. Et son petit sbire, je me le fais avec. Je souris niaisement, plongée dans mes pensées machiavéliques qui n’attendent plus que mon signal pour devenir une réalité qui marquera l’histoire, et leur amour propre. Je suis sûre que... je peux trouver mieux, qu’on appellerait “pire” dans la langue des pots de fleurs sur pattes que sont certains élèves du pensionnat. Il me demande si je suis sérieuse, et mon sourire se fracasse la gueule, remplacé rapidement par un haussement de sourcils bien prononcé. Je me tourne de côté, croisant les bras, rencontrant ma molaire gauche avec ma langue - un signe d’agacement qui m’est propre. Cependant, un sourire audible rejoint sa remarque, et m’intrigue petit à petit. J’attends un putain de “mais”. ❝ Mais j'ai envie de voir de quoi tu es capable. Je veux bien t'aider, grâce à moi, tu pourras agir en tout impunité... Mais cela à un prix. ▬ Tu me plais. ▬ Mon pouvoir est de loin, sans doute, le plus puissant dans le pensionnat, et avec celui-ci, tu pourras facilement faire absolument ce que tu veux, mais tu devras faire vite. ▬ Peut-être le plus puissant pour le moment, mais tu te feras rapidement détronner je pense. En tout cas, let’s dance. ▬ Mais en échange, je veux que TU deviennes ma seconde. Vu les plans que tu me proposes, tu sembles avoir rien à carrer de ton parcours scolaire, donc tu sembles avoir rien à perdre, je pense qu'on pourrait faire équipe. D'autant que si tu me proposes une idée aussi folle, c'est que ton pouvoir doit grandement pouvoir t'aider... Je me trompe ? ▬ Je deviendrai ta seconde si tu me prouves que tu es bel et bien le plus puissant, sinon tu deviendras le mien. Je suis la plus vile femme invisible qui soit, fruit de l’union de Dark Vador et Satan pour vous servir, je suis sortie de la tête de Zeus à ma naissance - insémination, tout ça tout ça. ❞
Il claque des doigts, je crois, je n’ai pas bien vu. En fait, je ne vois plus rien. Y’a plus personne. Je suis folle, j’ai des hallucinations et je pourrais bien me faire interner - mais au moins je me ferai sûrement des potes là-bas, j’pourrais accepter sans mordre ou griffer. J’ai parlé à un fantôme, peut-être. C’est un lieu magique, ça ne m’étonnerait pas qu’il y est un fantôme quelque part par-là. Mais ce fantôme m’a foutu un vent. Non… Une présence, dans mon dos. Je ne bronche pas, je ne bouge pas, j’attends. Il me joue un tour, à tous les coups. Il me fait part de son pouvoir, dans ce cas, cette présence derrière moi, c’est lui. Mais la téléportation ne doit pas être le pouvoir le plus puissant du pensionnat, à moins que…Il ait arrêté le temps ? ❝ Alors ? Marché conclu ? ▬ Grave. Alors on fait quoi ? Mon plan mot pour mot ? Ça me paraît pas mal. Sauf si t’as une autre idée je prends. Faut qu’elle soit meilleure que la mienne et ça va être compliqué… On prend la mienne. C’est parfait. Je me mets à poil et on s’y colle, ok ? Parfait, in medias res, faut pas perdre une seconde sinon les idées vont se perdre. ❞
J’ajoute un regard malicieux à ma réplique. Je rapproche lentement mon visage de celui de mon sbire avec ce sourire machiavélique qui ne quittera jamais ce visage de diable qui est mien. Je saisis son menton de mon pouce et mon index en lâchant un “abracadabra” discret et presque inaudible. Mon visage, mes bras, ma peau - sous mes vêtements - disparaît. Un rire mesquin se fait entendre, le mien évidemment, et me voilà en train d’ôter chacun de mes vêtement un par un. Je garde tout ça en mains, avant de les lancer à mon coéquipier. ❝ Il faut faire diversion : l’attirer à la porte. Je me faufilerai. Je suis peut-être invisible mais je peux heurter des choses, donc il faut que ce soit du travail de pro. Tu l’attires hors de son bureau, je rentre, j’attends, je m’amuse un peu et je lui retire brusquement son chemisier - il y a beaucoup d’élèves invisibles dans le pensionnat et je crois même qu’elle n’a pas retenu que j’en faisais partie. Ensuite, on fait comme j’ai dit. Oh oh, et si tu peux prendre une photo discrètement quand elle se fait désapper ce serait cool aussi ! ❞
Je me dirige sans plus un mot vers le bureau de la CPE, attendant une quelconque remarque. S’il veut se défiler ou changer de plan, c’est maintenant. Moi j’agis sans réfléchir et quand ça me plaît, je vis très bien comme ça.
Sujet: Re: La loi des cause a effets a elle même ses conséquences... Sam 31 Oct 2015 - 18:00
Cette fille est une cinglée, définitivement. Elle doit définitivement faire partie des E. Le manque de finesse et de plan de secours dans son idée était digne de cette classe de dégénéré. En plus, cette gamine était une telle boule d'énergie, ça en devenait malsain à mes yeux. Je pense qu'après ça, je vais lui apprendre vite fais les bienfaits du repos et la peace and love attitude, elle en a grandement besoin, son cœur ne tiendra jamais la longueur à ce rythme. Mais nous verrons ça plus tard, nous faisions à peine connaissance pour le moment.
Je devais faire avec ses conneries, et je ne pus me retenir un pouf de rire, lorsqu'elle émet encore la possibilité que je la serve. Elle n'avait pas encore compris ? JE serai le cerveau et elle l'ombre invisible qui ferait ce que je lui dis. Bon, il est vrai que sur ce coup, c'est elle qui a planifié le plan, mais vu la tronche du plan, je lui laisse volontiers le crédit du bourrinage. Nous allions faire comme elle souhaitait, alors c'est à elle de décider quand on commence, et je crois... que c'est maintenant. Elle s'approche de moi et m'aggripe le menton avec un petit air sadique, presque emplie d'une certaine sensualité. Elle flirte, elle joue avec moi ? Je n'en sais trop rien, mais une chose est sur, elle tente de te déstabiliser. Je lui répond avec un sourire tout aussi amusé qu'elle, mais beaucoup moins pervers. Il est vrai qu'elle a définitivement de belles formes, et que, physiquement, elle est très attrayante. Mais pour l'instant, nous avions une connerie à faire. Elle disparait subitement, mes yeux s'écarquillent et elle disparait, me forçant à cligner des yeux pour m'assurer que je ne suis pas en train d'halluciner. Elle vient de disparaître sous mes yeux, mais ses vêtements bougent encore. Il est évident de deviner son pouvoir, mais encore plus inquiétant de voir ce qu'elle en fait.
- L'invisibilité ? C'est une bonne chose à savoir... Je saurais qui viendra m'espionner comme ça.
Elle me balance ses habits qu'elle vient d'enlever sous mes yeux, c'était effectivement plus logique d'aller ainsi pour faire ses conneries, mais c'est une E, et cette fois, je le pense sérieusement, maîtrise t'elle vraiment son pouvoir ? Parce que si elle réapparait... D'un elle sera dans la mouise, et de deux, un peu humilié... J'essaierai de faire en sorte que ce ne le soit pas. Je la stoppe dans son élan sans même lui demander son avis. Je n'allais certainement pas me trimballer avec son soutif et sa culotte dans les bras dans le feux de l'action. J'ai une réputation, de l’orgueil. J'attrape son sac, et fous, au moins les plus étranges dedans : culotte, soutien-gorge, chaussettes. J'arrive à rentrer les chaussures et sa jupe par je ne sais quel miracle, mais pour le pull et le T-shirt, je vais devoir les prendre à la main. Je sors du bâtiment et range son sac sous un banc, devant la sortie, je reviens à toute vitesse, et la sors avec précipitation de son Stop. Je ne pouvais pas me permettre de laisser trop longtemps mon pouvoir actif, l'enjeu est trop important.
- J'ai rangé ton sac devant l'entrée, on ira le chercher une fois que tu auras terminé. Je te préviens, je vais mettre la vieille sous Stop, tu auras, à tout casser, une quinzaine de secondes pour faire ce que tu as envie, mais ensuite, je devrais laisser reprendre ses droits, donc fais attention, d'accord ? Ça la foutrait mal que notre première association fini par un échec critique, tu ne penses pas ?
Je souris, et active mon pouvoir... Maintenant. Je lui fais signe de la main d'entrer et je me barre aussitôt rejoindre l'étage supérieur, pour m'assurer de ne pas être impliqué d'une quelques façons que ce soit. J'attends un moment, et je me rends de l'autre coté du batîment pour descendre loin des problèmes, et relâche le stop, les quinze secondes sont dépassés, et je ne peux plus me permettre de la couvrir. Je sors dehors et rejoins par la cour l'endroit où était caché le sac de la folle. Je m’assois sur le banc, et récupère le sac alors que du remue-ménage se fait ressentir à l'intérieur du bâtiment. J'avais rempli ma part du marché, il était temps de se tirer, et vite.
Quelque chose me trouble en une fraction de seconde. Il s’est débarrassé de mes affaires. Il a utilisé son pouvoir alors que je vais en avoir besoin dans quelques secondes ? Et je dois faire quoi, si je me fais prendre parce qu’il est pas capable de tenir plus de quinze secondes ? J’espère qu’il pourra tenir plus longtemps. Monsieur ouvre la bouche, on va le savoir rapidement. ❝ J'ai rangé ton sac devant l'entrée, on ira le chercher une fois que tu auras terminé. Je te préviens, je vais mettre la vieille sous Stop, tu auras, à tout casser, une quinzaine de secondes... ▬ Oh shit nope, me voilà déjà en train de l’interrompre. ▬ … Pour faire ce que tu as envie, mais ensuite, je devrais la laisser reprendre ses droits, donc fais attention, d'accord ? Ça la foutrait mal que notre première association fini par un échec critique, tu ne penses pas ? ▬ Ok on peut pas être plus clair. Je fonce, je vais me contenter de déchirer son chemisier et le tremper dans son thé, pour le découpage en petits coeurs que je colle sur son armoire on repassera jamais je pense. Dommage. Oh, je peux prendre son soutif aussi je pense. GO. ❞
C’est parfait. Enfin, tendu, mais l’idée est parfaite. Après je suis invisible et si elle reprend conscience deux secondes avant mon départ elle verra juste des vêtements voler. J’espère que j’aurai le temps de tout caser. Je me précipite vers le bureau et attend devant la porte. Il sourit et me fait signe de la main avant de s’enfuir - pas de temps à perdre.
Je m’élance.
Je cours vers la morue avant de saisir la paire de ciseaux que j’avais remarquée lors de mon premier passage : dans la tasse à stylos. Je découpe son chemisier de façon anarchique. Je l’arrache finalement lorsqu’il ne reste plus que des lambeaux. Sept secondes. Je dégrafe son soutien-gorge, le lui retire rapidement. Onze secondes. Je pose le chemisier défoncé sur son bureau et verse son thé dessus avant de jeter la tasse et le restant de vêtement dans sa poubelle.
Je m’enfuis, avec le soutif. Quinze secondes, et je suis derrière la porte de son bureau. Je n’ose pas souffler, j’affirme simplement un sourire satisfait et totalement diabolique. Le rire n’est pas loin, je pose une main sur mes lèvres avant de m’enfuir au courant, je quitte le bâtiment, encore nue et invisible, un soutif qui se balade dans le vent. Il est là, comme prévu, et je cours vers lui. A l’intérieur, des hurlements hystériques, une voix dégradée par le temps qui détruit les tympans de tout le pensionnat se fait entendre. Elle avait bien remarqué que quelque chose manquait à sa tenue moderne - ou presque. Certains pions s’étaient certainement ramenés, j’aurais aimé voir leurs têtes, la nausée pourrait se lire sur leurs visages dégoûtés devant cette vue d’horreur, que je ferais mieux d’oublier personnellement d’ailleurs. ❝ Ok c’est bon, à quinze j’étais derrière la porte. J’ai découpé, trempé son chemisier dans son thé avant de le jeter à la poubelle et j’ai gardé le soutif intacte pour l’envoyer à un surveillant. N’importe lequel. Choisis tiens ! Huehue - ceci est un ricanement. Passe-moi le sac… Faut que je me rhabille. Mais pas ici. On bouge. Il me faut une enveloppe. Ou un truc. N’importe quoi, un stylo aussi. J’aurais dû en prendre un dans sa boîte… Tant pis on fera sans l’aide de la morue. ❞
Là, je respire. Je l’ai mérité après tout, courir à poil dans un pensionnat tout ça pour faire criser une CPE, c’est pas donné à tout le monde. Je suis tellement fière qu’il me faudrait un trophée plus grand que celui de la coupe du monde pour me sentir sur mon véritable piédestal, le plus haut. C’est la fête. Je regarde Shaad avec un grand sourire, celui que les gamines de huit-neuf ans ont sur le visage en regardant un épisode des Winx. L’adrénaline, même en très petite quantité, ça fait quand même du bien.
Sujet: Re: La loi des cause a effets a elle même ses conséquences... Dim 15 Nov 2015 - 11:59
Je l'entend revenir dans mon dos, et ait un sourire de plus en plus prononcé à mesure qu'elle s'approche de moi. Je fini ma marche une fois qu'elle me passe devant, avec un soutif dans la main. je prends air surpris, mais au fond de toi, j'étais sur de la voir avec. Elle en avait parlé juste avant de se mettre en action, mais tu pensais que c'était des paroles en l'air... Elle était au courant que cela allait nous mener vers les pires emmerdes si on se faisait chopper ? Sérieux, son inconscience était amusant que stressant ! Tu lui prends le soutif des mains à toute vitesse et le cache rapidement sous ta veste, tout paniqué, et si quelqu'un t'avait vu ? Tu balayes de droite à gauche et pousse un soupire soulagé de remarquer que personne ne vous avait... Nan, t'avais pas remarqué.
- Tu es folle ? Je te rappelle que tu es invisible, te trimballe avec un soutif à la main comme ça, tu vas nous faire repérer, surtout moi. Je te rappelle que là, pour des gens extérieurs, je parle à un fantôme... Tu prends ton souffle rapidement, et lui affiche un sourire agréable. Bon, il est vrai que tu peux pas rester invisible et nue indéfiniment, même si je suis sur que cela ne te gêne pas. Ton pouvoir n'a pas de limite de temps, d'ailleurs ? Bon allons, il y a les bungalows de ce coté, on va aller dans l'un des nôtres et tu vas te changer. Ensuite, je t'invite à boire un truc en ville. Pour fêter notre succès, ça te dit ?
J'espère qu'elle est consciente de l'honneur que je lui fais. J'en suis clairement pas sur, voir même pas du tout. Mais qu'importe, nous avions déjà fais un coup à deux, et elle m'avait offert des émotions plutôt intéressantes aujourd'hui, alors je lui dois bien un Coca. J'enclenche le pas, et garde quand même le sac.
- Je vais tenir ton sac jusqu'à qu'on soit en sécurité. Là, avec un sac volant à mes cotés, je risque d'être suspect. Ne t'inquiètes pas. Je te le rends dés le pas de la porte d'un de nos bungalows franchis.
Je récupère le sac, espérant pas trop la vexer sur le coup, même si je pense qu'elle comprendra mon point de vue. Nous avançons donc pour rejoindre le plus vite possible les bungalows. J'avançais plutôt tranquillement, en essayant de me divertir en la cherchant du regard, voir si il pouvait avoir des failles dans son invisibilité, genre des décalages entres les paysages derrières elle et les contours de son corps. Mais en marchant, cela était compliqué à gérer, et je n'arriverais sans doute pas à obtenir une réponse satisfaisante. J'arrive finalement devant les bungalows et me tourne, un peu par hasard sur ma gauche, en espérant qu'elle est pas loin de là. Pitié, faites qu'elle ne s'est pas aventurée n'importe où.
- Nous sommes arrivés, mon bungalow est le premier, donc je te propose de t'y changer, je te prête ma chambre le temps que tu le fasses, mais fais vite. Et ne touche à rien !
J'ouvre la porte du bungalow. Par chance, tout le monde était déjà en cours, et la sonnerie de la fin de ceux-ci était encore lointaine. Je lui indique la position de ma chambre, au bout du mini-couloir, à droite, et lui tends son sac, ainsi que ses habits que j'ai caché sur moi car plus de place dans ce dernier, avec un sourire amusé.
- Tenez mademoiselle, j'ai protégé votre sac au péril de ma vie contre les voleurs. J'espère que cela vous aura satisfait.
Je l'attends devant la porte, et réfléchis à où exactement je vais bien pouvoir l'amener en ville. Je sortais rarement, donc pour connaître les bons coins de la ville, cela allait être chaud. Bah, j'aurais tout le temps d'y réfléchir en m'y rendant. Au bout de quelques minutes, je frappe à la porte. Les filles sont longues à se préparer, je sais, mais là, elle avait juste à se rhabiller.
- Ça y est, tu es prête ? Je vais rentrer.
Je feints d'ouvrir la porte, entrouvrant furtivement, n'ayant le temps de rien voir, juste entendre. Je suis d'humeur taquine en ce moment.
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Sujet: La loi des cause a effets a elle même ses conséquences... 
Sam 12 Sep 2015 - 0:55
