Tu es détruis. Leann t'avais bien averti. Après tout, tu ne peux t'en prendre qu'à toi. Mais pendant une semaine, t'as végété.
Mardi 16 Février Arrivée à la clinique. Etat inquiétant au niveau des jambes, mais encore plus lorsque ta température corporelle chute, que ton coeur s'emballe. Tentative de Suicide. C'est écrit en gros et en gras dans ton dossier. C'est écrit comme une preuve que t'es pas invincible. T'as craqué.
Mercredi 17 Février T'es sous surveillance. On te pèse, te bouge dans tout les sens, s'inquiète du peu que tu manges. Mais t'as pas l'appétit. Pourquoi ? Parce que ton rêve est brisé. Ils l'ont piétinés en milliers de petits éclats qui gisent sur ton lit blanc, sur un sol qui l'est tout autant. Interdit de toute visite.
Jeudi Vendredi Samedi
Ah. Tu te souviens du Samedi. Magnus à été autorisé à te voir. Il semble qu'il soit le seul au courant de... De ça, de la raison pour laquelle on t'observe, pour laquelle on te donne une nourriture bien meilleure qu'aux autres. La raison pour laquelle un psy vient te voir tout les jours. Psy à qui tu n'adresses pas la parole. Ce serait accepté. Pour le moment, t'es vide. Tu nie ce qui est arrivé. Personne ne peut t'en vouloir. Interdit de visites autres que Magnus.
Le reste des jours passe dans un brouillard. Tu te souviens être autorisé à sortir pour faire bonne figure auprès des mecs du club de basket et leur dire que pour toi, ce sera le banc maintenant. Tu te souviens t'acharner à la clinique pour leur sortir une technique, des trucs pour qu'ils réussissent. Tu ne vas toujours pas en cours. Le temps que tu ne passes pas dehors, tu le passes en soins et face à des infirmières qui t'observent avec des regards compatissants.
Vendredi, semaine 2, le 26 tu crois, mais t'es pas sûr. T'as pété un câble sur le psychologue, ne te rendant même pas compte que tu lui débitais tout son avenir avant que l'on t'injectes un sédatif. Le soir, tu retrouve une jolie cravate rouge sur le bord de ta table de chevet. Tu en ris tu crois. T'es plus sûr. Tout ce passe un peu comme une brume. T'es cerné, pâle, on te dégrise, te vide de toute la drogue que tu prenais. Tu te comporte comme un drogué en manque. Car tu l'es. La dépendance aux Adderalls est prouvée. T'as la tête de ces mecs en centre de Detox. Et t'as l'impression de le porter écrit sur toi. Suicidaire. Ce mot, ils te l'ont gravé à l'intérieur de ton crâne. T'y avais même pas pensé de cette manière. Tu voulais juste stopper la douleur. Et ça t'avais semblé le seul moyen logique à ce moment. Tes mains sont froides. Ton sourire est éteint. T'as sommeil. Tout le temps. Parfois, tu t'endors assis dans une chaise en dehors de ta chambre. Ils disent que c'est à cause du stress dans lequel tu as mis ton corps en forçant sur tes jambes. Ils disent que tu as poussé ton corps au bout. T'as pas l'appétit, car t'as pas le moral. Pourtant, t'as pas l'impression d'avoir perdu du poids. Tu traînes ton corps sur deux échasses de métal, alors il te paraît lourd. Trop lourd. La nourriture te dégoûte. A quoi bon nourrir un corps qui ne fonctionne plus ? Ton corps, c'est un poids mort, une enveloppe vide. Avant, t'aurais sût quoi faire. Mais maintenant ?
T'es dans la brume. Tu ne sais pas. Tu ne sais plus.
Samedi 27 Février Après deux semaines à la clinique, on t'autorise les visites. La réelle raison de ta présence est masquée par l'administration. La TS d'un autre élève avait déjà fait trop de bruit, Prismver prendrait une mauvaise réputation autrement. Des rumeurs peuvent s'être répandue suite à ton absence, mais rien de vraiment sérieux, sauf peut-être pour tes amis qui verraient sous un autre angle ton comportement. Tu es désormais autorisé de visite, bien que dans un état étrange. Les médecins pensent qu'il est peut-être temps que tu côtoies des gens plus qu'une heure par jour. Tu es toujours limité à une heure de sortie par jour et tes amis doivent donc te rendre visite à la clinique. La raison officielle de ta présence à la clinique est la nécessité de soins intensifs pour tes jambes (ce qui est aussi vrai). Tu es obligé de te déplacer avec des béquilles. La poisse.
Résumé Facile:
Lisez le gras. Sinon : -La TS est un "secret" bien que des rumeurs, PAS SERIEUSES, lol, z'êtes pas voyant comme Colton, aient pu se propager. -Il es officiellement à la clinique pour soins intensifs pour ses jambes. -Il a été autorisé à sortir pour le match et les entraînements de l'avant match (par soucis de logique chronologique) -Sous surveillance psychologique -Se déplace en béquilles -Sous perfusion. -Bref, il est mal quoi, mais on lui a un peu détruit son rêve. -Oh ! Il est aussi dispensé de cours, mais vous pouvez toujours venir lui donner un coup de main à la clinique. -Visite à partir du Samedi 27 Février
Sachant qu'il est à la clinique pour une durée indéterminée, vous pouvez soit poster sur ce sujet, soit demander un rp uniquement entre Colton et votre personnage. Il passe les trois quart de son temps à dormir. Alors n'hésitez pas à répondre ici. Et précisez le jour aussi, si possible ♥
Ceci est un rp libre, vous pouvez répondre ♥
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Sujet: Re: COLTON ▬ RP LIBRE Sam 12 Mar 2016 - 17:14
Des conneries. Tu jetas ton regard irrité au travers des foules malades de la clinique. Tu n’aimais pas ça. T’avais l’impression qu’ils pouvaient tous te pourfendre, te mettre à terre. C’était stupide ; une vulgaire lubie qui te flinguait le cœur à force de pivoter encore et encore sur tes talons. T’aimais pas l’ambiance de ces endroits – à vrai dire, tu la détestais. Trop de souvenirs entassés dans un ramassis de poussière, cachés sous le tapis de ta fierté.
Pourtant tu étais là. T’avais cette démarche de guerrière qui fendait les couloirs de manière rapide, presque militaire. T’essayais de ne pas te tordre le cou, à fixer à travers les vitres les malades en soins intensifs, mais tes yeux trahissaient une certaine panique qui t’emprisonnait l’esprit. C’était plus fort que toi de toute façon ; les sanglots des familles effondrées te rappelaient dangereusement ceux de tes parents, les bruits des machines faisaient écho à ceux que tu avais déjà entendu, plusieurs années auparavant. Ça faisait six ans, et tu n’étais toujours pas passée à autre chose. Tu te mordis l’intérieure de la joue, laissant le goût métallique du sang affluer dans ta bouche. Douleur agissant comme une décharge électrique, te redonnant consistance et confiance en toi. Des infirmières te regardaient en fronçant les sourcils, et en réponse tu plantas ton regard dans le leur, esquissant ton légendaire sourire en coin, prédatrice, les obligeant à baisser les yeux. T’avais cette aura destructrice qui émanait de ton corps, cette lumière si sombre et dangereuse qui mettait mal à l’aise.
Tu n’étais pas là par hasard. Ça n’était jamais le cas. T’avais été convoquée pour un rendez-vous avec un psychologue, à qui tu avais royalement ris au nez, lui spécifiant clairement que ça serait la dernière fois que vous vous rencontriez. La direction était sur ton dos depuis si longtemps que t’avais arrêté de compter. Alertée par ta réputation et ton comportement, elle réclamait un rapport rédigé par un professionnel. Et tu t’en es personnellement chargée. Cependant, la raison de ton déplacement était bien plus profonde que ça. T’avais entendu des rumeurs – beaucoup de rumeurs – concernant Colton Crawford, joueur de l’équipe de basket masculine. D’ordinaire tu n’y prêtais aucunement attention ; tu savais que les trois quarts du temps c’était des torchons imbibés de la bêtise des élèves. Mais à en voir sa gueule lors des matchs auxquels tu assistais régulièrement, rien n’avait l’air d’aller. Et plus le temps passait, et plus tes soupçons se confirmaient.
T’avais aucune idée de ce que t’allais lui dire – si t’allais lui cracher la vérité en face, si t’allais faire preuve de compassion. Tu n’aimais ni ne détestais ce garçon, il t’était totalement indifférent. Il est l’archétype même du mec inutile, de l’élève sans fond et qui ne réfléchit jamais beaucoup, celui qui est juste là en guise de décors au tableau, refoulé au rang de vulgaire fioriture. Mais t’es là, devant la porte de sa chambre, sourire carnassier sur tes lippes de vampire. T’as décelé quelque chose. Tu le sens au fond de toi qu’il sera une nouvelle pièce maîtresse de ton jeu d’échec, que ton pion est arrivé au bout du camp adverse, réclamant ton cavalier autrefois aux griffes de l’ennemi. Il n’est pas stupide, Colton, t’en es persuadé. Il fait semblant, comme beaucoup de monde dans ce pensionnat.
Il n’est pas seul. T’entends la voix grave d’un médecin, tu distingues la silhouette frêle d’une jeune infirmière, serrant les dossiers contre sa poitrine. Malgré le flou de la vitre, tu vois bien qu’elle a la tête baissée ; que ses épaules sont si faiblardes qu’elle va finir par craquer. Les mots de l’homme sont des pierres lancées au malade qui ne bouge pas dans son lit. Drogue, tentative de suicide, arrêt de sa future carrière de basketteur. C’était donc ça. Il pouvait tenir à l’aide de béquille, certes, mais les cernes qu’il possédait sous les yeux ne trompaient pas. Ce qui t’avait le plus alarmé était d’avoir vu la lumière s’éteindre dans ses yeux tandis que ses coéquipiers se shootaient à l’effort. C’était encore mieux que ce que t’espérais. Le médecin sort en trombe de la chambre, probablement appelé pour une urgence. Il te rentre littéralement dedans, puis se recule, choqué de la décharge qu’il venait de se prendre. Tu penches la tête sur le côté, souries légèrement.
— Je crois que le devoir vous appelle, docteur.
Voix suave de pimbêche qui s’échappe de ta bouche ; ton regard se pose sur la blonde qui semble s’écraser encore plus sous le poids de tes yeux d’ébènes. Posséder un tel pouvoir d’intimidation est si grisant que des frissons te parcourent l’échine. Avec dédain tu les quittes, les laissant là, à la sortie de la chambre de Colton. Tu entres sans même prendre le temps de frapper, et tu te trouves dans la chambre du nouveau rouge, posant ton regard sur son corps blessé.
— Quelle sale gueule.
Tu marques une pause, savourant l’éclat de surprise que tu pouvais lire dans son regard. Putain, que c’était bon de mener la danse.
— Alors, comme ça on se retrouve enfermé dans une clinique, sans visite pendant deux semaines, et pour de simples blessures aux jambes ? Sans compter que tu tiens debout ? Mais mon pauvre, qui comptes-tu berner comme ça ?
T’avais des doutes, t’avais pensé à la drogue, mais pas à la tentative de suicide. Mais la conversation entendue ne t’était que plus utile. Tu t’approches encore plus de lui, tes dents de pimbêches s’échouant sur ta lèvre de pimbêche, étirée d’un rictus mesquin.
— Tu crois que personne a capté que tu te réfugies dans la drogue comme un petit chiot apeuré ?
Ton visage se penche près du sien, et tu souffles lentement au creux de son oreille les mots qui étaient la base même de tes prochains dires. Ils étaient déterminants.
— Mais j’ai la solution pour toi, darling.
Tu te relèves, plantant tes prunelles dans les siennes. Tu vas gagner. Tu gagnes toujours.
(c) S I A L
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Sujet: Re: COLTON ▬ RP LIBRE Sam 12 Mar 2016 - 18:26
Ne baisses pas les bras bro'... 27 Février. ▬ Colly.
Tu trembles devant la porte de la chambre. Tu cherches tes mots, tu te demandes ce que tu fous là. Question idiote, car tu en connais la réponse : tu es là car Colton y est. Tu laisses un soupire s’évader d’entre tes lèvres, fendues, que tu ne cesses de torturer sous tes incisives. Ta main hésitante se pose sur la poignée et tu rentres, lentement sans même toquer. T’hésite à faire demi tour quand ton regard croise le siens. Éteint. Effacé. Tu tentes quand même un sourire et un « Salut » assez enjoué, mais tu n’y crois pas. Colly n’est pas bien et t’as l’impression que c’est un autre gars à sa place. Déjà il y a trois jours, t’avais bien l’impression que le type assit sur ce banc durant le match était entrain de te le voler, de le kidnapper… ce mec qui ressemble pourtant tellement à Colton, ce gars étrange qui t’as appelé Rhode et non Orion.
T’as un ballon sous le bras, tu lui fais la passe et… il le rattrape c’est temps mieux et si non, bah ce n’est pas grave, quelqu’un finira bien par le ramasser. Tu te traîne jusqu’à la chaise à côté de son lit et tu continue de le fixer. Il fait peur et toi aussi en fait… tu te demandes lequel de vous deux fait le plus peur en fait. Les cernes plus qu’apparentes, le teint grisâtre, les joues creuses et ce voile d’impuissance, de fatigue devant les yeux.
▬ L’équipe l’a signé, un peu tout le monde en fait… pour le soutiens, pour pas que tu… baisses les bras.
Tu parles du ballon bien évidement, tu t’étais pas sentis de lui amener des fleurs, il y a des gens plus qualifié pour ça. Tu t’attends à ce qu’il te sorte qu’il s’en bas les couilles, mais bon, t’arrivais pas à concevoir de débouler les mains vides. Plus tu le fixes et plus tu te demandes pourquoi. Pourquoi ? Tu commences, non pardon, tu culpabilises déjà, même si rien ne semble de ta faute, pourtant t’as l’impression que toutes les personnes autour de toi s’écroulent. June qui semble s’accrocher des poids aux jambes pour mieux couler et Alexis qui en plus commence à faire ami-ami avec elle… maintenant c’est Colton, énième victime. T’as pas envie de parler de tout ça avec lui. Tu ne veux pas lui faire dire ce qu’il a vécu durant ces semaines… peut-être parce que toi aussi tu n’es pas prêt à entendre tout ça de vive voix, de sa voix à lui. Tu t’installes, t’appuyant contre le dossier de la chaise, laissant un sourire à nouveau étirer tes lèvres alors que tes yeux verts balayent la chambre.
▬ Ça va… j’espère que tu bouffes bien… sérieusement, elle est comment la nourriture, mieux qu’au réfectoire ? Oh et les infirmières qui s’occupent de toi, elles sont sexy ? Une plus que les autres ou pas ?
Tu passes tes mains derrière ta tête et lui lance un espèce de défi avec le regard. Tu veux lui remonter le moral, pas lui faire la morale. T’es pas sûre que ce soit ton rôle et encore moins que cela soit le bon moment… puis t’es nul pour ce genre de chose, ton truc à toi c’est amuser la galerie et même s’il ne semble pas vouloir en rire, faut pas que tu commences à déprimer, parce que sinon, qui sera là pour le faire sortir de ce gouffre ? Venir le voir avec ce petit sourire et cette étincelle dans les yeux tout en débitant un nombre incalculable de conneries, c’est ta façon à toi de lui faire comprendre qu’il ne doit pas baisser les bras, parce que de toute façon tu seras là pour lui foutre un grand coup de pied au cul. Faut quand même avouer que ce n’est pas facile d’être le gars optimiste, de faire comme si Colly ne venait pas de perdre toute chance de rejouer à tes côtés, de réaliser son rêve… pourtant tu tiens la barre et fais ce que tu fais de mieux. Soudain tu te penches en avant et soupire la tête dans les épaules avant de relever ton visage souriant vers Colton. Tu vas être sincères dans tes paroles, de toute façon tu ne sais pas mentir et puis vaut mieux être optimiste que défaitiste.
▬ Tu seras le meilleur coach qu’il puisse y avoir, le pilier d’une équipe maggle… faut juste que tu l’acceptes et que tu réalises à quel point des gens tiennes à toi Colt’.
Tu te redresses de la chaise et pose une main sur son épaule, du genre « Reposes-toi» avec un grand sourire avant de tourner les talons et sortir de la chambre tout en lançant par-dessus ton épaule :
Sujet: Re: COLTON ▬ RP LIBRE Sam 12 Mar 2016 - 21:53
HAZE (La clinique - June / Rhode)
June
T'en avais marre. Oui, tu le sais. T'es pas seul. T'as des amis. C'est pour ça que désormais les visites seront autorisées. Tu dois penser à manger convenablement, sinon ils ne te laisseront pas sortir. Tu le sais oui. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Les médecins n'ont pas l'air de savoir combien il est difficile d'avoir envie de manger une nourriture sans saveur. Alors quand il quitta ta chambre, tu poussais le plateau loin. Loin. Le plus loin possible, l'odeur retournant ton estomac.
Puis quelqu'un pénètre dans ta chambre aux couleurs stériles. Il s'agit de June, une camarade de D. Du moins, ex-camarade maintenant. Tu ne caches pas ta surprise de la voir ici. Elle commence d'ailleurs en décrivant ta gueule. Sauf que, merci princesse, mais t'es au courant. Tu sais parfaitement ce que tu fais ici, merci. T'as pas besoin d'elle. Mais la suite te fais moins plaisir. Pourtant, un sourire s'affiche sur tes lèvres. Maligne la gamine. C'est un sourire fade, sans goût. Mais un sourire qui reconnaît son intelligence. Un sourire que tu sortais à tour de bras ces dernières semaines. La phrase sur la drogue, elle te blesse un peu plus. Tes yeux restent mort, mais ton sourire s'agrandit. Parle Princesse, j'suis déjà mort. J'ai déjà perdu le combat. Pendant le match, t'avais fait semblant, t'avais souris, tu les avais encouragé. T'avais gueulé pour qu'ils gagnent, pour oublier pendant un instant. Ta rage contre le monde, tu l'avais exprimé. Mais elle s'effaçait lentement alors que tu baissais les bras, que tu restais enfermé ici. Plus tu restais, plus ton esprit te semblait loin, s'éloignant. Tu perdais ton combat. On t'avais dit que si tu ne voulais pas vivre, tu ne le pourrais pas. T'étais en train de te laisser couler. Quand elle se pencha à ton oreille. Son souffle chatouilla ta nuque. Mais j’ai la solution pour toi, darling. Et soudainement, tu perds ton sourire. Le masque tombe. Elle ravive lentement la flamme. Elle est faible, mais elle est de nouveau là. T'es à son écoute. Alors tu l'observes de haut en bas. Tu place ensuite tes iris bleus dans les siens, marrons. Ta voix sort pour la première fois depuis le match pour autre chose que pour couiner car la brosse à dent te fait mal aux gencives. Elle est rauque, mais pleine. Pas faible comme ton corps pourrait le laisser penser. As-tu vraiment abandonné le combat ?
▬ Tu ne peux rien faire pour mes jambes. Tu ne peux rien faire pour mon rêve. Tu ne peux rien faire pour l'envie de vivre qui me déserte. J'aurais presque envie de te dire tout ça tu vois, princesse. Sauf que t'as l'air trop peste et sûre de toi pour que ces trois points soient vrais. Alors racontes.
En disant raconte, tu l'autorise à te mentir. Et c'est sûrement ça le plus grisant dans le jeu verbal qu'elle te propose.
▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬
Rhode
La conversation avec June t'as figé. Ton regard est toujours terne. Parce que le feu qui brûle tes poumons n'est pas encore arrivé à ceux-ci. Peut-être que cela mettra du temps. Une semaine. Peut-être deux. Pourquoi pas trois. Mais tu sais que c'est pour bientôt. Et c'est ainsi que tu croises le regard de Rhode. Un regard que tu ne voulais pas croiser. Parce que merde. Il est plein de pitié. Il te regarde comme si tu avais fait quelque chose de triste. Mais c'est pas triste, c'est dégoûtant. Tu ne veux pas qu'ils soient tristes. Tu veux que tes proches se mettent en colère. Tu ne veux pas qu'ils soient tendres. Tu veux sentir leur poing contre ta mâchoire. T'es pas un bisounours merde. T'as besoin qu'on te remette les idées en place. Pourtant, tu attrapes habilement le ballon, sans un mot. Tu te la ferme et encaisse. Tu l'aimes trop pour parler et balancer le venin qui enrobe ta langue vipérine. T'as déjà baissé les bras. C'est le principe d'une TS. Alors si cela te fait plaisir au fond, en surface, cela remue juste des eaux troubles. Puis tu bloque sur la nourriture. Serrant plus fort ton ballon. Il n'a sûrement pas vu le plateau intact a l'autre bout de la pièce. Tu respire lentement, t'imprégnant de ses mots, les écoutant avec soin.
faut juste que tu l’acceptes et que tu réalises à quel point des gens tiennes à toi Colt’
Sa phrase te coupe le souffle. Mais le voilà déjà se levant et s'éloignant. Alors que ton regard venait de perdre son aspect perdu. Il le devient soudainement plus. Encore plus perdu. Il te dit des choses du genre puis se barre. Était-il sérieux au moins ? Tu devenais parano. Mais tu réussis à placer avec une voix à peine audible pour lui qui sortait.
▬ Merci.
Merci d'être passé. Merci pour le ballon. Merci pour ta phrase. Merci de partir. Merci de me laisser seul avec mes pensées. T'es comme un gosse. Tu veux juste te rouler en boule et pleurer. Parce que ça fait deux semaines que tu gardes tout à l'intérieur. Tu n'as pas pleuré. Et le jour où tu pleurerais, ta décision sera prise. Parce que si tu pleurs, c'est que ton esprit est de retour. Et pour le moment, il te semble inatteignable.
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Sujet: Re: COLTON ▬ RP LIBRE Dim 13 Mar 2016 - 19:33
Tu aimes voir l’incompréhension dans son regard, t’aimes voir son sourire désespéré plaqué sur son visage livide. Tu sais qu’il est au bord de la rupture, qu’il n’a plus rien à quoi il peut se rattraper, se raccrocher avant de s’écraser sur le sol. Tu vois bien qu’il a déjà abandonné, et qu’il se sent seul, seul à en crever.
Telle une fée maléfique tu l’ensorcèles de tes mots magiques ; tu veux faire renaître l’espoir, faire renaître ce feu sacré qui brillait autrefois au creux de sa poitrine. Horrible, cruelle ; on pouvait penser ce qu’on voulait. T’étais pas devenue comme ça par hasard – toi aussi t’as crû ne jamais ressortir des limbes une fois que tu t’y étais plongée. Et t’es là aujourd’hui, dans cette chambre sans vie, près du lit de quelqu’un qui semble au bord du gouffre. Tu lui tends la main ; cette main si froide et si forte, prête à le tirer de ce mauvais pas. Mais à quel prix ?
Les mots chuchotés silencieusement sont des coups de poing, tu le sais, t’en joues. Tu le vois perdre son sourire, ce qui ravive le tien, planter ses yeux bleus dans l’encre des tiens. Tu laisses tes cheveux lui caresser le visage alors que tu te redresses. Tu attends, tu attends patiemment sa réponse ; et lorsqu’il te la donne un rictus victorieux s’esquisse sur ton visage. N’importe qui serait capable de dire que tu n’étais pas quelqu’un de fréquentable, et que ce que tu disais n’auguraient rien de bon. Mais les gens au bout du rouleau seraient parfois capables des pires folies, alors qui sait ?
— Je ne pourrais rien faire pour tes jambes. Je ne fais pas ce genre de miracle. Mais si on réfléchit un peu, Colton, qu’est-ce qui te déprime à ce point ? Au-delà de ne pas pouvoir vivre ton rêve, devenir basketteur professionnel, tu pourras tout de même jouer un peu quand tu seras rétabli. Alors où est le problème ?
Tu tournes autour de lui ; te donnant des allures de rapace prêt à fondre sur sa proie. Elle s’affaiblissait et ouvrait de nombreuses brèches. Tu savais parfaitement quoi lui dire pour qu’il soit de ton côté. La seule chose qui pouvait encore le sauver serait que ses amis le remettent sur le droit chemin. Et si ça devait arriver, ça t’importait peu. Ca ne changeait pas grand-chose, bien que l’avoir auprès de toi n’était pas quelque chose de négligeable.
— Le problème, c’est l’adrénaline. Ca toujours été ça, pas vrai ? Le besoin irrépressible de ressentir quelque chose de fort, de se sentir vivant. Ton regard était plus insistant, plus fort. La drogue, c’était pour oublier, certes, mais ne me ment pas. Côtoyer la mort est quelque chose de particulièrement jouissif. Je suis parfaitement d’accord avec toi.
Tu t’arrêtes finalement, dos à lui, observant de la fenêtre de sa chambre la vue qui s’offrait à toi. T’apercevais au loin le pensionnat. Tu pivotes sur tes talons – et tu regrettes à ce instant qu’avec le contre-jour il ne puisse pas voir l’étendue de ton sourire.
— Mais tu sais, il y a un autre moyen.
Tu t’approches de lui, tire la chaise située à proximité de son lit. Tu n’étais pas venue sans t’informer un minimum. Tu savais qu’il pouvait être un nouvel atout dans ta manche. Et pourquoi pas un cinquième as ?
— Laisse-moi t’en montrer un aperçu.
Et tes doigts se refermèrent sur son poignet. Tu ne savais pas exactement ce qu’il allait voir – mais ça serait probablement un aspect du projet qui se préparait dans l’ombre.
L’avoir comme allié n’était qu’une question de temps.
(c) S I A L
InvitéInvité
Sujet: Re: COLTON ▬ RP LIBRE Lun 28 Mar 2016 - 13:42
HAZE (La clinique - June )
June
Le vrai problème ici, c'est sa langue de vipère. Ce sont ses mots qui hérissent tes poils, rampent sous ta peau. Tu as l'impression qu'un ongle gratte l'intérieur de ton crâne. Tu sais déjà que tu la déteste. Mais tu ne sais pas si c'est une bonne ou mauvaise chose. Tu déteste son souffle qui frôle ta peau, son souffle qui frôle ton échine. Son souffle porteur de folie. Tu ne fermes pourtant pas les yeux, ne détourne pas le regard. Tu peux sentir le chaos intérieur qui l'habites. Cette fille est une bombe. Un jour, elle va péter. Et en attendant, elle prépare le terrain autour d'elle. Tu ne sais juste pas si c'est pour faire le plus de victimes ou le moins de victimes possible.
Mais puisque t'es qu'un pion à genoux pour le moment, tu la laisses capturer ton poignet. Tu sais ce qui va se passer, comme elle semble avoir eu vent de ta perte de maîtrise. Tu sens ce frisson te retourner l'estomac alors que ton coeur semble devenir fou. Tes yeux de brûlent, tu le sais d'un bleu brillant. Ton sang pulse d'une façon désagréable dans tes oreilles alors que ton pouvoir gémit pour être libéré, force le passage, refuse d'être bridé comme il l'a un jour été.
Alors tu laisses aller et soudainement, les images défilent alors que les sons t'entourant sont brouillés par ceux de ta vision. Une odeur te retourne l'estomac alors que tu vois l'avenir proche de la jeune fille défiler. Tu ignores une partie de tout ce qui se passe jusqu'à ce que tu arrives à ces moments. Ceux où toute une petite troupe se réunit. Si tu connais les visages ? Un peu trop à ton goût oui.
Ce ne sont pas les personnes les plus invisibles de Prismver. Et tu le vois. Ce qu'ils comptent faire, ce qu'il s'y passe, tout ce qui est en lien avec cette période.
Tu retires vivement ton poignet pour couper la vision, ne connaissant pour le moment aucun autre moyen. Des images flottent encore pendant quelques secondes mais ton rire monte déjà dans la pièce alors que tu frottes ton poignet. Tu ne sais pas si c'est un rire fou ou pas. Mais dieu que c'est bon de voir les élèves chier leur race à cause d'un sabotage de nourriture.
Tu hausses un sourcil vers la jeune fille.
▬ Es-tu folle ?
Tu n'attends pas sa réponse. Ses actions ont remué la vase de ta propre folie. Alors ta main s'enroule autour de son cou délicat. Tes yeux se font dangereux. T'es un électron libre pour le moment. Elle le sait sûrement. Ton sourire est étrange, mauvais. Tu pue la mort Colton. Pas littéralement, mais dans ton attitude. On a l'impression de voir un cadavre se mouvoir. C'est flippant.
Tu sers légèrement autour de son cou mais retire ta main pour éviter le coup de jus. T'as jamais vraiment apprécier l'électricité statique. Mais le peu de temps où tu as tenu son cou entre tes doigts lui aura permit de parfaitement apercevoir l'état de ton esprit pour le moment. Oui c'est l'adrénaline.
Mais pas que. C'est aussi les ombres qui dansent dans ton cerveau. On ne ressort jamais intacte d'une TS. Elle qui est amie avec le petit S devrait bien le savoir. Alors que ton regard perd l'éclat qu'il avait eu pendant quelques courts instant, bien que celui-ci garde une couleur fluo dû à ta récente vision. Celle-ci perd d'ailleurs doucement ses couleurs. Tu n'arrives déjà plus à distinguer la couleur de ta nouvelle cravate qui trône toujours sur ta table de chevet. Et bien que tu saches la couleur des cheveux de la jeune fille, il pourrait désormais tout aussi bien être roux ou bleu foncé que tu ne le saurais pas.
Ton monde est de nouveau passé en noir et blanc alors que tu plisses tes yeux que la lumière agresse désormais. Tu lui parle enfin de nouveau.
▬ Merci de l'avertissement, petite. Je ne te remercies cependant pas d'être venue fouiller dans la vase dans laquelle mon esprit se noie. Mais j'gardes ça en mémoire. C'est toujours utile de savoir qu'on n'est pas le seul à vouloir tout envoyer en l'air.
Tu te tais et retourne ton regard vers l'extérieur, dans ta contemplation passive de ces derniers jours. Tu es revenu à l'état de statut. La discussion est close. Et pourtant, tu peux sentir quelques frissons grisants résiduels courir sous ta peau. Elle à servit de catalyseur pour quelque chose dont tu ne connais pas l'ampleur.
InvitéInvité
Sujet: Re: COLTON ▬ RP LIBRE Mar 12 Avr 2016 - 19:12
Peu importe les paillettes dorées notre sang est rouge quoi qu'il arrive. ▬ 15 Mars.
La réceptionniste semble surprise de te voir. Tu es presque toi-même étonné qu’elle te reconnaisse car tu n’as clairement plus vraiment la même tête qu’à ton départ de la clinique. Elle note ton nom après que tu lui aies dis pourquoi tu venais et elle te fait un signe du menton comme quoi tu peux poursuivre ton chemin. Tu lui fais un simple sourire avant de partir en direction de la chambre du nouveau rouge. Pourquoi t’es là ? Parce qu’il faut prendre soins des membres de sa famille… On dirait presque une réponse toute faite, mais tu as tes raisons aussi étrange qu’elle puisse l’être comme toujours.
Tes pas claquent dans le couloir, se répercutant en échos dans l’espace. On pourrait presque croire que t’es sur ton trente-et-un, mais non. C’est sûrement l’effet méga bouquet de roses rouges qui donne cette impression. T’es aussi le genre de personne sur qui l’uniforme, quand il est bien porté, à la limite du tiré aux quatre épingles, fait très chic. Tu arrives devant la porte que tu cherches et toques attendant que l’on t’autorise à entrer pour la pousser, juste après avoir réajusté ton brassard de délégué et ta cravate rouge flamboyante. Tu ne prête en rien attention au regard de Colton sur toi, la porte se referme en un petit bruit alors que déjà tes yeux gris se posent sur le convalescent qui te semble aller bien mieux que ce qui peut parvenir à tes oreilles. Tes lèvres s’étirent en un sourire plutôt sincère et tu plisses les yeux alors que tu laisses échapper d’une voix presque fluette :
▬ Bien le bonjour Colton.
Tu balayes la pièce du regard et remarque la cravate dorée près de la rouge. Ta mâchoire et tes poings se verrouillent comme un réflexe. Lentement tu approches de la table de chevet et saisis le vase avec les fleurs qu’il contient et qui commence clairement à tirer la gueules… tu les jettes et vas à la salle de bain pour remettre de l’eau fraîche dans le récipient. Tu reviens légèrement plus détendu et ainsi tu déposes le vase à sa place avant d’y plonger ta cinquantaine de roses. Alors que tu les arranges pour qu’elles ne s’écrasent pas les unes sur les autres, tu dis d’un ton rieur :
« Si j’avais su, je les auraient fait recouvrir à la bombe dorée. Tu soupires et inspires en posant à nouveau ton regard sur lui. Mais quel intérêt ? Tu te déplace jusqu’à la chaise la plus proche et t’assois tout en croisant les jambes avant de reprendre. Personne ne peut se cacher derrière des paillettes, nous ne pouvons pas rejeter entièrement notre nature profonde car le masque fini toujours par tomber… tout cela n’est qu’un feu d’artifices.
Pourquoi t’es là à le fixer avec cette étrange étincelle dans le regard et ce sourire énigmatique en coin ? T’es là, bien installé, trop même, en parfait maître de jeu. T’as l’air sûr de toi et calme… mais c’est du bluff. Tu sais qu’il a déjà petit déjeuné, qu’il a pris sa douche et que si les infirmières sont venues, la dernière est passé il y a un quart d’heure environ. La clinique c’est comme une horloge avec son rouage et il est actuellement onze heure… tu as donc une heure de temps à passer avec lui avant qu’ils ne viennent lui donné à manger. Tu le laisseras seul parce que t’aimais pas quand les gens restaient et te regardaient bouffer… juste très gênant et gavant aussi. De plus, tu as pris un rendez-vous avec Miss Willis pour lui parler de cette pulsion qui t’as poussé à venir voir Colton ce matin… vue que tu n’es pas foutu d’arriver à t’expliquer pourquoi tu es là, il faut bien trouver quelqu’un qui sera capable de te le dire jeune enfant autant égaré qu’effronté.
Sujet: Re: COLTON ▬ RP LIBRE Mar 12 Avr 2016 - 20:18
Pourquoi je m'acharne à essayez de vous sauvez ? Alors que vous vous liguez pour me détruire. ▬ 20 Mars.
T’es venu, pas tout les jours, mais assez souvent. C’était toujours avec le sourire, ce brin d’espoir pour lui… mais aujourd’hui non. Les nouvelles vont toujours aussi vite à Prismver et tu commences à être excédé par tout cela… tu commence à cruellement manquer d’air, tu suffoques.
Les cheveux en batailles plus que jamais, une dégaine de voyou, des cernes creusées et sombres, un teint blafard et cet air dépité. Non. Aujourd’hui tu ne feras pas semblant, c’est fini de jouer la comédie. STOP. Tu passes devant la réceptionniste, sans dire un mot et surtout s’en t’arrêter, t’en a clairement plus rien à foutre… tellement que t’es entrain de sécher un cours d’info, tu le sais déjà, tu seras collé. Rien ne sert de chercher des excuses avec Merlin.
T’arrives devant sa porte et sans même toquer tu rentres tel une tornade, ne sachant pas si t’es à deux doigts de l’étrangler de colère ou si t’es juste tellement choqué quand tes yeux verts se poses sur la cravate dorée. La porte a claqué dans ton dos et il te faut quelques secondes avant de décider que c’est trop gros, que là t’en a vraiment marre. Alors tu te laisses choir le long de la porte, ramenant tes genoux contre toi et prenant ton visage dans tes mains.
De un il y a les tarés qui se font appeler League du Chaos et qui on foutu un bordel monstre et le pire c’est que t’es sûr que ce n’est pas fini… ils ont failli empoisonner toute l’école l’autre jour et il y a même pas trois jours ils ont supprimés des dossiers. Nice. Après les déglingués qui dézinguent des gamins, on a droit aux fous qui décident de vraiment créer l’anarchie. Il y a aussi June, t’es presque sur qu’elle est dans le coup, au fond ça ne t’étonnerais plus, plus rien n’arriverais à réellement te surprendre en fait… puis il y a Alexis aussi, quoique non, tu ne veux même pas en parler, ni y penser, t’essayes de la mettre le plus loin possible sinon… sinon t’auras encore plus mal et t’as déjà les doigts bien assez écorchés à force d’essayer vainement de ramasser les morceaux en verres de ton kokoro.
T’aimerais bien pouvoir dire tout cela à Colton, épancher ta peine, mais tu ne le peux pas, pourquoi ? Parce qu’il a décidé lui aussi de finir de t’achever. Enfin, c’est vite dit tout cela Orion, car ce n’est pas encore fini mon grand, tu n’es malheureusement pas au bout de tes peines, alors garde encore des larmes pour pleurer, pour avec l’impression d’évacuer cette souffrance bien trop grande qui ne te correspond tellement pas.
Tu lèves lentement tes yeux vers lui et c’est sans bouger d’un pouce et d’un air las, tellement dépassé et épuisé que tu lui lances, presque comme un défit sans en être un :
▬ Vas y je t’écoute. Sers-moi toi aussi ton excuse la plus pitoyable et bancale que tu ais pu trouver… j’essayerai de faire genre que j’y crois et comme d’habitude je partirais avec ce faux sourire.
Soudain t’es pris d’une rage froide que tu ne te connais pas et tu te lèves, mais tu te retiens d’approcher de lui, parce que là tout de suite tu ne sais pas ce que tu pourrais lui faire alors qu’il est allongé dans ce lit… ton meilleur ami. Ça te déchire et t’échappes un rire glacial et grutal à cette pensée.
Sujet: Re: COLTON ▬ RP LIBRE Mar 12 Avr 2016 - 21:57
Golden Clown (Ansel - 15/03/2016)
Le sol était étonnamment propre. Sûrement à cause de ton petit déjeuné que tu avais balancé au sol sans même y toucher. On disait que tu allais mieux, que ta sortie n'étais pas loin, mais tu faisais vivre un enfer aux infirmières. Tu refusais d'être traité comme un handicapé. Tu refusais encore de porter tes supports pour tes jambes. T'avais du mal à te résigner à ton sort. Et pourtant, il fallait que tu bouge si tu voulais vraiment arriver à ton but. T'étais pas le plus intelligent du lot, mais t'étais fûté et retord. T'étais d'aucune utilité pour les E et contre la directrice actuelle et même le système si tu restais chez les E. Tu serais un E comme un autre, à la réputation de suicidaire et d'handicapé. Il fallait quelqu'un pour jouer le vilain et observer de l'intérieur la gangrène qui pourrissait le système. T'avais passé 20 ans de ta vie le cul entre deux chaises. Maintenant, au lieu d'en choisir une, tu t'étais levé.
Une chose, ou plutôt, une personne, vint te perturber dans ta séance de concentration pour rester en forme niveau pouvoir. T'allais pas gâcher la surprise des vieux de l'administration en leur montrant que t'avais déjà récupéré ta maîtrise, alors tu stoppais immédiatement l'action de ton pouvoir, observant le délégué des E te saluer avec un bouquet de roses et s'asseoir pour engager la discussion. A ses mots, un sourire prit place sur ton visage. Le genre de sourire pour répondre au siens. Un sourire qui rappel que tu n'es pas si perdu que tu tentes de le faire croire. C'est un sourire qui allume la lueur dans tes yeux, une lueur de malice et d'intelligence, mais aussi de contentement.
Juste pour observer sa réaction tu changes soudainement de masque et ton regard devient mort, tu sembles ne plus rien ressentir et ton sourire semble de papier. T'es un acteur, tu le lui montre seulement de la manière la plus compréhensible.
Le délégué des E hein... Futé lui aussi. Tu reviens à ton expression d'avant, bien qu'ayant l'air un peu plus dangereux. On n'arrive pas à savoir ce que tu penses, ce que tu es réellement, tu sais que l'on va te détester pour cela, mais tu es prêts à encaisser depuis que cette cravate dorée t'es parvenue.
▬ Notre nature profonde hein...
Tu finis par laisser tomber les masques, dévoilant le visage du clown, attachant rapidement tes cheveux ayant bien poussé durant ton séjour. Ton sourire se fane pour un air plus calme et plat alors que tu t'étires et balance d'un air nonchalant.
▬ Tu veux des info' sur ce qu'il se passe à Prismver en ce moment peut-être ?
Tu hausses les épaules, ressemblant à un chat fainéant, bien que la réalité soit tout autre.
▬ Tout les leaders possède une carte que eux seuls connaissent. T'as besoin d'une carte secrète non ? Mon don me permet de prévoir tout ce qui peut se passer dans ce pensionnat de tarés. Ligue du Chaos, S, E ou même A. Utilise moi comme bon te semble, j'peux être la carte dorée que tu gardes dans ta manche. J'dis pas que je ne me comporterais pas comme un S. Juste que les paillettes et les artifices peuvent servir à détourner l'attention des E quand il le faut.
C'est ambigu. On a l'impression que tu t'éparpille. C'est un peu le cas, désormais que tu ne peux plus prendre ton traitement pour ton trouble de l'attention. De plus, ton comportement nonchalant, en tailleur, face à ton délégué, rend le tout légèrement absurde. Alors tu clarifies le tout, espérant le déstabiliser un peu plus. Après tout, l'utilité de ton action dépendra de lui. Si il ne comprend pas, ce serait gênant.
▬ Plus simplement dit : Je suis S pour l'amplitude de mouvement. Officiellement, je reste un E. C'est un sang rouge qui coule dans mes veines, monsieur le délégué.
T'aurais presque fait peur si tu n'avais pas rajouté d'un air enfantin et joueur, brisant l'atmosphère étrange et tendue qui faisait surface autour de vous.
▬ Oh ! Je voulais aussi changer de bungalow !
Colton... Ferme-la.
Imprudence on s'en balance c'est de la démence. (Orion - 20/03/2016)
Tu ne t'attendais pas à être dérangé maintenant, alors que tu réfléchissais aux soutiens pour tes jambes que tu portais maintenant aux genoux et chevilles, sous ton survêtement. Tu avais enfin accepté de les porter, histoire de pouvoir sortir au plus vite car tu ne supportais plus l'atmosphère suffocante de la clinique. Et la porte qui claquait, alors que ton meilleur ami s'effondrait derrière te fis te redresser soudainement.
Quoi ?
Tu ne comprenais pas sa réaction, sa position fœtale. Puis tu te souvins que June, la petite gamine, était sa filleule. Et elle était aussi derrière les actions de la "Ligue". Il devait s'en douter. Il devait se douter qu'Alexis avait surpassé ses propres capacités et s'était mise minable avec l'un des plans. Il devait déjà souffrir bien assez comme cela. Et la réalité te heurta sous son regard accusateur. Il prenait déjà énormément sur ses épaules. Il prenait sur lui depuis si longtemps. Alors tu écoutes ses accusations sans ciller. Il se redresse mais ne s'approche pas. Tu comprends. Oh oui, tu comprends. Ton regard devient plus sincère qu'il ne l'a jamais été ses derniers jours alors qu'il se remplit d'une désolation sans nom. Ton âme crie pardon alors que tu te lèves et t'approches, faisant attention à ne pas lui laisser le temps de se dérober.
Tu le saisis dans une étreinte à la force surprenante pour quelqu'un censé être mal. Tu le sers, tu gardes ta tête à côté de la sienne, histoire qu'il entende bien tes mots. Si tes actions ne le montrent pas assez, tu prends la peine de le dire.
Tu peux te reposer Ori'. J'suis fort à nouveau.
▬ Pardon.
Tu ne lui laisse pas le temps de t'interrompre. Tu ne veux pas lui laisser le temps de mal interpréter tes mots. Il est à bout, il serait bien capable de mal comprendre, alors tu te fais le plus clair possible, tout le contraire de ce que tu faisais avec Ansel quelques jours plus tôt.
▬ Pardon d'être un salop. Pardon d'être un égoïste. Pardon d'être un imbécile. Mais je ne m'excuses pas pour être passé en S. Car mon but n'est pas de mettre la misère autour de moi mais de servir à quelque chose. Les S offrent une amplitude de mouvement énorme. Je pourrais bien mieux me rendre compte de ce qui ce passe réellement dans ce pensionnat et exploiter mon pouvoir au maximum pour la bonne cause.
Tu espère que ce mot le fera réagir. Tu n'es absolument pas contre lui. C'est ton meilleur ami merde. Si il chiale, tu chiales. Parce que toi aussi, tu ne fais qu'encaisser depuis ton arrivée ici. Tu ne fais qu'encaisser le fait que tu as perdu l'un des boutons de contrôle de ta vie. Tes HP sont bas, trop bas, tu ne te reliais que sur eux avant tout ça. Tu as simplement décidé d'observer d'un peu plus près tes MP, ce qui c'est révélé utile. Mais maintenant ?
Oh dieu... Tu souhaiterais simplement avoir un pouvoir de guérison pour guérir tout les maux de ton meilleur ami. Ton meilleur ami dont tu ne t'es pas occupé. A qui tu as mentit. Tu as tellement peur qu'il ne te croit pas. Tu tentes tellement d'être fort pour lui que tu ne te rends même pas compte que tes mains tremble et que ta respiration est courte, tant tu as peur qu'il te rejette. Si il le fait, tu serais aussi brisé que lui. Et tu ne sais pas si tu seras capable de résister à ta partie noire si il le fait.
Parce que, en ce moment, tu joues une bataille de tout les instants pour résister à l'attraction malsaine des S qui pourrait t'en faire oublier ton objectif. Tu sais bien que tu as déjà rassuré Leann. Mais tu étais derrière un écran. Tu n'es pas aussi certain de pouvoir résister, face à Orion, si il décide de détruire tes arguments.
Tu joues au fort, mais t'es terrifié Colton.
InvitéInvité
Sujet: Re: COLTON ▬ RP LIBRE Mar 19 Avr 2016 - 14:33
Peu importe les paillettes dorées notre sang est rouge quoi qu'il arrive. ▬ 15 Mars.
Il sourit. Tu ne bouges pas, restant parfaitement immobile dans la position et avec l’image de toi que tu as envie qu’il voit. Soudain il redevient un peu plus morne, mais cela ne fait qu’accentuer ton sourire. C’est bien rare de te voir presque joyeux Ansel, limite flippant. Colton reprend son expression précédente, mais toi tu ne bouges pas, peut-être pour lui faire comprendre qu’en fait tu n’es pas là pour jouer et encore moins pour rire… quoique tu ne sais même pas pourquoi t’es là.
Le nouveau E, ou plutôt nouveau S, s’attache les cheveux et toi tu ris jaune Ansel, te disant que ce n’était pas un mal de t'être coupé les tiens, tout le monde semble adopter ton style et ça te gênes un peu trop. Pourtant sa phrase capte ton attention et tu sais qu’il l’a vue ce moment où ton sourcil droit c’est légèrement relevé. Tout comme lui tu fini par hausser les épaules, sachant que de toute façon il va continuer de parler sans que tu lui demande de le faire.
Hum… travailler avec les S ? T’es un peu septique. T’en a beaucoup voulu a Ezio quand il est parti, mais au font, est-ce que t’en as encore quelque chose à foutre de lui ? Tu pourrais lui pardonner de t’avoir foutu sur la gueule parce que monsieur ne sait pas ce contrôler, t’y réfléchis réellement, même si ça sera avec un direct dans la mâchoire, histoire d’être plus ou moins quitte. Oui parce que t’as envie de frapper. C’est rare chez toi ça Ansel, mais en ce moment ça te dévore de l’intérieur… c’est le E violent, le petit garçon excédé et capricieux qui s’agite en toi. T’écoutes Colton, parce que ce qu’il dit est intéressant, vraiment. Il a même plutôt raison, cela ne fait qu’appuyer un peu plus le rictus qui s’étant sur tes lèvres. *Pas aussi idiot qu’il le laisse prétendre, ce petit clown.* Il doit trouver que son petit discours n’est pas suffisamment compréhensible, alors il clarifie, mais c’était inutile, tu avais déjà saisi où il voulait en venir. T’exploses de rire quand il t’appelle « monsieur le délégué », trouvant cela complètement risible malgré l’étrange et presque inexplicable atmosphère tendu qu’il y a dans cette chambre. C’est rare de te voir sourire, mais alors rire l’est d’autant plus, surtout face à un inconnu comme lui. Il annonce ou demande un changement de bungalow, presque enjouer et cette fois–ci tu ne rigole pas, une fois, pas deux. Tu décroises les jambes, pour les recroiser dans l’autre sens et en profite pour te redresser tout en te pinçant l’arrête du nez.
▬ J’aimerais bien savoir d’où vous viens cette soudaine mode de m’appeler monsieur le délégué. C’est assez gênant, appelle-moi Ansel tout simplement.
Réellement, cela te perturbe, tu ne penses pas avoir fais quoique ce soit qui puisse pousser les gens à t’appeler ainsi et puis tu trouves cela dégradant vis-à-vis de Warren… enfin, peut-être que tout le monde c’est aussi mis à l’appeler comme ça, tu n’en sais rien, mais cela ne te vas pas. T’as cette impression d’avoir encore plus de responsabilités qu’avant et déjà que tu culpabilises et deviens de plus en plus parano, pas besoin de te rajouter plus de pression sur les épaules… même si sans t’en rendre compte c’est ce que tu fais. Tu t’humectes les lèvres, avec toujours ce petit sourire en coin.
▬ Changer de bungalow ? Laisse-moi deviner… tu veux aller avec tes nouveaux petits camarades dorés ? Vas y, ce n’est pas avec moi que cela ce gère. Tu n’auras qu’à te pointer à l’administration avec deux trois phrases bien choisies et tu auras ce que tu souhaites. En plus je ne doute pas de ta capacité à réussir ce tour de passe-passe.
Tu te redresses sur tes jambes et commence à lentement marcher comme si tu réfléchissais à la suite, mais en fait non, tu sais déjà très bien ce que tu vas dire. T’avais juste envie de te dégourdir un petit peu. Tu t’arrêtes au pied de son lit et lève ton regard gris avec ce léger éclair bleu vers lui, tu le détaille un instant avant de laisser un maigre rire dans un long soupire s’échapper d’entre tes lèvres.
▬ Officiellement un E. Haha ce que c’est drôle. Ce n’est pas une chose que vous pouvez choisir vous S. Vous pouvez vous autoproclamer ce que vous voulez, tout le monde le peux en réalité, mais c’est sûrement une façon d’essayer de ce convaincre que vous en avez peut-être une plus grosse que le reste du pensionnat. Enfin, toujours est-il que sur le papier et donc officiellement, de votre gré ou non, vous êtes ce que vous êtes. Un E, une C, un B… peu importe, mais encore plus important, vous avez tous le sang rouge, que vous le vouliez ou non. C’est un fait. Tu fais quelque pas et tu t’assois sur le lit, testant d’abord le matelas avant de reporter ton attention sur Colton. Pourtant il y a un truc que j’aime bien chez toi Crawford, c’est que t’as conscience de tout ça, t’es différent des pseudos diva de Prismver. Je suis donc intéressé de voir ce que tu peux faire pour ta classe, jusqu’à quel point t’es prêts à te salir les mains pour elle.
T’as ce sourire fier rare sur ton visage, ce comportement assuré et sur de lui qu’on ne te connaît pas bien. Il y a encore quelques minutes tu ne savais pas pourquoi tu étais là, mais maintenant tu le sais et tu remballes le môme perdu en toi, pour laisser le jeune homme prendre les devants. C’est ainsi que toujours installé sur le lit de Colton, que t’as envie d’appeler ton nouveau associer ou encore nouvelle pièce… *Il sera le Fou.* Oui cela sonne bien dans ton esprit, alors tu attends qu’il te montre, ou plutôt qu’il te dise quelque chose qui te convainques un peu de sa sincérité, qu’il t’apporte quelque chose avec quoi tu pourras jouer.
Sujet: Re: COLTON ▬ RP LIBRE Mar 19 Avr 2016 - 15:28
Pourquoi je m'acharne à essayez de vous sauvez ? Alors que vous vous liguez pour me détruire. ▬ 20 Mars.
Il se redresse et s’approche de toi. Tu te crispes parce que tu ne sais pas du tout ce qu’il va faire. Tout le monde s’écroule ou change, devient partiellement fou dans cette école, voire totalement, alors tu ne sais plus. A qui tu dois faire confiance, qui sont réellement les gens que tu crois aimer… t’es largué, au bord d’un gouffre dont tu ne vois pas le fond.
Il te serre dans ses bras, tellement fort que t’en perds ton souffle, mais ce n’est rien. Tu restes là dans ses bras, ta tête posé sur son épaule et la sienne sur le tienne. T’as les bras ballants parce que là t’as pas la force de la prendre dans les tiens… tu te demande même si soudainement il te lâche, si tu ne t’écraserais pas au sol comme un misérable insecte.
Pardon.
Cela raisonne en échos dans ta tête, dans toute la pièce et étonnement ça te fais un bien fou. T’as pas besoin du reste, tu t’en fou, parce que là t’as l’impression qu’il s’excuse aussi pour des choses qui ne sont pas de sa faute. C’est comme une minuscule lumière au fond de ce corridor sans fin et plus sombre que tout, une lumière que tu peux frôler. La suite vient, alors que tu n’en demandais pas plus, surtout pas quelque chose qui pourrait te faire te poser encore plus de questions et aussi qui t’entrainerais un peu plus dans cette colère que tu ne contrôle vraiment pas. Tu pourrais soudainement le repousser, l’envoyer boulet pour ces mots qu’il vient de te dire, tu pourrais oui… mais tu ne le fais pas.
Tu sens sa main dans ton dos qui tremble et pas que sa main au passage. Son souffle court à ton oreille. Il a peur. Tu te retiens de soupirer, parce qu’une fois de plus c’est toi, c’est toi qui va devoir redresser la barre. Faut voir les choses en face Orion, t’es bons pour faire ça… et tu devras probablement faire ça toute ta vie. Tu l’as plus ou moins compris il y a un moment, on t’a fais de lumière, mais la question que tu te poses souvent : c’est est-ce que t’en auras assez pour tout le monde et aussi pour leur survivre ? Désolé, mais on n’a pas encore la réponse. Délicatement tu t’écartes de Colton, posant une main sur une de ses épaules. Ton regard vert se plongeant dans le siens.
▬ Je ne comprends pas pourquoi on se fait la guerre. Pourquoi on n’est pas foutu de… de je ne sais pas ce rendre compte qu’après tout ça, qu’après Prismver il y a autre chose, un monde où on ne peut pas être comme ça. Un putain de monde avec des gens qui savent déjà qu’on est pas comme eux par notre faute, notre putain d’arrogance. Pourtant cela n’a pas l’air de bien nous faire paniquer ni encore moins réfléchir… on se croit les rois du monde, mais on n’est loin de l’être, nous ne sommes que des gamins irréfléchies qui jouent inlassablement à la guerre et ça me désespère. On ruine, on piétine notre enfance et pleins de beaux moments pour un conflit qui n’a même pas lieu d’être. Tu soupire et reprends en suite une grande inspiration. Colton. De quelle bonne cause tu me parles ? Je m’en fou que tu sois en S, du moment que tu sais qui tu es, mais est-ce que si je te pose la question tu seras foutu de me répondre ? J’en doute, parce que tu continus à te battre pour un truc inutile qui n’a ni queue ni tête. On se fou sur la gueule alors qu’il faudrait qu’on s’unissent, mais bon, il y a déjà quelques années que j’ai conclus que tout cela n’était plus mon problème. C’est égoïste je sais, mais le dialogue de sourd, très peu pour moi. Fais ta guerre mon frère, vas y fonce, sérieux, je serais là pour te rattraper si jamais… parce que je sais qu’un jour tu comprendras que j’avais raison. Juste évites de faire encore des trucs dans mon dos, de ne rien me dire, parce que c’est en voulant me protéger que tu me fais du mal couillon.
Tu lui ébouriffe les cheveux avant de le prendre à ton tours dans tes bras, de le serrer aussi fort que tu le puisses. T’es encore mal et vexé, mais ta nature reprends le dessus malgré toi et donc tu montres que ça va mieux, mais ce n’est qu’une façade. T’es pas fier de ce côté chez toi, t’acceptes pas vraiment que Colton soit en S, mais t’y peux rien… le simple fait de te dire ça, c’est que tu baisses les bras, tu le sais, mais t’as l’impression que tu ne peux plus rien faire contre cette fatalité qui s’abat sur toi comme le pire des orages. Doucement tu chuchotes à l’oreille de Colly :
▬ Arrête de jouer au fort avec moi, je sais quand t’es flippé et que tes genoux tremblent. Accepter ses faiblesses et ses erreurs, ainsi que ses peurs, c’est grandir. T’es une de mes faiblesses Colt’, te laisser sombrer c’était ma pire erreur et la peur de te perdre et toujours là, elle me broie l’estomac, mais je serais toujours là, ok ? Vous avez tous du mal avec le fait que vous coulez, je coule. Le capitaine n’abandonne jamais le navire qui sombre et bien là c’est pareil.
Tu soupires tout en posant ton front sur son épaule et donc en relâchant ton étreinte autour de lui. Toute cette bromance va finir par avoir ta peau Orion. A cette pensée tu souris faiblement.
Sujet: Re: COLTON ▬ RP LIBRE Ven 2 Sep 2016 - 22:45
Golden Clown (Ansel - 15/03/2016)
Tu l'écoutes, calmement, prenant soin de ne pas montrer tes réactions, même si tu n'en penses pas moins.
Oh, que personne ne se froissent, il va vite savoir ce que tu penses. Mais n'oublions pas ton trouble, qui t'empêches de répondre à ses dernières paroles. Tu te focalises sur lui, l'observant avec des yeux soudainement affûtés. Tu ne ris plus non plus. Tu discutes sérieusement.
▬ Ansel. Tu vas m'écouter juste deux secondes et ne pas oublier que, j'ai beau me comporter comme un gamin, l'année prochaine sera ma dernière ici. Le "monsieur" était purement ironique et destiné à cette mascarade. J'suis pas comme Alexis. Ni même comme ses petits copains. C'est des enfants à côté de moi.
Le nom n'était pas glissé au hasard. Il aura juste à être assez intelligent. Cela marche dans les deux sens. Il te test ? Soit. Mais tu ne lèveras pas le petit doigt pour lui si il n'est pas capable de comprendre des paroles glissées aussi simples. L'élastique glisse de tes cheveux alors que tu te lèves, te plaçant face à lui. Malgré l'état de tes jambes, t'as encore un peu grandis. Loin de toi le petit Colton perdu. Tu ne ris plus. Tu n'as plus aucun masque en place. On voit que tu es vulnérable, mais l'on te vois aussi plus mature que ce que tu permets aux autres de voir la plus part du temps. Ta mâchoire est contractée alors que tu articules clairement des mots que tu ne lui répétera pas deux fois.
▬ J'suis pas un enfant de cœur et je comprends qu'en bon leader, tu veuilles être sûr de ne pas te tromper en me faisant confiance. Mais t'as encore du lait au bord des lèvres pour moi Ansel. T'as pas fait la moitié du mal que j'ai fait.
Tu recules d'un pas, lui offrant un regard froid en te remémorant les horribles paroles que tu te souviens avoir prononcé à l'égard d'un de tes meilleurs amis. Tu te souviens encore de la tronche déformé d'un élève que t'as tabassé lors d'un excès de colère. Le blâme avait été placé sur les S, mais c'était ton œuvre. Celle d'un D que tout le monde appréciait. Appréciait. Ah. Quel bon emploi du passé.
Tu prononce, sans vaciller.
▬ Si je suis près à aller loin ? Sûrement trop. Mais j'ai déjà plusieurs Miles d'avance sur tout ces petits E qui se pensent rebelles tout simplement parce qu'ils s'opposent aux A.
Tu fermes les yeux, levant la tête au plafond. Tu sens la migraine arriver. Tu tentes de retenir ton pouvoir. Ta respiration se bloque, un nœud se formant délicatement entre tes poumons et tes lèvres.
Tu siffles, reculant.
▬ Dégage de là.
Tu as horreur de perdre le contrôle. Et en ce moment ? Il t'échappe. Constamment. Et t'as pas envie que l'on te vois aussi vulnérable. En proie à des cauchemars infinis. Tu as vu tellement d'avenirs. Tellement de morts ces derniers jours. Tu as normalement regagné le contrôle de ton pouvoir. Mais les médicaments qu'ils t'injectent et les somnifères le dissolvent comme s'il n'était rien. Et t'as pas envie d'avoir une nouvelle mort sur ta conscience. T'as pas envie de voir l'avenir d'une différente manière. Parce que vous vous rapprochez d'un nœud, tu le sens. Il est dans la majorité des mémoires des élèves.
Tu ne sais même pas si il est sortit. Peut-être pas, à la voix criarde qui retentit dans la chambre. Des pas. On te pousse sur le lit. Ton bras est étiré et une seringue y est enfoncée.
Juste avant de sombrer dans l'inconscience, tes yeux flashent un coup, faisant reculer les infirmières, ayant déjà eu la mauvaise expérience de ton pouvoir à son maximum il y a de cela quelques jours. Un sourire joueur prend place sur tes lèvres avant que l'endorphine ne t'assomme.
▬ You have a not so nice futur, Ansel.
Qu'il te prenne pour un fou, tu n'en as rien à faire. Personne ne ressort indemne en voyant autant de choses. Personne ne reste en sain en sachant tant de secrets.
Pour l'instant, tu laisses la douce obscurité t'accueillir avant que tu ne te réveilles à nouveau des heures plus tard, hurlant en te remémorant la douleur de tout une vie. Et d'une mort. Une de plus.
Ignorance is bliss. Sadly, I lost mine quite a while ago.
InvitéInvité
Sujet: Re: COLTON ▬ RP LIBRE Ven 2 Sep 2016 - 23:30
Imprudence on s'en balance c'est de la démence. (Orion - 20/03/2016)
Aux doux mots de ton ami, te secoues négativement la tête, le serrant un peu plus contre toi, un sourire naissant sur tes lèvres. T'es presque heureux. C'est minuscule mais c'est là. Tu enfouis ta tête dans son épaule, vous traînant tout les deux encore plus au sol, vous emboîtant comme des legos.
Ce n'est pas une nouveauté que tu aimes les contactes humains. Et ces derniers mois, tu en as été affreusement privé. Alors tu te sers contre ton ami, te délectant de sa chaleur corporelle, de son odeur familière. C'est une odeur odeur qui t'ancre. Te rend plus paisible. Plus calme pour lui expliquer.
Pourtant, pour parler, tu ne relèves pas ta tête de son épaule. Tu es sincère. Tellement sincère qu'il ne te vient même pas à l'idée qu'il pourrait avoir envie de lire la vérité dans tes yeux.
▬ Je vais mieux. Je t'assures. La douleur nous rend plus fort. Et c'est à toi que je dois dire cela. Dire de laisser un peu de poids tomber de tes épaules.
Tu rigoles doucement, ramenant ton humour merdique parce que ça à l'air d'être le moment de le faire.
▬ Hé hé... Ton nom c'est Orion, mais en ce moment, tu me fais vachement penser à Atlas.
Et c'est vrai. Et cela te pince le cœur. C'est l'une des seules choses qui te pèses encore lourd. Tu veux le voir heureux. Mais tu ne vois pas d'autre chemin possible pour toi. Tu ne marcheras pas parmi les E. Dans un sens, tu sens que si tu l'avais fait, tu aurais fait pire. Tu sens qui si tu ne laisses pas ta rage exploser chez les S, elle va te consumer. Et entre deux chutes, tu choisis celle qui fera le moins de dégâts chez tes proches. Parce qu'il y a déjà eu Magnus. T'as honte Colton. T'as honte, et Orion peut sûrement le sentir lorsque tu enfouis de nouveau ton visage dans sa nuque.
T'as aussi honte parce que tu vas faire quelque chose que tu n'as jamais osé. Quelque chose que tu t'interdisais de faire. Ne pas toucher au futur de tes proches. Ne pas savoir. Pour éviter qu'ils aient l'impression que tu t'incrustes dans leur vie. Mais c'est nécessaire. Parce que tu veux être sûr qu'Orion ne finira pas détruit. Tu veux être sûr qu'il va rester en vie. Qu'il ne faiblira pas comme toi. Tu veux être sûr qu'un jour, tout ce poids sera lifté de ses épaules.
Tu poses ton front contre le sien, cherchant ce qu'il te manque pour le faire dans ses yeux. De loin, l'une de ses gamines en chaleur y verrait sûrement un ship. Mais c'est juste qu'entre vous, ce genre de choses ont été dépassées depuis longtemps. Et tu ship franchement le Orixis.
Hum. Là n'est pas la question. Focus Colton.
Tu trouves enfin ce que tu voulais dans ses yeux. Tu fermes tes yeux, soupire un coup, le sourire aux lèvres, avant de les rouvrir soudainement, fluorescents, le visage sérieux. Tes mains viennent se poser à l'arrière de son crâne, le gardant contre ton front, délicatement mais fermement.
Et tu le vois Colton. Tu le vois, son putain de Happy Ending qu'il mérite tellement Orion. T'es tellement soulagé. Tellement soulagé de le voir le sourire aux lèvres. Le voir vieillir en l'espace de quelques secondes ne te fait même pas mal comme d'habitude. Et pour la première fois depuis que tu possèdes ton pouvoir, tu te vois. Tu te vois à ses côtés. Vous riez. Tu ne remarque même pas tes yeux qui se ferment, souhaitant garder l'image gravée pour toujours au fond de ton cœur. Ta respiration se coupe sans pour autant que le reste de ton visage ne bouge. Dans le futur, vous riez sincèrement. Vous êtes heureux. Orion aura un happy ending. Tu repousses ton pouvoir pour ne pas voir la fin de sa vie. Pour ne pas le voir mourir. Et ton don t'obéis.
Tu prends soudainement une inspiration bénie. Dieu, t'as faillis mourir en apnée alors que tu venais de voir tout ça. Voilà qui aurait été stupide.
Tu laisses ta tête retomber sur son épaule, fatigué.
▬ Cool.
Tu murmures, sachant qu'il ne comprendra pas vraiment. Mais t'es rassuré. Tout vas s'arranger. Tu vas faire te ton mieux de ton côté pour que tout se passe comme prévu. Parce qu'il le mérite.
Tu te relèves, le fixant avec un sourire doux aux lèvres.
▬ Tu vois ça ? C'est moi qui peut enfin tenir debout tout seul. J'suis encore pas très stable, un peu bambi. Mais c'est grâce à toi.
Tu lui tends ta main, pour l'aider à se relever.
▬ Et tu vois ça ? C'est moi qui te montre que peu importe la couleur de ma cravate, peu importe si je finis transformé en fille ou en enfant, peu importe mon pouvoir, peu importe si je suis debout ou en fauteuil roulant...
Tu prends une profonde inspiration.
▬ ... Je serais toujours là pour toi.
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Sujet: Re: COLTON ▬ RP LIBRE
COLTON ▬ RP LIBRE
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