Sometimes it's hard to smile [feat Duncan Campbell]
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Sujet: Sometimes it's hard to smile [feat Duncan Campbell] Sam 3 Sep 2016 - 17:35
Sometimes it's hard to smile feat. Duncan Campbell
Je poussais un énième long soupir. Y avait des jours ça allait super bien, ou on ne pouvait pas s'empêcher de sourire et d'être de bonne humeur, et puis y avait des jours ou franchement c'était la merde totale et ou on avait juste l'impression que tout était noir et dépression. Et aujourd'hui c'était un de ces jours la. Ça m'arrivait rarement et quand ça m'arrivait c'était pas aussi... prononcé si on pouvait dire. Il suffisait de sortir avec des potes, lire un bon bouquin, aller au club de danse et réfléchir à une nouvelle chorégraphie, s'y plonger corps et âme pour que toutes ces mauvaises pensées l'évaporent. Sauf que ça rien ne marchait et j'avais passé la journée le moral dans les chaussettes. Et j'avais même fait empirer la situation à cause de ma stupide curiosité. J'en avais marre d'être trop curieux, marre d'être déprimé, marre des A. Parce qui avait ça aussi qui n'arrangeait pas les choses.
Au départ quand j'étais arrivé dans ce pensionnat en D je m'étais dis qu'il fallait absolument que je réussisses à arriver en A. Parce que c'était les meilleurs, les plus privilégier aussi et je voulais réussir. Et j'avais réussis à arriver en A c'était ça le pire. J'avais réussis et au début j'avais trouvé ça génial. Je m'étais dis wow ça valait le coup d'en chier. Sauf qu'au final c'était pas si wow que ça. C'était un peu aller à la fête foraine. Les premières fois c'était super, on avait envie d'essayer tout les manèges ! Puis petit à petit à force d'y aller, a force d'essayer pleins de manèges différents on se lassait. On finissait par avoir fait le tour de la fête foraine et par ne plus y aller. La c'était pareil. Au début c'était super. Dur certes mais super. Sauf que au fur et à mesure que le temps passait, l'excitation est passée elle aussi et je me suis lassé. Je me suis mis a regretter, je me suis mis a couler parce que je n'avais jamais été un génie, j'étais entré en A parce que j'avais bossé comme un dingue mais j'avais pas envie de devoir continuer a bosser comme un dingue si c'était pour me sentir mal dans ma classe. Parce que j'étais pas à ma place chez les A et la seule chose à laquelle je pouvais penser dernièrement quand j'allais en cour c'était au cours que j'avais chez les D. A l'ambiance géniale qui avait là-bas et qu'il n'y avait pas ici. Du coup j'avais commencé a un peu moins bosser et mes notes avaient baissés ce qui était une suite logique. Je m'étais dis que ce sentiment finirait par passer mais ce n'était pas arrivé.
Mais si il n'y avait que ça ça aurait pu passer, j'aurais pu trouver un moyen d'oublier et passer une bonne journée. Sauf qu'en me baladant dans les tabac presse j'étais tombé sur une photo d'une femme qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à la femme qui m'avait laissé devant l'orphelinat à Vienne à ma naissance. Même si je ne me souvenais absolument pas d'elle j'avais fait des recherches vers 14 ans, juste après le divorce de mes parents et j'avais fini par trouvé quelques maigres infos et une photo. Du coup, en voyant l'annonce de Spectre su l'intranet j'avais décidé de faire appel à lui pour faire quelque recherche sur la femme de la photo et ma mère. Et j'avais reçu le verdict aujourd'hui : Ma mère biologique et la femme de la photo étaient la même personne. Et y avait même pire, cette femme c'était remarié et avait eu un fils. Qui était à Prismver par dessus tout. J'avais un petit frère ici. Et visiblement cette femme avait eu la belle vie si j'en jugeais par les infos que j'avais eu. Et tout ça m'avait foutue les boules. Je poussais la porte d'un bar au hasard, un ou je n'avais jamais mis les pieds et m'assis au comptoir. J'avais besoin d'arrêter de réfléchir parce que j'avais passé la journée à me retourner les méninges dans tout les sens. J'appelais le barman et après avoir montré ma carte d'identité je commandé une Tequila Sunrise que je ne mis pas très longtemps à finir. Puis j'en commandé une autre, et une autre, et une autre que je bus sans un mot, en regardant les gens du bar danser, parler, s'engueuler, se bagarrer. Je les regardais boire et rire, sans un mot, souriant et rigolant parfois en voyant certaines attitudes. L'alcool ne résout pas les problèmes certes, mais par moment ça aide à se déconnecter et en se moment présent j'avais besoin de ça. Je posais mon verre et me levais pour sortir et c'est à se moment la que ma tête se mit a tourner violent ce qui n'était pas très étonnant vu la quantité d'alcool que j'avais ingurgité. Sauf qu'il n'y avait pas que ma tête qui tournait, moi aussi j'avais tourné ou plutôt je m'étais écroulé. Sur quelqu'un en plus. Heureusement pour lui j'avais pas vomis.
Sujet: Re: Sometimes it's hard to smile [feat Duncan Campbell] Sam 3 Sep 2016 - 19:48
SOMETIMES IT’S HARD TO SMILE
« S’cuse mec »
Tu te retournes tranquillement, pour voir quel abruti a trébuché et s’est rattrapé à toi, avant de découvrir que c’est Madonna de ton propre bungalow, complètement mort bourré. Ton visage s’est illuminé, et tu as affiché un large sourire. Tu pensais vraiment pas le voir là, et dans de très nombreuses circonstances, croiser ce gars-là sans t’y attendre t’aurai foutu en rogne, mais vu son état, c’était du pain béni pour toi.
Revenons un peu sur les origines de cette rencontre.
T’étais rentré dans ce bar, parce que tu le connaissais un peu. Y’avait souvent du monde, une bonne ambiance, bref, un bar. Ce soir-là t’aurais pu aller dans ton pub habituel, ou dans celui près du port. Ou encore cette petite taverne, un peu sombre, où personne ne va jamais parce qu’ils ont peur de chopper le choléra rien qu’en entrant dans l’établissement. Mais des fois t’aimes justement cette tranquillité. Mais non, ce soir là, t’es rentré dans CE bar, pas un autre.
Tu t’étais d’abord installé au comptoir, pour déguster ta sempiternelle pinte de Guinness, qui te remplit le cœur et le corps d’un petit sentiment de chez soi. T’étais pas un connard d’irlandais, mais tu pouvais le reconnaître, ils savaient faire de la bonne bière ces rouquins. Puis, dans la soirée, t’as rejoint un groupe de gars qui jouaient aux fléchettes, et tu les as défié. Ils t’ont inclus dans leur partie, et tu les as facilement battu. Leur fierté d’homme qui a bu quelques bières en a pris un coup, du coup ils ont voulu faire la revanche. Évidemment, t’as accepté. Tu cracherai jamais sur une occasion de ridiculiser deux fois les mêmes gars, en l’espace de quelques minutes. Donc t’as commencé une autre partie. T’étais en tête, et il te restait pas beaucoup pour finir, quand tu sens quelqu’un te bousculer derrière toi.
Nous y voilà donc. Le blondinet à moitié par terre, faiblement accroché à ton t-shirt, pas vraiment en forme. Au début tu joues le jeu, et tu l’aides à se relever.
« Eh, t’en fais pas mon pote, ça arrive ! »
Tu le dépoussières un peu, le tenant par les épaules. Quand il lève les yeux vers toi, pour voir son « sauveur », tu vois la surprise au fond de ses yeux. Puis le coup de tête part, directement dans son nez.
« La vengeance est un plat qui se mange froid, pas vrai ? »
Du coin de l’œil tu vois le barman qui se rapproche de toi. D’un signe de la main tu lui indique que t’as compris, tu finis d’un coup ton verre, passe le bras de Robin sur tes épaules et le traîne dehors, pour finalement le balancer par terre.
« Tu sais, je devrais pas te faire de mal maintenant, ça serait déséquilibré. T’es complètement bourré et moi en pleine possession de mes moyens. Mais le truc c’est que j’en n’ai pas grand-chose à foutre, comme ton pote en a pas eu grand-chose à foutre de m’envoyer de l’autre côté du miroir rencontrer Alice et la Reine de Coeur. Alors maintenant tu va te lever enfoiré, mes phalanges ont quelques trucs à dire à ta gueule de beau gosse. »
Frapper un mec bourré, oui, mais bordel pas un mec à terre. Non, jamais.
Sujet: Re: Sometimes it's hard to smile [feat Duncan Campbell] Mar 13 Sep 2016 - 14:51
Sometimes it's hard to smile feat. Duncan Campbell
Au départ la personne a qui je m'étais rattrapée avait été sympa. Pas d'insultes, rien, il avait été sympa. Puis j'avais relevé la tête pour voir qui était cette personne et c'était Duncan. Duncan notre coloc casse couille. J'avais pas eu le temps de grimacer, soupirer ou même m'éloigner qu'il m'avait déjà flanqué un bon coup de boule. Déjà que c'était pas folichon dans ma tête alors avec ce coup de boule c'était foutu. Je m'étais écroulé par terre me tenant le nez en espérant qu'il l'avait pas cassé parce que je commençais déjà a pisser le sang alors inutile d'espérer que ça n'arriverait pas. Même pour quelqu'un d'aussi bourré que moi, je le sentais que le sang coulait le long de mon nez. Il y était pas allé de main morte le salaud. Tout ça parce qu'il voulait se venger, j'y étais pour rien moi si il c'était comporté comme un connard et que Orion avait fini par craquer et l'envoyer dans un miroir. Sauf que ça visiblement il s'en foutait Duncan. Il m'attrapa pour me trainer dehors et me jeter par terre. Moi qui croyais que c'était fini c'était loin d'être le cas visiblement. La galère, déjà que j'étais pas très doué niveau bagarre et que je n'étais pas très résistant alors la avec le nez qui saigne, le mal de crâne et mon sens de l'équilibre très compromis c'était pas la peine.
— Gnn ? Péniblement je tentais de me relever T-tu....l'avais cherché !
Je serrais mon poing et avec toute la force que j'avais, ce qui n'était pas folichon, tentais de le frapper. J'avais beau pas être du genre a me battre, il fallait pas abuser. J'avais déjà passé une journée de merde et j'étais venu ici pour me détendre et lui il venait me souler. Non. Juste non. C'était tellement ridicule mais tant pis la j'avais juste envie de lui foutre mon poing dans sa tête de con. De lui exploser le nez comme il avait explosé le mien. Et même si je ne lui faisais pas mal, si j'arrivais à la toucher il aurait au moins du sang de partout. Et si je me concentrais, peut être que j'arriverais à quelque chose ? Rien que le fait d'être dehors à l'air libre me faisait du bien alors autant en profiter et je me rendais compte que frapper était moins compliqué que tenter de tenir debout. Intéressant.
— J'ai déjà... passé un journée de merde alors f-fou moi la paix ! S-sinon...