Chat + Faïne = massacre a la tronçonneuse. • Glen.

I'm a Bad Cat.

  Faïne n'aimait pas les chats. Elle les trouvait inutile et ennuyeux, toujours à trainer dans vos pattes pour réclamer des câlins. De plus, avoir un chat demandait à ce qu'on s'occupe constamment de lui, une encore plus grosse perte de temps. Ses yeux lui visionnaient les chats comme que des êtres laids et disgracieux, aussi difforme qu'une peinture de Picasso. Pas parce qu'elle avait des problèmes aux yeux, loin de là, mais parce que Faïne ne veut pas voir, croire, que les chats peuvent être attachant. Un livre avait tout de plus intéressant que l'une de ces bestioles collantes. Mais des fois, nous devons tous faire des choses à l'encontre de nos principes. Faïne ne comprend toujours pas pourquoi elle a accueilli dans son cabanon ce bébé chaton probablement abandonné, qu'elle avait trouver à l'aquarium avant hier. Ce petit être qui miaulait sans cesse et qui réclamait toujours à manger, quoi de mieux pour déranger la noiraude dans sa lecture de Victor Hugo. Elle tourna mécaniquement la tête vers la pauvre petite chose, le foudroyant du regard. Et la, catastrophe naturelle. La sale bête venait d'uriner sur son lit. SACRILÈGE. Hurlait le fort intérieur de Faïne. D'un coup sec elle poussa le chaton de son lit violemment et constata avec horreur qu'une tâche jaune puante était entrain de s'incruster dans les draps de son lit. Il ne fallait pas attendre 3 seconde que Faine était déjà munie d'un produit nettoyant et une éponge. Après bien 15 min à frotter sauvagement son lit, la tâche s'était dissipée au fur et à mesure. Pour faire passer la mauvaise odeur elle ouvrit les fenêtres et passa une tête dehors. Il faisait beau et chaud, les oiseaux chantait à tue tête que cela pouvait en devenir agaçant, mais leur chants était si mélodieux que cela ne dérangea guère Faïne. La journée s'annonçait plutôt être agréable. Elle soupira et lança un regard meurtrier au bébé chat. Genre : toi tu es mort. Décidément Faïne n'aimait pas les chats.

Plan pour cette après midi : pouvoir étudier tranquillement les poissons afin de compléter un devoir à rendre la semaine prochaine et rapporte ce chat de malheur à l'aquarium. Au moins, elle n'y allait pas pour rien vu qu'elle avait un devoir à finir sur les poissons. Le fait que ce ne soit pas une perte de temps rassurait la noiraude, qui était déjà habillée et prête à partir, le livre dans la main gauche et le panier contenant le chaton dans la droite. Simplement vêtu d'un short en jean et une tunique noire, elle n'avait comme d'habitude passé que peu de temps à trouver des habits. Et puis pour que le soleil tapant ne la gêne pas, elle s'était muni d'un chapeau de paille au cas où. Dehors, une bonne ambiance régnait, un mélange de joie et d'amusement, de quoi donner le sourire à n'impore qui. Sauf à Faïne, qui est évidement était toujours plonger dans la lecture de son livre. Sa démarche était rapide et en un rien de temps elle se retrouva au beau milieu de la grande place. Pour une fois quelque chose attira son attention, elle n'avait pas l'habitude de s'arrêter en cours de route (vous comprenez, perte de temps), c'était un glacier en coin de rue qui appelait les passant à venir manger ses soit disant délicieuse glaces faites maison.. Elle mît sa main dans sa poche pour vérifier si elle avait assez sur elle et après une constation positive elle alla s'achèter une glace à la mangue. La matière fraîche qui coulait dans sa gorge asséchée lui faisait un bien fou, il ne manquait plus qu'une bouteille pour que le bonheur soit complet, qu'elle ne tarda pas à acheter avant de se remettre en chemin. Quant au chat (qu'elle avait légèrement oublié), il n'arretait pas de miauler sa faim et Faïne du une nouvelle fois s'arrêter pour lui acheter des sardines en boîtes. (qu'il semblait aimer) Elle pesta contre l'animal et arriva enfin devant l'aquarium avec un léger retard par rapport à d'habitude, sûrement à cause de ses nombreux arrêts. Ses ballerines noires foulèrent l'entrée et elle poussa un bref soupir de soulagement, heureuse de pouvoir commencer son travail.

Elle décida qu'elle remettrait le chaton à la place ou elle l'avait trouver avant hier lorsqu'elle aurait terminer son devoir, car c'est ce qui l'importait le plus pour le moment. Elle s'asseya sur l'un des bancs mît a dispositions pour le public et se mît à prendre des notes sur tout ce qu'elle voyait, lisait et des fois faisait même des croquis de poissons, avec son anatomie. Alors que Faïne était en pleine concentration, le bout de rien du tout se mit à milauer tristement. Il chouinait même. Et l'attention se tourna vers eux. Elle leva les yeux aux ciels et tenta de câliner le chaton pour qu'il se calme. Ça n'eu aucun effet. Pff, se disait elle.

J'aurais plutôt dit nom d'un chaton.

Ce chaton et Faïne n'allait pas vivre une très grande histoire d'amour ensemble. Tandis que la sale bête (comme Faïne prenait plaisir à le surnommé) miaulait pitoyablement, la noiraude vu s'approcher un hommes aux cheveux bruns/noir, bref, elle ne le distinguait pas très bien pour le moment. Tout ce qu'elle savait c'est qu'il venait effectivement vers elle, surement alerté par les miaulements du bébé chat, et que cela devrait être un adulte. Sans même lui demander son avis l'homme vint s'assoir à côté d'elle et lui prit le chaton des bras, qui lui se calma peu à peu. Cette sale bête, pensa t-elle, il me fait passer pour la méchante de l'histoire qui ne sait pas s'occuper des animaux. Non, au contraire, le petit chaton semblait s'amuser dans les bras de... Lui ! En le détaillant de plus prêt, elle se rendit compte que s'était l'un de ses professeurs (anglais plus précisément), et qu'il s'appelait Glen. Faïne fouilla dans sa mémoire pour trouver quelconques informations qu'elle aurait retenu de lui, mais la seule chose qui lui revint c'était sa passion pour les chats. Tout devint limpide dans son esprit, cet animal de malheur lui appartenait. Et si il venait vers elle, c'est qu'il voulait sûrement le récupérer. Paaaarfaaaait ! Si il le veux, qu'il le prenne. Glen dit par la suite à Faine qu'elle n'était pas très douée avec les chats (ce qui est très très vrai). Elle haussa simplement les épaules et le regarda faire avec le bébé animal. Lui par contre, s'y prenait bien. Peut être devrait elle en tirer une leçon, mais tout ce qui touche le monde félin ne l'importait peu. Encore plus si c'est un chat que ça concerne.

« Dis moi Faïne, tu l'as trouvé ou ce chaton ? Et quand ? »

Elle lui dit très rapidement mais très distinctement et clairement. 

« Avant hier, ici, entrain de crier famine. »

Elle n'en dit pas plus, jugeant inutile d'user encore plus de la parole. Faïne avait été directe et claire, cela suffisait amplement. Le ton employé n'en revenait ni amicale ni froid pour autant, il était neutre. Elle pria silencieusement dans sa tête, qu'il allait reprendre le chat.