Because friendship never ends [TERMINÉ]

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Because friendship never ends

ft. Robin

Ta main frappe à la porte du bungalow numéro huit avec appréhension. Tu te faisais du souci dernièrement pour Robin, tu le sentais différent. Ce n’était pas récent récent, ça remontait à un peu avant son retour chez les D, mais quand même, t’as noté qu’il y avait un truc qui semblait le tracasser. C’était instinctif, mais tu connaissais assez Robin pour le sentir ça, t’es plus reléguée aux amis éloignés qui n’ont pas acquis la confiance du sujet principal. Tu l’as jamais réellement été en fait quand tu y repenses, vous aviez vite eu une connexion quand vous vous êtes rencontrés y a trois ans lorsque t’as été la copine d’Orion.

Et c’est en repensant à votre lien qu’une vague d’anxiété t’assaille. Tu tiens vraiment à Robin, et savoir que quelque chose pouvait assombrir son humeur te tracassait à ton tour malgré toi, c’est une histoire de complicité qui va un peu plus loin que ses limites habituelles.
Tu respires un bon coup pour chasser ce stress en trop. Le D n’a pas besoin de ton angoisse, il doit déjà en ressentir, ou tout du moins il doit gérer des émotions pas tout à fait positives si ce truc transparait dans son attitude.

Quand la porte s’ouvre sur Robin, tu entres donc comme si c’était une simple visite, enjouée comme à ton habitude, et surtout insouciante. Mais t’as bien une idée derrière la tête, t’es pas qu’une amie fêtarde après tout, tu te soucies réellement du bien-être de tes amis.

▬ Salut Robin ! J’espère que je dérange pas, je voulais pas m’imposer mais j’venais prendre de tes nouvelles, comme ça.

Tu lui souris pour tenter de faire moins amie-qui-cache-un-truc-mais-qui-veut-pas-le-dire, mais te rends bien compte que ça marche pas à son air. T’es l’amie qui arrive en babillant plein de trucs sans rapport avec les choses sérieuses habituellement, genre « Hey ! Tu trouves pas que ça me fait de belles jambes ce pantalon ? Je savais qu’au fond tu me reluques en secret depuis des semaines. » Ouais, hors contexte ça peut faire vraiment peur, dans son contexte c’est pas si étrange que ça en a l’air.
T’inspires longuement avant de te lancer, la franchise sonnant toujours mieux à tes oreilles.

▬ En fait… J’sentais que ça va pas, et j’voulais m’assurer que ça allait. Ou que ‘fin, tu saches que j’suis là si y a quelque chose qui te préoccupe, parce que j’serai toujours là pour toi.

Autant être sincère, n'est-ce pas?

Allýson

Invité**Invité**

Because friendship never ends
feat. Joy

Pour une fois je n'avais pas envie de bouger, ni de voir du monde, ni de rien ce qui était assez surprenant quand on me connaissait. Voir même choquant. Pour l'instant je restais juste allongé sur mon lit, la photo de ma mère et de sa nouvelle famille entre les mains. Ça avait beau faire quelques temps maintenant que j'avais retrouvé ma mère, ça me faisait toujours autant bizarre. Parce que même si le fait d'avoir un petit frère m'enchantait, je ne pouvais pas me sortir de la tête que moi elle m'avait abandonné. Même si j'avais une famille aimante qui m'aimait clairement plus qu'elle ne l'aurait fait, elle m'avait quand même abandonné et maintenant elle avait une nouvelle famille, un nouveau fils. Même pas elle n'avait cherché à en savoir plus sur moi. C'est comme si elle m'avait oublié et ça me foutait les boules. J'aurais au moins voulu savoir pourquoi. Pourquoi moi elle n'avait pas voulu me garder. Au fond j'étais jaloux parce que même si j'avais une famille géniale, même si j'étais heureux, j'aurais aimé connaître la femme qui m'avait donné naissance. Mais je n'avais pas eu cette chance mais mon petit frère lui si il l'avait eu. Je poussais un long soupir. Je détestais broyer du noir, je détester me torturer avec ses pensées mais j'arrivais pas à m'en empêcher. Elle m'avait abandonnée, elle n'avait pas voulu me retrouver donc ça voulait clairement dire qu'elle ne voulait pas de moi, qu'elle ne voulait rien savoir de moi. Mais pourtant moi je voulais quand même, même si je savais que ce n'était pas une bonne idée.

Le son de quelqu'un qui toquait à la porte de notre bungalow me sortit de ma rêverie. Trêve de déprime, j'avais besoin de voir des gens. Si je sortais avec des amis j'irais ça me ferais certainement du bien. Je rangeais la photo dans le tiroir de ma commode et me dirigeais vers l'entrée. C'était Joy qui était venu me rendre visite et même si sa venue me surprenait un peu j'étais contente de la voir.

— Hey ! Non non tu me déranges pas entre. Fais juste gaffe aux nounours, ils sont à Del et elle y tient beaucoup, même les tout déchirés.

C'est en l'entendant parler que j'avais compris qu'a force de déprimer dans mon coin et vouloir garder l'histoire à propos de ma mère secrète, j'avais fini par inquiéter tout le monde. Je grimaçais, sur le coup la j'avais vraiment foiré.

— Oui je sais t'en fais pas.

Je lui souris, ça faisait toujours chaud au cœur d'entendre quelqu'un dire ça. C'était un peu comme une formule magique qui, une fois dites, te fait oublier le pourquoi, le pourquoi je tenais tant à cacher ça. Parce que après tout, cacher les choses ça avait jamais été mon truc. Quoi qu'il m'arrive, j'avais toujours été du style à en parler sans complexe, y comprit le fait que j'avais été adopté à la naissance. Je n'avais jamais caché ça a personne et maintenant je me rendais compte que c'était stupide de garder tout pour moi parce que ça paraissait louche déjà et ensuite parce que au fond j'avais besoin de parler. De toute façon tout le monde finirait par savoir, c'était Prismver après tout. Et puis c'était Joy, c'était mon amie et elle était venu ici parce qu'elle s'inquiétait visiblement donc la moindre des choses c'était lui expliquer le pourquoi.

— Tu sais que j'ai été adopté, ou si je te l'ai pas dis maintenant tu le sais. Bref. J'ai été adopté à la naissance et quand j'ai fais ma crise d'ado je m'étais lancé dans la recherche de ma mère biologique. Ça n'avait pas mené à grand chose a part une photo datant de quand elle m'avait abandonnée et j'avais fini par laisser tomber parce que j'ai 2 super parents qui m'aiment. Sauf que pendant l'été je suis tombé sur une photo dans le journal, une photo d'une femme qui ressemblait comme 2 gouttes d'eau à ma mère biologique. Petite pause, le temps de remettre la suite de l'histoire en ordre. — Du coup, j'ai fais appel à Spectre, pour qu'il m'aide à savoir si ces 2 femmes étaient liées. Et le bilan c'est que maintenant j'ai retrouvé ma mère biologique. Mais le meilleur c'est qu'elle s'est marié et qu'elle à eu un fils. J'ai donc un petit frère et le meilleur c'est qu'il est à Prismver ici...

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I'll be there for you till the end

ft. Robin

T’es rassurée de savoir qu’au moins tu le déranges pas, mais son histoire est plus poussée que ce que tu t’imaginais à la base. Tu savais bien qu’il était adopté, t’étais proche d’Orion avant de devenir sa petite amie et Robin étant son cousin, t’en es venue à le côtoyer pas mal durant ta relation avec le D. Et puis, même après que vous vous soyez séparés, t’es restée assez proche de ton ex et des potes que tu t’es faits en le côtoyant, potes dont Robin faisait partie bien entendu. Mais de savoir que un, il avait fait des recherches pour retrouver sa mère biologique, que deux, il l’a retrouvée par hasard dans un journal, que trois, il a un petit frère et que quatre, il va à Prismver aussi, ça te frappe d’un coup.

Tu t’assois sur le lit de Robin, légèrement sous le choc, et te laisse le temps d’assimiler les informations qu’il vient tout juste de te transmettre. Wow, ça fait vraiment beaucoup à gérer, et c’est pas toi qui a été adoptée…
T’imagines avec peine la douleur qu’il a dû ressentir en faisant cette découverte pour la moins surprenante. Déjà, sa mère l’a abandonné, et elle a reconstruit sa vie loin de Robin sans jamais chercher à le contacter? Tu le conçois difficilement.

Tu réalises alors que tes yeux s’étaient agrandis sous le coup de la surprise, et que tu n’as toujours pas dit un seul mot.
Tu comptes bien remédier à la situation. Tu te lèves pour le prendre dans tes bras, lui faire un câlin sincère.

▬ J’comprends mieux maintenant pourquoi ça semblait pas aller.

Tu le chuchotes doucement alors que tu t’éloignes pour l’observer, un sourire compréhensif sur les lèvres. T’es sincèrement touchée par ce qui le chamboule, mais y a tout de même un message que tu dois lui faire passer avant de poursuivre.

▬ Tu sais, c’est ta mère qui y perd dans tout ça. T’as été adopté par une famille géniale, t’as des potes qui t’aiment, qui t’apprécient et qui t’échangeraient pour rien au monde. Et elle a raté sa chance de te connaître et de découvrir quel homme merveilleux tu es devenu.

T’élèves la main pour toucher son bras en un geste de compassion, puis continue comme si c’était la chose la plus normale au monde.

▬ Tu sais qui est ce frère? T’as eu envie de le contacter? Parce que malgré tout ce serait normal de vouloir le connaître.

©Allýson

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Because friendship never ends
feat. Joy

Je souris en voyant Joy s'asseoir sur le lit. C'était pas étonnant ça faisait pas mal d'informations d'un coup à digérer. Pas mal d'info lourdes à digérer en plus. Moi j'étais resté en bug pendant un bon moment, du genre au moins une heure, en apprenant ça et ça m'avait prit plusieurs jours à me faire à tout ça. Et encore on pouvait pas dire que je m'y étais vraiment fait, disons plus que maintenant tout ça me choquait plus autant qu'au début. C'était quand même un comble que ma mère fonde une nouvelle famille et que son fils soit ici à Prismver. Sérieux, j'avais encore du mal à savoir si c'était une bonne chose ou une mauvaise, c'était juste... quelque chose. D'indéfinissable pour l'instant. Mais j'étais content d'en avoir parlé et puis qui sait peut être que ça m'aiderait à y voir plus clair ? Quand Joy se leva pour me faire un câlin j'en fis de même et la serrait dans mes bras. On avait beau se voir essentiellement aux fêtes, c'était mon amie et ça faisait chaud au coeur qu'elle soit la.

— Merci. C'est ce que je me suis répété pendant des années, que j'avais pas besoin d'elle parce que j'avais déjà tout ce dont j'avais besoin et c'est pour ça que j'avais laissé tombé.

Et au final t'avais fini par tomber dessus par hasard. Par hasard total. C'était le genre de truc qui arrivait jamais aux gens normaux. Bon certes on avait des dons et on était peut être pas ce qui avait de plus normal mais quand même. M'enfin je suppose que c'était une bonne chose, après tout j'avais "gagné" un petit frère et si j'avais encore du bol il serait peut être génial ? Après tout c'était pas parce que ma mère m'avait abandonné et recommencé une nouvelle vie sans moi que je devais détester son fils. Ça faisait un peu trop rancune ancestrale à la Roméo et Juliette et c'était définitivement pas mon truc.

— Je sais absolument pas qui c'est, Spectre m'a juste donné un numéro de cabanon, le numéro 4. Et j'ai pensé allé toqué directement après qu'il m'ai donné l'info mais je peux pas vraiment toquer en mode : Hey ! J'ai un petit frère qui vit dans ce cabanon mais je sais pas qui c'est et il me connait pas parce que sa mère m'a abandonné à la naissance ! Du coup je me suis ravisé en attendant de savoir quoi dire et quoi faire mais j'en ai toujours aucune idée... Je sais absolument pas quoi faire...

Au final 'trouver' si on pouvait dire son petit frère n'était pas si compliqué que ça. Non le plus dur c'était ce qui venait après, comment l'aborder. Parce que certes c'était dur pour moi d'apprendre son existence mais ça serait du aussi pour lui d'apprendre la mienne. D'apprendre que sa mère qui l'a élevé avait un autre fils qu'elle a abandonné bien avant sa naissance à lui. D'apprendre qu'elle lui avait caché l'existence de se fils tout court. Sauf si il savait déjà ? Lui aurait-elle dit à propos de moi ? Ça m'étonnais, après tout s'il avait su il aurait peut être cherché à me connaitre aussi non ?

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Because friendship never ends

ft. Robin

T’assimiles les informations qu’il te lance en un rien de temps et lui lance un sourire compréhensif en guise de réponse pour le moment. T’as beau paraître calme de l’extérieur, ton cerveau roule à une vitesse folle pour trouver un moyen de l’aider. Peu de gens savent à quel point tu peux te montrer brillante quand tu t’y mets, la plupart des élèves te voyant comme une fille trop insouciante pour réellement se pencher avec du sérieux sur un problème. Et tu ne te donnes pas la peine de contredire cette réputation habituellement, mais avec tes proches c’est différent. Tu peux pas juste dire « Eh bah maintenant que t’en as parlé, viens on va aller se bourrer! », t’es pas insensible et égoïste après tout.

Tu t’arrêtes sur un truc qui te titille un peu, te disant qu’en te lançant sur ce chemin t’aiderais peut-être Robin à y voir plus clair.

▬ Ça va peut-être te sembler bizarre, mais j’ai une question à te poser.

T’essaies d’abréger la pause entre ta dernière déclaration et celle qui va suivre, parce ue tu te doutes que dans une telle situation n’importe qui stresserait un minimum pour connaître la suite. Alors tu prends une petite seconde pour respirer puis te lance, sans prendre de gants blancs ni de détours.

▬ J’veux pas que tu réfléchisses, j’veux une réponse du coeur. Tu veux le rencontrer ou pas ton frère?

T’as besoin de sa réponse pour voir si ça vaut la peine de faire du cache-cache avec le petit frère en question et Robin ou s’il vallait mieux abandonner la partie et demeurer un soutien émotionnel pour le jeune homme. Parce que t’en as fait une mission personnelle là, Robin c’est ton pote et il a besoin de toi, s’il veut prendre contact avec le gosse de sa mère autant lui filer un coup de main pour éviter de rendre les choses malaisantes. Bon, impliquer une personne non concernée pourrait faire fuire le gamin mais en même temps c’est un peu moins bizarre que d’imaginer le D approcher des élèves plus jeunes pour savoir dans quel cabanon ils dorment et si leur maman porte le même nom que la sienne. Tu l’aimes beaucoup, Rob’, mais c’parce que tu l’apprécies que tu te dois de l’aider comme il se doit.

Tant que vous mêlez pas Orion de suite ça devrait aller, parce que là il va avoir droit aux affiches style « Wanted » placardées partout à Prismver avec, comme récompense, une photo avec la mascotte de l’équipe de Basket, c’est clair.

©Allýson

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Robin A.
Weiss

Because friendship never ends

Si j'avais envie de rencontrer mon petit frère ? C'était justement une bonne question. Une part de moi voulait vraiment le rencontrer parce que j'étais curieux de savoir comment il était et aussi parce que j'avais toujours eu envie d'avoir un petit frère ou une petite soeur. Mais d'un autre côté j'avais peur de découvrir comment il était, peur de finir par souffrir en me rendant compte de la vie qu'il avait eu. Peur de comment il réagirait aussi s'il apprenait que j'étais son frère. Peur de se qu'il se passerait si jamais je venais à rencontrer ma mère biologique. Mais au final c'était pas que je ne voulais pas le rencontrer c'était plus que j'avais peur de ce qui pourrait en découler mais la vérité c'était ce que je voulais le rencontrer.

— Oui j'ai envie de le rencontrer. C'est mon petit frère après tout et j'ai toujours rêvé d'avoir un petit frère ou une petite soeur.

Maintenant la question c'était : quel était la prochaine étape ? Je pouvais pas me pointer à cabanon comme ça et demander à tout le habitants le nom de leur mère ça serait trop bizarre et on me prendrait pour un fou ou un pervers. Et qui me disait qu'il était toujours dans le même cabanon en plus ? Des fois les gens changeaient de cabanon alors qui me disait qu'il y serait toujours ? En plus je ne savais même pas son âge, peut être qu'il avait eu 17 ans et qu'il avait changé pour aller dans une cabane d'ailleurs. Je ne savais même pas à quoi il ressemblait en plus et c'était peut être pas une bonne idée de l'approcher comme ça d'entrée en lui balançant qui j'étais à la figure. Parce que j'avais conscience que ça serait aussi dur pour lui d'apprendre que sa mère avait eu un autre enfant avant lui et qu'elle l'avait abandonné. Peut être qu'il valait mieux tâter le terrain avant ? Essayer de le rencontrer sans lui dire qui j'étais histoire de voir comment il était et après je pourrais voir quel était le meilleur moyen de lui dire qui j'étais. Et comme ça si il était horrible je pouvais toujours ne pas lui dire qui j'étais. Ça me semblait être une bonne idée. Enfin à condition de savoir qui c'était....

— Maintenant faudrait réussir à savoir qui c'était. Parce que un numéro de cabanon c'est rien, il a pu changer de cabanon ou changer pour une cabane. Je sais même pas a quoi il ressemble. Je poussais un soupir en entendant mon ventre gargouiller — En tout cas me lamenter sur mon sort m'a donné faim, tu veux manger un truc ? Je pensais cuisiner un truc vite fait, on réfléchit mieux l'estomac plein.

Je me levais pour me diriger vers la cuisine. Avec tout ça j'en avais oublié de déjeuner ce qui m'arrivait très rarement. Ce qui signifiait donc qu'il me fallait un truc consistant et pas juste une tartine ou des céréales. Ce qui au vu l'état de la cuisine et du sol allait être fun.

— Tu peux virer les nounours pour t'asseoir. Et les fringues aussi tu peux juste les balancer dans un coin. Y a un truc que tu veux manger ?

L'étape 1 était donc faire la vaisselle. Je donnais un coup de pied dans un nounours qui trainait pour avoir accès à l'évier. Heureusement pour moi y avait pas trop de vaisselle dedans cette fois. Étape 2, nettoyer le plan de travail et la gazinière pour pouvoir cuisiner. C'était fou à quel point notre bungalow était en bordel. Y avait de quoi faire fuir n'importe quelle femme de ménage.

ft. Joy
McCullen

HRP :

Spoiler:

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Because friendship never ends

ft. Robin ♥

T’as ta réponse au final, vous devrez vous lancer dans une partie de cache-cache complexe et ambitieuse pour trouver ce fameux petit frère. Mais t’étais prête à te lancer dans cette entreprise pour lui. Tu te doutais que tu ne le trouverais pas facilement parmi tous les élèves du pensionnat, mais au moins t’allais essayer. Autrement, tu serais vraiment une piètre amie, c’est clair, surtout après en avoir fait une affaire personnelle.
T’éclates d’un rire léger en entendant son ventre gronder et hoche la tête vivement en guise de réponse à son offre de manger un truc. T’avais un petit creux toi aussi mine de rien, alors tu t’approches de la cuisine en évitant du mieux possible les nounours au sol.

▬ Rien de précis, t’as carte blanche tant que ça se mange

Tu t’approches davantage en rigolant et passe une main dans le dos de Robin, te hissant sur la pointe des pieds pour observer par-dessus son épaule ce qu’il faisait. T’étais curieuse de voir ce qu’il pourrait improviser sur le coup, et d’y goûter aussi.
Une fois ta curiosité assouvie, ton regard se porte sur le bordel dans le bungalow et tu ne retiens pas un sifflement d’admiration face à cet énorme désordre.

▬ Je préfère pas poser de question sur tout ça. Mais t’as besoin d’un coup de main pour la cuisine?

Tu lui souris et t’accoude sur le comptoir pour l’observer un instant, réfléchissant à la réponse appropriée à donner à Robin par rapport à son frère. C’était délicat, mine de rien, comme il pourrait facilement te demander de ne pas t’en mêler puisque ça reste personnel tout ça.
Tu souffles, un peu incertaine de comment ton ami allait prendre ton intervention :

▬ Et on va le trouver ton frère, quitte à passer un questionnaire à tous les élèves du pensionnat.

Tu te veux rassurante mais t’as vraiment aucune idée par où commencer pour le trouver ce dit frère. Un pas à la fois qu’ils disent, et c’est là que tu comprends pourquoi.

©Allýson

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Robin A.
Weiss

Because friendship never ends

Carte blanche, ça ne m'avançait pas beaucoup parce que niveau idée c'était la mort. Enfin d'abord il valait mieux vérifier ce qu'il restait dans le frigo, ça pouvait être utile parce que si on avait tout bouffé comme des gros et pas fait les courses ça risquait d'être nouille instantanée ou pâtes nature. Je posais le torchons pour aller ouvrir le frigo qui, heureusement, n'était pas vide. C'était déjà ça, y restait même du brownies que j'avais fais hier. Ce qui était un exploit d'ailleurs parce que généralement, quand je faisais un brownies ou un gâteau au chocolat ça faisait pas long feu. Bon par contre un repas à base de brownies, c'était cool mais pas assez. Elle avait dit carte blanche alors pourquoi pas une quiche courgette avec un steak haché ? Simple mais au moins ça serait pas trop chiant à faire, juste un peu long à cuire peut être mais bon tant pis. Courgettes : Ok. Ail : Ok. Poêle : Ok. Je pelais et coupais rapidement les courgettes et l'ail et posait le tout dans la poêle chaude avant de me retourner vers Joy en grimaçant.

— Ouais on est assez bordélique... Surtout Delphia et ses nournours... Ouais bon on est tous bordélique j'avoue je comprend même pas comment c'est possible que cet appart soit autant en bordel aussi vite. Et t'en fais pas pour la cuisine, faut juste attendre.

Attendre en évitant de laisser cramer les courgettes ce qui m'étais arrivé au début. Mais ça c'était parce que je partais souvent faire autre chose pendant que ça cuisait, la que j'étais à côté c'était bon. Et comme j'avais coupé les courgettes en lamelles très fines, elle ne mirent pas longtemps à cuire. Étape 2, trouver un plat, y mettre la pâte à tarte, puis les courgettes et le fromage, et enfin la crème et les oeufs. Étape 3 laisser cuire au four pendant 30 minutes ce qui, oui, était fichtrement long.

— Merci. Et si on commençait par chopper la liste des élèves qui sont dans les cabanons et celle de ceux qui ont 17 ans ?

En partant du principe que je voulais d'abord le rencontrer sans avoir à lui dire d'entrée qui j'étais et sans le traumatiser, ça voulait dire que se pointer au bungalow et demandé a tout les mecs que je verrais si leur mère s'appelait bien Hannah quelque chose. Oui parce que même si j'avais le souvenir que Spectre m'avait précisé le nouveau nom de famille de ma mère biologique, j'étais incapable de vérifier en regardant son lms puisque Framboise avait mangé le lms. En même temps je ne pouvais m'en prendre qu'à moi. En voyant mon attitude déprimé après la réception de ce lms, Framboise avait fini par décider de résoudre le problème en mangeant le lms. Comme ça pas de lms, pas de déprime, enfin c'était probablement ce qu'elle c'était dit sur le coup. Tout ça pour dire que la seule option restante, était de se la jouer façon détective privé et enquêter sur les élèves et leurs passés. Ce qui impliqué de violer pas mal de règles au passages pour obtenir les dossiers des élèves mais ça c'était ce qui me gênait. Ce qui me gênait c'était qu'on allait devoir se la jouer façon espion et même si mon don était utile, il ne le serait pas si je voulais ne pas me faire repérer. Si on ne voulait pas se faire repérer parce que Joy voulait visiblement m'aider.

— Au fait, je viens d'y penser mais ma mère biologique s'appelle Hannah, son nom de jeune fille c'était Fritz mais je me souviens pas du nom qu'elle a prit quand elle s'est mariée, Framboise à bouffé le papier.

ft. Joy
McCullen

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Because friendship never ends

ft. Robin

Tu l’observes faire à manger avec un intérêt non dissimulé, mais lui laisse tout de même de l’espace pour qu’il puisse se déplacer en cuisine sans soucis. Et sans te heurter en même temps aussi, ce serait sympa que tu puisses goûter son plat en tant qu’être vivant et non comme cadavre fraîchement créé. Tu t’installes donc à la table en poussant quelques nounours qui traînaient par là, amusée par son commentaire quant au bordel de la place. Ouais, avec Orion, Robin et Delphia, fallait pas chercher plus loin faut croire, le désordre était à prévoir il y a longtemps.

▬ Je vais te regarder faire ton cuistot du coup. Mais t’étonnes pas hein, Delphia fout des nounours partout, Orion court dans le bungalow et les déplace partout puis t’ajoute ta touche aussi.

Tu rigoles un bon coup et ton regard prend un éclat différent lorsqu’il parle de votre prochaine « mission ». Te la jouer à la détective avec Robin, ça promettait c’était clair. Déjà, au quotidien vous étiez un beau duo, dans l’alcool comme dans la sobriété, alors en mode James Bond, tu te marrais d’avance. Bien entendu, t’allais devoir te trouver des verres fumés pour pouvoir endosser ton rôle correctement, mais chaque chose en son temps. Tu réfléchissais déjà à une façon de te procurer les listes d’élèves qu’il vous faudrait, te demandant jusqu’où vous pouviez aller sans risquer trop gros. Et surtout ce que vous pouviez faire sans vous faire prendre du tout.

Aucun de vos dons ne vous serait utile par contre, l’eau aillant tôt fait de rendre les listes inutiles et l’ordre absolu ne pouvant pas déplacer la feuille jusqu’à vos mains. Du coup, vous allez devoir vous taper l’incruste dans un bureau du secrétariat où toutes les informations de ce genre devaient être entreposées. La dame qui jouera le cerbère devrait être facile à distraire, Robin usera de ses charmes ou t’essaiera de mentir du mieux que tu le peux pour la faire sortir de son bureau et Robin en profitera pour subtiliser les papiers. Dans tous les cas, vous trouverez un truc. Mais en regardant Robin, tu te doutes que le charme fonctionnera.
Ouais bon, il est pas mal en soi Rob’, tu peux pas prétexter le contraire même si tu l’avais jamais vu de cette façon. Bon, en vrai t’as surtout jamais eu l’intérêt de le voir comme ça, il est un peu comme ton frère Robin, et même si t’es capable de reconnaître qu’il est beau gosse, t’es pas intéressée outre mesure à ce genre de truc avec lui. Et puis t’es pas rousse non plus, tu t’amuses en disant que tu serais pas son type de toute façon.

▬ Faudrait séduire la secrétaire, elle doit bien avoir ces foutus papiers dans son bureau quelque part. Elle est jeune en plus. Bon c’pas une rousse mais tu pourrais voir pour la sortir de son bureau avec tes beaux yeux et tes bras musclés.

Tu glousses et notes mentalement le nom de sa mère, puis t’esclaffes en entendant la réaction de Framboise. Décidément, ce lézard était bizarre et pas qu’un peu.

▬ T’as décidément un lézard protecteur, t’es sûr qu’elle est pas amoureuse? Elle m’a quand même mordue l’autre fois, moi j’dis qu’elle croit que t’es son copain au fond.

C’est vrai en plus, ton doigt s’en souvient un peu trop bien.

©Allýson

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Robin A.
Weiss

Because friendship never ends

Apporter ma touche, voilà qui était certains. Il ne m’avait pas fallu très longtemps pour prendre mes marques dans ce bungalow et pour commencer à y laisser trainer des fringues principalement. Propre ou sale bien que les vêtements sales soient principalement des chaussettes.
Je souris en entendant Joy parler de séduire la secrétaire avec mes beaux yeux et mes bras musclé. Certes la secrétaire n’était pas rousse mais je n’allais pas non plus aller plus loin que lui parler pour la faire sortir du bureau alors ce n’était pas un problème. Et puis une conversation toute simple c’était aussi agréable. Il suffisait de lui dire qu’il y avait un problème avec ma carte-pass et qu’elle ne permettait plus d’ouvrir la salle commune des D. Comme ça je pouvais l’entrainer jusque là-bas puisqu’elle devait forcément avoir un pass elle aussi pour y accéder non ? Et quand on arriverait et que ma carte marchera, je pourrais toujours accuser un bug du système ou prétexter que ma carte devait être trop sale pour que ça fonctionne. Et il faudrait donc que je salisse volontairement ma carte tout en faisant attention que ça reste crédible. La faire tomber dans l’eau ? Cela pourrait être la meilleure solution et si jamais cela cassait définitivement ma carte pass, c’était encore mieux. Ainsi il allait falloir la refaire ce qui voudrait dire que j’allais la garder occuper suffisamment longtemps. Petit à petit le plan se mettait en place, et même si je savais que je n’avais aucune garantie d’obtenir ce que je voulais, ça me soulageait. Le fait de partir en mission comme ça me permettait aussi de me concentrer sur autre chose tout en m’amusant. Parce qu’il n’y avait aucun doute que cette mission serait aussi amusante que déjantée.

— T’en fais pas j’ai déjà une idée de comment l’occuper pour que tu puisses entrer ! Faudra préparer tout ça avant et étaler les préparations sur plusieurs jours pour que ça soit moins suspect !

Aux yeux de tous, les A étaient l’élite, les plus intelligent. Mais quand il s’agissait de faire des conneries les D aussi étaient très doués. Et certainement plus doué que les A, de façon générale bien sur parce qu’il y avait toujours des exceptions.
Je jettais un œil au four dans lequel la quiche était. Elle commençait lentement à prendre une jolie couleur dorée. Le temps d’attente allait être bien long.

— Sérieusement ? Wow ! T’as peut-être raison j’y avais jamais fais gaffe avant ! Elle t’as pas fait trop mal quand même ?

Je savais depuis le début que Framboise tenait beaucoup à moi et avait tendance à être jalouse surtout des filles mais je n’aurais jamais pensé que ça pourrait être parce qu’elle était amoureuse de moi. C’était à la fois assez amusant et très problématique. Parce que si elle se mettait à attaquer ceux auxquelles je tenais ça n’allait pas le faire. Mais le sujet actuel était pas Framboise mais mon petit frère. De toute façon je n’avais rien d’autre à faire concernant Framboise à part aller lui parler. Pour l’instant on avait un plan à planifier. Je quittais la cuisine pour aller chercher un papier et un stylo rapidement. Si on ne voulait pas oublier quelque chose on allait devoir prendre des notes.

— Voilà, ça sera plus pratique comme ça. Donc étape 1 je distrais la secrétaire. Etape 2 tu t’introduis pour voler les listes. Il va falloir qu’on mette en place un mot de code ou quelque chose comme ça pour que je te prévienne quand on commencera à revenir vers le bureau. Et il faut aussi décider quand on met le plan à exécution.

ft. Joy
McCullen

Invité**Invité**

Because friendship never ends

ft. Robin

Aucun doute, Robin venait de te remettre en mode connerie. Parce que oui, quand tu devais préparer des mauvais coups comme c’était le cas présentement, t’entrais dans un tout autre monde. Ce n’était pas la Joy souriante qui s’adresserait à Robin mais bien la Joy espiègle qui aime jouer des tours aux autres, et bien que les deux cohabitaient dans ton corps, ces deux « entités » n’intervenaient jamais en même temps puisque la première comportait trop de naïveté pour planifier des blagues comme le faisait la deuxième. Ouais bon, tu faisais pas non plus de la schizophrénie au final, c’était juste une partie différente de ta personnalité qui allait prendre le dessus.

▬ Faire le mort c’est pas une option Rob’, tout le pensionnat va être en état d’alerte. Mais ouais on prendra une semaine pour s’assurer que le plan tienne la route, faudrait pas que la secrétaire se teigne rousse la veille du jour J !

Tu lui fais un clin d’œil complice puis l’observe se déplacer et surveiller la cuisson de votre plat qu’il avait cuisiné avec un intérêt peu dissimulé. Ton estomac commençait à grogner d’impatience et la quiche faite par Robin sentait très bon.
Tu profites donc de son intervention pour te distraire et moins mettre l’accent sur les manifestations de ton estomac pour plutôt rire et répondre, sur le ton de la blague.

▬ Juste mordu le doigt, mais elle est possessive c’est normal. j’suis encore vivante après tout c’est déjà ça.

T’en ris encore quand il part chercher des trucs et ton hilarité redouble quand il revient avec un papier et un crayon. T’en peux plus, alors tu le taquines gentiment.

▬ T’as réussi à trouver du papier et un crayon dans ce bordel? Rassure-moi, ils avaient une puce électronique pour que tu puisses les retrouver avec un gps?

Quand il commence à t’exposer son plan par contre, tu redeviens sérieuse pour te concentrer à l’aider à élaborer la séquence de votre plan génial. Tu prends le tout à cœur après tout, surtout que tu tiens vraiment à t’impliquer pour l’aider à retrouver cette partie de sa famille manquante. Si c’est important pour Robin, ce l’est pour toi aussi, alors il n’y a pas de place à l’erreur.
T’analyses mentalement chaque détail présenté par ton ami et finis par présenter quelques idées de ton cru pour en ajouter à son plan bien préparé.

▬ Je te propose qu’on le fasse la semaine prochaine si ça te va, comme ça on attend pas trop et on a le temps de tout préparer. Pour le mot de code, suffit que tu dises un truc du genre « Vous êtes sûre que ça va marcher madame? » avant de passer le coin menant au bureau pour que j’aie le temps de sortir avant que vous reveniez. Et étape 3, s’enfuir subtilement.

Un détail plus important qu’il n’y paraît. Et surtout, t’ajoutes en gloussant un détail qui vient de te frapper.

▬ Au pire, si elle est vraiment éprise de ta personne, tu peux prétexter que je suis ta copine, elle pourra pas tenter plus sans que je la morde, j’me la jouerai pétasse s’il le faut.

Ouais définitivement, ça serait une merveilleuse journée.

©Allýson

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Robin A.
Weiss

Because friendship never ends

Je souris à la remarque de Joy, si seulement, ça n’en serais que meilleur ! En tout cas, que l’attitude de Framboise soit normale ou pas il allait définitivement falloir que ça cesse même si je ne pouvais pas m’empêcher de trouver ça mignon. Peut-être que je devrais lui prêter un peu plus d’attention ? Ce n’était peut-être pas une si bonne solution que ça, ça risquait au contraire de la rendre plus jalouse. En tout cas c’est ce qu’il se serait passé si les rôles étaient inversés et que Framboise avait agi comme ça. Et on se ressemblait.

— Ah ah c’est pas une si mauvaise idée. Mais le pire c’est qu’avant ma chambre était super bien rangée. Mais ça c’était avant d’aménager ici !

Oui avant j’étais ordonné, avant ma chambre était toujours bien rangée. Mais ça c’était avant. J’avais rapidement prit les mauvaises habitudes de Orion et Delphia. Trop rapidement même. Maintenant j’avais pris l’habitude de laisser trainer mes habits un peu partout par flemme de plier et ranger. Et mon bureau, ah mon bureau c’était le pire. Entre la chaise qui manquait de tomber en arrière à cause du poids de toute les vestes/gilets accrochés dessus et le bordel de livres, cahier, classeurs et feuilles volantes qui prenaient presque toute la place, on ne pouvait quasiment plus voir la couleur originale du bureau.
Joy se mit à parler pour exposer ses idées et je m’empressais de prendre en note tout en acquiesçant, particulièrement le mot de code histoire de pas avoir à le chercher 3 plombes après. En plus c’était simple et très facile à caser dans une conversation. Plus que Cal et son « concombre » dans Tara Duncan. Oui je lisais Tara Duncan et se passage m’avait beaucoup marqué. C’était une chose que j’aurais adoré tester plus jeune, juste pour la crise de fou rire qui s’en suivrait. Après je pouvais toujours tenter de conseiller ça à quelqu’un d’autre. Il me fallait un pigeon pour tester ça. Mais plus tard, d’abord la mission. Et puis qui sait peut-être que mon petit frère serait assez crédule pour que ça fonctionne sur lui ? Non je ne pouvais décemment pas faire ça, quand même… En tout cas 1 semaine me paraissait être un délai parfait. C’était suffisamment long pour ne pas avoir à se dépêcher de tout préparer et suffisamment court pour avoir des réponses rapidement. Juste une semaine et j’en saurai peut-être un peu plus. Et concernant l’étape 3, il était probablement plus sûr de mettre en place un plan de secours ? Au cas où Joy ne m’entendrait pas ?

— T’inquiète, si ça arrive je dirais que je suis gay j’ai l’habitude et comme ça y risque pas d’y avoir de mal entendu avec Colton, faudrait pas qu’il me frappe je suis trop mignon pour ça !

Ce n’était pas la première fois que je disais que j’étais gay pour échapper à une fille un peu collante, mes pères m’avaient même aidé à perfectionner ma technique et les phrases à dire et à ne pas dire pour être crédible. J’avais même déjà embrassé un autre homme une fois même si le contexte était flou je me souvenais juste l’avoir fait, probablement à cause d’un pari. Ça ne me posait aucun problème même si je n’étais pas du tout attiré par les hommes ni physiquement, ni émotionnellement, ni rien du tout.

— La dernière chose qu’il nous faut c’est un plan de secours. Au cas où tu te fasses attraper dans le bureau entrain de fouillé ou au cas où tu aurais besoin de plus de temps pour sortir pour que je sache et que je puisse agir en fonction. Peut-être un autre mot de code ou un bruit particulier ?

ft. Joy
McCullen

Invité**Invité**

Tu t’esclaffes lorsque Robin affirme qu’il préférerait plutôt prétendre être gay que de risquer d’avoir un malentendu avec Colton pour avoir prétendu que tu sois sa copine. Certes, si ton copain avait à réagir au fait que tu te faisais passer pour la copine du D, même avec mise en contexte, tu pouvais pas assurer à Rob’ que Colton ne lui chercherait pas d’embrouilles par la suite. Ainsi, l’homosexualité restait une bonne option, sauf si la dite secrétaire était déjà au courant de la préférence du blond pour les rousses et non pas les roux. C’est un risque à prendre toutefois, et les chances que vous vous fassiez prendre sont plutôt minimes sur ce point, alors courir la chance semble la meilleure option, surtout si Robin se sent à l’aise avec ça.

En guise de taquinerie, tu serres ta main en un petit poing qui va percuter gentiment le bras de ton ami. Tu savais que ça ne lui ferait pas mal, et que tu le ramènerais sur Terre en faisant ça, évitant ainsi qu’il se prenne la grosse tête avec son physique. Bien entendu, Rob’ il est mignon, mais qu’il commence à le gueuler sous tous les toits ça fait prétentieux un max et c’pas tant le genre du D.

« Attention Narcisse, ou votre royaume s’effondrera. »

Tu roules des yeux et te penches sur votre prochain problème. Un signal d’alarme. En fait, si tu en viens à avoir besoin de plus de temps, un son te trahira davantage que signe quelconque. Et pour une fois, tu penses avoir une idée pour exploiter ton pouvoir. T’as pas vraiment pu le rendre utile depuis que tu le contrôles, l’activant surtout pour tes besoins personnels comme quand tu te fais prendre par la pluie ou pour te sécher plus rapidement après la douche. Là, c’est une vraie mission pour ton don.

« Alors j’ai un truc super simple à te proposer. Il y aura une flaque d’eau à quelques mètres de la porte, juste avant l’angle où tu vas tourner. Si elle est liquide, j’aurai réussi à trouver la liste et je serai sortie. Si elle est gelée, ce sera un signe pour dire que je suis toujours à l’intérieur. J’ai une bouteille d’eau et comme c’est pas à une grande distance ça devrait aller. T’en penses quoi ? »

T’espères que ça fera son affaire, mais t’as un plan B au cas tout de même, si jamais y a un problème avec ton pouvoir, ou que la flaque d’eau disparaît par magie. Ouais non, pas le type de blague à faire dans un pensionnat de magiciens, hein?
Surtout que sans ça, tout pourrait merder en un claquement de doigts. T’imagines le concierge passer et tout nettoyer sans que tu t’en rendes compte, et t’as une raison suffisante de t’inquiéter. Ouais non, le plan B t’en as besoin.

« Sinon, j’aurai mon pass sur moi et dès que je t’entendrai approcher, je prétexterai la même chose que toi, que mon pass est défectueux et que j’ai besoin d’aide. Comme ça, j’ai une raison d’être dans son bureau et je l’occuperai à mon tour un moment. »

Et la rotation a son avantage. T’attends la réaction de Robin en l’observant, pleine d’espoir. Aviez-vous trouvé la totalité de votre plan?

#HRP : Gomen je mets le codage en rentrant >.<

Invité**Invité**

Robin A.
Weiss

Because friendship never ends

Je souris à Joy, si seulement je pouvais avoir un royaume, ça serait cool non ? Bon par contre être roi ça ça craignait. Trop de responsabilités, trop de choses à faire et surtout trop peu de temps pour pouvoir faire la fête et profiter de la vie. Enfin si, en tant que roi il y avait toujours une occasion de faire la fête mais il fallait faire bonne figure, etc, la barbe. Après si je n'avais pas de royaume, je ne risquais pas de le perdre, CQFD.
La proposition de Joy d'utiliser l'eau pour signal me plaisait. C'était simple et efficace. Et surtout, ça passait facilement inaperçue. Après tout c'était si simple de renverser son café ou sa bouteille quand on était entrain de boire et que quelqu'un finissait par nous percuter. Surtout ici, il y avait toujours des choses à faire et toujours dans gens qui travaillaient partout. J'avais fini par devenir allergique à ce mot à la longue. Le pass défectueux aussi était simple et efficace. En plus, étant tout deux en D et au vu de la réputation de la classe il serait très facile de trouver une excuse expliquant que leur 2 pass étaient cassés

— Parfait ! On aura qu'a dire qu'il y avait eu une fête et que quelque un mec à renversé son verre sur nous, ou que nos pass sont tombé dans les soucoupes en dessous des plantes qui ne sont pas encore morte. Les excuses on en manquera pas avec l'explication fête.

Je la regarde en souriant. En l'espace de moins d'une heure, elle m'avait écoutée et m'avait aidé à échafauder tout un plan pour m'aider à retrouver mon petit frère biologique. Je blaguais beaucoup mais ça me touchait beaucoup qu'elle ai été la pour moi. Et ça faisait du bien de l'avoir avec moi et ça me faisait du bien de me mettre à agir. J'avais passé suffisamment de temps à me morfondre dans mon coin, c'était pas fait pour moi et ça ne l'avait jamais été de toute façon.

— Merci. Vraiment. Et ça serait vraiment horrible de ma part de te remercier en te laissant mourir de faim alors je te propose qu'on commence à mettre la table pour manger, la tarte devrait être bientôt cuite de toute façon.

Sans plus attendre je me levais pour aller attraper les assiettes qui était rangé dans les placard en hauteur. Ce qui n'avait aucun sens vu que c'était moins accessible même pour les personnes grande mais bon pourquoi pas. La table fut mise en quelques secondes a peine et pendant que la tarte finissait de cuire je mis les steak à cuire. Pour une fois, notre repas, ou plutôt un repas, se déroula dans le silence dans ce bungalow, ce qui était rare, très rare.

ft. Joy
McCullen

HRP :

Spoiler:

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