"L'ivresse du moment s'est effacée, toi tu es resté. Ton mojo t'a quitté, tu t'enfermes dans une morose passivité. Tu t'attaches péniblement aux traces résiduelles d'une joie passée. Tu ne fais plus honneur à ta plus belle faculté, celle de défier, batailler, attaquer, enragé! Parti à la recherche du bonheur, tu t'en retrouves diminué. Restreint par ton cerveau affecté, tu n'a guère plus beaucoup de capacités. Te voilà abattu, tu as perdu toute volonté. Tu es le marin qui échoue sur une plage après la plus dure des traversées. Tu cherches de l'eau, tu as soif de vie, mais ta bouche ne s'emplit que d'un air asséché, dénaturé. S'il te restait une once d'intelligence en rentrant dans ta cage, tout est maintenant balayé. En cet instant, la Terre a cessé de tourner, le Soleil ne saurait plus se lever, les oiseaux ne peuvent plus chanter, le sens de l'existence même s'est évaporé. Et avec elle le moindre brin de ta personnalité. Regarde-toi, tu n'es plus que ta propre ombre projetée! Tu espères qu'un alizé salvateur regonflera tes voiles, tu te crois maintenant capable et doué, et tu veux le prouver au monde entier, mais ce sont tes propres choix qui t'on fait te retrouver ankylosé, dans cette situation hors de contrôle tu es le clown d'une pièce que plus personne ne regarde, mais tu penses pouvoir continuer et avancer alors laisse-moi te poser une ultime question: le jeu mérite-t-il que ta vie soit risquée?"
Duncan était assis au fond du canapé fixant la bouteille de vodka en plein dans les yeux du vieux barbu sur l'étiquette, probablement un russe ou un polonais. Il n'en croyait pas ses yeux. Ni ses oreilles. Car non seulement cette bouteille venait de lui parler, mais en plus elle lui donnait la leçon avec le plus grand manque de respect qu'il lui ai été donné de voir de toute sa vie. Et en rimes en plus! L'écossais n'était pas le genre de personnes à qui on peut faire une remontrance, et pour une raison inconnue il était ce soir-là particulièrement en colère contre la poésie. Sous toute ces formes. Il a jeté des pierres contre un arbre en rentrant chez lui car sur le moment il détestait la beauté inhérente à la nature.
Sans hésiter une seconde le jeune homme se leva d'un coup. Mais le jeune homme était bourré. Lourdement. Alors le jeune homme eut la tête qui tourna beaucoup trop rapidement pour lui, il subit une légère baisse de tension, et s'abattit de tout son poids sur la table basse, la cassant au passage.
"Mougetouad la... stupyde... nique. CHIER!"
Il attrapa la bouteille du bout des doigts et la balança de l'autre côté de la pièce. La pauvre malheureuse alla s'éclater de tout son être contre un mur, projetant morceaux de verre et liquide du mal un peu partout dans la pièce.
Duncan essaya de se relever, mais il ne put que rouler à droite et à gauche, écrasant encore un peu plus la table basse. Puis, dans un miraculeux élan de sobriété, il réussi à se mettre debout. Il aperçu alors le frigo et il eut subitement la fringale du siècle. Mais se rendant compte que le fauteuil, ainsi que le bar de la cuisine se trouvaient sur son chemin, il réfléchi à une tactique.
"POUSSEZ VOUS LES MEUBLES! POUSSEZ VOUUUUUUUUS!"
Il trébucha sur le tapis, et s'éclata, une nouvelle fois, la tronche par terre. Au contact du carrelage, il se transforma subitement en eau, s'éclaboussant un peu partout.
HRP : YO! Un petit rp libre dans le bungalow pour me remettre d'attaque, et puis pour FINALEMENT rp avec mes fameux colocs! Du coup il est tard dans la nuit, Duncan qui a fait un bruit monstre se retrouve liquide, par terre, la table basse est pétée et de la vodka coule du mur. Voilà. Sans prise de tête, have fun.
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Sujet: Re: Il est l'heure Dim 5 Juin 2016 - 13:13
Il est l'heure
Ma tête fait un bruit de tambour est ma gorge est parcheminée, je sens que si je bouge mes lèvres d'un millimètre...et merde, la gerçure. Ma peau s'est fendillée douloureusement mais je ne semble pas saigner, il faut que je boive et vite. Par boire s'entend se liquide transparent qui fait rouiller, parce qu'il est évident que l'excès de boisson était à l'origine de mon état. Je m'était endormie quand au juste? Dans l'aprem? Je me sentais pâteuse et le pire c'est que j'avais que toutes mes veines me brulaient. Je n'avais sûrement pas consommé que de l'alcool, et les pertes de mémoires devenaient vraiment fréquentes...Je voulais me mouvoir sur le coté mais quelque chose de mou et poilu me barrait la route. Je lui assénait des petit coup de poing dans le dos pour le faire bouger mais rien à faire. Je grommelais alors, tentant de faire sortir un son du désert qu'était ma gorge.
-Alekkkkkkkseiiiiiii. Bouuuuuge. Il faut que je boive quelque chose. Et j'ai envie de faire pipi.
Je le secouais mais rien à faire, il ne semblait pas vouloir bouger ni me répondre. Il paraissait anormalement léger et e n'eut aucun mal à le soulever. La raison pour laquelle il ne répondait me sembla évidente, ce n'était pas Robin. C'était un ours en peluche qui gisait là, intacte. Je le pris sous mon bras et me levais d'un pas mal assuré avec un léger tournis, la porte de ma chambre était entrouverte je n'eut qu'à me glisser dans le couloir pour sortir. J'essayais de tendre l'oreille pour savoir où étais les garçon mais je n'entendit qu'un autre grognement venant du salon. Bizarre ce n'était ni un grognement Orien, ni un Aleksien. Il ne restait que Duncan, le gars qui aimait pas mon Ori. On devait lui en faire baver l'air de rien, avec notre nonchalance habituelle et notre façon de nous gueuler dessus à longueur de temps.
J'arrivais alors dans le salon et vit notre quatrième colocataire balancer une bouteille contre le mur. Je sursautais, non pas à cause de la violence du geste, mais à cause du bruit qui me vrillait les tympans. Ça de plus qui joncherait le sol, il fallait que je rappelle à mes pieds de ne pas aller marcher dans cette zone. Dans un effort surhumain que je ne connaissais que trop bien, je le vit s'aplatir par terre comme une loque et activer son pouvoir. Je pris une couverture sur la rampe des escalier et la passa autour de mes épaules, non pas par pudeur, bien que je fus en corset souple et shorty (drôle d'association d'ailleurs) mais par fraicheur, et puis je ne voulais pas être éclaboussé par la loque qui gisait au sol. Je me reconnaissait tellement dans son attitude que s'en était émouvant. Je me glissait jusqu'au robinet en évitant la flaque humaine et bu jusqu'à plus soif.
-Tu ne peux pas donner d'ordre aux gens et aux choses si tu n'a pas mon pouvoir, ou celui d'Aleksei au minimum. Dure journée?
Je fit ensuite boire mon ourson qui avait la gueule de bois lui aussi, puis je lui essuyais la bouche avec un coin de la couverture. Je revint vers le canapé et m'y assis en ramenant mes jambes contre ma poitrine. Je baillais ostensiblement, envisageant un instant de me rendormir ici, dans cette position. Il me fallait un câlin et ce nounours était trop petit. Alors je prit ma respiration et criait vers les chambres.
-ORIOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON!!! DELPHIA VEUT UN CALIN!!!!!!!!!!!
Puis je reportais mon regard sur Aquaman. Il était bizarre mais tout le monde à ses mauvais jours non?
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Sujet: Re: Il est l'heure Dim 5 Juin 2016 - 21:14
Il est l'heure. ▬ colocs' du bungalow 8.
Il est tard, mais t’as du mal à trouver le sommeil… pourtant il n’y a pas de raisons particulières à cela, c’est juste qu’aujourd’hui c’est compliqué. De temps en temps tu jettes un coup d’œil en direction de tes devoirs de maths. *Miss Carroll va me tuer…* Mais t’as pas du tout la foi de les faire, t’as trop de chose en tête, trop de tout. T’aurais peut-être dû sortir dehors marcher un coup dans la forêt, proposer un truc à Alexis, même si les examens de fin d’année approchent… mais non, t’es là à tapoter ta batterie. Électrique, celle en peau est chez toi au Québec, oui parce que ta maman et toi, vous aviez jugés à ton arrivée à Prismver, que le mieux pour tes colocataires était la batterie électrique. C’est donc avec ton casque sur les oreilles que t’écoutes le son des cymbales vibrer, de la grosse caisse… un peu comme si c’était une vraie. Tu te laisses porter Orion et lentement, alors que les baguettes dans tes mains ne cessent de s’agiter, tes paupières se replient sur tes yeux derrière les verres de tes lunettes.
T’es transporté par le son quand soudain tu te rends bien compte qu’il se passe un truc dans le bungalow. Il y a un certain bordel. Tu dégages une de tes oreilles pour entendre la voix criarde de Duncan hurler sur les meubles et autres objets tout en étant complètement bourré. Tu soupires. T’as pas le temps ce soir de te prendre la tête avec lui. Tu remets donc ton casque en place et continue ce que tu fais si bien.
Tu retires ce coup ci ton casque rapidement et limite agacé quand tu entends ton nom beuglé à travers tout le bungalow. Mais tu reconnais rapidement la voix de Delphia et ton air soûlé se transforme rapidement en un petit sourire en coin. Tu te dégages de ta batterie et du bordel que tu as foutu dans ta chambre avant de sortir de ta chambre Orion. Lunettes sur le nez, avec un jogging gris, torse et pieds nus. Tu remarques presque immédiatement Delphia sur le canapé avec un de ses nounours dans les mains, une couverture sur les épaules. Sa tenue ne te choques ou ne te déranges pas plus que cela, tu en as l’habitude après tout. Tu fais un pas en avant Orion et… plouf ?
Soudainement t’es sur le cul et dans une immense flaque d’eau. Tu regardes autours de toi, te demandant comment une aussi grande flaque peut se retrouver devant ta porte et… tu remarques les éclats de verres au pied d’un des murs et c’est clairement de la Vodka qui glisse sur la tapisserie. Il y a ce petit truc qui monte crescendo en toi, ta mâchoire se serre. Vous avez l’habitude de foutre le bordel, mais pas de tout exploser. T’as pas besoin qu’on te le dise, tu sais déjà que c’est Duncan, aka le mec imbuvable de ce bungalow, celui qui au même titre que Jude arrive à te faire sortir de tes gonds.
Lentement tu te redresse, prenant garde à ne pas glisser une nouvelle fois et te dirige en direction de Delphia. T’essaye de cacher ta légère colère derrière un de tes plus beaux sourires que tu lui adresse. Orion, tu t’assois près de ta meilleure amie sur le sofa et la prends dans tes bras. Ça te calme, jusqu’à ce que tu relèves les yeux et remarque la table passe exploser.
▬ Putain.
C’est sorti tout seul, dans un français des plus corrects. T’as fais le con avec cette table, ouais même qu’un soir t’étais tellement bourré que t’as dansé dessus –c’était carrément un strip tease mais chuuut– et elle a tenue le coup. Alors comment Duncan avait bien pu se demerder pour la défoncer de la sorte ?
▬ Bon Campbell, j’commence à en avoir ras le bol de toi maintenant. Tu niques tout ici et fou un bordel encore plus important que Delphia, Robin et moi réuni. La différence c’est que nous on fini par ranger et là, il est clair que soûl ou pas, tu vas me nettoyer ce mur et c’est de ta poche qu’on va sortir le fric pour racheter ce que tu ne peux t’empêcher de détruire. Tu t’étais levé et maintenant tu te rassois, passant un bras par-dessus les épaules de Delphia.
Sujet: Re: Il est l'heure Sam 18 Juin 2016 - 22:40
Il est l'heure feat. Duncan, Orion & Delphia
Il avait beau être tard j'étais encore parfaitement réveillé et pour une fois j'avais consacré ma soirée a faire mes devoirs. Ce qui était assez rare parce que d'ordinaire je préférais sortir ou passer la soirée avec Orion et Del' mais en tout cas j'étais rarement inoccupé ou rarement seul ça dépendait. Enfin toujours est-il qu'après avoir épuisé mes neurones sur mes exercices de Chinois et d'Italien. Je fermais mes livres et rangeais mes feuilles, maintenant c'était opération douche brûlante. Un petit massage pas une jolie rousse n'aurait pas été de trop mais y avait aucune rousse dans le bungalow et même si je demandais a Del je pouvais toujours courir pour avoir mon massage. Un caleçon, un short de pyjama, mon ipod et mon enceinte et normalement je n'avais rien oublié. C'est fou combien l'eau chaude pouvait détendre et faire du bien et profitant qu'il n'y avait personne qui attendait pour prendre sa douche je pris mon temps chantonnant au rythme de la musique. Et c'est sans doute à cause de la musique que je n'avais pas entendue ce qu'il se passait en bas. En revanche j'entendis bien Delphia crier dans le bungalow. Et comme d'habitude j'avais fais un gros bon dans la douche et décidais que c'était plus prudent de sortir et ma curiosité me poussait a aller voir ce qu'il se passait. Et je devais avouer que je ne m'attendais pas a voir Duncan étalé par terre, Del sagement assise sur le canapé et Orion entrain de s'énerver après Duncan. A juste titre visiblement.
— Eh ! Moi je suis pas bordélique, sauf quand je suis pas tout seul... Enfin bref... Vous vous êtes pas blessé par contre ? Ça serait con de semer du sang de partout
Quel gâchis. La pauvre bouteille n'avait rien demandé et au lieu de vider la vodka pour faire boire le sol on aurait pu la boire nous au cour d'une soirée ou en faisant un strip poker comme la dernière fois. Ou en déprimant. Je jetais un coup d'oeil désolé à la bouteille, paix a son âme, chère bouteille des mauvais jours. Franchement j'avais la flemme de ramasser alors je me dirigeais vers Delphia en souriant malicieusement.
— Si tu veux moi je peux te faire un câlin...
En tout cas ce E devait avoir un mental d'acier pour réussir a nous supporter tout les 3 parce qu'on était pas spécialement facile a vivre. Enfin lui non plus remarque mais bon ce qui était surtout chiant c'était la table qui, je venais de me rendre compte, était cassée. la bouteille ça passait encore même si c'était relou mais la table quand même.
— C'est qui qui a martyrisé la pauvre table ? Faut avoir de la force pour la casser comme ça quand même...
Sujet: Re: Il est l'heure Dim 19 Juin 2016 - 16:36
IL EST L’HEURE
Et voilà, t’as tout gagné, tes copains t’ont entendu et sont tous revenus. Ton moment d’ivresse et de béatitude solitaire est maintenant fini, et les bonnes sensations s’effacent rapidement alors que tu envisages la suite. L’alcool cesse de faire effet subitement, et tu retombes dans le monde fade et chiant des gens sobres. Un mot semble tourner en boucle à ce moment-là : galère. Chacun à leur manière t’apporte son lot de galères. Ton bungalow c’est ça, toi et ces gens qui sont tes colocs. Pour le meilleur comme pour le pire. Ça pourrait être pire, car globalement vos interactions sont assez limitées, vous vous contentez d’un neutre au mieux, et… d’engueulades, au pire. Enfin « vous »… « eux » ça se passe bien. Très bien même ! Ils sont heureux, ils sont jeunes, ils sont potes, c’est la coloc typique d’étudiant. Mais toi t’es pas inclus. C’est pas leur faute, c’est toi qui a pas voulu. Tu veux pas d’un tel écosystème, c’est pas ton délire. Ces gens-là… c’est pas ton délire. Donc tu prends sur toi, et tu fais avec. Sauf là. Là, ce soir, tu t’en est battu les couilles avec cette grandeur qui te caractérise, et te voilà. Par terre. Et bourré.
Ils débarquent dans le salon, et commencent à interagir avec toi. La nana insupportable te parle, l’autre musicos il te les brise menu, et le troisième il est… fidèle à lui-même. Toujours entrain de se donner un style. Au début tu fais semblant de pas les entendre, de ne rien entendre, tu les laisse parler, sans bouger, coulant légèrement sur les côtés. Tu te sens comme dans un jardin d’enfants, entourés par des gamins qui viennent te voir pour te raconter leurs conneries habituelles et jouer avec toi, mais toi t’as juste envie de leur foutre un bon pain dans la mouille et de tirer le plus vite possible. Mais tu peux pas te tirer. Déjà parce que c’est aussi chez toi, donc tu fais plus ou moins ce que tu veux, et ils ont pas à te faire culpabiliser ou quoique ce soit. Ensuite… c’est une raison suffisante.
Après un léger moment tu reprends forme humaine et opère une rotation de 180° pour te retrouver sur le dos, étalé de toute ta masse. Ton regard saute d’un connard à un autre. La soirée s’annonce dorénavant superbe. « Mesdames et messieurs, attention au départ ». Yes.
Puis tu t’arrêtes sur cette Delphia.
« Franchement, et tout est personnel, tu dois être l’une des dernières personnes sur cette foutue terre à qui j’aurai envie de raconter ma journée. Toi et… Tu lèves mollement le bras et désigne tes deux autres colocataires d’un geste vague. tes deux potes là. Alors essaye pas de jouer à la bonne copine, ton numéro de petite fille ça marche pas avec moi. En mettant toute ta force dans tes abdos t’arrive à te relever en position assise. Tu poses une main sur le genou et regarde le blondinet. Écoute, heu… Madonna. C’que tu vois là, c’est mon œuvre. Surprise ! Considère ça comme ma participation à l’ambiance de ce bungalow. Vous vouliez créer une atmosphère particulière, que chacun se sente chez soi nan ? Voilà ma contribution. Maintenant le salon me ressemble un peu plus et là… là j’me sens bien. Après, effectivement, faut pas être un mollusque pour vouloir péter un meuble. À l’occasion j’te donnerai quelques astuces de pro, des techniques underground qu’on apprend pas à tes cours de danse en kimono. »
Puis, tu t’arrêtes de parler, tu respires un bon coup, ramène tes pied, prend appui par terre et te relève. Tu titubes un peu, parce qu’une fois arrivé en haut y’a un peu plus de brouillard, et tes jambes semblent avoir un peu de mal à interpréter les commandes. Alors tu t’inclines et, main sur les genoux, prends quelques instants pour que ça s’éclaircisse. En te relevant, tu fixes cet « Orion » droit dans les yeux et, sans le quitter du regard, tu t’avances vers lui. Les mains dans les poches, tu t’inclines au-dessus du canapé jusqu’à arriver à 10 cm de son visage. Vas-y mon pote, te laisse pas impressionner par ce gonze-là, il vaut quedale. Impose le respect.
« C’est marrant, là j’ai vraiment pas envie de faire quoique ce soit pour nettoyer, et j’ai du mal à imaginer comment tu pourrais me forcer à quoique ce soit. Oh y’a bien ta copine, je sais, j’suis au courant des trucs chelous qu’il sait faire, mais ça serait bien dommage de vouloir faire le beau devant ta chérie n°1 et ta chérie n°2 pour ensuite avoir recours à leurs capacités. Vraiment digne d’un mâle alpha, bravo. Tu te redresse et commence à te diriger vers la cuisine, parce que mine de rien, il commence à faire faim. Après, évidemment, ça serait une solution, Madonna m’oblige à nettoyer ce mur et à vous filer 50 balles pour que vous puissiez racheter un autre meuble inutile, et on n’en parle plus. Mais après ça se passe comment ? Je te vole ta batterie pour la vendre et récupérer mon fric ? Et « tu » m’obliges encore à te rembourser ? T’es prêt à aller dans l’escalade de la violence ? Parce qu’au jeu du plus con, je t’assures que je suis pas le dernier. Nan mon pote, si tu veux mon avis et que t’as envie que ça se passe bien, va falloir que toi et ton gang vous changiez de politique concernant ce bungalow. »
Tu ouvres le premier placard qui vient, trouve un paquet de gâteau, et sans un mot commence à manger, comme un sale, comme tu sais le faire. De toute façon tu sais faire que comme ça.
HRP : Du coup j’ai pas attendu la réponse d’Alwine pour continuer le rp. Si t’as envie de réagir avant moi, dis-le moi et je modifierai mon post !
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Sujet: Re: Il est l'heure Dim 10 Juil 2016 - 23:41
Il est l'heure
Tensions, discorde, énervement, c'était le climat que je préférais, un climat de chaos qui allait fondre sur notre bungalow, entrainant tous ses habitants avec lui. Moi y compris bien sûr, et j'allais bien m'amuser sous mon masque d'enfant sage. J'allais m'amuser a les regarder s'étriper pour rien, puisqu'il avait raison, on étaient les plus bordéliques. Les plus bordéliques du pensionnat même, et Robin avait beau démentir, il mettait aussi la main a la pâte. Pathétique petit homme bourré pour rien et qui gueule sur tout ce qui bouge, il n'y en a jamais assez de comme toi. Aller fait moi rire encore. Pendant qu'Orion me donne mon câlin je souris et l'embrasse sur la joue en prenant mon habituelle voix enfantine.
-Tu es tout énervé Ori!.
Par contre, avec lui comme avec Jude, pas question d'être une peste, et si le grand ivrogne voulait s'en prendre a lui, il allait déguster. Ce fut au tour d'Aleksei de proposer un câlin et pour une fois, j'étais d'humeur a ne pas le repousser. J'ouvris donc les bras en signe d'approbation, quitte a passer pour une guimauve face a l'ennemi commun ou tout du moins ce qu'il voulait faire paraître. En tout cas il était sacrément gonflé de nous juger alors qu'il venait de défoncer le mobilier. Et puis changer de politique, il en avait de bonnes, Alwine ne s'était jamais plaint. Et puis si il est pas content il a qu'a demander un autre bungalow.
-C'est du racisme anti A je suis sûre, et puis d'abord c'est toi le mal élevé, tu manges les gâteaux de Alwine.
Je lui chipais le paquet des mains et le remit dans le placard, non mais, on ne vole pas ses coloc! On a tous des journées pourries mais c'est pas une raison pour être désagréable, aigri et méchant. J'hésitais un truc instant à utiliser mon pouvoir sur lui en le regardant fixement, avant de me raisonner. Il ne valait pas cette peine pour être envoyé au lit. Après tout c'était juste un paumé de plus. Je me tournais vers le salon, main sur les hanches en constatant les dégâts. Notre bordel et sa casse, c'était un beau champ de bataille. Je pris alors un sac poubelle et tendit le rouleau a Aleksei.
-Bon moi je vais déjà ranger un peu. Je ne sais même plus de quelle couleur est le sol.
Je trottinais joyeusement vers les amas de bordel et commença a remplir mon sac de choses diverses sur lesquelles il valait mieux ne pas s'attarder...
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Sujet: Re: Il est l'heure Mer 17 Aoû 2016 - 10:59
Il est l'heure. ▬ colocs' du bungalow 8.
Tic. Rob arrive, cela te détends légèrement, mais ça n’apaise pas totalement ta colère froide, la rage qui boue au fond de toi. Le blond sortait visiblement de la douche, les cheveux encore humides. Il fit remarquer deux ou trois choses que tu savais déjà, et… smack. Del venait de t’embrasser la joue, ça plus sa voix enfantine constatant que tu étais anormalement énervé, t’arrachas un sourire et décrispa ta mâchoire. Robin proposa aussi un câlin à Delphia qui accepta et il vint s’asseoir à côté d’elle. Tu pensais filer, ne captant pas de réponse de Duncan, même si tu pensais bien qu’il était la flaque d’eau à l’origine du pourquoi du comment tu as le cul mouillé.
Tac. Sa voix. *Ah enfin tu daignes montrer le bout de ton nez.* Il te faut quelque secondes pour saisir qu’il s’adresse à ta meilleure amie. Tu jaugeais tout de même ses mots, un seul de travers et… oh non tu ne préfères pas imaginer ce que tu lui ferais qu’il s’en prenait même verbalement à Delphia. Ok, ce n’est pas une sainte, mais qui est-il pour la juger ? Personne, ou simplement un con de plus sur cette fichu planète.
Tic. Il enchaîne une tirade à l’intention de Robin ce coup ci. Tu hausses un sourcil Orion, perplexe. *Mais c’est quoi ce type qui s’prend pour un dur ? Nyé ! Il a fait brûler une voiture dans sa vie, a déjà tabassé un mec avec une batte de baseball et fait un ou deux combats de clochards dans le métro et ça y, il fait le type so dark. Tsss… c’est à cause type comme ça qu’on prend les E pour des moins que rien.*
Tac. T’as à peine fini ton monologue interne que d’un coup tu captes qu’il est juste en face de toi, au dessus de toi. Avant qu’il n’ouvre sa bouche tu plantes ton regard vert derrière tes lunettes dans le brun du siens.
Tic. Tu vas l’exploser. C’est un fait très limpide dans ton esprit en ébullition. *Comment ce permet-il de rabaisser Delphia et Robin de la sorte ?!* T’es entrain de réellement commencer à t’énerver Orion. *Le mâle alpha ? Mais de quoi il parle cet abruti !* C’est ce que tu te dis, mais à la fois, en transposant ça en une meute, il est clairement le loup solitaire et s’il voit en toi un alpha… tu n’as pas d’autre choix que de la dégommer non ??
Tac. Il s’est éloigné. T’essayes de te calmer Orion, mais ça devient de plus en plus compliquer… *Quoi ma batterie ??!* Ça, ça a failli partir dans un éclat de voix. T’es entrain de repousser tes limites. La journée a été longue, celle de demain le sera encore, minuit est presque passé et l’autre idiot te fou les nerfs en pelote.
Tic. T’as pris appuis sur l’accoudoir du canapé, tu vas te lever et clairement lui refaire le portait, mais c’est sans compter sur l’intervention de Delphia, qui le traite d’abord de raciste et par la suite de voleur. Elle semble farfouiller et soudain après, il te semble avoir vue passer dans ton champ de vision les sacs poubelles, qu’elle tend à Robin, elle annonce avec une phrase qui t’aurais fais normalement rire, qu’elle va ranger un peu.
Tac. Tu aurais pu en rester là Orion, mais cela serait peut-être donner raison à cet être exécrable et ça te répugne. Tu ne peux pas ne pas répliquer, pas au stade où t’en es arrivé… Tic. Tac. Tic. Tac. Tic. Tac. BOOM. Tu déteste les horloges en plus.
▬ Changer de politique ?! Et vivre comme des pouilleux, parce que toi sentir la poubelle c’est ton truc ? Mais vas crever plus loin dans un faussé !
T’es debout c’est bon. Tu sais que tu vas avoir du mal à garder ton anglais, possible que t’échappes des mots de français, ah oui c’est ça d’avoir deux langues maternelles. Tu t’approches de Duncan et en même temps tu sembles l’informer que :
▬ J’ai besoin de personne pour régler mes problèmes et oui peut-importe ton état, tu vas ranger, car on n’est pas tes larbins. Tu vas aussi nous parler mieux, c’est clair ?! Et si tu penses que t’es le seul à savoir jouer de tes poings, saches que tu te plantes royalement, p’tit con !
C’est à ce moment là que tu lui as foutu un mother fucking crochet du droit dans le nez. Malgré ta colère t’as entendu le petit « crack » caractéristique et presque aussitôt t’as sortie le miroir de poche qui était dans la poche gauche de ton jogging. Tu le poses sur le rebord et attrape le E par son tee-shirt et pouf. Vous disparaissez dans ton monde. J’dis bien ton monde Orion, parce qu’étrangement t’as réussi à l’entraîner et en plus à stopper le voyage dans la dimension des miroirs. Tu l’as lâché à l’atterrissage, ce qu’il fait qu’il est à quelques mètres de toi et que dans ton dos, tu as la porte de sortie.
▬ Alors t’en dis quoi la racaille des bacs à sable ?? Haha, j’suis sûr que malgré ça t’es encore capable de te la ramener. T’as un sourire mauvais, un sourire qu’on connaît mal sur ton visage. On va voir ce que ça te fais de passer quelque temps dans MON royaume. T’écarte les bras pour désigner ce dit royaume d’immondices sombres avant d’échapper un petit rire et de te retourner. Tu lances par-dessus ton épaule. Je suis curieux de voir combien de temps tu vas tenir ici avant de péter réellement la boule.
Sur ces mots tu traverses à nouveau le miroir, mais dans l’autre sens *Ouf !* t’as eu peur de rester bloqué avec l’autre dingo. T’es à nouveau aux côtés de Delphia et Robin dans votre bungalow. T’attrapes le miroir que t’as laissé là et le glisse dans ta poche, l’air de rien, même si tout le monde t’as vue.
HRP : Ce qui est en gras & en italique, c'est quand Orion parle en Français, vlà !
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Sujet: Re: Il est l'heure Mer 17 Aoû 2016 - 22:55
Il est l'heure feat. Duncan, Orion & Delphia
Un fois l'instant tendresse passé que, pour une fois, Del ne m'avais pas refusé, notre rageux de coloc se remit à parler et il en avait des choses a dire en plus. Et pas des sympa. Quelle mouche l'avait piqué sérieux ? Il avait avalé de travers ? On lui avait piqué son goûté ? Ça me fit doucement rire de l'entendre parler comme il le faisait a Delphia. La connaissant ça n'allait pas lui plaire et vu comme il la connaissait ça ne l'étonnerait pas qu'elle lui fasse bien comprendre. Non mais sérieux. Et maintenant le voilà qui me parlait comme si j'étais demeuré et qui en plus m'appelait Madonna. Il avait quoi un complexe d'infériorité parce qu'il s'était fait rabaisser par des types comme moi du genre populaire quand il était au primaire ? Ah maintenant il se la jouait en mode wesh je suis un dur moi qui connait la rue alors je t'explose quand tu veux mdr. Dieu que les mec comme lui était fatiguant. Surtout qu'il avait beau être aussi dark qu'il voulait, aussi fort qu'il voulait —et au passage sa démonstration en mode moi homme fort, moi dominer avait faillis me faire exploser de rire— face a mon pouvoir il ne pourrait pas faire grand chose. Sa serait probablement plus compliqué mais l'impact sur lui serait jouissif. Et si utiliser mon pouvoir sur lui lui faisait fermer sa gueule ça valait le coup de chopper un mal de crâne carabiné et une extinction de voix. M'enfin. Respirons.
— En fait non ferme la c'est mieux. Et si t'es pas content de la politique du bungalow tu dégages c'est aussi simple. Ensuite pour info, je pourrais te forcer à faire bien des choses et tu serais incapable de te venger après alors s'il te plait te comporte pas en gorille. On a pas besoin que tu nous fasses ton manège en mode moi dominant, vous dominé. T'es fort c'est bien je suis content pour toi mais on s'en fou en fait.
Maintenant que c'était sorti je me sentais mieux mine de rien. Après ce fut a Delphia de s’emmêler, ce qui était normal et quand elle se mit a dire qu'elle allait ranger un grand sourire s'étira sur mon visage et je ne pu m'empêche de répliquer après avoir récupéré le rouleau de sac poubelle.
— Eh ben c'est un grand jour je propose qu'on sorte le champagne. Ah non j'ai mieux ! La dernière fois je me suis aperçus en sortant de cour de maitrise que j'avais le porte clé d'Hadès dans ma poche, je te l'offre.
Ça risquait de pas lui plaire mais en même temps Del ranger c'était pas très compatible quand on voyait l'état dans lequel était le bungalow. Mais bon tu l'aimais bien quand même et puis c'était tellement fun de pouvoir se foutre de sa gueule aussi, pour rien au monde je ne m'en passerais. Et au vu de l'atmosphère pesante, un peu d'humour n'était pas une mauvaise idée. D'ailleurs l'autre débile avait intérêt à s'y mettre a nettoyer non parce que c'était hors de question qu'il se tourne les pouces et j'allais lui donner un balais quand ce fut au tour d'Orion d'exploser. Et il fit les choses bien et en grand. C'était assez spectaculaire un Orion tout feu tout flamme et c'était beau a voir. Et fun aussi quand il se mettait a parler en français et ça m'arracha un deuxième sourire. Après, voir Riri frapper le rageux était encore plus beau et plus jouissif et je me retins de lâcher un bien fait pour ta gueule, pas très fair play. En revanche en voyant Orion amener notre idiot de coloc rebelle dans un miroir la je me dis qu'il était peut être temps que les choses se calme. Non parce que si les pouvoirs s'emmêlaient c'était foutue pour lui. Je m'approchais de mon cousin et posais ma main sur son épaule.
—... C'est radical mais ça me plait ! Maintenant respire Riri et fait le sortir de la on va le faire nettoyer qu'il le veuille ou non. Et puis c'est pas pour t'énerver mais il a probablement pas compris la moitié des choses que t'as dit cet idiot.
P-Pouf ? C’est bien comme ça qu’on dit ? À un moment t’étais là, et puis… pouf… ? l’instant d’après t’es ailleurs. Tes potes te parlaient, répondaient à tes provocs, pour être honnête avec toi-même tu les a as pas vraiment écouté. Nan, t’étais trop occuper à jubiler intérieurement, tu pouvais pas faire attention à eux. Pas vraiment en tout cas. Et puis l’alcool aidait pas. Pas vraiment, en tout cas.
Mais tu sais qu’ils t’ont tous gueulé dessus. Ils s’y sont tous mis, des fois en même temps. Ils t’aimaient pas, c’était certain. Ou alors un certain sens de la « responsabilité », une certaine « maturité » leur disait, dans un coin de leur tête, « eh, mon gars, vient on arrête ces conneries, on commence à ranger, et on lui montre qui c’est les plus intelligents ». T’avais jamais compris cette attitude. « Arrêter le premier pour montrer qu’on est plus intelligent, plus respectable, plus mature ». Nan, arrêter le premier, tout ce que ça montre, c’est ta faiblesse, ta lâcheté. T’es pas plus respectable après, c’est juste que tu viens de fuir, c’est tout. Si t’arrêtes le premier, tout ce que tu réussis à faire, c’est de pas aller jusqu’au bout.
Alors que toi mon pote, toi mon Duncan, Campbell la brute, toi tu va au bout. Au bout de tes actes, au bout de tes idées, au bout de ta propre personne. Et pour toi, ça c’est de la responsabilité. Tu t’assumes tel que tu es, jusqu’au bout, et tu as les couilles de franchir les limites, d’oser là où les autres sont arrêtés par un quelconque sens moral.
Cet Orion, ou quel que soit le nom de constellation il a choisi pour se désigner pendant qu’il était en pleine puberté, te ressemble plus qu’il ne voudrait l’assumer. Il a franchi les limites, il s’est accompli, littéralement. Tu l’as poussé à bout, il s’est montré, réellement. Mais là où c’est fâcheux, et où tu peux pas t’empêcher d’être un peu déçu, c’est qu’il l’a fait par instinct de survie, une simple réaction à tes provocations, un automatisme. Il s’est laissé submerger par ses émotions, sans savoir quoi foutre avec cette puissance brute qui lui tombait soudainement entre les mains. Alors ce con c’est énervé, il t’as foutu une patate, et il utilisé sa magie de sorcière pour t’envoyer...là. Avant de disparaître, il t’avait dit quelques mots, sûrement une magnifique tirade digne des plus grands films de l’histoire, une punchline, mais t’avais pas trop écouté. D’une part, parce que ça t’intéressais qu’à moitié, il se vantait ouvertement alors qu’on t’avait justement reproché de te vanter, à peine quelques secondes plus tôt. Typique. Ensuite parce que t’étais un peu assommé, entre le coup dans le pif et le contrecoup magique, t’étais un peu désorienté. Et enfin…
Bordel de merde ? Bordel de merde ! Bordel de m
Tu savais pas où t’étais, mais c’était pas ta bonne vieille Terre, tu pouvais en être certain. D’abord, parce que sur Terre y’a pas des bouts de miroirs qui flottent partout. Ensuite parce que y’a pas de rochers qui flottent, non plus. Pour faire simple, rien ne flotte. On peut aussi dire que le ciel est censé être bleu, même de nuit, et que quelque chose est censé briller au-dessus de ta tête. Mais là t’avais l’impression d’avoir les pieds collés au plafond, et que ce qui te servais de ciel était un épais fleuve noir, comme du pétrole, mais en plus...magique.
T’as regardé autour de toi quelques instants, t’en revenais pas. Tu t’es approché d’un miroir qui flottait en se déplaçant légèrement, comme en apesanteur, et tu l’a regardé. T’as eu l’impression de voir une vidéo en boucle. Une salle de bain, c’était le soir. Tu ne reconnaissais ni le lieu, ni la personne présente, mais de ce que tu voyais, c’était une nana relativement bien habillée, qui vomissait dans les chiottes, puis s’évanouissait juste à côté. Quelques secondes, pas plus. Et ça jouait, en boucle, et en boucle. T’as donné une pichenette dedans et le miroir s’est lentement, mis à bouger, tout en flottant. Sur ta droite y’avait un autre morceau. Cette fois c’était un gars, torse nu, des cernes comme pas possible, les yeux rouges, les pupilles énormes. Ouais, t’as déjà vu ça : trip à un psychédélique, style acide, ou champignons. Mais vu sa tronche au gars, c’était un bad trip. Bad, bad trip. Il se regardait dans le miroir, l’air complètement désespéré, respirant rapidement ET à pleins poumons, puis tournant en rond, et faisant ce qui semblait être une crise d’angoisse, essayant de retirer quelque chose de sa peau, de faire sortir quelque chose qui se trouvait à l’intérieur de son propre corps. Quel débile.
T’as continué à marcher un peu autour de toi, et le résultat est le même : à chaque fois c’était une scène, relativement courte, de quelques secondes, particulièrement hard. Soit à voir, parce que c’est dégueulasse, soit à vivre, parce que ces gars-là étaient clairement pas au meilleur de leur forme à ce moment là. Plus tu t’éloignais de là où t’avais apparu, plus les miroirs se faisaient nombreux, comme si quelque chose les avait repoussé. La violence, la souffrance, la douleur, la mort, la peur, l’angoisse, la désespoir, la tristesse. Ces miroirs donnaient sur les démons de chacun. C’était souvent dans une salle de bain, mais des fois dans une chambre, ou plus rarement un salon. Tu savais pas ce que c’était exactement, mais le pouvoir de cet abruti tournait autour des miroirs. Et ces miroirs, te renvoyaient maintenant certaines images, que tu supposes du passé. Des instants particulièrement immondes, qui on été capturés et envoyés ici, pour être joués et regardés en boucle.
Des fois, de certains miroirs s’échappaient ce même fluide qui composait ce ciel. Épais, lourd, lent, comme vivant. Il s’extrayait du miroir, et venait flotter en un flux uni, sans une seule goutte, vers le « ciel ». Le volume du ciel, ça n’a aucun sens ça putain Duncan, n’avait pas l’air d’être modifié. Ne serait-ce qu’un chouïa. Soit parce que ça change effectivement rien, et que c’est magique alors fermes ta gueule, soit parce que le ciel est si gros que proportionnellement, ça fait aucun effet. « Une goutte d’eau dans l’océan », comme il se dit. Et si c’était le cas, alors ça voudrait dire que ce ciel représentait un sacré gros tas de merde. Et que ça serait intéressant d’en voir certain. Juste pour voir, se faire un avis, une sorte de voyeurisme quoi.
Tu t’approches du fluide noir qui s’écoule d’un miroir, et à peine tu le frôles qu’une étrange sensation de malaise s’empare de toi. Subitement tu te sens différent. Tu n’es d’ailleurs plus dans ce monde étrange, mais dans une chambre, sur un lit. D’après la déco, c’est une chambre de nana. Tu ne contrôles rien, tu es spectateur, comme emprisonné dans un corps. Tu pleures. Lourdement. À grosses gouttes. Tu mouilles tout ton putain de dessus de lite. Mais sur le coup t’arrive à penser à rien d’autre qu’à cette affreuse douleur qui te saisit le cœur. Tu as du mal à respirer, tu es perdu, tu ne comprends rien, mais tu pleures, tu as mal. Tu te demandes pourquoi ? Pourquoi lui ? Pourquoi toi ? Tu ne sais pas ce que t’as fait pour mériter ça. Tu n’as rien fait ! Tu l’as aimé, tu lui a montré que tu l’aimais, mais rien ! Il n’en n’a plus voulu, du jour au lendemain! D’un simple SMS, toute votre histoire s’est terminée. Ce SMS, tu le relis. « On peut plus continuer, c’est fini entre nous ». Tu t’effondres de nouveau. Tu regardes vers ton grand miroir vertical, posé dans le coin de ta chambre, et tu te vois, toi, Duncan, dans ce monde sombre, complètement plongé dans ce fluide noir, inerte. À travers le miroir de cette chambre, tu vois que le fluide d’autres miroirs viennent s’ajouter et épaissir la sorte de boule qui t’emprisonnes, et semble aspirer quelque chose hors de ton corps, de ton esprit. D’un instinct de survie ultime, tu réussis à te transformer en gaz et t’extirper de l’emprise de ce fluide. Tu reviens instantanément dans le monde sombre, et à travers le miroir qui se trouve en face de toi tu vois cette fille qui pleure toutes les larmes de son corps en lisant un SMS, encore et encore. Autour de toi le fluide s’est « calmé » et tout est redevenu normal. Enfin, « normal », comme c’était avant que tu ne manques de peu de crever. Quelle putain cet Orion. Il a faillit t’avoir.
Maintenant, c’est noté : pas touche au truc noir. T’avais été transporté dans ce souvenir, de l’autre côté du miroir, comme Alice, et t’avais vécu dans la peau de cette fille, t’avais réellement partagé sa peine, pendant quelques instants. Et pendant quelques secondes, t’y a repensé. À cette douleur que t’avais ressenti. Tu te dis pourtant que c’était une gamine, un amour de jeunesse, qu’elle pleurait pour rien. Mais remis dans le contexte, en relativisant, et en vivant à sa place, alors t’as compris. Cette fille n’avait à ce moment aucun repère, que ça soit d’amour, de souffrance, de tristesse. Tout ce qu’elle avait pu vivre avant ne valait rien, comparé à ça. Surtout avec les hormones qui foutent le bordel. Ça t’as fait réfléchir, puis tu as continué ton chemin, en fronçant légèrement les sourcils.
Tu as continué à regarder quelques miroirs, mais tu voulais surtout trouver une sortie. Alors t’as choisi une direction, au hasard, et tu t’es mis à marcher tout droit, tout en jetant un œil à droite et à gauche aux miroirs. Quand soudain une idée te vint à l’esprit : que se passe-t-il si tu restes plus longtemps « dans » un souvenir ? Voyages-tu dans le temps et l’espace, pour devenir la personne derrière le miroir ? Deviens-tu fou ? Meurs-tu ? Vis-tu en boucle, sans cesse, ce souvenir, sans savoir que tu vis dans une boucle sans fin ?
Cette idée, comme les implications étaient dangereuses, très dangereuses, et tu t’y risquerai pas. Mais ça valait le coup d’y penser, et tu en parlerai à Orion, un de ces quatre, parce que ça fait aucun doute qu’il va devenir ton pote. Un grand pote même.
D’ailleurs Orion t’avais emmené ici, il allait sans doute revenir pour te transporter dans le vrai monde de la réalité véritable, dans un élan de bonté. Et surtout pour pas avoir un mort sur la conscience. Ça ferait tache sur le CV.
Orion. Orion, Orion, Orion, Orion… Oooooooorioooooooon. Complètement con comme nom. Mais aussi con que soit son patronyme, il t’attendra avec les autres, si retour il y a. Et ça… c’était quelque chose ! Tu ne sais pas comment le temps s’écoule ici, si c’est comme sur Terre ou pas, donc tu sais pas quand tu va rentrer dans ta dimension de toujours, mais une chose est sûre : ils vont pas être super chauds de te voir revenir. Ils auront pas vraiment le choix en même temps, s’ils veulent pas finir en prison, mais ils vont pas être chauds.
C’était le but en même temps ! Les foutre en rogne, jouer avec les nerfs. Et ça avait été relativement simple, il faut se le dire. Ces gars-là avaient une estime de soi médiocre. Enfin surtout Oriano-j’melapète, et Madonna-jesersàrien. Delphia… tu arrivais pas à cerner cette nana. Elle jouait à un jeu, un quelconque rôle, mais t’arrivais pas à mettre le doigt dessus. Elle a pas directement répondu à tes provocations, elle a fait ses trucs, avec une légèreté déconcertante. Elle ne semblait pas concernée par la situation, jusqu’à ce qu’elle veuille nettoyer. Là, ton estime pour elle a clairement été revue à la baisse. Mais quand même. Il fallait que tu creuses dans ce sens.
Oriano en revanche s’est énervé comme pas possible, le gadjo a craqué son slip et ton nez. Ton nez… il faudrait que tu penses à faire quelque chose. Il avait explosé comme un gamin, ou un chien, que tu fais trop longtemps chier à toucher du bout d’un bâton. Prévisible, et très rapidement lassant. S’il allait pas trouver de la ressource, t’allait laisser ce gars de côté. T’y retournerai de temps à autres, mais c’est tout.
Madonna… Tu veux vraiment que je te parle d’elle ? « Rien à foutre que tu te vantes, mais attends, reste là, et écoute-moi me vanter et mesurer mon zizi avec le tiens ». C’est trop simple à ce niveau là, il s’en sort très bien tout seul le pauvre, ça sert à rien de le brusquer.
HRP : J’ai improvisé sur la dimension des miroirs Orion, si y’a un truc qui te plaît pas, dis-le moi et on en discute, de ce que je retire/peux laisser etc.
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Sujet: Re: Il est l'heure Mer 24 Aoû 2016 - 13:15
Il est l'heure
Jouer la personne détachée dans ce genre de moment, c’est l’attitude idéale pour faire exploser la tension. Je feignais de ranger sous l’œil de mes colocataires qui peinaient à y croire. En réalité c’était un moyen d’énerver en plus Duncan pour qu’il me donne ce que je souhaitais à tout prix : une bagarre. Je voulais qu’il fasse sortir Orion de ses gonds, qu’il le pousse à bout au point que celui-ci le frappe ou utilise son pouvoir. Ce genre de réaction pouvait aller très vite et entrainer une chaine, si Duncan s’en prend à Orion, Robin le frappera à son tour. Si Orion frappe Duncan en premier, il y a des chances pour que ça incite Robin à faire de même. Il y avait de nombreuses combinaisons possibles et je pense que j’allais avoir mon lot de violence. Je continuais à scruter la scène du coin de l’œil, c’était proche, très proche.
Et c’est parti pour le premier round, Orion bondit sur ses pieds et se met à lui hurler dessus dans deux langues différentes. Quand il est comme ça, impossible de le faire redescendre, j’essaye de dissimuler le fin sourire qui étire mes lèvres. Je guette Robin, attendant de le voir lui sauter au cou, se serait tellement sexy de sa part, tellement animal si ils se battaient tout les trois au milieu du salon. Je serais la seule spectatrice, ce serait mon petit spectacle privée rien qu’à moi ! Dans un son qui m’est familier, Orion et Duncan disparurent d’un seul coup. Ah non alors ! Ce n’est pas drôle du tout si ça se passe en dehors de mon champ de vision, je ne suis pas d’accord ! J’en lâche mon sac plastique en soupirant.
-Pfiou, j’ai bien cru que j’allais vraiment devoir faire le ménage pour de vrai !
Orion réapparut deux seconde plus tard, a bout de nerfs, mince il fatigue vite à cause de son pouvoir. Et Robin qui essaye de la calmer pour combler le tout. On ne peut pas s’arrêter en si bon chemin les gars, la nuit est longue, elle se doit d’être divertissante.
-Alors comme ça il est dans le monde des miroirs ? Ça veut dire qu’on peut le laisser dedans toute sa vie non ? Personne le saura. Tu pense qu’il peut nous attendre ?
Je m’approche du miroir de l’entrée et plaque mes deux mains de chaque coté de ma bouche, collées au miroir.
-Eh tu m’entends looser alcoolique ?! Tu va rester coincé là toute ta vie !
Je pars d’un grand éclat de rire, qu’importe ce qu’en pensent mes colocataires, je peux bien me révéler telle que je suis de temps à autres. Je lève le pouce en direction d’Orion pour lui signifier qu’il à bien agit. Ceci dit, je sais qu’il ne le laissera pas croupir la dedans, c’est une bonne personne et les bonnes personnes sauvent toujours les autres, même si c’est des méchants. En plus en le sortant de là il sera encore plus énervé et déboussolé, il risque de se remettre à nous insulter et la Robin pourrait à son tour s’en prendre à lui. Il pourrait lui aussi utiliser son pouvoir. Enfin j’espère qu’il lui dira pas juste « Fait le ménage » parce que je peux le faire ça. Laissons le mariner encore un peu dans cette prison de verre, on avisera après.
InvitéInvité
Sujet: Re: Il est l'heure Jeu 8 Sep 2016 - 22:10
Il est l'heure. ▬ colocs' du bungalow 8.
Ton cousin essaye d’être sympathique, comme toujours, de te faire revenir en arrière sur une décision foireuse et il a raison, complètement même, sauf que t’es encore bien trop énervé pour vouloir le ramener. Toi aussi tu poses une main sur l’épaule de ton cousin et le regarde droit dans les yeux avant de soupirer.
▬ Franchement, laissons le encore un peu là bas et rangeons nous, ça sera toujours mieux fait que si c’est lui qui range. Puis j’men fou qu’il ai rien compris, il était à moitié soûl t’façon !
T’es sincère et tu le penses trèèèès fort tout cela. Ton regard se braque sur Delphia qui te fixe et puis les questions tombent comme tu t’y attendais. Tu pinces les lèvres, encore à cran, non pas à cause de la fatigue mais bien de la colère, réalisant peut à peut que c’est la première fois que t’arrives à t’arrêter dans ce monde, parce que tu le souhaites. Comment tu vas leurs expliquer que tu ne sais pas, que tu n’as pas la moindre idée de comment aller chercher Duncan.
▬ Euh… et bien oui il est dans la dimension des miroirs… et euh… toute sa vie ? J-Je ne pense pas, enfin, oui et oui, personne ne le saura, à part nous bien sûr. Tu sors le miroir de ta poche, le fixant dans la paume de ta main. Je pense que c’est possible qu’il nous entende, ça ne coûte rien d’essayer et… par contre j’crois que lui il ne peut pas nous répondre, enfin je sais pas trop…
Tu te grattes l’arrière du crâne de l’autre main, pensif, alors que Delphia hurle à travers le miroir, des mots qui te font frissonner. La partie encore en colère contre Duncan arrive à garder tout de même la barre du navire et te pousses plutôt à la réflexion que ta meilleure amie, dans d’autres circonstances aurait eu l’air extrêmement débile. Délicatement tu fourres à nouveau le miroir dans ta poche et regarde tes coloc’ et amis, avant de lancer joyeusement qu’il faut ranger. Comme toujours cela risque de finir en course de sac poubelles ou de serpillières, ce qui prendra donc bien plus de temps que ce qu’il en faudrait en temps normal.
Tu t’affales sur le canapé, Delphia d’un côté et Robin de l’autre. Un sourire de satisfaction sur les lèvres, un soupire passant leur barrière. Le bungalow est nickel, même la salle de bain qui est tout en haut et il est tard… très tard. Vous devez bien êtres les seuls étudiants à être pris d’une folie de nettoyage telle que celle-ci. Les bungalows voisins ont dû être réveillés par les éclats de rires, lors de vos compétitions absurdement gamines. T’es faussement dépité Orion en constatant que maintenant vous n’avez même plus besoin d’être sous l’effet de l’éthanol pour faire des trucs aussi cons. Une partie de ton esprit ce demande si Alwine est là, cela t’étonnerais fort bien, sinon elle aurait déjà pointé le bout de son nez non ? Ou bien elle a un sommeil encore plus profond que toi… en bon Sherlock que tu es, tu te notes quelque part que cette théorie sera à vérifier.
Tes yeux verts se posent sur le vide en face de toi, là où il y a encore quelques heures, se trouvait une table basse… étrangement t’avais réussi à sortir l’affreux rouge de ton esprit pendant tout le rangement, mais soudainement il revient au galop. Peut-être que t’as pas voulu qu’il vienne ranger, pour lui donner une leçon… parce que clairement il aurait plus kiffer ranger à ton avis. Ce royaume peut rendre fou. C’est une chose que tu sais, sans l’avoir expérimenté, pourquoi ? Parce qu’une part de toi appartient à ce monde Orion, parce que là bas tu n’es pas perçu comme un étrange. Alors tu as sûrement raison de te demander dans quel état vous allez le récupérer, si le récupérer est déjà possible. Ton sourire s’efface soudainement et tu te penches en avant, fouillant dans ta poche et sortant le petit miroir, cette porte que Duncan ne peut ouvrir et pourtant de laquelle il est prisonnier. Tu soupire, te mordillant la lèvre inférieure, finissant par lâcher une vérité que tu retiens depuis quelques heures de trop…
▬ Je n’ai pas la moindre idée de comment ramener Duncan parmi nous et encore moi dans quel état il sera si j’arrive à y retourner et à le trouver.
Delphia, Oh Delphia, y avait vraiment que elle pour nous faire sourire même dans des moments critiques. Enfin me faire sourire parce que si Orion était encore trop énervé pour s'amuser des réactions de Del, moi j'avais un grand sourire qui était apparu sur mon visage. En revanche la perspective de nettoyer le boxon que l'autre crétin avait foutu ne me plaisait pas spécialement mais Orion avait pas tord, ça serait mieux fait si c'était nous qui le faisions. Parce que si c'était pour que l'autre le fasse à la dégouté et laisse des morceaux partout c'était pas la peine. Je pourrais plus marcher pied nu si c'était lui qui faisait le ménage. Par contre ça risquait de ne pas plaire à Del mais bon, c'est pas comme si ça allait se nettoyer tout seul. Finalement c'était bien fait que Duncan soit enfermé dans ce miroir, ça l'aurait trop réjouit de nous voir nettoyer à sa place. Orion donna le top départ et on se mit tous à ranger. Ce fut long, ce fut pénible, surtout avec tout le bordel ambiant qui régnait dans l'appart mais on fini par s'en sortir et à la fin l'appart n'avait probablement jamais été aussi propre. Bon il fallait avouer que si le ménage avait prit du temps c'était parce que comme d'hab on avait pas pu s'empêcher de s'amuser comme des gosses mais bon en même temps le ménage sans combat de serpillère et courses en sac poubelles c'était terriblement ennuyant. Et en plus, Duncan avait du nous entendre nous amuser, s'il pouvait nous entendre de l'intérieur du miroir, et ça c'était encore plus satisfaisant que voir l'appart clean. Tout ce qui manquait c'était une bonne bière fraiche et des trucs a grignoter genre chip. Chips au comté ou chips au chèvre. Mais pour le moment j'avais juste la flemme de bouger alors je restais quelques instant sur le canapé en compagnie d'Orion et Del, à buller. Ne rien faire c'est encore plus reposant une fois qu'on s'est bien crevé à la tâche. J'étais entrain de me dire que la faim arriver à un stade critique et qu'il fallait absolument que je me lève pour aller chercher un truc quand Orion nous avoua qu'il ne savait pas comment faire sortir Duncan du miroir. Dommage.
— Ah merde... Tu peux pas genre plonger une partie de ton corps dans le miroir et la ressortir ? Si il est pas con il devrait l'attraper s'il à pas envie de rester là-bas. Après je t'avouerais que c'est quand même bien fait pour lui mais ça serait con qu'on ai des problèmes à cause de lui. Mais il serait capable de passer à travers un si petite surface ?
Parce que forcément quelqu'un allait finir par remarquer qu'il était absent et ils allaient enquêter et forcément ils viendraient nous voir. Après il restait toujours l'option aller voir un prof pour lui expliquer mais ça ne me tentait pas vraiment. Déjà parce qu'on aurait des problèmes parce qu'on est pas censé faire ce genre de chose avec nos pouvoirs et ensuite parce que ça lui ferait trop plaisir qu'en plus on se fasse punir pour l'avoir punis nous. Bref un peu le bordel quand même. Et je pouvais même pas me servir de mon pouvoir pour aider...