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 Bon rétablissement

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Anonymous
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MessageSujet: Bon rétablissement   Bon rétablissement 1400359500-clockSam 13 Fév 2016 - 12:13




Bon rétablissement.
RP de Groupe
You have to wake up


Il baigne dans une marre de sang.
Dans son propre sang.
C’est Gautier qui l’a trouvé. Pourquoi était-il encore là ? Ou pourquoi revenait-il ? Peut importe. Il fallait qu’il s’active, qu’il le sorte de là avant que…

Le délégué qui venait de renier les blancs pour récupérer cette couleur qui lui était si chère en était à présent recouvert. Gautier aussi par la même occasion, qui le portait jusqu’à l’infirmerie. Eux, ils sauraient quoi faire.
Une image d’horreur cela devait être, comme le commencement d’un cauchemar bien plus réel que ce que l’on veut bien le croire.
« Ansel Grimm. »
Il n’en fallu pas plus pour savoir pour qu’immédiatement on appelle les pompiers, puis la clinique de l’île. Le nombre d’élèves hémophiles à Prismver ne doit pas être si élevé, si bien qu’on connait généralement le nom des grands malades. Vue l’état dans lequel était le garçon, il y avait de quoi paniquer. Vraiment.

Par la suite tout ce passa très vite.
Les pompiers arrivèrent rapidement pour emmener Ansel à la clinique, tout en écoutant ce que l’infirmier pouvait leur dire sur son cas. Rapidement les alarmes d’urgences se sont déclenchées. Le E n’était pas le seul dans un état pitoyable. Il y en avait d’autres.

Une fois arrivé à la clinique, personne ne sait vraiment ce qu’il c’est passé et personne n’a encore pu le voir, du moins pas durant les premières vingt-quatre heures. Par la suite la famille a été contactée. C’est le 7 Janvier que le verdict est tombé : Vivant. Oui mais, dans le coma.
Le personnel soignant avait réussi avec beaucoup de mal et d’effort à stopper les hémorragies aussi bien internes qu’externes d’Ansel. Il avait plusieurs fractures, dont les côtes ce qui avait provoqué une perforation du poumon… mais le plus grave restait la tête.

Au niveau de la santé il n’a jamais vraiment été gâté… alors sans vous mentir, il a moins de quarante pourcent de chance de s’en sortir, enfin c’est ce qu’estiment les médecins. Pourtant nous le savons, nous, ici c’est Prismver, une île bondé de marmots avec des pouvoirs… il y a bien quelqu’un d’autre à part sa sœur qui puisse l’aider.

Pour l’instant il attend, un peu comme la Belle au Bois dormant, mais relié à un nombre impressionnant de tuyaux. Les visites sont bien sur autorisées, en journée, alors venez, parlez-lui, peut-être que cela l’aidera à passer d’un coma profond à un coma éveillé… peut-être que comme ça il se réveillera, qu’il trouvera la force de se battre malgré les séquelles qu’il risque de devoir endurer pendant un moment.

Enfin.
Ansel reviendra.

Résumé/Explications :


© YAM for Prismver



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MessageSujet: Re: Bon rétablissement   Bon rétablissement 1400359500-clockSam 13 Fév 2016 - 15:37
bon rétablissement
Je m’étais rendu à l’hôpital quelques jours après l’hospitalisation d’Ansel. Décidé à ne pas le gêner pendant sa convalescence, je préférais attendre qu’il aille un peu mieux pour être certain que les médecins n’aient pas les visites à gérer en plus de son état, déjà suffisamment dramatique lui seul. J’avais enfilé un t-shirt et un jean, tout simplement, prévenu Min que je m’y rendais et elle m’avait rejoint peu après. Je la savais inquiète alors trois jours après, comme annoncé, je m’étais levé tôt pour que nous nous rendions là-bas dans la matinée. Je lui offrais une tape délicate dans le dos et un sourire, tentant de la rassurer comme je le pouvais.

Je n’étais pas doué dans le domaine mais comme je savais qu’elle n’était pas à l’aise en hôpital, je restais près d’elle et me chargeais de toutes les interactions nécessaires. Annoncer notre visite, obtenir le numéro de chambre, attendre et s’y rendre en tentant de se retrouver dans cet endroit tout de blanc créé. Chambre 69. C’était davantage une clinique plutôt qu’un hôpital mais il était formidablement bien équipé : Ruthel avait de l’argent et il tenait à la santé de ses habitants. Pour la clinique seule d’une île entière, ce n’était pas étonnant - c’était même plutôt rassurant. J’ouvris la porte de la chambre d’Ansel sans même m’annoncer, supposant qu’il dormait encore. Il s’était déjà réveillé, ce qui était une très bonne chose, mais il roupillait quand j’entrais dans la chambre suivi de Min. Quelle marmotte.

▬ Salut Ansel., dis-je naturellement comme s’il était debout.

C’était ma façon à moi de rester positif. Je laissais le tabouret pour Min et balayais la chambre du regard. C’était assez spatieux, il avait le nécessaire et même une vue sympa par la fenêtre. Je ne savais pas quoi dire. J’étais venu ici pour m’assurer qu’il allait bien mais je n’avais pas la moindre idée de ce que je pouvais lui raconter. Je veux dire, on s’était quand même parlé cinq minutes avant qu’il ne soit debout clairement pour la dernière fois. Rien n’avait évolué. J’étais surtout venu pour Min, c’était l’impression que ça me faisait.

▬ Tu fais chier., avouais-je. J’avais fait ça comme ça pour rassurer les gens. Mais maintenant, je vais devoir le prendre au sérieux. J’ai la flemme Ansel. Sérieux, tu fais chier.

C’était plus de l’humour qu’autre chose, mais je pensais ce que je lui avais dit : si je n’étais pas certain de mon coup en prenant ce micro, cet incident m’avait définitivement persuadé.
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MessageSujet: Re: Bon rétablissement   Bon rétablissement 1400359500-clockSam 13 Fév 2016 - 16:24








Bon rétablissement
Date : 10 Janvier

Hôpital, clinique, tout ça c'était pareil pour moi. C'était bourré de gens malade et/ou qui souffraient et même bourré de gens tout court qui couraient dans tout les sens. C'était même pas le fait qui ai des gens qui me dérangeait mais leurs pensées. Surtout dans un moment pareil ou j'avais passé 3 jours à me faire un sang d'encre, ou j'avais quasi pas dormi et ou j'étais fatiguée. J'avais peut être pas un don qui me permettait de vraiment sentir ce que ressentaient tout ces malades mais le truc c'est que je le ressentais quand même. Je pouvais l'entendre dans leurs voix, dans leurs pensées la douleur, l'ennuie, la peur, ça résonnait dans ma tête comme si on hurlait et ça faisait mal. Et ça me faisait peur aussi, comment Ansel se sentirait quand on le verrait ? Qu'est-ce que j'allais entendre ? Je ne voulais pas savoir... Heureusement, Gau m'avait accompagné et c'était lui qui c'était chargé de parler aux infirmières. Comme ça j'avais pu me contenter de le suivre me disant que ça irait, qu'ici on s'occupait bien de lui.
On ne tarda pas a arriver dans la chambre d'Ansel et je m'efforçais de me calmer, de chasser ses pensées qui m'envahissaient, juste pour quelques instants. Il dormait et il avait même hérité d'un jolie bleu sur la mâchoire. Putain. J'avais encore rien dit jusqu’à maintenant, je savais pas quoi dire. Bonjour ? Il dormait il m'entendrait peut être pas et ça me faisait bizarre de parler dans le vent. Je m'assis sur le tabouret à côté du lit. Fallait que je parle j'étais la pour ça, pas pour le fixer sans un mot en espérant qu'il allait se réveiller d'un coup et qu'il serait miraculeusement guérit. Il fallait juste se lancer et puis peut être que ça l'aiderait Ansel ? Peut être qu'il serait content de nous savoir la.

— Ouais... C'est la première fois que j'ai autant envie de pleurer sérieux. T'as intérêt à te remettre.

J'attrapais sa main, ouais pour la première fois depuis longtemps j'avais envie de pleurer. Pourquoi il fallait que ça soit lui parmi tout ceux qui avaient foutu le bordel cette nuit ? En plus celui qui avait fait ça avait du s'en prendre à lui comme un lâche sinon il se serait défendu Ansel. Mais bon on verrait le pourquoi du comment une fois qu'il serait guéris et sur pied.

By Shanilae
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MessageSujet: Re: Bon rétablissement   Bon rétablissement 1400359500-clockSam 13 Fév 2016 - 19:18





wake up


J'étais restée un peu con quand j'ai appris la nouvelle, et avant que vienne l'inquiétude et la frousse qu'il nous abandonne comme ça, c'est la douleur de voir un mythe -mon mythe, s'effondrer qui m'a fait lâcher. Je ne me souviens plus tellement de comment se sont déroulées les choses ensuite, mais j'ai encore en mémoire les mots écris sur son agression, et le White Day qui continue malgré tout. Ils ont raison, on a raison. C'est la meilleure chose à faire et pourtant ça fait si mal quand j'y pense. J'aurai bien créché à l'hôpital pour être là dès l'autorisation des visites mais Julian m'en a empêché, c'était un peu idiot comme idée. C'est toujours idiot quand ça vient de moi t'façon, m'enfin, du coup je suis là à marcher, courir pardon, en direction de la clinique. Ça fait cinq jours, ça devrait être bon nan ? Cinq jours déjà. C'est trop, beaucoup trop et y paraît que ça va continuer comme ça encore un bon moment. J'étais passée les jours d'avant déjà et j'ai bien l'intention de repasser demain et ceux qui suivront. J'veux pas l'abandonner, parce qu'il est con Ansel, vraiment, mais il a jamais mérité ça. Qui mérite ça d'ailleurs ?

J'entre dans la clinique sans prendre la peine de passer par l'accueil, je sais où il est maintenant alors je prends les escaliers. L'ascenseur est en panne, gg merci à madame la poisse. J'aurai pu sourire, je sais que j'aurai pu, mais j'y arrive pas et j'me dis en traînant des pieds que c'est pas cool pour lui. Mais c'est dur putain, et ça l'est encore plus quand j'ouvre la porte de sa chambre et que je les vois tous les deux. Min et Gautier. Ce serait bête de pleurer maintenant, une chance que ça vienne pas.

« Yo.  » dis-je simplement en leur faisant un signe de main.

Y a pas grand chose à dire de plus alors je tire une chaise jusqu'au lit, face à Min, et je m'installe sans un mot. Je pose mon paquet sur le lit, l'observe un instant en sentant mon cœur se serrer. C'est pas drôle Ansel tu sais ? Tellement pas drôle de t'voir dans cet état, alors bon sang réveille toi juste et arrête de nous causer autant de soucis. S'il te plaît. J'suis pas douée pour entretenir la conversation aux presque morts en plus tu sais, mais y paraît que c'est bon de parler aux gens dans ton état.

Dis, c'est vrai que tu nous entends ?

« Je peux plus voler. » C'est affligeant comme constatation, le fait qu'on s'en branle aussi, mais à un point. Cependant c'est toujours mieux que de te torturer pour que t'ouvres les yeux, y paraît. « J'ai voulu sauter du toit pour vérifier mais me casser dix fois la gueule de la fenêtre de ma chambre m'a suffit. Je sais pas pourquoi, c'est con hein ? »

Tellement. Je ne cesse de le regarder, lui et ses branchements présents de partout, j'ai l'impression de parler dans le vide peut-être que c'est le cas. Y a cette envie de vomir qui part pas, cette sensation d'étouffer aussi, je pensais pas détester l'hosto à ce point. Sans doute que c'est parce que c'est toi qui y est je sais pas, en tout cas t'as intérêt à vite te bouger le cul d'ici. Espèce d'imbécile va. Quand je pense comme ça j'ai l'impression de prier, et j'me dis que si Dieu existe il est un peu con de te faire vivre tout ça à toi parce que bon, on sait tous que tu survivras hein. Faut juste que ça prenne pas trop de temps, faut juste qu'on soit là pour t'aider. Oh j'ai des biscuits d'ailleurs, t'en veux ? J'attrape le paquet, l'ouvre rapidement avant d'en sortir un pour croquer dedans. Diantre que ça détend, j'suis pas si mauvaise cuisinière que ça finalement.

« Vous en voulez ? Biscuits au gingembre, ils sont délicieux. Mec si tu te réveilles pas on va finir le paquet t'sais. »


HRP10/01 • Chrissy rend visite à Ansel pendant son séjour à l'hôpital. (tous les jours depuis le 7 ok)
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MessageSujet: Re: Bon rétablissement   Bon rétablissement 1400359500-clockDim 14 Fév 2016 - 21:45

Bon rétablissement

RP de groupe

Ça m'avait fichu un coup dans le ventre quand j'avais apprit pour Ansel. Certes, ce mec je pouvais pas le saquer, et il m'avait bien enfoncée à la réunion du White day, il m'avait même poursuivie par LMS. C'était le genre de gars qui ouvrait sa grande gueule à tout bout de champ pour rien, un E quoi, un vrai qui se fou d'être en bas de l'échelle tant que ça lui donne des raisons d'aboyer. Pourtant je me sentais mal, il avait été tabassé comme ça en plein couloir, peut être au hasard parmi les délégués et les suppléants. La pensée "ça aurait pu être moi" ne me traversait pas l'esprit car je savais que Hadès me surveillait comme une ombre et que de toute manière je n'était pas engagée dans leur cause. Je restais intimement persuadé que ça avait un rapport avec le White day, ou bien la révolution, peut être qu'un élève s'en était prit à lui pour lui faire payer sa trahison. Non, un nom s'imposait à mon esprit : Faust. Il avait pété les plombs récemment, s'en prenant même à moi. Cependant il ne pouvait pas être à la fois aux cabanes et dans le couloir à tabasser Ansel. Je ne voyait personne à accuser mais une chose est sûre ce n'était pas Hadès ou quelqu'un de son entourage, nous étions suprêmement intelligents mais pas violent comme ça.

Je pris deux trois affaires dans mon sac à main, vérifiait ma coiffure, ma tenue.  C'est stupide Isalynn tu va voir un gars qui ne te verra même pas. En route pour la clinique je ne pouvais m'empêcher de m'interroger sur mon geste, que dirait les autres en me voyant au chevet d'Ansel? Moi qui avait trahit les délégués pour le compte de mon parrain, une A qui crachait sur la plupart des rouges malgré le fait que je ne sois pas du mouvement élitiste Violet. N'empêche se serait mal vu, de mauvais goût peut être? Mais il fallait que j'y aile, m'étant assurer que la chambre serait vide de visiteur avant de venir. Il fallait que je le voit, que je me rende compte de son état et de ce que pouvait faire les S. Cette classe m'avait toujours fascinée : Le Ranker inaccessible, la classe de mon parrain quand je suis arrivée et qu'il portait la cravate doré, Faust imprévisible et dangereux. Alors peut être que le cas d'Ansel exerçait une sorte de fascination morbide sur moi? Je poussais la porte de la clinique, prit le numéro de la chambre d'Ansel en donnant un faux nom et arriva jusqu'à sa chambre.

Une fois devant j'hésitait à ouvrir, frapper aurait été débile et pourtant je me sentais mal d'entrer comme ça. Si c'était moi dans ce lit, n'aurais je pas été morte de honte qu'on me voit comme ça? Surtout que nous avions de très mauvaises relation alors il ne devait pas avoir envie que je le voit aussi. Bon! Je mit ma main sur la poignée et ouvrit la porte délicatement, me faufilant à pas de chat à l'intérieur, regardant bien à droite et à gauche si personne ne me voyait et je refermais la porte derrière. Il était relié à des machines, entouré de petit mots amicaux, de fleurs, de cadeaux. J'avançai ne pouvant plus détacher mon regards de ses contusions, de la pâleur de son teint, de ses lèvres livides comme si on avait aspiré la vie à l'intérieur de lui. Si je parlais il allait reconnaitre ma voix, mais peut être ne pouvait il pas entendre. Je touchait alors sa main, sa peau était froide comme du marbre du coup je rehaussais la couverture sur lui comme si ça changerait quelque chose.

-Tu es...un idiot...



Sans savoir pourquoi ni d'où ça provenait je sentis les larmes couler sur mes joues. Je ne pouvais pas m'arrêter, la situation m'était insupportablement triste. Est ce que je regrettais le mal que j'avais dit ou fait? Est ce que je regrettais simplement ma façon de m'être comportée avec lui et qui à fait que nous n'avons jamais pu devenir amis? Impossible à dire, et alors que mes larmes tombèrent de mes joues pour atterrir sur sa main,  je m'empressais de les balayer d'un revers de manche. Pas élégant mais c'était pour ça que j'avais mit un sweat, la capuche me dissimulerait, et personne ne se dirait que Isalynn Redbird porte des sweat trop grands.

-C'est peut être de ma faute si tu es là, peut être que si je t'avais découragé de suivre ce mouvement tu n'aurais pas subit ça, mais...tu ne m'aurais pas écoutée pas vrai? C'est des choses que les rivaux font, ne pas prêter attention à l'autre, et pourtant je suis là. Tu imagine c'est la honte, la suppléante des A qui vient au chevet du délégués des E.



Les larmes me brouillaient la vue, ne voulant pas cesser de couler. Je n'avais pas pleuré pourtant depuis mon arrivée ici. Ni quand Hadès m'a soumise à son plan de lavage de cerveau, ni quand j'ai découvert mon nouveau "pouvoir", ni même quand Faust s'est attaque à moi. Je n'ai pas pleuré en apprenant la vérité sur ma famille, ni quand Shaad s'est éloigné. Et pourtant la j'avais l'impression d'avoir ouvert des vannes que je ne pouvais plus refermer. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine au point de me faire mal et j'avais la gorge serrée. Je priais sincèrement pour que personne n'entre à ce moment là.

-Je suis désolée de t'avoir fait du tord. Tu sais, je déteste cette guerre des classes, peut être plus que quiconque.  Je hais ce que ce système à fait de nous, ce classement stupide, ces couleurs qui nous condamnent. Je n'ai jamais pensé que le White day était la réponse et je savais que les S ne tarderait pas à s'en prendre à vous. Pourtant je n'ai rien fait, et voila le résultat...Pardon je regrette...J'aurais du te parler de mon ressentiment, même si tu étais opposé à moi. Nous aurions peut être pu trouver une solution et empêcher tout ça mais je suis bien trop fière et bornée pour ça.



Je sursautais, entendant des bruits de pas dans le couloir. Je chassais les larmes à nouveau, redressant la capuche sur ma tête. Je sortis mes lunettes de soleil de mon sac et quittait la chambre en baissant la tête, sans voir qui venait lui rendre visite. Je ne me sentais, ni mieux, ni plus légère, pas tant qu'il ne se serait pas réveillé.

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MessageSujet: Re: Bon rétablissement   Bon rétablissement 1400359500-clockDim 14 Fév 2016 - 23:34




WAKE UP PLEASE
~ ANSEL&NIELS
We need you buddy. We really need you. So please: don't give up! Don't make them this pleasure!

• 5 janvier •

Rage. Ce n’était tellement pas moi ça. Mais je ne voyais que ce terme pour définir ce qui montait en moi. Oh, bien sûr, ce n’était pas le premier truc qui était apparu quand je l’avais appris. Non, il y avait d’abord eu le choc. Le choc simple et terrible quand on vous annonce qu’un gars que vous côtoyez, un gars que vous appréciez, un gars que vous aimeriez bien voir sourire jusqu’à ses 90 piges, vient de se faire frapper au point de finir à l’hosto. Et qu’il ne se réveille pas. Et que les médecins ne peuvent pas vous communiquer les choses, parce qu’ils ne savent pas eux-mêmes en fait. J’étais choqué, bloqué, tétanisé. Je me revoie immobile, les yeux exorbités, les épaules relâchées, alors que Min m’apprend ce qui s’est passé. Je ne sais pas combien de temps ça a duré avant que je ressente l’énergie revenir en moi.

Mais ce n’était pas de l’énergie. C’était de la douleur. Ansel était dans le coma. Bordel. J’avais envie de crier à la terre entière que c’était injuste. Je l’ai peut-être fait. Ma gorge me fait encore mal. Mon cœur me fait encore mal. Dites-moi que c’est impossible d’apprécier quelqu’un au point de ressentir une telle empathie ? Je n’arrive pas à savoir… En tous cas, ça fait mal. C’est horrible et dégueulasse ce qui vient de se passer. Injuste. Injustifiable. Inconcevable. Je crie encore, c’est comme un réflexe pour expulser la peine et l’incompréhension. Et la rage est montée subitement. La rage monte encore en moi.

Ma chambre est un champ de bataille. J’ai tout envoyé valdingué. Je suis imbécile et inutile et tellement fragile. Je me sens juste impuissant. Alors que j’aurais sûrement rien pu faire. Mais en fait si ! On aurait tous… On aurait tous pu être là ! Et heureusement que Gautier a été là pour l’emmener à temps à l’infirmerie pour qu’ils le transportent vite à l’hôpital ! Et je fais encore tomber des piles de livres. Et donne un coup de pied dans une machine. Je m’esquinte le pied, je perds l’équilibre, je tombe… Je pleure. Je suis pitoyable. Et j’ai la rage. La même que la fois où ma sœur a failli se faire embarquer. Et j’ai la rage. La même que la fois où j’ai perdu le contrôle de mes émotions et de mes poings. Et j’espère tellement ne pas perde de nouveau le contrôle.

• 10 janvier •

Rage. Elle est toujours là. C’est comme un feu qui brûle en moi. Je n’ai pas dormi. J’ai rodé dans Prismver la nuit. Je n’ai pas mangé. J’ai à peine bu un café, comme si j’avais besoin de ça pour rester éveillé. Je me suis écroulé dans ma chambre, mon champ de bataille de chambre. Je suis tombé de fatigue et j’ai mal dormi. Et le sol dur n’est pas le seul responsable. Pourquoi j’ai l’imagination si fertile ? Pourquoi j’ai ces images d’Ansel en sang ? Pourquoi ces cauchemars avec des tissus rouges et blancs… et tout ce sang qui tâche mes mains d’impuissant ? Pourquoi j’ai tout qui se mélange avec mes souvenirs de mon accident ? J’ai l’impression que ça ne cessera jamais de pulser dans ma tête et je me demande d’ailleurs comment ma famille a pu arrêter de pleurer après ce qui m’était arrivé. Moi je n’y arrive pas et je me sens si faible. Alors je suis allé leur demander aux Jensen, je suis allé leur dire comment ça me faisait mal de savoir qu’un de mes amis proches étaient dans le coma et de rien pouvoir faire à part attendre. Mais ils n’ont pas été doués pour me consoler. Ils ne l’ont jamais été.

Il n’y a bien que Beyla qui a pris du temps pour moi. Qui a arrêté de courir partout pour rester immobile, un temps, avec moi. Elle m’a dit de sortir la journée mais je suis encore là. A rager tout seul dans la pénombre de ma chambre. Je n’ai pas envie d’ouvrir les volets et de voir le soleil. Je n’ai pas envie de voir que les jours continuent alors qu’Ansel, lui, ne peut pas continuer. Encore allongé dans son lit, enfermé dans son corps, l’esprit bloqué par le coma. Pour combien de temps ? Il faudra que je demande des nouvelles à Gautier et Min, ils vont le voir aujourd’hui.

Je voulais les accompagner. Vraiment. Mais je n’ai pas pu. Je suis si faible. Si pleurnichard. Si craintif. Qu’est-ce que je crains, bon sang ! Ma peur des hôpitaux est stupide ! Grâce à eux, grâce aux médecins : je suis encore là et je peux même marcher. Grâce à eux, grâce à ces gens en blouses blanches qui me font encore flipper : Ansel respire encore même si ses yeux sont toujours clos. Et… Et je ne sais pas si je vais supporter de le voir comme ça. De voir Ansel ainsi inerte alors que c’est la personne la plus engagé que je connaisse dans la cause rouge, même s’il m’a amené à suivre les blancs… Non. Je me connais, je ne vais pas le supporter.

• 12 janvier •

Rage. Qu’est-ce qui m’arrive ? Pourquoi c’est toujours là ? Pourquoi c’est toujours douloureux ? La tête en feu, le cœur qui se broie, les poings qui se serrent. Je veux me convaincre que je ne suis pas haineux mais je ne suis plus si sûr de moi. Sept jours de passés et j’ose sortir un peu de ma chambre aux heures normales. Je ne suis pas retourné en cours par contre. Moi, le grand gars sérieux des E, je ne suis plus assidu. Ce serait une blague si ce n’était pas aussi douloureux. A quoi bon aller en cours quand tout mon cerveau n’est fixé que sur Ansel et les blessés, sur Faust et les S, sur les rouges qui douillent toujours, sur les blancs qui tentent de montrer que le pacifisme peut tenir… J’aimerais tellement – tellement ! – les croire mais là je ne peux pas. Je ne peux plus. La paix en moi a du mal à promettre de rester quand je vois enfin la guerre que c’est en réalité. J’ai failli refaire une « Disney » ce matin. Mais le dragon est rentré dans sa niche. Ce n’était pas le moment. Si je détruis Prismver dans ma rage, je ne vaudrais pas mieux que tous ces dorés. Si je blesse des gens dans ma rage, je ne vaudrais pas mieux que le CONNARD – ça fait du bien de lâcher le terme – qui a agressé Ansel.

Je suis devant sa chambre. J’ai fait tout ce chemin, ce n’est pas pour m’enfuir maintenant. Même si l’odeur aseptisée me donne envie de vomir. Même si les couloirs blancs me font flipper. Même si les infirmiers me semblent tous armés de seringues. Même si les médecins me semblent si froids avec leurs sourires professionnels. Alors je pousse la porte et je m’avance vers le lit à petits pas. Ansel est bien allongé dans des draps blancs. On pourrait juste le croire endormi et j’ai une forte envie de le réveiller. Mais le voir comme ça, le visage ayant les marques de son agression, me retient. Ma mâchoire et mes poings se serrent dans la rage de l’impuissance. Dans la rage de la vengeance. Je ne peux accepter cette injustice. Qui pour tolérer une telle injustice ?! Mais mes yeux sont humides. Je ne pleure pas de nouveau mais c’est tout comme. Je me sens si faible et je tombe plus que je m’assoie sur la chaise à côté du lit.

« Ansel…, je lâche dans un murmure affligée. Je ne sais pas s’il m’entend ou s’il est encore endormi trop profondément. Mais il en a besoin (et moi aussi). Qu’on lui dise que tout le monde l’attend. Qu’il doit se réveiller car on ne pourra pas supporter de le voir comme ça. Déjà là… Mec, s’il te plaît. T’es plus fort que ça je le sais. T’es tellement plus fort que pas mal de rouges qui tapent sur tout ce qui bouge en pensant que ça va aider la classe. Parce que t’as la force… mais aussi les convictions. Sans conviction, il n’y a pas de combat. Il n’y en aura pas. Et il faut qu’il y en ait, Ansel ! »

Ma rage se confond avec mon envie de me battre pour la cause. Quand je pense que dans la même journée : j’ai entendu le retrait des excuses d’Ansel à la radio de l’école ; j’ai senti mon cœur de E prêt à suivre Ansel et Gautier ; que j’étais parti pour aller le trouver et le lui dire ; que je suis tombé sur l’hécatombe de l’autre S ; et qu’enfin, pour finir ma journée, j’ai fini par trouver Min pour qu’elle m’annonce le pire. Tout ça… tout ça en une ridicule petite journée. Et je crois que ça n’a fait que renforcer mon envie d’aller bouger le système. D’aller le secouer de toutes mes forces, aussi faibles soient-elles. Ouais… Mes faibles forces pour un combat qui trouve sa raison d’être après tout ce qui s’est passé. Et qui brûle en moi en voyant Ansel – ce délégué que je peux nommer leader à présent – allongé dans un lit d’hôpital, dans un coma sans trop savoir quand il va se réveiller.

« Le combat se fera pas sans toi alors réveille-toi ! REVEILLE-TOI ! » Je viens de crier, me penchant vers lui, croyant sûrement qu’en lui explosant les tympans, ça va le sortir du coma où on l’a plongé. J’essuie distraitement mes yeux humides en me redressant : « C’est tellement la merde. Maintenant je m’en rends compte. T’avais raison… Voilà je l’ai dit : t’avais raison ! On ne peut pas se laisser aller à du WIP ou à du WhiteDay pour s’en sortir. Je reste convaincu que la paix se construit que sur la paix mais… Mais là c’est trop le bordel pour qu’on ait l’espoir d’installer quoi que ce soit ! Va falloir se battre. Vu qu’il y a déjà une guerre – et on dirait que ça s’envenime sévère – autant se mettre à fond dans la bataille. » Je me retourne en entendant une infirmière arriver : elle me dit qu’elle doit changer des bandages et des sacs de perfusions… ou quelque chose du genre. Je n’ai pas vraiment écouté, encore plongé dans ma colère et ma tristesse. Encore cinq minutes qu’elle me glisse avant de ressortir.

Je reviens vers Ansel : « Alors je serais là, Ansel. Je ne suis pas très doué pour me battre mais, qui sait ? T’auras peut-être besoin d’une puissance de feu… On a bien vu à Disney. » Je souris doucement à ce souvenir. Première fois que je souris depuis une semaine. Première fois que je souris en repensant à ma transformation même. Mais si cette dernière peut être contrôlée, alors j’ai une chance d’être utile. Et puis… « Et puis on a toujours mon petit cerveau ! On pourra préparer pleins de plans pour montrer à tout le monde que les rouges, ils n’abandonnent pas ! Comme nous tous, nous ne t’abandonnons pas. Jamais. Alors… Alors, s’il te plaît, Ansel, réveilles toi et mène nous au combat. Ansel… si tu m’entends au plus profond de ton être : n’abandonne pas. »
5-7-10 Janvier 2015 ~ Clinique ~ firebrick
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MessageSujet: Re: Bon rétablissement   Bon rétablissement 1400359500-clockVen 19 Fév 2016 - 13:52









Il fait noir.
Parfois il y a des flashs de couleurs, vifs et furtifs à la fois. C'est bien plus profond qu'un simple sommeil, c'est comme sombrer lentement, mais sûrement. Couler la tête la première dans les abysses. Ce perdre dans les limbes de son esprit. Cette partie du coma n'est pas la plus gênante pour le comateux, il est comme un fœtus dans le ventre de sa mère, une personne encore non consciente, à la limite si fine entre vie et mort... jusqu'à ce que la douleur arrive.
Tellement puissante, vivace, qu'il est impossible de hurler, de bouger tant la sensation de mourir est présente. Pourtant cette souffrance est le signe qu'on est en vie, que l'on se réveille même. C'est le signe que doucement on sort, on remonte des profondeurs vers la surface sans pour autant émerger. On en perd la tête. On ne souhaite qu'une seule chose : que tout s'arrête car c'est insupportable. Au fond on se consume, on pleure à en avoir les yeux secs. C'est une torture au delà de toutes les autres.
Il n'y a pas de moyen de savoir comment, mais à un moment, la morphine entre en jeu. Elle est le sceau d'eau sur le feu. C'est l'élément que nous protège de notre propre folie et qui au début, nous offre nos premiers instants de lucidité...

Tout au font dans ton esprit, tu fais un bond. Tu te demandes si tu délires ou non, mais tu as bien cru entendre la voix de Gautier... soudain c'est celle de Min. Enfin, tu n'es pas sur, tout est flou et hachuré. C'est à nouveau Gautier et ce coup si tu captes un truc. *Je fais chier ? Mais de quoi tu parles ?* Tu as du mal à comprendre car tu n'es pas vraiment là. Tu ne ressens pas ton corps, ni l'espace autour de toi. Il n'y a que cette pièce sombre dans laquelle tu es bloqué. Une boîte dans ton esprit faisant la jonction entre ton état conscient et celui d'inconscient. Tu pleures Ansel. Seul, sans personne pour t'entendre, jusqu'à ce que la voix de Chrissy te surprenne. *Comment ça tu ne voles plus ? Mais où suis-je putain ?! Il se passe quoi ?! Pourquoi vous êtes ici ensembles à me parler ?!!* C'est à ce moment là que tu te souviens : le WhiteDay, ta révolte et Ezio... alors tu comprends. Tu es dans le coma. Tu ne sais pas quoi faire, tu paniques et malgré que tu saches qu'il n'y a rien à faire, tu t'énerves comme tu sais si bien le faire. *Non... non ! Ne me laissez pas comme ça ! Min ! Chrissy ! Gautier ! Débranchez-moi putain !! Je ne veux pas rester comme ça ! Je ne veux pas vous imposez ça...* La douleur revient alors que tu fracasses de tes poings les murs de cette pièce dont tu es prisonnier. Lentement tu sombres à nouveau dans ton propre désespoir.

Tu n'as aucune idée du temps qui passe, mais plus ça passe et plus tu ressens et entends... aujourd'hui c'est Niels qui est passé. Cet idiot t'as foutu une frousse monstre quand il c'est mît à brailler. Pourtant malgré ça à l'extérieur tu n'as pas bougé d'un pouce. Ton visage à la fois implacide et détendu n'a pas sourcillé.
Tu t'es vraiment interrogé sur le fait de si dormir était trop demandé... bon maintenant que ton esprit était connecté tu l'écoutais, jusqu'à ce qu'une infirmière arrive. *C'est Marisol non ? Roooh... laisses-nous, on parle là !* Même dans le coma, toujours aussi violent faut croire. L'infirmière s'en va et Neils reprend. Tu l'écoutes comme tu peux, mais il te manque pas mal de données, il y a trop de questions sans réponses et ton puzzle sur le sujet n'avance pas vraiment. C'est clairement la loose. Il te demande de ne pas abandonner et étrangement entendre ses paroles et ce sentiment dans la voix de ton camarade te donnes espoirs... il a raison : tu ne dois pas abandonner, tu ne dois pas baisser les bras ; ce n'est pas toi sinon ! T'as envie de poser ta main sur l'épaule de Niels pour le rassurer, lui dire que cela va aller, que t'as juste besoin d'encore un peu de temps... non parce que là t'as vraiment sommeil.

C'est quoi ? Deux ou trois jours plus tard, enfin, tu crois, parce que ton repère temporel c'est Chrissy, même si tu n'as aucunes idées sur le fait de si des fois tu ne dors pas deux jours d'affilés. Elle vient tout juste de sortir là, sûrement pour aller se chercher un café ou un truc du genre. Tu arrives de mieux en mieux à te positionner dans l'espace de ta chambre. Tu ne sens pas encore ton corps, sauf quand la dose de morphine se dissipe... ouais ouais, là tu sens que ça douille bien et que ce trou du cul de S ne t'as pas loupé. Sinon, il y a une fenêtre à ta droite, enfin tu penses, mais tu trouverais bizarre que Chrissy te parles de la météo en fixant un mur... ce n'est peut-être pas la fille la plus saine d'esprit qui soit, mais quand même. En face il doit y avoir la salle de bain, des fois tu entends l'eau couler et... Ah ! Il y a la télé aussi ! Chrissy l'allume de temps en temps et à chaque fois tu te dis que si tu pouvais lui balancer un truc à la tronche, tu le ferais.
Soudain la porte d'entrée à ta gauche s'ouvre. Ce n'est pas la blonde, tu le sais sans le savoir. Cette personne pleure et quand elle se met à parler, tu es scotché. Si on t’avait dis qu'Isalynn Redbird de Rochecombe viendrait te pleurer, tu ne l'aurais pas cru. Elle a raison dans ses paroles et cela t'énerves, ça te soules que vous soyez si con et elle te fait chialer a l'intérieur. Tu n'as jamais pu te l'encadrer, mais pourquoi ? Parce qu'elle est en A et qu'elle te rappelle ce gamin que t'aurais pu devenir si tu étais resté dans cette classe ? Car elle est surdouée comme toi ? Ou c'est parce que c'est elle la nouvelle filleule de Hadès ? Tu es incapable de répondre à toutes ces questions et particulièrement à celle de base.
*Ce n’est pas la honte Isa… si t’avais été à ma place, je serais venu… peut-être pas chialer, mais j’aurais été là.* Tu écoutes la suite et tu te promets d’aller lui parler dès que tu pourras faire un pas devant l’autre, parce que qu’il faut que vous ayez une conversation à priori.
Elle part bien vite et surtout peu de temps avant le retour de ta meilleure amie. Intérieurement tu ricanes. *Hahah ! Si tu savais qui vient de partir Chrissou, t'en tomberais dans les pommes.*

Beaucoup de monde est venu te voir et te revoir par la même occasion. Des gens que tu connaissais à peine, des professeurs, de la famille et des proches. En réalité c'est quand t'as commencé à bouger, là t'es devenu l'attraction number one de l'île, enfin... c'est l'impression que t'en a eu. Des Guérisseurs sont venus et même si tout le monde semblait croire que cela n'avait pas d'effets, en réalité c'est sûrement ça qui t'as sauvé la vie. Il y avait Lisel aussi, qui te parlais de tout et de rien... limite tu t'en voulais de ne pas avoir sommeil quand elle passait te voir. *Putain Lisel... même entre la vie et la mort t'arrives à me casser les couilles !!* Mais en réalité t'aimes bien qu'elle soit là. Il y avait aussi les gros salauds qui pique-niquaient dans ta chambre. A aucun moment ils se sont dit que tu crevais la dalle. Les mécréants. Enfin... t'aurais donné cher quand Warren est passé et que ton ventre a gargouillé, la tête qu'il a dû faire sur le coup. T'espère que quelqu'un l'a pris en photo, mieux, qu'il a était filmé ! Min passait assez souvent... t'aimerais bien voir si elle peut rentrer dans ta tête. T'aurais voulu la rassurer, lui dire que tout aller bien... enfin, après le réveil, si tu te réveilles… de toute façon tu n’as pas le choix. Tu dois te réveiller, t’en a vraiment ras le cul des parties d’échecs avec ta consciences là, en plus elle ne met que des enjeux carrément pourris à chacune de vos parties. Mais tu le sais : il y aura des séquelles. Non tu ne sortiras pas tout beau tout frais... au contraire même, malheureusement.

La première fois c'était durant la nuit du 20 au 21 Janvier, mais ça tu n'en savais rien. Tu es même intimement persuadé que tu l'as rêvé. Cela fut dur. L'impression plus que vivace d'avoir les paupières qui s'arrachent et tous les muscles tendus de douleur. Tout étais flou, même la Lune et tout les bouquets autour de ton lit. Tu t'es frotté les yeux et cela t'as demandé un effort colossale. Par la suite t'as voulu te redresser, mais faut pas déconner, encore trop faible et tu t'es écroulé dans un profond sommeil.
La seconde fois il faisait jour, c'était comme se réveiller un matin lambda de sa vie, tout en ayant l'impression d'être passé sous un camion. C'est justement parce que ton corps était en feu se tu n'as pas fais un bon quand Chrissy a soupiré. Elle était à ta gauche entrain de bouquiner, affalée sur un fauteuil. T'as lentement tourné la tête vers elle, un faible sourire accroché à tes lèvres et le regard taquin. T'allais l'ouvrir quand soudain t'as tilté que l'Allemand ce n’était pas sur qu'elle le comprenne, alors t'as pris quelques secondes pour te caler sur l'Anglais. Ta gorge était sèche et tu as donc soufflé, car oui, même ta voix n'était pas au top de sa forme :

Bah ça va, tu te fais pas trop chier ?

Explications ♥ :


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MessageSujet: Re: Bon rétablissement   Bon rétablissement 1400359500-clockVen 19 Fév 2016 - 14:06






C'était presque devenu mécanique, le même chemin tous les jours depuis quelques temps. Le pensionnat, la clinique. Puis la clinique et le pensionnat. Sans parler parce que je ne savais jamais quoi dire, et je crois que je préfère parler à Ansel même s'il ne me répond pas. Il dort qu'on m'avait dit, depuis deux semaines maintenant, ou plus je sais pas. Il avait vachement maigri, je suppose que les sondes n'offraient pas le meilleur moyen de ravitaillement qui soit mais au moins il était en vie. Les médecins balancent tous les jours qu'il fait des progrès, je l'ai vu plusieurs fois bouger aussi mais il ne s’est jamais réveillé. Et je flippe encore parce que j'me dis qu'on doit continuer à attendre, parfois je songe à ce qu'il se passerait s'il ne se réveillait jamais. Vous imaginez vous ? Prismver sans Ansel, nous sans Ansel. Gautier ne s'en remettrait pas, Min j'en doute et Warren pleurerait plus qu'il n'en faut pour remplir 3 piscines. Moi je sais pas, j'en sais rien.

« Faudrait pas qu'il tarde trop à se réveiller j'commence à divaguer.. »

Murmure à moi-même, j'entre dans la clinique rapidement pour éviter le froid de l'extérieur. Est-ce que c'est vraiment une bonne chose d'aller le voir maintenant ? Mes mains se serrent, j'ai peur depuis quelques temps. Et ce sentiment empire jour après jours. J'ai peur pour lui, peur pour l'avenir. Bon sang pourquoi fallait-il que ça tombe sur lui.. Pas à pas je me dirige vers l'ascenseur, tranquillement, le regard un peu dans le vague. J'ai envie de vomir et de frapper des choses. N'importe quoi, ça part pas. Dégoûtant. Parfois j'ai l'impression de revenir à 4 ans en arrière, la dernière fois que j'ai frappé quelqu'un il l'avait vraiment cherché. C'est bizarre de se dire que ça redevient comme avant, qu'il faut ce genre d'extrême pour en arriver là. Mais vaut mieux pas, hein. Ansel le voudrait pas, et j'suppose que ça ferait tâche pour le White Day.

Je lâche un long soupir, me stoppant à quelques centimètres de la porte de sa chambre, une main sur la poignée qui ne veut pas bouger. Il est derrière, probablement qu'il dort encore. Arf, tu fais chier mec. Tellement putain. J'ouvre la porte brusquement et me réfugie à l'intérieur de la pièce. Une fois fermée c'est sur toi que se pose mon regard. Y a pas grand bruit, seulement celui des machines qui te maintiennent en vie, et y a personne non plus. En même temps il est tôt, et les visites viennent à peine d'êtres autorisées.

« Salut Ansel ! » Grand sourire, la bonne humeur en apparence retrouvée. Je me force un peu, parce que je ne suis pas certaine qu’il apprécie qu’on fasse la gueule près de lui toute la journée. « Tu vas finir par en avoir marre de moi hein, à chaque fois j'rapporte des gâteaux mais on mange tout comme t'es pas debout. Du gingembre en plus, tes préférés non ? »

Sérieusement, j'ai pris du poids à cause de toi.

« D'ailleurs j'en ai encore ramené, mais j'ai pas faim alors je les laisserai ici en partant. »

Je dépose le petit paquet sur la table de chevet avant de me tourner vers la fenêtre, observant la vue pas si mal que ça d'un œil un peu distrait. J'sais pas quoi te dire Ansel, et pourtant je suis là, c'est un peu idiot en soit m'enfin. On m'a dit que c'était cool de passer te voir tous les jours, que ça te faisait du bien. Mais comment on est censé le savoir ? « Si ça se trouve on te fait chier à passer tous les jours, mais c'est le seul moyen qu'on a trouvé pour être proche de toi. » Je le regarde un temps, me tourne vers lui pour aller m'affaler sur la chaise près du lit. Et pour la première fois j'ose un contact sur ta main, posant la mienne par-dessus. C'est assez flippant.

« On dirait vraiment un cadavre... Ansel réveille toi, ça fait trop longtemps que tu pionces en nous laissant dans la merde. »

Bref, ma gueule. J'ai envie de mater un dvd mais n’en ayant pas sur moi je sors un livre de mon sac pour faire passer le temps.
Il est passé vite d’ailleurs, le temps. J’ai pas trop fais attention à l’heure, plongée dans les enquêtes du grand Sherlock. C’est là que j’ai entendu une voix, faible et pourtant si pleine de vie, mais j’ai pas réalisé tout de suite.

« Si, j’ai oublié mon dv- » J’ai cligné des yeux plusieurs fois, fixant mon livre sans en lire les lignes en tentant de faire remonter l’information. Puis lentement j’ai levé les yeux vers le lit, en direction d’Ansel qui me regardait en souriant. Omg. « -D… Oh putain. C'est pas un fantôme, t'es vraiment réveillé ?! »

Nom de dieu je pensai pas être aussi choquée. Je sens les larmes venir, ne les retiens pas parce que j'en n'ai plus tellement la force. Il est là, devant moi, dans son lit à me parler comme si tout était normal alors qu'on s'inquiète depuis tellement longtemps. Putain Ansel mais t'es vraiment sérieux ?

Je rêve pas là hein, jure-moi que je rêve pas.
Je me redresse pour m'approcher du lit, les larmes silencieuses ruisselant sur mes joues, pour le prendre doucement dans mes bras. Juste une seconde, juste le temps de sentir la chaleur -et c'est un bien grand mot- de son corps contre moi, puis je me recule pour retrouver ma chaise, trouvant le sol à la place parce que bordel, j'ai les jambes qui tremblent tellement. Je n'sais plus vraiment où je suis, juste qu'il est là, et que je le regarde, et qu'il doit me trouver bizarre à réagir comme ça. Après tout même moi j'en n'ai pas l'habitude, tellement plus extravagante d'ordinaire.

Je lui souris alors le plus sincèrement du monde, sans me relever. Je voudrai éviter de retomber..

« J'ai cru qu't'allais plus pouvoir manger mes gâteaux bordel. T'es qu'un idiot mec... La prochaine fois qu'tu veux jouer au con tu m'appelles hein ? Comme ça on se fera défoncer tous les deux, c'est mal d'oublier ses potes. »


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MessageSujet: Re: Bon rétablissement   Bon rétablissement 1400359500-clockVen 19 Fév 2016 - 15:22
bon rétablissement
Je ne comprenais pas, et cette situation m’agaçait. Ma première visite auprès d’Ansel s’était faite aussi rapidement que possible, quelques jours après qu’il ait été admis à la clinique - j’estimais que je devais attendre quelques jours pour y emmener Min. L’emmener de suite n’aurait fait que gêner les docteurs, de plus, pour l’avoir transporté moi-même jusque là-bas, je savais qu’il valait mieux éviter qu’elle le voit immédiatement. Sous les bandages, la réalité connaissait un euphémisme certain - et cette connaissance unique de la gravité de son état me rendait encore plus irrité. Par respect pour ma camarade, je m’étais contenté de plaisanter et de me montrer raisonnable, me refusant de céder à cette colère pourtant si profonde que je m’étonnais de ne pas y avoir déjà cédé. Si elle n’avait pas été là, je l’aurai sûrement déjà fait - mais je parvins à faire preuve de suffisamment de retenue et à garder mon calme.

L’expression exacte serait que je parvins à mentir suffisamment pour ne laisser rien paraître.

Je n’avais pas envie de retourner le voir car je savais comment les choses allaient se passer, aussi, je préférais attendre d’avoir des nouvelles - ce qui arriva après plus de deux semaines. Le 21 janvier, j’attendis le milieu de l’après-midi le temps que la vague de gens passent et que l’euphorie retombe - l’idéal aurait été un début de soirée mais je voulais disposer de suffisamment de temps pour discuter avec lui.
Je frappais à la porte et entrais dans la pièce tout en lui adressant un sourire.
Personne. Tant mieux. J'avais croisé une blonde sur le chemin, une de ses amies, et Orest, le capitaine du club de boxe - visiblement, Ansel avait eu de la visite depuis son réveil. Cette pensée boosta mon humeur et me donna l'envie de le taquiner un peu dès mon arrivée :

▬ Il aurait dû te couper les cheveux pour vraiment choquer la population., commentais-je.

Je tirais le tabouret sur lequel je m’assis, soupirant de soulagement. D’ici peu de temps, Ansel serait rétabli, les gens cesseraient de parler de lui comme d’un défunt et la vie retrouverait son cours presque normal. Dans mon cas, c’était hors de question - je n’étais pas du genre à me venger mais je refusais de laisser passer ça. Je n’étais pas certain de ce que je voulais, me venger ou simplement poursuivre notre cause - et j’étais encore moins certain de ce que j’allais faire. Tout ce dont j’étais certain, c’est que je ne voulais pas rester ici à ne rien faire.

▬ RED n’a pas marché mais ça a toujours eu l’avantage de m’aider à me défouler., avouais-je avec un calme maintenu. Quand tout s’est arrêté, je pensais que les conflits s’étaient atténués, que tout était moins violent, mais ça... ce qu'on t'a fait...

Je pris une grande inspiration et regardais Ansel dans les yeux.

▬ On va se faire un plaisir de leur botter le cul.
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MessageSujet: Re: Bon rétablissement   Bon rétablissement 1400359500-clockVen 19 Fév 2016 - 22:36




Bon rétablissement.
You see is a blessing.
▬ Chrissou & Gau (Orest)


T’avais envie d’exploser de rire, mais sur le coup tu n’en avais pas vraiment la force, pourtant la réaction de Chrissy te faisais mourir de rire. C’était agréable quand elle t’a pris dans ses bras et puis juste après elle c’est cassé la gueule. Ce coup ci tu n’as pu retenir l’étrange rire roque sortant de ta gorge. Tu la regarde sur le sol et pouvoir partager ça c’est vraiment bien. T’as mal partout, t’as faim et aussi sommeil, encore, pourtant t’es pire qu’heureux d’être réveillé. Tellement que ça te déchire la poitrine.

Elle te parle et tu fixes le plafond, à la recherche des bons mots à dire… t’essayes de trouver une réponse logique à tout cela et tu te contentes de soupirer. En réalité t’aimerais que cela soit du passé, mais genre très lointain, pourtant il semblerait que tu n’as pas tant dormi que cela.

Tu sais, je préfère que cela soit moi sur ce lit plutôt que l’un d’entre vous. Parce que… je ne sais pas du tout comment j’aurais vécu le fait de vous voir comme ça… tu peux dire que je suis égoïste si ça te chantes. En attendant… tu t’es goinfrée de mes gâteaux préférés juste sous mon nez et ça… c’est mal.

Le pire dans tout cela Ansel, c’est que même si tu as vue le paquet qui te fait de l’œil, tu ne pourras pas en manger de suite, déjà que t’as un peu de mal à parler.
Soudainement c’est Marisol, l’infirmière qui est entrée. Tu t’es bien dis qu’elle allait tomber dans les vapes en te voyant lever tes grands yeux vers elle. Elle a immédiatement appelait le médecin avant de foutre Chrissy à la porte. Halàlà… c’est vraiment quelque chose qui ne change pas ça et c’était partie pour des tests.
Par chance cela ne fut pas long. En même temps ce n’était que le premier jour et tu n’allais clairement pas sortir demain. Pour l’instant on ne te dit rien et on t’apporta une bouillie absolument pas appétissante à manger. Alors que tu aspirais la substance vraiment suspecte avec une paille on laissa à nouveau rentrer Chrissy qui n’était plus seule. Orest était là et tu as rapidement compris Ansel que la nouvelle de ton réveil allait se rependre comme une trainée de poudre. Tu avais étais redressé, ce qui était plutôt bien pour voir les gens et leurs parler. Voir ton parrain te fis plus de bien que ce que tu ne voulais l’avouer. Rapidement vous avez discutés, pas trop car tu avais un peu de mal, même si la boisson semblait te remettre un peu sur pieds. Tout allait bien jusqu’à ce que la question ne tombe. Qui t’as fait ça ?
Tu commences à tapoter le gobelet du bout de tes doigts pas à l’aise, tu te prépares à mentir, alors que tu es presque incapable de le faire.

Je… je n’ai pas vue, c’est aller trop vite.

C’était moche et cela ne tenait pas du tout la route, enfin, c’était comme avec Pinocchio quand tu mentais : on ne voyait que ça. Tu ne voulais pas le dire devant Chrissy, ni à Orest, parce que tu ne voulais pas qu’il fasse une connerie par ta faute. Mais il y avait son regard dans le tiens, un regard qui disait qu’il savait que tu mentais et qu’il ne partirait pas tant que tu n’aurais pas craché le morceau. T’as soupiré Ansel tout en t’enfonçant dans l’oreiller.

Je me doute que vous vous êtes promis d’étriper le connard qui m’a foutu sur la gueule. Mais ce problème n’est pas le votre, c’est le mien. Vous pouvez me sortir que mes problèmes sont vos problèmes et mi casa es su casa, mais non. Pfff… il n’y a pas trente mille personnes chez les S qui aurez pu me foutre sur la gueule de toute façon, il faut que ce soit quelqu’un qui connaisse mon pouvoir, sinon j’aurais pu répliquer et… ce n’est pas le cas.

Ta voix c’était faite de plus en plus faible, pourtant ton regard n’avait pas quitté celui d’Orest. Chrissy comprendrait ce qu’elle voudrait à tout ça, mais ton parrain il avait certainement comprit : tu ne connais aucuns S, aucuns qui aurait pu connaître ton pouvoir et décidé ainsi de se venger, aucuns à par Ezio, un ancien E.
Après cette déclaration ils n’ont pas tardé à se retirer. Tu pensais pouvoir comater un peu, mais c’était sans compter sur l’arrivé de Gautier qui t’as automatiquement redonné de l’énergie.

Je vais les faires couper de toute façon… ils sont dégueulasses là. Peut-être qu’un jour je les aurais à nouveau au cul.

Tu lui fais un petit clin d’œil. Déjà que t’avais l’habitude de te faire charrier avec tes cheveux mis-longs, mais heureusement qu’à part Lisel personne ne t’as connu avec les cheveux t’arrivant en dessous du creux des reins. Gautier s’installe sur le tabouret, tu le regardes avec un petit sourire et ton air de mec carrément au bout du rouleau. Faut avouer qu’on à l’impression que d’un coup tu vas t’écrouler, mais tu tiens le coup, oui parce qu’enfin tu peux leur répondre et tu vas pouvoir avoir des réponses et finir ce tableau en ébauche dans ta tête.
Il commence à parler et c’est RED qui tombe sur la table. Ton petit sourire s’étire. Il est clair que cela n’a pas été un franc succès, mais au moins… non ce n’était pas amusant, mais c’était avoir l’impression de faire quelque chose pour réaliser un espèce de rêve. C’était l’espoir de lendemains meilleurs. Au font on ne peut pas mentir, mais les choses ont semblaient s’arranger jusqu’à il y a quelque semaines et même avant en fait. Tu sens cette amertume dans la voix de ton ami et cela te met mal à l’aise. D’abord Orest et maintenant Gautier… pourtant tu aurais fait la même si ça avait était eux à ta place.

Je crois qu’Orest est déjà en route pour botter le cul du fautif, même si j’aimerais qu’il ne fasse rien… c’est à moi de rendre les coups qu’on m’a donné. Tu soupires et essayes tant bien que mal de légèrement dévier la conversation. Au fait, la Révolte ? On en est où ? Rassure-moi, tu as toujours le passe-partout ? Ah et qui c'est qui m'a trouvé ? J'aimerais bien le remercier, non que je doutes que cela soit... hum !

Tu parles trop Ansel, trop pour un premier jour, tu fais bien plus d’effort que ce qu’il faudrait. Mais tu veux tenir le coup, juste pour Gautier et parce que même si t’as dormi deux semaines, t’as l’étrange impression que cela fait des années.


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MessageSujet: Re: Bon rétablissement   Bon rétablissement 1400359500-clockMar 23 Fév 2016 - 22:13








Bon rétablissement
Date : 21 Janvier

17 jours. Ça faisait 17 jours qu'Ansel était dans le coma. 17 Jours, ou plutôt 11, que je ruminais dans mon coin et que j'évitais le contact avec tout le monde. La seule personne a qui j'avais parlé pendant ce temps c'était Chan. Et encore on avait beaucoup parlé pendant toute une aprèm et ça m'avait éclairé sur beaucoup de choses notamment sur mes sentiments. Et c'est peut être pour ça que ça faisait d'autant plus mal de voir Ansel dans cet état la alors je m'étais réfugiée dans un coin de la salle commune des E ou il n'y avait personne et j'alternais entre cette endroit et la clinique. J'y étais passé quelques fois mais beaucoup moins que Chrissy. Voir Ansel comme ça allongé et ne pas savoir s'il allait se réveillé me foutait la trouille mais ce qui me faisait le plus peur ça serait de lire dans ses pensées. Je pouvais techniquement, on oui je pouvais mais qu'est-ce que j'allais y trouver ? Ça me permettrait de lui parler ok mais ça ne l'aiderait pas et si en plus il ne se réveillait jamais ? Parce que c'était envisageable. Et ça serait du foutage de gueule que pour une fois que je tiens vraiment a quelqu'un on me l'enlève...
Finalement j'étais pas sûre que se soit si cool que ça d'aimer quelqu'un. Vraiment pas. Mais bon de toute façon il était encore dans le coma alors ça me laisser le temps. De quoi aucune idée parce que j'avais eu beau réfléchir a comment je pouvais lui dire comme m'avait conseillé Chan, j'en étais juste arrivée à la conclusion que jamais je pourrais. Après avoir poussé un long soupir je rentrais dans la clinique. Ça me fatiguais de devoir m'empêcher de lire dans les pensées a chaque fois que j'entrais dans la clinique surtout que j'avais pas beaucoup et mal dormi ces derniers temps... Pour une fois que mes cauchemar étaient pas a propos de mon pouvoir... J'inspirais et poussait la porte de la chambre d'Ansel, a quoi bon toquer c'est pas comme si il allait me répondre.

Enfin cette fois peut être parce qu'il était assis sur son lit et Gautier était avec lui. Il était réveillé. Enfin ! Mais depuis quand ? Il était sérieux la ? Pourquoi personne m'avait prévenu qu'il allait bien ? Je restais quelques secondes planté sur le seuil de la porte sans rien dire. Il était réveillé et il avait meilleure mine que je n'aurais pensé. Et il parlait même ! Franchement la ça foutait les boules. Il était la réveillé entrain de parler comme si tout allait bien et moi personne m'avait rien dit. Ok j'étais seule dans mon coin mais les lms sont la pour ça non ? C'était compliqué que quelqu'un m'envoie un lms pour le dire qu'il était réveillé ? En plus je ne voyais pas Chrissy et elle avait été très souvent au chevet d'Ansel donc elle elle devait savoir depuis le début non ? Ou même Gau, il était la et ça coutait rien d'envoyer un petit message. Je comprenais qu'ils soient tous content parce que je l'étais aussi de voir Ansel debout mais bon faut penser aux asociaux aussi.
Par contre j'étais incapable de savoir comment je devais réagir ni même quoi dire. Il s'en était sortit ! Putain pourquoi j'avais encore envie de pleurer ? Sérieux ça m'étais jamais arrivée jusqu'à maintenant mais depuis qu'il était dans cette putain de clinique j'avais envie de pleurer H24 et j'avais pas l'habitude de ça moi. Et bien sur plus tu te dis de ne pas pleurer plus t'as du mal a te retenir. Putain. La c'est le moment ou tu parle Min. Dis quelque chose. N'importe quoi peut être que ça t'empêchera de pleurer. Je me forcais a bouger et m'approchais un peu du lit d'Ansel

—... Si tu refais un truc pareil c'est moi qui t'achève Ok ? Putain j'étais morte de trouille dans mon coin et personne m'a prévenu que t'étais réveillé !

Non s'énerver et gueuler c'est pas une bonne chose sinon je vais me faire jeter par les infirmières et je pourrais plus le voir et ça ça me ferait chier, j'avais pas passé les dernières semaines a ruminer sur ce que je pourrais lui dire pour me faire virer sans avoir eu le temps de rien dire. Et puis ça avait du être dur pour lui aussi, certainement plus que pour moi... Je serrais les points, c'était relou que cette envie de pleurer passe pas je devais avoir l'air débile.

— Je sais pas ce que j'aurais fais si tu t'étais pas réveillé...

Parce que je tiens a toi mais ça, Chan avait beau dire que ça irait qu'il suffisait que je prenne mon courage a deux mains pour lui dire, les mots restait coincé dans ma gorge. Il m'avait déjà fallut pas mal de temps pour assimiler le fait qu'elle avait raison et que le fait que je me pose autant de questions vis à vis d'Ansel et que le fait que je tienne autant a lui voulait dire que je ressentais quelque chose pour lui alors le dire... Après je pouvais peut être attendre aussi qu'il aille mieux ? Ouais non mais si j'attendais c'était mort parce que déjà ça serait pas plus facile a dire et en plus parce que je continuerais a psychoter et réfléchir et que ça me gavait sérieusement, autant s'en débarrasser de suite comme ça que sa soit réciproque ou pas je serais tranquille. Et puisque j'étais incapable de parler autant agir non ? J'avais toujours été doué pour ça alors je posais une main sur le lit, me penchait vers Ansel et l'embrassait. Honnêtement, heureusement que Chan avait été la parce que c'est pas mes parents qui allaient m'expliquer ce genre de chose. Je m'éloignais baissant la tête parce que je me disais que croiser son regard la ne serait pas une bonne chose.

—... J'ai jamais été douée pour parler... Mais euh... Je tiens beaucoup a toi et te voir comme ça... Plus jamais... Je veux pas te perdre. Les autres je m'en fou mais toi non t'as pas le droit.

By Shanilae
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MessageSujet: Re: Bon rétablissement   Bon rétablissement 1400359500-clockMer 16 Mar 2016 - 14:24
bon rétablissement
Ah ça, pour être au bout du rouleau, Ansel l’était, et je le voyais à son regard. C’est fou ce qu’on peut déduire à la seule croisée des yeux des gens. Mon ami avait beau rester silencieux, je pouvais comprendre ce qu’il songeait. Je le pouvais aussi car, plus d’une fois, j’avais été dans sa situation. Être allongé sur un lit à affronter la pitié des proches en colère et tenter de les dissuader de se venger, c’était presque une habitude pour moi - et en ce sens, je n’avais pas l’intention de le faire. Je savais que ça le mettait mal à l’aise, je savais aussi qu’il ne serait pas au top de sa forme pour les semaines à venir - qu’on soit Ansel ou Faust, un passage à tabac ne faisait du bien à personne. Le repos ne suffirait pas. C’était le pire à faire que de se jeter de nouveau dans la mêlée - et encore une fois, je parlais par expérience. Je connaissais très bien Ansel, peut-être plus que lui-même - mais c’était tout à fait normal.

L’inverse était également valable, car nous deux n’étions pas du genre à vouloir connaître nos limites pour les exploiter. Les ignorer, profiter de cette ignorance pour se hisser plus loin, c’était ma façon de faire les choses. Seulement, si Ansel était là en cas de besoin, j’étais là pour lui, car c’est maintenant qu’il avait besoin de moi.

▬ Non mec. On va se calmer pour le moment.

Je sais que je n’étais pas d’humeur à dire ça. Agacé, révolté par ce qu’il était arrivé à mon meilleur ami, j’étais prêt à me jeter dans les problèmes comme si je n’avais rien à perdre. Mais ce n’était pas le cas. Comme Orest, comme Chrissy, je faisais l’erreur de laisser mes émotions l’emporter et ce n’est pas comme ça que j’allais aider Ansel. Je pris une grande inspiration, laissais le silence peser tout en cherchant soigneusement mes mots. Cette manière d’être allait l’inspirer, je l’espérais - la patience et le calme est ce dont nous avions le plus besoin.

▬ C’est moi qui t’ait trouvé du con. Et oui, j’ai le passe-partout.

Je roulais des yeux et attrapais une feuille sur la table de chevet. Un dessin mignon d’un enfant pour Ansel. Comme je n’aimais pas les enfants, je fis un avion en papier avec la feuille tout en réfléchissant à ce que je pouvais ajouter. C’était difficile de parler aux convalescents. Il faut être compréhensif sans non plus leur donner raison parce qu’ils sont encore des blaireaux quand ils sont sous les effets de la drogue.

▬ Donne-toi le temps de te reposer mec, il s’agit pas de se venger bêtement. On va leur botter le cul ouais, mais pas avant que tu ailles parfaitement bien. Pas question que je commence les choses sans toi.
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MessageSujet: Re: Bon rétablissement   Bon rétablissement 1400359500-clockMer 16 Mar 2016 - 23:51




Bon rétablissement.
You're the sunshine.
▬ Minou & Gau


On va se calmer pour le moment. T’es un peu surpris pour le coup et t’as vraiment envie de demander comment ça on se calme, mais tu préfères te taire, c’est pas comme si tu pouvais aller te balader là de suite. Non Ansel, t’es dans un sale état et c’est la morphine qui te fais légèrement oublier ce détail.
Mais ces mots te sembles sonner faux dans la bouche de Gautier, vraiment, t’as l’impression de sentir tout un tas d’émotions qui lui ressembles plus, mais peut-être qu’il veut essayer autre chose, peut-être qu’au font il ne veut juste pas que tu t’emballes et il a raison mec. N’empêche malgré ta tête de déchet t’as l’air optimiste et ça c’est cool Ansel. Par contre t’aimes pas du tout ce silence qui pèse, mais tu ne sais pas du tout quoi dire, t’attends, ton meilleur ami semble chercher ses mots, il peut prendre tout le temps qu’il lui faut. La suite ne se fait pas attendre et sérieusement tu ne sais pas si tu dois te sentir mal ou pas.
Il t’as vue comme ça. Tu as un peu de mal à respirer à cause du poumon qui a été perforé et tu sens les entailles par-dessus les anciennes et tu sais à quel point tu peux saigner… on a l’impression que jamais cela ne va s’arrêter. Tu te demandes à quel genre d’image d’horreur il a fait face. T’aurais fais quoi toi si t’avais trouvé Gautier gisant inconscient ? T’aurais cédé à la panique ou pas ? Tu ne trouves pas la réponse à ces questions. T’as envie de t’excuser pour tout ça, pour pas avoir été foutu de te défendre et d’être dans cet état lamentable.

Merci…

C’est la seule chose que t’es capable de répondre, plus pour t’avoir sauvé la vie que pour le passe-partout, même si t’es satisfait qu’il soit toujours entre les mains des E. Tes prunelles grises le regarde entrain de faire un avion en papier… t’as jamais réussi à en faire un qui vole droit et bien, donc t’es assez admiratif. Gautier reprend la parole et tu te rends bien compte qu’il fait attention à ce qu’il dit. T’as une petite boule qui te montes à la gorge, t’as presque envie de chialer en fait, juste parce qu’il tient à toi. Soudainement tu t’es souvenus de ce petit boy que t’étais avant Prismver, avant la découverte de ton pouvoir, ce gamin qui pensait que jamais il n’aurait d’amis, que jamais personne ne tiendrait à lui. Alors ouais pour le coup t’étais ultra heureux et t’avais aussi vraiment envie de dormir, genre vraiment.

OK. Je me repose et on foncera quand je serais au top, je vais avoir le temps de réfléchir à…

Soudain la porte de ta chambre s’ouvre d’un coup sur Min. Tu fais un petit bon, ou est-ce juste ton cœur Ansel ? Bonne question, toujours est-il qu’elle semble surprise de te voir réveillé, genre beaucoup surprise. Tu te demande si quelqu’un l’a prévenu, mais il faut croire que non... elle commence à s’énerver et effectivement elle n’était pas au courant. T’as envie de la rassurer, de lui dire que ce n’est pas grave puisqu’elle est là now, mais en fait un part de toi a aussi envie de lui demander pourquoi elle se sens obligé de crier. Une troisième partie sourit de cette situation, parce que tu l’aimes bien énervé, ça lui donne un truc.
Elle s’approche et quand elle ouvre à nouveau la bouche, les poings serrés t’as vraiment l’impression qu’elle va chialer et ça te choques. Oui. Tu ne t’y attends pas, Min si triste ce n’est pas tout les jours quoi et… encore quelqu’un qui tiens à toi Ansel. Tu jettes un furtif regard vers Gau qui ne dit rien et semble se contenter de sourire, alors tu reporte ton attention sur elle. Min est soudain vraiment près, son regard est posé sur toi et une main sur le lit et soudain… elle t’embrasse.

CELLE LA TU NE L’AS MAIS PAS DU TOUT VUE VENIR. PUTAIN.
T’es tellement en mode : OMG. OMG ! Que tu ne fais rien, tu sens juste cette vague intense de chaleur te traverser, glisser en toi comme du miel brûlant. T’as chaud, tes joues ont viré au rouge pivoine et tes yeux gris sont écarquillés. Les papillons dans ton ventre commence à foutre le bordel et ton cœur s’affole comme jamais.
Soudain elle s’écarte et tu restes bloqué, ayant encore la sensation de ses lèvres sur les tiennes. Tu en re-veux au fond de toi, mais tu ne sais pas comment, tu ne sais pas dire les mots qui restent en travers de ta gorge sèche. Elle recommence à parler et t’es encore plus perdu, le seul truc que t’arrives à faire c’est faire glisser ta main vers la sienne et attraper du bout de tes doigts les siens. Tu implores Gautier de te venir en aide, mais non, il sourit comme un con et a son petit regard vicieux. Tu te mordilles la lèvre inférieure avant de laisser échapper un tout petit :

Moi aussi…

Tu ne sais pas parler non plus et niveau mouvement t’es à peine un peu limité là de suite, alors tu lèves les yeux vers elle et lui offre un petit sourire gêné quand soudain une infirmière débarque et coupe court à ton moment de bonheur là. Il ne leur reste plus que cinq minutes avant la fin des visites pour aujourd’hui. Tu trouves ça chiant, mais en vrai une part de toi se dit « Ouf !  J’vais pouvoir dormir ! » car oui tu en a aussi besoin, Gautier l’a bien souligné tout à l’heure, mais tu vas quand même profiter de ses cinq dernières minutes avec eux deux.


© YAM for Prismver



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