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 From Neverland

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Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: From Neverland   From Neverland 1400359500-clockJeu 20 Oct 2016 - 1:12


From Neverland
ft. Harrison

L'eau. La mer. Voilà longtemps que tu n'y étais pas allé. T'avais pas vraiment osé. La dernière fois, c'était avec Félix. Une petite oasis de bonheur au milieu de la spirale infernale qui t'avais englouti. Si peu de bonheur et tant de peine. Tu l'avais cherché dans un sens. Mais t'étais qu'un gosse. Comment t'étais censé savoir que tu poussais ton corps à sa limite, non pas seulement avec le sport mais avec ton pouvoir ? Comme t'étais censé savoir que arrêter le sport ne règlerais pas le problème.

T'avais ragé quand elle t'avait dit ça, la chirurgienne que t'avais rencontré. Que ce n'était pas vraiment de ta faute à toi mais de la faute de ta magie. Que celle-ci avait parfois des effet que l'on ne considérait pas. Un soupire plus loin, tu marchais le long des embarcadères. Des mouettes posées sur un mat émirent des sons désagréables pour tes oreilles en se battant pour un poisson.

Tu manquais soudainement de rire. Ah, quelle étrange métaphore pour la situation de Prismver, tiraillé entre le monde Magique et les humains tentant de comprendre et de s'approprier un monde que même les monomaegias eux-même ne comprenaient pas.

Typique.

Deux enfants passèrent à côté de toi en courant et riant. Ils ne devaient pas avoir plus de 8 ans et ne savaient sûrement pas que, dès l'âge de dix ans, leur vie pourrait changer à tout jamais. Avoir un pouvoir était à la fois une bénédiction et une malédiction. Tu l'avais découvert de la pire des manières. Et il te restait encore huit mois à attendre avant de pouvoir faire de nouveau pencher la balance en ta faveur. Huit longs mois où tu allais devoir endurer encore un peu les hurlements déchirants de ton corps et de ton coeur, que tu poussais à leur limite extrême, poussant ton pouvoir à une nouvelle limite. Une fois cette limite atteinte, elle t'avait promis qu'elle arriverait à faire quelque chose. C'était en lien avec le pouvoir de son mari il te semblait. Tu les avais rencontré une fois ensemble. Quand ton regard était encore mort. Toute leur petite famille qui allait t'accueillir dès la fin de ta scolarité à Prismver. Leur fille, de deux ans ton aînée, avais poussé un petit cri en te voyant. Puis elle avait semblé attristée, comme si elle avait pu lire toute la douleur que tu endurais. Toute la douleur que, dans un sens, tu t'étais forcé à endurer pour oublier celle que tu causais.

A la fin de la journée, elle avait réussi à te faire sourire. Tu avais été toi même étonné par le sourire. Il t'était presque devenu étranger. Mais elle t'avait souris elle aussi et juste dit "Good". Comme si elle n'en attendait pas plus pour le moment. Tu étais sûr qu'elle avait fait venir sa fille exprès pour cela. Exprès pour juger si tu étais trop brisé ou si elle pouvait encore faire quelque chose de toi.

Tes notes de A avaient légèrement baissé, et tu contemplais abandonner complètement la classe A et ses cours pour te concentrer sur tout ce qu'elle t'avait donnée à étudier. Anatomie, Biologie, Physique, Mathématiques, Sanitaire et Social, toutes ces matières que tu avais négligé depuis si longtemps. T'étais intelligent, mais tu ne parviendras pas longtemps à suivre deux apprentissages.

Et elle t'avait offert la chance de devenir quelqu'un de bien. Quelqu'un de mieux. Quelqu'un qui soigne et aide. Tu commences à être agité. Tu penses trop. Tu as besoin de faire quelque chose de tes mains. Plus loin, il y a quelqu'un d'assis. Un garçon, sûrement ton âge ou plus jeune, sachant que tu fais plus jeune que vingt et un ans.

Mais ce n'est pas tant lui qui t'intéresses que le filet de pêche abimé à ses côtés. Son visage t'es vaguement familier. Quelqu'un croisé à l'étage des A ? Sûrement. Tu évites de te mélanger à eux. Vous êtes bien souvent trop différente. Et tes aventures chez les S ne sont passées inaperçues pour personne.

Seulement, il pouvait t'occuper l'esprit et le filet, t'occuper les mains. Ainsi, ton choix fût vite fait.


▬ Hey. Colton.


Certes, ce n'était pas la meilleure introduction. Mais cela lui laissait le choix. Si il voulait te parler, il pouvait répondre. Si il ne voulait pas, alors tu répareras les mailles du filet en silence. Cela serait dommage. Le jeune homme était intriguant et avait piqué ta curiosité. Il avait cet air de vécu que les autres n'avait pas.

Mais tu te retins de lire son avenir. Cela ne te regardais pas, et t'étais fatigué ces derniers temps.



©Allýson

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Anonymous
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MessageSujet: Re: From Neverland   From Neverland 1400359500-clockLun 31 Oct 2016 - 14:07
From Neverland
Le calme, comme pour beaucoup de gens, faisait du bien à Harrison. Depuis le début du mois, il avait été bien trop actif à l’usage de son pouvoir et il avait passé la moitié de son temps au lit. Il manquait des cours, des devoirs, prenait du retard et des risques autant pour sa scolarité que sa santé - et tout le monde s’inquiétait. Son pouvoir était à l’origine de tout et nul ne pouvait en connaître la nature - il avait songé plusieurs fois à demander l’aide d’un annulateur mais il craignait les éventuelles conséquences une fois sa magie revenue. Cette règle était présente pour une raison, et cherchait à garder le secret de son pouvoir - or, si quelqu’un la transgressait, qui sait ce que pouvaient être les conséquences ? Harrison ne prendrait aucun risque pour le simple soulagement de partager sa peine avec quelqu’un - et s’il pouvait garder chacun en sécurité au prix de ces quelques périodes difficiles, ça lui convenait. Aujourd’hui, cependant, il était de bonne humeur - si on pouvait présenter une nuit pleine et une journée sans troubles en tant que telle.

Depuis quelques jours, rien ne s’était passé et l’anglais avait pu profiter de son temps libre pour rattraper son retard et retrouver la forme. Il se baladait près du port, appréciant cette région pour son calme et plus particulièrement parce qu’aucune personne liée à l’école n’y traînait. Qui s’intéressait au port ? L’île était minuscule, pleine d’activités diverses, de pouvoirs et il y avait même une ferme avec des lamas - ça ne valait pas le coup de s’attarder dans un endroit pareil. Et pourtant, comme une malencontreuse coïncidence, un élève était présent et lui adressa la parole - comme si leurs similitudes invisibles les rapprochaient en même temps que ce destin cocasse.

Harrison n’avait rien contre. Pour peu qu’il change le sien presque tous les jours, il n’avait rien contre le fait que ce dernier se venge en lui imposant quelques misères de ce genre - et il ne pouvait pas se permettre de juger l’issue de cette rencontre avant de l’avoir vécu.

« Harrison. »

Une nouvelle pause, un regard interrogatif à l’égard d’un comportement inhabituel.
Il donnait son nom sans problème ni gêne - Harrison pouvait se le permettre étant donné la garantie dont il disposait mais ce garçon ne pouvait probablement pas en dire autant. Par amusement ou respect - il était encore trop surpris pour juger quelle était la bonne solution - il décida de poursuivre sur cette lancée.

« Tu dégages une certaine sérénité qui n’est pas désagréable. Ou bien est-ce cet endroit ? »

S’il voulait de l’honnêteté, Harrison n’avait rien contre. Il était sincère la plupart du temps, il ne disait simplement pas tout. Il gardait pour lui ce qu’il ne pouvait partager, et les responsabilités qu’il endossait presque de force en faisait parti. Ce n’était pas tant de la maturité si on y pensait vraiment, Harrison n’avait pas le choix - et à force, ce poids se renforçait comme l’idée qu’il serait incapable de le supporter jusqu’à la fin. Et malgré ça, il avançait. Malgré ça, il se relevait, regardait droit devant comme si tout écart lui était interdit - ignorait la douleur dont l’expression lui était interdite. Quand il n’y a personne pour vous entendre pleurer, il est plus facile de ne pas le faire.

« Ton visage me parle. » dit-il, pensant presque à voix haute. « Tu es une personne connue dans notre école ? »

Il avait tant fait d’allés retours dans le temps qu’il avait vu d’innombrables visages, bien des personnes qui auraient pu ou qui seraient devenus. Il avait vu ce que nul ne verrait jamais - et c’était bien trop de connaissance pour un seul homme.
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