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 ( you're gonna sing the words wrong ) fellow.

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MessageSujet: ( you're gonna sing the words wrong ) fellow.   ( you're gonna sing the words wrong ) fellow. 1400359500-clockSam 23 Jan 2016 - 23:26
have





Disneyland. Tu as toujours rêvé d'y foutre les pieds. Tu fais parti de ces gens qui connaissent toutes les musiques dans au moins quatre langues différentes juste pour le plaisir, qui pleurent quand la belle est séparée du clochard ou quand bambi perd sa maman - tu es une grande enfant, Félix, c'est bien connu. Alors quand l'on t'a dit que tu allais pouvoir mettre tes petits pieds en France devant tous ces manèges, ces mascottes, ces lumières ; c'était comme un rêve éveillé et tu ne tenais plus en place. Tu allais voir les héros de ton enfance, après ceux des dessins animés japonais. Et ça aurait été parfait si allons bon un si avec toi que tout cela est rare Félix oui mais ces temps-ci tu n'es plus la même c'est bien connu, tu es secouée - et tu n'es pas la seule.

Wiwi a changé.

D'ailleurs, Wiwi ne l'est plus vraiment, Wiwi est redevenu William, celui dont tu ne connaissais que le dos, de loin. Il t'évite, t'esquive et traîne avec cette personne que tu ne connais pas et toi, ça te frustre, ça t'attriste et te brise comme une enfant à qui l'on a enlevé sa peluche préférée. Pourtant tu n'en montres rien - mais il te blesse, comme ça, et tu ne sais pas pourquoi ; tu ne comprends pas. Tu es perdue au milieu de cette incompréhension pénible alors que tu vous croyais plus proche que jamais après cette matinée dans ta chambre où tu as cru qu'il allait éclater en larmes après avoir vidé son sac sur son hospitalisation. Tu devais être la seule des deux à penser ainsi. Et derrière tous tes sourires et ton éternelle insistance sans jamais pour autant t'être tournée vers Magnus ou Julian pour avoir des nouvelles contrairement aux autres, tu as remarqué son manque d'éclat, comme si l'ampoule vacillait et sa lumière s'adoucit un peu trop à ton goût - ça te fait peur. Tu ne veux pas qu'il t'abandonne. Tu es une enfant, Félix. L'abandon te fait peur. Tu ne vis que grâce à tes proches, grâce à la joie et l'adrénaline qu'ils te fournissent - surtout William. On t'enlève ton moteur et tu ne veux pas tomber en panne - mais ce qui te fait surtout peur, c'est que le moteur se casse et ne se répare plus jamais. Il est déjà arrivé du mal à Felicia, tu ne veux pas qu'une autre personne proche de toi souffre sans que tu ne puisses rien faire - et tu ne peux toujours rien faire, tel est le problème.

Pourtant, cette fois tu as pris les devants, tu as pris l'initiative sans lui laisser le choix - tu lui as même forcé la main, profitant de cette occasion où seuls les E sont les bienvenus. Et vous voilà tous les deux à Disneyland alors que tu le traînes par le poignet vers un stand dans l'un de tes éternels jeans déchirés, des converses, un t-shirt gris trop aéré sur les côtés révélant ton dessous recouvert par une chemise à carreau et ta coupe de cheveux déjantée. Rajoutons à ça tes yeux roses et tu es parfaitement à l'aise dans ton décor féerique malgré tes nombreux piercings. Tu as des étoiles dans les yeux et tu enchaînes bêtise sur bêtise pour tenter de faire sourire ton meilleur ami, remonter ce moral trop bas pour tu ne sais quelle raison, l'anxiété te rongeant le sang.

Ah ! Regarde ! C'est Tigrou !

Tu ris, émerveillée alors que tu sautes dans les bras de la mascotte que tu sers dans les tiens, profitant de l'étreinte avant de tirer William dans celle-ci pour au final l'entraîner ailleurs, vous faisant rentrer après la queue dans la maison hantée.

Ne cris pas comme une fillette hihi.

Qu'elle dit.
Mais la plus effrayée des deux, c'est toi.
Seulement, ce n'est pas les pantins qui te font peur mais le manque de réactions certain de ta moitié et tu en souffres.

Rendez-moi mon Wiwi, je vous en prie.

Que chantent ton esprit et ton cœur à tue-tête.





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MessageSujet: Re: ( you're gonna sing the words wrong ) fellow.   ( you're gonna sing the words wrong ) fellow. 1400359500-clockDim 24 Jan 2016 - 15:37




i'm just falling into my knees ;
bring me back home, please ;
▬ FELLOW




{{«  T’avais même pas esquissé ne serait-ce qu’un seul sourire lorsque la nouvelle avait été annoncée. Il y a deux mois t’aurais sauté de joie. Là, rien du tout, juste un haussement d’épaule après t’être tourné vers Artus pour aller fumer une clope. D’habitude tu ne fumes pas, mais là ça t’aide un peu à oublier. Tu te sens mieux avec ça. C’est con hein ? Commencer à toucher à la cigarette parce que tu te sens mal dans ta peau, c’est toujours ce que t’as le plus reproché aux fumeurs. Mais maintenant t’es pareil, t’as aussi sombré dans quelque chose de tellement profond que tu ne sais même pas si tu pourras en ressortir un jour.

T’as l’impression d’avoir tout perdu. Les gars, Allyson, et puis Félix aussi. Ça faisait un petit bout de temps que t’avais pris tes distances avec elle, comme avec les autres. Ceux qui te connaissaient un peu se tournaient vers Magnus et Julian qui n’en savaient pas plus qu’eux – de toute façon, ça c’était bien vu que tu ne traînais presque qu’avec Artus, désormais. Avec ce changement, tout le monde aurait pu te détester, mais non : on trouve que ça te donne un petit côté « cool », « bad boy » qui te rend encore plus inaccessible. Alors que t’es amis étaient littéralement perdus. Où es-tu passé, William ? Plus personne ne t’appelait Will, ou bien Willow. Comme si ces noms n’étaient réservés qu’à ton sourire. Sourire qui se fait plus rare, et qui n’apparait que parfois. Quand tu croises au loin les gars, les voyant rire, tu ne peux t’empêcher d’étirer tes lippes, nostalgique. Comme lorsque tu croises Félix, en train de danser dans les couloirs. Mais tu sais, que, finalement, tu ne participes plus à leur bonheur. Désormais, t’es en dehors de leurs vies. Enfin, c’est ce que tu crois.

Tu la sens, la haine. Envers les A, en particulier. T’as l’impression de virer pro-E, mais ça ne te déplait pas, bizarrement. Ca pourrait être l’anarchie que tu serais content. T’es devenu vide, Will, tu le sais ? Le déclin a commencé doucement, en te séparant d’Allyson d’abord. Ca avait été dur mais t’avais réussi à remonter un peu la pente. Et il y a eu cette destruction de la salle des A. Et Hadès. Et Allyson aussi. T’avais littéralement perdu le contrôle. Et maintenant tu te retrouvais seul, terriblement seul.

T’en veux pas à Artus. C’est un bon gars, qui te soutient, qui t’aide. Et il sait que t’as besoin de lui. Tu sais que finalement, tu le vois comme un pote, et pas uniquement comme quelqu’un qui protège les autres de ton pouvoir. Alors aller à Disneyland, c’était même pas envisageable. Tu ne t’étais même pas posé la question. Si Artus t’accompagnait – et encore, il faudrait qu’il t’accompagne -, il n’aurait pas la force de s’occuper de ton cas pour deux jours. Alors t’avais décliné l’offre, tout simplement, sous le regard surpris des professeurs, qui te connaissaient comme l’un des plus grands fêtards de Prismver. T’avais brillé par ton absence dernièrement, de toute façon – et surtout aux cours de pouvoir, mais ça les profs étaient habitués. T’étais redevenu William Steevens. Les surnoms avaient tous disparus.

Sauf que Félix en avait décidé autrement. Elle était venue vers toi, t’avais forcé la main. T’avais même laissé apparaitre l’ombre d’un léger sourire sur ton visage, en la voyant aussi réjouie à l’idée d’y aller. Remarque, sans le savoir, l’administration avait réalisé un rêve de petite fille.
Tu te sentais presque coupable de ne pas y participer.
Mais finalement t’étais venu. Tu t’es juste dis que si tu te concentrais et que tu restais uniquement avec Félix, tout irait bien.
Enfin, tu l’espérais.

Alors te voilà en train de poser les pieds à Paris. T’étais même pas heureux à cette perspective. Tu suis Félix comme son ombre, la voyant sauter partout. Elle t’entraine dans un train fantôme. Elle rigole, comme une petite fille. Si elle savait à quel point tu l’aimais. Tu souris un peu – c’est pas un sourire forcé, juste effacé. Parce qu’il y a d’autres choses qui te tracassent, parce que tu ne peux pas lui en parler sans laisser tes émotions sortir – et faire ça, ça signifie presque signer son arrêt de mort. T’as aucune idée de comment faire pour arrêter ça. Pour arrêter ce mécanisme qui menace de te détruire à jamais.



© YAM for Prismver



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MessageSujet: Re: ( you're gonna sing the words wrong ) fellow.   ( you're gonna sing the words wrong ) fellow. 1400359500-clockSam 30 Jan 2016 - 0:13
have





Et rien ne change.
Et rien ne vient.
Tu ne vois rien.
Et la lumière ne vient pas.

Cette lumière dont tu as désespérément besoin, cette lumière qui quitte ton être à chaque seconde où la solitude te ronge, cette lumière qu'il possède au creux de ses mains et garde égoïstement pour lui en te tournant le dos ; il a sûrement ses raisons que te crie ton coeur - tu t'en fous, parce que toi aussi tu es une personne égoïste. Et en tant que parasite, l'avis de ta nourriture t'apporte peu.

Mais lui reste stoïque et cesse de te bercer de la lueur qu'il sait si bien émettre pourtant, lueur qui te semblait née pour savoir embrasser ton être et te conforter dans ton bonheur et ta prospérité, ton bien-être, ton petit confort et ta gaieté de vivre. Il semblerait que tu te sois trompée, une fois de plus. Il semblerait que tu continuais de te faire des idées - et tu doutes redoutes qu'il ne décide de t'abandonner, oh tu as peur Félix, terriblement peur de lui et de cette arme à double tranchants qu'il a dans ses mains avec son si joli nom gravé dessus ; amitié qu'elle s'appelle, voilà comment vous l'avez nommée, à deux, comme un serment silencieux mais entendu.

Et tu pensais pouvoir être heureuse à ses côtés - l'inverse ne t'avait traversé l'esprit jusqu'à aujourd'hui mais ton coeur pèse aussi lourd que ton corps qui se traîne de manège en manège sans jamais laisser rien paraître, efforçant une joie de vivre dont tu as l'habitude, une joie de vivre devenue lasse sur ton palais après les derniers événements de ta vie et tu pensais qu'il pourrait la refaire pétiller mais il a perdu la clef de tout ça au final et tu te retrouves seule avec tes soucis et ton coeur gros comme ça.

Sauf que tu ne vas pas tenir.
Tu as des limites, toi aussi.
Après tout, on l'oublie.
Mais tu es humaine, Félix.
Pathétiquement humaine.

Pourtant tu te retournes vers lui, étincelante comme jamais alors que certains passants te regardent toi et la lumière que tu émets pour deux, un sourire doux sur les lèvres. Tu dois te faire patience, Félix. Tu es sûre que tout s'arrangera.

On va manger un bout ? Tu veux quel genre de resto' ?

T'as raison.
Comble le trou dans ton coeur avec de la bouffe, ça marche à tous les coups.





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MessageSujet: Re: ( you're gonna sing the words wrong ) fellow.   ( you're gonna sing the words wrong ) fellow. 1400359500-clockVen 12 Fév 2016 - 11:29




i'm just falling into my knees ;
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{{«  Sourire triste qui s’échoue sur tes lèvres. Tu la regardes, elle et ses grands yeux pétillants, comme si c’était la dernière fois que tu le voyais. Tu aurais voulu le promettre que vous deux, c’était pour la vie, mais cette conviction autrefois ancrée dans ton esprit s’effritait peu à peu.

Tu cherches vainement cette lumière qu’il y avait entre vous, mais elle est si faible que tu peines à la percevoir. Vous êtes à des kilomètres l’un de l’autre et ça te brise le cœur. Tu ne veux pas de cette distance. T’es persuadé que t’arriveras jamais à te relever. Pas sans elle. Sans elle t’es rien, William. Le fossé entre vos deux êtres se creuse, et semble insurmontable. T’as peur, t’es littéralement mort de trouille alors que tu observes ce jet de bonheur si loin de toi. T’as l’impression qu’elle continue d’avancer, te laissant sur le bord de la route, toi et tes remords.
Non. Ce n’est pas elle qui t’abandonnes, William. C’est toi qui la laisse avancer, c’est toi qui te détaches d’elle pour ne pas l’étouffer. C’est toi qui penses faire preuve d’altruisme en vous séparant. C’est pas elle, Will. Ça n’a jamais été elle.

Elle te tire du bras vers un nouveau manège. Tu ne fais preuve d’aucune résistance ; tu la suis parce que tu sais que c’est ce qu’elle veut. Que tu la suives encore. Mais malgré toi tu n’es qu’un vulgaire spectre. Ton âme est ailleurs, perdue dans les limbes de ton mal-être. Et tu ne vois rien. T’es aveuglé par des larmes trop opaques pour que tu puisses comprendre à quel point l’éclat de Félix devient terne. Il brille si faiblement, il semble si triste. Tu sais qu’elle est nécessaire à ta survie mais tu ne vois pas qu’elle est dans le même cas que toi. Tu sens assez isolé pour ne plus rien voir.

Tu noues d’interminables bandages autour de tes yeux vides.
Vides.
Terriblement vides.
La vie les a déjà quittés depuis longtemps.

Tu poses ton regard sur Félix qui semble danser au milieu d’un flux informe de personnes.  Elle est si belle. Elle semble embrasser le monde de sa lueur naturelle. Exquise. Tu te rappelles ces mots murmurés au creux de votre oreille, blottis l’un contre l’autre tandis qu’un énième épisode de Doctor Who défilait à l’écran. Tu te rappelles ces promesses d’enfants qui étaient pourtant très sérieuses. Tu te rappelles vos deux petits doigts, crochetés ensemble, symbole d’une union. A la vie à la mort.
Ça te semblait si loin maintenant.

T’as l’impression que plus personne n’a les mots pour te réconforter. Que tout est vain. Tu chantonnes silencieusement le requiem de ta propre destruction. Et tu te rends compte. Tu te rends compte à quel point tu es seul. T’étais entouré des meilleures personnes que tu puisses imaginer. Julian. Magnus. Orest. Félix. Allyson. Et toi t’avais tout foutu en l’air. Tu ne méritais même pas toutes ces personnes. Tu les faisais souffrir. Tellement souffrir, William.

T’entends Félix te dire quelque chose, mais tu ne comprends rien. Le choc de la réalité te cause un hoquet de douleur. Tu revois les yeux d’Hadès, ce jour-là. Et tu sens la douleur monter, que tu contiens au possible. Ce n’est pas le moment. Tu t’étais juré de la protéger. Fixou et les autres.

Tu te reconcentres sur elle, et son regard interrogateur te brise le cœur une fois de plus. Tu mordis ta lèvre inférieure, sentant les larmes monter. Tu les chasses comme tu le peux, mais tu sais que tes yeux sont déjà humides.

T’as envie de disparaitre. T’as l’impression d’être un gamin recroquevillé d’un coin de ta chambre. T’es seul, William, seul à en crever.

Et puis il y a Félix, a qui tu as toujours tout dit, qui attend tes mots avec impatience. Pour qu’elle puisse comprendre. Mais tu ne peux pas, tu ne veux pas. Tu l’aimes trop pour lui faire ça. Pourtant tu n’as envie de lui dire qu’une seule chose : ramène-moi à la maison, Félix. Je t’en supplie.



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