Laisser moi vous expliquez une chose. Ce dont tous les élèves rêvent, c'est de passer leur temps libre dans la salle des profs. Pourquoi ? Tout simplement parce que la salle des profs, c'est l'endroit le plus cool du monde, genre il y a des fauteuils, des gâteaux, un coin pour lire, un pour aller voguer sur le net et surtout il y a la fameuse machine à café. D'ordinaire, tu ne te rends que dans cette salle lorsque tu n'as rien à faire, ou que tu as envie de taper la discute avec Stephen, mais cette fois tu t'y rends pour une bonne raison et cette raison est le café.
Avec certains élèves en grève et d'autre qui profite pour foutre le bordel, tu n'as pas vraiment le temps d'aller te poser au bureau des CPE pour boire une tasse de café, mais même si tu avais eu le temps de passer à ce fichu bureau, tu n'aurais pas eu le droit à ta tasse de café le matin, la machine était en panne. De base, tu n'es pas une grande adepte de café, d'ailleurs avant même de revenir au pensionnat, tu détestais ça. Cependant, avec le temps et surtout le boulot que tu as, pour garder les yeux ouverts toute la journée, tu t'es donc forcé à aimer le café. Au début, c'était très très amer, d'ailleurs tu coupais l'amertume avec du lait et beaucoup de sucre, puis plus le temps passait, plus tu t'y habituais à ce liquide noir.
Finalement, tu as fini par adopter la pause café, tout comme tu as adopté la pause clope depuis t'es 16 ans, bien qu'au jour d'aujourd'hui, tu fumes bien moins qu'il y a quelque année en arrière (mais cela ne t'empêche pas de temps à autre de t'accorder un moment de détente avec cette vieille amie tueuse). Tu étais là, devant la machine à café, versant doucement le liquide dans une tasse qui appartient à l'établissement. L'arôme du café était délicat et à la fois bien prononcé. Dans la salle, il y avait quelques personne dans un coin qui bavardait de cours et surtout qui se plaignaient de quelque élèves, qui ont d'ailleurs, l'habitude de côtoyer la salle de retenue. Lorsque tu les entends, tu es loin de penser qu'avant d'avoir ton poste ici, t'étais surement un sujet récurant de conversation entre profs où personnelle.
Tu souris avec nostalgie, il est loin le temps où tu étais l'élèves perturbateur qui avait pour réputation d'avoir mit tous les mecs dans son lit. Rumeur fondé...peut être, bien qu'il y a de nombreux exemple d'homme avec qui tu n'avais pas couché. Maintenant en y repensant, c'est vrai que tu as toujours fait en sorte de vivre a fond et de profiter à chaque instant de la vie, dans le sens où tu ne te prenais pas la tête de savoir si on te prenait pour une fille facile ou non. Tu as toujours assumé tes actes et tu assumes toujours aujourd'hui. Si s'envoyer en l'air est un crime, tu réponds coupables, mais ne me dite pas que c'est mal de prendre son pied avec des inconnus pendant une nuit sans lendemains.
Revenant à la réalité, tu poses alors la carafe à sa place et tu te retournes afin de retourner à ton bureau ou une pile de boulot t'attends, cependant, l'impact fut inévitable. Au même moment où tu allais partir, une personne arrivait dans ta direction et ce fut la goutte qui fit déborder le vase. Dans ce cas c'était surtout le café qui a fini dans ton décolleter. Surprise, tu regardes cette mare de café sur ton débardeur blanc, puis le sol qui en avait prit un coup avant de baisser les bras pour jurer comme il se doit.
"Putain...mais c'est pas vrai...vous pouvez pas faire attention merde!? Regardez où vous allez, j'fais quoi maintenant !? Putain!"
Tu lèves ton regard sur le coupable et sur le coup, tu te demandes qui sait, tu ne le connais pas et à vrai dire tu n'as pas souvenir de l'avoir croisé recensement. Pourtant, bien que physiquement il était mignon, tu étais quand même en colère.
"T'es fier de toi j'espère!? Comme si je n'avais pas assez de boulot comme ça!"
Tu poses ta tasse sur la table où était posée la cafetière et tu prends des serviettes poser juste à côté pour commencer à éponger ce débardeur. En colère et sans faire attention au jeune homme en face de toi. Il est vraiment loin ce temps où tu ne te prenais pâs la tête et que tu vivais.
Pour ce sentiment envahissant, frustrant et totalement désarment qui traverse mon corps tout entier. Ce sentiment qui me rappelle que cette journée sent vraiment la merde. Mon cellulaire sonne dans le creux de ma poche, je le sors. J'avais tendance à oublier qu'avec ce nouveau statut de jeune apprenti professeur ma vie, ne serait plus ce long fleuve tranquille. Les responsabilités. Ce mot m'horripile. Je range le mobile dans la poche arrière de mon jean. Je me sers un thé en m’installant devant la gigantesque baie vitrée. Petites gorgées par petites gorgées je savoure le goût mentholé de cette eau bouillante. Je jette à mon reflet un rapide coup d’œil, présentation propre et coordonnée.
La femme de ménage à les clés et moi, je suis déjà parti. J'enfonce mes mains dans mes poches, marche d'un pas nonchalant. Beauté frauduleuse qui arrache quelques regards de mépris, d'envie et de plaisir aussi. En suivant le rythme imaginaire qui tape dans mes tympans j'avance, monsieur Galtin, je me retourne l'air de rien. Petite rouse au yeux vert qui me tend une feuille en souriant niaisement. Stoïque je regarde la feuille, je la regarde et j'attends, elle reprend gênée, c'est un devoir que j'ai oublié de rendre et .., je soupire de lassitude. Comment une voix peut-elle être aussi agaçante. Dans un tic de mépris j'arrache la feuille de ses mains et tournent les talons en lisant les quelques lignes qu'elle m'a donné.
Lecture intensive d'un devoir qui aurait pu être pire je l'accorde. Je ne me rends compte de l'endroit où je suis seulement quand je rentre dans quelque chose, quand je rentre dans quelqu'un. Je n'aurais pas relever la tête en règle générale. Mais en règle générale, personne ne l'ouvre quand je lui rentre dedans. Surpris, étonné voir décontenancé, je me redresse. Petite blondinette aux traits fins qui peste, rouspète et crache à mon humble visage.
Sans la quitter des yeux, je lève un sourcil. Je croise les bras en passant la copie sous mon coude et m'appuie sur ma jambe droite pour regarder le spectacle d'une femme couverte de café. Décolleté surplombé d'une tâche brune qui ne semblera sans doute jamais quitter ce haut sauf si , par un heureux hasard pour les quelques yeux traînants elle décidait de le retirer et de frotter le liquide. Voyant sans doute le peu d’intérêt que je semble porter à sa poitrine et son accoutrement de petite bonne femme pressée elle lâche cette petite remarque bien trop cynique qui m'arracherait presque un sourire,T'es fier de toi j'espère!? On ne peut plus fier, en effet. Je secoue la tête, doucement, je pose la copie de la rousse sur la table en soupirant.
Mouchoirs tombés du ciel, je lui en tend un pour qu'elle éponge ce vicieux liquide qui dans le fond a un goût plutôt atroce. Je repense à mon thé de la demi-heure passée. Il me manque celui là. Je regarde la petite bonne femme en face de moi qui semble s'afférer à remettre un peu d'ordre dans sa tenue. Main vagabonde qui farfouille dans mes mèches ébènes en guise de passe temps, cette journée commençaient mal. Elle commençait vraiment mal. Mais au moins, j'aurais pu voir une paire de nichons correcte aujourd'hui.
Je laisse retomber ma main, mon bras. Je penche la tête sur le côté et comme par politesse, bien que la politesse ne fasse vraisemblablement pas partie de mon langage, ni même de mon éducation, je demande de ma voix rauque et abîmée remplit toute fois d'une légère pointe d'indifférence, ça va aller ?
electric bird.
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Sujet: Re: Hot, hot, hot [Pv Oswald] Mar 2 Fév 2016 - 13:08
Ce genre de choses, ça n'arrive vraiment qu'à toi, encore l'autre fois en te promenant dans les rues de la ville, un pauvre type qui était pressé t'étais rentré complément dedans et cette fois la le café n'était pas juste chaud à souhait, mais carrément brûlant. Ou encore cette fois où tu allais à un rendez-vous, t'avais un thé (certes ce n'était pas du café cette fois là) et que bizarrement BIM encore quelqu'un qui t'était rentrer dedans te laissant comme une conne avec ton thé sur toi. On dit que les plus belles rencontres ce fait par hasard, bah ce genre de rencontre tu t'en passerais bien. Tu finis "d'éponger " ce que tu peux et à la remarque du jeune homme tu relèves la tête vers lui avec ce regard qui est à mit chemin du blasé et du "dégage où je te fais bouffer la tasse".
"Ton faux intérêt tu peux te le garder. "
Tu es en colère, la diplomatie ce n'est pas ton truc dans des moments comme ça et l'amabilité ? Laissez tomber, c'est parti au moment où le café s'est déversé sur toi. Tu laisses tomber la serviette sur la table, de toute façon tu ne peux pas faire plus que ce que tu as enlevé et tu soupires lasse de tout ceci. Parfois, t'as l'impression que tout est fait pour te casser les couilles bien que tu n'en a pas. Tout va de travers et cela commence à faire beaucoup, entre le pseudo cambriolage de ton appartement, cette invitation à rencontrer tes pseudo parents...c'est un peu trop pour toi et maintenant il t'arrive de nouveau ça. Tu es peut-être maudite finalement, tu ne vois pas d'explication. En attendant la colère finie par redescendre petit à petit et c'est tout en posant tes mains sur tes hanches que tu fixes le jeune homme avant de lui balancer.
"Bon je crois que t'as pas que ça à faire. Tu peux retourner à t'es occupation l'incident est clos."
Parfois, être raisonnable ça à du bon, surtout que pété un scandale pour du café renversé, ça n'a pas beaucoup d'intérêt, ce n'est qu'une tâche après tout. Puis c'est pas comme si tu ne pouvais rien y faire, avec ton don, tout pouvais être réglé. C'est cool d'avoir comme don changement de tenue, dans de telle situation, c'est pratique, d'ailleurs, tu ne perds pas plus de temps, tu claque des doigts et ce débardeur tâché, laisse place à un autre propre. C'était comme si, les quelques minutes avant ne s'était jamais passé.
Peut-on vraiment dire que l'espèce humaine est la plus évoluée ou même la plus adaptée à son milieu. Cette question ma taraude lorsque dans un geste méthodique je regarde les mouvements de mon interlocutrice. Aucun être vivant n'est aussi peu à sa place que l'homme. Je reste stoïque devant le regard de marbre de que me jette cette bonne femme. Me pestant encore une fois au visage, me crachant de me garder l’intérêt modeste que je semble lui porter, dans le creux de ma poche. Elle ne doit pas me connaître, car dans le fond, si elle m'avait connue ou reconnue, jamais, ô grand jamais elle n'aurait sans doute dit ce genre de chose. Petit personnage sans gène qui m'arracherai presque un sourire tant elle veut montrer une assurance poussée à l'extrême.
Ses doigts fins claquent à la manière de ma sorcière bien aimée et le haut taché s'efface alors pour laisser place à quelque chose de propre, de net. J'hausse un sourcil, peu surpris toute fois. Le genre de don que jamais je n'avais vu auparavant et qui pourtant selon moi n'est pas des plus impressionnant. Le contentement sur son visage me fait songer à cette copie qui trône là, poser vulgairement sur cette table en bois usée. Sans répondre je m'avance vers cette dernière, la saisit et la glisse dans un casier pour le professeur concerné. Je relis une dernière fois les quelques lignes qui m'ont été confiées. Nietzsche se retrouve cité comme un Dieu vivant. Je suis agréablement surpris. Je me retourne et sans faire une fois de plus attention, me retrouve presque nez à nez avec miss Blondy. Je fais un pas de recule, sans doute un élan subtile et profondément inattendu d'un respect que je pensais ma foi, perdu à tout jamais.
Rapide coup d'oeil sur ma montre. Le temps file avec une lenteur qui me mine plus qu'autre chose, je soupire d'une lassitude pesante. Je relève la tête, encore. Puis, idée lumineuse qui traverse mon esprit de vieux con. Je frotte du bout de l'index mon menton en reniflant de dédain. Je glisse une main dans ma poche, farfouille légèrement dans mon jean un peu trop serré. Je sors de la monnaie que je glisse avec une rapidité affolante dans la machine qui se trouve sur ma droite. Le bruit lourd du des pièces qui unes à unes tombent dans l'engrenage me transporte. Quelques secondes plus tard, elle sonne. Je sors le gobelet grisâtre et terne y glisse une touillette en plastique et prends deux sucres que je coince entre mon index et mon majeur. Je fais volte face, prudemment. Je fais un pas vers Blondy. Je pose sur elle un regard dès plus neutre, du moins j'essaie. Je lui tends le récipient, tâchant de ne rien faire tomber, pour le dédommagement, finis-je par lâcher en même temps que le gobelet dans les mains de l'intéressée. Je me frotte le bout du nez en reniflant de plus belle. Dans le fond, ne croyez pas que je suis devenu gentil, non, jamais. Mais, je n'aime que peu avoir des dettes.
electric bird.
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Sujet: Re: Hot, hot, hot [Pv Oswald] Mar 2 Fév 2016 - 23:12
Tu l'observes, tu es presque intéressé parce qu'il fait et en même temps tu n'en a rien à faire. Cependant, très vite ton attention s'est porté sur quelqu'un d'autre, une femme, plutôt mignonne, portant dans gant étrangement. Ta collègue surveillante, vous êtes trois nana, trois blondes, trois styles différent, mais qui apparemment plait puisque depuis peu la salle de retenue n'est jamais vide. C'était Léara, venant t'annoncer une nouvelle plutôt bonne, dans le sens que tu n'avais plus vraiment besoin de te presser. Cette journée ne s'annonçait pas trop mal finalement. La paperasse est faite par Gwendolyn, Léara a décidé de prendre en charge de surveiller les grévistes. Tu n'avais plus qu'à aller en salle de retenue ce midi.
Souriant à la jeune femme, tu la remercies avant qu'elle parte et lorsque tu tournes ton regards vers le jeune homme, ton regard est attiré sur le gobelet. Ton sourire était déjà parti, tu étais même un peu surprise qu'il te tende le récipient. C'est à ce moment là, tout en prenant le gobelet, que tu lèves la tête vers le jeune homme qui t'annonce que ceci était un dédommagement. Quelle blague. Comme si une simple boisson pourrait dédommager la tâche sur ton ancien débardeur. Puis t'es pas du genre à réclamer des dédommagements lorsqu'un accident arrive, c'est vrai quoi, c'est qu'un vêtement sans vraiment importance, bien sûr que sur le coup ça ta fait chier, mais c'est déjà oublié, ou presque. Tu lui retends donc la boisson sourire en coin.
"Merci, mais tu peux le reprendre, je ne suis pas du genre à réclamer des dédommagements pour un accident."
Tu fixes le jeune homme dans les yeux, attendant qu'il reprenne son cadeau. Pour certains, il aurait prit ce dédommagement, sans se poser de question, mais ce n'était pas ton genre, t'étais plus du genre à ne pas te prendre la tête surtout que maintenant que la colère est complètement tombée, ça ne valait vraiment pas la peine de s'énerver pour si peu. un accident est un accident et c'est comme toutes les fois où c'est arrivé, ça devait se passer et puis c'est tout. Maintenant que tu as le temps de mieux observer ton interlocuteur, tu remarques qu'il est un peu jeune pour être professeur, enfin jeune, tu lui donnais dans ton âge quand même, mais comme il avait une copie, ça ne peut être qu'un apprenti.
Jusqu'ici, tu n'as pas vraiment parlé aux apprenti, à force de côtoyer des élèves, ça ne fait plus grande différence, ils continuent leurs cursus scolaire en quelque sorte et puis voilà. Tandis que toi, tu es passé directement à la case surveillante, bien qu'à la base tu n'as aucune expérience dans ce milieu et que tu ne veux pas faire ce métier dans la vie. Cependant, tu es la reine du "en attendant", en attendant de trouver un studio à vendre, d'avoir l'argent pour l'acheter et faire produire des futurs star ect...surveillante est un beau métier, certes, pas le plus beau, mais il est cool. Enfin bref, revenons à nos moutons. tu continues sur ta lancer.
"En plus, c'est qu'un vêtement. C'est donc pas nécessaire de m'offrir ceci. je me contenterais de ton nom. "
Bah quoi ? C'est toujours utile de connaitre le nom de quelqu'un. Surtout quand cette personne est plutôt attirante physiquement, bien que tu refuses d'être attiré par les personnes de l'établissement, surtout qu'à la base, tu t'étais résolu à ne pas avoir de relation intime avec qui que ce soit ici. Bien entendu, t'as pas tenue une semaine, mais ceci est une autre histoire.
Dans le fond elle devait quan même beaucoup parler. Mais ce n'est sans doute pas avec ma modeste persone qu'elle en trouve satisfaction. Repoussant avec un tact aussi peu habile que celui qui m'incombe. Blondy me fixe, mes doigts s'enroulent presque avec une lenteur infinie du morceau de plastique incurvé. Les sucres viennent reprendre leur place entre mon index et mon majeur. Je tourne quelque peu et pose le tout sur cette vilaine table en bois usée, ravagée. Je pensais hausser les épaules d'un air nonchalant que j'entretiens si bien, rentrer chez moi, me refaire un thé en fulant un joint roulé au préalable mais, les choses ne semblent jamais s passer comme je l'avais imaginé. Sa voix légère et so ton pourtant sévère, dur, me tombe dessus. M'écrase. Je me racle la gorge, étonné, Galtin, Oswald Galtin.
Je tend une main robuste, droit et qui pourtant ressort avec une douceur et des traits relativement fins, douceur cachée. Quand on y pense je n'ai même pas encore songé à regarder, à regarder avec un réel intêret, une réelle attention mon iterlocutrice si peu vindictive. La main toujours tendue entre ciel et terre vers elle, le corps stoïque je laisse vagabonder mes douces prunelles azurs sur les jambes infiniment longue de Blondinette. Machinalement, presque presque plus comme un toc, ma tête se penche sur mon épaule comme pour mieux voir, comme pour mieux comprendre l'anatomie d'une étrangère. après un moment et sans doute sans que je m'en rende compte tant j'ai été absorbé, fasciné par l'observation des courbes légères de Blondy.
Je regarde l'heure encore, le temps semble vraiment se suspendre. Ma tête se redresse et je m'étire un peu, faisant craquer les articulations un peu lourdes de mon corps. Je soupirerais presque si dans un élan un peu trop spontanné une vielle conaissance. Le genre qu'on se passerait bien de voir, fit surface comme l'iceberg du Titanic et vient m'exploser en pleine gueule. Le isage surpris, je me troune et me retrouve à droite de la petite blonde sans un mot et regarde en face de moi, dans un murmure je lâche des petits, merde merde merde. Cette fille, je l'avais dragué, baisé, abandonné. Elle m'avait harcelé les deux mois suivant me menaçant de toutes sortes. Rumeurs, bagarres et des photos compromettantes. Elle n'avait aucune preuve, elle n'avait aucun moyen de pression. Mais ce que cette fille avait était princiaplement un grand frère qui avait menacé de me casser le nez s'il me croisait. Ce même grand frère avait essayé est maintenant il est encore entrain de chercher le sien depuis que je l'ai fais pourrir, mourir et finalement disparaître dans un tas de chaîr putréfiée, en cendre. Je pensais ne jamais la revoir quand je suis parti. Mais je suis revenu.
Elle passe à côté de moi, sans me voir d'abord. Elle m'a sans doute oublié avec le temps, fais le deuil d'une relation qui de toute façon n'aurait pas pû fonctionner. Espoir ultime de reconversion vers quelqu'un de moins fabuleux que moi , quelqu'un qui lui correspond afin. Je déglutis un peu. Un peu fort.
La Vilaine fait demi tour et s'arrête nette. Un étrange sourire qui s'affiche sur son visage, un sourire qui lui donne cet air de folle. Je baisse la tête en soupirant de dédain, je murmure pour la blonde, accepteriez vous de me rendre service en allant déjeuner avec moi.. tout de suite ? Fuir l'ennemi. Vite.
electric bird.
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Sujet: Re: Hot, hot, hot [Pv Oswald] Jeu 3 Mar 2016 - 11:29
Sa demande te surpris grandement. Il faut l'avouer, on ne s'attend pas à avoir une demande comme ça, alors que ça fait à peine dix/vingt minutes après votre rencontre. Tu fixas un moment Oswald et tu pouvais sentir comme une sorte de gêne, comme s'il voulait fuir quelques choses, alors tu regardes la pièce et tu comprends presque le pourquoi son envie de fuite. Cela ne pouvait être que ça, encore un connard qui a brisé le coeur...ou alors c'est autres choses. Tu ne juges pas, du moins, tu ne sais pas ce qui s'est passé alors, le laisser dans sa merde serait un peu injuste, surtout que c'est peut-être être lui la victime dans l'histoire, bien que par expérience, c'est rarement le cas.
C'est presque jouissif ce genre de situation, tu peux refuser sa proposition et il serait dans une belle merde, ça pourrait donner un peu d'action dans cette journée, mais tu peux aussi accepter et lui sauver la peau. Tu avais le choix et ceci c'était le pied. Ruiné la journée d'Oswald, ou lui rendre ce service ? Franchement, difficile à choisir, car comme tu ne sais pas quel genre de type il est, il peut très bien être un de ces connards qui se sert des nana pour leur bon plaisir de se vider, ou alors c'est le genre de type sincère. Tu pari pour la première option. Pourtant, bien que toutes les raisons du monde te dirait de laisser ce pauvre mec dans sa merde, tu en décides autrement, ta curiosité est titillée, tu voulais savoir pourquoi, face à elle, il voulait fuir et quel beau moyen de savoir que d'accepter de rendre ce petit service ?
"D'accord. "
Tu ne regardais pas Oswald sur le coup, mais tu penses qu'il a dû être surpris par ton acceptation. Tu tournes le regarde alors vers lui et tu souris doucement. Un sourire qui voulait dire, je te sauve la peau, mais c'est pas gratuit.
"J'accepte à la seule condition que tu me vouvoies plus et que tu m'appelles Blaze. Et ceci n'est pas négociable, j'ai pas trente ans, j'ai pas l'âge qu'on me vouvoie. "
Tu n'as jamais aimé le vouvoiement et tu ne t'y feras jamais, même quand tu atteindras trente ans. Tu lui fais signes de te suivre prenant les devants, passant à côté de celle qui perturbe Oswald, sans la regarder, petit sourire aux lèvres. Qu'est ce qui ne faut pas faire pour venir en aide à certaine personne tout de même.
Charme dévastateur quand elle affiche un sourire emplit d'une fourberie dès plus transperçante. Jamais femme avant elle n'a eu cette joie immense de pouvoir un jour se dire que je lui devrais quelque chose en échange d'un simple oui. Rien n'est gratuit et encre moins la gentillesse, tout à un prix, hélas. Et je risque au péril de je ne sais quoi encore de le découvrir. Elle lâche dans l'écho lointain de la salle lugubre son petit, d'accord, tout en tournant les talons. Faisant volte face à la sirène qui bien souvent m'avait hantée, elle l'esquive de l'épaule dans ce détachement des plus sournois. La Vilaine fait disparaître son étrange sourire de ses lèvres et se crispe dans un grincement de dents qui me ferait presque froid dans le dos. Je suis d'un pas presque trop nonchalant pour la situation mon acolyte Blonde.
Bruit de talons qui claquent sur le sol. J'enfonce avec une délicatesse qui ne m'était que peu familière mes mains dans le creux de mes poches. Reniflant quelque peu. Démarche gracieuse et légère de Mademoiselle Blaze, je suie avec un hypnotisme le balancement des ses hanches. Un homme normal aurait sans doute passer son temps à se concentrer sur le postérieur avantageux de la jeune goldengirl. Un homme normal, c'est ce que je ne suis pas. Mes yeux s'attardent d'abord sur la cambrure de son dos, remonte doucement le long de sa colonne vertébrale pour finalement venir s'écraser sur la masse de mèches blondes qui ne cessent de se mouvoir au rythme de son pas. Elle semble être une jeune femme énergique, sauvage, imprévisible. Comme si elle était dotée d'une incroyable curiosité pour accepter le genre de proposition farfelue que je lui avais lancé au visage quelques minutes plus tôt.
Foulant le sol d'un élan plus rapide je finis cependant par détacher mon regard du haut de sa tête pour finalement terminer ma route à son côté. Les grandes portes sinistres du hall nous tendent les bras, nous appellent. Je tend le bras et ouvre la porte afin de la laisser passer. Être un monstre ne signifie pas pour autant que je suis dénué d'éducation ou de savoir vivre. Au moment ou le corps svelte et souple de l'ingénue passe le cadre des portes maussades, je farfouille dans ma poche à la recherche de mon cellulaire. Je texte un mot. L'envoie.
J’emboîte le pas de cette créature unique en son genre. Le bruit lourd des battants en verres se font entendre et je reste de marbre une fois dehors. Vous, je m'interrompt, passe un doigt sur mon menton puis reprends, tu veux quelque chose de particulier ou simplement boire un verre. Mes mots glissent comme un serpent en bord de route. Une voiture noir à la forme aérée pointe le bout de son nez, je fais un mouvement de tête quand un homme en uniforme sort et vient ouvrir la porte arrière du véhicule. J'avance d'un pas et finis simplement par conclure, dans les deux cas, le carrosse de Madame est avancé, en me dirigeant à pas de velours vers le tas de métal qui n'attendait plus que les ordres de ma présente sauveuse.
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Sujet: Re: Hot, hot, hot [Pv Oswald] Dim 24 Avr 2016 - 21:21
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