Familles à l'honneur
Prédéfinis forum
Prismver
Course des maisons
Hamamelis
Dracunculus
Vinca
Mini News
23.12 Horoscope magique disponible ici
RP libres
Ajouter mon RP - Pas de RP en cours
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 bloody sunday — aisha

Aller en bas 
Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: bloody sunday — aisha   bloody sunday — aisha 1400359500-clockVen 21 Oct 2016 - 14:59
Bloody Sunday
Il avança d’un pas rapide, nerveux, le regard guidé par une lueur si indescriptible qu’elle en était rare chez lui. Clairement, il n’allait pas bien - et il bousculait presque les gens sur son passage, lui d’ordinaire si impoli. Il n’y avait que deux personnes pour qui Harrison se mettait dans un tel état, et la première, sa sœur, demeurait tranquillement dans sa chambre. La seconde, le britannique était à sa recherche, et sa respiration se saccageait sous le joug d’une inquiétude qui se mêlait doucement à sa fatigue. Harrison traversa une vague d’élèves avec une étrange fluidité, comme dans une parfaite connaissance de la foule, et se hissa jusqu’aux serres. Comme dans la vue d’un tableau familier, il éprouva un certain soulagement à la vue d’une silhouette assise dans l’herbe. Harrison inspira doucement et rompit la distance qui le séparait d’Aisha et attrapa sa main pour la lever sans explication, mais évitant - par une évidente politesse - de trop la brusquer.

« Viens vite. Je t’expliquerai. »

Il guida la jeune fille jusqu’à la sortie des serres et l’emmena près du bâtiment le plus proche. Une fois sur place, il lâcha sa main et s’adossa contre le mur en reprenant sa respiration. Sitôt, un bruit effrayant se fit entendre - comme des cris d’animaux sauvages à l’étrange morphologie. Des mouvements se firent voir dans les serres, des ombres étranges comme si l’endroit lui-même se refusait à rester dans la paix qu’Aisha convoitait. Soulagé de sa réussite, Harrison leva la main pour indiquer qu’il avait besoin de quelques secondes supplémentaires avant d’être capable de s’exprimer convenablement.

« Quelqu’un a utilisé son don sur les plantes. Je pense que le coupable a perdu le contrôle mais leur agressivité a été suffisamment décuplé pour les rendre mortelles. »

Harrison ferma les yeux durant un instant, laissant la fatigue le submerger l’espace d’une seconde. Un instant. C’est tout ce dont il avait besoin. Il ne demandait pas davantage que la possibilité de laisser son esprit vagabonder loin de tout problème, le temps d’un clignement d’oeil - il lui avait fallu quatre essais pour parvenir à ce résultat. Sa fatigue était à son apogée.

Il sentit un goût métallique dans sa bouche tandis que ses yeux s’ouvraient doucement. La senteur ignoble contrastait avec la douce sensation d’un repos humide. Quand Harrison ouvrit les yeux, un voile écarlate se dressa devant son regard - et il retient un haut le coeur à la vue des restes éparpillés au milieu d’une mare de sang dans lequel son corps gisait. Quelqu’un était là. Quelqu’un vivait, quelques instants plus tôt - il savait de qui il s’agissait, et s’il visait juste, il avait échoué une fois encore. L’anglais tenta de calmer ses battements de cœur et se concentra. Il devait recommencer, une fois encore. Il devait la sauver.

Le réveil, cette fois, fut bien plus appréciable. Harrison cligna doucement des yeux et regarda autour de lui. Pour peu qu’il ait fait attention au temps durant cette courte période, il savait qu’il ne s’était assoupi que quelques instants. Son corps était douloureux et il ne lui fallut que quelques gestes pour comprendre qu’il était incapable de bouger. Aisha, quant à elle, était toujours là et en parfaite santé - il ne s’agissait que d’un cauchemar… en quelques sortes.

« Désolé d’avoir été si brusque. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Re: bloody sunday — aisha   bloody sunday — aisha 1400359500-clockSam 29 Oct 2016 - 22:28
i've escaped my terrible fate

Elle n’avait pas tout compris, mais apparemment Harrison venait de lui sauver la vie.
Encore…

En réalité, elle était simplement assise sur l’herbe verte avec un livre de mathématiques ouvert, posé sur ses jambes, accompagnée du calme et des fleurs qui dominaient la serre. Pour une raison inconnue, elle avait décidé d’étudier là-bas en cette belle journée, comme guidée par son humeur du moment. Une simple envie de se tenir dans un milieu floral et poétique. L’ambiance paisible, le doux parfum des fleurs, les rayons du soleil qui éclairaient les pages... Qui aurait cru que tout ceci allait tourner au cauchemar… ? Pas elle, en tout cas. Elle serait sans doute restée dans la serre si Harrison n’était pas apparu de nulle part pour attraper sa main et l’entraîner hors de cet enfer végétal. Un peu surprise, elle avait lâché son livre, mais elle l’avait suivi un peu brusquée et malgré l’absence d’explications, elle s’était contentée de le suivre.

A présent, elle regardait, en direction de la serre, le carnage auquel elle venait d’échapper, un air quelque peu choqué transparaissant sur ses traits habituellement souriants. Elle entendait ces cris carnassiers qu’elle n’aurait jamais associés à ces adorables fleurs. Ces adorables fleurs qui paraissaient parfaitement normales quelques secondes plus tôt, et qui maintenant, s’agitaient férocement et violemment, transformées en une menace meurtrières… Elle s’imaginait encore en leur compagnie, en ce moment. Prisonnière, à leur merci, et son don ne l’aurait protégée de cet affreux destin. Elle aurait été morte, Aisha… Sans le moindre doute. Elle se retourna en direction de Harrison, qui était adossé contre le mur avec une lueur d’épuisement dans les yeux. Elle le laissa récupérer gentiment, les mains jointes derrière son dos avec un sourire chaleureux et reconnaissant.

— Ne t’inquiète pas. Je viens de perdre mon livre, mais je pense qu'au vu des circonstances présentes, il serait déplacé de t’en vouloir. Ses yeux se dirigèrent vers la serre, où les plantes continuaient de se débattre, comme pour appuyer ses dires. On dirait bien que je te dois la vie, encore une fois. Bien que je me demande à chaque fois comment tu parviens à prédire ces catastrophes. Elle se retourna à nouveau vers Harrison. Et que je ne reçois jamais de réponse. conclut-elle en diminuant le volume de sa voix.

Ce n’est pas une réelle condamnation qu’elle lui adressait, mais plutôt une affirmation relevant d’une pointe de curiosité. La preuve en était ce visage doux et reconnaissant qu’elle continuait de lui adresser. Elle était bien consciente que certaines choses à son sujet demeuraient mystérieuses pour une raison obscure ; Harrison était son camarade de classe, et elle constatait qu’il était le seul à n’avoir aucunement besoin de dévoiler son pouvoir lors des cours de maîtrise – et les professeurs l’acceptaient, curieusement. Il y avait bien une raison convaincante qui l’empêchait de révéler la nature de ses facultés. Alors, elle avait cessé de le questionner à propos de ce secret quand telle l’eut compris. Mais comprenez-la, n’importe qui à sa place chercherait malgré cela à déceler la vérité dissimulée. Et elle n’était pas si stupide, Aisha, elle était bien consciente que ce fameux don caché devait y être pour quelque chose – la fatigue du A en était un indice flagrant.

— En tout cas, je te remercie. Pour cette fois et toutes les autres fois, également. Il semblerait que je me trouve souvent dans les lieux qui se révèlent dangereux. Je vais finir par croire que je suis destinée à mourir. continua-t-elle en exprimant un visage à mi-chemin entre le rire et le fatalisme.

C’était presque dit comme une blague, une petite plaisanterie. Elle aurait pu croire qu’il lui mentait, qu’il ne cherchait qu’à l’impressionner ou à lui faire une farce de mauvais goût. Et elle aurait détesté ses actes, ce sentiment d’être protégée si elle ne constatait pas qu’il avait toujours raison de la sortir de ces situations extrêmes. Ses avertissements avaient toujours été fondés. Comme par hasard, de graves blessures ou la mort l’avaient guettée de nombreuses fois, à tel point qu’elle avait fini presque par croire qu’un soupçon de vérité se cachait derrière cette plaisanterie. Presque. De toute manière, il semblerait qu’il y eût de la chance dans son malheur, et qu’elle ne fût pas destinée à périr. Du moins, pas tout de suite.

Sa longue queue bouge s’agitait derrière ton dos, exprimant toute sa joie face à cet acte de bonté tandis que ses oreilles se dressèrent. Aisha n’appréciait pas le sentiment d’être protégée, de dépendre des autres, et c’était dû à sa fierté mal placée. Le sentiment de n’être qu’une chose fragile à chérir, qu’une petite perle à préserver ne lui plaisait pas vraiment. Mais Aisha n’était pas aveugle, elle savait mettre son amour propre de côté dans des cas de ce genre. Il serait déplacé de ne pas remercier Harrison comme il se devait, surtout après ce qui venait de se passer.

— Mais trêve de mauvaises plaisanteries. Tu m’as l’air épuisé et j'aimerais te remercier comme il se doit. Hmm... Veux-tu que l’on retourne au bungalow et que je t’offre quelque chose, comme une tisane ? Ou un thé vert ? demanda-t-elle.

C’était la moindre des choses.





Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Re: bloody sunday — aisha   bloody sunday — aisha 1400359500-clockMar 1 Nov 2016 - 20:30
Bloody Sunday
A vrai dire, Harrison lui-même n’avait pas tout compris. Il s’était réveillé avec des souvenirs flous, un mal de tête horrible et l’impression que le monde filait entre ses doigts - un sentiment qui lui aurait donné la nausée s’il n’avait pas croisé le regard d’Aisha. Elle avait attendu. Bien sûr. N’importe qui aurait attendu après ce qu’il avait fait, il ne se donnait pas d’illusions - elle cherchait sûrement des explications, mais ce simple acte suffisait à lui rendre le moral. C’est pour elle qu’il avait fait tant d’efforts et une si petite récompense lui suffisait - quelques instants de calme à l’observer légitimement, à susciter son intérêt comme s’il n’y avait que lui qui comptait. C’était certainement pathétique, mais ces petites choses lui empêchaient de perdre le fil et d’éviter de se perdre dans des désirs improbables. La simplicité. Une façon d’être si compliquée pour un résultat simple qui le renvoyait dans son devoir de protection - et il avait conscience qu’elle n’aimait pas forcément ça.

À vrai dire, Harrison n’était pas du genre baby-sitter - il avait beau barrer la route à sa sœur sur certaines choses, de façon générale, il la laissait respirer. Mais c’était différent - son pouvoir sauvait des vies et lorsque l’enjeu était si important, le britannique se moquait bien des états d’esprits de la renarde. S’il devait sacrifier sa relation avec elle pour la garder en sécurité, ce n’était qu’un maigre prix à payer - mais malgré son caractère impétueux, elle se montra étonnement compréhensive. Le garçon poussa un long soupir, ne cachant pas le soulagement qui se mêla à sa fatigue et prit la peine de se redresser. Il n’aimait pas l’image de faiblesse qu’il donnait, et il avait suffisamment récupérer pour être capable de marcher - pour autant qu’il ne fasse pas d’autres efforts idiots.

Un nouveau reboot, en revanche, lui était exclu. Avec patience et résolution, il écouta les paroles presque agacées de sa camarade de classe dont les fondements étaient évidents. Qu’il aurait aimé partager son pouvoir - cependant, la plus belle solution lui était exclu, le laissant avec pour seule façon de gérer son secret le secret lui-même. Il aurait pu inventer un tas de mensonges et le changer mille fois, mais ça n’aurait rien changé car il ne voulait que de l’honnêteté - et il avait beau se dire qu’une personne incapable de la comprendre ne le méritait pas, il ne supportait pas cette situation. Alors forcément, au milieu de telles pensées, les paroles de la renarde ne pouvaient que lui faire plaisir. Cependant, il ne se reposa pas dessus et décida que malgré sa tolérance, il lui devait un minimum d’explications.

« J’ignore si je l’ai déjà mentionné mais l’une des particularités de mon pouvoir est l’impossibilité d’en communiquer la nature de quelque façon que ce soit. Je n’ai jamais caché qu’il soit à l’origine de mes performances, cela dit. »

Il était honnête. Et pour lui, dans cette situation, c’était le plus important. Il regardait la demoiselle, sans masque, sans mensonge, sans honte, simplement sous le joug d’un naturel qu’il n’avait que trop peu l’occasion de démontrer - et dans ces rares moments, il ne passait pas à côté de l’occasion. Selon Harrison, Aisha le méritait - et si ça pouvait lui faire plaisir, il était hors de question de lui cacher la vérité. En ce sens, il maudissait son don qui lui barrait toute éventualité à une honnêteté complète - il ne trouverait jamais quelqu’un qui puisse le comprendre entièrement.

Il n’avait aucune preuve que quelqu’un ait véritablement conscience de la nature de son pouvoir, pour autant qu’elle soit impossible à communiquer.

« J’accepte ton offre volontiers. »

Il marqua une pause, lui offrant un maigre sourire tout en réfléchissant à la suite des choses. Il aurait aimé la rassurer et la satisfaire quant à sa curiosité, mais il savait qu’il était incapable de répondre à cette requête.

« Je sais qu’il n’est pas agréable de rester dans l’ignorance. Si je pouvais te répondre, je le ferai, mais comme je ne peux pas, tu peux me demander ce que tu veux d’autre. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: bloody sunday — aisha   bloody sunday — aisha 1400359500-clock
Revenir en haut Aller en bas
 
bloody sunday — aisha
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» bloody heart — cassandra
» Sunday, lézard de Sial Burckley
» Casier d'Aisha
» dancing in the desert, blowing up the sunshine ▬ aisha
» Flore listings - Chan, Destiny & Aisha

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: RPs :: R.I.P-
Sauter vers: