Pseudo du joueur : Ùine Autre(s) compte(s) ? : M. Abigail Davis, A. Ivy Robin Personnage sur l'avatar : Blake Belladonna from RWBY // IRL : Nana Komatsu
Âge / Classe ou Job : 19 / E / 8 Messages : 149
Hello my name isCattleya A. Taylor
Carte spéciale Inventaire, objets importants pour le personnage:
Sujet: A balloon-story Mar 9 Mai 2017 - 19:23
BALLOON STORY,
when a dude saves your balloon
And it's all fun and games, 'Til somebody falls in love, But you've already bought a ticket, And there's no turning back now
Te voilà Malice, au coeur d'un tout nouveau jour. Tes grands yeux bruns ouverts sur l'avenir, tu profitais de ton samedi après-midi sur cet écrin de roche au creux de la mer qu'était Prismver. L'été approchait doucement, et en attendant, le printemps battait son plein. Profitant des premiers rayons de soleil, tu avais ressorti un de tes tee-shirt préféré, la bleu ciel avec la silhouette mauve de petite étoile sur le devant, que tu avais marié avec un simple jean noire et une veste à capuche, mauve elle aussi. Tes petons glissés dans une paire de tennis en toile, hautes, assorties à ton tee-shirt, tu avais franchi le pas de ton cabanon avec une joie non dissimulée. Peu importait si personne ne voulait venir avec toi, Malice, tu n'arrêterais pas de t'amuser pour autant ! Ainsi, ton sac préféré sur le dos, tu avais emprunté le chemin de la place principale, un but bien clair dans ta petite tête blonde.
Les manèges, tu avais toujours adoré ça, et ce depuis toute petite. Souvent, tu y allais avec ton grand-frère lorsque tu le pouvais, dès que tu le pouvais, ou encore avec tes parents. Les attractions et les parcs d'attractions avaient meublé ton enfance comme les jouets meublaient ta chambre. Tu avais évidemment tes petits péchés-mignons parmi les attractions, comme notamment les machines à pinces pour attraper des peluches, la pêche au canard, la maison hantée, et la grande roue. Et si à chaque fois ton grand-frère était là pour te gagner des trucs au tir à la carabine, tu te retrouvais seule sur cette île. Sans aller assez loin pour pouvoir parler de mal du pays, tu restais jeune, et ta famille te manquait. Pas leurs cadeaux, tu en profitais toujours, mais les attentions quotidiennes. Lorsque ta maman te préparait ton plat préféré, lorsque tu attendais ton grand-frère le week-end pour aller te balader avec lui. Au final, privée de l'amour fraternel, tu te sentais un peu comme avec une partie de toi en moins.
Mais voilà, tu étais quand même là, au milieu des manèges. Tu t'étais déjà un peu amusée, gagnant assez de parties de pêche au canard pour avoir une peluche d'écureuil que tu avais hâte d'animer en rentrant à l'intérieur du pensionnat, ainsi qu'un joli ballon doré, en forme d'étoile, scintillant et gonflé à l'hélium. Le long ruban brillant, rouge, qui tenait le ballon, était entortillé autour de ta main droite. Ta main gauche, elle, tenait une jolie barbe à papa de plusieurs couleurs, dont du rose et du bleu, ainsi que du jaune. C'était une barbe à papa fraise - banane - bubble-gum, et c'est en en prélevant un joli petit morceau de coton coloré et sucré que la tragédie se produit. Alors que tu rapprochais le coton de sucre de ta bouche, ton index bougea légèrement, et le petit ruban écarlate échappa à ton emprise. Lâchant un petit cri de surprise, tu tentas de le rattraper, mais il s'envola rapidement au dessus de ta tête. Tu pensas l'espace d'un instant qu'il allait s'envoler, et une petite scène défila dans ta tête. Ton ballon, récupéré par une autre personne, qui le crèverait cruellement. Ton ballon, empalé sur une branche d'arbre. Mais avant que tu ne puisses te permettre de défaillir, tu remarquas derrière toi une ombre, et le ballon qui se stabilisa dans les airs, maintenu par une main. Joyeuse, Malice, tu te retournas avec un grand sourire.
▬ Merci beaucoup d'avoir attrapé mon ba-
Le reste de la barbe à papa sur le bâton de bois - heureusement peu - tomba au sol alors que ta mâchoire chutait, sur ton petit visage bouche bée. C'est quoi ça, un masque ? Non.. tu avais déjà vu ça quelque part. Ces oreilles pointues. C'est pour mieux t'entendre mon enfant ! Ce sourire carnassier. C'est pour mieux te manger mon enfant ! Non... Tu savais où tu avais déjà vu tout ça. Reconcentre toi un peu !
▬ ... llon. Vous.. tu.. viens de Prismver ? C'est... une sorte de malédiction ou quelque chose ? Comme dans la Belle et la Bête ? Tu dois trouver une chérie cutie avant un certain laps de temps ? Parce que je connais des filles jolies si tu veux hein.
Sujet: Re: A balloon-story Mar 16 Mai 2017 - 17:21
balloon-story
C'est un déguisement, rien de plus. Un mensonge tellement gros qu'on se devait d'y croire sur parole, tu avais, avant tout ça, la tête de l'homme de confiance, Othello, alors peut-être que ça a aidé. Peut-être est-ce ton assurance et ta façon de toujours faire passer les choses avec le sourire qui ont fait que les habitants y ont cru, qu'ils t'ont fait confiance sans savoir que tu leur mentais effrontément pour éviter de manger ce cookie un peu trop bizarre que Ruthel te filait régulièrement. Tu avais cette réputation d'être bizarre, parce que tu te pares souvent de grandes oreilles et de grandes dents pointues. Les plus idiots ne cessent de te demander de quel cosplay il s'agit, auxquels tu réponds qu'aucun personnage n'est à hauteur du tien. Un original, donc, ça passait toujours mieux. Et pour les jours où tu devais être un peu plus sérieux et t'équiper de ton plus beau sourire, tu faisais l'effort, énorme effort, d'avaler quelques médicaments. Les cookies de Ruthel étaient vraiment fantastiques, avec eux tu n'avais plus rien d'étrange. Plus rien de bizarre ni d'effrayant. Avec eux tu récupérais ton physique d'avant, ça remonte à loin pour toi qui en a prit l'habitude depuis les années. Mais qu'importe, il faut bien faire des efforts pour pouvoir prospérer tranquillement. Même si ça t'fait chier, clairement.
C'est un déguisement que tu enfiles aujourd'hui encore avec facilité pour arpenter les rues de l'île avec ton casque sur les oreilles. Trop difficile d'y faire tenir une paire d'écouteurs. Tu attires des regards curieux et d'autres un peu plus apeurés, mais tu n'en as que faire et ça t'amuses de susciter autant l'attention. Il faut dire que tu n'as jamais rien fait pour qu'on puisse t'apprécier, Othello, et jamais vraiment rien fait non plus pour qu'on puisse te détester. Du moins, pas ouvertement, pas physiquement non plus. Tu t'es seulement contenté d'être toi, et ce noir autour de tes yeux l'atteste qu'ils le veuillent ou non. Aujourd'hui, dans ton apparent déguisement, tu traverses l'allée du centre-ville à grands pas, un peu pressé. Pourtant tu as le temps n'est-ce pas ? C'est une habitude chez toi de faire patienter les autres pour les faire chier, parce que ça t'amuse. Oh oui ça t'amuse, évidement, t'es tellement gamin quand tu t'y mets que ça ne peut être que ça. Et tu ne nies pas, pourquoi nier une telle évidence. C'est un fait, c'est indéniable. Seulement tu te dis que peut-être, pour cette fois seulement, tu ferais un effort, parce que ton rendez-vous n'était pas si méchant que ça. Ils n'étaient jamais méchants tes rendez-vous, et pourtant jamais tu ne leur accorderais une telle faveur consciemment, mais celui-là était particulier. Elle était particulière, intrigante et diablement inspirante. Si ça n'était pas pour ton intérêt personnel jamais tu n'aurais fait tout ce chemin jusqu'ici.
Encore une certitude.
C'est un déguisement que tu portes avec une classe et une habitude certaine, parfois tu as cette impression d'être né avec, alors que pas du tout. Tu lances un grand sourire à ces gosses dans tes pattes qui s'enfuient en courant sans que tu ne t'en préoccupes plus que ça. Un autre à cette dame qui t'observe d'un œil critique, comme si tu étais un monstre. Comme si ton costume n'en était pas un, comme si tu mentais à tout le monde. Comme elle avait raison. Mais bon, tu sais Othello, c'est pas le plus important. Tu la passes en lui lançant ce regard un peu trop noir en guise de vengeance personnelle et tu la vois déglutir, ça te fait sourire de plus belle. Qu'est-ce que tu aimes faire flipper les gens, surtout ceux qui comme elle se permettent de juger. Ceux qui ne savent pas, qui ne comprennent pas. Ça t'fait kiffer plus qu'on ne saurait l'imaginer. Les mascottes se dessinent et les bruits s'intensifie, folle musique pour tes oreilles devenues si sensible, même avec ton casque tu entends tout et ça te file la migraine. Alors tu débranches dans un soupir, fourres à nouveau tes mains dans tes poches et tu te demandes pourquoi t'es là, pourquoi t'as accepté d'endurer tout ça. C'est vrai ça, pourquoi ? Elle en vaut certainement le coup, mais de là à te faire venir à la fête foraine avec tous ces manèges, ces jeux et ces gens bruyants, chiants et casse-pieds et ces forains, oh ces forains qui gueulent comme un poissonnier pour tenter de s'attirer d'autres clients. Mon dieu, parfois tu fais des choses tellement incompréhensibles Othello. Nouveau soupir, tu tentes de te repérer avec la carte à l'entrée puis jette un œil à ton téléphone. Elle a dit qu'elle se trouverait près du train fantôme, visiblement ça n'était pas très loin tant mieux. Tu y es presque, encore un effort, un tout petit effort et enfin tu pourras souffler. ... Ou pas.
Sous ton déguisement tu croises cette gamine blonde comme le soleil, un peu mignonne, un peu petite par rapport à toi. Elle est tout proche devant et c'est son ballon qui s'envole dans le ciel, si haut il part. Si tu n'avais pas été toi tu l'aurais retenu, tu aurais fait ce saut pour l'attraper et le lui rendre. Et peut-être que c'est ce que tu fais parce que c'est toi, que t'es de bonne humeur. T'es pas quelqu'un de méchant Othello, et tu agis quand y a possibilité de le faire. T'es pas quelqu'un de méchant, t'es juste un peu effrayant. Elle a l'air de l'avoir remarqué, on croirait à sa tête que t'es un zombie. Bien que ça ne dure pas, c'est fort amusant et tu te retiens de rire, parce que ça ne l'est pas vraiment en fin de compte. Regard un peu blasé que tu lui lances, faites qu'elle attrape son ballon rose bonbon et qu'elle se casse comme tous les autres pour que tu sois tranquille. C'est bizarre une gosse qui n'a pas l'air d'avoir peur de toi, ça faisait longtemps.
C'est définitivement trop bizarre. Mais ça t'fait du bien. Erf.
— T'as l'air un peu chiante comme gosse, je m'demande pourquoi j'ai rattrapé ton ballon. Peut-être que j'devrais le relâcher.
Tu la regardes dans les yeux avec ce sourire un peu mauvais, trop taquin pour être vrai. Enfin, fais ce que tu veux mais oublies pas que t'as rendez-vous, Othello. Dans... Tu la quitte du regard un instant pour regarder de nouveau l'heure sur ton portable. Dans 2 minutes. Super, vraiment. T'es pas quelqu'un de méchant, alors tu lui rends rapidement son ballon, légèrement agacé et tu reprends ta route sans lui adresser la moindre explications. Après tout tu ne la connais pas et tu ne lui dois rien du tout.
T'es juste un peu frustré de pas pouvoir t'amuser un peu plus.